Aujourd'hui nous partons en Seine et Marne, dans le Village de la Venise Briarde et terminerons dans l'ancienne capital de la Brie et du Multien...
J’ai repris mes grandes promenades dans le Nord de
la Seine & Marne en modifiant l’itinéraire. On parle d’une quatrième vague
de covid 19, pour fin juillet ou début Aout, et l’on pense à un nouveau
confinement. Jamais je ne finirais mes découvertes dans la vallée des Morins.
Au lieu de passer par Paris et rester une heure trente dans le train, je prends
la voiture, le train uniquement sur quatre ou cinq gares.
Ou se trouve Crécy la Chapelle. Sur la D 934 dans un triangle Paris, Meaux, Coulommiers.
Mon départ se fait de Crécy la Chapelle. Nous trouvons un petit parking Rue de la Chapelle au niveau des écoles et de la maison de retraite.
Parcours de Gare en Gare. Ligne P. De Paris prendre un transilien omnibus pour Meaux, s’arrêtant à Esbly. Prendre la correspondance Esbly-Crécy la Chapelle. Un train toute les heures.
Horaire au départ de Crécy la Chapelle ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?date=2021-07-09&departure=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle&destination=Esbly%20(Esbly)&endTimeSlot=18%3A00&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47322&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68293&startTimeSlot=08%3A00&completeDayResearch=false&errors=
Carte OpenStreet Trace & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b299846
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisioRando toucher le rectangle à coté du numéro
Octobre 2021
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
25 4h09 0h30 6 5,4 349
Dans
cette balade, je ne refais pas le tour de la ville, elle a été parcourue dans
la promenade Montbarbin-Crécy-Esbly. Sortons du
parking et prenons la rue Jean de Compans sur la droite jusqu’au bras d’eau du
Grand Morin [sur ses 120 km de parcours, le
Grand Morin commence à 185 mètres d'altitude à sa source en région Grand Est, pour finir à
44 mètres d'altitude à son confluent en Île-de-France ; son altitude
intermédiaire est à mi-parcours de 100 mètres (point kilométrique 60 du
cours, à Jouy-sur-Morin).
La rivière connait un cours régulier sans chutes
naturelles (la pente naturelle varie de
1 à 2 % seulement) ; les seules chutes sont dues aux ouvrages
anthropiques (seuils de retenues de moulins), aux dénivelés du reste très
modérés et en pente douce (franchissables en embarcation légère). Le plateau de
la Brie (Bassin Parisien) où évolue le Grand Morin est compris entre une
altitude de 200 mètres à l'est et 100 mètres à l'ouest ; la
vallée de la rivière peut parfois être abrupte et encaissée, surtout dans sa
partie amont, avec des différences d'altitude entre le fond de rivière et le
haut du coteau de 50 à 100 mètres. l'origine du mot "Grand
Morin" ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique, et plusieurs hypothèses philologiques ont été avancées, dont
deux principales. les toponymes Morin et Mœurs désignent un
marais, du mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, Morin
viendrait du lot Mucra, déformation du latin (au IXe siècle, le
Grand Morin se nomme Mogra, puis au XIIIe siècle
Mucra). dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe
"Morain" sous l'Ancien Régime). Plus clairs en
revanche seraient les origines des affluents : de l'Aubetin, du latin Alba
(blanc) attesté depuis le VIIe siècle
et devenu Albeta au XIIIe siècle ;
du ruisseau de l'Orgeval qui n'a lui aucun
rapport direct avec une quelconque "vallée de l'Orge", mais tirerait
plutôt son nom du mot celtique gaulois orc-val signifiant
« orée de la vallée » ; du Vannetin, du latin venna
(de la même racine que le mot "chasse" en latin, désignait un vivier
ou étang de pêche). La terminaison en "in" qui concerne deux des
trois cours d'eau pré-cités,
serait par contre due à une évolution d'influence
germanique. Il est couramment admis que les sources du Grand Morin se situent
sur la commune de Lachy. Un petit cours
d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs de la Morelle aux sources du Grand Morin. SANDRE localise néanmoins la source du Grand Morin au
niveau des étangs de la Morelle, sur la commune de La
Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand Morin se
jette 118,2 kilomètres plus loin dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important conflue
avec la Marne plus en aval, en limite séparative des communes de Lesches et Esbly, les deux
bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ».
C'est la plus
grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son
jumeau septentrional le Petit Morin (débit moyen moitié
moindre de celui du Grand Morin). Son importance anthropique est telle qu'elle
a donné son nom à un des terroirs de la Brie : « la Brie des Morins » et en a
structuré l'occupation humaine depuis l'Antiquité (orientation des voies de
communication et urbanisation francilienne dite « en doigt de gant »
le long de la vallée). Son tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un
parcours très sinueux de 43 km dans le département de la Marne, puis de 77 km
en Seine-et-Marne.
En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en
deux bras, formant
de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin,
Coulommiers, Jouy-sur-Morin,
La Ferté-Gaucher).
Un canal latéral au Grand
Morin existe sur sa partie aval, dérivant à partir de la commune de Saint-Germain-sur-Morin, pour se jeter 4 kilomètres plus loin dans le canal de Chalifert
latéral de la Marne à Esbly ; ouvert à la navigation en 1846 (ingénieur Baptiste Legrand), et finalement radié en 1963, il
est navigable au gabarit dit « Freycinet » (fermé et comblé au niveau
de son écluse avec le Grand Morin). Curiosité liée : croisement avec l'aqueduc de la Dhuis. Wikipédia]. Prenons la première allée sur la
gauche à l’angle du tennis, (Mail des Promeneurs), passons la barrière, nous
sommes sur le GR 1. Nous longeons un bras d’eau du Grand Morin. Les maisons ont
un pont devant leur entrée permettant de rejoindre la berge, certaine
ont
conservée leur lavoir. A l’extrémité nous prenons à gauche le long du collège
et de la rivière, puis la passerelle sur la droite au dessus du Grand Morin à
l’extrémité prenons à droite une belle allée le long de la rivière, et des
terrains de sports disposés sur un terrain s’appelant Mon plaisir. Nous sommes
toujours sur le GR entre l’eau et l’espace naturel du pré Manche. [Voilà ce que j’ai trouvé
sur internet grâce aux habitants de crécy ou de Voulangis. Les terrains appartenaient à Mlle Manche. C’est le nom
d’un lieu-dit situé entre les lieux-dits « Le Faubourg » et
« Saint-Martin » à Voulangis. Le vrai nom est « Sur le pré de la
Manche » selon l’acte notarié.
Les terrains concernés sont sis de part et
d’autre du RD20 jusqu’au Grand-Morin qui sépare Voulangis de Crécy-la-Chapelle.
Les terres situées entre le RD20 et la rivière (environ 10 hectares), pourtant
localisées sur la commune de Voulangis sont utilisées par la mairie de Crécy
pour des usages sportifs, festifs et champêtre. Un parcours sportif de 1300m
fait le tour du site. On y trouve également un grand terrain de footbal et 5
terrains d’entrainement plus petits ainsi que des terrains de hand-ball et de
basket-ball. Près du moulin, une hallée de saules est connue sous le nom de
« saules de corot » ; c’est là que Corot aurait peint un tableau
célèbre lors de son passage en
1874.
http://www.emegm.com/wordpress/?p=1331]. Sortons à l’endroit de la croix cassée empruntons sur quelques
mètres la D 20 (rue Saint Martin) Nous sortons de Crécy [Au lieu de vous copier-collé un
résumé trouver sur un site internet retraçant l’histoire de la ville. Histoire
que vous retrouverez dans l’une de mes promenades Montbardin-Crécy-Montbardin.
J’ai préférer recopier un article sur la Vallée des Peintres. Le Blog du voyage
en France ; Flânerie dans la vallée des peintres à Crécy-la-Chapelle 17 mai 2020lesdecouvertesdefabQue diriez-vous d’aller flâner dans un endroit
bucolique au charme irrésistible? Partons pour Crécy-la-Chapelle, dans cette
petite ville surnommée ‘La Venise de la
Brie’. Cette cité de caractère, au bord du Grand Morin, est traversée
par 3 canaux…d’où sa petite ressemblance avec Venise. Cela fait déjà très
envie…et il faut avouer que le charme de Crécy opère très vite. La ville garde
les traces de son passé médiéval avec ses grosses tours et
son chemin de ronde, ce qui lui confère beaucoup
d’authenticité. Les peintres ne s’y sont pas trompés, dès le 19è siècle, Corot, Toulouse-Lautrec, Dunoyer de Segonzac,
Van Gogh, André Planson, et bien d’autres, investissent les
lieux. Les canaux et ponts fleuris, les moulins et lavoirs de cette ancienne
cité de tanneurs, la lumière, les paysages : les peintres trouvent ici leur
inspiration. Le plus célèbre des peintres ayant vécu à Crécy est Jean-Baptiste
Corot. le circuit de la Vallée des
Peintres du Grand Morin sur 16 kms jusqu’à Saint-Germain-sur-Morin.
Vous pouvez aussi vous limiter, comme je l’ai fait, au parcours à pieds dans
Crécy-la-Chapelle. Des chevalets sont
exposés aux points clés de la visite c’est
à dire aux endroits précis qui ont inspiré les peintres, avec une représentation
de leurs tableaux. Cela permet de comparer les œuvres des artistes et le
paysage réel. Sur le circuit complet : 25 chevalets et 37 artistes sont
représentés. A la sortie de Crécy, mais accessible à pieds (1,5 km du centre
ville), ne manquez pas la visite de la collégiale Notre
Dame de l’Assomption,
un des plus beaux édifices de
Seine-et-Marne. Construite entre 1202 et 1250, cette collégiale est un joyau de l’art gothique. https://lesdecouvertesdefab.com/2020/05/17/visiter-crecy-la-chapelle/]. A l’entrée du hameau, nous prenons le chemin de gauche, (la
ruelle aux loups). Longeons la maison, passons la barrière et entrons en foret.
Nous grimpons, puis débouchons sur un chemin formant Té, que nous prenons à
droite, chemin de Luttin à saint Martin, (GR 1). Nous débouchons sur un
plateau, dominant la vallée du Grand Morin. Vous remarquerez, que les peintres
ne s’y sont pas trompés, même avec la brume matinale, ici la lumière est
différente qu’ailleurs… Nous débouchons dans le virage de la route desservant
Voulangis et son hameau attenant du Luttin. Laissons le bitume et prenons le
chemin dans les champs formant un angle de quatre vingt dix degrés avec le
notre. Nous traversons le champ Vié et arrivons à l’orée de la foret. Traversons
cette dernière. Nous descendons par un mauvais chemin au milieu du bois, et
débouchons sur la D 20 que nous prenons à gauche.
Nous sommes sur le GR 1, un
balisage jaune, mauve ou rose et un vert. Attention il n’y a pas de trottoir
juste un bas coté herbeux. Au pont prenons la D 20E sur la droite en
direction de Serbonne. Entrons dans le village par la rue du Champ de l’Eau (GR
1, et balisage jaune, rose, vert). Nous passons devant le moulin à cylindre [Des cylindres de
minoterie sont des cylindres métalliques entre
lesquels passe le grain lors de sa mouture dans les meuneries industrielles. Ces
cylindres remplacent les meule à grains qui étaient
utilisées auparavant. Le débit d'un moulin [archive] dépend de la
longueur des cylindres et aussi de la surface blutante totales. Une évolution
technique de l'appareil à cylindre a permis une augmentation du débit et une facilité de
travail, avec moins de perte. La détermination de la longueur des cylindres,
permet en fonction du débit voulu, de savoir le nombre d'appareils à cylindre
(machine à moudre le blé) qu'on doit utiliser pour avoir une bonne extraction
de farine et donc un meilleur rendement (80 %) wikipédia]
.
Traversons le village par la rue principale. Nous arrivons à une fourche avec
les rues du champ de l’eau et de la Ferme. Nous abandonnons le GR 1 (& GR
E3) le balisage jaune et vert pour prendre la rue de la ferme et le balisage rose
sur la gauche. Cette longue rue est sans issu pour les voitures, elle fait de
nouveau fourche avec la rue de la fontaine, poursuivons le balisage rose et la
rue de la ferme sur la gauche, nous franchissons le ru de la biche, et grimpons
légèrement, de rue nous passons à chemin et retrouvons les champs. Nous
rencontrons plusieurs chemins, dont l’un est balisé (sur la carte). Sur ce
plateau en léger dénivelé nous poursuivons tout droit. (Aux cinquièmes chemins
(trois à gauche, deux à droite) nous prenons le chemin balisé de gauche (chemin
de Crécy, au lieu dit la Cathédrale) balise jaune PR du Pays Créçois et rose),
nous entrons dans un bois dont la partie droite est clôturé protégeant un golf,
et débouchons sur la D 934 ou je me trouve un peu
perdu avec le balisage. Alors
que le GR 1 à Serbone partait sur la droite, à la sortie du bois sur la
barrière je retrouve une marque de GR et le balisage jaune. Traversons la
départementale, prenons le bitume en face (balisage jaune et rose) laissons le
chemin de droite se dirigeant vers un hangar et poursuivons le bitume (rue de
Libernons). Traversons le hameau, la rue fait fourche nous poursuivons à gauche,
à la seconde fourche laissons la rue de droite desservant les maisons du plateau et
descendons par la rue de gauche, nous arrivons à la fourche du cimetière,
prenons à droite la rue (chemin du clos des Grains, longeons le parking. A
l’extrémité du cimetière laissons le bitume desservir les maisons situées sur
la droite et prenons le chemin qui descend dans le bois bordé d’éclairage
public (balisage jaune). Nous débouchons
sur la D 934, que nous prenons à droite, descendons jusqu’à la collégiale de
Notre Dame de l’Assomption.
[Elevée au XIIIe
siècle, elle compte des éléments uniques d'architecture comme une voûte
d'abside composée de 12 branches qui donne beaucoup de légèreté à l'intérieur
de l'édifice. D'une hauteur totale de 19m sous la clef de voute, les murs de
l'édifice comportent trois rangées successives de fenêtres et de vitraux,
donnant a l'intérieur du bâtiment une luminosité incomparable. La Collégiale,
comme de nombreux édifices de la Brie, subit d'importants dommages au cours de
la guerre de cent ans, perdant même une partie de la voute de sa nef. L'édifice
est intégralement restaure en 1429 et à nouveau consacre par l'évêque de Meaux,
Jean de Briou. Aux XVIIe et XVIIIe
siècles, le rétrécissement du ru de
Vaudessard et l'aménagement du parc du château voisin, provoque de nombreuses
crues qui font craindre une fragilisation de l'édifice. Le niveau du sol de la
Collégiale est alors relevé successivement de 1m50 à 2m, faisant disparaître de
nombreuses sculptures et décorations. Le sol de l'église ne retrouvera son
niveau initial que dans les années 1960. Délaissée à la Révolution Française,
la Collégiale revient en grâce au XIXe siècle. Classée dès 1846 dans
l'inventaire des monuments en péril de Prosper Mérimée, elle fait l'objet d'une
étude approfondie par Viollet-le-Duc, comme sa presque-voisine de
Villeneuve-le-Comte. Ce dernier considérait d'ailleurs que le clocher de la
Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption, en parfait état et daté du XIIIe siècle,
était l'exemple parfait du clocher briard. Située en bordure de l'ancienne
route royale, la Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption domine encore
aujourd'hui la vallée du Grand Morin et le petit lavoir du ru de Vaudessard.
Rarement ouverte au public, même si son intérieur reste visible, elle sert
occasionnellement de salle de concert. https://tourisme.seine-et-marne-attractivite.fr/727371-collegiale-notre-dame-de-lassomption
.
C’est ce qui m’étonnera toujours… Nos églises en Ile
de France toujours fermées, alors que lors de mon périple de 2021 en Normandie,
j’ai trouvé toute les églises ouvertes. Y aurait-il un problème de population…
Je ne pense pas qu’elles soient en Ile de France plus riche en souvenirs que
celles de Normandie ou d’ailleurs].
Prenons sur la droite la rue du parc [je vous mets le topo, mais l’on ne verra pas le château. Longeons
une dépendance devenue l’école de musique. [château du XIXe siècle. Au XIIe siècle, les seigneurs de
La Chapelle, bienfaiteurs de la collégiale commencée peu après
1202, occupent un château fort appelé alors
Vignoly, situé à l’emplacement qui fut jusqu’à la révolution celui du château
seigneurial, à l’ouest de l’Église. Les trois fiefs de la Chapelle, Montaudier
et Libernon échoient à la fin du XVe siècle à Jean Bureau, grand maître de
l’artillerie et trésorier de France, chambellan du roi, qui fut bailli de Meaux
de 1439 à 1463. Son fils Pierre lui succède dans cette charge.
Cette famille qui a par ailleurs donné un évêque de Béziers possède plusieurs
seigneuries en Brie (région). La famille Bureau
fut propriétaire de ces fiefs pendant environ un siècle et plusieurs de ses
membres furent enterrés dans l’église. Au XVIe siècle,
le château se trouve dans un piteux état à la suite de l’invasion en 1563 des
reîtres (cavaliers, mercenaires d’origine allemande), des excès des Guerres de religion
(France), de l’usure du temps et d’un grave défaut
d’entretien. Les Bureau cèdent alors leurs principaux lots au début du XVIIe siècle à trois frères de
la famille Favières, originaires de Crécy. L’un d’entre eux, Nicolas Favières,
achète le vieux château délabré, le détruit et en reconstruisit immédiatement
un autre au même emplacement au prix de dépenses considérables et de longs
travaux. Après la mort de celui-ci, le château passe dans de nombreuses
mains : Octavien Le Bis, secrétaire du roi, puis Marie de La Barre qui
tient « maison ouverte », Jacques Le Tillier intendant des finances,
etc., les derniers habitants avant la Révolution étant les Millet. Après la
Révolution, le château est
inhabitable, en partie démoli et en partie ruiné,
tous les signes de la féodalité sont détruits (colombier, pont-levis,
armoiries…). Le 2 avril 1777, Éléonor François
Élie de Moustier épouse Louise Millet et devient ainsi propriétaire
du château et de ses terres. Une procédure de succession malheureuse menace
alors de disperser la propriété. L’opiniâtreté de F.E. Elie et la permanence de
ses descendants sur le domaine jusqu’à aujourd’hui permirent de le sauvegarder
et de l’accroître. C’est un de ses descendants, Audéric de Moustier, qui fit construire dans le style fastueux de l’époque, entre
1848 et 1850, le nouveau château de La Chapelle, sur une pente douce, dans une
situation moins humide que l’ancien. Pendant plus de deux siècles, ce domaine,
qui n’avait cessé de passer de mains en mains du XVe au XVIIIe siècle par le jeu de
ventes et saisies successives, appartient à une seule famille, la famille de
Moustier qui a toujours joué un rôle politique local important. Depuis 2003, le
château de Crécy-la-Chapelle est réservé à l’accueil de séminaires
d’entreprises. wikipédia
]. Montons la rue en direction
de La Grand Cour, Le Choisel et Montgrolle, après le virage sur la gauche
remarqué une collection de bornes le long d’une maison. Etant disposé entre chaque fenêtres dont l’allège touche presque le sol.
Je suppose que ce sont des bornes chasse roue à l’époque ou il n’y avait pas de
trottoir et que les charrettes possédaient des roues à moyeux débordant.
[Un chasse-roue,
appelé aussi chasse-moyeux, est
une pièce métallique ou en pierre située au pied d'une porte cochère ou d'un mur et qui est destinée à empêcher les roues de détériorer le mur.
On le désigne également par boute-roue
ou bouteroue et il a parfois
pour synonyme garde-grève. Pouvant prendre la
forme d'une petite colonne, d'une borne ou d'un arc plus ou moins sculpté placé
de chaque côté d'une porte cochère, cette protection des murs contre le
frottement des roues des carrosses est parfois remplacée par une barrière de
bois. Wikipédia]. Passons sous le pont reliant les deux
parcs séparés par la rue,
nous sommes dans un espace très forestier. En partie haute, la rue fait
fourche, nous sommes au Choiseul, nous ne profiterons pas du paysage étant dans
les bois et redescendons tout de suite par une rue serpentant sur le flanc de
la colline, vers le village par la rue de gauche (attention pas de trottoirs),
nous sommes toujours rue du parc. Passons le ru de la Fosse aux Coqs et entrons
dans le village, par la rue de la Grande Cour passons, un abri bus, poursuivons
notre descente, après la dernière maison nous trouvons sur la gauche un sentier
dans la foret, permettant de couper un grand virage. Nous sortons du bois à
l’entrée du hameau de la Grande Cour et empruntons la rue du même nom. Au
carrefour nous prenons à gauche la sente du Bois des Glands (rue) que nous
prenons à gauche. Rue à son départ mais devient chemin après la dernière
maison. Laissons la sent de Montdenis, nous débouchons rue de Montaudier à la
sortie de Mongrolle, que nous prenons à gauche, traversons la D 21, passons la
barrière et poursuivons la route qui de bitumée devient carrossable. Nous
traversons le ru de Vaudessard, laissons un chemin sur la droite et
retrouvons
les champs, laissons un nouveau chemin sur la droite, le chemin fait patte
d’oie à l’entrée de Férolles, nous entrons dans le village par la rue Charles
Dullin, [Charles
DULLIN 1885/1940. Acteur de théâtre et
de cinéma, metteur en scène Les Amis du Patrimoine Créçois. Il débute sa
carrière en 1903 Au Lapin Agile » puis à l'Odéon. Dés 1921, il crée sa
compagnie « Atelier » ou il transmet son art, donnant la priorité
aux textes. Il est réputé pour les cours qu’il donne à de nombreux artistes
Louis Jouvet, Sacha Pitoëff Jean Marais.. En 1940, il deviendra directeur du
Théatre de la Ville puis du Théátre National Populaire avec Jean Vilar.
Madeleine Renaud et Jean Louis Barrault. I l venait souvent se reposer à
Férolles, n’oubliant pas d'aller à la gare pour chercher, avec sa vieille
carriole et son âne, ses amis Simone de Beauvoir et Jean-Paul
Sartre. (Plaque
d’information)]. Nous serions sur un balisage fuchsia. Coupons la D 85
(route de Férolles), poursuivons en face sur le chemin carrossable, nous retrouvons
le GR 1, après les maisons nous retrouvons les champs. Laissons un chemin sur
la gauche à l’angle d’un bois, suivons sa lisière, nous sommes sur le chemin de
Rebais. Nous entrons dans le village du Bouleurs dans un quartier portant le
nom de la Rue de l’Egout. Prenons sur la droite la rue Marie Bréant (GR1) et
balisage bleu, puis la rue sans issu sur la droite, à son extrémité nous
faisons un virage d’équerre sur la gauche. Sortons de la zone habitée, nous
nous dirigeons vers un bois et longeons sa lisière, retrouvons les champs, puis
un nouveau bois et débouchons dans la rue des roches dans le hameau de Laval.
Prenons cette rue sur la gauche, au carrefour nous sommes sur la D 33 (rue de
la République, prenons à droite la départementale qui porte le nom rue de
l’Eglise. Sur la gauche une croix sur un socle maçonné, dans un triangle de
verdure. Après un carré de maisons nous trouvons une placette bordée d’arbres avec
un lavoir grandiose, en bordure du Ru de Vignot, [Le
lavoir de
Bouleurs. La construction de ce lavoir fut mise en « adjudication au
rabais » le 15 avril 1863 par la commune suivant le projet dressé par M.
SAVARD, architecte à Meaux, lesquels travaux avaient été évalués à la somme de
6 493,51 francs (y compris les honoraires de l’architecte) et une somme de
285 francs à valoir pour les travaux imprévus. Ce fut l’entreprise DUMESNIL de
Crécy qui en obtint la construction le 3 mai 1863.
Pour le réaliser, la commune a dû se rendre acquéreur de 23 petites parcelles
(formant une surface totale de 40,55 ares) Il est de forme semi-circulaire,
avec ses arcades cintrées soulignées par des briques rouges ; le toit, en
ardoise, à une pente s’incline très bas au – dessus de l’eau et repose sur des
piliers en fonte ; le bassin a la même forme semi-circulaire, une sorte de
douve l’entoure, alimenté par le ru Bouton. Les barres à linge étaient placées
à l’extérieur de l’autre côté du canal-douve. Le lavoir a coûté au total
9 187,03 francs avec les travaux supplémentaires et plus-values. Lors de
sa construction, la solidité et l’esthétique ont été recherchées. Cet
équipement a revêtu pour l’époque une grande importance. https://www.bouleurs.fr/decouvrir-bouleurs/patrimoine/]. Poursuivons la rue de
l’église, nous sommes toujours sur le GR, un balisage jaune, et un bleu. Nous
quittons un instant le balisage pour nous rendre à l’église [L’église de Bouleurs,
dédiée à Sainte Marie Madeleine, date de 1153. Elle comprend trois nefs et
possède deux vitraux du 16ème siècle dont un classé. Son clocher abrite deux
cloches : l’une de 1 200 kg baptisée Andrée-Caroline-Thérèse, l’autre de 700 kg
baptisée Marie-Madeleine. Une horloge mécanique sonne les heures. Chaque
semaine, en haut des 30 marches qui permettent d’accéder au dessus de la voûte,
480 tours de manivelle sont nécessaires au remontage des contrepoids. Le second
patron de cette église est saint Maur (premier disciple de saint Benoit VIe
siècle). https://www.bouleurs.fr/decouvrir-bouleurs/patrimoine/
(vous y trouverez également un PDF avec plus de détails.)].
Revenons sur nos pas et prenons la rue de Vignot (GR 1 Balisage bleu et jaune).
Sortons du village et prenons le chemin sur la droite GR et balisage jaune,
nous sommes de nouveau dans les champs, poursuivons jusqu’à la lisière du bois
que nous suivons par un virage à droite et débouchons sur la D 33 que nous
prenons à gauche. Laissons le chemin barré des Mezières sur la gauche et le
chemin de droite bordé d’une large haie. A la patte d’oie prenons le chemin de
gauche (chemin du Champ de Couilly). Nous abandonnons le balisage jaune
tournant à droite et poursuivons tout droit le GR qui débouche sur la D 87. Prenons
à gauche, laissons la D 33 sur la gauche en direction de Bouleurs et de crécy,
abandonnons la D 87 et poursuivons la D 33 en direction de Meaux, Trilport,
Nanteuil, Quincy Voisins et Boutigny. Traversons
l’autoroute A 4 (de l’Est). Laissons la D 33 en direction de Magny St. Loup,
Boutigny, Nanteuil, Meaux et Trilport, poursuivons par la D 85 vers Quincy
Voisin, traversons le ru du Mesnil, et prenons comme les balisages GR 1 et rose
fuchsia, le chemin sur la droite. Nous nous dirigeons vers un bois. Laissons le
balisage local prendre le chemin sur la droite. A l’angle du bois laissons un
chemin sur la gauche et longeons tout droit sa lisière avant de le traverser. Longeons
un dépôt d’ordure sauvage, ce qui me fait dire que nous approchons de la
civilisation. Laissons la route sur la droite et traversons la D 228. Poursuivons
en face le chemin carrossable qui fait fourche, poursuivons tout droit. Nous
coupons l’aqueduc de la Dhuis [Egalement écrit Dhuys, construit entre 1863 et 1865.
Il sert à fournir en eau les communes du Val d'Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l'est de l'Île-de-France. À sa construction
il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt
128,61 km presque à l'horizontale. Il appartient à Val d'Europe
Agglomération depuis 2015. L'aqueduc est un ouvrage souterrain,
qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un
petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de
long, affluent du Surmelin
. Sa pente est
faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de
20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de
0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple
action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour.
L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de
2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de
10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété
de la ville de Paris. L'exploitation de
l'aqueduc est géré par Val d'Europe
Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et
le Syndicat des eaux de la Brie. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la
commune de Pargny-la-Dhuys,
dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol
d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse
successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir
à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de
Ménilmontant. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur
comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours
emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron
. Jusqu'à son
franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en
altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de
se diriger vers l'est et Paris. Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant
Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité
terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à
l'endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la
Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en
1940 durant l'invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon
immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le
sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu
maintenant le Jardin de sculptures
de la Dhuys, sur la rive côté Chessy. L'aqueduc de la Dhuis
comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à
clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de
petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique
peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points
hectométriques, bornes indiquant la
distance en hectomètres depuis la prise
d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la
Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit
130,8 km. Au début du XIXe siècle,
outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis.
La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et
1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité
adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la
population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux.
En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène
Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand
font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de
Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret
du
4 mars 1862 le déclare
d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite
dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution
régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de
Ménilmontant. La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18
millions de francs de l'époque,
incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources
et des usines du Surmelin. En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à
66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3.
En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les
quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en
eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée.
Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Depuis 2009 l'aqueduc est vide
à partir d'Annet-sur-Marne,
la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque
700 mètres. La ville de Paris inscrit à l'ordre
du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les
sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter
l'extraction du gypse souterrain par une
exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la
fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné
l'offre de Placoplatre avant
de renoncer au projet de cession. En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du
Val d'Europe. Wikipédia]. Laissons le balisage local
longer l’aqueduc, poursuivons tout droit, longeons un bois. Nous abandonnons le
GR 1 lorsqu’il tourne sur la droite en direction d’un bois, poursuivons tout
droit le chemin de Crécy, nous entrons dans les faubourgs de Meaux (Nanteuil
les Meaux) prenons sur la droite le chemin des Closeaux contournant le gymnase.
Prenons à gauche la ruelle des Prés-Parrains, longeons le gymnase et le
collège, puis des petits jardins, notre chemin devient carrossable et dessert
l’entrées des pavillons. Nous retrouvons le bitume sur une petite place et une
courette servant au stationnement des voitures. Prenons la rue de droite, nous
laissons une courette sur la droite, et débouchons rue du château D 228E
que nous prenons à gauche.
Dans le virage prenons à droite le chemin des Clos
gauchers, traversons ce qui est encore un bois en 2021, nous débouchons dans une
zone en plein travaux (2021), zone commerciales et industrielles. Dommage pour
la vue, de ce lieu nous avions un beau panorama sur Meaux et la vallée de la
Marne, demain sur d’affreux bâtiments en tôles. Laissons sur la droite l’avenue
Charles de Gaulle en direction du centre ville de Nanteuil. Faisons un esse
gauche-droite pour prendre le chemin des bordes rouges (rue bitumée), nous
avons encore et peut être pour peu de temps des cultures. Nous sommes toujours
à Nanteuil. Nous débouchons sur la D 228 que nous prenons à gauche sur une
centaine de mètres, puis à droite la rue (chemin) des Bourrées. Descendons la
rue bordée de pavillons. Entre les constructions, nous trouvons un espace de
verdure avec un chemin que nous prenons à gauche (chemin de la croix). Nous
sommes à flanc de colline, longeons les clôtures des pavillons d’un coté et le
bois étagé sur la pente abrupte de l’autre de la colline. Pour éviter un
maximum de bitume j’ai pris un petit sentier peu pratiqué descendant le flanc
de la colline, peu marqué à son départ, il est difficile à descendre raviné et
glissant par temps humide, puis devient impraticable dans le bas de la pente,
nous obligeant à sortir de la trace et à déboucher sur le chemin du bas (cela
ne s’invente pas), par une clôture en ciment en mauvais état. Cette partie
est-elle privée ? je n’ai pas vu de panneau.Vous
pouvez poursuivre le chemin de la croix, il débouche avenue François de Tessan
que vous prenez à droite, il débouche avenue de Melun que vous prenez également
à droite. Revenons
à notre trace. Prenons le chemin carrossable du Bas sur la gauche, nous
longeons les clôtures de propriétés s’étendant jusqu’à la Marne, nous sommes
sur le GR 1 et 14 A. les palissades ne sont pas très jolies, mais nous sommes
au moins dans la verdure, sans voitures, seule les riverains empruntes cette
rue. De chemin carrossable, nous passons à rue et trouvons les bords de Marne [longue de 514,26 km. Elle représente à ce titre la
plus grande rivière de France. C'est le principal affluent de la Seine : elle prend sa source sur le plateau de Langres,
à Balesmes-sur-Marne,
sur la commune de Saints-Geosmes
(Haute-Marne
) et se jette dans
la Seine entre Charenton-le-Pont
et Alfortville (Val-de-Marne). Le nom de la
rivière est mentionné sous les formes Matrona au Ier siècle (César) ; Materna fluvius en 632. Son nom est
issu du gaulois *Mātronā « la grande mère » (nom divin,
apparenté au personnage mythologique gallois Modron). *Mātronā est un dérivé du gaulois mātīr
« mère ». Wikipédia]. Nous longeons des bâtiments
industriels, sur l’autre rive le cercle nautique et la plage de Meaux ; [En attendant de pouvoir un jour piquer une tête dans la
Seine à Paris, c'est du côté de Meaux qu'il faut aller cet été pour nager en
eau vive, dans la Marne, plus longue rivière de France. On les compte sur les
doigts d’une main (palmée ou non). En Île-de-France, les baignades en eau vive
ne courent ni les rues, ni les bords de fleuve. C’est bien simple : le site Mon Swim, spécialiste des lieux où piquer une tête en France, n’en
compte que deux : la baignade dans le bassin de La Villette à Paris (19e) et celle dans la Marne à Meaux (Seine-et-Marne).
Si la plage est sous les pavés dans la capitale, elle est bel et bien là à
Meaux avec sable et parasols. https://www.enlargeyourparis.fr/artdevivre/meaux-plage-lune-des-seules-baignades-en-eau-vive-du-grand-paris La Marne, rivière calme et tranquille durant l’année, se transforme
l’été en véritable terrain de jeux pour les enfants mais aussi pour les
adultes. Une plage de sable a été aménagée sur les bords de Marne, à l’entrée du
Parc Naturel du
Pâtis. Dans un cadre naturel préservé, à deux pas du centre-ville de Meaux, très
accessible en bus, en voiture, en vélo ou à pied et gratuite, la plage de Meaux offre de
nombreux avantages aux habitants de Meaux comme
aux visiteurs de passages. https://www.tourisme-paysdemeaux.com/sortez/les-grands-evenements/meaux-plage]
. La rue remonte un peu et débouche rue de Tessan que nous prenons
à droite. Nous quittons les GR pour suivre la D 350 jusqu’à la gare. Franchissons
le pont au dessus de l’écluse du canal de Chalifer [Le
canal de Meaux à Chalifert ou canal de Chalifert. long de
12,6 kilomètres coupant plusieurs méandres de la Marne, entre Meaux (au niveau du canal Cornillon) et Chalifert. Les travaux de
construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte
trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) et un
embranchement avec le canal du Grand Morin à Esbly (qui reliait la
Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Il comporte un passage en tunnel de 294 mètres.
Wikipédia]. Nous entrons dans ‘’L’ile de Meaux’’ et traversons le quartier
du Luxembourg. Ile artificielle formée d’un coté par l’écluse de Chalifer et de
l’autre par celle de Cornillon. [Le canal Cornillon ou canal 01 du
Luxembourg, long de 570 mètres coupant le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux. Ce canal remonte au Moyen Âge : il est
mentionné en 1235 dans le capitulaire de Thibaut de Champagne conservé à la médiathèque de la ville, d'ailleurs toute proche
du canal. La fonction de ce canal était double :
- fortifier la presqu'île où se tenait le marché de Meaux ;
- permettre le passage aux bateaux, ce qui leur évitait de passer sous le pont principal, encombré de moulins. Pour cela, ce canal a été équipé d'abord de pertuis (ou portes marinières), simples ouvertures ménagées dans des barrages, obturables en l'absence de bateaux.
Au XVIIe siècle, ces pertuis ont été remplacés par une écluse longue de 44 m. À la
fin du XVIIIe siècle, cette écluse a été agrandie jusqu'à plus de 60 m de long, avec
une largeur de sas dépassant 15 m. C'est celle que l'on peut voir
actuellement. Ce canal a été utilisé pour la navigation jusqu'à une époque
relativement récente (seconde moitié du XXe siècle), c’est-à-dire largement après l'ouverture du canal de Chalifert qui lui est parallèle dans ses 300 premiers mètres. Le canal a
connu une première campagne de restauration en 1995, avec la pose d'une
nouvelle porte aval en bois, identique à la précédente tombée en ruine. Le 21
octobre 2006 vers 17 h, cette même porte fut emportée par la pression de l'eau,
arrachant avec elle une partie des quais. Wikipédia]. Poursuivons
tout droit en direction de Senlis, et Meaux centre. Nous sommes sur la D 360. Au
loin nous apercevons la cathédrale. Prenons le trottoir de Gauche. Dans cette balade,
je ne fais pas le tour du Meaux Historique, la visite à été réalisé lors d’une
autre balade (Mettre l’adresse). Poursuivon en direction du Centre Hospitalier
et autres directions, nous passons la Marne et prenons la rue de suite à
gauche, nous longeons le parking et arrivons à la gare.
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Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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