mardi 2 juillet 2024

Le circuit Montagne des Trois Pignons- Les 25 Bosses

Depuis sa création en 1960 ce circuit à un peut changé dû à la sur fréquentation. On ne monte plus à Châteauveau, de mille mètres nous sommes descendu à un peut plus de 800m de dénivelé positif cela dépend des GPS. Cette écart de dénivelé est certainement dût à une erreur de calcul, ou à un arrondi. Avec Châteauveau, nous arrivions à 954m. Ca fait pas très bien de dire : j’ai fait le circuit des 954 mètres, arrondissons à mille, cela sonne mieux. Après tout une fois que l’on a gravit et descendu 25 bosses, que l’on à mis les mains pour gravir quelques murs de rochers, et sauter de rochers en rochers, nous ne sommes pas à 46 m prêt. Aujourd’hui, il est également utilisé pour le Trail et vous trouverez des petits sentiers qui contournent les difficultés. Circuit prévu entre 5 et 6 h00 que j’ai réalise en 5h30 pieds nus. Sur ce parcours je trouve que les bâtons sont inutiles, gênant, voir dangereux si mal maîtrisé, qu’ils viennent se mélanger à vos deux bâtons naturelles que sont vos jambes. 

   

Carte IGN          Trace GPS & Topo sans Commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309140

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Un peu d’histoire.

Avant la Seconde Guerre Mondiale, tous les bois constituant cette forêt étaient propriété privée. Les Amis de la Foret de Fontainebleau, en 1943, en avaient demandé le classement. En 1944, des parachutages d’armes destinées au réseau de Résistance "Publican" furent prétexte à deux incendies allumés par les troupes allemandes dans le but de détruire ces armes et munitions mais dont l’effet se limita à la destruction de la végétation. Un monument, une Croix de Lorraine, perpétue, depuis 1946, le souvenir de ces événements, au sommet de la Roche au Four, au fond de la Vallée Close. A la Libération, Paul Delouvrier, qui avait pris part aux événements ci-dessus, devenu Délégué Général du District de la Région Parisienne, suggéra au Général de Gaulle d’émettre une Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) pour permettre aux Domaines d’acquérir ces bois privés, reprenant ainsi l’idée lancée par le Président du Club Alpin. Ce qui fut fait en 1974.Entre temps, le Ministère de la Défense avait fait l’acquisition de la propriété du marchand de tableaux Ambroise Vollard, au Bois Rond. La construction de l’autoroute du Sud, hélas, saccageait irrémédiablement cette partie de la forêt. La Déclaration d’Utilité Publique concernait 3200 parcelles détenues par 2000 propriétaires. La complexité de la procédure fut telle que les achats ne furent terminés qu’en 1981...! Ce massif compte environ 3000 hectares dont 35% sont situés dans l’Essonne. L’armée en possédait 20%. Le premier plan de gestion date de 1992. Un tiers seulement de sa superficie est susceptible de produire du bois, en vue de sa commercialisation. Une partie a été classée en Réserve biologique. On estime à 30% la surface forestière occupée par des pentes à 30% ou plus, ce qui en fait l’une des caractéristiques de ce massif comportant d’importantes zones sablonneuses. Les sites d’escalades sont nombreux. De sérieux problèmes d’érosion nécessitent de fréquentes interventions de protection. Les terrains militaires du Bois Rond, abandonnés par l’armée, dans les années 1980, sont intégrés à la forêt domaniale. 

Circuit des 25 bosses Tour du Massif des Trois Pignons

Très connu, on vient de toute la France et même des pays limitrophes pour le parcourir. Cet itinéraire attire les randonneurs et les alpinistes pour plusieurs raisons, en particulier par : la beauté du cadre dans lequel il se déroule, qui est sans doute l’un des plus pittoresque, de tout le Massif forestier de Fontainebleau, sinon de l’Île-de-France, le fait qu’il offre le rare privilège en région parisienne d’éviter tout contact avec les routes goudronnées. De plus, il n’emprunte que très peu de chemins forestiers, l’essentiel, se déroulant sur une sente bien marquée. Ce circuit est très accidenté (environ 900 m de dénivelé positif pour un peu plus de 14 km de marche), avec quelques courts passages d’escalade qui peuvent s’éviter. La variante dite "du Diplodocus" (balises rouges avec point blanc) permet de raccourcir la randonnée de 3 km environ. Ce circuit s’adresse à des promeneurs très entraînés.

Créé (via le Diplodocus) entre 1969 et 1971 pour l’entraînement à la marche en montagne par la "Bande à Puck", composée de grimpeurs "bleausards" et montagnards, ce circuit fut complété en 1973 par Maurice Martin qui balisa la variante dite du J.A. Martin, maintenant intégrée au circuit. Depuis 1996, la Commission Érosion (O.N.F, Cosiroc, F.F.R.P., A.A.F.F.), après avoir réétudié l’itinéraire, a suggéré plusieurs interventions ou modifications pour tenter de diminuer les dégradations dues à l’érosion des buttes sableuses (construction de petits barrages en bois ou de marches en grès).

Historique et dates clés du circuit des 25 bosses (source : grimporama)

  • 1962
    Création du COSIROC pour la lutte contre la menace de l’urbanisation. Le COSIROC demande le rachat par l’Etat de près de deux mille propriétés constituant le massif des Trois Pignons.
  • 1969/1970
    La bande à Puck (Pierre Nédélec), balise un parcours (rando)
    qui faisait le tour du massif des Trois Pignons… le parcours des 25 bosses venait de naître.
    Avec ses dénivelés importants, il permettait désormais d’offrir un terrain d’entraînement aux longues marches d’approche montagnardes.
  • 1972
    Maurice Martin balise la variante du J.A. Martin et rallonge ainsi le parcours de randonnée des 25 bosses dans le massif des Trois Pignons.

·        1979
C’est à la fin de cette année que l’ensemble du massif des Trois Pignons est acquis totalement par l’Etat. La forêt est désormais gérée par l’Office National des Forêts (ONF).

 Le record officiel du tour est détenu par Jean-François LANFRANCHI réalisé l’été 2009 en 1h43’59” sur la version Potala.

Ce circuit s’adresse à des promeneurs très entraînés. Avertissement ! Le sentier traverse un ensemble de bosses dont les sommets sont recouverts d’une solide couche de grès. Par contre, leurs pentes sablonneuses, parfois seulement armées de quelques blocs de grès ou de calcaire, sont très sensibles à l’érosion due au passage des randonneurs, la couche d’humus qui "stabilisait" le sable ayant disparu depuis plus de vingt ans. Pour éviter la création de nouvelles sentes qui sont l’amorce de nouvelles surfaces érodées, il est instamment recommandé de suivre scrupuleusement l’itinéraire balisé, en utilisant les divers ouvrages de stabilisation mis en place. Ceci demande une certaine attention dans les zones perturbées. La surface de marche est nettement plus chaotique et la marche nettement moins coulée que sur un sentier classique de la forêt. Il est donc recommandé de la parcourir avec des chaussures munies d’excellentes semelles qui protégeront à la fois le dos, les genoux et les chevilles.

5h 00 ; dénivelé 900 m; balisage rouge; très difficile. 

 Attention ; l'auteur de cet article ne pourra pas être tenus responsables en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit. Vous réalisez ce parcours classé en temps ordinaire très difficile sous votre propre responsabilité. Les risques d’accident sont nombreux surtout le parcourt.

Départ et arrivée. Le circuit, conçu en boucle, peut être parcouru à partir de n’importe quel point. Mais cette boucle n’ayant aucun point de contact avec quelque route que ce soit, il est nécessaire d’effectuer une courte marche d’approche à partir de l’une des aires de stationnement proches du cirque des Trois Pignons. Prévoir de l'eau (aucun point d'eau sur le parcours) et la carte IGN car le coin est très sauvage et pas toujours bien indiqué, elle sera utile si vous désirer, car trop fatigué, rejoindre le parking sans finir le parcours. Le circuit des 25 bosses se pratique d’une manière générale au départ du parking du cimetière de Noisy sur école, et dans le sens des aiguilles d’une montre. L’internaute qui à écrit le texte nous dit, qu’il ne sait pas pourquoi dans le sens des aiguilles d’une montre. J’ai ma version. Du parking de Noisy après la petite marche d’approche, en prenant le sentier à gauche pour tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, on entre tout de suite dans le vif du sujet en grimpant les uns derrières les autres le Pivot, le Guetteur, Jean des Vignes et les autres… On ne fait que monter et descendre. On termine par la Potola, le Cailleau qui deviennent une promenade de santé. Personnellement, je les trouve plus facile. On traverse la Vallée de la Mée, moins accidenté, ce qui permet de souffler. Il ne reste que le Guichot à gravir. Dans l’autre sens il me semble que nous commençons par un peut trop de ‘’plat’’ et l’on termine par la succession de bosses, très éprouvant pour les muscles en fin de parcours. Mais ce n’est qu’un avis personnel. 

Je n’ai jamais réussi à compter les bosses jusqu’à la vingt cinquième, arrivé à 5 ou 6 mon esprit se perd, d’une part à regarder ou je mets les pieds (chaussés ou non) d’autre part à admirer le paysage dont je ne me lasse pas. C’est pour cette raison que je ne bats pas de record, Je le fait toujours entre cinq et 6 heures. J’en oublie même de faire les photos des difficultés, et, une fois en haut, je n’ai plus le courage de redescendre. Cette fois ci j’ai essaye de réaliser un petit film, je ne suis pas sur que ce soit très concluent. J’ai trouvé sur internet un descriptif en style télégraphique, l’internaute à eu beaucoup de courage. Je l’ai repris et y ajouterais mes propres commentaires. Une autre explication avant de passer dans le vif du sujet. Dans le descriptif vous trouverez des altitudes comme ‘’ 95.2, 91.1, 118.4 ‘’. L’expression pour des puristes ressemble à ceci ; j’ai passé le 95,2 avec difficulté rendez-vous au 91,1. Cette curieuse toponymie s’explique : Lorsque les grimpeurs commencèrent à fréquenter le massif, ils se repérèrent d’après les cartes existantes à l’époque. Mais comme certaines éminences étaient des "collines" trop basses pour mériter un nom, ils utilisèrent les seules indications portées sur ces cartes, à savoir leur altitude. Depuis 1998, à la suite de nouveaux relevés topographiques, les altitudes ont été recalculées et modifiées sur les nouvelles éditions de la carte IGN. C’est ainsi que l’origine de ces "noms" est devenue quasi incompréhensible pour les nouveaux visiteurs. (Il semblerait que depuis l’écriture de ce texte, l’IGN à amélioré la carte. Ainsi les anciennes altitudes sont en gras précédées de l’article Le en gras également.

Mai 2020

Je réalise ce parcours deux jours après le premier déconfinement suite à la pandémie du Covid 19. Deux mois ou la marche ne dépassa guère le tour du village. Des restrictions de circulation étant en place et n’ayant pas trop compris les informations et désinformations dans la cacophonie gouvernementale, je ne sais plus, si j’ai le droit de franchir ‘’la frontière de l’Essonne’’ afin de me rendre un peut plus loin en Seine et Marne. La route me faisant traverser une bande de ce département. (Je plaisante) Je pense surtout qu’il y aura beaucoup de monde sur le parking de Noisy, servant de lieux de rendez-vous pour les varappeurs. Afin de circuler uniquement en Seine et Marne je démarre du Vaudoué.

Km Temps     Arrêt     V/d      V/g    Dénivelés

16   5h40        15        3,2       2,8      814     

 

Dernière recommandation avant le départ. Je me répète mais c’est important.

Attention ; l'auteur de cet article ne pourra pas être tenus responsables en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit. Vous réalisez ce parcours classé en temps ordinaire très difficile sous votre propre responsabilité. Les risques d’accident sont nombreux sur tout le parcourt. Il est très facile de buter sur une roche ou une racine. De glisser sur un rocher très siliceux, ou avec du sable dessus. 

Vous pensez certainement que 16 km ce n’est pas la mer à boire, que vous les réalisés quotidiennement sans trop de difficultés. Mais comme il a été écrit plus haut, ce parcourt à été créé pour l’entraînement à la marche en montagne, alors même en Ile de France il ne faut pas oublier que 100 m de dénivelé positif, correspond à 1 km sur le plat. En réalisant ce parcourt vous ne faite pas 16 km mais 26. Attention à la fatigue.

 

Je choisi le parking situé à la sortie du Vaudoué pas celui du rocher Cailleau se trouvant sur la D 63, mais celui se trouvant sur le chemin de la Mée. Pour s’y rendre prendre la D 63 en direction d’Achères la Foret. Laissons la rue à sens unique de Chanteloup sur la gauche et prenons la suivante rue de la Fontenelle. Nous trouvons un balisage jaune et le GR. Après les maisons nous entrons en foret par le chemin de la Mée.

 

Poursuivons à pied le chemin de la Mée (GR 1 et balisage jaune), sur environ 200 m. c’est un chemin stabilisé, faisant un peu mal aux pieds. Nous trouvons le balisage rouge que nous prenons sur la gauche et retrouvons le sable fort agréable sous la plante de pieds. Nous débouchons sur le chemin du Guichot que nous prenons à droite. Un peut plus loin nous le quittons et poursuivons par un angle à quatre vingt dix degrés sur la gauche, nous sommes de nouveau sur un sentier et la première difficulté s’annonce par la grimpette du Rocher Guichot (Dénivelé : 45 m) de petits escaliers nous aident à franchir cette première bosse. Le sentier serpente dans les rochers et redescend de l’autre coté. Une descente peut facile en nu pieds. Nous retrouvons le chemin du Guichot que nous prenons à gauche, débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche c’est le chemin de la plaine de la Mée. Nous arrivons au carrefour des Longs Réages, avec l’ancien chemin de Melun. Faisons un esse gauche - droite afin de prendre le deuxième chemin à droite. Nous montons la seconde bosse la Justice de Noisy (Dénivelé : 40 m) certain site dispose de pancarte avec leur nom et le N° des secours le 112, utile mais pas rassurant.) Pourquoi là ? Peut être à cause de la fatigue c’est la dernière bosse avant le parking de Noisy. Petite butte calcaire, le sommet est plat attention à ne pas se tromper, bien suivre le balisage, un chemin nous faisant descendre sur le cul de chien nous tend les bras. Nous restons à peut prêt sur la même ligne de niveau jusqu’à la roche aux Sabots, et redescendons dans un chemin raviné que nous quittons brusquement pour prendre un sentier pas trop bien formé sur la droite et traversons l’extrémité des sables du cul de chien. (Vous n’y verrez pas le chien, le sentier n’y passe pas.) Traversons comme on peut ce site d’escalade. Comme on peut… Je me perds toujours un peut, dans ce sable, pas de sentier, des balises qui se confondent avec celles de la grimpe. (En partant de Noisy, je n’y faisais pas trop attention, je s’avais que s’était la fin de la promenade, je prenais la première trace de varappeur me permettant de rejoindre le chemin de la plaine de Jean des Vignes.) Le balisage après les premiers rochers se dirige plutôt sur la droite et contourne les masses rocheuses par un aménagement en planche et en claustrât. Traversons le chemin de la plaine de Jean des Vignes (Parcelle 136 - 139) (Parking de Noisy-sur-Ecole à 350 m à gauche.) Partie plate dans les sapins, nous coupons le chemin du Mont Pivot se trouvant au pied du mont portant le même nom. Pour moi les choses sérieuses commencent ici, c’est une enfilade de monté et descente jusqu’à la roche au Four. Le sentier se poursuis dans la parcelle 137 et grimpe en serpentant dans les rochers du Mont Pivot (Dénivelé 60 m). A partir d’ici mon esprit se perd, je me fie au topo de mon collègue internaute, promis la prochaine fois je ferais un peut plus attention. Poursuivons par une Bossette sans nom (Dénivelé :15 m). Nous attaquons Le rocher du Guetteur (Dénivelé : 30 m) c’est ici que l’on met les mains pour gravir une barre rocheuse. Au dessus nous trouvons une belle dalle plate permettant de souffler, recelant une étrange gravure ‘’un calice’’. [(Nous en trouverons une seconde au rocher J.M Martin.) Elles sont classées dans les gravures modernes. Le GERSAR dans les années 1980 en dénombrait 13 en comptabilisant celles de Coquibus.

Voilà ce que nous disait le cahier du GERSARD de 1983 sur ses gravures.

Ce sont des gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.

Elles sont toutes d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des Trois Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées classiques présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de fins lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.

Pourquoi ces symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt de Fontainebleau.  La survivance des anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies rituelles .

Les : Calice, hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que l'épée que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un crucifix.

Le calice symbolise le Saint-Graal. C'est le vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ lors de la Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son "Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les pèlerins cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges gravures sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une manifestation de l’esprit cathare ?

LES PROBLEMES DE DATATION ET DE SIGNIFICATION

Personne, jusqu’à présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions souvent posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est leur signification ?

Notre propos n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses, hypothèses et théories développées depuis une centaine d'années par différents auteurs, mais de mettre en évidence les difficultés rencontrées dans les domaines de la datation et de la signification de cet art rupestre. Topo tiré des cahiers du GERSARD] Poursuivons par une Petite bosse (Dénivelé : 30 m). Puis vient le rocher de Jean des Vignes (Parcelle 129) (Dénivelé : 30 m) offrant un très vaste point de vue sur les reliefs du cirque des Trois Pignons : le rocher des Potets, le Cul de Chien et ses sables bien visibles, puis, les divers reliefs ceinturent le domaine des Trois Pignons. Contrairement à la foret domaniale ou tout les reliefs sont alignés Est – Ouest, Ici on a l’impression avec de l’imagination que nous sommes dans une crique avec en son milieu quelques reliefs épars plus ou moins haut. Poursuivons notre itinéraire par le rocher de la Souris (Dénivelé : 30 m) offrant le même panorama. Nous redescendons vers le carrefour de la roche au Four (Parcelle 117) avec le chemin de la Vallée Close. Parking de la croix St-Jérôme 300 mètres à gauche. Traversons le chemin et grimpons la roche au Four (Déniveler : 45 m). (Il me semble que c’est ici ou si nous voulons suivre la trace, nous devons marcher et parfois sauter de rocher en rocher.) Nous redescendons et longeons les dernières maisons de la Croix Saint Gérôme. Le sentier se dirige sur la droite et emprunte le chemin de la Charme sur 200 m. Nous soufflons un peut… (Le balisage montait à Châteauveau, cette bosse trop dégradée fut supprimer du circuit) Le balisage emprunte le chemin de bornage nous sommes sur le plat, longeons les maisons. Le balisage quitte le chemin pour monter sur la droite, un sentier recouvert d’aiguilles de pin. Nous arrivons sur la Crête de la Justice de Chambergeot (Dénivelé : 35 m). Au sommet un beau rocher, et un Vaste point de vue en aller et retour. Nous apercevons le pylône de guet du Coquibus. Recoupons le chemin de la Charme (Parcelle 117). Poursuivons par les Platières des Marchais (Dénivelé : 30 m). Flanc de la vallée Close (dite aussi Canche Close) Nous redescendons pour remonter le Pignon des Maquisards (Dénivelé : 30 m) et sa croix de Lorraine. (Le balisage n’y monte plus, ou il y a tellement de faut sentiers que je suis redescendu sans m’y être arrêté. Dommage il y a un beau point de vue. Réseau publican [cette imposante croix qui se dresse sur l’étroite platière rocheuse qui surplombe la Vallée Close est un mommument érigé en hommage aux résistants de la Seconde Guerre Mondiale qui opéraient dans le secteur.
Elle se présente sous la forme d’une pyramide tronquée en pavés de grès surmontée d’une Croix de Lorraine. Elle sur-élève ce pignon de 10 m 30 dont 3,30 m pour la seule croix  et l'alourdi de 110 tonnes ! Contrairement à ce que l'on entend, ce
pignon s'appelle pignon de la "Roche au four". Ce lieu n'a pas été choisi au hasard ! Il s'agit du site où a fonctionné, pendant l’occupation allemande, un projecteur de liaison avec les avions venus d’Outre-Manche, porteurs d’armes et de munitions largués par parachutes dans la Vallée de la Mée. Il rappelle donc les sacrifices du réseau « Publican » créé en 1942. En effet, une plaque posée à sa base commémore les noms des 5 morts et des 18 déportés de cette organisation clandestine. Son inauguration officielle eut lieu le 22 Juin 1946 en présence du Général REVERS et du Maréchal SALISBURY. Le réseau Ernest Publican fut crée à la fin 1942 par Maurice Braun (alias Ernest, alias Marcel Barde ou encore Letellier), commandant de réserve et chef de mission des FFC (forces Françaises Combattantes) et par le capitaine Marcel Fox, ancien officier de l’armée britannique en 1939-1940 et officier du SOE (Special Operations Executive). Ce réseau se rattache au vaste réseau de renseignements du colonel Buckmaster (SOE). L’organisation clandestine, implantée en différents points de la région parisienne (nord de la Seine-et-Marne – secteur de Meaux et dans l’Oise secteur de Brégy et de Versigny) a pour mission le sabotage de lignes de chemin de fer, de gares de triage, d’usines mécaniques et aéronautiques. Maurice Braun et Marcel Fox ont préparé minutieusement un parachutage d’armes et de munitions en forêt de Fontainebleau. Pour ce faire, ils recrutent localement une équipe de réception et de sécurité : Emile Bouchut, forestier qui connaît donc bien le terrain et les sentiers de la forêt. Il sera accompagné dans son travail par Benjamin Destré, garde-chasse du Bois-Rond, également habitué de la forêt. Ces deux hommes aidés du jeune Lucien Saroul (18 ans) et du maçon Raphaël Bourdin délimitent le secteur géographique du parachutage : ce sera  « la Vallée Close », clairière sablonneuse du sud du « massif des Trois Pignons » entre Arbonne-la-Forêt et Noisy-sur-Ecole. A ce noyau dur d’agents, vient s’en greffer d’autres : ainsi, le capitaine Eugène Defontaine, industriel, qui propose d’utiliser une grotte (« la grotte de Rochebelle ») située dans sa propriété pour entreposer les armes parachutées. On compte aussi dans les rangs du groupe Publican de Noisy, Charles Bourgelat, Eugène Thailler, ancien combattant de 14-18, Antoine et Lucie Stimac. Pour signaler la zone de largage, il faut un balisage aérien. Parmi les divers escarpements rocheux qui entourent la clairière, le pignon de la Roche au four est le plus escarpé, et difficile d’accès, promesse que les Allemands ne parviendront pas à trouver le site. Le parachutage de la Vallée Close dans la nuit du 21-22 juin 1943 : C'est le message diffisué sur les ondes de Radio Londres : « C’est en Touraine qu’on parle le meilleur français » qui annonçe le parachutage, aux résistants. . Dans la nuit de pleine lune du 21 au 22 juillet 1943, 10 containers sont parachutés au lieu dit « La Vallée close ». C'est Marcel Fox et Maurice Braun qui assurent le guidage des avions en maniant des signaux lumineux en haut du piton rocheux. Les containers largués contiennent des mitraillettes Sten de 9mm, des pistolets, des grenades incendiaires, des mines antichars, des provisions de chargeurs, des pains de plastic, des détonateurs, des tubes et boîtes d’abrasif pour le sabotage des essieux et des wagons de train. Parachutage et réception sont réussis. En deux voyages, le charretier auguste Van Den Kinderen transporte toute la cargaison jusqu’à la grotte de Rochebelle, devenue aujourd’hui la « grotte du parachutiste ». Armes et munitions stockées dans la grotte sont ventilées vers Arbonne-la-Forêt, Château-Landon, Brie-Comte-Robert et Paris. Une seconde opération est prévue pour une prochaine lunaison, avec pour message : « Paulette sois bien sage, ton papa pense bien à toi ». Mais cette nuit-là, plusieurs faits empêchent le parachutage : un bombardement allié dans la région de Melun, l’édification récente par les Allemands d’une tour de guet non loin du site et un avion de chasse rodant dans la région. Par prudence, l’équipe se sépare tout de même mais le parachutage avorte.
Maurice Braun et Marcel Fox, responsables d’Ernest Publican, continueront leurs activités de parachutages dans l’Oise. Au cours de l’été 1943, le réseau Publican est démantelé par la Gestapo. Maurice Braun est arrêté à Paris et interné près de 12
mois à la prison de Fresnes. Le 15 août 1944, il fait partie du dernier convoi de déportés partant pour Buchenwald. Il en revient miraculeusement en 1945. Marcel Fox, arrêté lui aussi, est déporté au camp de Flossembourg, où il est pendu à la veille de la délivrance par les troupes américaines. C'est cette grotte que les allemands recherchaient en 44 lorsqu'ils incendièrent la forêt. En effet, suite à la dénonciation du réseau Publican, et ne trouvant pas la cache d'armes dans les environs de la Croix Saint Gérôme, ils larguèrent des bombes incendiaires le 26 juillet qui brûleront plus de 1 100 ha (1/3 des Trois Pignons). Protégée par des coupes feu, les armes furent disponibles pour les FFI à la libération de Paris. (Je vais encore me faire disputer par l’auteur de ses lignes. J’ai oublié de noter l’adresse et je ne l’ai pas retrouvé] Rejoindre le point de vue de la Maison Poteau (Dénivelé : 60 m). Sur quelques dizaines de mètres, tracé commun avec le sentier bleu des Belvédères (N°16). (Dans le coin nous avons encore un mur à franchir ou il faut mettre les mains, le balisage est en pointillé dommage il est un peut plus difficile à franchir que le premier, n’hésitez pas à mettre le genou ‘’nous ne sommes pas des varappeurs mais des chemineux. Il est possible de l’éviter c’est devenu le chemin normal et c’est dommage.)  Couper le chemin des Cassis (stabilisé). (Parcelle 118).Traverser les Gros Sablons (Est) (Dénivelé cumulé : 90 m) ; (Parcelles 118 et 123). Un court parcours assez sinueux dans un ensemble de blocs posés. (Attention nu pieds sauter de rochers en rochers avec souplesse… gare aux bleus sous la plante des pieds, il vaut mieux passer de rochers en rochers par un grand pas pour ne pas traumatiser nos petons. Attention au sable sur le rocher, le pied n’accroche pas, il glisse jusqu’à la chute finale, le non contrôle de l’équilibre, peu entraîner un rétablissement sur une racine ou un rocher pointu. Contrôler toujours ou vous poser le pied). Nous coupons un chemin avec le GR 1 et grimpons en face (Dans le texte original l’auteur parle du TMF. Malheureusement ce sentier ne passe plus aux trois pignons j’ai supprimé ses lignes). Petite bosse (Dénivelé : 15 m). Couper le chemin de la Gorge aux Poivres. Nouvelle bosse : le cimetière aux Ânes, (Dénivelé : 35 m) offrant un très vaste point de vue : Tout proche, vers le Sud, la crête du rocher de la Tortue, et vers l’Ouest, la double bosse du rocher Fin et du rocher Blanc. Vers l’Ouest-Sud-Ouest, la bosse du rocher Guichot, plus loin et la longue bosse de la Justice de Noisy. (Cela annonce la fin du parcours pour nous.) Suivent alors les "Pignons" (trois, quatre ou même cinq, selon les divers auteurs qui baptisèrent le site). Vous n’arrivez pas à repérer toute les bosses ? Ce n’est pas grave, moi non plus, je n’ai jamais sut sur qu’elle bosse je me trouvais, mais cela n’a pas vraiment d’importance on admire le paysage et l’on suit le fil d’Ariane. En suivant le balisage, on ne peut pas se perdre… C’est peut être que j’ai connu ce site lorsqu’il sortait de l’emprise militaire, il n’y avait pas de vrai chemins, pas de parcelles, pas de noms sur le peut de chemins existant. Parcourir quelques mètres sur le chemin du rocher des Potets que nous prenons à gauche. Nous traversons le rocher de la Tortue (Dénivelé : 40 m) qui doit son nom à un bloc à la forme évocatrice situé juste après le deuxième sommet. Traverser l’extrémité N/O de la plaine de la Mée. Couper le chemin de Melun au Vaudoué avec un balisage jaune. Parcelle 149) Traversons la Grande Montagne (Dénivelé : 40 m) ou nous montons la dalle ou le toboggan, beau rocher en plan incliné. Le sentier descend et nous devons faire un choix.

Raccourci Du "Diplodocus"(R1, balises trait rouge avec un point blanc. Gain : 3 km et 150 m de dénivelé ) Couper le chemin de la vallée de la Mée. Couper le chemin du rocher Fin. Longer le Diplodocus (un petit détour est recommandé pour découvrir le rocher le plus haut du groupe : le Diplodocus et sa mâchoire). Sans repère. Zigzaguer dans le rocher des Troubadours. Rejoindre l’itinéraire principal avant le rocher Guichot.

Attention ce raccourci, n’est pas un raccourci, pour nous garé au Vaudoué, si vous le faite dans sa totalité. (Il raccourcie pour ceux garés au parking de Noisy.) Pour nous qui sommes partie du Vaudoué. Lorsque vous couperez le chemin de la mée il faudra le prendre ce chemin sur la gauche. Un peut plus loin vous rencontrerez le GR 1. Suivre ce chemin jusqu’au parking. La il sert vraiment de Raccourci sans bosse à gravir.

 

Nous avons fait le choix de poursuivre par la Potola et le rocher Cailleau, on aime se faire mal !!! ou simplement allez au bout de ce que l’on a prévu. Alors en route et poursuivons notre balisage rouge. Couper le chemin des Béorlots (Parcelle 162) route pavée.Traverser le rocher du Potala (Dénivelé : 20 m). Traverser le rocher de la Cathédrale (Dénivelé : 30 m). Petit relief (Dénivelé : 20 m). Couper le chemin de la Cathédrale (Parcelle 170). Nous remontons sur le Pignon "118,4" (cote 117 IGN 1996) ; (Dénivelé : 35 m) le sentier est aménagé par des marches et des claustras, afin de contenir le ravinement. Rejoindre le haut d’un petit vallon.

 

Le Topo initial me servant de base, semble avoir été réalisé en 2004 et non révisé depuis. Il était noté un raccourcie qui me semble avoir disparu depuis l’incendie en 2017 ou 2018 et il n’a pas été retracé. Il évitait le rochers de J,A. Martin / rocher Cailleau. Mais si l’on a pris cette branche c’est pour ce faire mal sur ses rochers. Lorsque je dis ‘’Mal’’ c’est musculairement quoiqu’il soit noté sur le topo que, par temps humide ou en cas de verglas, le parcours principale peut être dangereux. Si vous désirez couper il faut le faire au chemin de la cathédrale suivre à droite ce chemin balisé en jaune, un peut plus bas vous retrouverez le balisage rouge que vous prendrez à droite. Voilà vous avez évité les rochers.

 

Reprenons notre itinéraire, après la bosse du 118,4, nous marchons sur les rochers et sautons de profondes diaclases, enfin faisons de grands pas pour protéger nos plantes de pieds. Attention nu pieds c’est un passage plus difficile qu’il n’y paraît. Maintenant nous comprenons pourquoi il est noté qu’il peut être dangereux par temps de verglas ou de pluie. Nu pieds je n’ai pas réussi à marcher longtemps à une température en dessous de zéro, je me suis arrêté à cinq degrés par temps sec. Par temps humide il vaut mieux prendre les petits sentiers contournant les difficultés. Mais par temps de pluie je vous certifie que sur les rochers vous ferez de l’aquaplaning ici ou ailleurs. Nous passons un groupe de rochers et arrivons devant un abri comportant une cheminée et une nouvelle gravure. Bel abri pour se reposer. Le bivouac est interdit, en foret mais l’abri est bien aménagé pour. Le sentier fait un angle aigu sur la droite. Je suis toujours satisfait lorsque j’arrive ici, je sais qu’il ne me reste plus grand-chose à faire et aujourd’hui je sais que j’ai terminée de monter. je viens de faire la vingt cinquième et dernière bosse.

 

Les jambes qui ne suivent plus. Après deux mois d’inactivés ou presque c’est un peut dure de reprendre la marche par ce circuit.

 

Poursuivons. Petite platière étroite (Dénivelé : 35 m).Couper un petit vallon (j’aime bien ce coin complètement dénudé suite à l’incendie. Cela repousse déjà… Couper le chemin de la Cathédrale (Parcelle 169). Et nous arrivons au chemin de la Mée (Parcelle 168).

Désirez vous refaire le parcours une seconde fois ? Non !!!

Alors prenons le chemin avec le GR 1 sur la gauche notre parking est à 200 m.

 Extraie de http://section-escalade-des-communaux-de-vitry.e-monsite.com/medias/files/25-bosses.pdf

Maintenant vous êtes prêt pour l’ultra tour du massif des 3 Pignons -  Les 35 bosses. Pour ma part la reprise fut difficile, après ses deux mois de confinement. A mi parcours, j’avais mal aux jambes. J’ai pour habitude de réaliser ce parcours d’une traite avec un départ à 7h30 ou 8h00, de le finir entre 13 et 14h00 et de manger qu’au retour sur le parking. Aujourd’hui J’ai fait la pose casse croûte après les gros sablons. Je n’ai pas réussi à partir immédiatement du parking, le faite de m’asseoir dans la voiture m’a donné des crampes aux adducteurs. Certainement dut à la fatigue et au stress de ne pas se blesser. On a beau se croire entraîner avec 3000 km de rando dans les jambes chaque année, mais deux mois d’interruption ou presque d’effort physique, on perd énormément de ses moyens.   

Longueur : 26 km
Durée : 8h30
Dénivelée cumulée : 1100 m
Cette rando appelée les 35 bosses est en fait la version longue du circuit des 25 bosses aussi appelé “Ultra tour du massif des 3 Pignons“. Il est mutualisé avec le sentier Denecourt No 16 (estimé à 10 bosses) qui se trouve au nord du circuit. La version longue représente alors un parcours de 26 km, qui demande entre 8 et 9h de marche et avec un dénivelé cumulé de 1.100 m.  On est presque dans les conditions d’une course en montagne.

Venant de le découvrir Je ne l’ai pas encore parcouru.

https://www.unmondedaventures.fr/parcours-montagne-des-25-bosses-et-des-35-bosses-le-tour-et-lultra-tour-du-massif-des-3-pignons/

http://wiliuu.free.fr/ACLEB/Fontainebleau_les_25_Bosses.pdf










































 

 

 

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