Aujourd'hui nous partons dans le Limousin et plus précisément dans la Vallée de la Gartempe et le village de Folles
Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."
Jérôme et Jean Tharaud
FOLLES nom
d'origine latine "fageas" ou "fagus" signifiant hêtre,
"follis" signifiant feuille. (Nature & Patrimoine)
Fiche ;
Association « Folles Rando » file:///d:/Downloads/bv000002.lkdoc.folles-monts-et-vallees.pdf
Folles
340 m d'altitude
J’avais
remarqué de belles pancartes neuves de rando dans les petits bourgs autour de
ce village.
Découvrant
la région, Je pensais être le seul à proposer des balades avec beaucoup de
bitumes. Je me suis rendu compte que les locaux faisaient la même chose. Vous
allez certainement trouver que cette balade ressemble à ce que j'ai déjà
publié. Vous avez raison.
Je
voulais simplement parcourir le chemin officiel pensant que les locaux
connaissaient des chemins permettant d’éviter le bitume. J'ai bien eu du mal à
suivre le tracé qui n’existe que par des pancartes éparses et un balisage
inexistant ou presque en 2021. Comme mes précédents tracés nous faisons
beaucoup de bitumes. L’avantage ; cette balade sera dans les rando de la
journée, alors que les autres sont dans les petites promenades.
Folle :
Se trouve dans le département de la Haute Vienne à une dizaine de kilomètres de
Bessines sur Gartempes. Entre Bersac sur Rivalier, et Laurière.
De
limoges prendre la A 20 en direction de Paris avec deux possibilités de Sortie
1) N°
25 Razes prendre la D 44 sur la droite puis à gauche l’ancienne N 20 (D220)
longeant l'autoroute. Au rond point suivre la D 220 traverser le hameau de
Charensanne, arrivé au hameau de Chanteloube prendre sur la droite la D 28
direction Berssac, laissons le village de Maillofargueix sur la droite. A
Bersac, prendre la D 28A en direction de Folles.
2) Sortie
N°24 Bessines, Bersac. Prendre la D 27 vers Bersac, puis la 28A vers Folles.
En
venant de Châteauroux et de la Souterraine par la A 20 Sortie N°23.1 Bessines,
fursac. Au rond point D1 Fursac et Fronmontal, puis la D 63 Folles.
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans
Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b300060
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Carte VisioRando
toucher le rectangle à coté du numéro
Mai
2021
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
18 2h40 0h20
6,8 6 340 +
Nous trouvons des parkings, dans le bas du village sur la D 28A direction
Fursac ou sur le parking du cimetière. Egalement en bordure de la D 63.
Un
troisième parking se trouve en partie haute du village, prendre la D 63 direction
Pont à l'Age et Laurière. Passer devant l’église. Laisser la D 28A, poursuivre
la D 63 (rue Grande). Au puits prendre à gauche (La petite rue). Nous arrivons
à la salle des fêtes.
Folles.
Le nom de la commune est issu du latin « fageas » ou « fagus »
signifiant hêtre et de follis signifiant feuilles. Les habitants sont appelés
« follois ». Folles était une cure ou un prieuré-cure dans l'ancien
archiprêtré de Rancon, qui dépendait de l'Abbaye de « Bénévent l'Abbaye». Une
station mésolithique a été découverte au Nardières. Il subsiste les dolmens,
au village du Montheil et au village du Cluzeau le dolmen des
Goudours. Il reste de l'antiquité une sépulture gallo-romaine au pont de
Mazéras. Un vase funéraire en verre trouvé à Lavaud serait au musée d'archéologie
nationale de Saint Germain en Laye. Durant la guerre de 100 ans Folles est
incendiée par les anglais.
J'ai
choisi comme parking celui de la salle des fêtes. En longeant cette salle, nous
trouvons un rocher avec des écussons de toutes les villes ou villages
comportant des noms insolites. [ l’Association
des communes de France aux noms burlesques
et chantants assure
leur promotion et fait découvrir leur patrimoine par un rassemblement annuelle.
La passation de témoin entre Marans et Folles a eu lieu début juillet. Cette
dernière a désormais un an pour se préparer à accueillir l’événement. Les
8 et 9 juillet 2017, près de 700 participants issus d'une trentaine de
délégations vont investir la petite commune de Folles (500 habitants). Et,
comme ce fut encore le cas le week-end des 9 et 10 juillet dernier à Marans,
ils seront accompagnés de milliers de curieux. L'idée
d'accueillir un tel
événement a germé en 2015 dans la tête du maire - Alain Couteau - lors du
rassemblement qui avait lieu au Quiou, en Bretagne. « Si ce village de 350
habitants a réussi, je me suis dit qu'on pouvait y arriver aussi »,
explique-t-il. Et puis, c'est l'occasion ou jamais de mettre un peu d'animation
dans la commune. »
Des liens durables
La
fête annuelle des communes aux noms burlesques est avant tout
l'occasion de
mettre en valeur les produits du terroir et de favoriser les échanges sur fond
d'autodérision. A Folles, des liens particuliers se sont même tissés avec
Moncrabeau, notamment à travers leur participation au festival des menteurs,
que cette commune du Lot-et-Garonne organise chaque année. Mais aussi avec
les habitants de Montéton, d'autres néoaquitains plus portés sur les chapeaux,
qui organiseront ce rendez-vous en 2018. La passation de témoin est un
moment important qui se produit en clôture de chaque rassemblement. Cette
année, Marans a offert à Folles un drapeau associant les deux communes à
travers leurs symboles respectifs : la poule et le hêtre. Le
début des
festivités sera marqué par la remise de la « Marianne » du groupement : le
fameux Bébert, qui sera conservé un an. Comme le veut aussi la tradition, un
totem aux noms des villages participants sera édifié dans la commune afin
« d'immortaliser » l'événement. Folles a également prévu de mettre à l'honneur
la porcelaine, pour les cadeaux souvenirs, et le bœuf limousin lors des repas. https://www.lepopulaire.fr/folles-87250/loisirs/pour-la-deuxieme-fois-la-haute-vienne-va-accueillir-la-fete-des-communes-aux-noms-burlesques_12021666/]. Prenons
la rue de la petite garde [Faubourg sentinelle de Folles.] balisage
jaune, passons devant
le grand bâtiment de la mairie, coupons la D 63 (grand
Rue) poursuivons par la rue face à nous, portant le nom des Granges. (Je
suis sur le balisage jaune, mais celui-ci ne correspond plus à la carte trouvé
sur internet). Nous sommes tout de suite dans les prairies,
traversons le hameau des Granges composé de quelques bâtisses dont certaines
sont transformées en maisons d’habitations. Nous débouchons sur la D 28a que
nous prenons à gauche (nous trouvons une balise sur un poteau). Face à nous les
Monts d’Ambazac
[Premiers contreforts occidentaux du Massif Central,
les Monts d’Ambazac culminent à 701 m d’altitude. Ils s’étendent sur environ 40
km d’est en ouest, entre Bourganeuf et Nantiat, et sur une quinzaine de
kilomètres du nord au sud, de
Bessines-sur-Gartempe à Ambazac. Ils forment la
partie centrale des monts de la Marche.
Cette région est principalement connue comme le lieu de fondation de l'ordre monastique de Grandmont,
et le principal et dernier grand site d'exploitation de l'uranium
en France, dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Géologiquement, les monts d'Ambazac stricto sensu sont séparés du massif
de Saint-Goussaud, à l'est, en partie par le cours du Rivalier
et également par une petite faille qui relie deux sous-sols de paragneiss
(La Jonchère-Les Billanges au sud, Laurière-Folles au nord), via le col
de la Roche (456 m). Les différentes cartes de l'article
s'en tiennent à l'acception du massif suivante, à savoir la zone comprise entre
le lac de Saint-Pardoux
à l'ouest et la commune de Montboucher
à l'est. Ils sont constitués de granites
et de leucogranites, des roches magmatiques
largement répandues dans le Limousin. D'un point de vue géomorphologique, les
monts d'Ambazac sont un petit massif isolé, dont le modelé dominant est le
paysage alvéolaire
dégagé, à savoir petites cuvettes à fond souvent humide et tourbeux. Outre
leurs richesses écologiques, les monts d'Ambazac ont conservé de nombreux
vestiges de leur histoire, mais relativement peu des périodes
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paléolithique
et néolithique. On trouve néanmoins
des dolmens sur les communes de Marsac,
Ambazac
et Mourioux-Vieilleville,
ainsi qu'un tumulus à Châtelus-le-Marcheix.
L'âge du bronze a laisse des traces au dolmen de la Lieu à Ambazac ; on
est en mesure d'affirmer que le territoire de l'actuelle commune de Saint-Sulpice-Laurière
fut un important dépôt de bronze, à la fin du IIe millénaire av.
J.-C. Des oppidums gaulois furent découverts sur la commune de Jabreilles-les-Bordes
alors que le Puy de Jouër à Saint-Goussaud
était un sanctuaire romain dédié à Jupiter (des vestiges y sont toujours
visibles). Le village de Grandmont rappelle le souvenir de l'Ordre de Grandmont,
ordre monastique catholique répondant à la réforme grégorienne,
fondé au XIIe siècle par saint Étienne de Muret dont une des châsses et
la dalmatique sont conservées à Ambazac. Pendant la période médiévale, les
monts d'Ambazac sont traversés par un itinéraire secondaire de pèlerinage, qui
relie Argenton-sur-Creuse
à la via Lemovicensis à Saint-Léonard-de-Noblat.
Au XVe siècle,
le massif est divisé entre les seigneuries de l'évêque de Limoges (à l'ouest de
Razès) et celles du comté de la Marche.
L'ouest était sous influence extérieure. Au siècle suivant, la mise en place
des généralités et des pays d'élection n'est pas synonyme
d'unfication administrative pour les monts d'Ambazac : les paroisses se
divisent entre les généralités de Limoges et de Bourganeuf (élection de
Limoges) et de Guéret (élection de Moulins). À la Révolution, les districts de
Saint-Léonard, Limoges, Bellac et Bourganeuf se partagent les nouvelles
communes. La présence de gisements radioactifs a engendré l'extraction d'uranium
qui n'a cependant pas laissé beaucoup de traces dans le paysage (mais les
traces ponctuellement ne sont cependant pas négligeables en termes
d'augmentation de la radioactivité « externe »). Plusieurs polémiques
ont éclaté à ce propos, notamment à la suite d'un reportage télévisé,
en 2009, remettant en cause la propreté du lac de Saint-Pardoux,
en dépit de deux opérations de curage de boues radioactives en 1998 et 2006, et
la qualité de l'eau potable de Limoges. Dans son documentaire Tchernobyl
forever, le journaliste belge Alain de Halleux vise sans les nommer les 24
cantons français contaminés au yellowcake
qu'il se refuse à visiter. Des opérations de nettoyage et une refonte du modèle
de gestion des anciens sites ont apaisé les tensions, bien que celles-ci
resurgissent de temps en temps, notamment à l'ouverture du musée
de la mine de Bessines. On a dénombré 10 sites miniers
d'uranium dans le massif (Bachellerie, Margnac, Vénachat - la dernière fermée
en 1995 -, Gorces Saignedresse, Le Fraisse, Roudet, Santro, Fanay, Henriette et
Champour). Le kaolin a été également
exploité dans les monts d'Ambazac, dès 1772 (à Bonnac-la-Côte,
cette exploitation ferme en 1795) et la dernière exploitation de kaolin
(Puy-Bernard à La Jonchère) ferme en 1964. Seules restent d'immenses
excavations disparaissant sous la végétation. De nombreuses mines de pegmatite
et de quartz ont aussi par le passé
été exploitées. Wikipédia]. Prenons le chemin sur la droite bordé de
vieux chênes (balisage jaune). Malheureusement ce chemin n’est plus entretenu. Fin
mai, nous avons des ronces et des fougères. Nous apercevons au loin le château
de Chambon. Traversons un petit bois et débouchons sur la route de Comborias.
Nous y trouvons un poteau d’information alt 325 m. Le balisage jaune tourne sur
la droite et semble me diriger sur Folles. Je ne regarde pas la carte et loupe
un chemin menant vers le menhir. (La trace permet de ce rendre devant cette
mégalite. Voilà ce que j’en dis dans ma précédente promenade – [Un
peut avant un virage du chemin il fait fourche, nous trouvons sur la gauche
dans le champ sous les ronces le dolmen de Montheil [Ce dolmen est en
schiste, proche de lui existait un menhir. Les spécialistes du Musée des Eyzies
évoquent l'hypothèse qu'un atelier de taille de silex existait au Montheil,
alimentémajoritairement par de la
matière première venue du Grand Pressigny (Indre & Loire - Touraine). Les
silex du Grand Pressigny (dit pressignien) représenteraient suivant les
spécialistes de 600 000 à 1 000 000 de pièces répandues sur une partie de
l'Europe : Portugal, Suisse, Allemagne. classé MH 7-05-1945. Le dolmen fut
l'objet de nombreuses fouilles depuis 1821.
La totalité des objets trouvés au Montheil dans les fouilles effectuées par Mr
CREDOT setrouve au Musée des Eyzies.
L'inventaire des objets qui nous sont parvenus est le suivant : Grand
nombre de haches en dolérite (originaire des grès de Thiviers (24). Haches en
diorite et amphibolite (peuvent être de la région). 1 pointe de
poignard en
silex jaune. 1 poignard en silex noir pressignien d'environ 20 cm en 2 morceaux
(qui originellement encomportait 3). 1
perle biconique en bronze(-1800 à –700 av. J-C). 1 silex taillé biface. 1
armature de flèche. 2 haches polies en silex].Dommage
pour un site qui semble si prestigieux qu’il ne soit pas plus accessible. Sous
les ronces, sur un chemin que l’on voit à peine, un arbre pousse même au milieu
du tas de ronce. Même son accès rebute un randonneur en short. Je ne mis rends
pas. De toute façon au milieu du champ et sans chemin d’accès lorsque le
champ est en culture il est impossible de se rendre sur ce lieu.]. Je quitte le balisage jaune ‘’déjà’’ pour suivre
sur la carte de l’association de folles le grand tour surligné en vert. Prenons
le bitume à gauche, passons la pancarte indiquant le hameau des Combarias. D’après la Carte, je suis sur un balisage vert du moins la carte
est surligné en vert. Je la regarde trop tard pour m’apercevoir que j’ai loupé
un Dolmen qui est
surligné en vert, mais le balisage n’y passe pas. Il
s’emblerait qu’à cet endroit le circuit ce dédouble par un circuit plus court. Face
à nous les monts d’Ambazac, sur la gauche, au sommet d’une ‘’doucine’’ formée
par le terrain nous trouvons le château de Chambon. [Le
château dans sa forme actuelle date principalement du milieu du XVIe siècle. Il
était stratégiquement placé sur un plateau à la porte de Monts du Limousin et
l'un de ses principaux attraits est la façon dont il s'intègre dans ce paysage.
L’édifice est constitué d'un corps de logis, prolongé d'une partie formant
avant-corps en forme de L. Sa façade postérieure est flanquée de 2 tours
circulaires, probablement les parties les plus anciennes du bâtiment actuel.
Une échauguette en encorbellement interrompt la façade principale, qui donne
sur une terrasse fortifiée. Celle-ci est entourée sur 2 côtés par des anciennes
douves, aujourd'hui asséchées. Un pont dormant, dominé par un portail
classique, permet d'accéder à la terrasse. Un angle de la terrasse est occupé
par un colombier. Le château constitue un exemple de résidence nouvelle,
édifiée dans des formes encore proches de la fin du Moyen Âge, mais où le décor
et les aménagements intérieurs relèvent des innovations de la Renaissance.
Quelques réaménagements du XVIIIe siècle ont donné au château sa forme
actuelle. Les façades et toitures du corps de logis ainsi que la cage de
l'escalier monumental, l'intérieur de la tour sud-est en totalité et le sol des
parcelles autour du château ont été inscrits sur la liste des inventaires
supplémentaire des Monuments Historiques en 2001. Le château se visite l’été.
https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-bati/chateaux-et-demeures-de-prestige/chateau-du-chambon-45397]. Nous arrivons au hameau du Montheuil,
après quelques maisons, nous traversons le cœur du hameau avec ses bâtisses en
granit dont certaines malheureusement sont mal en point, d'autres en
restaurations. A la sortie du village, après une petite cour, et une maison
crépie, sur la droite nous trouvons un oratoire avec la statue de
la Vierge construite en 1956, par les habitants du village. (N&P). Nous retrouvons des prairies vallonnées
entrecoupées soit de haies épaisses, soit de petit bois. Dépassons une maison
isolée, nous arrivons au creux de la vallée et au moulin de Montheil [MONTHEIL
désignait un monticule, nom caractéristique d'un domaine, devenu nom de
famille. Nature & Patrimoine].
Passons l’Ardour et grimpons ‘’le
monticule’’ [L’Ardour : Affluent
de la Gartempe,
L'Ardour prend sa source au sud-est de Bénévent-l'Abbaye, sur la commune d'Augères, à l'altitude 450 mètres et à
500 mètres au nord-est du Puy de Villard (521 m) dans le département
de la Creuse,
et coule globalement en direction de l'ouest. Après un trajet de
33,5 kilomètres, durant lequel il a alimenté le Lac du Pont à l'Age,
il se jette dans la Gartempe
entre Folles
et Bersac-sur-Rivalier
à l'altitude 291 mètres et à moins de 500 mètres au nord-est et en
amont du viaduc de Rocherolles.
Wikipédia]. Nous arrivons aux Rivailles, une petite maison plantée sur le
flanc de la colline au raz de la route. Poursuivons cette dernière qui serpente
dans les bois, nous débouchons
sur la C7 (nous trouvons de vielles trace de
peinture jaune) que nous prenons à droite en direction du Viaduc de Rocherolles,
passons une grange, nous descendons vers le hameau de La Chapelle constitué de
deux ou trois maisons. (Ne pas prendre le balisage rouge sur la gauche avec la
direction du viaduc). Traversons la Gartempe sur le Pont Gibus [Porte le nom de l’ouvrier tué accidentellement lors de
la construction du viaduc.
N & P].
[La
Gartempe ; Affluent
de la Creuse , long de 204,57 km. prend sa source dans le département de
la Creuse,
à 623 m d'altitude, près du lieu-dit « Pétillat », sur le
territoire de la commune de Peyrabout,
puis s'écoule vers l'ouest, puis le nord. Son confluent
avec la Creuse,
se situe à 57 m d'altitude, sur le territoire des communes de La
Roche-Posay (Vienne)
et d'Yzeures-sur-Creuse
(Indre-et-Loire). Le nom de la rivière
est attesté sous la forme Vartimpa (sans date), Wartimpae fluvii
au VIIIe siècle, Vuartimpe en
825, Guartimpa en 886, super fluvium Wartimpae (sans date), super
fluvium Guartempa (sans date). Les formes citées Wartimpae au VIIIe siècle ou celle de 825, Vuartimpe
représentent vraisemblablement un ancien *Wartimpa, devenu régulièrement
Guartempa, puis Gartempe (cf. ware > gare ;
warde > garde). En marchois,
elle s'écrit et se prononce donc Gartempa. C'est un hydronyme
obscur, d'origine germanique ou influencé par le germanique sur la consonne
initiale. Le premier élément est peut-être le gaulois var-, variante de ver-,
« eau, rivière » que l'on retrouve dans les noms du Var
et de la Vière,
cependant on ne peut rattacher le second élément -timpa à aucune racine
connue. La rivière a donné son hydronyme
aux sept communes de Bessines-sur-Gartempe, La Croix-sur-Gartempe, Gartempe,
Saint-Ouen-sur-Gartempe, Val-d'Oire-et-Gartempe et Vicq-sur-Gartempe.
Wikipédia]. L’hiver nous apercevons le viaduc de Rocherolle. Après le pont
prenons le chemin de gauche, il descend vers la rivière.
Il est possible de raccourcir cette promenade en
poursuivant le bitume tout droit. La route serpente sur le flanc de la colline
boisée et débouche après des prairies sur la D 94 que nous prenons à droite en
direction de Folles. Passons le hameau de Rocherolles. Après la sortie du hameau
nous arrivons sur un carrefour. La D 94 tourne en angle d’équerre sur la droite
en direction de Folles (c’est la petite boucle de la carte).
Si vous prenez le chemin carrossable sur la gauche,
après une rangée de pommiers, le chemin tourne en angle d’équerre sur la droite,
longe la ligne de chemin de fer, et passe sous le pont. Nous retrouvons le
grand circuit et la possibilité de se rendre au dolmen du Gaudour.
Le Raccourcie de la carte poursuit tout droit par la
route bitumineuse avec de l’herbe dans le milieu, la route serpente sur une
butte. Bois et prairies s’alternent, nous arrivons au hameau de Lavaud.
Laissons les rues de droite, pour suivre la trace de la carte, mais il est
possible de prendre les rues sur notre droite pour traverser le cœur du hameau.
Nous débouchons dans une rue ou nous retrouvons le circuit principal.
Revenons à la Grande Trace.
Passons un parking, le chemin fait fourche laissons le chemin de
droite. Il grimpe sur la falaise (il peut servir de
raccourcie, débouchant sur la D 94 au niveau du pont SNCF. Passez en dessous et
vous retrouver le circuit vert en prenant le chemin carrossable sur la droite
pour retrouver le Grand circuit). Longeons quelques barriérages plus ou moins bien fait (je l'ai vu en rubalise, en ficelle, et en fil de fer). C'était
un beau coin pour le pique nique, jusqu'au jour ou le club de grimpe de Limoge,
la choisi pour s'entrainer. Après des aménagements, La roche moins résistante que
prévue se délitait. Pour des raisons de sécurité le secteur à été interdit. La
roche se délitait parce que l’on grimpait dessus, ou tombait elle toute
seule ? Nous
commençons à apercevoir le viaduc au détour d'un virage. Viaduc de Rocherolle
[est un pont-rail permettant
le franchissement de la Gartempe par la ligne des
Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, sur le
territoire des communes de Folles et
de Bersac-sur-Rivalier
. Lors de sa mise en service, en
1856, il est considéré comme le plus haut pont de France. Il est notamment
emprunté par les trains de la relation de Paris à Toulouse,
via la section Châteauroux - Limoges. Le viaduc a été construit de 1852 à 1854 sur les communes de Folles et Bersac-sur-Rivalier.
L’arrivée du train à Limoges a eu lieu en 1856. Jusqu'à 2 000 ouvriers ont travaillé sur ce chantier. À
cette époque, le Limousin est desservi par la puissante compagnie
du Paris-Orléans (P.O.) qui est à l’origine des travaux
réalisés sur ce viaduc. Il a coûté un million et demi de francs-or de l'époque.
La ligne empruntant le viaduc a été électrifiée en 1935. En pierres taillées dans un granit bleu, il franchit la
vallée de la Gartempe. Les pierres ont été extraites des carrières
environnantes, taillées sur place et montées. L'ouvrage mesure 54,60 mètres de
haut, 187 mètres de long ; il comporte douze arches sur deux niveaux.
Wikipedia]
. Passons dessous le passage n'est pas
facile sur de grosses pierres. Le chemin devenant sentier par la suite n'est
pas toujours lui aussi facile, notamment au printemps, les herbes et les branches
ne sont pas taillées, l’hiver suivant la hauteur de l’eau, il est inondé. Nous passons
quelques rochers servant encore à l'escalade, passons les ruines de l'ancien
moulin de
Papand, le sentier peut facile, serpente le long de la rivière. Nous
arrivons dans un espace herbeux avec quelques constructions, nous somme au
moulin de Coulerolles. [Vestiges mentionné sur la carte de Cassini de 1789, ils
servaient jadis à la fabrication de l’huile et de la farine]. On y voit un bief et une petite construction ou l'on a ressemant
installé une roue. Dans la partie herbeuse très humide, nous trouvons également
si c’est nettoyé une source, ou une fontaine. Prenons le chemin carrossable sur
la droite nous remontons, parmi les bois et les prairies plantées de bosquets
d'ajoncs (plus de balisage n’y de pancartes). Passons une grange et débouchons
sur la D 94 que nous prenons à droite. La route serpente sur les bosses de cette
longue vallée, nous sommes au milieu des bois de châtaignier. Nous nous
approchons d'une petite ligne de chemin de fer à voie unique, (nous en
reparlerons lorsque nous la couperons). Il y avait un chemin que je trouvais agréable
passant sous
le petit pont enjambant le chemin, derrière sur la droite,
existait un chemin plus ou moins tracé dans les ajoncs, permettant de rejoindre
le dolmen du Gaudour. (On trouve encore les traces de ses chemins sur
l’ancienne carte descriptive de Folles Rando, et les anciennes cartes papier de
l’IGN. Malheureusement pour le randonneur le remembrement à eu lieu et un chou
étant un chou, on a supprimé récemment la possibilité d’utiliser ces anciens
chemins par des clôtures électriques. Faut bien dire que je n’ai jamais vu
personne utiliser ces anciens chemins hors mis les agriculteurs et moi. Dommage
que les associations de randonneurs local ne demandent pas d’établir un droit
de passage. Il nous faut qu’au plus 80 cm ce qui n’empiéterait pas trop sur la
superficie d’herbe pour les vaches). Mais qui les entretiendrait. Poursuivons la
route, traversons le hameau de la Bussière, [Lieu
glissant ou il est difficile de se tenir, c’est ce que l’on éprouve en allant
vers la Gartempe]. Nous arrivons au pont SNCF quittons le bitume et
prenons le chemin carrossable sur la gauche, le long du talus de la ligne de
chemin de fer. Rapidement nous arrivons à la maison du garde barrière, et à la
‘’Bifurc‘’ ou longtemps j’y ai vu malgré la ligne abandonnée un beau jardin. [La Bifurc. C’est la petite ligne à voie unique que nous
avons pu voir le pont au dessus d’un chemin lorsque nous marchions sur la route
c’est une branche de l’ancienne ligne Limoges-Poitiers dont le premier train a
circulé le 23 décembre 1867. Aujourd’hui, elle
semble s’arrêter à Bessine, et il m’a été compté par les locaux qu’elle sert au
transport des déchets radio actif qui serait enfouit dans les anciennes mines.
Même pour les locaux ce qui est dit ou écrit
 |
Source du moulin
|
sur les anciennes mines d’uranium
dans le secteur reste tabou. Voici trois articles sur l’activité minière du secteur. https://www.actu-environnement.com/ae/news/contamination-radon-bessines-gartempe-responsablites-22044.php4 - https://reporterre.net/Bessine-sur-Gartempe-Haute-Vienne
https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/les-souvenirs-radioactifs-des-mines-du-limousin]. Nous longeons
un bois. Sur l’ancienne carte de Folles rando (la
carte IGN à été récemment mis à jour), nous apercevons les anciens chemins que
j’ai essayé de vous faire emprunter dans mes précédentes rando, jusqu’en
2010-20015 ils étaient encore devinables et suivant la saison accessibles.
L’extraction du bois à permis aux ronces de croître, rendant l’accès du chemin
impossible. On a parfois la chance de passer derrière un tracteur ayant aplati
les épineux. C’est dommage cela permettait de ce rendre directement au dolmen sans
un grand détour pour ensuite revenir sur ses pas. Nous arrivons au
second pont SNCF et sur un chemin carrossable formant Té avec le notre. Prenons
à gauche, montons la bosse, nous passons une ancienne décharge, et traversons
un bois de châtaignier, puis sur la droite de jeunes chênes. Sur le plateau,
nous avons une fourche, pour ce rendre au dolmen du Gaudour il faut prendre sur
la gauche, il se trouve à environ 400m [j’ai
extraie le texte du document ; Le dolmen des Goudours, commune de Folles
(Haute-Vienne). Roger Crédot, Michel Dominique. Bulletin de la Société préhistorique française Année
1973 70-9 https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1973_num_70_9_8266
Le dolmen des Goudours
prend place dans un ensemble de mégalithes de la Haute-Vienne, aux limites de
ce département avec la Creuse. Il appartient à une région où les vestiges préhistoriques et les découvertes sont fréquents. Ce dolmen est
situé à peu de distance des monuments suivants : Menhir des Fichades : 3 km.
Dolmen du Grand-Bagnol : 3,5 km. Dolmen du Monleil : 2 km. Menhir
anthropomorphe de la Sal esse : 3,5 km. Dolmen de Ribes et le Menhir de La Faye
6 km (Creuse)
DESCRIPTION DU MONUMENT : Le monument
est près de la jonction des voies
ferrées Limoges-Paris et Saint-Sulpice-Le Dorât, à 600 mètres environ au S.-E.
du hameau du Cluzeau, en bordure du chemin qui conduit (conduisait le
chemin abouti aujourd’hui dans un champ sans continuité. Déjà à l’époque de
l’étude il était difficile de suivre ce chemin). du Cluzeau au hameau de Rocherolles. Le dolmen est généralement connu
sous le nom de « Pierre des Goudours » ou « des Boudours », mais il est encore
parfois nommé «Dolmen du Cluzeau » ou « Dolmen des Vergnes ». Nous ne
retiendrons pas ces deux dernières dénominations car elles nous semblent
relativement récentes. La table du mégalithe comprend deux morceaux (Au dire des locaux, il me semble que la pierre sommitale à
été cassée lors de son déplacement) qui, si
on les réunissait, donneraient à celle-ci un périmètre voisin de 15 mètres,
classant ainsi le Dolmen du Cluzeau comme le monument mégalithique le plus important
de la Haute-Vienne quant à sa taille. Le dolmen comporte 4 piliers apparents et
de dimensions diverses.
Autour
du mégalithe, l'on peut noter la présence de petits blocs de granite, de même
nature que ceux qui ont été utilisés pour la construction de l'ensemble du
dolmen. Ils proviennent de piliers que l'on a brisés sur place et dont une
partie a servi à enclore des champs voisins. Franck Delage pense que la cella
était fermée par 6 ou 8 piliers et que celle-ci pouvait être rectangulaire,
selon ce même auteur. Le monument a subi plusieurs fois l'action des pillards
et des curieux, en 1907, Martial Imbert signale que le pilier II était à 0,90
mètre au-dessus de la surface de la Cella et le pilier III, à 0,60 mètre. Or
aujourd'hui ces mêmes piliers sont respectivement à 1,56 et 0,98 mètre de la
surface de la chambre sépulcrale. Cette différence de mesure prouve qu'une
bonne couche de terre et de pierrailles a été enlevée, expliquant la grande
quantité de blocs de granite qui ont été rejetés près des piliers et aux
extrémités de la table.
Le mobilier qui va être décrit a été découvert dans
des déblais du pillage de la partie Sud du
dolmen, en 1967. D'autres pillages se sont succédés
formant de nombreuses excavations à
l'intérieur de la chambre funéraire et compromettant
singulièrement l'équilibre du monument qui risque de s'écrouler si des travaux
de consolidation. tirée d'un galet qui a été piqueté afin
d'obtenir la forme de la pièce, puis poli. Cette
pièce ovoïde, ne portant pas de méplat, est d'une forme assez singulière. Une
des faces de cet outil au tranchant oblique est plus bombée que l'autre. Pointes
de flèches, de types variés. Une armature d'une forme rare, en silex rougeâtre,
est taillée avec soin sur le deux faces. Elle a été tirée d'une pièce losangique
sur laquelle on a fait deux encoches qui permettaient la fixation.
CONCLUSIONS : Bien qu'il soit
difficile de porter des conclusions sur un mobilier incomplet qui n'a pas été trouvé
en place, il semblerait cependant que l'on doive le classer au Bronze Ancien.
Les pointes de flèche à pédoncule et ailerons, l'annelet en bronze et la
poterie rappelant d'autres découvertes faites en Haute-Vienne.
LEGENDES ; Un tel monument
ne pouvait rester sans légendes, aussi en a-t-il été recueilli quelques le dolmen
avait le pouvoir de détourner la foudre. La légende suivante confirme cette croyance.
« Au cours des moissons un orage éclata. Les « paysans allèrent se réfugier
sous le dolmen. « Bien que la chambre funéraire soit de grandes « dimensions,
elle ne put abriter tout le monde. « Quelques travailleurs durent se réfugier
sous « des arbres proches. La foudre frappa ces arbres « et tua ceux qui s'y
croyaient à l'abri, tandis « que les paysans qui avaient été à l'abri sous « la
table du dolmen furent sains et saufs. » D'après les paysans du hameau du
Cluzeau, le mégalithe aurait été à une époque reculée la demeure d'un saint
ermite dont on a oublié le nom, mais que la tradition orale nomme « le curé de
Goudour ».
— D'autres traditions veulent qu'au siècle dernier
des fouilles sans résultats aient été entreprises dans ce dolmen. Elles auraient été également
l'œuvre d'un prêtre. Texte
complet dans https://www.persee.fr/docAsPDF/bspf_0249-7638_1973_num_70_9_8266.pdf]. Revenons
sur nos pas, à la fourche poursuivons le chemin carrossable tournant sur la
gauche, bois et prairies se succèdent avec une belle vue sur les Monts
d’Ambazac. Nous arrivons aux premières maisons du hameau du Cluzeau. Prenons à
droite la route bitumée, nous grimpons cette petite route sans bas coté pour
nous protéger des voitures. Au sommet nous trouvons un carrefour avec une route sur la gauche et un chemin carrossable sur la droite, prenons ce dernier, c’est
le chemin des Chasseurs
[Lieu particulièrement
giboyeux aux 18 et 19ème sicles] bois et prairies se
succèdent. Le chemin fait un coude d’équerre sur la gauche. Il devient très
humide, il longe la ligne de chemin de fer. Nous débouchons sur la route
bitumée au niveau du pont SNCF, prenons à droite. Après le pont nous trouvons
deux maisons et sur la droite un chemin au milieu d’une prairie et d’un jardin.
Prendre ce chemin pour un allez et retour d’environ deux cent mètres. Nous
trouvons un mur soutenant les terres, et au milieu ce que je pense être une
loge de berger. La seule du secteur me semble t’il. [Un
refuge de fortune. Les loges servaient d'abri et de refuge aux bergers, pour se
protéger des intempéries, du froid de la nuit, mais aussi des loups qui étaient
autrefois installés dans nos forêts limousines... Il ne s'agissait pas de lieux
d'habitation, mais de refuges temporaires. Les loges sont construites en
pierres sèches, c'est-à-dire que les pierres, de granit dans notre région, sont
directement imbriquées sans liant (mortier). Elles épousent souvent la forme du
terrain, ou sont incrustées dans des murets. Elles sont généralement de taille
modeste, et intègrent parfois une cheminée. Les bergers ou paysans les
bâtissaient eux-mêmes avec des matériaux récupérés sur place : des pierres
extraites des champs lors des labours ou des amas rocheux de surface. Les plus
anciennes encore en état ont été construites dans la seconde moitié du XIXe
siècle. Beaucoup sont
aujourd'hui à l'abandon puisqu'elles ont perdu leur
utilité. Loges, bories et autres cabanes L'appellation générique du nom
"loge" est cabane, ou cabane en pierres sèches, mais dans chaque
contrée, un nom particulier est donné. Dans le nord du Limousin, le nom de loge
s'est imposé. Dans le Périgord voisin, on emploie par exemple le nom
"bories". https://www.detours-en-limousin.com/Loges-de-bergers]. Revenons
sur notre bitume et poursuivons vers le hameau de Lavaud [Village incendié partiellement en février 1865. Un des
plus gros villages de la commune de Folles. Au centre du village le double four
à pain rond. Je n’ai pas vu le four à pain c’est peut être ce qui est protéger
par une bâche au bord de la route]. Nous trouvons sur la droite le
carrefour avec la pancarte du (raccourcie. alt 330m). Poursuivons tout droit
traversons le bourg, dans le haut de la cote, face au N°11, nous prenons la rue
de gauche en direction de Montjourde, la rue monte fortement (nous avons de vieilles
marques sur les poteaux). Elle débouche sur la D 63 que nous prenons à gauche,
traversons le hameau. Dans le haut du bourg, face au N°17 la rue fait fourche,
dans ce triangle avec quelques maisons nous trouvons un chaos rocheux au sein
desquels poussent parfois des arbres [Une légende
dit que sur ces monts on s’y livrait à des Bacchanales (fêtes tournant à la
débauche et à l’orgie). Une école fut construite en 1882 et fermé en 1968].
Prenons la rue de droite, nous poursuivons notre grimpette, le long du N°22. En
ce retournant nous avons une belle vue sur la vallée de la Gartempe et les
Monts d’Ambazac. La route tourne en angle d’équerre sur la droite, nous sommes
sur le plateau puis nous quittons le bitume pour prendre le chemin herbeux jusqu’aux
genoux sur la droite (attention pas de
pancarte de rappelle). [Chemin des Charbonniers, mentionné sur la carte Cassini
de 1789]. Après les prairies nous entrons dans un bois, le chemin fait
fourche et je me trompe, au lieu de suivre le chemin de gauche (mal tracé lors
de mon passage) je prends le chemin de droite mieux marqué au sol (sans
balisage je n’ai pas osé prendre celui de gauche. Je ne suis pas sur qu’il y
est une grande différence entre les deux chemins. L’un débouche au dessus du
hameau de Mazéras, (je me souviens trop tard que nous
l’avons utilisé dans une précédente promenade. Plus facile à utiliser en
partant de Mazéra. Ce qui oblige un parcours sur la D 234 un peu plus long)
Nous traversons un bois, et sommes au Meigneux. Nous
passons de ce faite un peu loin de la halterie une place entouré de 5 à 6
rochers à l’écart des grands axes de circulation ou les négoces et les échanges
divers étaient monnaie courante vers 1750. Il me semble être passé lors d’une
précédente promenade par le chemin du haut qui plus accessible en sens inverse
et ne pas avoir remarqué cette place. Le chemin du haut s’appellerait le chemin
des ferrailleurs et l’on traverserait les rouillas (patois voulant dire
rouillé). Laissons les chemins sur notre droite, nous quittons les bois
parsemés de clairières transformées en prés et retrouvons les champs. Notre
chemin débouche sur un chemin carrossable parfois bordé de haies que nous
prenons à gauche. Nous nous dirigeons vers une maison isolées. Longeons la
Gartempe puis l’ancienne carrière de granit [La
carrière fournissait les matériaux pour les réseaux routiers et l’ensemble de
la Construction. Elle produisait 200 milles Tonnes par an]. Nous
débouchons sur la départementale, prenons à droite (si
vous avez pris le bon chemin, vous déboucher sur la D 234 que vous prenez à
droite. Traverser le hameau de Mazéras, vous avez une belle vue sur les Monts
d’Ambazac, et la pleine de la Gartempe). Au carrefour avec les D 234, et
la D 28 a, prenons cette dernière en direction de Folles, nous passons le Pont
de Mazéras au dessus de la Gartempe [Premier pont
de la voie romaine de Bordeaux à Bourges, construit au 13ème siècle.
Son élargissement pour être adapté à la circulation l’a défigué].
Laissons une route sur la gauche, dépassons les quelques maisons du pont de
Mazéras, au loin nous apercevons le clocher de l’église de Folles. Poursuivons
le bitume jusqu’au cimetière [Le cimetière se
trouvait autour de l’église jusqu’en 1837. Dernière demeure d’Adrien Tixier,
premier ministre du Général De Gaulle en 1945. Il faut également remarquer, une
très belle croix gothique et fleuronnée du 15ème siècle].
Prenons sur la
gauche la D 241 en direction de Mursac sur une centaine de
mètres puis à droite la rue du bourg interdite aux camions, nous grimpons et
retrouvons le parking de la salle des fêtes.Cette
ballade ne nous fait pas passer par la place du village. Au carrefour poursuivons
la D 28a en direction du centre bourg, nous arrivons au carrefour avec la D 63
prenons à gauche la direction de Laurière, nous arrivons sur la place du
village [Cette
église est sous le vocable de Saint Blaise, un évêque arménien martyrisé en
316, il est le Patron des cardeurs qui l'ont choisi, car ses bourreaux
l'auraient mutilé et démembré avec des peignes en fer qui servaient aux
peigneurs et cardeurs de chanvre. Il y avait peut-être dans notre région une
culture du chanvre. L’église
des XIIème et XIIIème siècles semble réunir les caractéristiques de l'art roman
très largement représenté en Limousin. Cet édifice religieux avec ses
contreforts très imposants et un portail polylobé, datant du XIIIème en fait le
témoignage d'un passé remontant au Moyen Age. L'emploi du granit immuable a
entraîné une grande sobriété dans le décor. La nef unique de trois travées fut
restaurée au XVème siècle. Sa porte en arc brisé est enrichie de moulures
indiquant les XVème et XVIème siècles. Il y avait dans cette église quatre
vicairies : une à l'autel Sainte Madeleine, Saint Blaise et Saint
Roch, une à l'autel Saint Bonaventure, patron secondaire de l'église, qui
dépendait de la famille Du Vignaud, une dite « Des Morterols », une fondée par Jeanne Du Vignaud, femme de
Balthazard Déaux, possesseurs de biens dans la paroisse de Bersac.
Le
nom de Folles trouve son origine dans la langue latine : fageas ou fagus
signifiant hêtre, follis voulant dire feuilles et en patois occitan
« fau » qui signifie aussi hêtre, ainsi les armoiries de Folles sont
trois feuilles de hêtre sur champ jaune. Folles était une cure dans l'ancien archiprêtré de Rancon qui
dépendait de l'abbaye de Bénévent. Des constructions religieuses
existaient également à Ars, c'était le prieuré Sainte Catherine ; en 1198
l'abbé de Saint Martial, Isambert, en avait fait l'acquisition. En 1747 ce
prieuré fut supprimé et ses revenus allèrent à la mense capitulaire de
l'abbaye. La chapelle était en très mauvais état ; Martin de La Bastide en
fut le dernier prieur. Avant la Révolution, plusieurs
familles ont marqué la paroisse de Folles : celle du Breuil qui possédait,
entre autres, les villages des Vauries et Fursannes qui passèrent à la famille
Du Vignaud par le mariage du calviniste Jacques, en 1500 avec Madeleine du
Breuil. Pour garder leurs patrimoines, des unions entre catholiques et
protestants de la noblesse eurent lieu pendant cette période. Jacques Du
Vignaud renia le protestantisme en 1588 ; uni en seconde noce avec Marguerite
de Bridiers, descendante de Louis, il agrandit ainsi largement ses domaines.
Les Du Vignaud possédaient aux Vauries un château situé au bord de la Gartempe
(on retrouve dans le village de La Villette des pierres provenant certainement
de ce château). Fiacre
Du Vignaud, en 1573, servit au siège de La Rochelle avec les troupes du duc
d'Anjou qui assiégèrent les huguenots pendant six mois. Un traité fut signé,
les protestants obtinrent le libre exercice de leur culte à La Rochelle, Nîmes
et Montauban. Jacques Du Vignaud décédé en 1645 et Gaspard-François Du Vignaud
en 1747 sont enterrés dans l'église de Folles. Leurs armes, peintes sur un mur
de la nef, étaient « d'azur au chevron d'argent, accompagné de deux
étoiles d'or en chef, et d'un croissant d'argent en pointe ».
Saint
Fiacre a aussi une statuette dans l’église de Folles. Patron des jardiniers il
est souvent représenté avec une bêche ; le notre tient aussi un arrosoir.
Il était né dans une famille noble irlandaise. Il vint en Gaule, alla à
Meaux et parti ensuite prêcher l’Evangile en Artois. Il demanda à son évêque un
terrain pour jardiner et nourrir les pèlerins indigents. Il s’intéressa aussi
aux plantes médicinales pour les malades et construisit un hospice pour les
malades nombreux qui venaient de tous les coins du pays. Il meurt vers 670 au
Breuil ; un monastère y fut construit et un village portant son nom. Saint
Fiacre est situé en Seine et Marne dans l’arrondissement de Meaux. Folles fut aussi le lieu de
naissance de Guillaume Malherbaut, savant docteur en Sorbonne. Il devint
théologal du chapitre de Saint-Yrieix, puis chanoine et théologal du chapitre
de Limoges en 1570, ensuite recteur de 1586 à 1593. Il publia deux ouvrages
importants en 1566 et 1575. Ginette
BOUYER. https://chabatzdentrar.blog4ever.com/folles-l-eglise]. Poursuivre la rue,
au carrefour prendre à gauche la D 63 en direction de Laurière, monter la rue
Grande, à mi pente prendre la’’ petite rue’’ (c’est son nom), sur la gauche. Dans
le haut, le parking de la salle des fêtes.
Les
commentaires sans adresse internet, proviennent du foliot édité par Folles
Rando et que l’on trouve avec la carte
de la promenade sur le site file:///d:/Downloads/bv000002.lkdoc.folles-monts-et-vallees.pdf
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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