mardi 2 juillet 2024

Promenade Nord -Seine & Marne N° 61 Crécy la Chapelle – Meaux

J’ai repris mes grandes promenades dans le Nord de la Seine & Marne en modifiant l’itinéraire. On parle d’une quatrième vague de covid 19, pour fin juillet ou début Aout, et l’on pense à un nouveau confinement. Jamais je ne finirais mes découvertes dans la vallée des Morins. Au lieu de passer par Paris et rester une heure trente dans le train, je prends la voiture, le train uniquement sur quatre ou cinq gares. 

Ou se trouve Crécy la Chapelle. Sur la D 934 dans un triangle Paris, Meaux, Coulommiers.

Mon départ se fait de Crécy la Chapelle. Nous trouvons un petit parking Rue de la Chapelle au niveau des écoles et de la maison de retraite.

Parcours de Gare en Gare. Ligne P. De Paris prendre un transilien omnibus pour Meaux, s’arrêtant à Esbly. Prendre la correspondance Esbly-Crécy la Chapelle. Un train toute les heures.

Horaire au départ de Esbly ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?completeDayResearch=false&date=2021-07-09&departure=Esbly&destination=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle%20(Cr%C3%A9cy-la-Chapelle)&endTimeSlot=18%3A00&errors=&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47894&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68653&startTimeSlot=08%3A00

Horaire au départ de Crécy la Chapelle ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?date=2021-07-09&departure=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle&destination=Esbly%20(Esbly)&endTimeSlot=18%3A00&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47322&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68293&startTimeSlot=08%3A00&completeDayResearch=false&errors=

Carte IGN          Trace & Topo sans Commentaires              Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b299846 

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 Octobre 2021

Km     Temps    Arrêt     V/d       V/g       Dénivelé

25       4h09       0h30     6           5,4           349

 Dans cette balade, je ne refais pas le tour de la ville, elle a été parcourue dans la promenade Montbarbin-Crécy-Esbly (prendre adresse aout 2022). Sortons du parking et prenons la rue Jean de Compans sur la droite jusqu’au bras d’eau du Grand Morin [sur ses 120 km de parcours, le Grand Morin commence à 185 mètres d'altitude à sa source en région Grand Est, pour finir à 44 mètres d'altitude à son confluent en Île-de-France ; son altitude intermédiaire est à mi-parcours de 100 mètres (point kilométrique 60 du cours, à Jouy-sur-Morin). La rivière connait un cours régulier sans chutes naturelles (la pente naturelle varie de 1 à 2 % seulement) ; les seules chutes sont dues aux ouvrages anthropiques (seuils de retenues de moulins), aux dénivelés du reste très modérés et en pente douce (franchissables en embarcation légère). Le plateau de la Brie (Bassin Parisien) où évolue le Grand Morin est compris entre une altitude de 200 mètres à l'est et 100 mètres à l'ouest ; la vallée de la rivière peut parfois être abrupte et encaissée, surtout dans sa partie amont, avec des différences d'altitude entre le fond de rivière et le haut du coteau de 50 à 100 mètres. l'origine du mot "Grand Morin" ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique, et plusieurs hypothèses philologiques ont été avancées, dont deux principales. les toponymes Morin et Mœurs désignent un marais, du mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, Morin viendrait du lot Mucra, déformation du latin (au IXe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra, puis au XIIIe siècle Mucra). dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain" sous l'Ancien Régime). Plus clairs en revanche seraient les origines des affluents : de l'Aubetin, du latin Alba (blanc) attesté depuis le VIIe siècle et devenu Albeta au XIIIe siècle ; du ruisseau de l'Orgeval qui n'a lui aucun rapport direct avec une quelconque "vallée de l'Orge", mais tirerait plutôt son nom du mot celtique gaulois orc-val signifiant « orée de la vallée » ; du Vannetin, du latin venna (de la même racine que le mot "chasse" en latin, désignait un vivier ou étang de pêche). La terminaison en "in" qui concerne deux des trois cours d'eau pré-cités, serait par contre due à une évolution d'influence germanique. Il est couramment admis que les sources du Grand Morin se situent sur la commune de Lachy. Un petit cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs de la Morelle aux sources du Grand Morin. SANDRE localise néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs de la Morelle, sur la commune de La Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important conflue avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly, les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son jumeau septentrional le Petit Morin (débit moyen moitié moindre de celui du Grand Morin). Son importance anthropique est telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie : « la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée). Son tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très sinueux de 43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km en Seine-et-Marne. En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en deux bras, formant de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher). Un canal latéral au Grand Morin existe sur sa partie aval, dérivant à partir de la commune de Saint-Germain-sur-Morin, pour se jeter 4 kilomètres plus loin dans le canal de Chalifert latéral de la Marne à Esbly ; ouvert à la navigation en 1846 (ingénieur Baptiste Legrand), et finalement radié en 1963, il est navigable au gabarit dit « Freycinet » (fermé et comblé au niveau de son écluse avec le Grand Morin). Curiosité liée : croisement avec l'aqueduc de la Dhuis. Wikipédia]. Prenons la première allée sur la gauche à l’angle du tennis, (Mail des Promeneurs), passons la barrière, nous sommes sur le GR 1. Nous longeons un bras d’eau du Grand Morin. Les maisons ont un pont devant leur entrée permettant de rejoindre la berge, certaine ont conservée leur lavoir. A l’extrémité nous prenons à gauche le long du collège et de la rivière, puis la passerelle sur la droite au dessus du Grand Morin à l’extrémité prenons à droite une belle allée le long de la rivière, et des terrains de sports disposés sur un terrain s’appelant Mon plaisir. Nous sommes toujours sur le GR entre l’eau et l’espace naturel du pré Manche. [Voilà ce que j’ai trouvé sur internet grâce aux habitants de crécy ou de Voulangis. Les terrains appartenaient à Mlle Manche. C’est le nom d’un lieu-dit situé entre les lieux-dits « Le Faubourg » et « Saint-Martin » à Voulangis. Le vrai nom est « Sur le pré de la Manche » selon l’acte notarié. Les terrains concernés sont sis de part et d’autre du RD20 jusqu’au Grand-Morin qui sépare Voulangis de Crécy-la-Chapelle. Les terres situées entre le RD20 et la rivière (environ 10 hectares), pourtant localisées sur la commune de Voulangis sont utilisées par la mairie de Crécy pour des usages sportifs, festifs et champêtre. Un parcours sportif de 1300m fait le tour du site. On y trouve également un grand terrain de footbal et 5 terrains d’entrainement plus petits ainsi que des terrains de hand-ball et de basket-ball. Près du moulin, une hallée de saules est connue sous le nom de « saules de corot » ; c’est là que Corot aurait peint un tableau célèbre lors de son passage en 1874.
http://www.emegm.com/wordpress/?p=1331]. Sortons à l’endroit de la croix cassée empruntons sur quelques mètres la D 20 (rue Saint Martin) Nous sortons de Crécy [Au lieu de vous copier-collé un résumé trouver sur un site internet retraçant l’histoire de la ville. Histoire que vous retrouverez dans l’une de mes promenades Montbardin-Crécy-Montbardin. J’ai préférer recopier un article sur la Vallée des Peintres. Le Blog du voyage en France ; Flânerie dans la vallée des peintres à Crécy-la-Chapelle 17 mai 2020lesdecouvertesdefab. Que diriez-vous d’aller flâner dans un endroit bucolique au charme irrésistible? Partons pour Crécy-la-Chapelle, dans cette petite ville surnommée ‘La Venise de la Brie’. Cette cité de caractère, au bord du Grand Morin, est traversée par 3 canaux…d’où sa petite ressemblance avec Venise. Cela fait déjà très envie…et il faut avouer que le charme de Crécy opère très vite. La ville garde les traces de son passé médiéval avec ses grosses tours et son chemin de ronde, ce qui lui confère beaucoup d’authenticité. Les peintres ne s’y sont pas trompés, dès le 19è siècle, Corot, Toulouse-Lautrec, Dunoyer de Segonzac, Van Gogh, André Planson, et bien d’autres, investissent les lieux. Les canaux et ponts fleuris, les moulins et lavoirs de cette ancienne cité de tanneurs, la lumière, les paysages : les peintres trouvent ici leur inspiration. Le plus célèbre des peintres ayant vécu à Crécy est Jean-Baptiste Corot. le circuit de la Vallée des Peintres du Grand Morin sur 16 kms jusqu’à Saint-Germain-sur-Morin. Vous pouvez aussi vous limiter, comme je l’ai fait, au parcours à pieds dans Crécy-la-Chapelle. Des chevalets sont exposés aux points clés de la visite c’est à dire aux endroits précis qui ont inspiré les peintres, avec une représentation de leurs tableaux. Cela permet de comparer les œuvres des artistes et le paysage réel. Sur le circuit complet : 25 chevalets et 37 artistes sont représentés. A la sortie de Crécy, mais accessible à pieds (1,5 km du centre ville), ne manquez pas la visite de la collégiale Notre Dame de l’Assomption, un des plus beaux édifices de Seine-et-Marne. Construite entre 1202 et 1250, cette collégiale est un joyau de l’art gothique. https://lesdecouvertesdefab.com/2020/05/17/visiter-crecy-la-chapelle/]. A l’entrée du hameau, nous prenons le chemin de gauche, (la ruelle aux loups). Longeons la maison, passons la barrière et entrons en foret. Nous grimpons, puis débouchons sur un chemin formant Té, que nous prenons à droite, chemin de Luttin à saint Martin, (GR 1). Nous débouchons sur un plateau, dominant la vallée du Grand Morin. Vous remarquerez, que les peintres ne s’y sont pas trompés, même avec la brume matinale, ici la lumière est différente qu’ailleurs… Nous débouchons dans le virage de la route desservant Voulangis et son hameau attenant du Luttin. Laissons le bitume et prenons le chemin dans les champs formant un angle de quatre vingt dix degrés avec le notre. Nous traversons le champ Vié et arrivons à l’orée de la foret. Traversons cette dernière. Nous descendons par un mauvais chemin au milieu du bois, et débouchons sur la D 20 que nous prenons à gauche. Nous sommes sur le GR 1, un balisage jaune, mauve ou rose et un vert. Attention il n’y a pas de trottoir juste un bas coté herbeux. Au pont prenons la D 20E sur la droite en direction de Serbonne. Entrons dans le village par la rue du Champ de l’Eau (GR 1, et balisage jaune, rose, vert). Nous passons devant le moulin à cylindre [Des cylindres de minoterie sont des cylindres métalliques entre lesquels passe le grain lors de sa mouture dans les meuneries industrielles. Ces cylindres remplacent les meule à grains qui étaient utilisées auparavant. Le débit d'un moulin [archive] dépend de la longueur des cylindres et aussi de la surface blutante totales. Une évolution technique de l'appareil à cylindre a permis une augmentation du débit et une facilité de travail, avec moins de perte. La détermination de la longueur des cylindres, permet en fonction du débit voulu, de savoir le nombre d'appareils à cylindre (machine à moudre le blé) qu'on doit utiliser pour avoir une bonne extraction de farine et donc un meilleur rendement (80 %) wikipédia]. Traversons le village par la rue principale. Nous arrivons à une fourche avec les rues du champ de l’eau et de la Ferme. Nous abandonnons le GR 1 (& GR E3) le balisage jaune et vert pour prendre la rue de la ferme et le balisage rose sur la gauche. Cette longue rue est sans issu pour les voitures, elle fait de nouveau fourche avec la rue de la fontaine, poursuivons le balisage rose et la rue de la ferme sur la gauche, nous franchissons le ru de la biche, et grimpons légèrement, de rue nous passons à chemin et retrouvons les champs. Nous rencontrons plusieurs chemins, dont l’un est balisé (sur la carte). Sur ce plateau en léger dénivelé nous poursuivons tout droit. (Aux cinquièmes chemins (trois à gauche, deux à droite) nous prenons le chemin balisé de gauche (chemin de Crécy, au lieu dit la Cathédrale) balise jaune PR du Pays Créçois et rose), nous entrons dans un bois dont la partie droite est clôturé protégeant un golf, et débouchons sur la D 934 ou je me trouve un peu perdu avec le balisage. Alors que le GR 1 à Serbone partait sur la droite, à la sortie du bois sur la barrière je retrouve une marque de GR et le balisage jaune. Traversons la départementale, prenons le bitume en face (balisage jaune et rose) laissons le chemin de droite se dirigeant vers un hangar et poursuivons le bitume (rue de Libernons). Traversons le hameau, la rue fait fourche nous poursuivons à gauche, à la seconde fourche laissons la rue de droite  desservant les maisons du plateau et descendons par la rue de gauche, nous arrivons à la fourche du cimetière, prenons à droite la rue (chemin du clos des Grains, longeons le parking. A l’extrémité du cimetière laissons le bitume desservir les maisons situées sur la droite et prenons le chemin qui descend dans le bois bordé d’éclairage public (balisage jaune).  Nous débouchons sur la D 934, que nous prenons à droite, descendons jusqu’à la collégiale de Notre Dame de l’Assomption. [Elevée au XIIIe siècle, elle compte des éléments uniques d'architecture comme une voûte d'abside composée de 12 branches qui donne beaucoup de légèreté à l'intérieur de l'édifice. D'une hauteur totale de 19m sous la clef de voute, les murs de l'édifice comportent trois rangées successives de fenêtres et de vitraux, donnant a l'intérieur du bâtiment une luminosité incomparable. La Collégiale, comme de nombreux édifices de la Brie, subit d'importants dommages au cours de la guerre de cent ans, perdant même une partie de la voute de sa nef. L'édifice est intégralement restaure en 1429 et à nouveau consacre par l'évêque de Meaux, Jean de Briou. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le rétrécissement du ru de Vaudessard et l'aménagement du parc du château voisin, provoque de nombreuses crues qui font craindre une fragilisation de l'édifice. Le niveau du sol de la Collégiale est alors relevé successivement de 1m50 à 2m, faisant disparaître de nombreuses sculptures et décorations. Le sol de l'église ne retrouvera son niveau initial que dans les années 1960. Délaissée à la Révolution Française, la Collégiale revient en grâce au XIXe siècle. Classée dès 1846 dans l'inventaire des monuments en péril de Prosper Mérimée, elle fait l'objet d'une étude approfondie par Viollet-le-Duc, comme sa presque-voisine de Villeneuve-le-Comte. Ce dernier considérait d'ailleurs que le clocher de la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption, en parfait état et daté du XIIIe siècle, était l'exemple parfait du clocher briard. Située en bordure de l'ancienne route royale, la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption domine encore aujourd'hui la vallée du Grand Morin et le petit lavoir du ru de Vaudessard. Rarement ouverte au public, même si son intérieur reste visible, elle sert occasionnellement de salle de concert. https://tourisme.seine-et-marne-attractivite.fr/727371-collegiale-notre-dame-de-lassomption. C’est ce qui m’étonnera toujours… Nos églises en Ile de France toujours fermées, alors que lors de mon périple de 2021 en Normandie, j’ai trouvé toute les églises ouvertes. Y aurait-il un problème de population… Je ne pense pas qu’elles soient en Ile de France plus riche en souvenirs que celles de Normandie ou d’ailleurs]. Prenons sur la droite la rue du parc [je vous mets le topo, mais l’on ne verra pas le château. Longeons une dépendance devenue l’école de musique. [château du XIXe siècle. Au XIIe siècle, les seigneurs de La Chapelle, bienfaiteurs de la collégiale commencée peu après 1202, occupent un château fort appelé alors Vignoly, situé à l’emplacement qui fut jusqu’à la révolution celui du château seigneurial, à l’ouest de l’Église. Les trois fiefs de la Chapelle, Montaudier et Libernon échoient à la fin du XVe siècle à Jean Bureau, grand maître de l’artillerie et trésorier de France, chambellan du roi, qui fut bailli de Meaux de 1439 à 1463. Son fils Pierre lui succède dans cette charge. Cette famille qui a par ailleurs donné un évêque de Béziers possède plusieurs seigneuries en Brie (région). La famille Bureau fut propriétaire de ces fiefs pendant environ un siècle et plusieurs de ses membres furent enterrés dans l’église. Au XVIe siècle, le château se trouve dans un piteux état à la suite de l’invasion en 1563 des reîtres (cavaliers, mercenaires d’origine allemande), des excès des Guerres de religion (France), de l’usure du temps et d’un grave défaut d’entretien. Les Bureau cèdent alors leurs principaux lots au début du XVIIe siècle à trois frères de la famille Favières, originaires de Crécy. L’un d’entre eux, Nicolas Favières, achète le vieux château délabré, le détruit et en reconstruisit immédiatement un autre au même emplacement au prix de dépenses considérables et de longs travaux. Après la mort de celui-ci, le château passe dans de nombreuses mains : Octavien Le Bis, secrétaire du roi, puis Marie de La Barre qui tient « maison ouverte », Jacques Le Tillier intendant des finances, etc., les derniers habitants avant la Révolution étant les Millet. Après la Révolution, le château est inhabitable, en partie démoli et en partie ruiné, tous les signes de la féodalité sont détruits (colombier, pont-levis, armoiries…). Le 2 avril 1777, Éléonor François Élie de Moustier épouse Louise Millet et devient ainsi propriétaire du château et de ses terres. Une procédure de succession malheureuse menace alors de disperser la propriété. L’opiniâtreté de F.E. Elie et la permanence de ses descendants sur le domaine jusqu’à aujourd’hui permirent de le sauvegarder et de l’accroître. C’est un de ses descendants, Audéric de Moustier, qui fit construire dans le style fastueux de l’époque, entre 1848 et 1850, le nouveau château de La Chapelle, sur une pente douce, dans une situation moins humide que l’ancien. Pendant plus de deux siècles, ce domaine, qui n’avait cessé de passer de mains en mains du XVe au XVIIIe siècle par le jeu de ventes et saisies successives, appartient à une seule famille, la famille de Moustier qui a toujours joué un rôle politique local important. Depuis 2003, le château de Crécy-la-Chapelle est réservé à l’accueil de séminaires d’entreprises. wikipédia ]. Montons la rue en direction de La Grand Cour, Le Choisel et Montgrolle, après le virage sur la gauche remarqué une collection de bornes le long d’une maison. Etant disposé entre chaque fenêtres dont l’allège touche presque le sol. Je suppose que ce sont des bornes chasse roue à l’époque ou il n’y avait pas de trottoir et que les charrettes possédaient des roues à moyeux débordant. [Un chasse-roue, appelé aussi chasse-moyeux, est une pièce métallique ou en pierre située au pied d'une porte cochère ou d'un mur et qui est destinée à empêcher les roues de détériorer le mur. On le désigne également par boute-roue ou bouteroue et il a parfois pour synonyme garde-grève. Pouvant prendre la forme d'une petite colonne, d'une borne ou d'un arc plus ou moins sculpté placé de chaque côté d'une porte cochère, cette protection des murs contre le frottement des roues des carrosses est parfois remplacée par une barrière de bois. Wikipédia]. Passons sous le pont reliant les deux parcs séparés par la rue, nous sommes dans un espace très forestier. En partie haute, la rue fait fourche, nous sommes au Choiseul, nous ne profiterons pas du paysage étant dans les bois et redescendons tout de suite par une rue serpentant sur le flanc de la colline, vers le village par la rue de gauche (attention pas de trottoirs), nous sommes toujours rue du parc. Passons le ru de la Fosse aux Coqs et entrons dans le village, par la rue de la Grande Cour passons, un abri bus, poursuivons notre descente, après la dernière maison nous trouvons sur la gauche un sentier dans la foret, permettant de couper un grand virage. Nous sortons du bois à l’entrée du hameau de la Grande Cour et empruntons la rue du même nom. Au carrefour nous prenons à gauche la sente du Bois des Glands (rue) que nous prenons à gauche. Rue à son départ mais devient chemin après la dernière maison. Laissons la sent de Montdenis, nous débouchons rue de Montaudier à la sortie de Mongrolle, que nous prenons à gauche, traversons la D 21, passons la barrière et poursuivons la route qui de bitumée devient carrossable. Nous traversons le ru de Vaudessard, laissons un chemin sur la droite et retrouvons les champs, laissons un nouveau chemin sur la droite, le chemin fait patte d’oie à l’entrée de Férolles, nous entrons dans le village par la rue Charles Dullin, [Charles DULLIN 1885/1940.  Acteur de théâtre et de cinéma, metteur en scène Les Amis du Patrimoine Créçois. Il débute sa carrière en 1903 Au Lapin Agile » puis à l'Odéon. Dés 1921, il crée sa compagnie «  Atelier » ou il transmet son art, donnant la priorité aux textes. Il est réputé pour les cours qu’il donne à de nombreux artistes Louis Jouvet, Sacha Pitoëff Jean Marais.. En 1940, il deviendra directeur du Théatre de la Ville puis du Théátre National Populaire avec Jean Vilar. Madeleine Renaud et Jean Louis Barrault. I l venait souvent se reposer à Férolles, n’oubliant pas d'aller à la gare pour chercher, avec sa vieille carriole et son âne, ses amis Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. (Plaque d’information)]. Nous serions sur un balisage fuchsia. Coupons la D 85 (route de Férolles), poursuivons en face sur le chemin carrossable, nous retrouvons le GR 1, après les maisons nous retrouvons les champs. Laissons un chemin sur la gauche à l’angle d’un bois, suivons sa lisière, nous sommes sur le chemin de Rebais. Nous entrons dans le village du Bouleurs dans un quartier portant le nom de la Rue de l’Egout. Prenons sur la droite la rue Marie Bréant (GR1) et balisage bleu, puis la rue sans issu sur la droite, à son extrémité nous faisons un virage d’équerre sur la gauche. Sortons de la zone habitée, nous nous dirigeons vers un bois et longeons sa lisière, retrouvons les champs, puis un nouveau bois et débouchons dans la rue des roches dans le hameau de Laval. Prenons cette rue sur la gauche, au carrefour nous sommes sur la D 33 (rue de la République, prenons à droite la départementale qui porte le nom rue de l’Eglise. Sur la gauche une croix sur un socle maçonné, dans un triangle de verdure. Après un carré de maisons nous trouvons une placette bordée d’arbres avec un lavoir grandiose, en bordure du Ru de Vignot, [Le lavoir de Bouleurs. La construction de ce lavoir fut mise en « adjudication au rabais » le 15 avril 1863 par la commune suivant le projet dressé par M. SAVARD, architecte à Meaux, lesquels travaux avaient été évalués à la somme de 6 493,51 francs (y compris les honoraires de l’architecte) et une somme de 285 francs à valoir pour les travaux imprévus. Ce fut l’entreprise DUMESNIL de Crécy qui en obtint la construction le 3 mai 1863.
Pour le réaliser, la commune a dû se rendre acquéreur de 23 petites parcelles (formant une surface totale de 40,55 ares) Il est de forme semi-circulaire, avec ses arcades cintrées soulignées par des briques rouges ; le toit, en ardoise, à une pente s’incline très bas au – dessus de l’eau et repose sur des
piliers en fonte ; le bassin a la même forme semi-circulaire, une sorte de douve l’entoure, alimenté par le ru Bouton. Les barres à linge étaient placées à l’extérieur de l’autre côté du canal-douve. Le lavoir a coûté au total 9 187,03 francs avec les travaux supplémentaires et plus-values. Lors de sa construction, la solidité et l’esthétique ont été recherchées. Cet équipement a revêtu pour l’époque une grande importance. https://www.bouleurs.fr/decouvrir-bouleurs/patrimoine/].  Poursuivons la rue de l’église, nous sommes toujours sur le GR, un balisage jaune, et un bleu. Nous quittons un instant le balisage pour nous rendre à l’église [L’église de Bouleurs, dédiée à Sainte Marie Madeleine, date de 1153. Elle comprend trois nefs et possède deux vitraux du 16ème siècle dont un classé. Son clocher abrite deux cloches : l’une de 1 200 kg baptisée Andrée-Caroline-Thérèse, l’autre de 700 kg baptisée Marie-Madeleine. Une horloge mécanique sonne les heures. Chaque semaine, en haut des 30 marches qui permettent d’accéder au dessus de la voûte, 480 tours de manivelle sont nécessaires au remontage des contrepoids. Le second patron de cette église est saint Maur (premier disciple de saint Benoit VIe siècle). https://www.bouleurs.fr/decouvrir-bouleurs/patrimoine/ (vous y trouverez également un PDF avec plus de détails.)]. Revenons sur nos pas et prenons la rue de Vignot (GR 1 Balisage bleu et jaune). Sortons du village et prenons le chemin sur la droite GR et balisage jaune, nous sommes de nouveau dans les champs, poursuivons jusqu’à la lisière du bois que nous suivons par un virage à droite et débouchons sur la D 33 que nous prenons à gauche. Laissons le chemin barré des Mezières sur la gauche et le chemin de droite bordé d’une large haie. A la patte d’oie prenons le chemin de gauche (chemin du Champ de Couilly). Nous abandonnons le balisage jaune tournant à droite et poursuivons tout droit le GR qui débouche sur la D 87. Prenons à gauche, laissons la D 33 sur la gauche en direction de Bouleurs et de crécy, abandonnons la D 87 et poursuivons la D 33 en direction de Meaux, Trilport, Nanteuil, Quincy Voisins et Boutigny.   Traversons l’autoroute A 4 (de l’Est). Laissons la D 33 en direction de Magny St. Loup, Boutigny, Nanteuil, Meaux et Trilport, poursuivons par la D 85 vers Quincy Voisin, traversons le ru du Mesnil, et prenons comme les balisages GR 1 et rose fuchsia, le chemin sur la droite. Nous nous dirigeons vers un bois. Laissons le balisage local prendre le chemin sur la droite. A l’angle du bois laissons un chemin sur la gauche et longeons tout droit sa lisière avant de le traverser. Longeons un dépôt d’ordure sauvage, ce qui me fait dire que nous approchons de la civilisation. Laissons la route sur la droite et traversons la D 228. Poursuivons en face le chemin carrossable qui fait fourche, poursuivons tout droit. Nous coupons l’aqueduc de la Dhuis [Egalement écrit Dhuys, construit entre 1863 et 1865. Il sert à fournir en eau les communes du Val d'Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l'est de l'Île-de-France. À sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l'horizontale. Il appartient à Val d'Europe Agglomération depuis 2015. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. L'exploitation de l'aqueduc est géré par Val d'Europe Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et le Syndicat des eaux de la Brie. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu maintenant le Jardin de sculptures de la Dhuys, sur la rive côté Chessy. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km. Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux. En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres. La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre  avant de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. Wikipédia]. Laissons le balisage local longer l’aqueduc, poursuivons tout droit, longeons un bois. Nous abandonnons le GR 1 lorsqu’il tourne sur la droite en direction d’un bois, poursuivons tout droit le chemin de Crécy, nous entrons dans les faubourgs de Meaux (Nanteuil les Meaux) prenons sur la droite le chemin des Closeaux contournant le gymnase. Prenons à gauche la ruelle des Prés-Parrains, longeons le gymnase et le collège, puis des petits jardins, notre chemin devient carrossable et dessert l’entrées des pavillons. Nous retrouvons le bitume sur une petite place et une courette servant au stationnement des voitures. Prenons la rue de droite, nous laissons une courette sur la droite, et débouchons rue du château D 228E que nous prenons à gauche. Dans le virage prenons à droite le chemin des Clos gauchers, traversons ce qui est encore un bois en 2021, nous débouchons dans une zone en plein travaux (2021), zone commerciales et industrielles. Dommage pour la vue, de ce lieu nous avions un beau panorama sur Meaux et la vallée de la Marne, demain sur d’affreux bâtiments en tôles. Laissons sur la droite l’avenue Charles de Gaulle en direction du centre ville de Nanteuil. Faisons un esse gauche-droite pour prendre le chemin des bordes rouges (rue bitumée), nous avons encore et peut être pour peu de temps des cultures. Nous sommes toujours à Nanteuil. Nous débouchons sur la D 228 que nous prenons à gauche sur une centaine de mètres, puis à droite la rue (chemin) des Bourrées. Descendons la rue bordée de pavillons. Entre les constructions, nous trouvons un espace de verdure avec un chemin que nous prenons à gauche (chemin de la croix). Nous sommes à flanc de colline, longeons les clôtures des pavillons d’un coté et le bois étagé sur la pente abrupte de l’autre de la colline. Pour éviter un maximum de bitume j’ai pris un petit sentier peu pratiqué descendant le flanc de la colline, peu marqué à son départ, il est difficile à descendre raviné et glissant par temps humide, puis devient impraticable dans le bas de la pente, nous obligeant à sortir de la trace et à déboucher sur le chemin du bas (cela ne s’invente pas), par une clôture en ciment en mauvais état. Cette partie est-elle privée ? je n’ai pas vu de panneau.Vous pouvez poursuivre le chemin de la croix, il débouche avenue François de Tessan que vous prenez à droite, il débouche avenue de Melun que vous prenez également à droite. Revenons à notre trace. Prenons le chemin carrossable du Bas sur la gauche, nous longeons les clôtures de propriétés s’étendant jusqu’à la Marne, nous sommes sur le GR 1 et 14 A. les palissades ne sont pas très jolies, mais nous sommes au moins dans la verdure, sans voitures, seule les riverains empruntes cette rue. De chemin carrossable, nous passons à rue et trouvons les bords de Marne [longue de 514,26 km. Elle représente à ce titre la plus grande rivière de France. C'est le principal affluent de la Seine : elle prend sa source sur le plateau de Langres, à Balesmes-sur-Marne, sur la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). Le nom de la rivière est mentionné sous les formes Matrona au Ier siècle (César) ; Materna fluvius en 632. Son nom est issu du gaulois *Mātronā « la grande mère » (nom divin, apparenté au personnage mythologique gallois Modron). *Mātronā est un dérivé du gaulois mātīr « mère ». Wikipédia]. Nous longeons des bâtiments industriels, sur l’autre rive le cercle nautique et la plage de Meaux ; [En attendant de pouvoir un jour piquer une tête dans la Seine à Paris, c'est du côté de Meaux qu'il faut aller cet été pour nager en eau vive, dans la Marne, plus longue rivière de France. On les compte sur les doigts d’une main (palmée ou non). En Île-de-France, les baignades en eau vive ne courent ni les rues, ni les bords de fleuve. C’est bien simple : le site Mon Swim, spécialiste des lieux où piquer une tête en France, n’en compte que deux : la baignade dans le bassin de La Villette à Paris (19e) et celle dans la Marne à Meaux (Seine-et-Marne). Si la plage est sous les pavés dans la capitale, elle est bel et bien là à Meaux avec sable et parasols. https://www.enlargeyourparis.fr/artdevivre/meaux-plage-lune-des-seules-baignades-en-eau-vive-du-grand-paris La Marne, rivière calme et tranquille durant l’année, se transforme l’été en véritable terrain de jeux pour les enfants mais aussi pour les adultes. Une plage de sable a été aménagée sur les bords de Marne, à l’entrée du Parc Naturel du Pâtis. Dans un cadre naturel préservé, à deux pas du centre-ville de Meaux, très accessible en bus, en voiture, en vélo ou à pied et gratuite, la plage de Meaux offre de nombreux avantages aux habitants de Meaux comme aux visiteurs de passages. https://www.tourisme-paysdemeaux.com/sortez/les-grands-evenements/meaux-plage]. La rue remonte un peu et débouche rue de Tessan que nous prenons à droite. Nous quittons les GR pour suivre la D 350 jusqu’à la gare. Franchissons le pont au dessus de l’écluse du canal de Chalifer [Le canal de Meaux à Chalifert ou canal de Chalifert. long de 12,6 kilomètres coupant plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert. Les travaux de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) et un embranchement avec le canal du Grand Morin à Esbly (qui reliait la Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Il comporte un passage en tunnel de 294 mètres. Wikipédia]. Nous entrons dans ‘’L’ile de Meaux’’ et traversons le quartier du Luxembourg. Ile artificielle formée d’un coté par l’écluse de Chalifer et de l’autre par celle de Cornillon. [Le canal Cornillon ou canal 01 du Luxembourg, long de 570 mètres coupant le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux. Ce canal remonte au Moyen Âge : il est mentionné en 1235 dans le capitulaire de Thibaut de Champagne conservé à la médiathèque de la ville, d'ailleurs toute proche du canal. La fonction de ce canal était double :

  • fortifier la presqu'île où se tenait le marché de Meaux ;
  • permettre le passage aux bateaux, ce qui leur évitait de passer sous le pont principal, encombré de moulins. Pour cela, ce canal a été équipé d'abord de pertuis (ou portes marinières), simples ouvertures ménagées dans des barrages, obturables en l'absence de bateaux.

Au XVIIe siècle, ces pertuis ont été remplacés par une écluse longue de 44 m. À la fin du XVIIIe siècle, cette écluse a été agrandie jusqu'à plus de 60 m de long, avec une largeur de sas dépassant 15 m. C'est celle que l'on peut voir actuellement. Ce canal a été utilisé pour la navigation jusqu'à une époque relativement récente (seconde moitié du XXe siècle), c’est-à-dire largement après l'ouverture du canal de Chalifert qui lui est parallèle dans ses 300 premiers mètres. Le canal a connu une première campagne de restauration en 1995, avec la pose d'une nouvelle porte aval en bois, identique à la précédente tombée en ruine. Le 21 octobre 2006 vers 17 h, cette même porte fut emportée par la pression de l'eau, arrachant avec elle une partie des quais. Wikipédia]. Poursuivons tout droit en direction de Senlis, et Meaux centre. Nous sommes sur la D 360. Au loin nous apercevons la cathédrale. Prenons le trottoir de Gauche. Dans cette balade, je ne fais pas le tour du Meaux Historique, la visite à été réalisé lors d’une autre balade (Mettre l’adresse). Poursuivon en direction du Centre Hospitalier et autres directions, nous passons la Marne et prenons la rue de suite à gauche, nous longeons le parking et arrivons à la gare.


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