Heureusement
nous étions en gare d' Esbly [D'après le
dictionnaire de Seine-et-Marne de Stern et Hubert, c'est vers 1140 qu'apparaît
la première mention sous la forme Capela Esbeliaci de
ce qui n'était encore qu'un hameau de la paroisse de Saint-Germain-lès-Couilly (ou
Saint-Germain-sous-Couilly). Esbly a porté plusieurs noms au cours des
âges : Abeli, Abelicium, Esbliaco, Esbliacum, E Beli, Ebli. La commune
porterait son nom actuel d'Esbly depuis 1789. Une chapelle fut érigée en 1185
par l'évêque de Meaux, Simon de
Lizy. Un chapelain venait officier le dimanche. L'église, présente aujourd'hui
sur la commune, fut rebâtie sur un terrain donné par monseigneur Charlet,
seigneur d'Esbly. Elle fut inaugurée le 24 juin 1692. La terre d'Esbly est
réputée bonne mais difficile à cultiver. Le coteau nord (actuellement rue des
Vignes) produisait, soi-disant, les meilleurs vins de Brie. Un pressoir
communal existait d'ailleurs à l'emplacement de l'église. Wikipedia]
Sortons de la gare et rejoignons l’avenue Charles de Gaulle (D5) par la rue Thome, coupons la ligne de
chemin de fer. Dans le virage nous abandonnons le bitume pour prendre sur la
gauche l'allée de l'Europe en direction du canal de Chalifert [Le projet de creusement d’un
canal de dérivation de 12 kilomètres entre Meaux et le village de Chalifert
voit le jour au debut des années 1830. Il
est favorablement accueilli dans la mesure où il est susceptible de réduire de
plus de seize kilomètres le trajet effectué par la batellerie, en évitant de
nombreux méandres de la Marne situés en aval de la ville. Le chantier
démarre
de manière effective en 1837, mais avec une lenteur telle que l’ouverture du
canal à la navigation n’a lieu qu’environ dix ans plus tard, le 6 septembre
1846. À Meaux, le canal communique avec la Marne grâce à une écluse à sas. Sur
l’ensemble du trajet jusqu’à Chalifert, de nombreux ouvrages d’art, datant pour
la plupart de la seconde moitié du XIXe siècle, jalonnent le canal qui est
alors emprunté par la totalité de la navigation fluviale. Il est favorablement
accueilli dans la mesure où il est susceptible de réduire de plus de seize
kilomètres le trajet effectué par la batellerie, en évitant de nombreux
méandres de la Marne situé en aval de la ville. A Meaux, le canal communique
avec la Marne grâce à une écluse sas. Sur l’ensemble du trajet jusqu’à
Chalifer, de nombreux ouvrages d’art, datant pour la plupart de la seconde
moitié du XIXe siècle, jalonnent le canal qui est alors emprunté par
la totalité de la navigation fluviale. Le canal de Chalifert est une importante dérivation de la Marne
qui a eu longtemps un fonctionnement
un peu particulier. Le
canal de Chalifert fonctionne aujourd'hui comme un simple canal latéral à la
Marne. Mais il n'en fut pas toujours ainsi par le passé. Avant la construction
du barrage de Meaux sur la Marne, qui stabilise le bief éponyme, ce canal
fonctionnait, en fonction du niveau de la rivière, tantôt comme un canal latéral comme aujourd'hui lorsque la Marne était haute, tantôt
comme un canal
à bief de partage, quand celle-ci était
basse. (Canal reliant les vallées de deux bassins versants différents, en
franchissant le relièf qui les sépare (une ligne de collines généralement), et
donc la ligne de partage de leurs eaux. Ce canal monte d’un coté et descend de
l’autre, et est alimenté en sont sommet, nommé « bief de partage »,
par des étangs-réservoirs reliés entre eux et au canal par tout un réseau de
rigoles d’alimentation. Les canaux de jonction à bief de partage furent les
premiers grands canaux construits en France. Sur ses 300 premiers mètres, le
canal de Chalifert est parallèle à son prédécesseur, le canal Cornillon. Il a été construit en deux temps, comme le montre la
carte d'état-major de 1840. Tout d'abord la section d'Esbly à Chalifert, puis
ensuite la section de Meaux à Esbly. Cela laisse supposer que l'écluse de Cornillon, à
Meaux, a été utilisée jusqu'à cette époque. Les travaux
de construction ont débuté en 1837 pour une mise en service en 1846. Il compte
trois écluses (à Meaux, Lesches et Chalifert) ainsi
qu'un tunnel. Il est
rejoint par le canal du Grand Morin à hauteur d'Esbly (qui reliait la Marne au
Grand Morin à Saint-Germain-sur-Morin). Wikipedia &
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://projetbabel.org/fluvial/rica_chalifert-canal.htm&ved=2ahUKEwit0d2Z-bffAhUExhoKHZZJBJEQFjAOegQIBBAB&usg=AOvVaw1DxccNAbgke8T5dtU_FCQ8] Arrivé au
canal nous trouvons le Gr 14 A, et des balisages local que nous abandonnerons au
fur et à mesure que nous avancerons. Longeons le chemin par la droite passons
sous le pont routier et derrière nous trouvons le vieux pont de bois [Le pont de bois
a été construit entre 1845 et 1850 au-dessus du canal de Chalifert, c'est un des
rares pont de bois subsistant construit au xixe siècleWikipedia ]. Poursuivons le canal
par le chemin des Aulnoyes passons la ligne SNCF poursuivons le long du canal,
nous quittons l’urbanisme pour trouver du taillis.
J’ai un gros doute suivons
nous le Gr 14 A, jusqu'au tunnel ? Je n'ai pas de topo oral mon téléphone étant
en panne de batteries. Nous passons un nouveau pont, et arrivons au Bas de Coupvray, cette fois ci impossible de passer au
dessous, traversons la D 45a, par les allées latérales. Poursuivons en face, dépassons l'écluse. Nous
arrivons devant la colline de Chalifert. Passons sous le viaduc de la ligne de
TGV, Continuons le Gr, il traverse le canal, puis grimpe pour traverser la colline. J'aperçois
une ancienne trace longeant la route et se dirigeant vers l'entrée du tunnel, ce qui permet de s'approcher de l'entrée. Je suis un peu déçus, je m'attendais à autre chose. Autre
chose qu'un simple trou dans une colline. Un ancien escalier en pierre permet
de descendre
jusqu’à l'entrée. Entrée clôturée, mais la porte est ouverte. Je
franchis l'espace monte sur les caillebotis en plastiques pour quelques
photos. Il me vient l'idée de traverser la
colline par le tunnel en marchant sur le caillebotis en saillis au dessus de
l'eau. Il doit servir de trottoir de sécurité en cas de panne des bateaux ou pour l'entretien du tunnel. Une ancienne peinture sur la culée porte la mention ; "interdit au public" me fait réfléchir. En cas de caméra ou d'alarme, je ne saurais pas comment justifier ma présence dans ce lieu. j'aurais bonne mine si le caillebotis casse, c'est plouf dans l'eau. Je cherche une
trace de GR, même presque effacé, histoire de justifier ma présence, la trace, la porte
ouverte, je suis entré, désolé je pensais que c'était le chemin. Mais rien, aucune mauvaises justifications. Je ressorts, reprends le Gr, grimpe la colline, traverse la route de Lesches, puis, un espace naturel et nous traversons la D 45. La descente est bien plus périlleuses que la
montée, par un chemin détrempé par la pluie, il est très glissant. De l'autre côté nous avons l'autre
bout du tunnel aussi moche que le premier. Longeons le canal de retournement, toujours le Gr 14a, puis l’écluse, donnant accès à la Marne. Je consulte mon Gps pour la suite de
l'itinéraire. Je pensais trouver immédiatement après la colline un balisage
local. Mais rien. Je sais également qu'il ne faut pas que je m'approche de l'urbanisation et de Mickey qui est tout proche, je serais englué dans le bitume. Je poursuis le long de la Marne, longe les
quelques maisons de bord d'eau, puis quitte le Gr, qui poursuit sa descente de la Marne jusqu'au confluent avec la Seine, et le château de Vincennes, au premier chemin que je trouve sur
la gauche. Nous débouchons sur une route (chemin de Meaux) que nous prenons à droite, toujours pas de balisage local pour me guider, j'aimerais monter la colline pour
revenir
par la plaine. Je trouve enfin un escalier après la
station d'épuration. Les escaliers débouchent dans le village de Chalifert, rue Canet. Passons un lavoir et une
fontaine [Au Moyen Âge la
commune est citée dans un document en date de 1182. Il fut émis par la Chancellerie de Philippe-Auguste et porte
le sceau du roi. Temps
modernes. Aux Guy de Chalifert succéda Jean de Chalifert, au
commencement du xive siècle. Cette famille fut remplacée à la fin
du xve siècle par la famille Grangier. La dernière
tour à créneaux surmontée d'un belvédère a disparu au xixe siècle.
Ce sont les fondations de cette tour qui servent de mur de soutènement aux
terres de la colline. La famille Pignard règne sur Chalifert depuis les
premières années du xvie siècle. Il hérite de la seigneurie par son
mariage avec la fille de Guy Pignard. Il eut un fils qui lui succéda dans ses
possessions et dans ses charges. Couvert de dettes, Nicolas Grangier vend la
terre de Chalifert en 1672 au comte de Fourcy, seigneur de Chessy. À partir de
cette date et jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Chessy sont également
ceux de Chalifert. À la fin du
xviie siècle, seulement
1400 quintaux de blé passent par le marché de Meaux car il souffre
de la concurrence des ports de Jablines, Trilbardou,
Chalifert, Lagny-sur-Marne, Noisiel, Annet-sur-Marne, Fresnes qui permettent aux laboureurs de vendre directement
à Paris au détriment de
l'approvisionnement meldois. Depuis, 2010 le conseil municipal a décidé de
raser le centre bourg en commençant par le pigeonnier, puis vers 2015 en rasant
l'ancien café situé en face et en 2018 il autorise la démolition de la ferme
située au cœur du village et datant d'avant Napoléon III pour y construire un
ensemble bétonné de 150 logements. Cette décision conduit ainsi à l'éviction du
dernier agriculteur du village. Wikipedia]. Coupons la rue Saint Eloi,
poursuivons par la rue Guillemette, nous débouchons rue Charles Vaillant que
nous prenons à droite, puis à gauche la ruelle des Grands Jardins. Nous
débouchons rue Saint
Jacques
que nous prenons à droite et arrivons rue Louis Braille que nous prenons à droite jusqu'à l'église et la mairie. [L'église de Chalifert,
telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui, remonte au xviiie siècle. Elle a été reconstruite en grande
partie aux frais de Joseph Micault d'Harvelay, seigneur de Chessy et de
Chalifert. Elle n'a qu'une nef, mais son chœur est flanqué de deux
bas-côtés.
L'intérieur de l'église présente des boiseries du xviiie siècle. Wikipedia ]. Revenons sur nos pas et
poursuivons la rue Louis Braille qui n'est autre que la D5 à la sortie du
village. Nous arrivons à un carrefour situé sur le plateau avec une croix.
[Croix du Jubilé. Le chemin de Chateau Gaillard est l'ancienne route allant de meaux à Ferrières. Louis Braille y entendait passer les charrettes, voyageurs, rouliers qui, parfois, faisaient réparer leurs attelages chez son père. Ce tronçon a été abandonné en 1851 après la construction de l'actuelle route de Chalifert. Cette croix de carrefour dite du Jubilé, déjà citée au XVII
siècle, a marqué une année jubilaire. Panneau d'information (Dans la Bible, année privilégiée, dite année jubilaire, revenant tous les cinquante ans et marquée par une volonté d'égalité sociale.) ]. Laissons le chemin de la Haillette sur la
gauche. Du clos Saint Eloi, sur la droite. Poursuivons la D5 (route de Coupvray), face a nous. Comme nous sommes sur un plateau dégagé de toutes
végétations, nous apercevons un peu sur la gauche Esbly, la
Marne et son canal, et
dans le lointain les immeubles de Meaux, sur la droite je suis surpris par le haut d'un immense chapiteau de cirque
et derrière le grand château de Blanche Neige. Je ne pensais pas être aussi prêt de Disney. Je ne pensais pas que ses constructions se voyaient d'aussi loin. Passons
au dessus de la ligne de TGV puis la route descend et fait un large virage, longeant des propriétés. Nous arrivons à Coupvray, ville
natale de Louis
Braille. [Né à Coupvray, (1809-1852), inventeur de l'écriture universelle à
points saillants pour les aveugles]. Notre route devient rue et se nomme "rue de Chalifert ". Nous arrivons à un carrefour avec son centre pavé, prenons l'allée
de Château Gaillard sur la gauche. On aperçoit une église de l'autre côté du talweg et tout l'étagement de maisons sur les flancs de la colline. Ici il y avait un château et un château gaillard [Au Moyen-Age, un château-fort (gaillard) se dressait derrière l'actuelle musée braille. Il servait à surveiller le pont situé au-dessus du ru de Coupvray. C'était le croisement de deux routes importantes : Le chemin Nord-Sud de Senlis à Melun rejoignant les villas des rois Carolingiens , et le chemin Est-Ouest de Ferrières permettant l'approvisionnement de Meaux en metaux. Construit en bois, ce château, érigé sur une motte castrale (butte de terre artificielle, avait totalement disparu au XIIè siècle. Panneau d'affichage]. Nous longeons un parking, et trouvons une
pancarte maison natale de Louis Braille, ainsi qu’un balisage bleu, à l'extrémité du parking. Prenons se
petit chemin, descendons les escaliers, nous arrivons rue du moulin, et trouvons dans le virage de la rue un sentier sur la droite [Coupvray: Situé en
bordure du plateau de Brie, son territoire
est coupé par un talweg créé par
un ancien bras du Morin remplacé
par le seul ru de Coupvray qui mène ses eaux vers la vallée du Morin. De part
et d'autre, des coteaux argileux boisés marquent un dénivelé de 80 mètres.
Au milieu du xixe siècle,
les grandes infrastructures que sont le canal de Chalifert, dérivation
d'une boucle de la Marne jusqu'à Meaux et la ligne des chemins de fer de l'Est (Paris
Meaux
Strasbourg) ont coupé le village d'est en ouest.] Ce chemin doit être
bordé par un balisage bleu, nous sommes dans une sorte de vallée étroite boisée avec au milieu le ruisseau de Coupvray, nous n'avons pas l'impression d'être au centre du village. Le chemin est agréable et boisé. Passons la rivière le chemin fait fourche, le balisage bleu bifurque sur la
droite, nous remontons le ruisseau, le sentier fait de nouveau fourche, prenons à droite le sentier des petits ponts. Je pense à tort que la maison de Louis Braille, devenue musée se trouve en
bordure du balisage, le ru en cette période d'hiver, et avec les pluies de ses derniers jours c'est transformé en ruisseau. Nous débouchons sur une petite esplanade, rue de l'église. Plus aucune information sur la direction à prendre pour se rendre devant la maison de Louis Braille. Faisons le tour de l'église
[L'église Saint-Pierre, détruit en 1590, reconstruit puis agrandi
au xvie siècle et xviie siècle.
Elle détient une statue d’une Vierge à l'Enfant, des boiseries avec Christ en croix ainsi qu’un Banc d'œuvre, objets répertorié à l'inventaire des monuments
historiques. Wikipedia ] Nous pouvons prendre les petits escaliers sur le côté de l'église ou revenir sur nos pas et passer devant la mairie, remontons la rue de Paris, sur la droite en direction de la Grange aux dimes et du parc du château. Passons le chevet de l'église. Nous arrivons devant une fourche, au milieu se trouve le lavoir du
haut. [dit
le lavoir des Médisances Wikipedia ]. Derrière le haut mur à notre gauche, le parc du château des Rohan, malheureusement, je passe à coté de ce parc de 45 ha. Dommage. Je vous
propose un détour. Lorsque
l’on est
au lavoir du haut. Prendre la route de Chalifert, nous entrons dans le parc de
l’Harmonie par un passage ou une allée que nous trouvons sur la gauche, du moins sur la carte. Remontons l’allée de droite, passons une aire
de jeu et nous trouvons la statue de Louis Braille. Monument érigé en son honneur en
1887 par le sculpteur étienne Leroux https://goo.gl/maps/WBYkAzVZpJ62. Sur notre gauche, remontons l'allée vers le kiosque. Sortons derrière celui ci. Prenons à droite la route de Coupvray (D5A), longeons le mur du château, puis une aire de jeu. Nous arrivons à la
ferme château de Couvray. Juste en face, vous trouverez l’entrée du parc du
château. [Le
château des Rohan et son parc : Du château de Coupvray, nous ne connaissons ni
l'architecte ni les dates exactes de sa construction mais tout laisse penser que
le commanditaire en fut Hercule de Rohan à la fin du XVIe
siècle et que sa construction était
achevée en 1603. Pendant deux siècles, le domaine reste la propriété de la maison
Rohan-Guéméné, jusqu'à sa vente en 1791 aux frères Tourteau par le Cardinal de Strasbourg
qui s'était illustré dans «l'affaire du collier de la reine». Les communs avec les
écuries et le pigeonnier semblent avoir été construits en même temps que le château,
entre le XVII et XVIIIe siècle. Témoin de cette époque la présence de deux «
macles » du blason de la famille Maison e Rohan sur la lucarne située
au-dessus de l’entrée. Le parc de 45 hectares est Ouvert au public. http://www.valdeuropeagglo.fr/wp-content/uploads/2017/12/Dossier-de-pr%C3%A9sentation-Coupvray.pdf] Le marquis
Tourteau d'Orvilliers agrandit le parc et achèva un aménagement " à
l'anglaise " commencé à la fin du XVIIIe siècle.Etienne de Turenne hérite
du domaine. Il le revend en 1869
au IIIe duc de Trévise, petit fils du Maréchal
Mortier. Entre 1916 et 1956 le domaine passe du Comte de Kerveguen à sa fille
Thérèse, épouse de François de Brignac. Le domaine sera cédé en 1980 à Mr
Jean-Pierre Lieuven. Aujourd'hui, il est devenu propriété de la commune de
Coupvray. Les ruines du château ont été consolidées et le pigeonnier restauré.
Les toitures des communs ont été refaites. Les bâtiments sont en attente
d'aménagements. http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/chateau-ferme-grange-dimes--coupvr-212069.htm
]. Les anciennes écuries et la Forge ont été aménagées pour accueillir des
expositions. La ferme du château : Elle fut construite au début du XVIIe siècle
sur l'emplacement d'un ancien fief féodal : le fief Maulny. Elle fut la
propriété de notables parisiens avant d'être vendue en 1688 aux religieux
Trinitaires dont le couvent était contigu. Faute de pouvoir
l'entretenir, les
religieux la revendirent en 1754 au prince Constantin de Rohan, Seigneur de
Coupvray, qui engagea d'importants travaux de restauration et la transforma en
ferme typiquement briarde. Avec le couvent, elle fut vendue comme bien national
à la Révolution puis rachetée à la Restauration par le marquis Tourteau
d'Orvilliers, propriétaire du château, qui construisit une bergerie
(improprement appelée "grange aux dîmes") pour son élevage de
Mérinos. Jules Bénard et son fils l'exploitèrent dans la seconde moitié du XIXe
siècle en y développant de nouvelles cultures (l'endive, la betterave).
Associées aux progrès techniques, comme un nouveau mode de
fabrication du Brie,
ces initiatives furent saluées et récompensées. L'activité agricole y ayant
cessé suite à la vente de ses terres au Groupe Disneyland en 1987, la ferme et
la Grange aux dîmes ont été achetées par la commune de Coupvray. Après avoir
été atteints par la tempête de 1999, les bâtiments abandonnés ont dû être
sauvés en urgence par le remplacement de toutes les toitures. Une première
phase de restauration a concerné l'aile nord transformée en salle de réception
ainsi que le pigeonnier qui dessert maintenant un atelier de
l'association"Renaissance et Culture" au rez-de-chaussée et le club
de billard à l'étage. La maison de maître est aménagée pour accueillir
d'autres
associations. L'aile sud ainsi que la grange aux dîmes font l'objet d'une
opération globale de réhabilitation. http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/jep-coupvray-hier-et-aujourd-hui-chateau-ferme-et-grange-aux-dimes-journees-du-patrimoine-2018.html]
Le parc est ouvert gratuitement tous les jours sauf le lundi de 8h30
à 19h (9h à 17h en hiver). L’accès
est interdit aux animaux domestiques. Seuls les enfants jusque 10 ans peuvent y
pénétrer avec leur vélo.] Passons devant le Pigeonnier https://goo.gl/maps/ewQ2Ut7szPR2. Contournons
la façade de ce que je pense être sur la photo aérienne les écuries, prenons à
droite puis à gauche. Dans
la grande prairie nous avons les ruines du château en
cours de consolidation. https://goo.gl/maps/BwsT8ft3L772 Je vous aurais bien proposé de traverser un petit bois, puis de nouveau une prairie et de
sortir rue de Montry que nous prenons à droite. Mais cette porte semble être fermée par des chaines. Nous retrouverions ici la trace et
le balisage bleu. Je vous invite à vous renseigner, pour savoir si l'on peu sortir par ce côté, avant de vous y engager]. Faisons demi-tour. Reprenons la route de Coupvray sur la droite dépassons le lavoir et le chevet de l'église et prenons à droite la rue de Montry en direction du parc des sports. Je retrouve la direction de la maison de Louis Braille. Sur notre gauche nous prenons la rue de Rohan. Nous arrivons rue Saint Pieŕre que nous prenons à gauche (je suis toujours à la recherche de la maison Louis Braille mais je n'ai plus de pancarte. La rue étant en sens unique, c'est normal. A la fourche suivante nous prenons à
droite, la rue Saint Denis (D5). Nous arrivons devant une nouvelle fourche formant tri dents. Toujours pas de pancarte du musée. En regardant mon GPS, je me rends compte que je reviens sur mes pas. Le cartier moderne que je viens de traverser, ne m'a pas vraiment intéressé. J'abandonne mon idée de photographier la maison de Louis Braille et prend la rue des Tamaris sur la droite, puis la rue Foiraude à droite également. Laissons à l'intersection suivante la rue des Acacias sur la droite, poursuivons tout droit, nous longeons un espace naturel boisé, qui me semble-t-il, ne le restera plus très longtemps il y a des travaux de viabilité. Nous débouchons, rue de Montry. Tout cela pour en revenir là. Face à nous les grilles du parc du château des Rohan. Dommage elles sont lors de mon passage bloqués par des chaines. Il aurait été plus intéressant de traverser le parc plutôt que cette virée en ville, qui n'a aucun intérêt. Prenons à gauche et longeons le mur du parc du château. Longeons une ancienne ferme qui malheureusement va disparaître comme toutes ces terres qui sont en cours de viabilité. Nous traversons la grande route D5d reliant Esbly à la rocade de
Disney nous avons un feu tricolore. Poursuivons en face rue de la Couture, longeons la zone pavillonnaire de Montry. Nous avons le choix, soit de suivre la rue ou prendre la bande herbeuse
entre les clôtures de la zone pavillonnaire et un petit talus anti bruit. Passons
la zone pavillonnaire que vous ayez pris la bande herbeuse (chemin de la Font Douce), ou la rue avec le
balisage bleu. L’un débouche à la fin du bois, l’autre longe le bois. A ce dernier, nous
prenons le chemin de droite, longeons la lisière du bois, le bois devient un peu plus
étoffé et nous rencontrons une trouée que nous prenons sur la gauche. Suivre le balisage bleu, nous sommes sur
l’aqueduc de la Dhuys. [Construit sous le Second
Empire (Napoléon
III) afin d’alimenter Paris en eau potable, il sert
aujourd’hui à fournir en eau le parc Disneyland Paris et l’est de la région
parisienne. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys dans l’Aisne. Il
franchit 21 vallées d’une profondeur comprise entre 20 et 73 m, et traverse le
sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis sur 132
km avant d’aboutir à Paris, au réservoir de Ménilmontant. http://visit.pariswhatelse.fr/fr/aqueduc-de-la-dhuis
Au début du XIXe siècle, outre les puits et les
citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de
Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du
canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau
important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de
la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la population
parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux.
En 1854, avec
l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène Haussmann et le directeur du
service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en
eau par le conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la Dhuis est le premier
ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare l'utilité
publique. Les travaux divisés en deux lots débutent à la fin juin 1863. Le
chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduit dans l'aqueduc le 2
août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre
suivant, alimentant le réservoir de Ménilmontant.
La réalisation de
l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat
des
chutes des usines de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du
Surmelin. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter
Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130
km presque à l'horizontale. L'aqueduc est un ouvrage souterrain, qui
capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la
Marne et de l'Aisne d'une vingtaine de km de long, affluent du Surmelin. La
longueur totale de l'aqueduc varie suivant les sources, entre 129,6 km et 131,162 km. Sa pente
est faible : élevé de 128 m d'altitude à son
début, il ne descend que de 20 m à 108 m d'altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l'écoulement de l'eau
par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000
m3/jour. L'ouvrage est, par endroits, constitué d'une
conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses parcelles de cette emprise
sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe
sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'ouvrage traverse
successivement le sud de l'Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis,
avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d'aboutir au
réservoir de Ménilmontant.
L'aqueduc franchit
21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m
au moyen d'autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l'est
parisien, se terminant sur le massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville.
Il fait usage de deux grands siphons : l'un entre Dampmart et Chessy
pour franchir la Marne, l'autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du
plateau d'Avron. Jusqu'à son franchissement à Chessy, l'aqueduc suit plus ou
moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy,
l'aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l'est et Paris. Au
total, l'aqueduc franchit les 59 communes. L'aqueduc de la Dhuis comporte, en
général tous les 500 m, des regards de visite fermés
à clé permettant le contrôle de l'ouvrage. À
l'extérieur, les regards sont de petits édicules de béton ou de maçonnerie
comportant une porte métallique peinte en vert. Sont également présents sur le
parcours des points hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres
depuis la prise d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du
10 avenue de la Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 »,
soit 130,8 km.
Pont et cabanon de
maintenance abritant un regard et une vanne sur l'une des conduites forcées. (mettre
que le texte pas la photo-mettre photo perso)
En 1889, la quantité
d'eau distribuée annuellement s'élève en moyenne à 66
millions de m3 pour un prix de 0,113 F/m3.
En 1896, les réservoirs du nord parisiens desservent les quartiers hauts de
Montmartre, Belleville et Passy.
Le trajet de
l'aqueduc est une destination populaire. À l'instar des bords de Marne,
plusieurs guinguettes sont créées sur son parcours, alors même que l'eau n'est
pas apparente. Actuellement, l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le
parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie
parvient jusqu'à Paris. Je l’ai déjà écrit et à chaque fois que je lis ses
lignes cela m’écœure… Prendre de l’eau potable pour alimenter un parc
d’attraction, alors qu’à longueur d’année on nous bassine sur le manque d’eau…
Il y avait pourtant une autre solution ; utiliser l’eau de la Marne ou du
Grand Morin qui ne coule pas trop loin de là. La traiter pour qu’elle soit sans
danger, et laisser l’eau ‘’propre’’ aux parisiens. 
Depuis 2009
l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée
par la ville de Paris sur presque 700 mètres.
La ville de Paris
inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de
céder l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections
situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le
Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à
ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération
Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de
Placoplatre avant de renoncer au projet de cession.
En juillet 2015, la section de Pargny-la-Dhuys à
Chessy est vendue à l'intercommunalité du Val d'Europe. wikipédia]. Nous traversons une zone boisée toujours en suivant la
trouée de l’aqueduc, ici aucun balisage seul sur le coté des bornes hectométriques indiquant
que nous sommes sur l’aqueduc. Nous sortons du bois retrouvons quelques maisons
coupons la rue des Champs Forts, poursuivons en
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