Cachée dans une grotte, la source du Guiers jaillit de la roche !
Une telle curiosité géologique vaut bien qu'on lui consacre une petite
randonnée pour la découvrir.
Après ma petite promenade autour de la Chartreuse, il me restait une petite après midi pour remonter le Guiers Mort jusqu’à sa source. J’avoue sincèrement que je ne suis pas monté jusqu’au déversoir pour la simple raison que c’est une promenade improvisée et que j’ai perdu énormément de temps à cause d’un éboulement. A l’entrée du pont de la Laiterie le panneau d’affichage indiquant le chemin pour remonter le Guiers à été retiré. J’ai cru à une dégradation. En réalité tout un pan de colline à glissé dans la rivière. J’ai trouvé des traces de passage, mais j’ai pris peur en me disant que le retour, avec la fatigue serait plus compliqué. J’ai fais demi tour. Mon but c’était de rejoindre le Vercors pas de forcer un passage au risque d’avoir un accident.
Je me suis interrogé sur le fait d’incérer dans mon
blog une trace que je n’avais pas réalisé jusqu’au bout et puis, après avoir
interrogé internet, avoir vu des photos, je me suis aperçu que cela valait le
coup, que la partie haute que je n’avais pas réalisé ne représente que 4 km. Il
faut tout de même 2h15 pour les réaliser, pour d’autre c’est 1h50 tout dépend
de l’allure de marche. Il ne me restait plus suffisamment de temps pour
rejoindre la source. Sur le topo que j’ai lu il est noté que l’on peut
s’aventurer dans la grotte ou sort la rivière et qu’il faut être muni d’une
lampe. Je ne suis pas un fervent de la ‘’Stéléo’’ suivant le
temps et les oranges je resterais sur mes gardes à l’extérieur.
J’ai
également lu ; Ne pas s'aventurer dans la grotte :
présence de poches de gaz carbonique.
Mon départ se fait de Saint Pierre de Chartreuse nous trouvons des parkings au centre du village
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b386848
Carte
VisioRando Cliquez
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Juin 2024
KM Temps Arrêt V/d V/g dénivelé
13 4h15 1h00 3 2,4 652 + Ne pas se fier aux dénivelés de la trace
Attention le temps n’est qu’estimatif.
Saint Pierre de Chartreuse. Autrefois rattachée à la province du
Dauphiné, la commune se situe au cœur du massif préalpin de la Chartreuse dont
elle héberge, de façon totale ou partielle, certains de ses hauts sommets,
telle que Chamechaude, point culminant de
ce massif, mais aussi le Charmant Som, la Dent de Crolles, le Grand Som, le Bec
Charvet et la Scia. La commune héberge également une grande partie de la Forêt
domaniale de Grande Chartreuse qui est la plus grande forêt domaniale des Alpes
françaises, celle-ci étant essentiellement composée de hêtraies sapinières,
marquant ainsi l'horizon forestier de Saint-Pierre et de ses hameaux. Elle se
positionne plus précisément dans la vallée du Guiers Mort entre le col de
Porte, au sud, et le col du Cucheron. Le territoire de
Saint-Pierre-de-Chartreuse se positionne au carrefour du sillon de la
Chartreuse orientale, large combe qui parcourt cette partie du massif, selon un
axe nord-sud et la cluse du Guiers Mort, petite rivière qui, elle, traverse le
territoire dans un axe est-ouest. Un épais tapis d'alluvions fluvio-glaciaires
a été déposé dans le secteur central du territoire chartroussin (secteur du
bourg et de la Diat), lors du maximum de la glaciation de Würm, dans une
dépression lacustre qui s'était creusée sur cet endroit en raison de
l'existence d'un glacier qui contournait le massif par l'ouest et qui barrait
le débouché de la vallée actuelle du Guiers Mort. Au Moyen Âge, le village
s'appelait « Calma Trossa », nom qui s'est progressivement transformé
en « Charme Trousse », puis « Chartrousse ». La vie du
village est intimement liée à l'Ordre des Chartreux. Lorsque Saint Bruno et ses
six compagnons s'installèrent près de Chartrousse le 24
juin 1084 sur
l'indication de l'évêque Hugues de Grenoble, ils prirent le nom de ce village
voisin, et le latinisèrent en Cartusia, le terme
« Chartreuse » est donc le produit d'un mélange entre le latin et le
parler franco-provençal dauphinois. À la fin du XIe siècle,
Bruno a construit avec ses six compagnons le premier ermitage cartusien pour
mener une vie érémitique tempérée d'un peu de cénobitisme.
Longeons
l’église et prenons sur la droite D 512 en direction de Saint Laurent du Pont, Voiron,
Grenoble. Nous descendons, face à nous, nous avons le sommet pointu de la
montagne de Chamechaude.
Dans le virage en épingle à cheveux, nous trouvons un espace suffisamment grand
pour un parking l’été, et le stockage de la neige l’hiver. Sur la droite se
trouve le chemin de Larimer qui descend vers La Diat en évitant les lacets.
Nous retrouvons la D 512 que nous prenons à droite, passons le pont du Couzon,
nous arrivons au carrefour avec la D 520b Poursuivons la D 512 en direction de
Grenoble, passons le pont de la Diat au dessus du Guiers
Mort. Tout de suite après le pont nous trouvons des panneaux
d’informations, ne souhaitant pas trop monter, je prends le large chemin
longeant plus ou moins la rivière, il est balisé en jaune. Pour rejoindre la
source de la rivière, je pense qu’il est plus simple de remonter son cours. La
première partie le chemin est agréable en bordure de ce torrent furieux. Cette
année fut pluvieuse et avec l’orage que nous avons eu avant-hier soir les
cavités de la montagne sont gorgées d’eau. Tous ce passe bien jusqu’au pont de
la Laiterie, le PR fait une fourche, un chemin sur la droite monte jusqu’au
Mollard. Je souhaite poursuivre le long du torrent, mais le panneau d’information
indiquant le chemin pour remonter le Guiers à été retiré. J’ai cru à une
dégradation. En réalité tout un pan de colline à glissé dans la rivière (mais
je ne le sais pas encore). Je m’engage tout de même, le chemin grimpe assez
fortement. Je suis stupéfait, le chemin crache de l’eau… Apparemment pas de
source, pas de ru sur le coté, et entre deux cailloux au milieu du chemin,
l’eau sort à flot, cela fait comprendre pourquoi tout un pan de colline c’est
effondré. Le chemin redescend vers la
rivière pour la suivre, et là ce trouve l’effondrement. J’ai trouvé des traces
de passage, mais le terrain est glissant, des arbres sont en travers il faut
les escalader, la descente de l’autre coté me semble problématique en
s’approchant en dévers de la pente proche de la rivière. J’ai pris peur en me
disant que
le retour, avec la fatigue en plus, ce serait compliqué. J’ai fait demi-tour.
Mon but c’est de rejoindre le Vercors, pas de forcer un passage au risque
d’avoir un accident. Au vu de la trace j’aurai pu passer des randonneurs plus
aguerri que moi avaient fait des traces, mois je glissais dans leurs traces, à
ce moment là, je ne pensais pas revenir par un autre chemin. Je fais demi-tour.
Au pont de la Laiterie, je grimpe vers le
village du Mollard-Bellet (balisage jaune). A la Foudrière 910 m, je laisse le
balisage jaune venant de La Diat (j’aurai mieux fait de prendre celui-ci au
pont de la Diat, mais je trouvais qu’il montait de trop). Je débouche dans le
village de Mollard-Bellet. Beaux village, nous avons une vue sur la vallée de
Saint Pierre et de son village blotti dans le creux. A notre gauche toutes les
pointes de la montagne qui émerge d’un même socle, les roches de Cla, de May,
la Suiffère et le Grand Som. Que l’on me pardonne si je me trompe sur les noms
des roches qui émergent, en tout cas c’est magnifique, même avec un ciel gris.
Derrière nous, toujours la montagne pointue que je pense être celle de
Chamechaude. Je prends la rue en face du chemin, (peut être la rue du chemin de
l’Océpée). Laissons l’impasse des Ravières sur la droite. La rue est sans issu,
nous trouvons un chemin, passant entre deux bâtiments, traversant un bois, nous
arrivons à une intersection. Ici je me perds un peu, je suis indécis,
j’abandonne l’idée de remonter jusqu’à la source, laisse le balisage jaune qui
descend et prend à droite le balisage jaune se dirigeant vers Saint Hugues. Je
débouche sur un large chemin, et reprends l’idée de boucler ma balade par la
rivière puisque ce chemin se dirige vers la route et dispose d’un pont me
permettant de rejoindre Saint Pierre en traversant le Guiers. Je quitte le
balisage, prends le chemin sur la gauche, débouche à la sortie d’Antonins, sur
la route des hameaux. (Au village de Mollard, j’aurais suivi le balisage jaune
j’aurai gagné du temps qui va me manquer plus tard). Je prends la route à
droite qui descend légèrement, puis poursuis le balisage qui prend un sentier
abrupt descendant vers la rivière. Nous débouchons devant un pont, je trouve
qu’il est trop tôt pour rejoindre Saint Pierre, le chemin sur la droite est
beau et en plus c’est le GRP de Pays Tour de Chartreuse. Nous débouchons sur la
route, un peu avant la fourche, à cette dernière prenons à droite. Laissons sur
la gauche traversant le Guiers la route de Saint Pierre. Poursuivons notre
remonté de la rivière en direction de Perquelin. Nous avons un panneau d’information.
La route est sans issu. La vallée se rétrécie et se ferme au loin devant nous. Passons
quelques granges, un pont permet d’accéder à des
habitations éparses, de grands
sapins nous dominent. Nous arrivons aux premières maisons de Perquelin, coupons
le ruisseau du Guiers Mort sur un pont sans parapets. Nous arrivons au bout du
bitume, le ruisseau passe sous la route, la route sur la gauche dessert les
quelques maisons de Perquelin. Prenons
le chemin de droite qui commence à monter, le chemin est carrossable, le
parking se trouvant un peu plus loin. C’est ici que ce termine mon après midi. Il
se fait tard, je suis devant le panneau annonçant la source à 3 km avec un
dénivelé de plus de 300 mètres, et il faut une heure pour faire la boucle ou
juste monter. Une heure plus mon retour à mon point de départ je n’avais plus
le temps de revenir à une heure raisonnable, même en forçant l’allure. C’est
tout de même ma journée de repos et il me reste deux grosses journées, l’une
pour rejoindre Grenoble par le col de Porte et l’autre la monté vers le
Vercors.
Je vous convie donc à grimper en suivant les explications d’un VisioRandonneur qui à réalisé cette balade en 2015 et là mise à jour en 2024. Attention on monte tout de même à 1345 m.
L'accès final à la grotte mérite un niveau "Difficile".
Le niveau "Facile" correspondant à l'accès au pied de la source,
l'ensemble est coté "Moyen". Attention sur un
site j’ai trouvé ceci ; - Ne pas
s'aventurer dans la grotte : présence de poches de gaz carbonique. Lien Visio Rando https://www.visorando.com/randonnee-autour-de-guiers-mort-1-la-source/
Photo internet |
Je laisse à l’auteur la responsabilité de la description de l’intérieur de la grotte, et je vous laisse prendre votre propre responsabilité. A vous de juger du danger. Bien des accidents arrivent en montagne et ce n’est pas toujours pour les autres. Assurez-vous de la météo. Quand cela est possible, on trouve la source du Guiers qui sort de la paroi, quelques dizaines de mètres sur la droite, après l'entrée de la cavité. En suivant le boyau qui part sur la gauche, on arrive à une grande salle qui monte et qui semble continuer sur la gauche. La pluie étant assez intense à l'extérieur, nous nous sommes arrêtés là.
Photo internet |
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