Aujourd'hui je vous emmène à Paris une balade qui nous conduira du Faubourg Saint Antoine, Viaduc des Arts, La Grande Bibliothèque, Parc de Bercy
Longtemps j'ai détesté me promener en ville et
surtout à Paris, trop de monde, trop de voitures. J'ai un peu bâclé ma traversée de Paris
durant mon parcourt autour de la France, lui préférant la campagne. Toujours durant
mon Tour de France mes fins d'étapes se faisant parfois dans de grandes villes,
j'ai pris l'habitude de m'y intéresser. Je me suis remis en question et
commencé quelques balades dans Paris, notamment avec l'idée de joindre le
réservoir de l'aqueduc de la Vanne situé à côté du parc de Montsouris à celui
de la Dhuis situé sur la colline de Belleville à Ménilmontant. Je me suis
également rendu compte que depuis qu'il y avait moins de voitures dans certaine
rues il était bien plus agréable de si promener. J’ai pensé qu'il serait bon
d’approfondir mes connaissances. Attention, mon but n'est pas de vous faire une
visite du Paris secret, ce sont simplement des promenades en curieux. A vous
d'approfondir… Petite balade dans le 12ème arrondissement
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet
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Le code mobile de cette randonnée est b387302
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KM Temps
Arret photos V/d V/g
Dénivelé
11 2h05 0h30 5,3 4,3 44 +
Septembre
2023
Aujourd’hui je découvre les
faubourgs. Faubourg Saint Antoine qui fut un temps ouvrier avec notamment ses
ébénisteries. Historiquement, le 12e arrondissement est un quartier à empreinte
commerciale et artisanale, notamment avec le port de l’Arsenal où transitaient
les marchandises commandées par la Ville de Paris. Dès le 12e siècle, la rue du
Faubourg Saint-Antoine devient l’un des axes commerciaux principaux de la
capitale grâce à de nombreux ateliers de menuiserie et d’ébénisterie dans les
cours et les impasses.
Peuplé de commerçants et
d’artisans qui profitaient de l’absence d’impôt, le quartier fut aussi le lieu
des premières insurrections populaires dès avril 1789, notamment sur la
mythique place de la Bastille. Aujourd’hui, cette grande artère accueille de
nombreux magasins de meubles et boutiques en tout genre. À travers cette
balade, nous découvrirons des cours intimistes
chargées d’histoire jusqu’au
surprenant Viaduc des arts en passant par le mythique marché d’Aligre, vous
découvrirez le village préservé des savoir-faire et de l’art de vivre
parisiens. Commençons notre promenade par un lieu historique, une forteresse,
qui fut célèbre et à la surprise de tous rapidement pris en 1789. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774].
Mon point de départ Place de la
Bastille [La Bastille, construite initialement pour
mettre la capitale à l’abri des attaques, servit de prison sous Louis XI, au
XVème siècle. Transformée en prison d’Etat par Richelieu, elle fut prise
d’assaut et détruite le 14 juillet 1789 par la population révoltée. Cet
événement marqua le début de la Révolution française. On peut encore
aujourd’hui voir, sur les pavés de la place, les traces de la forteresse. La
place de la Bastille fit l’objet de nombreux projets d’aménagement. Napoléon
projetait d’y construire, en son centre, une fontaine surmontée d’un éléphant
portant un howdah. Sa réalisation fut remise en cause par la chute de
l’empereur pour laisser place quelques années plus tard à la colonne de
Juillet, commémorant le renversement de la Monarchie de Charles X lors des
Trois Glorieuses. La colonne, mesurant plus de 50 mètres de hauteur, est
surmontée d’une sculpture en bronze doré : "le génie de la Liberté",
communément appelé "l’ange de la Bastille". Je ne vous parlerais pas de l’Opéra Bastille un affreux bloc
de béton et de carrelage, remplaçant la
 |
L'entrée de la Cour Damoye |
gare ferroviaire de La Bastille. https://www.pariscityvision.com/fr/paris/quartiers/bastille. Pour moi il n’y a qu’un Batiment ‘’Opéra’’ celui de
Garnier. Je ne vous parlerais pas non plus du bassin de l’Arsenal qui à été
traité dans une précédente promenade. La
gare de la Bastille ou gare de Paris-Bastille est une ancienne gare parisienne
en service de 1859 à 1969. Elle constituait le point de départ de la ligne de
Paris à Verneuil-l'Étang
et à Marles-en-Brie,
plus communément nommée « ligne de Vincennes ». La construction de la
ligne débute en 1855 en banlieue. L'embarcadère est dessiné par l'architecte
François-Alexis Cendrier, qui avait déjà dessiné la gare de Lyon. La Ville de
Paris tente un moment d'interrompre le projet, préférant une gare située plus
en périphérie au niveau du quartier du Bel-Air, mais cette demande est rejetée
par l'État. La gare est inaugurée, de même que le reste de la ligne de chemin
de fer, le 22 septembre 1859, en présence de l'empereur Napoléon III. Elle
appartient alors à la compagnie de l'Est. Le bâtiment en façade mesure
250 mètres sur 30 mètres de large. Deux nefs abritent quatre voies à
quai pour la première et deux voies pour la seconde. Compte tenu de l'exiguïté
des installations, un pont roulant est installé en tête de quais, afin de
permettre les manœuvres des locomotives. Les voies sont surélevées dans le
tronçon final par un viaduc (le « viaduc de Paris » rebaptisé
« viaduc des Arts »). Celui-ci mesure alors 1 020 mètres et comprend 72 arches ; il longe les immeubles à la hauteur du premier étage.
En 1872, la ligne est prolongée vers Sucy-en-Brie, en 1874 vers
Boissy-Saint-Léger, en 1875 vers Brie-Comte-Robert et en 1892 vers Verneuil-l'Étang
.
Cette gare reste une gare de banlieue. La gare de la Bastille est abandonnée
dans le cadre de la création de la ligne A du RER d'Île-de-France. Une partie
de l'historique ligne de Vincennes est alors transformée en une infrastructure
ferroviaire moderne, électrifiée et à grande capacité, interconnectée avec la
ligne de Saint-Germain-en-Laye au moyen d'un tunnel à grand gabarit traversant
Paris selon un axe est-ouest. La section comprise entre la bifurcation de Vincennes,
et la gare de la Bastille est 
toutefois définitivement abandonnée, les gares de
Nation et Paris-Gare-de-Lyon ayant été préférées pour le tracé du nouveau
tunnel. Le départ du dernier train à vapeur de Paris-Bastille est donné le 14
décembre 1969, à 0 h 50. Le trafic fret est
maintenu à la gare de Reuilly jusqu'à son abandon en 1985. L'avenir de la gare
reste quelques années en sursis. La SNCF envisage un temps d'en faire le
terminus d'une ligne reliant La Défense à Bastille et réutilisant successivement
la ligne des Coteaux, la Petite Ceinture sud et le tronçon abandonné de la
ligne de Vincennes. Sa démolition est finalement actée pour permettre la construction de l'Opéra Bastille voulu par François Mitterrand, et intervient
en 1984.
Les anciennes voies de chemins de fer sont quant à elles rachetées en
1986 par la Mairie de Paris. D'une longueur de quatre kilomètres, elles sont
réaménagées en promenade, dite « promenade plantée », par les
architectes Philippe Mathieux et Jacques Vergely. Cette zone s'étend de
l'avenue Daumesnil au boulevard périphérique wikipédia].
Traversons la place et rendons nous sur la gauche de l’Opéra bastille entre le
Boulevard Richard Lenoir (construit sur le tunnel du canal saint Martin) et la
rue de La Roquette, nous trouvons un porche entre deux cafés [La Cour Damoye ; Tel un passage secret au beau
milieu de la place de la Bastille et de son agitation, la cour Damoye, dissimulée entre
deux cafés, surprend par son calme et son charme. Aménagée par Pierre
Antoine
Damoye, quincaillier du 18e siècle, cette cour abritait les logements de
nombreux chiffonniers, ferrailleurs et autres artisans, ainsi que leurs
ateliers au rez-de-chaussée. À droite, un monte-charge rappelle le passé
industriel de cette ancienne cité artisanale. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774 ]. Traversons cette cour pavée qui au printemps
est fleurie par la glycine courant sur toute la façade. Nous ressortons Rue
Duval que nous prenons à droite, puis la rue de la Roquette à droite, au N°22
Nous avons un immense porche avec si le premier portail est ouvert une cour
intérieur arborée. Nous revenons place de la Bastille et à l’angle de la
Roquette nous avons sur la gauche
après le N°4 le Passage du Cheval Blanc [Ce passage pavé dessert
une succession de petites cours plus charmantes les unes que
les autres, qui desservent des immeubles de trois étages. Vous remarquerez que
chacune de ces cours porte un nom de mois, de janvier à juin. Ce labyrinthe
abritait derrière ces grandes vitres un dépôt de bois pour les ébénistes et
menuisiers du coin. Des entreprises de
divers secteurs les ont peu à peu remplacées : presse, communication,
édition, assurance, école de danse...https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774]. Au bout du passage prenons sur la droite le passage de la Cité
Parcharpe (Cette voie fait référence au nom du propriétaire des terrains, M.
Parchappe). Nous ressortons rue du Faubourg Saint Antoine que nous prenons à
gauche. Au N°30 de la rue bordant le trottoir de
droite un bâtiment comportant
de grandes baies vitrées bordée de pierres blanche et noir, les Ateliers de
Paris [Cette structure dédiée aux
métiers d’art, au design et à la mode, est un incubateur
d’entreprises. Elle accompagne de jeunes créateurs dans leur démarche, propose
un espace d’exposition
et organise de nombreux événements faisant la promotion de l’artisanat Made in Paris ! Ce sont les
Ateliers de Paris qui sont à l’origine du label
"Fabriqué à Paris", que l’on peut retrouver dans certaines vitrines
au cours de cette balade, notamment dans le Viaduc des arts. Entrez pour
découvrir ce lieu atypique ou pour visiter la galerie. https:// |
Bâtisse signée Gustave Eiffel |
parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774]. Remarquez l’immeuble en pierre juste à coté avec un renflement
ressemblant à une tour avec des fenêtres est-ce un escalier ou un lieu pour
s’isoler… Un peu plus loin au N°46 nous avons un autre bâtiment comportant des
colonnes carrelées vert se terminant par des chapiteaux ionique au dessus de
ses colonnes séparant les baies vitrées la charpente métallique, remarquez les
rivets d’assemblage [Bâtisse signée Gustave Eiffel et
classée Monument Historique je ne suis pas entrée dans ce bâtiment mais j’ai
vue une série de photos sur internet l’intérieur est de style 1900]. J’ai
laissé sur la gauche la cour du nom de Jésus fermé par une grosse porte en bois
(son nom proviendrait d’une enseigne). Tout de suite après le bâtiment d’Eiffel
prenons sur la droite le passage de la Boule Blanche (passage pavé) [Créé en 1700, ce passage relie la rue du faubourg Saint
Antoine à la rue de Charenton. Il fut crée pour permettre aux mousquetaires
noirs, dont la caserne se situait à l’emplacement de  |
Passage du Chantier
|
l’actuel hôpital des
quinze-Vingt, de rejoindre plus facilement la rue du faubourg Saint Antoine. Le
nom du passage rappelle l’enseigne de la Boule Blanche que portait une maison
située dans ce passage. Elle fut occupé par des artisans du meuble (Paris
Promeneur)]. Nous sortons rue de Charenton que nous prenons à gauche,
admirez la façade de l’immeuble au N°30. Après le N°53 nous trouvons le passage
du Chantier, il fait partie de ses petites rues pavées qui nous transportent un
instant bien loin du tumulte parisien [Le nom du
passage fait référence à un chantier de bois à brûler qui y était installé.
Héritière de la tradition du faubourg, cette voie accueille encore de nombreux
marchands de meubles. Ce passage est ouvert en 1842 et classé dans la voirie
parisienne par arrêté municipal du 9 février 1995. Étroit, parfois sombre, le
passage du Chantier est néanmoins très coloré, avec de
nombreuses enseignes.
Ici, de petites arrière-cours minuscules servent de courettes d'exposition aux
fabricants de meubles, aux ateliers de tapisserie d'ameublement, de copie de
meubles de style ou de restauration.wikipédia]. Nous ressortons rue du
Faubourg Saint Martin que nous prenons à droite. Juste à l’angle du passage
nous avons un immeuble comportant des colonnes en fonte, soutenant à l’étage les
anciens ateliers. Nous arrivons à l’angle de la rue de Charonne ou nous
trouvons une fontaine ressemblant à un pignon de maison.
[La fontaine de
Charonne, aussi appelée fontaine
Trogneux. Cette fontaine fait partie d'un plan de construction
institué par une ordonnance de Louis XV et portant sur cinq fontaines pour le
quartier Saint-Antoine. Seules restent en place aujourd'hui la fontaine
Trogneux et la fontaine de la Petite-Halle. Ces constructions étaient confiées
à Jean Beausire, Maître général, contrôleur et inspecteur des bâtiments de la
ville de Paris. La fontaine Trogneux est construite de 1719 à 1721. Elle fut
ensuite restaurée sous le Premier Empire. Elle était alimentée par la pompe
Notre-Dame puis par la pompe à feu de Chaillot. Elle devrait son nom de
« Trogneux » à un brasseur du quartier. sous la forme d'une imposante
façade à pilastres et moulures
d'une douzaine de mètres de hauteur surmontée
d'un fronton triangulaire dans un pur style Louis XV. La décoration est faite
de dauphins, volutes et encadrements moulurés. Près du sol, deux mascarons de
bronze à tête de lion sont chargés de cracher l'eau qui s'écoule dans une
grille du sol. Wikipédia]. Au N°74 Nous avons un porche monumentale
fermé par une belle porte en bois derrière la Cour des Bourguignons [Cet ensemble est typique des grandes cours industrielles
et immeubles-ateliers qui apparaissent dès la seconde moitié du 19e siècle.
Ici, les ateliers étaient alimentés par une machine à vapeur, dont subsiste
aujourd’hui la  |
Entrée cour Bourguignon
|
cheminée qui culmine à 32 mètres. Des plaques dans le hall
d’entrée rappellent les succès de la grande maison Krieger, fabricant de
meubles, qui y était installée et employait jusqu’à 600 ouvriers. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774 ].




Revenons sur nos pas (en laissant quatre petites cours composant le
reste de la rue) et prenons la rue de Charonne sur la droite. Laissons la
petite rue pavée de Lappe [Très réputée pour sa vie
nocturne, elle est devenue aujourd'hui le cœur du quartier branché de la
Bastille. La rue doit son nom à un maraîcher, Gérard de Lappe, qui
possédait à
cet
endroit des jardins, au XVIIe siècle.
Cette rue qui existait déjà en 1652 s'appelait autrefois « rue
Gaillard », en hommage à l'abbé Gaillard qui avait fondé une petite
communauté 
destinée à l'éducation des enfants pauvres du faubourg Saint-Antoine
tout proche. En 1830, Louis-Philippe y fit une visite appréciée par les
riverains qui demandèrent le changement de dénomination. La rue prit le nom de
« rue Louis-Philippe » jusqu'en 1867 où un arrêté lui donna le nom de
son propriétaire d'origine. Toutefois, en souvenir, un passage porte le nom de
Louis-Philippe. Dans cette moitié du XIXe siècle,
la petite rue était surtout consacrée à la ferraille. La plupart des boutiques
distribuaient toutes sortes de métaux, du zinc des bistrots au cuivre des
tuyaux en passant par le fer des instruments de travail du bois. Peu à peu, ce
furent les activités festives qui prirent le dessus, à deux pas de la Bastille.
Les Bretons, puis les Auvergnats y installèrent des troquets « bois et
charbon » en nombre. La rue de Lappe fut alors le repaire des apaches,
voyous et truands en tous genres qui fréquentaient les nombreux cafés-charbons,
au pied de hauts bâtiments noircis et lézardés par le temps. Les cabrettes
auvergnates s'associèrent aux accordéons diatoniques des Italiens, autres
immigrés, pour former dès 1880 les premiers bals musette, où l'on danse la bourrée
en claquant des talons. Wikipédia]. Au N°22 Nous trouvons une belle
courette caché derrière un porche. Au N°26 de la rue nous avons le Passage
L'homme [Ce passage parisien cache de nombreuses
surprises. Au milieu de sa végétation se cache un grand magasin de jouets ainsi
que d’anciens ateliers, notamment celui encore ouvert du vernisseur Hollard. Ce
passage à ciel ouvert, caractéristique des anciennes cours artisanales, nourrit
l’illusion d'un temps suspendu. Les promeneurs curieux pénètrent au cœur d’un
vieux Paris révolu où résonne encore la musique fantôme de l’activité
artisanale. Le passage Lhomme, voie privée ouverte toute la journée, caracole
jusqu’au passage Josset et finit sa course avenue Ledru-Rollin. Dans le
quartier Sainte-Marguerite, ce singulier îlot de quiétude doit son nom au
propriétaire du terrain sur lequel il a été tracé vers 1852. Long de 122
mètres, large de 3,3 mètres, les constructions peu élevées qui le bordent sont
représentatives de
l’architecture utilitaire des passages industriels du
faubourg. https://www.parisladouce.com/2015/05/paris-passage-lhomme-la-memoire-du.html]. A l’extrémité nous prenons sur la gauche le Passage Saint
Antoine [Ce passage, ouvert en 1835, est classé
dans la voirie parisienne par un arrêté du 11 janvier 1966. Il porte son nom en
raison du voisinage de la rue du Faubourg-Saint-Antoine. Wikipédia].
Dommage lors de mon ‘’passage’’ les façades de la rue sont en rénovations. Nous
débouchons rue de Charonne que nous prenons à droite et prenons à droite le
Passage Josset, nous ressortons avenue Ledru-Rollin que nous prenons à gauche,
puis la rue de Charonne sur la droite. Après le N°58 nous trouvons le Passage
de la Main d’Or [Une rue pavée chargé d’Histoire.
Le peintre Claude Lagoutte
(1935-1990) y a logé
pendant de nombreuses années, plus précisément au n°4. De
nombreuses gravures et sculptures ornent les
murs et porches de porte
et témoignent de la forte présence d’artisanat :
ouvrez les yeux et vous verrez un bas-relief représente un ébéniste au travail
au n°18 ou le visage de Mercure, dieu romain du commerce au n°15. Derrière ce
dernier se trouve la Cité Dupuy,
où l’on retrouve des ateliers toujours en activité comme les ateliers de bronze
Marcotte ou l’atelier de cuivrerie Maison Schmidt. Il mesure au total
250 m de long. Le passage tire son nom de l'enseigne d'une auberge qui s'y
trouvait. Initialement appelée « cour de la Main-d'Or », cette voie a
été classée dans la voirie de Paris par arrêté du 11 janvier 1966. L'on sait
peu de choses ayant trait à la construction de l'immeuble. Le commanditaire, B.
Dupuy, était domicilié rue de la Montagne-de-la-Cour à Bruxelles et
l'architecte se nommait Léon Echard, domicilié 17, boulevard de Courcelles. Le
permis a été accordé en 1878. Cela semble confirmé par l'inscription  |
Passage de la Main d'Or
|
située
dans l'espace du bas à gauche de la fenêtre demi-lune, surmontée d'un mascaron
qui pourrait représenter Mercure, dieu du commerce dans la mythologie romaine.
Autrefois, les passages du faubourg Saint-Antoine étaient peuplés par des
artisans de mobilier : ébénistes, bronziers, ciseleurs et autres. Quelques
ateliers y ont survécu dans la cité Dupuy : les Ateliers de la Main-d'Or,
les ateliers de bronze Marcotte et les ateliers
Charles Schmidt, bronzerie d'art. Le théâtre de la Main d'Or occupe une partie
de l’immeuble et partage la même adresse. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774 &Wikipédia]. Laissons sur la gauche la rue de
la Main d’Or, et poursuivons jusqu’au Faubourg Saint Antoine, que nous prenons
sur la gauche, puis la rue De Cotte sur la droite et enfin la rue Théophile
Roussel sur la gauche, Nous arrivons Place d’Aligre avec son marché [Le marché d’Aligre, un des plus vieux marchés de Paris, constitue l’âme de ce quartier traditionnellement populaire. Brocanteurs, boucheries, fromageries,
primeurs et étals en tout genre… Ils se partagent la place d’Aligre et le marché couvert de la
halle Beauvau. À ne surtout pas manquer, la Graineterie ! Unique à Paris et symbole du marché,
elle rappelle les épiceries d’antan avec ses friandises, ses pains d’épice de
Dijon, ses plantes aromatiques et… ses graines, bien sûr ! Tous les
jours sauf le lundi. Composé de deux marchés : le marché  |
Place Aligre et son marcher
|
couvert dont le nom est marché
Beauvau ou marché Beauvau-Saint-Antoine, dans la moitié ouest de la place
d'Aligre, et le marché découvert, le long de la rue d’Aligre et sur la moitié
est de la place. Le nom du marché fait référence à Étienne François d'Aligre
(1727-1798), qui était premier président du Parlement de Paris lorsque fut bâti
le
marché. Quant à la
partie couverte du marché, elle fait référence à
Gabrielle-Charlotte de Beauvau, dernière abbesse de Saint-Antoine-des-Champs et
fille de Marc de Beauvau-Craon. Le marché couvert Beauvau-Saint-Antoine a été
construit par Samson-Nicolas Lenoir en 1779 sur des terrains achetés aux
religieuses de l'abbaye de Saint-Antoine, il a été reconstruit en 1843 par
Marc-Gabriel Jolivet, architecte de la Ville de Paris. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774 & Wikipédia]. Faisons le tour du Marché et
prenons la rue Cotte sur la gauche, après
l’école nous avons le Grand Lavoir du
marché Lenoir [Il s’agit de l’unique vestige de
lavoir à Paris, qui en comptait jusqu’à 300 ! Initialement situé au n°9 de
la rue, sa façade conservée est transportée par la suite à quelques dizaines de
mètres, à son emplacement actuel. comme la façade l’indique, le lavoir du
marché Renoir a été construit en 1830 pour le rinçage du linge. Simple façade,
elle sépare actuellement de la rue le terrain de sport d'une école. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-
faire-du-12e-arrondissement-a774 & Wikipédia]. Revenons sur nos pas et prenons
sur la gauche la rue Emillo Castélar, au carrefour de la rue de Prague, nous
trouvons la Librairie Gutenberg [Cette jolie
librairie à la devanture boisée et authentique pousse les passants à s’y
arrêter pour contempler ses vitrines soignées et fournies. On y trouve des
livres neufs et d’occasion, et une belle sélection d’ouvrages sur la
psychanalyse. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774]. Prenons
la rue de Prague sur la gauche, puis au carrefour avec
la rue de Charenton et
la rue Abel (ou nous apercevons le viaduc des Arts) prenons également sur la
gauche, puis à droite la rue Hector Malot. Nous trouvons un passage et un
ascenseur permettant de se hisser sur le viaduc (ascenseur malheureusement en
panne depuis des lustres). Prenons les escaliers sur la droite permettant
d’accéder au jardin des anciennes voies de la Gare de la Bastille en traversant
le jardin Malot. Poursuivons par la Coulée Verte René Dumont [Située sur le tracé d'une ancienne voie ferroviaire,
cette voie verte s'étend de la place de la Bastille au
boulevard périphérique,
porte de Montempoivre. La partie occidentale de la promenade située sur le
viaduc des Arts est accessible par des escaliers et des ascenseurs à divers
endroits de l'avenue Daumesnil ; elle est réservée aux piétons. La partie
orientale, en contrebas des rues, est aménagée pour permettre la circulation séparée
des piétons et des cyclistes. La coulée verte emprunte le tracé parisien de
l'ancienne ligne de Vincennes, qui relie à partir de 1859 la gare de la
Bastille à Verneuil-l'Étang en passant par Vincennes. La Promenade plantée est créée à partir de
1988 par le paysagiste Jacques Vergely et l'architecte Philippe
Mathieux ;
elle est inaugurée en 1993. Les arcades du viaduc des Arts sont réhabilitées en
1989 par l'architecte Patrick Berger. Sur le trajet, le square Charles-Péguy
est inauguré en 1989, le jardin de Reuilly est conçu entre 1992 et 1998, le
jardin de la gare de Reuilly est créé en 1995. Depuis juillet 2009 (vœu adopté
par le Conseil de Paris) et officiellement depuis mars 2013 (commission
d'attribution des noms), la promenade plantée s'appelle désormais « coulée
verte René-Dumont », du nom de l'agronome français René
Dumont
(1904-2001), qui fut par ailleurs, en 1974, le premier candidat écologiste à
une élection présidentielle. Wikipédia]. Nous suivons la coulée verte jusqu’au pont
métallique passant au dessus du Boulevard Diderot. Pont situé au niveau d’un
immonde immeuble avec une façade de verre rideau séparé par des colonnes noir.
Descendons les escaliers et poursuivons sur la droite la rue Daumesnil, le long
du viaduc des Art [Le viaduc des Arts désigne un ensemble d’ateliers des métiers d’art
regroupés dans une construction unique construit en 1859, par les concepteurs
Émile Vuigner et Albert Bassompierre-Sewrin, pour soutenir la voie de chemin de
fer de la ligne de Vincennes, reliant l'ancienne gare de Paris-Bastille, à
Vincennes, le long de l’actuelle avenue Daumesnil. La
section parisienne de la
ligne de la ligne de Vincennes est fermée en 1969. La gare de la Bastille est
détruite en 1984 afin de permettre la construction de l'opéra Bastille. En
1990, la mairie de Paris, dirigée par Jacques Chirac, décide de réhabiliter les
vestiges de la ligne de Vincennes, laissés à l’abandon depuis la fermeture de
la ligne, en rénovant chacune des voûtes du viaduc afin de les transformer en
un nouveau conservatoire parisien de l’artisanat d’art. Le viaduc, fait de
briques roses et de pierres de taille, est restauré par la SEMAEST (une des
sociétés d'économie mixte de Paris) avec le concours de l’architecte Patrick
Berger, qui clôt chacune des voûtes par
de grandes verrières cintrées de bois
clair. Au-dessus, en lieu et place de l’ancienne voie de chemin de fer, se
déroule une promenade plantée, faisant partie de la coulée verte René-Dumont
qui relie la place de la Bastille au bois de Vincennes. L’aménagement du viaduc
des arts se termine en 1994 et permet l’implantation des différents ateliers,
adossés maintenant au faubourg Saint-Antoine, haut-lieu historique de
l’artisanat mobilier français. Chaque voûte accueille un atelier ou un magasin
d'art ouvert sur la rue et propose aux passants de découvrir plus de cinquante
artisans d’art et des créateurs originaux. Rapidement, les Parisiens adoptèrent
cette ancienne friche ferroviaire pour en faire un lieu privilégié des
flâneries de fin de
semaine. Wikipédia]. Sur la gauche nous avons aussi
de beaux immeubles Hausmalien au N°34 au dessus de la boutique une façade à
pans de bois (certainement une décoration elle n’apparaît pas dans les guides) [A la fin du XVe siècle les
voies d’approvisionnement à partir du Sud-Est de Paris vers le centre de
la capitale se faisaient par les rues de Charenton, de Reuilly et de
Picpus. L’actuelle avenue Daumesnil est venue en complément des précédentes à
partir de 1862. Cette percée haussmannienne a permis lors de sa
création la réalisation de nombreux lotissements privés. Les adjudicataires de
cette nouvelle voie radiale furent souvent des architectes ou des entrepreneurs.
Ce sont eux qui dessineront peu à peu le quartier que nous connaissons
aujourd’hui. https://jmrenard.wordpress.com/2016/10/31/75012-de-la-porte-doree-a-lavenue-ledru-rolin/]. Au
carrefour poursuivons par la rue de Lyon jusqu’à la Librairie de la Sirene, [arrêtez-vous à la librairie La Sirène. Ce lieu
incroyable regorge de livres, du sol au plafond. Cette surprenante caverne
d’Ali Baba, proposent des livres, neufs (à prix très réduits) et d’occasion,
très soigneusement rangés et emballés par le gérant de la boutique. https://parisjetaime.com/article/a-la-decouverte-des-savoir-faire-du-12e-arrondissement-a774]. Revenons
sur nos pas, poursuivons la rue de Lyon, laissons la rue Jules César et prenons
l’avenue Ledru Rollin sur la droite. (Sur la droite au N°43 il reste un beau
porche en pierre certainement rapporté sur une façade sans style), mais
sur la
gauche de beaux immeubles. Admirer les corniches des dessous des balcons, les
sculptures des porches et des tympans de fenêtres. Nous arrivons à la Seine et
malheureusement les beaux immeubles on disparus pour faire place à d’affreuses
façades rideaux en verre bordant le fleuve.
Traversons ce dernier, du pont, nous
apercevons sur la droite l’Ile Saint Louis les tours et la nouvelle flèche de
la cathédrale Notre Dame. (J’ai réalisé ma promenade après l’incendie de la
cathédrale). Sur la gauche devant les immeubles de verre un bâtiment de briques
[l’Institut médico-légal (IML), remplaçant depuis
1923 l'ancienne morgue de l'île de la Cité]. Le pont rail métallique de
la ligne de métro N°5 et derrière sur la gauche un bâtiment ressemblant à un
pont qui n’est pas terminé, le ministère des finances. De l’autre coté du pont
la Gare d’Austerlitz. Avec les travaux il est difficile de
s’en approcher. Pour
moi cette gare n’a jamais été vraiment une gare, coincée entre la Seine,
l’hôpital de la
Salpêtrière et le jardin des plantes on a aucun recul pour
admirer le bâtiment qui est plus ou moins caché par les bureaux de la SNCF. Il
est vrai que c’est l’une des gares que je n’ai jamais vraiment fréquenté. Je
rejoins le quai bordant la Seine sans voiture. Nous sommes sur le GR2. Passons
sous la ligne de métro N°5 aérienne, pénétrant directement dans la gare. Passons
sous le pont moderne Charles de Gaulle [Le pont
Charles-de-Gaulle tire son origine du développement récent du sud-est de Paris,
dans les quartiers de Bercy et de la nouvelle bibliothèque François-Mitterrand.
Sa réalisation fut adoptée par le Conseil de Paris en 1986 afin de relier ces
quartiers, de décharger le pont d'Austerlitz et de mettre en correspondance
directe la gare de Lyon et
celle d'Austerlitz. Le projet lauréat de Louis
Arretche et Roman Karasinski, composé d'un tablier d'acier blanc ressemblant à
une aile d'avion reposant sur des piles discrètes par l'intermédiaire de fins
tubes d'acier, cherche à se fondre le plus possible dans le paysage. Commencé
en 1993, il fut terminé en 1996. Wikipédia]. Nous passons sous les
anciens Docs devenu la cité de la Mode et du Désign [Paris
se devait de posséder un vaste complexe réunissant en un même lieu les différentes formes du design : mode, beauté, design
numérique, graphique, interactif, high tech, développement durable, design
sonore, olfactif, culinaire. Il est le fruit de la réhabilitation des bâtiments industriels des anciens Magasins Généraux, qui
servaient au début du XXème siècle à transférer les marchandises des péniches
vers les trains. les deux architectes, français et néo-zélandais, Dominique
Jakob et Brendan Macfarlane ont ajouté une structure légère de bois, une pelouse en terrasse pour les promeneurs et des éléments
vitrés et métalliques pour abriter des concept-stores,
un espace événementiel destiné à  |
Gare d'Austerlitz
|
accueillir des manifestations dédiées à la
mode et au design, trois restaurants et l’Institut
français de la mode. https://www.visitparisregion.com/fr/les-docks-cite-de-la-mode-et-du-design ]. Passons sous le bâtiment et de l’autre coté, le
ministère des finances et le beau pont routier surmonté, d’un viaduc
ressemblant à un aqueduc supportant les voies de la ligne de métro N°6
[Le pont en arc encastré, à multiples travées, a été
construit entre 1863 et 1864, surélevé en 1904, élargi entre 1989 et 1992. Il a
été inauguré en 1864, sa reconstruction s’inscrivant dans le cadre de la
rénovation globale de la capitale voulue par Napoléon III 
et portée par le
baron Haussmann. Le matériau utilisé fut du béton armé avec habillage de pierre
(1992). Sa longueur est de 175 m, la longueur des cinq travées est de
29 m. La largeur de la poutre est de 19 m (1864), puis de 35 m
(1992). Sa largeur totale est de 40 m. Il
comprend un viaduc ferroviaire
pour la ligne 6 du métro au-dessus du niveau réservé à la circulation
automobile. Jusqu'en 1832, la traversée entre Bercy et La Salpétrière alors
hors des limites de Paris, s'effectuait par bac (à hauteur de l'actuel pont). Le
24 janvier 1832
Louis Philippe inaugure, à hauteurde la barrière de la Rapée,
un pont suspendu à péage qui fut appelé « pont d'Orléans » à cause du
voisinage de la gare d'Orléans. Le trafic intense auquel il était soumis
faisant craindre un effondrement, son remplacement par un pont en pierre, mais
la Révolution de 1848 reporta le projet et en 1861, le péage, dont les coûts
étaient d'un sou par piéton, trois sous par cabriolet (y compris pour les
personnes transportées) et cinq sous par voiture à quatre roues attelée de deux
chevaux, fut abandonné. Entre 1863 et 1864, il est remplacé par un ouvrage en
maçonnerie et prend le nom de « pont de la Gare » du nom du quartier
de la Gare avant de prendre son nom actuel. En 1904, le pont fut
élargi une
première fois de 5,50 m côté amont, passant de 20 m à 25 m
environ, afin de pouvoir lui superposer le viaduc de la ligne 6 du métro. Avec
ce nouveau viaduc, le pont devient asymétrique : le viaduc du métro est
construit sur l'élargissement, et donc à l’aplomb de la Seine, les voies de
circulations automobile étant côté aval. En 1986, la décision fut prise
d'élargir de nouveau le pont afin de créer trois voies automobiles
supplémentaires. Le projet retenu proposait de doubler l'édifice en lui
accolant, de nouveau côté amont, un pont parfaitement symétrique par rapport au
viaduc du métro. Bien qu'identique en tout point à l'original, tant au niveau
des piles que des travées, le nouveau pont est bâti en béton armé et recouvert
d'un habillage en pierre. La partie inférieure du tablier, visible seulement
depuis la Seine, n'est en revanche pas habillée, laissant à nu le béton armé.
Les travaux débutèrent en 1989 et le pont fut livré en 1992, après avoir gagné
16 m de large pour une largeur totale de 35 m. Cette réalisation fut
confiée à l'architecte néo-classique Christian Langlois
(1924-2007), spécialisé
dans la restauration et l'extension de bâtiments anciens. Wikipédia].
Passons sous le pont sans se cogner a l’arche finissant… Passons les
restaurants flottants et les paillottes sur le quai. Au niveau de la piscine
remontons vers la Grande Bibliothèque [La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994,
inaugurée sous cette nouvelle appellation le 30 mars 1995 par le président de
la République, François Mitterrand. Héritière des collections royales
constituées depuis le Moyen Âge, elle possède l'un des fonds les plus riches du
monde. La BnF a une mission de collecte, d’archivage et d’entretien
(conservation, restauration), en particulier de tout ce qui se publie ou
s'édite en France, ainsi que du patrimoine hérité des collections antérieures
et reçu par d'autres voies (dons, legs,
achats), mais aussi des activités de
recherche et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l’organisation
régulière d’expositions à destination du grand public et de multiples
manifestations culturelles, conférences, colloques, concerts, dans ses locaux
et sur son site Internet. À partir de 1988, la Bibliothèque nationale entre
dans une phase d'importantes mutations, lorsque le 14 juillet, François
Mitterrand, conseillé notamment par Jacques Attali, annonce « la
construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne
bibliothèque du monde… (qui) devra couvrir tous les champs de la connaissance,
être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de
transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en
relation avec d'autres bibliothèques européennes ». La coordination de ce
projet, qui est inclus dans les Grands travaux de François Mitterrand, est
confiée au journaliste et écrivain Dominique Jamet, qui devient président de
l'établissement public de la Bibliothèque de France. Le site choisi se situe
dans le nouveau quartier de Tolbiac (13e arrondissement de Paris),
à l'emplacement d'une ancienne verrerie, au cœur de la ZAC Rive-Gauche, alors
le principal secteur de renouvellement urbain de la ville. Le projet
architectural de Dominique Perrault est retenu par le concours international
d'idées de la bibliothèque avec un jury d'architectes et
de personnalités
culturelles. La nouvelle Bibliothèque nationale de France, achevée en 1995,
ouvre au public le 20 décembre 1996 et, après le déménagement de la majeure
partie des collections de la rue Richelieu, accueille les chercheurs au
Rez-de-jardin le 8 octobre 1998. Première
institution chargée de la collecte du dépôt légal, à partir de 1537, elle est
la plus importante bibliothèque de France et l’une des plus importantes au
monde. La Bibliothèque nationale de France tire son origine de la bibliothèque
(librairie) du roi, installée en 1368 au Louvre par Charles
V
(1364-1380), dans la tour de la Fauconnerie, et dont l'inventaire, dressé par
Gilles Mallet en 1373, premier libraire du roi, comprenait 917
manuscrits.
Conçue pour la première fois comme une véritable institution
transmissible à son successeur, elle est privée de quelques belles pièces par
les oncles de Charles VI (1380-1422) profitant de sa
folie, puis disparaît sous l'occupation anglaise, après la mort du roi. Alors
que Charles VII (1422-1461) est réfugié à
Bourges, ce qu'il en reste est en effet prisé en bloc en 1424 pour
1 220 livres par le duc de Bedford, régent du royaume, qui l'emporte
ensuite en Angleterre, où elle est dispersée à sa mort en 1435. Sur les 120 volumes retrouvés, 69 sont conservés au département des
manuscrits. C'est donc seulement à partir du règne de Louis
XI
(1461-1483) que la bibliothèque du roi connaît une certaine continuité, sans
dispersion des collections. (Je vous laisse lire la suite de l’histoire de la
bibliothèque sur wikipédia ]. Grimpons sur les planches et faisons le
tour du jardin intérieur. L’esplanade et les vitres teinté faisant miroir, laissent
un grand espace ou des troupes de jeunes s’entraînent et s’expérimentent à la
dance ou à la recherche de chorégraphie très moderne. Traversons la Seine par
la passerelle Simone de Beauvoir [La passerelle Simone-de-Beauvoir
(initialement connue sous le nom provisoire de « passerelle
Bercy-Tolbiac »). En mars 2005, Bertrand Delanoë a proposé de la baptiser
du nom de la philosophe,
romancière, épistolière, mémorialiste et essayiste
française, Simone de Beauvoir, et l'a inaugurée le 13 juillet 2006 en présence
de Sylvie Le Bon de Beauvoir, fille de Simone de Beauvoir. L'ouvrage est
construit par le groupement mené par Eiffel construction métallique en
co-traitance avec Joseph Paris SA (construction métallique) et Soletanche Bachy
(fondations spéciales, gros œuvre, VRD). Fabriquée dans l'usine des
établissements Eiffel se trouvant en Alsace, la lentille principale centrale a
été acheminée par des canaux, la mer du Nord, la Manche et des fleuves (avec
les difficultés d'écluses étroites). Elle a traversé Paris sur une barge le 30
novembre 2005 avant de parvenir à sa destination finale. Le ripage de l'ouvrage
s'est fait en deux heures le 29 janvier 2006, vers 3 heures du matin. Élément
central (âme que l'architecte nomme
« peltinée ») de la future
passerelle, cette lentille en acier pèse 650 tonnes et a une longueur de
105 mètres pour une largeur de 13 mètres. La géométrie de ses
membrures réduit le cisaillement. C'est une structure lenticulaire (structure
arc-catène). Son ancrage rotationnel sur ses appuis ramène sa hauteur
structurelle à l'échelle des différences de niveau des quais. Ses cinq travées
franchissent le fleuve sans appui dans l'eau et rejoignent les voies sur berge
haute (directement sur le parvis de la bibliothèque François-Mitterrand, rive
gauche, et directement dans le parc de Bercy, rive droite), avec des doubles
appuis sur les berges basses (quai François-Mauriac, rive gauche, et quai de
Bercy, rive droite). Wikipédia]. Lorsque l’on voit l’état de certaine
planche cela fait un peu peur de ce trouver au milieu de la Seine. Nous voilà dans les jardins de Bercy
[Le parc de Bercy
est un ensemble de trois jardins situés entre le Palais omnisports de
Paris-Bercy et Bercy Village, à l'emplacement des anciens entrepôts de Bercy.
Descendons les marches nous trouvons des sculptures [Sur cette terrasse se
trouvent les vingt et une sculptures Les Enfants du Monde, réalisées en
2001 par Rachid
Khimoune, qui représentent 21 enfants de 21 pays
différents et symbolisent, à l'entrée dans le XXIe siècle,
le respect des droits de l'enfant. Wikipédia] Je me suis baladé au centre de ces jardins [Le parc est composé de trois jardins conçus par les
architectes Bernard Huet, Marylène Ferrand, Jean-Pierre Feugas, Bernard Leroy, et les paysagistes Ian Le Caisne, Philippe Raguin entre 1993 et 1997 : le jardin le plus proche de Bercy-Village,
qui occupe les anciens chais viticoles subsistants du XIXe siècle,
a été nommé le « Jardin
romantique » et comprend des bassins à roselière où
vivent des poissons et une faune sauvage, dont des oiseaux de passage (hérons,
etc.), des reconstitutions de dunes, une prairie et un belvédère accessible par
une rampe hélicoïdale sur le modèle de celui du Jardin des plantes. En entrant par Bercy-Village, sur la gauche se trouve une sculpture de
Etienne-Martin nommée « Demeure
X », entourée de nénuphars.
Juste en face se trouve la « maison du lac », située au milieu d'un
bassin. L'amphithéâtre du parc accueille la Grand-Place, vestige de l'ancien
village de Bercy, près de laquelle furent trouvées les pirogues néolithiques de Bercy. La place est entourée d'endroits insolites, comme le petit
Sous-Bois, la Voûte, avec un escalier conduisant au quai du bassin de la
« maison du
lac » ; deux passerelles par-dessus la rue
Joseph-Kessel permettent de rejoindre les Parterres, comprenant la
« maison du jardinage », une salle d'exposition et un jardin consacré
aux activités du travail des plantes : potagers pédagogiques ouverts aux
élèves des écoles, vigne, roseraie, buissons taillés, fleurs, etc. Par
endroit nous trouvons des rails inclus dans le pavage. Nous arrivons au village
de Bercy [La Cour Saint-Emilion et ses 42 chais
classés à l'inventaire supplémentaires des Monuments Historiques est le dernier
vestige des entrepôts de Bercy où pendant plus d'un siècle s'est tenu le plus
grand marché vinicole du monde au XIXe siècle
et au début du XXe siècle. Wikipédia].
Traversons et prenons le passage saint Vivant puis la rue pavée entre les chais
appelé cour Saint Emillon. Tournons deux fois à gauche par la rue Lame puis la
rue Truffaut et entrons de nouveau dans les jardins en direction du POPB [la partie la plus proche du POPB est appelée « les
Prairies » et est formée de grands espaces de pelouses ombragées par de
grands arbres. C'est dans cette partie que s'organisent des matches de football
improvisés. Ce jardin s'achève sur une esplanade de terre battue creusée en son
centre par le Canyoneaustrate du plasticien Gérard Singer et située au pied du
POPB, dont les marches servent de point de
rassemblement aux adeptes de skateboard et de patins à roulettes pratiqués dans le skatepark couvert contigu. De gros travaux au POPB (devenu Bercy Arena,
AccorHotels Arena puis Accor Arena) sont l'occasion de relier le parc de Bercy aux portes piétonnes du
Palais omnisports. Depuis début octobre 2014, une passerelle ouverte à tous
relie à mi-hauteur l'arène et le parc au niveau du chemin de ronde bordant la
Seine. Tout le long de ces trois jardins du côté de la Seine, une terrasse
surélevée, faisant office de mur
anti-bruit contre la circulation du quai de Bercy, accueille des salles de sport municipales. Un parking pour autocars de
tourisme est établi sous cette terrasse à l'emplacement d'anciennes caves.
Wikipédia]. Nous voilà arrivée à la fin de cette balade [Le palais
omnisports de Paris-Bercy, est une salle polyvalente et modulable. Il
est depuis son inauguration en 1984 le théâtre de nombreuses manifestations
sportives. Vaste de 55 000 m2, le palais omnisports de
Paris-Bercy peut accueillir de 3 500 à 16 394 places assises,
18 476 spectateurs assis/debout et jusqu'à
20 300 assis/debout en version 360° avec la scène au centre de la
salle. Dans un espace modulable adapté à presque tous les sports, y compris
nautiques,
comme à tous les types de spectacles, le palais omnisports de
Paris-Bercy comprend également une patinoire, la patinoire Sonja-Henie. La
salle principale fait aussi office de salle de concert, accueillant des
chanteurs et des musiciens de tous les styles. L'extérieur du POPB est de forme
pyramidale et a la particularité d'avoir ses parois recouvertes de pelouse en
pente. La salle principale offre une visibilité parfaite en tous points car il
n'y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en
retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique à géométrie
irrégulière, imaginée par Jean Prouvé, située à 24 mètres
de l'aire de jeu. Cette charpente métallique de 6 400 m2
offre trois particularités techniques importantes : un réseau de monorails
sur lequel circulent quatre convoyeurs à pont roulant de cinq tonnes chacun
permettant
toutes les manipulations et les transformations de la salle dans les
délais les plus courts. Le site du Palais omnisports est celui d’un terrain
dépendant du fief de la Râpée où un commissaire général aux troupes fit
construire au cours du XVIIe siècle
au bord de la rue de Bercy un hôtel derrière lequel le terrain qui s'étendait
jusqu'au chemin en bord de Seine n’était pas aménagé en jardin. Il comprenait
un étang et était parcouru par le ruisseau de Montreuil de la rue de Bercy à
son embouchure. L’hôtel avait disparu à la fin du XVIIIe siècle
et des entrepôts de vins se sont établis à cet emplacement près de la barrière
d’octroi de la Râpée, à l’extérieur de la ville de Paris pour échapper aux
taxations, sur le territoire de la commune de Bercy de 1790 à 1859, année de
son annexion par la ville de Paris. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le ruisseau de Montreuil était
enserré dans un canal entre les entrepôts jusqu'à la couverture de l’ensemble
de ce petit cours d’eau vers 1850. Les entrepôts actifs, jusque dans les années
1960, ont ensuite périclité. Dans les années 1970, la ville de Paris projette
la construction du quartier de Paris-Bercy. Le palais omnisports fait partie de
l'important projet d'aménagement urbain de ce secteur de Paris. Wikipédia]. Le plus des photos
Les jardins de Bercy
Les Chais de Bercy transformés en village
Les quais de Seine avec ses entrepôts transformés en restaurants derrière la ligne de metro N°6 avec son magnifique ouvrage ressemblant à un pont romain, et au dernier plan le ministère des finances
la passerelle Simone de Beauvoir et la grande Bibliothèque
La Gare d'Austerlitz
Les quais
La tour Montparnasse à droite les tours de Notre Dame sans sa flèche

Un regard curieux dans les rues
Le marcher d'Aligre
Au hasard des cours
Passons les porches
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