mardi 2 août 2022

Promenade N-S & M - N° 46 Esbly - le canal de Chalifert - Meaux

Voilà une promenade que j'avais prévu, mais qui se trouve improvisée. Le jour ou je choisis le train pour me rendre sur mon lieux de promenade, une locomotive diesel prend feu en gare de Meaux. Plus de train dans les deux sens, me voila bloqué à Esbly sans moyen imminents pour rejoindre Meaux. Après la recherche d'un hypothétique moyen de transport autre que le taxi, il a bien fallu que je me rende compte qu'il n'y avait rien. la SNCF annonçait un blocage jusqu'à  dix heures du matin. Que faire ? il est 8h30. D'après mon GPS Meaux est a 7 km à vol d'oiseau, mais mon lieux de balade à 10 km de de Meaux. Dans l'après-midi je verrais qu'il y avait des bus desservant mon lieu de balade, mais il fallait rejoindre Meaux à pied. En attendant je pense que j'ai dix sept kilomètres pour atteindre mon point de départ et 24 kilomètres de rando, un peu trop tout de même. Je me suis souvenue que le canal de Chalifert passait dans le coin, et que j'avais étudié un parcours d'une vingtaine de kilomètres en bordure du canal, qu'il y avait des chemins locaux me permettant de découvrir le secteur. Mon seul problème c'est que sur la carte gratuite du GPS je n'ai pas les traces des chemins. A cette époque je n'avais pas internet sur mon téléphone. 

Départ gare d’Esbly arrivée gare de Meaux circuit ouvert

decembre 2017

Km     Temps     Arrêt      V/d     V/g     Dénivelé

25          4h00     0h30       6,3      5,6          365 +

 

 
Le code mobile de cette randonnée est b346285
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Heureusement nous étions en gare d' Esbly  [D'après le dictionnaire de Seine-et-Marne de Stern et Hubert, c'est vers 1140 qu'apparaît la première mention sous la forme Capela Esbeliaci de ce qui n'était encore qu'un hameau de la paroisse de Saint-Germain-lès-Couilly (ou Saint-Germain-sous-Couilly). Esbly a porté plusieurs noms au cours des âges : Abeli, Abelicium, Esbliaco, Esbliacum, E Beli, Ebli. La commune porterait son nom actuel d'Esbly depuis 1789. Une chapelle fut érigée en 1185 par l'évêque de Meaux, Simon de Lizy. Un chapelain venait officier le dimanche. L'église, présente aujourd'hui sur la commune, fut rebâtie sur un terrain donné par monseigneur Charlet, seigneur d'Esbly. Elle fut inaugurée le 24 juin 1692. La terre d'Esbly est réputée bonne mais difficile à cultiver. Le coteau nord (actuellement rue des Vignes) produisait, soi-disant, les meilleurs vins de Brie. Un pressoir communal existait d'ailleurs à l'emplacement de l'église. Wikipedia]
Sortons de la gare et rejoignons l’avenue Charles de Gaulle  (D5) par la rue Thome, coupons la ligne de chemin de fer. Dans le virage nous abandonnons le bitume pour prendre sur la gauche l'allée de l'Europe en direction du canal de Chalifert [Le projet de creusement d’un canal de dérivation de 12 kilomètres entre Meaux et le village de Chalifert voit le jour au debut des années  1830. Il est favorablement accueilli dans la mesure où il est susceptible de réduire de plus de seize kilomètres le trajet effectué par la batellerie, en évitant de nombreux méandres de la Marne situés en aval de la ville. Le chantier démarre de manière effective en 1837, mais avec une lenteur telle que l’ouverture du canal à la navigation n’a lieu qu’environ dix ans plus tard, le 6 septembre 1846. À Meaux, le canal communique avec la Marne grâce à une écluse à sas. Sur l’ensemble du trajet jusqu’à Chalifert, de nombreux ouvrages d’art, datant pour la plupart de la seconde moitié du XIXe siècle, jalonnent le canal qui est alors emprunté par la totalité de la navigation fluviale. Il est favorablement accueilli dans la mesure où il est susceptible de réduire de plus de seize kilomètres le trajet effectué par la batellerie, en évitant de nombreux méandres de la Marne situé en aval de la ville. A Meaux, le canal communique avec la Marne grâce à une écluse sas. Sur l’ensemble du trajet jusqu’à Chalifer, de nombreux ouvrages d’art, datant pour la plupart de la seconde moitié du XIXe siècle, jalonnent le canal qui est alors emprunté par la totalité de la navigation fluviale. 
Le canal de Chalifert est une importante dérivation de la Marne qui a eu longtemps un fonctionnement un peu particulier. Le canal de Chalifert fonctionne aujourd'hui comme un simple canal latéral à la Marne. Mais il n'en fut pas toujours ainsi par le passé. Avant la construction du barrage de Meaux sur la Marne, qui stabilise le bief éponyme, ce canal fonctionnait, en fonction du niveau de la rivière, tantôt comme un canal latéral comme aujourd'hui lorsque la Marne était haute, tantôt comme un canal à bief de partage, quand celle-ci était basse. (Canal reliant les vallées de deux bassins versants différents, en franchissant le relièf qui les sépare (une ligne de collines généralement), et donc la ligne de partage de leurs eaux. Ce canal monte d’un coté et descend de l’autre, et est alimenté en sont sommet, nommé «  bief de partage », par des étangs-réservoirs reliés entre eux et au canal par tout un réseau de rigoles d’alimentation. Les canaux de jonction à bief de partage furent les premiers grands canaux construits en France. Sur ses 300 premiers mètres, le canal de Chalifert est parallèle à son prédécesseur, le canal Cornillon. Il a été construit en deux temps, comme le montre la carte d'état-major de 1840. Tout d'abord la section d'Esbly à Chalifert, puis ensuite la section de Meaux à Esbly. Cela laisse supposer que l'écluse de Cornillon, à Meaux, a été utilisée jusqu'à cette époque. Les travaux de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte trois écluses (à MeauxLesches et Chalifert) ainsi qu'un tunnel. Il est rejoint par le canal du Grand Morin à hauteur d'Esbly (qui reliait la Marne au Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Wikipedia & https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://projetbabel.org/fluvial/rica_chalifert-canal.htm&ved=2ahUKEwit0d2Z-bffAhUExhoKHZZJBJEQFjAOegQIBBAB&usg=AOvVaw1DxccNAbgke8T5dtU_FCQ8] Arrivé au canal nous trouvons le Gr 14 A, et des balisages local que nous abandonnerons au fur et à mesure que nous avancerons. Longeons le chemin par la droite passons sous le pont routier et derrière nous trouvons le vieux pont de bois [Le pont de bois a été construit entre 1845 et 1850 au-dessus du canal de Chalifert, c'est un des rares pont de bois subsistant construit au xixe siècleWikipedia ]. Poursuivons le canal par le chemin des Aulnoyes passons la ligne SNCF poursuivons le long du canal, nous quittons l’urbanisme pour trouver du taillis. J’ai un gros doute suivons nous le Gr 14 A, jusqu'au tunnel ? Je n'ai pas de topo oral mon téléphone étant en panne de batteries. Nous passons un nouveau pont, et arrivons au Bas de Coupvray, cette fois ci impossible de passer au dessous, traversons la D 45a, par les allées latérales. Poursuivons en face, dépassons l'écluse. Nous arrivons devant la colline de Chalifert. Passons sous le viaduc de la ligne de TGV, Continuons le Gr, il traverse le canal, puis grimpe pour traverser la colline. J'aperçois une ancienne  trace longeant la route et se dirigeant vers l'entrée du tunnel, ce qui permet de s'approcher de l'entrée. Je suis un peu déçus, je m'attendais à autre chose. Autre chose qu'un simple trou dans une colline. Un ancien escalier en pierre permet de descendre jusqu’à l'entrée. Entrée clôturée, mais la porte est ouverte. Je franchis l'espace monte sur les caillebotis en plastiques pour quelques photos. Il me vient l'idée  de traverser la colline par le tunnel en marchant sur le caillebotis en saillis au dessus de l'eau. Il doit servir de trottoir de sécurité en cas de panne des bateaux ou pour l'entretien du tunnel. Une ancienne peinture sur la culée porte la mention ; "interdit au public" me fait réfléchir. En cas de caméra ou d'alarme, je ne saurais pas comment justifier ma présence dans ce lieu. j'aurais bonne mine si le caillebotis casse, c'est plouf dans l'eau. Je cherche une trace de GR, même presque effacé, histoire de justifier ma présence, la trace, la porte ouverte, je suis entré, désolé je pensais que c'était le chemin. Mais rien, aucune mauvaises justifications. Je ressorts, reprends le Gr, grimpe la colline, traverse la route de Lesches, puis, un espace naturel et nous traversons la D 45. La descente est bien plus périlleuses que la montée, par un chemin détrempé par la pluie, il est très  glissant. De l'autre côté nous avons l'autre bout du tunnel aussi moche que le premier. Longeons le canal de retournement, toujours le Gr 14a, puis l’écluse, donnant accès à la Marne. Je consulte mon Gps pour la suite de l'itinéraire. Je pensais trouver immédiatement après la colline un balisage local. Mais rien. Je sais également qu'il ne faut pas que je m'approche de l'urbanisation et de Mickey qui est tout proche, je serais englué dans le bitume. Je poursuis le long de la Marne, longe les quelques maisons de bord d'eau, puis quitte le Gr, qui poursuit sa descente de la Marne jusqu'au confluent avec la Seine, et le château de Vincennes, au premier chemin que je trouve sur la gauche. Nous débouchons sur une route (chemin de Meaux) que nous prenons à droite, toujours pas de balisage local pour me guider, j'aimerais monter la colline pour revenir par la plaine. Je trouve enfin un escalier après la station d'épuration. Les escaliers débouchent dans le village de Chalifert, rue Canet. Passons un lavoir et une fontaine [Au Moyen Âge la commune est citée dans un document en date de 1182. Il fut émis par la Chancellerie de Philippe-Auguste et porte le sceau du roi. Temps modernes. Aux Guy de Chalifert succéda Jean de Chalifert, au commencement du xive siècle. Cette famille fut remplacée à la fin du xve siècle par la famille Grangier. La dernière tour à créneaux surmontée d'un belvédère a disparu au xixe siècle. Ce sont les fondations de cette tour qui servent de mur de soutènement aux terres de la colline. La famille Pignard règne sur Chalifert depuis les premières années du xvie siècle. Il hérite de la seigneurie par son mariage avec la fille de Guy Pignard. Il eut un fils qui lui succéda dans ses possessions et dans ses charges. Couvert de dettes, Nicolas Grangier vend la terre de Chalifert en 1672 au comte de Fourcy, seigneur de Chessy. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Chessy sont également ceux de Chalifert. À la fin du xviie siècle, seulement 1400 quintaux de blé passent par le marché de Meaux car il souffre de la concurrence des ports de JablinesTrilbardou, Chalifert, Lagny-sur-MarneNoisielAnnet-sur-MarneFresnes qui permettent aux laboureurs de vendre directement à Paris au détriment de l'approvisionnement meldois. Depuis, 2010 le conseil municipal a décidé de raser le centre bourg en commençant par le pigeonnier, puis vers 2015 en rasant l'ancien café situé en face et en 2018 il autorise la démolition de la ferme située au cœur du village et datant d'avant Napoléon III pour y construire un ensemble bétonné de 150 logements. Cette décision conduit ainsi à l'éviction du dernier agriculteur du village. Wikipedia]. Coupons la rue Saint Eloi, poursuivons par la rue Guillemette, nous débouchons rue Charles Vaillant que nous prenons à droite, puis à gauche la ruelle des Grands Jardins. Nous débouchons rue Saint Jacques que nous prenons à droite et arrivons rue Louis Braille que nous prenons à droite jusqu'à l'église et la mairie. [L'église de Chalifert, telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui, remonte au xviiie siècle. Elle a été reconstruite en grande partie aux frais de Joseph Micault d'Harvelay, seigneur de Chessy et de Chalifert. Elle n'a qu'une nef, mais son chœur est flanqué de deux bas-côtés. L'intérieur de l'église présente des boiseries du xviiie siècle. Wikipedia ]. Revenons sur nos pas et poursuivons la rue Louis Braille qui n'est autre que la D5 à la sortie du village. Nous arrivons à un carrefour situé sur le plateau avec une croix. [Croix du Jubilé. Le chemin de Chateau Gaillard est l'ancienne route allant de meaux à Ferrières. Louis Braille y entendait passer les charrettes, voyageurs, rouliers qui, parfois, faisaient réparer leurs attelages chez son père. Ce tronçon a été abandonné en 1851 après la construction de l'actuelle route de Chalifert. Cette croix de carrefour dite du Jubilé, déjà citée au XVII siècle, a marqué une année jubilaire. Panneau d'information (Dans la Bible, année privilégiée, dite année jubilaire, revenant tous les cinquante ans et marquée par une volonté d'égalité sociale.) ]. Laissons le chemin de la Haillette sur la gauche. Du clos Saint Eloi, sur la droite. Poursuivons la D5 (route de Coupvray), face a nous. Comme nous sommes sur un plateau dégagé de toutes végétations, nous apercevons un peu sur la gauche Esbly, la Marne et son canal, et dans le lointain les immeubles de Meaux, sur la droite je suis surpris  par le haut d'un immense chapiteau de cirque et derrière le grand château de Blanche Neige. Je ne pensais pas être aussi prêt de Disney. Je ne pensais pas que ses constructions se voyaient d'aussi loin. Passons au dessus de la ligne de TGV puis la route descend et fait un large virage, longeant des propriétés. Nous arrivons à Coupvray, ville natale de Louis Braille. [Né à Coupvray, (1809-1852), inventeur de l'écriture universelle à points saillants pour les aveugles]. Notre route devient rue et se nomme "rue de Chalifert ". Nous arrivons à un carrefour avec son centre pavé, prenons l'allée de Château Gaillard sur la gauche.  On aperçoit une église de l'autre côté  du talweg et tout l'étagement de maisons sur les flancs de la colline. Ici il y avait un château et un château gaillard [Au Moyen-Age, un château-fort (gaillard) se dressait derrière l'actuelle musée braille. Il servait à surveiller le pont situé au-dessus du ru de Coupvray. C'était le croisement de deux routes importantes : Le chemin Nord-Sud de Senlis à Melun rejoignant les villas des rois Carolingiens , et le chemin Est-Ouest de Ferrières permettant l'approvisionnement de Meaux en metaux. Construit en bois, ce château, érigé sur une motte castrale (butte de terre artificielle, avait totalement disparu au XIIè siècle. Panneau d'affichage]Nous longeons un parking, et trouvons une pancarte maison natale de Louis Braille, ainsi qu’un balisage bleu, à l'extrémité du parking. Prenons se petit chemin, descendons les escaliers, nous arrivons rue du moulin, et trouvons dans le virage de la rue un sentier sur la droite [Coupvray: Situé en bordure du plateau de Brie, son territoire est coupé par un talweg créé par un ancien bras du Morin remplacé par le seul ru de Coupvray qui mène ses eaux vers la vallée du Morin. De part et d'autre, des coteaux argileux boisés marquent un dénivelé de 80 mètres. Au milieu du xixe siècle, les grandes infrastructures que sont le canal de Chalifert, dérivation d'une boucle de la Marne jusqu'à Meaux et la ligne des chemins de fer de l'Est (Paris Meaux Strasbourg) ont coupé le village d'est en ouest.] Ce chemin doit être bordé par un balisage bleu, nous sommes dans une sorte de vallée étroite boisée avec au milieu le ruisseau de Coupvray, nous n'avons pas l'impression d'être au centre du village. Le chemin est agréable et boisé. Passons la rivière le chemin fait fourche, le balisage bleu bifurque sur la droite, nous remontons le ruisseau, le sentier fait de nouveau fourche, prenons à droite  le sentier des petits ponts. Je pense à tort que la maison de Louis Braille, devenue musée se trouve en bordure du balisage, le ru en cette période d'hiver, et avec les pluies de ses derniers jours c'est transformé en ruisseau. Nous débouchons sur une petite esplanade, rue de l'église. Plus aucune information sur la direction à prendre pour se rendre devant la maison de Louis Braille. Faisons le tour de l'église [L'église Saint-Pierre, détruit en 1590, reconstruit puis agrandi au xvie siècle et xviie siècle. Elle détient une statue d’une Vierge à l'Enfant, des boiseries avec Christ en croix ainsi qu’un Banc d'œuvre, objets répertorié à l'inventaire des monuments historiques. Wikipedia ] Nous pouvons prendre les petits escaliers sur le côté  de l'église ou revenir sur nos pas et passer devant la mairie, remontons la rue de Paris, sur la droite en direction de la Grange aux dimes et du parc du château. Passons le chevet de l'église. Nous arrivons devant une fourche, au milieu se trouve le lavoir du haut. [dit le lavoir des Médisances Wikipedia ]. Derrière le haut mur à notre gauche, le parc du château des Rohan, malheureusement, je passe à coté de ce parc de 45 ha. Dommage. Je vous propose un détour. Lorsque l’on est au lavoir du haut. Prendre la route de Chalifert, nous entrons dans le parc de l’Harmonie par un passage ou une allée que nous trouvons sur la gauche, du moins sur la carte. Remontons l’allée de droite, passons une aire de jeu et nous trouvons la statue de Louis Braille. Monument érigé en son honneur en 1887 par le sculpteur étienne Leroux https://goo.gl/maps/WBYkAzVZpJ62. Sur notre gauche, remontons l'allée vers le kiosque. Sortons derrière  celui ci. Prenons à droite la route de Coupvray (D5A), longeons le mur du château, puis une aire de jeu. Nous arrivons à la ferme château de Couvray. Juste en face, vous trouverez l’entrée du parc du château. [Le château des Rohan et son parc : Du château de Coupvray, nous ne connaissons ni l'architecte ni les dates exactes de sa construction mais tout laisse penser que le commanditaire en fut Hercule de Rohan à  la fin du XVIe siècle et que sa construction était achevée en 1603. Pendant deux siècles, le domaine reste la propriété de la maison Rohan-Guéméné, jusqu'à sa vente en 1791 aux frères Tourteau par le Cardinal de Strasbourg qui s'était illustré dans «l'affaire du collier de la reine». Les communs avec les écuries et le pigeonnier semblent avoir été construits en même temps que le château, entre le XVII et XVIIIe siècle. Témoin de cette époque la présence de deux « macles » du blason de la famille Maison e Rohan sur la lucarne  située  au-dessus de l’entrée. Le parc de 45 hectares est Ouvert au  public. http://www.valdeuropeagglo.fr/wp-content/uploads/2017/12/Dossier-de-pr%C3%A9sentation-Coupvray.pdf] Le marquis Tourteau d'Orvilliers agrandit le parc et achèva un aménagement " à l'anglaise " commencé à la fin du XVIIIe siècle.Etienne de Turenne hérite du domaine. Il le revend en 1869 au IIIe duc de Trévise, petit fils du Maréchal Mortier. Entre 1916 et 1956 le domaine passe du Comte de Kerveguen à sa fille Thérèse, épouse de François de Brignac. Le domaine sera cédé en 1980 à Mr Jean-Pierre Lieuven. Aujourd'hui, il est devenu propriété de la commune de Coupvray. Les ruines du château ont été consolidées et le pigeonnier restauré. Les toitures des communs ont été refaites. Les bâtiments sont en attente d'aménagements. http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/chateau-ferme-grange-dimes--coupvr-212069.htm ]. Les anciennes écuries et la Forge ont été aménagées pour accueillir des expositions. La ferme du château : Elle fut construite au début du XVIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien fief féodal : le fief Maulny. Elle fut la propriété de notables parisiens avant d'être vendue en 1688 aux religieux Trinitaires dont le couvent était contigu. Faute de pouvoir l'entretenir, les religieux la revendirent en 1754 au prince Constantin de Rohan, Seigneur de Coupvray, qui engagea d'importants travaux de restauration et la transforma en ferme typiquement briarde. Avec le couvent, elle fut vendue comme bien national à la Révolution puis rachetée à la Restauration par le marquis Tourteau d'Orvilliers, propriétaire du château, qui construisit une bergerie (improprement appelée "grange aux dîmes") pour son élevage de Mérinos. Jules Bénard et son fils l'exploitèrent dans la seconde moitié du XIXe siècle en y développant de nouvelles cultures (l'endive, la betterave). Associées aux progrès techniques, comme un nouveau mode de fabrication du Brie, ces initiatives furent saluées et récompensées. L'activité agricole y ayant cessé suite à la vente de ses terres au Groupe Disneyland en 1987, la ferme et la Grange aux dîmes ont été achetées par la commune de Coupvray. Après avoir été atteints par la tempête de 1999, les bâtiments abandonnés ont dû être sauvés en urgence par le remplacement de toutes les toitures. Une première phase de restauration a concerné l'aile nord transformée en salle de réception ainsi que le pigeonnier qui dessert maintenant un atelier de l'association"Renaissance et Culture" au rez-de-chaussée et le club de billard à l'étage. La maison de maître est aménagée pour accueillir d'autres associations. L'aile sud ainsi que la grange aux dîmes font l'objet d'une opération globale de réhabilitation. http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/jep-coupvray-hier-et-aujourd-hui-chateau-ferme-et-grange-aux-dimes-journees-du-patrimoine-2018.html] Le parc est ouvert gratuitement tous les jours sauf le lundi de 8h30 à 19h (9h à 17h en hiver). L’accès est interdit aux animaux domestiques. Seuls les enfants jusque 10 ans peuvent y pénétrer avec leur vélo.] Passons devant le Pigeonnier https://goo.gl/maps/ewQ2Ut7szPR2. Contournons la façade de ce que je pense être sur la photo aérienne les écuries, prenons à droite puis à gauche. Dans la grande prairie nous avons les ruines du château en cours de consolidation. https://goo.gl/maps/BwsT8ft3L772 Je vous aurais bien proposé de traverser un petit bois, puis de nouveau une prairie et de sortir rue de Montry que nous prenons à droite. Mais cette porte semble être fermée par des chaines. Nous retrouverions ici la trace et le balisage bleu. Je vous invite à vous renseigner, pour savoir si l'on peu sortir par ce côté, avant de vous y engager]. Faisons demi-tour. Reprenons la route de Coupvray sur la droite dépassons le lavoir et le chevet de l'église et prenons à droite la rue de Montry en direction du parc des sports. Je retrouve la direction de la maison de Louis Braille. Sur notre gauche nous prenons la rue de Rohan. Nous arrivons rue Saint Pieŕre que nous prenons à gauche (je suis toujours à la recherche de la maison Louis Braille mais je n'ai plus de pancarte. La rue étant en 
sens unique, c'est normal. A la fourche suivante nous prenons à 
droite, la rue Saint Denis (D5). Nous arrivons devant une nouvelle  fourche formant  tri dents. Toujours pas de pancarte du musée. En regardant mon GPS, je me rends compte que je reviens sur mes pas. Le cartier moderne que je viens de traverser, ne m'a pas vraiment intéressé. J'abandonne mon idée de photographier la maison de Louis Braille et prend la rue des Tamaris sur la droite, puis la rue Foiraude à droite également.  Laissons à l'intersection suivante la rue des Acacias sur la droite, poursuivons tout droit, nous longeons un espace naturel boisé, qui me semble-t-il, ne le restera plus très longtemps il y a des travaux de viabilité. Nous débouchons, rue de Montry. Tout cela pour en revenir là. Face à nous les grilles du parc du château des Rohan. Dommage elles sont lors de mon passage bloqués par des chaines. Il aurait été plus intéressant de traverser le parc plutôt que cette virée en ville, qui n'a aucun intérêt. Prenons à gauche et longeons  le mur du parc du château. Longeons une ancienne ferme qui malheureusement va disparaître comme toutes ces terres qui sont en cours de viabilité. Nous traversons la grande route D5d reliant Esbly à la rocade de Disney nous avons un feu tricolore. Poursuivons en face rue de la Couture, longeons la zone pavillonnaire de Montry. Nous avons le choix, soit de suivre la rue ou prendre la bande herbeuse entre les clôtures de la zone pavillonnaire et un petit talus anti bruit. Passons la zone pavillonnaire que vous ayez pris la bande herbeuse (chemin de la Font Douce), ou la rue avec le balisage bleu. L’un débouche à la fin du bois, l’autre longe le bois. A ce dernier, nous prenons le chemin de droite, longeons la lisière du bois, le bois devient un peu plus étoffé et nous rencontrons une trouée que nous prenons sur la gauche. Suivre le balisage bleu, nous sommes sur l’aqueduc de la Dhuys. [Construit sous le Second Empire (Napoléon III) afin d’alimenter Paris en eau potable, il sert aujourd’hui à fournir en eau le parc Disneyland Paris et l’est de la région parisienne. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys dans l’Aisne. Il franchit 21 vallées d’une profondeur comprise entre 20 et 73 m, et traverse le sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis sur 132 km avant d’aboutir à Paris, au réservoir de Ménilmontant. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/aqueduc-de-la-dhuis

Au début du XIXe siècle, outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux.

En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare l'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduit dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant.

La réalisation de l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin.  Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au réservoir de Ménilmontant.

L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Au total, l'aqueduc franchit les 59 communes. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en général tous les 500 m, des regards de visite fermés à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit 130,8 km.

Pont et cabanon de maintenance abritant un regard et une vanne sur l'une des conduites forcées. (mettre que le texte pas la photo-mettre photo perso)

En 1889, la quantité d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66 millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3. En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de Montmartre, Belleville et Passy.

Le trajet de l'aqueduc est une destination populaire. À l'instar des bords de Marne, plusieurs guinguettes sont créées sur son parcours, alors même que l'eau n'est pas apparente. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris. Je l’ai déjà écrit et à chaque fois que je lis ses lignes cela m’écœure… Prendre de l’eau potable pour alimenter un parc d’attraction, alors qu’à longueur d’année on nous bassine sur le manque d’eau… Il y avait pourtant une autre solution ; utiliser l’eau de la Marne ou du Grand Morin qui ne coule pas trop loin de là. La traiter pour qu’elle soit sans danger, et laisser l’eau ‘’propre’’ aux parisiens.

Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres.

La ville de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de Placoplatre avant de renoncer au projet de cession.

En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. wikipédia]. Nous traversons une zone boisée toujours en suivant la trouée de l’aqueduc, ici aucun balisage seul sur le coté des bornes hectométriques indiquant que nous sommes sur l’aqueduc. Nous sortons du bois retrouvons quelques maisons coupons la rue des Champs Forts, poursuivons en 
face. Suivant la saison le chemin peut être très herbeux, nous trouvons un balisage bleu sur la barrière. Coupons un peu plus loin l’avenue de la République, nous abandonnons un espace plus ou moins urbanisé pour déboucher rue de la d’Huys (enfin pour avoir la rue il faut légèrement se décaler sur la gauche). Nous arrivons au carrefour avec la rue Victor Hugo et du Maréchal Foch (D 239). Coupons la D 239, poursuivons en face, sur la bande de terre. On comprend que l’on ne va pas pouvoir aller beaucoup plus loin. En effet arrivé rue Pasteur des clôtures nous empêchent de rejoindre et de couper la ligne SNCF. C'est une petite branche de la ligne P reliant Esbly à Crécy la Chapelle. Prenons à droite, nous arrivons rue Émile Zola que nous prenons à gauche. Coupons la ligne de chemin de fer, longeons une petite zone industrielle, passons au dessus du canal latéral du grand Morin [La vocation première du canal du Grand Morin était l'alimentation du canal de Chalifert dans son mode "canal à bief de partage", d'où son autre appellation "Branche alimentaire du canal de Chalifert". Quand le barrage de Meaux fut édifié, le canal de Chalifert ne fonctionna plus qu'en mode "canal latéral", et la branche alimentaire ne fut plus d'aucune utilité. Le comblement du canal sur ses 200 derniers mètres est regrettable : il serait aisé d'établir à Saint-Germain une halte nautique tranquille un peu à l'écart de la ligne principale (comme Vermenton sur le canal du Nivernais, par exemple). Il faut : 1. recreuser le canal, 2. dégager l'écluse, 3. refaire un pont sur le canal (on en voit encore une culée). Est-ce insurmontable ? https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://projetbabel.org/fluvial/rica_morin-grand-canal.htm&ved=2ahUKEwiEyo-fysDfAhVSaBoKHb8IC54QFjAIegQIAxAB&usg=AOvVaw0u3yVw_xdJ_Zro2oJdP3Yo ] Avant le pont nous coupons un balisage locale. Le pont est devenus inutile… La route se trouve sur une partie remblayées coupant le canal en deux, l'eau stagnante, sale, ne décourage pas les cygnes, n'y les ragondins. Voulant retrouver l'aqueduc de la d'huys pour me conduire vers la Marne et le Canal de Chalifer, sur le GPS j'ai remarqué  un pont. Malheureusement infranchissable. Le pont est en réalité celui de la Dhuis qui traverse à cet endroit le Grand Morin. Je me serais bien risqué mais les culées sont à environs 1,80 de haut, donc difficile à escalader mais la canalisation est en réfection le pont est devenu infranchissable. Au moins cela me donne des photos  de cette dernière. Je reviens sur mes pas. Au canal de dérivation  au lieu de traverser pour rejoindre le balisage local, je préfère rester de ce côté et prendre la rue de l'île Rémont, nous longeons le canal d'un coté et des habitations de l'autre. Sur mon GPS se chemin débouche et peut être trouverais-je un pont pour traverser le Morin. Nous longeons quelques maisons de bord d'eau et des emplacements de forain. C'est triste de voir un canal aussi sale. Nous passons le ru de Lochy, et poursuivons dans un espace sans construction lors de mon passage. Le chemin fait fourche, prenons sur la gauche, nous arrivons au deux cent mètres de canal remblayé, et nous trouvons un centre équestre. Longeons ce dernier. Ne suivez pas ma trace, prenez sur la droite le chemin du canal menant au centre équestre. Je me suis encore quelque peu égaré. J’ai remarqué que derrière la carrière nous retrouvions le Morin, j’ai voulu rejoindre le bord en contournant la carrière, pensant y trouver un chemin de halage, mais ce n’est pas une bonne idée. Il n’y a pas de chemin. Les taillis et les jambes de forces des barrières de la clôture de la carrière ne nous laissent pas de place. Nous débouchons sur la D 934, que nous prenons à gauche, passons la Marne, nous sommes à Couilly Pont aux Dames [A l’époque gallo-romaine, la défense du pont construit à cet endroit au croisement de deux grandes routes, justifie sans doute l’établissement, au pied du coteau de Quincy, d’un camp militaire. On l’appelle "collis castrum" en latin, le camp sur la colline. De "collis castrum", on fit "colliacum" (le nom apparaît pour la première fois dans une charte de Charles le Chauve en 853), puis enfin Couilly. En 1096, les religieux de Saint-Germain des Prés, à Paris, qui étaient propriétaires du territoire du Saint-Germain, offrirent à l’église plusieurs reliques de Saint Georges, dont le corps leur avait été envoyé d’Espagne. La paroisse prit aussitôt ce saint pour patron et le pont de Couilly fut appelé pont Saint-Georges. Le chemin qui menait au pont s’appelait la porte d’En-Bas. La commune a pris de nos jours le nom de Couilly-Pont-aux-Dames. Pont-aux-Dames était un hameau à la sortie de Couilly sur la route de Crécy en Brie. Ce nom est devenu familier aux parisiens depuis que le fameux acteur Constant Coquelin y fonda au début du siècle une maison de Retraite pour les vieux comédiens sur l’emplacement d’une ancienne abbaye démolie à la Révolution. Les visiteurs de la maison de retraite peuvent se demander où est le pont qui donna son nom à l’abbaye. En fait, celle-ci avait été primitivement fondée, en 1226, par Hugues de Châtillon, seigneur de Crécy, tout près du pont actuel de Couilly sur la rive du Morin, mais quelques années plus tard, sans doute chassées par une inondation de la rivière, les religieuses vinrent s’installer au hameau de Rus qui pris le nom de l’abbaye. Je vous laisse lire la suite de l’histoire de cette abbaye sur le site de la Mairie. http://www.couillypontauxdames.fr/index.php/vivre-votre-village/notre-village/son-histoire] La route fait fourche, remarquez les beaux résineux dans le petit square sur votre droite après le pont. Quittons la départementale au niveau de la petite place en forme plus ou moins de triangle prenons à gauche, l’avenue Alphonse Boulingre D 436, en direction de Quincy Voisins & Meaux, puis encore à gauche la rue de Condé D8A en direction de Condé Saint Libaire, et enfin à droite la rue Joseph Pereire qui devient chemin de Huiry, au carrefour suivant. Nous grimpons et nous sommes dans une zone pavillonnaire. Toutes les rues sur la gauche sont sans issu. Notre rue devient un peut moins belle en traversant une zone qui j'espère restera longtemps encore naturelle, mais j'en doute. Je cherche sur mon GPS comment me rendre à mon point de chute sans trop me perdre aux portes de Meaux. Nous coupons avant le village de Huiry l’aqueduc de la D'huis, heureusement que j’ai trouvé comment créer sur mon nouveau GPS une ligne me permettant de rejoindre Meaux à vol d’oiseau, cela me permet de grossir ma carte et de me rendre compte que sur la gauche je n’ai rien qui me permet de rejoindre le canal et encore moins la Marne. L’idée me vient de changer de point de chute et d’essayer de rejoindre La Ferté sous Jouarre, mais je me rends compte que c’est bien loin et puis c’est toujours sur la même ligne SNCF et je ne sais pas si le trafic à repris. Meaux c’est très bien, il y a deux bus express qui reviennent sur Melun au cas ou la SNCF ne fonctionne pas. Poursuivons donc cette rue très longue qui change de nom à chaque bourg rencontré. De chemin, mal bitumé, nous passons à rue de Huiry, à l'entrée de Joncheroy, que nous traversons. Coupons la D 85P (rue de Condé) et poursuivons par la rue des Chats, voie sans issu, passons un lavoir, elle fait fourche. Nous prenons à gauche la sent des Près du Ru, voie sans issu. Nous descendons. De rue nous passons à chemin, passons les poteaux empêchant les voitures de poursuivre par le chemin. Traversons les bois et enfin je descends vers le canal. Nous longeons un champ et l’orée du bois, et débouchons sur un chemin que nous prenons à droite c’est le GR 14A (j’aurais préparé mon itinéraire j’aurai pris le PR et j’aurais eu un peu moins de ville à traverser.). Nous arrivons au hameau des Rouazes longeons quelques 
maisons et à la rencontre de la rue du pavé des Roizes nous prenons tout de suite à gauche le chemin des Rouazes, continuité de la rue du Pavé des Rouases, passons le canal et nous prenons tout de suite à droite le chemin de hallage (GR). Passons sous l’immense viaduc de la A 140 (l’un des plus grand de France) qui permet de contourner Meaux ou d’y accéder puisqu’elle rejoint l’autoroute A4. Ce viaduc est digne des ouvrages que l’on voit en montagne pour traverser une vallée entre deux montagnes. [L'autoroute A140 relie l'A4 à l'ouest de Meaux depuis mars 2006. Auparavant, elle arrivait à l'entrée sud de Meaux. Cette autoroute mesure 12 km. Il est prévu dans l'avenir que cette autoroute parte de Melun pour arriver vers Senlis mais ce projet n'est pas à l'ordre du jour. Cette autoroute vers les années 1980, partait de l'échangeur avec l'autoroute A4 jusqu'à l'entrée sud de Meaux, vers le centre-ville. Mais depuis 2000, en raison des embouteillages dans Meaux, le maire de la ville avait décidé de mettre en place un contournement de Meaux pour les éviter et interdire son emprunt par les camions de plus de 3,5 tonnes afin qu'ils ne passent plus en ville ; il y a une descente dangereuse sur plus de deux kilomètres, raison pour laquelle le contournement a été créé. La construction de l'autoroute commença en 2004. On a d'abord construit presque huit kilomètres dont, en priorité, le viaduc de la Marne qui mesure deux kilomètres, l'un des plus grands viaducs de France ; les travaux durèrent dix mois. Wikipédia] Poursuivons le long du canal, nous arrivons à Mareuil lès Meaux passons d’une rive à l’autre en traversant par le pont le canal. Nous arrivons au clos Goder, le chemin fait fourche, les bords du canal sont en réaménagements. Les arbres doivent être malades et sont abattus.  Du coup, je ne vois pas que le GR longe le canal et au lieu de prendre la branche de gauche je prends la branche de droite et je débouche un peu plus tôt que prévu rue Georges Renard. Je retrouve mon GR qui se poursuis dans la rue. Nous abandonnons les bords du canal montons jusqu'à l’avenue François de Tessan (D360) que nous prenons à gauche. (Je quitte le GR pour me rendre directement à la gare en traversant l’ile Saint Denis, bande de terre entre le canal de chalifert et la Marne, (Une ile artificielle créée dans la boucle de la marne par le canal de Cornillon.) Nous passons un premier pont au dessus du canal de Chalifert puis le second pont au dessus du petit canal de Cornillon. Nous sommes dans l’ile formée artificiellement dans la boucle de la Marne [Le canal Cornillon, long de 570 mètres, coupe le méandre de la Marne entre Villenoy et Meaux. En 1235, le capitulaire de Thibaut IV de Champagne (conservé à la médiathèque de Meaux) mentionne l'existence du canal Cornillon, qui sert à la fois de défense du marché de Meaux qui se tient sur la presqu'île formée par la boucle de la Marne, et aussi de passage pour les bateaux, leur évitant de passer sous le pont encombré par des moulins. Ces moulins brûleront le 17 juin 1920 et ne seront jamais reconstruits. Wiquipédia]. La rue change de nom de rue de Cornillon, devient Jean Bureau c’est la D 360, nous passons au dessus de la Marne [La rivière la Marne, longue de 514 km, principal affluent de la Seine.] par le pont portant le même nom. La gare est juste en face, derrière le parking. Soit on poursuis la départementale, soit l’on prend à droite pour passer sous le pont rejoindre le GR qui mène à la gare en traversant le petit parc et le parkin.
 



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