mardi 2 août 2022

Promenade N - S&M N° 44 Les forets périurbaines – Lésigny, La Foret Notre Dame 2

 Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites randos de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart.  Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.

 

Carte IGN       Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346281

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Avant de partir Présentation de ce bois… Pardon La Foret Notre Dame

La foret Notre Dame ; Ancienne propriété ecclésiastique et nobiliaire, de 2.056 ha. Le Bois Notre-Dame a été acquis par l'Etat en 1975 pour le préserver de l'urbanisation. La forêt domaniale de Notre-Dame est aujourd'hui la principale forêt de "l'Arc boisé" qui comprend aussi la forêt domaniale de Lagrange et la forêt régionale de Gros-Bois. Située dans un environnement très urbanisé, à cheval entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, cette forêt est le plus vaste espace naturel accessible au public du Val-de-Marne.  Le schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF. de 1994) a édicté une interdiction de construire à moins de 50 mètres des lisières du massif. Elle est classée en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 et portée à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

Composée principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle abrite de nombreuses mares et un vaste espace ouvert formé de landes à bruyère, à molinie ou à fougère, parsemé de chênes pédonculés, bouleaux et trembles.

Dans ce contexte périurbain, l'accueil du public et la prise en compte des paysages et des richesses écologiques sont les objectifs prioritaires de la gestion. L'ONF mène ces actions en concertation avec les acteurs locaux dans le cadre de la charte forestière de "l'Arc boisé". Les peuplements sont aujourd'hui vieillissants. Des coupes sont nécessaires pour les renouveler et les maintenir en bonne santé, tout en assurant la sécurité du public. Dans la zone des landes, très riches en biodiversité, les forestiers accordent la priorité au maintien des espaces ouverts et de la mosaïque de milieux. Au nord-ouest de la forêt, le carrefour des Huit Routes, aussi appelé Etoile royale, témoigne des aménagements réalisés pour les chasses à courre royales. http://www1.onf.fr/enforet/notre-dame/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html

 

Une page d’histoire :

L'acquisition en 1975 par les Domaines des 2 022 hectares de ce qui restait du Bois Notre-Dame. Ainsi avait été sauvée in extremis une surface boisée tout à fait exceptionnelle à cette courte distance de Paris et s’étendant sur le territoire de huit communes du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne. Ces bois n’avaient malheureusement pas été totalement soustraits aux larges appétits de l’ogre automobiliste. Deux axes routiers orientés nord-sud les traversaient sur leurs franges latérales. La modeste route départementale, dite de Marolles, était un moindre mal. Il n’en était pas de même de l’autoroute  

Francilienne qui lui avait arraché vers l’est quelques hectares linéaires de bois et de taillis-sous-futaie. C’était pour les livrer chaque jour à la circulation d’une cinquantaine de milliers de véhicules de toutes tailles. Le reste était devenu à la fois interdit à la circulation automobile et inconstructible. On croyait fermement y avoir établi pour l'avenir une solide garantie contre l’appétit des promoteurs et l'encerclement immobilier. Cette immense étendue boisée présentait un avantage précieux au bénéfice direct des populations d’alentour. L'espace était tellement grand que l'on pouvait s'y perdre sans pourtant courir de grands dangers. L’Office national des forêts (ONF) en assurait à la fois la rénovation et la surveillance. Les voies portaient des noms riches de passé : Route Royale, Étoile Dauphine, Chemin du Vieux Colombier ou Vieux Chemin de Paris, etc. L’abandon dans lequel ses derniers propriétaires avaient laissé ces bois, ainsi que les dégâts causés par quelques incendies avaient eu un avantage : celui de dégager d'immenses clairières et des landes de bruyères où trônaient encore quelques splendides chênes ou châtaigniers miraculeusement rescapés. À une demi-heure de Paris, les amateurs de solitude pouvaient s'y sentir parfaitement à l'aise, sent l'insessant ballet des avions moyen courrier lesquels atterrissent à l'aéroport d'Orly après l'avoir survolée à basse altitude.. Au printemps, on y entendait chanter les oiseaux, croasser les grenouilles et les crapauds dans de vastes mares, presque des étangs. À l'automne, on y ramassait des champignons. Le promeneur peu bruyant, marchant contre le vent, était susceptible de surprendre gros et petit gibier. Il y aurait eu plus de 400 chevreuils et 200 sangliers dans cette partie de la forêt. On pouvait même, en suivant le chemin du Parc aux Bœufs, découvrir de magnifiques bovidés écossais Highland Cattle, roux avec de grandes cornes, paissant en apparente liberté. L'Office national des forêts qui avait entrepris de drainer, d'assainir, de débroussailler, d'aménager, de régénérer cet espace naturel, prétendait ne pas travailler seulement pour les contemporains. Le programme qui avait été mis au point en 1980 était un plan à long terme. Il visait l'horizon de l’an 2160... C'est le temps qu'il faut à un chêne pour arriver à maturité ! Le grand ministre Colbert en avait fait planter de vastes forêts en 1670 pour que les héritiers du roi Louis XIV disposassent encore au milieu du XIXe siècle d’assez de bois dur pour construire des grands vaisseaux à voile. Cette forêt, n'a pas été ravagée par la fameuse tempête du 26 décembre 1999. Son aspect est seulement le résultat du délaissement ou d’une exploitation anarchique par ses derniers propriétaires. Elle a aussi été un peu incendiée par des promoteurs immobiliers qui voulaient la faire disparaître. http://www.shas.fr/sucy/carrot/5A_SUCY.htm  Son intérêt réside dans le fait qu'elle est restée un espace de biodiversité. dont l'entretien a minima (difficile de ne pas l'attester mais sûrement que le respect de la biodiversité a le bon dos...) couplé à la présence d'un sol argilo-calcaire, très argileux, fait qu'après une période de pluie, il n'est pas rare que même les chemins dits aménagés ressemblent à une coulée verte dans un coin de Guyane tant la présence d'eau est obsédante... Mais c'est quand même le poumon de ce coin de campagne à la ville, endroit dans lequel il n'est pas rare de croiser des hordes de biches ou de cerfs ainsi qu'une kyrielle de sangliers. Traversée, côté randonnée, par le GR14 et le GRP de la Ceinture Verte de l'Ile-de-France.

 

J’ai choisi comme point de départ le village de Lésigny et le parking du cimetière situé à l’orée de la foret, au domaine du Clos Saint Yon.

 

Pour si rendre, La Francilienne N°104 :

De Melun ; Laissons la sortie 19 Lésigny (Réveillon) sauf si vous avez un embouteillage…

 Prendre la sortie 18 Lésigny centre & romaine. Prendre la D 51 sur la droite. Au rond point, prendre la seconde sortie direction Ozoir, férolles Lésigny Romaine et autres quartiers, au second rond point prendre la troisième sortie en direction de Villarceau, Clos-Vimont Romaine, Clos Saint Yon, cimetière, dépassons la propriété de la Bergerie, poursuivons jusqu’au cimetière ou nous trouvons un parking.

De Paris ; Sortie 18. Direction N 51, Lésigny centre et autres quartiers. Au rond point, prendre la seconde sortie direction Ozoir, férolles Lésigny Romaine et autres quartiers, au second rond point prendre la troisième sortie en direction de Villarceau, Clos-Vimont Romaine, Clos Saint Yon, cimetière, dépassons la propriété de la Bergerie, poursuivons jusqu’au cimetière ou nous trouvons un parking.

Nous ne traverserons pas le village de Lésigny, mais voici tout de même un résumé de son histoire [La présence d'une villa gallo-romaine dans la zone dite « la Grande Romaine » laisse supposer que l'étymologie de Lésigny est due au nom du propriétaire romain Licinus qui y possédait un domaine.

L'abbaye Notre-Dame d'Hyverneaux et l'abbaye de Monthéty (1167) se partagent un temps le territoire communal, avant que l'abbaye de Monthéty, quelques décennies plus tard, ne cesse ses activités.

Vers 1170, la foire annuelle de Monthéty, dédiée à la Vierge de septembre, est instituée. Après la fermeture de l'abbaye de Monthéthy, elle passe sous l'autorité de l'abbaye d'Hyvernau. Elle connait alors une certaine importance et passe sous l'autorité, en 1797, de la commune voisine d'Ozoir-la-Ferrière.

La source « miraculeuse » dont l'eau avait depuis toujours guéri la fièvre se trouvait pourtant sur le territoire de Lésigny (confirmation du nouveau cadastre en 1809). Mais les protestations lésigniennes sont restées sans effets.

L'existence de la paroisse de Lésigny est reconnue, en 1386, avec la présence d'un curé officiant dans l'ancienne chapelle. Cette chapelle est remplacée par l'église actuelle, consacrée en 1523 par François de Poncher, évêque de Paris et fils de Louis de Poncher, secrétaire et trésorier du roi François Ier, lequel finance la construction de cette nouvelle église, qui conserve des éléments de l'ancienne chapelle. Il achète des terres à Lésigny en 1508 et lance la construction d'un château de style Renaissance en remplacement du vieux château médiéval cerné de douves. Wikipédia.]

 

Janvier 2021

 

Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g     Dénivelé

23        4h10        0h35      5,5      4,8         61

 

Attention cette promenade est très boueuse par temps humide, ne pas oublier ses guêtres. Je suis rentré crotter jusqu’aux genoux.

 
Sortons du parking, reprenons la rue de Villarceau en direction de la bergerie. Nous avons sur la gauche une piste cyclable nous permettant de marcher en toute sécurité. Passons devant ce beau bâtiment comportant un pigeonnier [Le Domaine de la Ferme du Buisson (extraits de l'album 'Le Parc a 20 ans 1968-1988'). Avant 1968, ce domaine, incluant le Parc, l'Orée et l'Entre-deux-Parcs, était alors une exploitation agricole de 174 ha dont 40 ha de bois, composée de plusieurs parcelles de terre dont chacune avait un nom. L'exploitation de la ferme présentait deux orientations : céréalière et animalière. Lors de notre arrivée nous avons aperçu un centre commercial, mais avant. Dans les bâtiments de la ferme, à l'emplacement actuel du Centre Commercial, il y avait des vaches, des porcs, des moutons et des chevaux. Et donc, à la place de la pharmacie et de l'agence immobilière, une bergerie, une étable et une écurie, à la place de la Banque et de la boutique suivante, une porcherie et une cave à pommes de terre. Côté CD51, la boulangerie et la supérette étaient alors des hangars à paille et à fourrage ainsi qu'un entrepôt destiné au matériel. A la place de la station service il y avait un petit pré. Le parc où se trouvent les écoles et le centre sportif était entouré d'un fossé. A l'emplacement des classes était l'orangerie et derrière celle-ci une grotte bordant un petit plan d'eau. De nos jours la résidence de la ferme du Buisson subsiste, bien protégée par une enceinte clôturée. Elle est actuellement la belle résidence d'un entrepreneur de travaux publics. Extrait du témoignages en forme de souvenirs ont été confiés vers 1968 par Madame MAGNE et Monsieur BLAU. https://www.parcdelesigny.com/le-buisson-la-glaciere-parc.] Poursuivons jusqu’à la maison forestière. Sur la droite entre le grillage de la propriété et les grilles verte fermant le chemin carrossable donnant accès à la foret et à un bâtiment en bois, nous trouvons un passage. Nous sommes sur le chemin de Villarceau. Après un espace déboisé, nous entrons en foret par la parcelle 103. Comme dans la précédente promenade nous avons de magnifiques chênes tout au long de cette promenade. Gardons cette belle route jusqu’à une mare centrale, au milieu de cet itinéraire, nous passons deux piliers marquant certainement l’entrée de l’ancienne propriété. Contournons la mare parcelle 166 ou une simple excavation suivant la saison, et prenons le troisième chemin en contournant la mare par la droite. Nous quittons notre belle route pour un chemin de terre. Passons un fossé, puis un chemin (parcelle 164) et débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Nous approchons de la Francilienne et il ne faut pas louper le chemin sur la droite entre les parcelles 163 et 178. Passons un fossé, nous débouchons sur un nouveau chemin formant Té que nous prenons à gauche. C’est un large chemin renforcer portant comme nom ‘’des friches’’. Je vous indique les noms que pour vous repérer sur une carte, sur le terrain, les pancartes sont rares, ou sur des poteaux en fonte au milieu des carrefours en étoile. Nous sommes également sur le GR, passons un carrefour avec les parcelles 162 et 180, passons au dessus de la Francilienne. Après le pont descendons le talus (ce n’est pas obligatoire) pour voir le pavillon des friches. Au nord Est de ce pavillon se trouverait encore un ouvrage de la guerre de 1914 qui aujourd’hui fait la joie des chauves sourie. Nous le verrons tout à l’heure. Je n’ai que des interrogations. Château – Maison de maître – Maison Forestière ? Site sur cette construction. Passons la barrière, prenons l’Allée Royale. Après le talus, sur la droite, nous coupons l’allée avec le GR, si vous n’avez pas pris le petit sentier descendant le talus vous arriverez par ce chemin. Tout de suite après nous prenons à droite. Sur la carte c’est le GR 14 sur le terrain il a été effacé (et continue tout droit) C’est également un PR balisage jaune et le sentier de l’arbre (avec le picto d’un arbre.) Nous entrons dans la parcelle 151, le sentier serpente puis fait fourche nous prenons à gauche. Nous avons perdu le balisage jaune, passons un fossé et débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite (c’est l’allée verte.) Au carrefour de la parcelle 159, nous prenons sur la gauche le chemin des grands clos, balisage jaune, il y a une pancarte. Nous trouvons de magnifiques chênes dans cette parcelle en régénération. Au carrefour suivant nous prenons le chemin de droite entre la parcelle 158-159, nous sommes sur le balisage jaune et le pictogramme avec un arbre (le GR ou GRP étant effacé.) Le chemin fait fourche nous prenons à gauche et traversons la parcelle 158, depuis le départ de notre rando, nous avons de magnifiques chênes. Nous débouchons sur une allée renforcée formant Té (allée Jacquette) et faisons un esse gauche-droite. Nous entrons entre les parcelles 157 et 156 (balisage jaune et le pictogramme de l’arbre). Notre chemin fait un esse gauche-droite on retrouve le balisage de l'ancien GR effacé). Dans le premier virage nous avons un chemin qui n'est pas sur toutes les cartes. Nous débouchons sur la route de la Louvetière, après avoir traversé le petit pont au dessus d'un fossé que nous prenons à gauche. Au carrefour des parcelles 155-118-117 prendre  à droite la route des Grands Clos que nous prenons à droite. Nous sommes sur le PR. Nous arrivons au carrefour des parcelles 116-119 nous abandonnons le balisage jaune continuant tout droit. Sur la carte le PR fait un crochet par la route Royale ce qui permet de passer par les grilles du château des Marmousets. Mais l’on peut continuer tout droit. Suivons le PR en prenant la branche de gauche (parcelle 119) chemin bordé de ronces (nous sommes toujours sur un balisage jaune avec un M.  Débouchons sur la route Royale (parcelles 122-121) que nous prenons à droite. Balisage jaune PR 40 A2, Pas de la Nature) et GR 14.  Nous arrivons a l'ancien portail du parc du château des Marmousets et suivons le balisage jaune M sur la droite par l’allée face au château, passons une mare, nous arrivons devant des grillages [Ancien rendez-vous de chasse, le domaine des Marmousets est aujourd’hui un espace naturel familial consacré aux habitants du Val-de-Marne, aux curieux et aux passionnés de modélisme ! Acquis par le Département en 1980, cet ancien rendez-vous de chasse du XVIe siècle constitue l'un des principaux accès à la forêt Notre-Dame et au massif de l'Arc boisé. Situé sur la commune de La Queue-en-Brie, le parc des Marmousets offre aux Val-de-Marnais 18,85 hectares de nature et de promenade en bordure de forêt. Au XVIIIe siècle, le domaine des Marmousets a été doté d'une grotte glacière. A l'époque, cet équipement était très en vogue, il faisait office de réfrigérateur dans les grands domaines. La glacière permettait de confectionner des glaces et des sorbets, mais aussi de conserver, pendant les chaleurs de l'été, les provisions et les fruits. Le château et ses dépendances : Cernés de douves, sont agrémentés d'un jardin à la française. Un magnifique cèdre ombrage la cour d’honneur. Aujourd’hui le château est une école de sport étude https://groupe-sea.com/sports-etudes/

L’esplanade ou demi-lune : traditionnellement située face aux bâtiments, elle offre le recul nécessaire pour contempler l’architecture de la bâtisse. C’est à cet endroit que se trouve la grotte glacière.

Le parc : animé de mares et d’équipements de jeux, le parc abrite un jardin de plantes aquatiques de près de 4 000 végétaux et 25 espèces différentes.

Vraisemblablement édifié à la fin du XVIIIe siècle, la tradition indique pourtant qu'il fut construit par le général Hulin en 1828. L'ancienne appellation de « Maisoncelle » semble devoir indiquer ici la présence fort ancienne d'une « maison seule », voire d'une cellule monacale, isolée dans la forêt briarde, le terme de « Marmouzet » n'apparaissant qu'à partir d'un acte daté de 1520 dans les archives d'Ormesson. Le domaine de Maisoncelle fut propriété à la fin du XVIIe siècle du peintre miniaturiste et émailleur Jean Petitot le Jeune (1653-1702), protestant, qui fit comme son père, carrière en Angleterre, où il est nommé peintre du roi Charles II. Retourné en France à la fin de sa vie, il meurt au château en 1702. On hésite encore sur la date de construction du château actuel, la tradition voulant qu'il fût édifié en 1828, par le général Hulin, mais de plus récentes analyses tendent à le considérer comme de la fin du XVIIIe siècle. wikipédia]. Nous retrouvons le balisage jaune, et un chemin longeant le grillage, que nous prenons à gauche et arrivons à la glacière. [La glacière des Marmousets ; Construite au XVIIIe siècle, elle était principalement utilisée pour la conservation de la viande. Wikipédia].  Nous arrivons aux barrières et aux douves du château, les grilles étant ouverte, je pénètre (il n’y a pas de panneaux l’interdisant) jusqu'à la grille d’honneur qui elle est fermée. Cela permet de voir le château de plus prêt. Revenons sur nos pas et coupons le chemin Noir, traversons le parking, quittons le GR prenant le chemin sur la gauche, poursuivons par le chemin des grands clos face à nous, balisé en jaune (parcelle 114). Notre chemin tourne sur la gauche, parcelles 115-114 et emprunte un cours instant le chemin du Parc aux Bœufs. Dans la parcelle 47 nous suivons un sentier balisé sur la droite toujours avec le pictogramme de l’arbre. Dans la parcelle 46 nous trouvons de magnifiques chênes. Parcelle 49 nous débouchons chemin du Poteau que nous prenons à droite (GRP). Nous arrivons au carrefour du Poteau de la Queue, nous quittons le GRP et prenons sur la gauche le chemin Saint Nicolas. Nous sommes à l’orée de la foret. Au loin, nous apercevons les immeubles de la banlieue parisienne. Coupons l’allée Dauphine (parcelle 40). Nous longeons une mare, coupons une route, nous sommes sur un balisage jaune. lorsque, nous arrivons à la rencontre de l’allée Madame (angle des parcelles 37-52-50) (On aperçois sur un chêne à gauche, la pancarte 50). Nous prenons la piste galop pour chevaux. Attention sur ce chemin, ce sont les chevaux lancés à grande vitesse qui ont la priorités. (En cas de problèmes pousser jusqu’à l’autre angle de la parcelle 37 et prendre sur la gauche le chemin de la Gueule Noire. Il débouche route Royale, que nous prenons à gauche puis le second chemin sur la droite et nous retrouvons la trace. On aura ainsi évité une grande partie du chemin de galop). Revenons à notre itinéraire prenons ce beau chemin sablonneux, coupons un chemin, et dans le large virage nous trouvons un petit sentier sur la gauche, pénétrant dans la parcelle 51. Dans la promenade précédente, j’ai loupé le chêne Notre Dame. J’ai bien vu devant moi un groupe pénétrant dans la parcelle 51 et se regrouper autour d’une masse noir tombé sur le sol. Je ne mettais pas approché. Après mes premières recherches je me suis rendu compte que c’était un monument ce chêne. Et comme nous sommes morbides, j’ai détourné ma balade pour regarder la décomposition de ce géant, enclavé derrière des barrières en bois. [Le Chêne Notre Dame ; C’est sans doute l’un des plus anciens arbres de la Forêt Notre-Dame. Il a résisté au temps, aux guerres, à l’exploitation intensive de ses derniers propriétaires, aux incendies et aux tempêtes.  Ce qui n’a pas été le cas de son environnement. Le site internet semble avoir été écrit dans les années 2013, Le chêne est donc tombé entre 2013 et 2021. http://www.shas.fr/sucy/carrot/5A_SUCY.htm]. Si vous le louper ce n’est pas dramatique. Coupons la route Royale, poursuivons en face dans la parcelle 57. Nous débouchons sur un chemin formant Té parcelles 57-58 (on aperçoit le N° de la parcelle sur un arbre à l’intérieur de la parcelle) nous prenons à gauche ce chemin très glaiseux, cela nous change du sable du chemin de galop. Nous arrivons sur la route du Parc aux Bœufs et nous faisons un grand esse, droite-gauche pour traverser la parcelle 105. Passons un petit pont sur un fossé, coupons la route du Vieux Colombier (parcelle 104), poursuivons par le chemin face à nous (Parcelle 103), nous retrouvons, le GRP de la ceinture verte et le balisage jaune. Le chemin est bordé de fossés. Parfois nous sommes obligé de franchir des gués et de se mouiller les pieds.  (Parcelles 94-95) Coupons le chemin des bœufs, poursuivons en face, nous sommes sur le GRP de la ceinture verte et le balisage jaune. Coupons un chemin, le balisage jaune fait un esse gauche-droite nous poursuivons le GRP tout droit. Passons un fossé. Nous arrivons parcelle 91 le chemin débouche sur un autre formant Té. On fait  un esse gauche droite, nous prenons le petit sentier à droite, il est bordée d’un fossé. Nous trouvons de beaux chênes pommiers, puis traversons une boulaie. Parcelle 91-93 nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche et rencontrons le GR 14 ainsi qu’un balisage jaune. Nous passons une mare et arrivons à un carrefour formant Té (parcelle 93 chemin du vieux Pavé de Paris),  le GR et le GRP tourne sur la gauche (sur la gauches un chêne à 5 départs et un autre à trois). Nous avons également quelques informations (Le pavillon des Friches est à 1h30. La gare SCNF de Gretz est à 3h00. Laissons cet itinéraire). Faisons un petit esse, poursuivons le GR presque face à nous c’est également le balisage jaune N°13. Au carrefour suivant nous quittons le GR 14 prenons le chemin sur la gauche, le chemin est sans balisage puis au carrefour nous retrouvons le GRP. Laissons la branche partant à gauche et poursuivons tout droit. Nous débouchons sur un chemin formant Té (sentier de Monthéty) parcelle 90 que nous prenons à droite GRP et balisage jaune. Nous arrivons aux lignes à hautes tensions et au gazoduc souterrain prenons la route du Morbras entre les deux lignes électriques dans cette clairière artificielle. Coupons la route neuve de Santeny et prenons parcelle 85-84 un chemin sur la gauche traversant la parcelle 84. Après avoir coupé l’allée Madame, et l’allée des Bœufs, nous retrouvons le GR 14. Nous débouchons sur le chemin du Vieux Pavé de Paris, que nous prenons à droite comme le GR. Abandonnons le GR lorsqu’il emprunte sur la gauche le chemin noir, poursuivons tout droit. Nous apercevons les maisons du domaine de l’Orée de Lésigny. Entre la parcelle 129 -130, nous prenons le chemin de gauche, il fait tout de suite fourche et prenons la branche de gauche, traversons l’allée Dauphine, (parcelle 136-131) puis un autre chemin et nous arrivons devant le grillage d’un ferrailleur (parcelle 137) (sur la carte on serait au niveau du château de Maison Blanche). Suivons le chemin sur la gauche longeant le grillage et un mur.  Nous arrivons au carrefour (parcelles 137-127-125-126) ou nous retrouvons le balisage 14 faisant un angle aigu sur la gauche, poursuivons à droite le long du grillage.  Nous sommes route de la Louvetière, Au carrefour prenons le chemin de droite, nous suivons toujours le grillage de la propriété, puis un mur. Au carrefour et à l’angle du mur ( parcelle 140), nous prenons sur la gauche le chemin Jean de la Fontaine. Herbeux dans sa première partie, puis débouche sur un chemin en stabilisé (parcelle 140-142). Parcelle 138 nous avons une aire de stockage de grumes. Le chemin tourne sur la gauche. Nous sommes sur le GR et un balisage jaune (le GR n’est pas tracé sur la carte en 2021), dans la parcelle 143. Nous quittons le chemin en stabilisé lorsqu’il tourne sur la droite pour continuer tout droit l’allée verte, balisage jaune et GR. Le chemin contourne une mare, je loupe la bifurcation du balisage jaune sur la droite et poursuit l’allée verte et le GR jusqu’à la rencontre de la route Royale que je prends sur la droite. Laissons sur la gauche la branche du sentier balisée en jaune, ‘’à moins que vous désiriez refaire la balade’’ et prenons le chemin en stabilisé situé un peu plus loin grimpant le talus, GR 14. Repassons la Francilienne. Nous sommes sur le chemin des Friches et suivons le GR 14. Le chemin en stabilisé et le GR tourne en angle d’équerre sur la gauche, puis contourne une mare. Nous arrivons au carrefour avec les parcelles 176-182-183-177, quittons le GR et poursuivons tout droit entre la parcelle 183 et 177 passons sous les fils à haute tension, coupons le chemin et entrons dans la parcelle 189 (peut être ancienne tranchées). Le chemin tourne sur la gauche et débouche sur un chemin longeant la parcelle 190 que nous prenons à droite. Nous arrivons au fort de Monthédy ou des grandes Friches. Malheureusement pour moi je ne l’ai pas remarqué, et je n’ai pas trouvé d’explication précise pour détourner ma rando (Sur la route verte, j’ai loupé le virage du PR traversant la parcelle 150 est-il de ce coté. Je ne sais pas). Malheureusement, la foret est un peu loin pour me lancer dans une recherche incertaine, n’ayant trouvé sur internet comme information au Nord Est du Pavillon ce qui est vague. C’est comme ce pavillon perdu en foret, aujourd’hui en bordure de la Francienne avec un grand parking devant. Je n’ai que des interrogations. Château – Maison de maître – Maison Forestière ? Site sur cette construction http://ozoirinfo.fr/sites/default/files/Le%20Camp%20retranch%C3%A9%20de%20Paris%20cot%C3%A9%20Est%20en%201885%20%28Jean-Claude%20Jaillard%20-%202010%29.pdf. Fort des Grandes Friches. Situé dans la forêt Notre-Dame non loin du pavillon de l’ONF, il fut construit peu avant la grande guerre de 14-18   dans le cadre de la mise en place de la barrière de défense de Paris. Du fait de la victoire de la Marne en septembre 1914, il sera abandonné en 1915 sans avoir véritablement servi !

La guerre de 1914-1918 aux portes de Paris.

En août 1914, l'attaque de Paris par les Allemands semble imminente. Le gouvernement français s'installe à Bordeaux, laissant la capitale sous le gouvernement militaire du général Gallieni. « Les forts il y en avait 28 autour de Paris étaient trop près de Paris, reprend l'ingénieur informaticien à la retraite. Les canons allemands avaient une longue portée et risquaient de l'atteindre. On a donc déplacé les canons français dans les bois pour repousser l'assaillant avant qu'il ne soit trop avancé. » Des banquettes d'infanterie sont installées, permettant ainsi aux soldats de s'allonger et d'empêcher la charge de la cavalerie. 23 km de chemin de fer portatif sont fixés dans la forêt pour acheminer plusieurs tonnes de munitions à partir du fort de Sucy. Un four à pain est construit au fort afin d'alimenter les soldats qui stationnent à 5 km ainsi qu'une caserne précaire, appelée « ouvrage du moment des Grandes Friches ». « Il s'agit d'un réduit en béton de 75 m de long, précise-t-il. Environ 80 artilleurs pouvaient y coucher. On voit encore aujourd'hui des bouts de ferraille sur lesquels on mettait les châlits. » L'armée restera stationnée dans les bois pendant toute la durée de la guerre, mais aucun boulet de canon ne sera tiré. La bataille de la Marne, début septembre 1914, fait reculer les troupes allemandes de 80 km. La zone connaît ensuite une période de veille. Les canons sont envoyés sur le front à Verdun en 1916. Il faudra attendre une nouvelle offensive en 1918 pour que l'on réactive le dispositif. Le Parisien https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/boissy-saint-leger-94470/les-casernes-oubliees-de-14-18-08-11-2008-303474.php]. Prenons le chemin traversant la parcelle 187, coupons un chemin traversons en face la parcelle 186. Nous prenons à gauche sous les ligne à haute tension. Coupons le GR 14. Nous apercevons les maisons du domaine de la Grande Romaine de Lésigny sur notre gauche. Lorsque nous arrivons au Clos Saint Yon, nous quittons la clairière artificielle en prenant sur la droite le chemin entre les parcelles 172 et 173. Au carrefour prenons le chemin sur la gauche, traversons les mares jumelles en se mouillant les pieds, nous longeons la zone pavillonnaire. Au chemin en Té, parcelles 172-173, nous poursuivons tout droit. Arrivé au carrefour (parcelle 170), nous prenons à gauche le chemin se dirigeant vers les maisons, passons le petit talus, nous débouchons avenue de Monthety que nous prenons à droite. Nous retrouvons le cimetière et le parking.

Lors de ma recherche du fort de Monmédy j'ai trouvé en lisière de foret une cheminée géodésique. Elle se trouve 48° 45′ 55,4″ N, 2° 38′ 15,1″ E en bordure du golf Je ne suis pas sur que ma trace y passe. 

                      

Une cheminée géodésique est un haut édifice creux, généralement en brique ou en pierre. De forme oblongue, il ressemble souvent à une cheminée d'usine. Au sol, en son centre, est scellée une borne géodésique, rendue accessible depuis l'extérieur par une ou plusieurs ouvertures à la base de l'édifice.

La hauteur de la structure permet de faire passer à l'intérieur un long fil à plomb, lequel est ainsi protégé du vent, afin de positionner le théodolite à l'aplomb de la borne géodésique qu'elle surmonte, et ainsi réaliser des mesures précises avec d'autres points géodésiques connus.

On peut aussi, au contraire, y positionner une mire (signal géodésique) ou un miroir, afin que la cheminée puisse être visée depuis un autre point ; mais sa partie supérieure étant souvent effilée, son axe et sommet pouvaient être visés sans que l'installation d'un signal supplémentaire soit nécessaire.

Ces cheminées étaient souvent utilisées en terrain plat ou boisé pour observer ou être observées par-dessus les obstacles et aussi s'affranchir des turbulences atmosphériques au niveau du sol. En France, les cheminées géodésiques sont construites à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle, principalement dans l'est et le nord du pays. En effet, à cette époque, les régions qui sont prioritairement cartographiées sont les zones de front.

 



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