mardi 2 juillet 2024

Promenade en Limousin Folles Circuit des Monts et Vallées

Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

FOLLES nom d'origine latine "fageas" ou "fagus" signifiant hêtre, "follis" signifiant feuille. (Nature & Patrimoine)

Fiche ; Association « Folles Rando » file:///d:/Downloads/bv000002.lkdoc.folles-monts-et-vallees.pdf

Folles 340 m d'altitude 

J’avais remarqué de belles pancartes neuves de rando dans les petits bourgs autour de ce village.

Découvrant la région, Je pensais être le seul à proposer des balades avec beaucoup de bitumes. Je me suis rendu compte que les locaux faisaient la même chose. Vous allez certainement trouver que cette balade ressemble à ce que j'ai déjà publié. Vous avez raison.

Je voulais simplement parcourir le chemin officiel pensant que les locaux connaissaient des chemins permettant d’éviter le bitume. J'ai bien eu du mal à suivre le tracé qui n’existe que par des pancartes éparses et un balisage inexistant ou presque en 2021. Comme mes précédents tracés nous faisons beaucoup de bitumes. L’avantage ; cette balade sera dans les rando de la journée, alors que les autres sont dans les petites promenades.

Folle : Se trouve dans le département de la Haute Vienne à une dizaine de kilomètres de Bessines sur Gartempes. Entre Bersac sur Rivalier, et Laurière.

De limoges prendre la A 20 en direction de Paris avec deux possibilités de Sortie

1)      N° 25 Razes prendre la D 44 sur la droite puis à gauche l’ancienne N 20 (D220) longeant l'autoroute. Au rond point suivre la D 220 traverser le hameau de Charensanne, arrivé au hameau de Chanteloube prendre sur la droite la D 28 direction Berssac, laissons le village de Maillofargueix sur la droite. A Bersac, prendre la D 28A en direction de Folles.

2)      Sortie N°24 Bessines, Bersac. Prendre la D 27 vers Bersac, puis la 28A vers Folles.

En venant de Châteauroux et de la Souterraine par la A 20 Sortie N°23.1 Bessines, fursac. Au rond point D1 Fursac et Fronmontal, puis la D 63 Folles.

CarteIGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b300060

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Mai 2021

Km    Temps     Arrêt     V/d        V/g       Dénivelé               

18       2h40       0h20      6,8         6             340 +


Nous trouvons des parkings, dans le bas du village sur la D 28A direction Fursac ou sur le parking du cimetière. Egalement en bordure de la D 63.

Un troisième parking se trouve en partie haute du village, prendre la D 63 direction Pont à l'Age et Laurière. Passer devant l’église. Laisser la D 28A, poursuivre la D 63 (rue Grande). Au puits prendre à gauche (La petite rue). Nous arrivons à la salle des fêtes.

Folles. Le nom de la commune est issu du latin « fageas » ou « fagus » signifiant hêtre et de follis signifiant feuilles. Les habitants sont appelés « follois ». Folles était une cure ou un prieuré-cure dans l'ancien archiprêtré de Rancon, qui dépendait de l'Abbaye de « Bénévent l'Abbaye». Une station mésolithique a été découverte au Nardières. Il subsiste les dolmens, au village du Montheil et au village du Cluzeau le dolmen  des Goudours. Il reste de l'antiquité une sépulture gallo-romaine au pont de Mazéras. Un vase funéraire en verre trouvé à Lavaud serait au musée d'archéologie nationale de Saint Germain en Laye. Durant la guerre de 100 ans Folles est incendiée par les anglais. 

J'ai choisi comme parking celui de la salle des fêtes. En longeant cette salle, nous trouvons un rocher avec des écussons de toutes les villes ou villages comportant des noms insolites. [ l’Association des communes de France aux noms burlesques et chantants  assure leur promotion et fait découvrir leur patrimoine par un rassemblement annuelle. La passation de témoin entre Marans et Folles a eu lieu début juillet. Cette dernière a désormais un an pour se préparer à accueillir l’événement. Les 8 et 9 juillet 2017, près de 700 participants issus d'une trentaine de délégations vont investir la petite commune de Folles (500 habitants). Et, comme ce fut encore le cas le week-end des 9 et 10 juillet dernier à Marans, ils seront accompagnés de milliers de curieux. L'idée d'accueillir un tel événement a germé en 2015 dans la tête du maire - Alain Couteau - lors du rassemblement qui avait lieu au Quiou, en Bretagne. « Si ce village de 350 habitants a réussi, je me suis dit qu'on pouvait y arriver aussi », explique-t-il. Et puis, c'est l'occasion ou jamais de mettre un peu d'animation dans la commune. »

Des liens durables

La fête annuelle des communes aux noms burlesques est avant tout l'occasion de mettre en valeur les produits du terroir et de favoriser les échanges sur fond d'autodérision. A Folles, des liens particuliers se sont même tissés avec Moncrabeau, notamment à travers leur participation au festival des menteurs, que cette commune du Lot-et-Garonne organise chaque année. Mais aussi avec les habitants de Montéton, d'autres néoaquitains plus portés sur les chapeaux, qui organiseront ce rendez-vous en 2018. La passation de témoin est un moment important qui se produit en clôture de chaque rassemblement. Cette année, Marans a offert à Folles un drapeau associant les deux communes à travers leurs symboles respectifs : la poule et le hêtre. Le début des festivités sera marqué par la remise de la « Marianne » du groupement : le fameux Bébert, qui sera conservé un an. Comme le veut aussi la tradition, un totem aux noms des villages participants sera édifié dans la commune afin « d'immortaliser » l'événement. Folles a également prévu de mettre à l'honneur la porcelaine, pour les cadeaux souvenirs, et le bœuf limousin lors des repashttps://www.lepopulaire.fr/folles-87250/loisirs/pour-la-deuxieme-fois-la-haute-vienne-va-accueillir-la-fete-des-communes-aux-noms-burlesques_12021666/]. Prenons la rue de la petite garde [Faubourg sentinelle de Folles.] balisage jaune, passons devant le grand bâtiment de la mairie, coupons la D 63 (grand Rue) poursuivons par la rue face à nous, portant le nom des Granges. (Je suis sur le balisage jaune, mais celui-ci ne correspond plus à la carte trouvé sur internet). Nous sommes tout de suite dans les prairies, traversons le hameau des Granges composé de quelques bâtisses dont certaines sont transformées en maisons d’habitations. Nous débouchons sur la D 28a que nous prenons à gauche (nous trouvons une balise sur un poteau). Face à nous les Monts d’Ambazac
[Premiers contreforts occidentaux du Massif Central, les Monts d’Ambazac culminent à 701 m d’altitude. Ils s’étendent sur environ 40 km d’est en ouest, entre Bourganeuf et Nantiat, et sur une quinzaine de kilomètres du nord au sud, de
Bessines-sur-Gartempe à Ambazac. Ils forment la partie centrale des
monts de la Marche. Cette région est principalement connue comme le lieu de fondation de l'ordre monastique de Grandmont, et le principal et dernier grand site d'exploitation de l'uranium en France, dans la deuxième moitié du XXe siècle. Géologiquement, les monts d'Ambazac stricto sensu sont séparés du massif de Saint-Goussaud, à l'est, en partie par le cours du Rivalier et également par une petite faille qui relie deux sous-sols de paragneiss (La Jonchère-Les Billanges au sud, Laurière-Folles au nord), via le col de la Roche (456 m). Les différentes cartes de l'article s'en tiennent à l'acception du massif suivante, à savoir la zone comprise entre le lac de Saint-Pardoux à l'ouest et la commune de Montboucher à l'est. Ils sont constitués de granites et de leucogranites, des roches magmatiques largement répandues dans le Limousin. D'un point de vue géomorphologique, les monts d'Ambazac sont un petit massif isolé, dont le modelé dominant est le paysage alvéolaire dégagé, à savoir petites cuvettes à fond souvent humide et tourbeux. Outre leurs richesses écologiques, les monts d'Ambazac ont conservé de nombreux vestiges de leur histoire, mais relativement peu des périodes

paléolithique et néolithique. On trouve néanmoins des dolmens sur les communes de Marsac, Ambazac et Mourioux-Vieilleville, ainsi qu'un tumulus à Châtelus-le-Marcheix. L'âge du bronze a laisse des traces au dolmen de la Lieu à Ambazac ; on est en mesure d'affirmer que le territoire de l'actuelle commune de Saint-Sulpice-Laurière fut un important dépôt de bronze, à la fin du IIe millénaire av. J.-C. Des oppidums gaulois furent découverts sur la commune de Jabreilles-les-Bordes alors que le Puy de Jouër à Saint-Goussaud était un sanctuaire romain dédié à Jupiter (des vestiges y sont toujours visibles). Le village de Grandmont rappelle le souvenir de l'Ordre de Grandmont, ordre monastique catholique répondant à la réforme grégorienne, fondé au XIIe siècle par saint Étienne de Muret dont une des châsses et la dalmatique sont conservées à Ambazac. Pendant la période médiévale, les monts d'Ambazac sont traversés par un itinéraire secondaire de pèlerinage, qui relie Argenton-sur-Creuse à la via Lemovicensis à Saint-Léonard-de-Noblat. Au XVe siècle, le massif est divisé entre les seigneuries de l'évêque de Limoges (à l'ouest de Razès) et celles du comté de la Marche
. L'ouest était sous influence extérieure. Au siècle suivant, la mise en place des
généralités et des pays d'élection n'est pas synonyme d'unfication administrative pour les monts d'Ambazac : les paroisses se divisent entre les généralités de Limoges et de Bourganeuf (élection de Limoges) et de Guéret (élection de Moulins). À la Révolution, les districts de Saint-Léonard, Limoges, Bellac et Bourganeuf se partagent les nouvelles communes. La présence de gisements radioactifs a engendré l'extraction d'uranium qui n'a cependant pas laissé beaucoup de traces dans le paysage (mais les traces ponctuellement ne sont cependant pas négligeables en termes d'augmentation de la radioactivité « externe »). Plusieurs polémiques ont éclaté à ce propos, notamment à la suite d'un reportage télévisé, en 2009, remettant en cause la propreté du lac de Saint-Pardoux, en dépit de deux opérations de curage de boues radioactives en 1998 et 2006, et la qualité de l'eau potable de Limoges. Dans son documentaire Tchernobyl forever, le journaliste belge Alain de Halleux vise sans les nommer les 24 cantons français contaminés au yellowcake
qu'il se refuse à visiter. Des opérations de nettoyage et une refonte du modèle de gestion des anciens sites ont apaisé les tensions, bien que celles-ci resurgissent de temps en temps, notamment à l'ouverture du
musée de la mine de Bessines. On a dénombré 10 sites miniers d'uranium dans le massif (Bachellerie, Margnac, Vénachat - la dernière fermée en 1995 -, Gorces Saignedresse, Le Fraisse, Roudet, Santro, Fanay, Henriette et Champour). Le kaolin a été également exploité dans les monts d'Ambazac, dès 1772 (à Bonnac-la-Côte, cette exploitation ferme en 1795) et la dernière exploitation de kaolin (Puy-Bernard à La Jonchère) ferme en 1964. Seules restent d'immenses excavations disparaissant sous la végétation. De nombreuses mines de pegmatite et de quartz ont aussi par le passé été exploitées. Wikipédia]. Prenons le chemin sur la droite bordé de vieux chênes (balisage jaune). Malheureusement ce chemin n’est plus entretenu. Fin mai, nous avons des ronces et des fougères. Nous apercevons au loin le château de Chambon. Traversons un petit bois et débouchons sur la route de Comborias. Nous y trouvons un poteau d’information alt 325 m. Le balisage jaune tourne sur la droite et semble me diriger sur Folles. Je ne regarde pas la carte et loupe un chemin menant vers le menhir. (La trace permet de ce rendre devant cette mégalite. Voilà ce que j’en dis dans ma précédente promenade – [Un peut avant un virage du chemin il fait fourche, nous trouvons sur la gauche dans le champ sous les ronces le dolmen de Montheil [Ce dolmen est en schiste, proche de lui existait un menhir. Les spécialistes du Musée des Eyzies évoquent l'hypothèse qu'un atel
ier de taille de silex existait au Montheil, alimentémajoritairement par de la matière première venue du Grand Pressigny (Indre & Loire - Touraine). Les silex du Grand Pressigny (dit pressignien) représenteraient suivant les spécialistes de 600 000 à 1 000 000 de pièces répandues sur une partie de l'Europe : Portugal, Suisse, Allemagne. classé MH 7-05-1945. Le dolmen fut l'objet de nombreuses fouilles depuis 1821
. La totalité des objets trouvés au Montheil dans les fouilles effectuées par Mr CREDOT setrouve au Musée des Eyzies. L'inventaire des objets qui nous sont parvenus est le suivant :  Grand nombre de haches en dolérite (originaire des grès de Thiviers (24). Haches en diorite et amphibolite (peuvent être de la région). 1 pointe de poignard en silex jaune. 1 poignard en silex noir pressignien d'environ 20 cm en 2 morceaux (qui originellement encomportait 3). 1 perle biconique en bronze(-1800 à –700 av. J-C). 1 silex taillé biface. 1 armature de flèche. 2 haches polies en silex].Dommage pour un site qui semble si prestigieux qu’il ne soit pas plus accessible. Sous les ronces, sur un chemin que l’on voit à peine, un arbre pousse même au milieu du tas de ronce. Même son accès rebute un randonneur en short. Je ne mis rends pas.  De toute façon au milieu du champ et sans chemin d’accès lorsque le champ est en culture il est impossible de se rendre sur ce lieu.].  Je quitte le balisage jaune ‘’déjà’’ pour suivre sur la carte de l’association de folles le grand tour surligné en vert. Prenons le bitume à gauche, passons la pancarte indiquant le hameau des Combarias. D’après la Carte, je suis sur un balisage vert du moins la carte est surligné en vert. Je la regarde trop tard pour m’apercevoir que j’ai loupé un Dolmen qui est surligné en vert, mais le balisage n’y passe pas. Il s’emblerait qu’à cet endroit le circuit ce dédouble par un circuit plus court. Face à nous les monts d’Ambazac, sur la gauche, au sommet d’une ‘’doucine’’ formée par le terrain nous trouvons le château de Chambon. [Le château dans sa forme actuelle date principalement du milieu du XVIe siècle. Il était stratégiquement placé sur un plateau à la porte de Monts du Limousin et l'un de ses principaux attraits est la façon dont il s'intègre dans ce paysage. L’édifice est constitué d'un corps de logis, prolongé d'une partie formant avant-corps en forme de L. Sa façade postérieure est flanquée de 2 tours circulaires, probablement les parties les plus anciennes du bâtiment actuel. Une échauguette en encorbellement interrompt la façade principale, qui donne sur une terrasse fortifiée. Celle-ci est entourée sur 2 côtés par des anciennes douves, aujourd'hui asséchées. Un pont dormant, dominé par un portail classique, permet d'accéder à la terrasse. Un angle de la terrasse est occupé par un colombier.
 Le château constitue un exemple de résidence nouvelle, édifiée dans des formes encore proches de la fin du Moyen Âge, mais où le décor et les aménagements intérieurs relèvent des innovations de la Renaissance. Quelques réaménagements du XVIIIe siècle ont donné au château sa forme actuelle. Les façades et toitures du corps de logis ainsi que la cage de l'escalier monumental, l'intérieur de la tour sud-est en totalité et le sol des parcelles autour du château ont été inscrits sur la liste des inventaires supplémentaire des Monuments Historiques en 2001. Le château se visite l’été.
https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-bati/chateaux-et-demeures-de-prestige/chateau-du-chambon-45397]. Nous
arrivons au hameau du Montheuil, après
quelques maisons, nous traversons le cœur du hameau avec ses bâtisses en granit dont certaines malheureusement sont mal en point, d'autres en restaurations. A la sortie du village, après une petite cour, et une maison crépie, sur la droite nous trouvons un oratoire avec la statue de la Vierge construite en 1956, par les habitants du village. (N&P). Nous retrouvons des prairies vallonnées entrecoupées soit de haies épaisses, soit de petit bois. Dépassons une maison isolée, nous arrivons au creux de la vallée et au moulin de Montheil  [MONTHEIL désignait un monticule, nom caractéristique d'un domaine, devenu nom de famille. Nature & Patrimoine].
 Passons l’Ardour et grimpons ‘’le monticule’’ [L’Ardour :
Affluent de la Gartempe, L'Ardour prend sa source au sud-est de Bénévent-l'Abbaye, sur la commune d'Augères, à l'altitude 450 mètres et à 500 mètres au nord-est du Puy de Villard (521 m) dans le département de la Creuse, et coule globalement en direction de l'ouest. Après un trajet de 33,5 kilomètres, durant lequel il a alimenté le Lac du Pont à l'Age, il se jette dans la Gartempe entre Folles et Bersac-sur-Rivalier à l'altitude 291 mètres et à moins de 500 mètres au nord-est et en amont du
viaduc de Rocherolles. Wikipédia]. Nous arrivons aux Rivailles, une petite maison plantée sur le flanc de la colline au raz de la route. Poursuivons cette dernière qui serpente dans les bois, nous débouchons
sur la C7 (nous trouvons de vielles trace de peinture jaune) que nous prenons à droite en direction du Viaduc de Rocherolles, passons une grange, nous descendons vers le hameau de La Chapelle constitué de deux ou trois maisons. (Ne pas prendre le balisage rouge sur la gauche avec la direction du viaduc). Traversons la Gartempe sur le Pont Gibus [Porte le nom de l’ouvrier tué accidentellement lors de la construction du viaduc.

N & P].

[La Gartempe ; 
Affluent de la Creuse , long de 204,57 km. prend sa source dans le département de la Creuse, à 623 m d'altitude, près du lieu-dit « Pétillat », sur le territoire de la commune de Peyrabout, puis s'écoule vers l'ouest, puis le nord. Son confluent avec la Creuse, se situe à 57 m d'altitude, sur le territoire des communes de La Roche-Posay (Vienne) et d'Yzeures-sur-Creuse (Indre-et-Loire). Le nom de la rivière est attesté sous la forme Vartimpa (sans date), Wartimpae fluvii au VIIIe siècle, Vuartimpe en 825, Guartimpa en 886, super fluvium Wartimpae (sans date), super fluvium Guartempa (sans date). Les formes citées Wartimpae au VIIIe siècle ou celle de 825, Vuartimpe représentent vraisemblablement un ancien *Wartimpa, devenu régulièrement Guartempa, puis Gartempe (cf. ware > gare ; warde > garde). En marchois, elle s'écrit et se prononce donc Gartempa. C'est un hydronyme obscur, d'origine germanique ou influencé par le germanique sur la consonne initiale. Le premier élément est peut-être le gaulois var-, variante de ver-, « eau, rivière » que l'on retrouve dans les noms du Var et de la Vière, cependant on ne peut rattacher le second élément -timpa à aucune racine connue. La rivière a donné son hydronyme aux sept communes de Bessines-sur-Gartempe, La Croix-sur-Gartempe, Gartempe, Saint-Ouen-sur-Gartempe, Val-d'Oire-et-Gartempe et Vicq-sur-Gartempe. Wikipédia]. L’hiver nous apercevons le viaduc de Rocherolle. Après le pont prenons le chemin de gauche, il descend vers la rivière.

Il est possible de raccourcir cette promenade en poursuivant le bitume tout droit. La route serpente sur le flanc de la colline boisée et débouche après des prairies sur la D 94 que nous prenons à droite en direction de Folles. Passons le hameau de Rocherolles. Après la sortie du hameau nous arrivons sur un carrefour. La D 94 tourne en angle d’équerre sur la droite en direction de Folles (c’est la petite boucle de la carte).

Si vous prenez le chemin carrossable sur la gauche, après une rangée de pommiers, le chemin tourne en angle d’équerre sur la droite, longe la ligne de chemin de fer, et passe sous le pont. Nous retrouvons le grand circuit et la possibilité de se rendre au dolmen du Gaudour.

Le Raccourcie de la carte poursuit tout droit par la route bitumineuse avec de l’herbe dans le milieu, la route serpente sur une butte. Bois et prairies s’alternent, nous arrivons au hameau de Lavaud. Laissons les rues de droite, pour suivre la trace de la carte, mais il est possible de prendre les rues sur notre droite pour traverser le cœur du hameau. Nous débouchons dans une rue ou nous retrouvons le circuit principal. Revenons à la Grande Trace.

Passons un parking, le chemin fait fourche laissons le chemin de droite. Il grimpe sur la falaise (il peut servir de raccourcie, débouchant sur la D 94 au niveau du pont SNCF. Passez en dessous et vous retrouver le circuit vert en prenant le chemin carrossable sur la droite pour retrouver le Grand circuit). Longeons quelques barriérages plus ou moins bien fait (je l'ai vu en rubalise, en ficelle, et en fil de fer). C'était un beau coin pour le pique nique, jusqu'au jour ou le club de grimpe de Limoge, la choisi pour s'entrainer. Après des aménagements, La roche moins résistante que prévue se délitait. Pour des raisons de sécurité le secteur à été interdit. La roche se délitait parce que l’on grimpait dessus, ou tombait elle toute seule ? Nous commençons à apercevoir le viaduc au détour d'un virage. Viaduc de Rocherolle [est un pont-rail permettant le franchissement de la Gartempe par la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, sur le territoire des communes de Folles et de Bersac-sur-Rivalier. Lors de sa mise en service, en 1856, il est considéré comme le plus haut pont de France. Il est notamment emprunté par les trains de la relation de Paris à Toulouse, via la section Châteauroux - LimogesLe viaduc a été construit de 1852 à 1854 sur les communes de Folles et Bersac-sur-Rivalier.


L’arrivée du train à Limoges a eu lieu en 1856. Jusqu'à 2 000 ouvriers ont travaillé sur ce chantier. À cette époque, le Limousin est desservi par la puissante compagnie du Paris-Orléans (P.O.) qui est à l’origine des travaux réalisés sur ce viaduc. Il a coûté un million et demi de francs-or de l'époque. La ligne empruntant le viaduc a été électrifiée en 1935. En pierres taillées dans un granit bleu, il franchit la vallée de la Gartempe. Les pierres ont été extraites des carrières environnantes, taillées sur place et montées. L'ouvrage mesure 54,60 mètres de haut, 187 mètres de long ; il comporte douze arches sur deux niveaux. Wikipedia]. Passons dessous le passage n'est pas facile sur de grosses pierres. Le chemin devenant sentier par la suite n'est pas toujours lui aussi facile, notamment au printemps, les herbes et les branches ne sont pas taillées, l’hiver suivant la hauteur de l’eau, il est inondé. Nous passons quelques rochers servant encore à l'escalade, passons les ruines de l'ancien moulin de Papand, le sentier peut facile, serpente le long de la rivière. Nous arrivons dans un espace herbeux avec quelques constructions, nous somme au moulin de Coulerolles. [Vestiges mentionné sur la carte de Cassini de 1789, ils servaient jadis à la fabrication de l’huile et de la farine]. On y voit un bief et une petite construction ou l'on a ressemant installé une roue. Dans la partie herbeuse très humide, nous trouvons également si c’est nettoyé une source, ou une fontaine. Prenons le chemin carrossable sur la droite nous remontons, parmi les bois et les prairies plantées de bosquets d'ajoncs (plus de balisage n’y de pancartes). Passons une grange et débouchons sur la D 94 que nous prenons à droite. La route serpente sur les bosses de cette longue vallée, nous sommes au milieu des bois de châtaignier. Nous nous approchons d'une petite ligne de chemin de fer à voie unique, (nous en reparlerons lorsque nous la couperons). Il y avait un chemin que je trouvais agréable passant sous le petit pont enjambant le chemin, derrière sur la droite, existait un chemin plus ou moins tracé dans les ajoncs, permettant de rejoindre le dolmen du Gaudour. (On trouve encore les traces de ses chemins sur l’ancienne carte descriptive de Folles Rando, et les anciennes cartes papier de l’IGN. Malheureusement pour le randonneur le remembrement à eu lieu et un chou étant un chou, on a supprimé récemment la possibilité d’utiliser ces anciens chemins par des clôtures électriques. Faut bien dire que je n’ai jamais vu personne utiliser ces anciens chemins hors mis les agriculteurs et moi. Dommage que les associations de randonneurs local ne demandent pas d’établir un droit de passage. Il nous faut qu’au plus 80 cm ce qui n’empiéterait pas trop sur la superficie d’herbe pour les vaches). Mais qui les entretiendrait. Poursuivons la route, traversons le hameau de la Bussière, [Lieu glissant ou il est difficile de se tenir, c’est ce que l’on éprouve en allant vers la Gartempe]. Nous arrivons au pont SNCF quittons le bitume et prenons le chemin carrossable sur la gauche, le long du talus de la ligne de chemin de fer. Rapidement nous arrivons à la maison du garde barrière, et à la ‘’Bifurc‘’ ou longtemps j’y ai vu malgré la ligne abandonnée un beau jardin. [La Bifurc. C’est la petite ligne à voie unique que nous avons pu voir le pont au dessus d’un chemin lorsque nous marchions sur la route c’est une branche de l’ancienne ligne Limoges-Poitiers dont le premier train a circulé le 23 décembre 1867. Aujourd’hui, elle semble s’arrêter à Bessine, et il m’a été compté par les locaux qu’elle sert au transport des déchets radio actif qui serait enfouit dans les anciennes mines. Même pour les locaux ce qui est dit ou écrit

Source du moulin

sur les anciennes mines d’uranium dans le secteur reste tabou. Voici trois articles sur l’activité minière du secteur. https://www.actu-environnement.com/ae/news/contamination-radon-bessines-gartempe-responsablites-22044.php4 -  https://reporterre.net/Bessine-sur-Gartempe-Haute-Vienne

https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/les-souvenirs-radioactifs-des-mines-du-limousin]. Nous longeons un bois. Sur l’ancienne carte de Folles rando (la carte IGN à été récemment mis à jour), nous apercevons les anciens chemins que j’ai essayé de vous faire emprunter dans mes précédentes rando, jusqu’en 2010-20015 ils étaient encore devinables et suivant la saison accessibles. L’extraction du bois à permis aux ronces de croître, rendant l’accès du chemin impossible. On a parfois la chance de passer derrière un tracteur ayant aplati les épineux. C’est dommage cela permettait de ce rendre directement au dolmen sans un grand détour pour ensuite revenir sur ses pas. Nous arrivons au second pont SNCF et sur un chemin carrossable formant Té avec le notre. Prenons à gauche, montons la bosse, nous passons une ancienne décharge, et traversons un bois de châtaignier, puis sur la droite de jeunes chênes. Sur le plateau, nous avons une fourche, pour ce rendre au dolmen du Gaudour il faut prendre sur la gauche, il se trouve à environ 400m [j’ai extraie le texte du document ; Le dolmen des Goudours, commune de Folles (Haute-Vienne). Roger Crédot, Michel Dominique. Bulletin de la Société préhistorique française Année 1973 70-9 pp. 284-288. https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1973_num_70_9_8266 Le dolmen des Goudours prend place dans un ensemble de mégalithes de la Haute-Vienne, aux limites de ce département avec la Creuse. Il appartient à une région où les vestiges préhistoriques et les découvertes sont fréquents. Ce dolmen est situé à peu de distance des monuments suivants : Menhir des Fichades : 3 km. Dolmen du Grand-Bagnol : 3,5 km. Dolmen du Monleil : 2 km. Menhir anthropomorphe de la Sal esse : 3,5 km. Dolmen de Ribes et le Menhir de La Faye 6 km (Creuse)

 DESCRIPTION DU MONUMENT : Le monument est près de la jonction des voies
ferrées Limoges-Paris et Saint-Sulpice-Le Dorât, à 600 mètres environ au S.-E. du hameau du Cluzeau, en bordure du chemin qui conduit
(conduisait le chemin abouti aujourd’hui dans un champ sans continuité. Déjà à l’époque de l’étude il était difficile de suivre ce chemin). du Cluzeau au hameau de Rocherolles. Le dolmen est généralement connu sous le nom de « Pierre des Goudours » ou « des Boudours », mais il est encore parfois nommé «Dolmen du Cluzeau » ou « Dolmen des Vergnes ». Nous ne retiendrons pas ces deux dernières dénominations car elles nous semblent relativement récentes. La table du mégalithe comprend deux morceaux (Au dire des locaux, il me semble que la pierre sommitale à été cassée lors de son déplacement) qui, si on les réunissait, donneraient à celle-ci un périmètre voisin de 15 mètres, classant ainsi le Dolmen du Cluzeau comme le monument mégalithique le plus important de la Haute-Vienne quant à sa taille. Le dolmen comporte 4 piliers apparents et de dimensions diverses. Autour du mégalithe, l'on peut noter la présence de petits blocs de granite, de même nature que ceux qui ont été utilisés pour la construction de l'ensemble du dolmen. Ils proviennent de piliers que l'on a brisés sur place et dont une partie a servi à enclore des champs voisins. Franck Delage pense que la cella était fermée par 6 ou 8 piliers et que celle-ci pouvait être rectangulaire, selon ce même auteur. Le monument a subi plusieurs fois l'action des pillards et des curieux, en 1907, Martial Imbert signale que le pilier II était à 0,90 mètre au-dessus de la surface de la Cella et le pilier III, à 0,60 mètre. Or aujourd'hui ces mêmes piliers sont respectivement à 1,56 et 0,98 mètre de la surface de la chambre sépulcrale. Cette différence de mesure prouve qu'une bonne couche de terre et de pierrailles a été enlevée, expliquant la grande quantité de blocs de granite qui ont été rejetés près des piliers et aux extrémités de la table.
Le mobilier qui va être décrit a été découvert dans des déblais du pillage de la partie Sud du
dolmen, en 1967. D'autres pillages se sont succédés formant de nombreuses excavations à
l'intérieur de la chambre funéraire et compromettant singulièrement l'équilibre du monument qui risque de s'écrouler si des travaux de consolidation. tirée d'un galet qui a été piqueté afin
d'obtenir la forme de la pièce, puis poli. Cette pièce ovoïde, ne portant pas de méplat, est d'une forme assez singulière. Une des faces de cet outil au tranchant oblique est plus bombée que l'autre. Pointes de flèches, de types variés. Une armature d'une forme rare, en silex rougeâtre, est taillée avec soin sur le deux faces. Elle a été tirée d'une pièce losangique sur laquelle on a fait deux encoches qui permettaient la fixation.

CONCLUSIONS : Bien qu'il soit difficile de porter des conclusions sur un mobilier incomplet qui n'a pas été trouvé en place, il semblerait cependant que l'on doive le classer au Bronze Ancien. Les pointes de flèche à pédoncule et ailerons, l'annelet en bronze et la poterie rappelant d'autres découvertes faites en Haute-Vienne.

LEGENDES ; Un tel monument ne pouvait rester sans légendes, aussi en a-t-il été recueilli quelques le dolmen avait le pouvoir de détourner la foudre. La légende suivante confirme cette croyance. « Au cours des moissons un orage éclata. Les « paysans allèrent se réfugier sous le dolmen. « Bien que la chambre funéraire soit de grandes « dimensions, elle ne put abriter tout le monde. « Quelques travailleurs durent se réfugier sous « des arbres proches. La foudre frappa ces arbres « et tua ceux qui s'y croyaient à l'abri, tandis « que les paysans qui avaient été à l'abri sous « la table du dolmen furent sains et saufs. » D'après les paysans du hameau du Cluzeau, le mégalithe aurait été à une époque reculée la demeure d'un saint ermite dont on a oublié le nom, mais que la tradition orale nomme « le curé de Goudour ». — D'autres traditions veulent qu'au siècle dernier des fouilles sans résultats aient été entreprises dans ce dolmen. Elles auraient été également l'œuvre d'un prêtre. Texte complet dans https://www.persee.fr/docAsPDF/bspf_0249-7638_1973_num_70_9_8266.pdf]. Revenons sur nos pas, à la fourche poursuivons le chemin carrossable tournant sur la gauche, bois et prairies se succèdent avec une belle vue sur les Monts d’Ambazac. Nous arrivons aux premières maisons du hameau du Cluzeau. Prenons à droite la route bitumée, nous grimpons cette petite route sans bas coté pour nous protéger des voitures. Au sommet nous trouvons un carrefour avec une route sur la gauche et un chemin carrossable sur la droite, prenons ce dernier, c’est le chemin des Chasseurs [Lieu particulièrement giboyeux aux 18 et 19ème sicles] bois et prairies se succèdent. Le chemin fait un coude d’équerre sur la gauche. Il devient très humide, il longe la ligne de chemin de fer. Nous débouchons sur la route bitumée au niveau du pont SNCF, prenons à droite. Après le pont nous trouvons deux maisons et sur la droite un chemin au milieu d’une prairie et d’un jardin. Prendre ce chemin pour un allez et retour d’environ deux cent mètres. Nous trouvons un mur soutenant les terres, et au milieu ce que je pense être une loge de berger. La seule du secteur me semble t’il. [Un refuge de fortune. Les loges servaient d'abri et de refuge aux bergers, pour se protéger des intempéries, du froid de la nuit, mais aussi des loups qui étaient autrefois installés dans nos forêts limousines... Il ne s'agissait pas de lieux d'habitation, mais de refuges temporaires. Les loges sont construites en pierres sèches, c'est-à-dire que les pierres, de granit dans notre région, sont directement imbriquées sans liant (mortier). Elles épousent souvent la forme du terrain, ou sont incrustées dans des murets. Elles sont généralement de taille modeste, et intègrent parfois une cheminée. Les bergers ou paysans les bâtissaient eux-mêmes avec des matériaux récupérés sur place : des pierres extraites des champs lors des labours ou des amas rocheux de surface. Les plus anciennes encore en état ont été construites dans la seconde moitié du XIXe siècle. Beaucoup sont aujourd'hui à l'abandon puisqu'elles ont perdu leur utilité. Loges, bories et autres cabanes L'appellation générique du nom "loge" est cabane, ou cabane en pierres sèches, mais dans chaque contrée, un nom particulier est donné. Dans le nord du Limousin, le nom de loge s'est imposé. Dans le Périgord voisin, on emploie par exemple le nom "bories". https://www.detours-en-limousin.com/Loges-de-bergers]. Revenons sur notre bitume et poursuivons vers le hameau de Lavaud [Village incendié partiellement en février 1865. Un des plus gros villages de la commune de Folles. Au centre du village le double four à pain rond. Je n’ai pas vu le four à pain c’est peut être ce qui est protéger par une bâche au bord de la route]. Nous trouvons sur la droite le carrefour avec la pancarte du (raccourcie. alt 330m). Poursuivons tout droit traversons le bourg, dans le haut de la cote, face au N°11, nous prenons la rue de gauche en direction de Montjourde, la rue monte fortement (nous avons de vieilles marques sur les poteaux). Elle débouche sur la D 63 que nous prenons à gauche, traversons le hameau. Dans le haut du bourg, face au N°17 la rue fait fourche, dans ce triangle avec quelques maisons nous trouvons un chaos rocheux au sein desquels poussent parfois des arbres [Une légende dit que sur ces monts on s’y livrait à des Bacchanales (fêtes tournant à la débauche et à l’orgie). Une école fut construite en 1882 et fermé en 1968]. Prenons la rue de droite, nous poursuivons notre grimpette, le long du N°22. En ce retournant nous avons une belle vue sur la vallée de la Gartempe et les Monts d’Ambazac. La route tourne en angle d’équerre sur la droite, nous sommes sur le plateau puis nous quittons le bitume pour prendre le chemin herbeux jusqu’aux genoux sur la droite (attention pas de pancarte de rappelle). [Chemin des Charbonniers, mentionné sur la carte Cassini de 1789]. Après les prairies nous entrons dans un bois, le chemin fait fourche et je me trompe, au lieu de suivre le chemin de gauche (mal tracé lors de mon passage) je prends le chemin de droite mieux marqué au sol (sans balisage je n’ai pas osé prendre celui de gauche. Je ne suis pas sur qu’il y est une grande différence entre les deux chemins. L’un débouche au dessus du hameau de Mazéras, (je me souviens trop tard que nous l’avons utilisé dans une précédente promenade. Plus facile à utiliser en partant de Mazéra. Ce qui oblige un parcours sur la D 234 un peu plus long) Nous traversons un bois, et sommes au Meigneux. Nous passons de ce faite un peu loin de la halterie une place entouré de 5 à 6 rochers à l’écart des grands axes de circulation ou les négoces et les échanges divers étaient monnaie courante vers 1750. Il me semble être passé lors d’une précédente promenade par le chemin du haut qui plus accessible en sens inverse et ne pas avoir remarqué cette place. Le chemin du haut s’appellerait le chemin des ferrailleurs et l’on traverserait les rouillas (patois voulant dire rouillé). Laissons les chemins sur notre droite, nous quittons les bois parsemés de clairières transformées en prés et retrouvons les champs. Notre chemin débouche sur un chemin carrossable parfois bordé de haies que nous prenons à gauche. Nous nous dirigeons vers une maison isolées. Longeons la Gartempe puis l’ancienne carrière de granit [La carrière fournissait les matériaux pour les réseaux routiers et l’ensemble de la Construction. Elle produisait 200 milles Tonnes par an]. Nous débouchons sur la départementale, prenons à droite (si vous avez pris le bon chemin, vous déboucher sur la D 234 que vous prenez à droite. Traverser le hameau de Mazéras, vous avez une belle vue sur les Monts d’Ambazac, et la pleine de la Gartempe). Au carrefour avec les D 234, et la D 28 a, prenons cette dernière en direction de Folles, nous passons le Pont de Mazéras au dessus de la Gartempe [Premier pont de la voie romaine de Bordeaux à Bourges, construit au 13ème siècle. Son élargissement pour être adapté à la circulation l’a défigué]. Laissons une route sur la gauche, dépassons les quelques maisons du pont de Mazéras, au loin nous apercevons le clocher de l’église de Folles. Poursuivons le bitume jusqu’au cimetière [Le cimetière se trouvait autour de l’église jusqu’en 1837. Dernière demeure d’Adrien Tixier, premier ministre du Général De Gaulle en 1945. Il faut également remarquer, une très belle croix gothique et fleuronnée du 15ème siècle]. Prenons sur la gauche la D 241 en direction de Mursac sur une centaine de mètres puis à droite la rue du bourg interdite aux camions, nous grimpons et retrouvons le parking de la salle des fêtes.
Cette ballade ne nous fait pas passer par la place du village. Au carrefour poursuivons la D 28a en direction du centre bourg, nous arrivons au carrefour avec la D 63 prenons à gauche la direction de Laurière, nous arrivons sur la place du village  [Cette église est sous le vocable de Saint Blaise, un évêque arménien martyrisé en 316, il est le Patron des cardeurs qui l'ont choisi, car ses bourreaux l'auraient mutilé et démembré avec des peignes en fer qui servaient aux peigneurs et cardeurs de chanvre. Il y avait peut-être dans notre région une culture du chanvre. L’église des XIIème et XIIIème siècles semble réunir les caractéristiques de l'art roman très largement représenté en Limousin. Cet édifice religieux avec ses contreforts très imposants et un portail polylobé, datant du XIIIème en fait le témoignage d'un passé remontant au Moyen Age. L'emploi du granit immuable a entraîné une grande sobriété dans le décor. La nef unique de trois travées fut restaurée au XVème siècle. Sa porte en arc brisé est enrichie de moulures indiquant les XVème et XVIème siècles. Il y avait dans cette église quatre vicairies : une à l'autel  Sainte Madeleine, Saint Blaise et Saint Roch, une à l'autel Saint Bonaventure, patron secondaire de l'église, qui dépendait de la famille Du Vignaud, une dite « Des Morterols »,  une fondée par Jeanne Du Vignaud, femme de Balthazard Déaux, possesseurs de biens dans la paroisse de Bersac. Le nom de Folles trouve son origine dans la langue latine : fageas ou fagus signifiant hêtre, follis voulant dire feuilles et en patois occitan « fau » qui signifie aussi hêtre, ainsi les armoiries de Folles sont trois feuilles de hêtre sur champ jaune. Folles était une cure dans l'ancien archiprêtré de Rancon qui dépendait de l'abbaye de Bénévent. Des constructions religieuses existaient également à Ars, c'était le prieuré Sainte Catherine ; en 1198 l'abbé de Saint Martial, Isambert, en avait fait l'acquisition. En 1747 ce prieuré fut supprimé et ses revenus allèrent à la mense capitulaire de l'abbaye. La chapelle était en très mauvais état ; Martin de La Bastide en fut le dernier prieur. Avant la Révolution, plusieurs familles ont marqué la paroisse de Folles : celle du Breuil qui possédait, entre autres, les villages des Vauries et Fursannes qui passèrent à la famille Du Vignaud par le mariage du calviniste Jacques, en 1500 avec Madeleine du Breuil. Pour garder leurs patrimoines, des unions entre catholiques et protestants de la noblesse eurent lieu pendant cette période. Jacques Du Vignaud renia le protestantisme en 1588 ; uni en seconde noce avec Marguerite de Bridiers, descendante de Louis, il agrandit ainsi largement ses domaines. Les Du Vignaud possédaient aux Vauries un château situé au bord de la Gartempe (on retrouve dans le village de La Villette des pierres provenant certainement de ce château). Fiacre Du Vignaud, en 1573, servit au siège de La Rochelle avec les troupes du duc d'Anjou qui assiégèrent les huguenots pendant six mois. Un traité fut signé, les protestants obtinrent le libre exercice de leur culte à La Rochelle, Nîmes et Montauban. Jacques Du Vignaud décédé en 1645 et Gaspard-François Du Vignaud en 1747 sont enterrés dans l'église de Folles. Leurs armes, peintes sur un mur de la nef, étaient « d'azur au chevron d'argent, accompagné de deux étoiles d'or en chef, et d'un croissant d'argent en pointe ». Saint Fiacre a aussi une statuette dans l’église de Folles. Patron des jardiniers il est souvent représenté avec  une bêche ; le notre tient aussi un arrosoir. Il était né dans une famille noble irlandaise. Il vint en Gaule,  alla à Meaux et parti ensuite prêcher l’Evangile en Artois. Il demanda à son évêque un terrain pour jardiner et nourrir les pèlerins indigents. Il s’intéressa aussi aux plantes médicinales pour les malades et construisit un hospice pour les malades nombreux qui venaient de tous les coins du pays. Il meurt vers 670 au Breuil ; un monastère y fut construit et un village portant son nom. Saint Fiacre est situé en Seine et Marne dans l’arrondissement de Meaux. Folles fut aussi le lieu de naissance de Guillaume Malherbaut, savant docteur en Sorbonne. Il devint théologal du chapitre de Saint-Yrieix, puis chanoine et théologal du chapitre de Limoges en 1570, ensuite recteur de 1586 à 1593. Il publia deux ouvrages importants en 1566 et 1575. Ginette BOUYER. https://chabatzdentrar.blog4ever.com/folles-l-eglise]. Poursuivre la rue, au carrefour prendre à gauche la D 63 en direction de Laurière, monter la rue Grande, à mi pente prendre la’’ petite rue’’ (c’est son nom), sur la gauche. Dans le haut, le parking de la salle des fêtes.
Les commentaires sans adresse internet, proviennent du foliot édité par Folles Rando  et que l’on trouve avec la carte de la promenade sur le site   file:///d:/Downloads/bv000002.lkdoc.folles-monts-et-vallees.pdf

  

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;

https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

 

 










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