Aujourd'hui nous partons en Seine et Marne, dans le Village de Lésigny, La Foret Notre Dame
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites randos de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart. Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346281
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Avant de partir Présentation de ce bois… Pardon La Foret Notre Dame
La foret Notre
Dame ; Ancienne propriété ecclésiastique et nobiliaire, de 2.056 ha. Le
Bois Notre-Dame a été acquis par l'Etat en 1975 pour le préserver de
l'urbanisation. La forêt domaniale de Notre-Dame est aujourd'hui la principale
forêt de "l'Arc boisé" qui comprend aussi la forêt domaniale de
Lagrange et la forêt régionale de Gros-Bois. Située dans un environnement très
urbanisé, à cheval entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, cette forêt est
le plus vaste espace naturel accessible au public du Val-de-Marne. Le schéma
directeur de la région Île-de-France (SDRIF. de 1994) a
édicté une interdiction de construire à moins de 50 mètres des lisières du
massif. Elle est classée en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
(ZNIEFF) de type 2 et portée à l'Inventaire national
du patrimoine naturel.
Composée principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle abrite de nombreuses mares et un vaste espace ouvert formé de landes à bruyère, à molinie ou à fougère, parsemé de chênes pédonculés, bouleaux et trembles.
Dans ce contexte périurbain, l'accueil du public et la prise en compte des paysages et des richesses écologiques sont les objectifs prioritaires de la gestion. L'ONF mène ces actions en concertation avec les acteurs locaux dans le cadre de la charte forestière de "l'Arc boisé". Les peuplements sont aujourd'hui vieillissants. Des coupes sont nécessaires pour les renouveler et les maintenir en bonne santé, tout en assurant la sécurité du public. Dans la zone des landes, très riches en biodiversité, les forestiers accordent la priorité au maintien des espaces ouverts et de la mosaïque de milieux. Au nord-ouest de la forêt, le carrefour des Huit Routes, aussi appelé Etoile royale, témoigne des aménagements réalisés pour les chasses à courre royales. http://www1.onf.fr/enforet/notre-dame/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html
Une page d’histoire :
L'acquisition en 1975 par les Domaines des 2 022 hectares de ce qui restait du Bois Notre-Dame. Ainsi avait été sauvée in extremis une surface boisée tout à fait exceptionnelle à cette courte distance de Paris et s’étendant sur le territoire de huit communes du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne. Ces bois n’avaient malheureusement pas été totalement soustraits aux larges appétits de l’ogre automobiliste. Deux axes routiers orientés nord-sud les traversaient sur leurs franges latérales. La modeste route départementale, dite de Marolles, était un moindre mal. Il n’en était pas de même de l’autoroute
Francilienne qui lui avait arraché
vers l’est quelques hectares linéaires de bois et de taillis-sous-futaie.
C’était pour les livrer chaque jour à la circulation d’une cinquantaine de
milliers de véhicules de toutes tailles. Le reste était devenu à la fois
interdit à la circulation automobile et inconstructible. On croyait fermement y
avoir établi pour l'avenir une solide garantie contre l’appétit des promoteurs
et l'encerclement immobilier. Cette immense étendue boisée présentait un
avantage précieux au bénéfice direct des populations d’alentour. L'espace était
tellement grand que l'on pouvait s'y perdre sans pourtant courir de grands
dangers. L’Office national des forêts (ONF) en assurait à la fois la rénovation
et la surveillance. Les voies portaient des noms riches de passé : Route
Royale, Étoile Dauphine, Chemin du Vieux Colombier ou Vieux Chemin de Paris,
etc. L’abandon dans lequel ses derniers propriétaires avaient laissé ces bois,
ainsi que les dégâts causés par quelques incendies avaient eu un
avantage : celui de dégager d'immenses clairières et des landes de
bruyères où trônaient encore quelques splendides chênes ou châtaigniers
miraculeusement rescapés. À une demi-heure de Paris, les amateurs de solitude pouvaient
s'y sentir parfaitement à l'aise, sent l'insessant ballet
des avions moyen courrier lesquels atterrissent à l'aéroport d'Orly après
l'avoir survolée à basse altitude.. Au printemps, on y entendait chanter
les oiseaux, croasser les grenouilles et les crapauds dans de vastes mares,
presque des étangs. À l'automne, on y ramassait des champignons. Le promeneur
peu bruyant, marchant contre le vent, était susceptible de surprendre gros et
petit gibier. Il y aurait eu plus de 400 chevreuils et 200 sangliers dans cette
partie de la forêt. On pouvait même, en suivant le chemin du Parc aux Bœufs,
découvrir de magnifiques bovidés écossais Highland Cattle, roux avec de
grandes cornes, paissant en apparente liberté. L'Office national des forêts qui
avait entrepris de drainer, d'assainir, de débroussailler, d'aménager, de
régénérer cet espace naturel, prétendait ne pas travailler seulement pour les
contemporains. Le programme qui avait été mis au point en 1980 était un plan à
long terme. Il visait l'horizon de l’an 2160... C'est le temps qu'il faut à un
chêne pour arriver à maturité ! Le grand ministre Colbert en avait fait planter
de vastes forêts en 1670 pour que les héritiers du roi Louis XIV disposassent
encore au milieu du XIXe siècle d’assez de bois dur pour construire
des grands vaisseaux à voile.
Cette forêt, n'a pas été ravagée
par la fameuse tempête du 26 décembre 1999. Son aspect est seulement le
résultat du délaissement ou d’une exploitation anarchique par ses derniers
propriétaires. Elle a aussi été un peu incendiée par des promoteurs immobiliers
qui voulaient la faire disparaître. http://www.shas.fr/sucy/carrot/5A_SUCY.htm Son intérêt réside
dans le fait qu'elle est restée un espace de biodiversité. dont l'entretien a minima
(difficile de ne pas l'attester mais sûrement que le respect de la biodiversité
a le bon dos...) couplé à la présence d'un sol argilo-calcaire, très argileux,
fait qu'après une période de pluie, il n'est pas rare que même les chemins dits
aménagés ressemblent à une coulée verte dans un coin de Guyane tant la présence
d'eau est obsédante... Mais c'est quand même le poumon de ce coin de campagne à
la ville, endroit dans lequel il n'est pas rare de croiser des hordes de biches
ou de cerfs ainsi qu'une kyrielle de sangliers. Traversée, côté randonnée, par
le GR14 et le GRP de la Ceinture Verte de l'Ile-de-France.
J’ai choisi comme point de départ le village de Lésigny et le parking du cimetière situé à l’orée de la foret, au domaine du Clos Saint Yon.
Pour si rendre, La Francilienne N°104 :
De Melun ; Laissons la sortie 19 Lésigny (Réveillon) sauf si vous avez un embouteillage…
Prendre la sortie 18 Lésigny centre & romaine. Prendre la D 51 sur la droite. Au rond point, prendre la seconde sortie direction Ozoir, férolles Lésigny Romaine et autres quartiers, au second rond point prendre la troisième sortie en direction de Villarceau, Clos-Vimont Romaine, Clos Saint Yon, cimetière, dépassons la propriété de la Bergerie, poursuivons jusqu’au cimetière ou nous trouvons un parking.
De Paris ; Sortie 18. Direction N 51, Lésigny centre et autres quartiers. Au rond point, prendre la seconde sortie direction Ozoir, férolles Lésigny Romaine et autres quartiers, au second rond point prendre la troisième sortie en direction de Villarceau, Clos-Vimont Romaine, Clos Saint Yon, cimetière, dépassons la propriété de la Bergerie, poursuivons jusqu’au cimetière ou nous trouvons un parking.
Nous ne traverserons pas le village de Lésigny, mais voici tout de même un résumé de son histoire [La présence d'une villa gallo-romaine dans la zone dite « la Grande Romaine » laisse supposer que l'étymologie de Lésigny est due au nom du propriétaire romain Licinus qui y possédait un domaine.
L'abbaye Notre-Dame
d'Hyverneaux et l'abbaye de Monthéty (1167) se partagent un
temps le territoire communal, avant que l'abbaye de Monthéty, quelques
décennies plus tard, ne cesse ses activités.
Vers 1170, la foire annuelle de Monthéty, dédiée à la Vierge de septembre, est instituée. Après la fermeture de l'abbaye de Monthéthy, elle passe sous l'autorité de l'abbaye d'Hyvernau. Elle connait alors une certaine importance et passe sous l'autorité, en 1797, de la commune voisine d'Ozoir-la-Ferrière.
La source « miraculeuse » dont l'eau avait depuis toujours guéri la fièvre se trouvait pourtant sur le territoire de Lésigny (confirmation du nouveau cadastre en 1809). Mais les protestations lésigniennes sont restées sans effets.
L'existence de la paroisse de Lésigny est reconnue, en 1386, avec la présence d'un curé officiant dans l'ancienne chapelle. Cette chapelle est remplacée par l'église actuelle, consacrée en 1523 par François de Poncher, évêque de Paris et fils de Louis de Poncher, secrétaire et trésorier du roi François Ier, lequel finance la construction de cette nouvelle église, qui conserve des éléments de l'ancienne chapelle. Il achète des terres à Lésigny en 1508 et lance la construction d'un château de style Renaissance en remplacement du vieux château médiéval cerné de douves. Wikipédia.]
Janvier 2021
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
23 4h10 0h35 5,5 4,8 61
Attention cette promenade est très boueuse par temps humide, ne pas oublier ses guêtres. Je suis rentré crotter jusqu’aux genoux.
L’esplanade ou demi-lune : traditionnellement
située face aux bâtiments, elle offre le recul nécessaire pour contempler
l’architecture de la bâtisse. C’est à cet endroit que se trouve la grotte
glacière.
Le parc : animé de mares et d’équipements de jeux, le parc abrite un jardin de plantes aquatiques de près de 4 000 végétaux et 25 espèces différentes.
Vraisemblablement
édifié à la fin du XVIIIe siècle, la
tradition indique pourtant qu'il fut construit par le général Hulin en 1828. L'ancienne appellation de « Maisoncelle » semble
devoir indiquer ici la présence fort ancienne d'une « maison seule »,
voire d'une cellule monacale, isolée dans la forêt briarde, le terme de
« Marmouzet » n'apparaissant qu'à partir d'un acte daté de 1520 dans
les archives d'Ormesson. Le domaine de Maisoncelle fut propriété à la fin du XVIIe siècle du peintre miniaturiste et
émailleur Jean Petitot le Jeune (1653-1702), protestant, qui fit comme son
père, carrière en Angleterre, où il est nommé peintre du roi Charles II.
Retourné en France à la fin de sa vie, il meurt au château en 1702. On hésite
encore sur la date de construction du château actuel, la tradition voulant
qu'il fût édifié en 1828, par le général
Hulin, mais de plus récentes analyses
tendent à le considérer comme de la fin du XVIIIe siècle.
wikipédia]. Nous retrouvons le balisage
jaune, et un chemin longeant le grillage, que nous prenons à gauche et arrivons
à la glacière. [La glacière des Marmousets ; Construite au XVIIIe siècle, elle était principalement
utilisée pour la conservation de la viande. Wikipédia]. Nous arrivons aux barrières et aux
douves du château, les grilles étant ouverte, je pénètre (il n’y a pas de
panneaux l’interdisant) jusqu'à la grille d’honneur qui elle est fermée. Cela
permet de voir le château de plus prêt. Revenons sur nos pas et coupons le
chemin Noir, traversons le parking, quittons le GR prenant le chemin sur la
gauche, poursuivons par le chemin
des grands clos face à nous, balisé en jaune (parcelle
114). Notre chemin tourne sur la gauche, parcelles 115-114 et emprunte un cours
instant le chemin du Parc aux Bœufs. Dans la parcelle 47 nous suivons un
sentier balisé sur la droite toujours avec le pictogramme de l’arbre. Dans la
parcelle 46 nous trouvons de magnifiques chênes. Parcelle 49 nous débouchons
chemin du Poteau que nous prenons à droite (GRP). Nous arrivons au carrefour du
Poteau de la Queue, nous quittons le GRP et prenons sur la gauche le chemin
Saint Nicolas. Nous sommes à l’orée de la foret. Au loin, nous apercevons les
immeubles de la banlieue parisienne. Coupons l’allée Dauphine (parcelle 40).
Nous longeons une mare, coupons une route, nous sommes sur un balisage jaune. lorsque,
nous arrivons à la rencontre de l’allée Madame (angle des parcelles 37-52-50) (On
aperçois sur un chêne à gauche, la pancarte 50). Nous prenons la piste galop
pour chevaux. Attention
sur ce chemin, ce sont les
chevaux lancés à grande vitesse qui ont la priorités. (En cas de problèmes
pousser jusqu’à l’autre angle de la parcelle 37 et prendre sur la gauche le
chemin de la Gueule Noire. Il débouche route Royale, que nous prenons à gauche
puis le second chemin sur la droite et nous retrouvons la trace. On aura ainsi
évité une grande partie du chemin de galop). Revenons à notre itinéraire
prenons ce beau chemin sablonneux, coupons un chemin, et dans le large virage
nous trouvons un petit sentier sur la gauche, pénétrant dans la parcelle 51.
Dans la promenade précédente, j’ai loupé le chêne Notre
Dame. J’ai bien vu devant moi un groupe pénétrant dans la parcelle 51 et se
regrouper autour d’une masse noir tombé sur le sol. Je ne mettais pas approché.
Après mes premières recherches je me suis rendu compte que c’était un monument
ce chêne. Et comme nous sommes morbides, j’ai détourné ma balade pour regarder
la décomposition de ce géant, enclavé derrière des barrières en bois.
[Le Chêne Notre Dame ; C’est sans doute l’un des
plus anciens arbres de la Forêt Notre-Dame. Il a résisté au temps, aux guerres,
à l’exploitation intensive de ses derniers propriétaires, aux incendies et aux
tempêtes. Ce qui n’a pas été le cas de
son environnement. Le site internet semble avoir été écrit dans les années
2013, Le chêne est donc tombé entre 2013 et 2021. http://www.shas.fr/sucy/carrot/5A_SUCY.htm].
Si vous le louper ce n’est pas dramatique. Coupons la
route Royale, poursuivons
en face dans la parcelle 57. Nous débouchons sur un chemin formant Té parcelles
57-58 (on aperçoit le N° de la parcelle sur un arbre à l’intérieur de la
parcelle) nous prenons à gauche ce chemin très glaiseux, cela nous change du
sable du chemin de galop. Nous arrivons sur la route du Parc aux Bœufs et nous
faisons un grand esse, droite-gauche pour traverser la parcelle 105. Passons un
petit pont sur un fossé, coupons la route du Vieux Colombier (parcelle 104),
poursuivons par le chemin face à nous (Parcelle 103), nous retrouvons, le GRP
de la ceinture verte et le balisage jaune. Le chemin est bordé de fossés. Parfois
nous sommes obligé de franchir des gués et de se mouiller les pieds. (Parcelles 94-95) Coupons le chemin des bœufs,
poursuivons en face, nous sommes sur le GRP de la ceinture verte et le balisage
jaune. Coupons un chemin, le balisage jaune fait un esse gauche-droite nous
poursuivons le GRP tout droit. Passons un fossé. Nous arrivons parcelle 91 le
chemin débouche sur un autre formant Té. On fait un esse gauche droite, nous prenons le petit
sentier à droite, il est bordée d’un fossé. Nous trouvons de beaux chênes
pommiers, puis traversons une boulaie. Parcelle 91-93 nous débouchons sur un
chemin formant Té nous prenons à gauche et rencontrons le GR 14 ainsi qu’un
balisage jaune. Nous passons une mare et arrivons à un carrefour formant Té
(parcelle 93 chemin du vieux Pavé de Paris), le GR et le GRP tourne sur la gauche (sur la
gauches un chêne à 5 départs et un autre à trois). Nous avons également
quelques informations (Le pavillon des Friches est à 1h30. La gare SCNF de
Gretz est à 3h00. Laissons cet itinéraire). Faisons un petit esse, poursuivons le
GR presque face à nous c’est également le balisage jaune N°13. Au carrefour
suivant nous quittons le GR 14 prenons le chemin sur la gauche, le chemin est
sans balisage puis au carrefour nous retrouvons le GRP. Laissons la branche
partant à gauche et
poursuivons tout droit. Nous débouchons sur un chemin
formant Té (sentier de Monthéty) parcelle 90 que nous prenons à droite GRP et
balisage jaune. Nous arrivons aux lignes à hautes tensions et au gazoduc
souterrain prenons la route du Morbras entre les deux lignes électriques dans
cette clairière artificielle. Coupons la route neuve de Santeny et prenons
parcelle 85-84 un chemin sur la gauche traversant la parcelle 84. Après avoir
coupé l’allée Madame, et l’allée des Bœufs, nous retrouvons le GR 14. Nous
débouchons sur le chemin du Vieux Pavé de Paris, que nous prenons à droite
comme le GR. Abandonnons le GR lorsqu’il emprunte sur la gauche le chemin noir,
poursuivons tout droit. Nous apercevons les maisons du domaine de l’Orée de
Lésigny. Entre la parcelle 129 -130, nous prenons le chemin de gauche, il fait
tout de suite fourche et prenons la branche de gauche, traversons l’allée
Dauphine, (parcelle 136-131) puis un autre chemin et nous arrivons devant le
grillage d’un ferrailleur (parcelle 137) (sur la carte on serait au niveau du
château de Maison Blanche). Suivons le chemin sur la gauche longeant le
grillage et un mur. Nous arrivons au
carrefour
(parcelles 137-127-125-126) ou nous retrouvons le balisage 14 faisant
un angle aigu sur la gauche, poursuivons à droite le long du grillage. Nous sommes route de la Louvetière, Au
carrefour prenons le chemin de droite, nous suivons toujours le grillage de la
propriété, puis un mur. Au carrefour et à l’angle du mur ( parcelle 140), nous
prenons sur la gauche le chemin Jean de la Fontaine. Herbeux dans sa première
partie, puis débouche sur un chemin en stabilisé (parcelle 140-142). Parcelle 138
nous avons une aire de stockage de grumes. Le chemin tourne sur la gauche. Nous
sommes sur le GR et un balisage jaune (le GR n’est pas tracé sur la carte en
2021), dans la parcelle 143. Nous quittons le chemin en stabilisé lorsqu’il
tourne sur la droite pour continuer tout droit l’allée verte, balisage jaune et
GR. Le chemin contourne une mare, je loupe la bifurcation du balisage jaune sur
la droite et poursuit l’allée verte et le GR jusqu’à la rencontre de la route
Royale que je prends sur la droite. Laissons sur la gauche la branche du
sentier balisée en jaune, ‘’à moins que vous désiriez refaire la balade’’ et prenons
le chemin en stabilisé situé un peu plus loin grimpant le talus, GR 14.
Repassons
la Francilienne. Nous sommes sur le chemin des Friches et suivons le GR 14. Le
chemin en stabilisé et le GR tourne en angle d’équerre sur la gauche, puis contourne
une mare. Nous arrivons au carrefour avec les parcelles 176-182-183-177, quittons le GR et poursuivons tout droit entre la parcelle
183 et 177 passons sous les fils à haute tension, coupons le chemin et entrons
dans la parcelle 189 (peut être ancienne tranchées). Le chemin tourne sur la
gauche et débouche sur un chemin longeant la parcelle 190 que nous prenons à
droite. Nous arrivons au fort de Monthédy ou des grandes Friches. Malheureusement pour moi je ne l’ai pas
remarqué, et je n’ai pas trouvé d’explication précise pour détourner ma rando
(Sur la route verte, j’ai loupé le virage du PR traversant la parcelle 150
est-il de ce coté. Je ne sais pas). Malheureusement, la foret est un peu loin
pour me lancer dans une recherche incertaine, n’ayant trouvé sur internet comme
information au Nord Est du Pavillon ce qui est vague. C’est comme ce pavillon
perdu en foret, aujourd’hui en
bordure de la Francienne avec un grand parking
devant. Je n’ai que des interrogations. Château – Maison de maître – Maison
Forestière ? Site sur cette construction http://ozoirinfo.fr/sites/default/files/Le%20Camp%20retranch%C3%A9%20de%20Paris%20cot%C3%A9%20Est%20en%201885%20%28Jean-Claude%20Jaillard%20-%202010%29.pdf. Fort des Grandes
Friches. Situé dans la
forêt Notre-Dame non
loin du pavillon de l’ONF, il fut construit peu avant la grande guerre de 14-18
dans le cadre de la mise en place de la barrière de défense de Paris. Du
fait de la victoire de la Marne en septembre 1914, il sera abandonné en 1915
sans avoir véritablement servi !
La guerre de 1914-1918 aux portes de Paris.
En août 1914, l'attaque de Paris par les Allemands semble imminente. Le
gouvernement français s'installe à Bordeaux, laissant la capitale sous le
gouvernement militaire du général Gallieni. « Les forts il y en avait 28 autour
de Paris étaient trop près de Paris, reprend l'ingénieur informaticien à la
retraite. Les canons allemands avaient une longue portée et risquaient de
l'atteindre. On a donc déplacé les canons français dans les bois pour repousser
l'assaillant avant qu'il ne soit trop avancé. » Des banquettes d'infanterie
sont installées, permettant ainsi aux soldats de s'allonger et d'empêcher la
charge de la cavalerie. 23 km de chemin de fer portatif sont fixés dans la
forêt pour acheminer plusieurs tonnes de munitions à partir du fort de Sucy. Un
four à pain est construit au fort afin d'alimenter les soldats qui stationnent
à 5 km ainsi qu'une caserne précaire, appelée « ouvrage du moment des Grandes
Friches ». « Il s'agit d'un réduit en béton de 75 m de long, précise-t-il.
Environ 80 artilleurs pouvaient y coucher. On voit encore aujourd'hui des bouts
de ferraille sur lesquels on mettait les châlits. » L'armée restera stationnée
dans les bois pendant toute la durée de la guerre, mais aucun boulet de canon
ne sera tiré. La bataille de la Marne, début septembre 1914, fait reculer les
troupes allemandes de 80 km. La zone connaît ensuite une période de veille. Les
canons sont envoyés sur le front à Verdun en 1916. Il faudra attendre une
nouvelle offensive en 1918 pour que l'on réactive le dispositif. Le Parisien https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/boissy-saint-leger-94470/les-casernes-oubliees-de-14-18-08-11-2008-303474.php]. Prenons
le chemin traversant la parcelle 187, coupons un chemin traversons en face la
parcelle 186. Nous prenons à gauche sous les ligne à haute tension. Coupons le
GR 14. Nous apercevons les maisons du domaine de la Grande Romaine de Lésigny
sur notre gauche. Lorsque nous arrivons au Clos Saint Yon, nous quittons la
clairière artificielle en prenant sur la droite le chemin entre les parcelles
172 et 173. Au carrefour prenons le chemin sur la gauche, traversons les mares
jumelles en se mouillant les pieds, nous longeons la zone pavillonnaire. Au
chemin en Té, parcelles 172-173, nous poursuivons tout droit. Arrivé au
carrefour (parcelle 170), nous prenons à gauche le chemin se dirigeant vers les
maisons, passons le petit talus, nous débouchons avenue de Monthety que nous
prenons à droite. Nous retrouvons le cimetière et le parking.
Lors de ma recherche du fort de Monmédy j'ai trouvé en lisière de foret une cheminée géodésique. Elle se trouve 48° 45′ 55,4″ N, 2° 38′ 15,1″ E en bordure du golf Je ne suis pas sur que ma trace y passe.
Une cheminée géodésique est un haut édifice creux, généralement en brique ou en pierre. De forme oblongue, il ressemble souvent à une cheminée d'usine. Au sol, en son centre, est scellée une borne géodésique, rendue accessible depuis l'extérieur par une ou plusieurs ouvertures à la base de l'édifice.
La hauteur de la structure permet de faire passer à l'intérieur un long fil à plomb, lequel est ainsi protégé du vent, afin de positionner le théodolite à l'aplomb de la borne géodésique qu'elle surmonte, et ainsi réaliser des mesures précises avec d'autres points géodésiques connus.
On peut aussi, au contraire, y positionner une mire (signal géodésique) ou un miroir, afin que la cheminée puisse être visée depuis un autre point ; mais sa partie supérieure étant souvent effilée, son axe et sommet pouvaient être visés sans que l'installation d'un signal supplémentaire soit nécessaire.
Ces cheminées étaient souvent utilisées en terrain plat ou boisé pour observer ou être observées par-dessus les obstacles et aussi s'affranchir des turbulences atmosphériques au niveau du sol. En France, les cheminées géodésiques sont construites à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle, principalement dans l'est et le nord du pays. En effet, à cette époque, les régions qui sont prioritairement cartographiées sont les zones de front.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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