mardi 2 août 2022

Promenade N-S & M - N° 45 Servon- Foret de la Grange – Boussy - Marolles

 Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, plus d’une heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites randos de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart.  Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.

Pour cette Promenade j’ai choisi comme point de Départ le village de Servon. J’ai trop galéré dans les embouteillages sur la N 19 lors de ma précédente promenade du bois de la Grange. Servon, situé en bordure de la D19, proche de la Francilienne et de la sortie de Brie Comte Robert. Elle offre des parkings dans sa zone commerciale.

Pour se rendre à Servon ; Suivre la N°19 Au feu tricolore Servon centre. Utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.

La Francilienne N°104 :

De Melun ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Servon, Boissy saint Léger. Au rond Point à droite N 19 Créteil, Sénart, Boissy, Servon, passer sous le pont et prendre la seconde sortie (sans informations) mais se dirigeant vers Créteil. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.

De Paris ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Boissy saint Léger. Sur la Bretelle restez à gauche N 19 Créteil, Brie centre, Boissy saint Léger. Sur la voie d’accès rester à droite N°19 Créteil, Servon, Boissy Saint Léger. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.

Carte IGN               Trace GPS & Topo sans Commentaires       TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b346284

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Servon : Le centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de l’église : maisons paysannes et petites maisons de maître, ainsi que trois grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et le château de Villemenon. Des lotissements ont progressivement été réalisés depuis une cinquantaine d’années : quartiers de la Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de la Jarrie et de la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles et Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons). Et plus récemment un lotissement des Marronniers et un autre à la place de l'Ancienne-École. elon Albert Dauzat, dérivé de silvus : nom qui évoque les bois. Autre hypothèse : mentionné « Un fief dit la Motte de Servon » en 1483, du latin superior, comparatif de superus, soit « plus au-dessus, plus haut, plus élevé », d’où le gallo-roman °SUPERIORE > a.f. sevror, sevreux, et par métathèse servor, serveux. Cette hypothèse pose problème avec les formes anciennes, mais correspond à la situation de Servon sur une éminence, elle s'appuie sur le celte ser (rivière), qui donnerait au nom du village une origine topographique, signifiant « la colline près de la rivière » ou « la source sur le coteau. Des fouilles archéologiques en 1992 dévoilent les traces d'une villa gallo-romaine. L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle. La commune a été longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang et comprenait la gare de Santeny - Servon. Le service destiné aux voyageurs s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises en 1970. La ligne de Vincennes a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut détruite dans les années 2010. Ce que nous ne verrons pas les murs étant trop haut.

Le château de Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. Le château de Villemenon : Le domaine du château de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en provenance de Lésigny. Situé à l’extérieur du village, sur la route en direction de Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon existant depuis le 12ème siècle, qui changera de nombreuses fois de propriétaires. François de Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a acheté Villemenon (château, terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à Suzanne Parent. Louis XIII était venu déjeuner au château de Villemenon. Le château actuel ; Le château actuel a été construit dans le style Renaissance vers 1840. Depuis les années 60, Hélène Martini, impératrice des nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets et théâtres à Paris, dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement choisi comme havre de paix le château de Villemenon. Suite au décès d’Hélène Martini le 05 août 2017, le portail et la cheminée Renaissance du château de Villemenon, se sont retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi pour les défenseur du patrimoine local. La conservatrice de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour protéger ces éléments patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des Monuments historiques de Seine-et-Marne. Une impressionnante collection de 6 000 costumes de scènes et accessoires créées par et pour les Folies Bergère était stocké, jusqu’en 2012, dans une dépendance du château de Villemenon, avant d’avoir été dispersée lors de ventes aux enchères.  Polémiques autour de la destruction de la ferme Bombon ; Située dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de maître s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406. La propriétaire était décédée en octobre 2012, et sa ferme vendue à l’AFTRP (devenu Grand Paris Aménagement), qui là céda au promoteur immobilier Nexity. La Ferme se situait dans le périmètre de protection de l’église Saint-Colombe classée monument historique. En 2013, une association de riverains et d’habitants de Servon s’est constituée, pour contester en justice un projet immobilier sur la Ferme Bombon. La municipalité et le promoteur Nexity souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140 places). Wikipédia] Vous trouverez également sur le site https://histoireservon.fr/ un peut plus de détails sur l’histoire de ce village, emprisonné entre la N 19, la Francilienne et les centres industrielles et commerciaux. Un fort dilemme pour un maire, conserver son aspect campagnard au porte de l’urbanisation et se développer sans y perdre son âme. Je dois avouer que je suis souvent passé en voiture à Servon sur la N° 19 et je préfère y voir ce que je vois aujourd’hui plutôt que ce que j’y voyais hier. Les restes d’infrastructures en béton à l’abandon, ou des friches comportant des déchets sauvages, ce n’était pas très jolie. Bien sur j’aurais préférer un peu plus de nature, ou des roseraies (on est dans le pays de la rose, mais derrière il y a la ligne TGV. Au moins les bâtiments stop le bruit des trains. On ne peut pas tout avoir.

 

février 2021

KM     Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivelé

25      4h50       0h30      5,2      4,7         256+

 

Pour cette balade j’utilise ce village uniquement comme parking. Sortons de ce dernier, traversons la N 19 et entrons dans la zone d’activités de l’Orme Rond par la rue de Périgny. Nous sommes sur le GRP de la Ceinture Verte de l’Île de France. La rue fait fourche, prenons à droite, puis gardons la rue principale jusqu’au champ. A l’étang, laissons un embranchement sur la gauche permettant de rejoindre une antenne émettrice au service d’entretien, poursuivons tout droit. Nous passons la ligne TGV et retrouvons les champs et les bois de Saint Leu d’environ 52 000 m2 et de la Redoute d’environ 23 500 m2 . Si je n’avais pas vu une pancarte vantant la présence de ses bois je ne les aurais même pas remarqués. Il me semble que par ici nous sommes dans une zone tampon, entre l’agrandissement des villes de Périgny et de Mandres les Roses et la zone industrielle de Servon. La ligne TGV est certainement un frein à l’agrandissement des uns et des autres, mais lorsque les cultures de roses et le maraîchage seront exsangues que deviendront ses terres ? Des bois ? ou une zone pavillonnaire à qui en souvenir on lui donnera le nom du bois. Longeons le bois de Saint Leu, que j’ai pris pour un simple taillis qui malheureusement est devenu une décharge [Ce bois était présent sur le premier plan cadastral établi en 1812. Le bois couvre une surface plus petite qu’il occupe aujourd’hui. Le bois de la Redoute ; Ce bois s’est développé sur les ruines d’un ancien ouvrage fortifié ou « redoute » dont la construction date de 1914. Cette redoute assurait la défense de l’Est de Paris. Il s’agissait d’un abri rectangulaire en béton avec rempart en terre et fossé destiné à assurer la protection des batteries. Sous nos latitudes, lorsque l’épaisseur de sol est suffisante, la végétation naturelle est la foret.  Panneau d’information.] Nous rencontrons deux circuits ; un jaune et un bleu. Après les bois nous longeons des serres et des terres préparées pour le maraîchage. [Le domaine de saint Leu et de Rosebrie regroupent une dizaine d’exploitations sur une centaine d’hectares. Les maraîchers exploitent de petites surfaces, mais de nombreux salariés. La main d’œuvre représente une part importante du coût de production. 75% pour le radis, 61% pour le poireau, 36% pour la salade. En l’an 2000 l’Ile de France comptait encore 422 exploitations maraîchères. Panneau d’information.] Coupons une rue qui d’un coté porte le nom de la Fossé Parrot, et de l’autre le Domaine de Saint Leu. Nous quittons les balisages jaune & bleu. Poursuivons tout droit notre allée de Périgny, (GRP et balisage jaune) bordée d’arbres, de terres cultivées et de serres. Traversons les champs, longeons de petits immeubles, nous arrivons à Mandres les Roses, notre chemin devient rue en pavées autobloquant et se nomme allée de l’Europe, (GRP-Balisage vert et jaune) traversons la rue de Brie (D 253), nous entrons dans Périgny [Aux confins du Val de Marne et de la Seine et Marne, Périgny est un Village Briard qui a su préserver son caractère. Depuis 1977, le centre du village est classé à l’inventaire des sites pittoresques du Département. La commune est divisée en 3 secteurs : La plaine, d’environ 170 hectares, des meilleures terres de France où une douzaine de familles exploitent les 100 ha du « domaine de Saint-Leu », preuve tangible de la volonté communale du refus de l’urbanisation galopante et du maintien des espaces agricoles. Le village ancien s’étend sur environ 90 hectares. Il est entouré d’un secteur pavillonnaire à l’est et à l’ouest, en conservant un caractère homogène. Le coteau, 10 hectares, dominant l’Yerres, où les vergers ont remplacé les vignes, surplombant les frondaisons avec pour décor, Jarcy, et, dans le fond, la forêt de Sénart. C’est l’un des plus jolis coteaux de l’Ile-de-France. Les 19 hectares restants se répartissent entre la Zone d’Activités et la Closerie Falbala de Jean DUBUFFET.

Très vite, un des premiers en France, le plan d’occupation des sols, est élaboré pour rendre dès 1972 la plaine inconstructible, maintenant sa vocation agricole. Le premier effet est de rendre confiance aux exploitants locaux constitués de familles qui, depuis plus d’un siècle, se sont orientées vers la production de légumes qu’elles vendent sur les marchés des villes avoisinantes. Cette spécialisation est confortée et amplifiée par la réalisation sur une centaine d’hectares du domaine de Saint Leu, du complexe « agro-touristique ».

LE VILLAGE : Le bourg ancien présente un caractère briard typé, perché sur le haut du coteau. Dès les années 1970, la Municipalité met au point un cahier de prescriptions architecturales qui, pendant plusieurs années, est rendu accessible aux Pérignons concernés par un service d’assistance architecturale gratuit, afin que les travaux entrepris ne le dénaturent pas. Cette politique est couronnée en 1977 par l’inscription du centre ancien à l’inventaire des sites pittoresques du département du Val-de-Marne, nous conférant ainsi, et depuis, l’assistance de l’Architecte des Bâtiments de France.

LE COTEAU ; Grâce à une promenade réaménagée il y a une dizaine d’années.
Il est possible de découvrir : le vieux lavoir, l’allée ombragée de tilleuls qui mène à la villa Falbala, la cascade et la remontée par les bois. De plus, des aménagements complémentaires favorisant le cheminement pédestre le long des rives sont en
cours de réalisation par le SIARV (Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Région de Villeneuve-Saint-Georges) dans le cadre du projet de « liaison verte » qui permet de relier Crosnes à Varennes-Jarcy en cheminement piéton le long des rives de l’Yerres. Les bords de l’Yerres, immortalisés par Dunoyer de Segonzac, sont un enchantement. 11 kms de promenade piétonnière, répartis sur l’ensemble du territoire communal permettent de découvrir notre commune. Par décret du 23 décembre 2006, le ministère de l’écologie et développement durable a classé au titre des sites la vallée de l’Yerres et ses abords. L’intérêt patrimonial de la vallée de l’Yerres avec ses caractéristiques géologiques, géographiques et géomorphologiques traduisent des paysages remarquables qu’il est important de protéger du fait d’une pression urbaine toujours croissante. https://perigny-sur-yerres.fr/histoire-et-patrimoine/] [D’après les travaux laissés par l’Abbé Lebeuf au XVIIIème siècle, l’origine de PERIGNY remonterait à l’époque de Philippe Auguste qui régna de 1180 à 1223.
Successivement Parriniacum, Peroignacum, Parreigny, Paroigny, puis Périgny en Brie jusqu’à la Révolution et enfin Périgny sur Yerres depuis son érection en commune (1896), notre village a été choisi depuis longtemps par les Hommes pour y vivre et y travailler.
Les documents dont nous disposons aujourd’hui émanent essentiellement d’un ouvrage écrit par un Pérignon, Georges Huré (l’inventeur des cartes d’état-major).
Au fil des siècles, on retiendra :

 En l’an 1200, le Bourg comptait 100 feux, c’est-à-dire la population de 1965 (400 habitants).
 En 1450, le différend entre Armagnacs et Bourguignons laissa des traces très profondes. Allez savoir : les habitants de Brie Comte Robert étaient partisans des Armagnacs, ceux de Périgny des Bourguignons ! Et ce sont les Bourguignons qui vainquirent. Mais dans la joie de la victoire, ils oublièrent de rejoindre leur compagnie et devinrent des déserteurs. Ils se cachèrent quelque temps puis restèrent au pays. Et que fait donc un Bourguignon si ce n’est planter de la vigne ? Ainsi, tout notre coteau, bien orienté, en fut garni et le pays en vécut durant les longues périodes où le blé était brûlé par les Lorrains ... Jusqu’au grand gel de 1904 et l’apparition du phylloxera.
1685 - Le roi Louis XIV accorde Foire à Périgny le 1er dimanche de septembre. C’est la naissance de la Fête de
la Saint-Leu.
En 1789, lors de la grande Révolution, le bourg est vigneron et ne compte plus que 42 feux (environ 200 habitants) et une cinquantaine de journaliers (les Horsains). Depuis 1758, le village est intégré au marquisat de Brunoy, dont le seigneur est Monsieur, Frère du Roi. Le terroir agricole est modeste et l’essentiel est constitué par des terres labourables, quelques prés et quelques vignes.
Les gens de Périgny n’ont pas échappé au dur hiver 1788/1789 et c’est dans ce contexte qu’ils rédigent leur cahier de doléances :
Lourdeur des impôts et contestation de la « corvée » (obligation de travail pendant plusieurs jours par an).
Classement des terres en première classe par la suppression des remises (réserves de gibier).
Eradication du lièvre et de la perdrix qui détruisent et ravagent toutes les semences.
Suppression des capitaineries (territoires réservés aux chasses royales) ; les gardes à cheval piétinent la plaine sans respect de chemins, empêchant les semences de lever.
En 1905, avec le développement urbain, les paysans pérignons, privés de vigne par le phylloxera, « font du légume », puis plus tard vers 1920 de la rose, qu’ils vont vendre sur les marchés voisins.

En 1965, un plan d’aménagement régional prévoyait de faire passer l’autoroute A 5 à quelques 200 mètres du Village - avec, de surcroît un échangeur avec la Francilienne. Commença alors une lutte de la Municipalité pour que Périgny garde sa vocation rurale et son aspect de village, option poursuivie aujourd’hui.
En 1972-1973, le village s’agrandit de deux résidences : « La Champagne » (48 pavillons) et, « les Roses » (102 pavillons), accompagnées de l’école primaire G. Huré. Elles furent suivies en 1979 de la résidence « Les Cottages » (108 pavillons) et des « Demeures de Périgny » (16 pavillons) et de l’école maternelle S. Heinrich.
En 1974, le Plan d’Occupation des Sols est le 1er à être opposable aux tiers sur le plan national et le 2ème en France à être approuvé. Il maintient tout le plateau à l’agriculture, rend le coteau boisé inconstructible mais permet une possible extension urbaine pavillonnaire sur le coteau de part et d’autre du village. Dès fin 1974, le Village compte alors 1.000 habitants.
En 1990 et 1991, construction d’appartements et de maisons de ville, « Clos de la Ferme » et « Clos Bourguignon » en centre ville.
De nouveaux lotissements viendront s’ajouter : en 1995, « Les Pierreux », en 1998, « le Clos de la Roseraie » et « La Pommeraie », en 1999, la Résidence « Bel Air - Rose Place » (Simon de Paroigny). La population approche
les 2000 habitants.
En 2005, la résidence « le Domaine du Village » de 25 logements vient accroître la population de Périgny. En 2010, dans le cadre de la loi SRU, 31 logements aidés sont livrés dans « la Ferme Saint Leu ». Un nouveau lotissement comprenant 51 habitations.
 Une nouvelle opération est prévue rue Saint Leu avec la mise à disposition de 42 logements. Selon les enquêtes de recensement menées par l’INSEE, la population légale au 1er janvier 2018 est de 2 627 habitants.
https://perigny-sur-yerres.fr/un-peu-dhistoire-sur-perigny/] Poursuivons en face par la rue de Servon en direction de la Mairie et de l’église, nous sommes toujours sur le GR. Nous arrivons sur la place du village. Juste avant l’église nous avons l’immense porche de l’ancienne ferme de Saint Leu, [Ferme de Saint-Leu (17ème et 18ème siècles) Possède une structure caractéristique des fermes briardes avec ses murs épais en pierres et sa grande cour intérieure. Le Roi Louis XIV aurait plusieurs fois séjourné à la ferme et c’est d’ailleurs pour cela, qu’il y a un écusson royal scellé à l’entrée du porche (toujours présent). Une chambre lui était réservée à l’étage. Quelques siècles plus tard, en 1974, la Société La Vie Claire venait transformer la Ferme en s’installant, 120 personnes y travaillant. Mais en 1983, ayant des difficultés financières, le groupe La Vie Claire fut obligé de fermer les bureaux. Dans le cadre de la loi SRU, 31 logements aidés ont été construits dans « la Ferme Saint Leu » https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/]. Sur la droite une petite place triangulaire bordée d’arbres. Passons devant l’église [Eglise paroissiale Saint-Leu-Saint-Gilles (1769) Situé sur l’actuelle Place du Général de Gaulle, cet édifice, attesté au 13ème siècle, a été reconstruit vers 1550 en pierre calcaire et meulière. La construction actuelle date de 1769. L’autel de la Vierge a été reconstruit en 1836. Fonts baptismaux en calcaire sculpté sont du 17ème siècle. Plaque de consécration en bois peint gravé date de 1669. https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/] Tout à coté se trouve le colombier du 16e et 18e (en réfection lors de mon passage). Prenons sur la droite la rue Paul Doumer, petite rue, qui serpente dans le centre du village. Passons devant la Mairie poursuivons la D 251 (rue Paul Doumer) en direction de Boussy et Epinay, (GRP balisage jaune & jaune et vert) après un virage nous prenons à gauche la petite rue pavée (rue de la Fontaine) descendant le coteau, (Balisage jaune & GRP). Nous arrivons sur une petite place pavées servant de parking, à notre droite derrière un mur en meulière le lavoir et sa source [Lavoir (1888) Situé Chemin du moulin, sa forme est rectangulaire, il est entièrement clos de murs en meulière, calcaire, moellon et grès. Son toit percé d’une ouverture destinée à recueillir les eaux de pluie, lui confère une originalité rarissime en Île-de-France, rappelant l’atrium des villas romaines. https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/] On pourrait prendre le petit sentier entre la source et les maisons, j’ai pensé que ce passage était privé, j’ai préféré suivre le balisage jaune et le GRP descendant un chemin bitumé bordé d’arbres, (chemin du Moulin) nous arrivons à la Closerie Falbala [La Closerie Falbala est une œuvre recouvrant 1 610 m2 et atteignant 8 m de haut. Construite en époxy et béton peints au polyuréthane, elle est constituée d'une sorte de jardin, terrain entouré de murs (la closerie proprement dite), comportant en son centre un édifice, la Villa Falbala, qui renferme le Cabinet logologique, construit par Dubuffet de 1967 à 1969, lieu de méditation. Les murs de la Closerie sont entièrement peints en blanc et recouverts de tracés noirs. L'intérieur de la Villa comporte des dessins abstraits rouges, bleus et noirs. Des visites guidées sont possibles sur rendez-vous sauf lundi, mercredi et jours fériés. Le Cabinet logologique est construit par Dubuffet entre 1967 et 1969. Il construit ensuite la Closerie entre 1971 et 1973. La Closerie, la Villa, la maison du gardien et les sols de la propriété sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 17 novembre 1998. Wikipédia. Dans une précédente promenade nous longeons et apercevons un peu plus les œuvres de M. Dubuffet.] Quittons les balisages et, prenons à droite le sentier des Vaux, puis à droite la ruelle aux Chevaux, (PR 22 de Mandres et un balisage jaune & vert) Le GR partant dans un petit sentier. Nous remontons le coteau, jusqu’à la rue du Moulin Neuf (D94E) que nous prenons à gauche, nous entrons dans Boussy Saint Antoine. Sur la gauche nous apercevons les antennes de Saint Assise [émetteur pour les ondes très longues VLF (very low frequency), installé dans le domaine du château de Sainte-Assise à Seine-Port en Seine-et-Marne, qui appartenait à la Compagnie Radio France filiale de la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF). La station s'étend également sur les territoires des communes de Cesson et de Boissise-la-Bertrand. Globecast, filiale d'Orange est quant à lui désormais le propriétaire du téléport (transmission vers les satellites de télécommunication) de Sainte-Assise, constitué d'un parc d'antennes paraboliques de grandes dimensions (de 4 à 16 mètres de diamètre). Son antenne était portée par onze pylônes de 250 mètres et cinq mats de 180 mètres. À son
inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et couvrait le monde entier. En novembre
1921, y fut réalisé à titre expérimental la première émission radiophonique française au moyen d'un émetteur grandes ondes de 1 kW. Mademoiselle Yvonne Brothier interpréta La Marseillaise, La Valse de Mireille et un air du Barbier de Séville. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision. Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu. Comme prévu par la convention d'octobre 1920, le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations. En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, pour devenir le Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise chargé des communications unilatérales avec les sous-marins en plongée. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins. Un pylône de 250 mètres reste la propriété de Globecast. Cette filiale d'Orange est désormais le propriétaire du téléport

de Sainte-Assise, situé sur un second site à proximité, qui sert de support à de multiples antennes paraboliques. Cette station assure l'émission des signaux montant vers les satellites de télécommunication, en particulier les signaux vidéo/audio pour la diffusion directe par satellite de services de télévision (et radio). En décembre 2000, trois pylônes inutilisés de 180 mètres ont été démontés. Wikipédia ]. Prenons à droite la rue des plantes, nous devons être sur un balisage bleu. Attention après un rétrécissement nous avons sur la gauche un bois de Taillis et de ronces. Nous trouvons un renfoncement une grille et un portillon perpendiculaire à la route et le long du grillage le petit sentier des Boissières. Descendons le coteau le long d’un taillis de ronces et d’un grillage, longeons une clairière avec un semblant de sentier sur la droite, poursuivons jusqu’à la rue des Boissères, balisage bleu. Puis à droite le chemin de la pointe de Mandres, puis à gauche la rue Georges Coubard (D 33), puis à droite la rue de la Sablière (balisage bleu). La rue fait fourche, poursuivons la rue de la Sablière sur la gauche (laissons tout droit la rue de la justice). Nous avons une nouvelle fourche, laissons l’allée des Lauriers Rose sur la gauche. Laissons également la rue des Moussues, longeons le grillage d’une école, sur la droite un bois et nous arrivons au mur du cimetière. Nous trouvons juste avant ce dernier sur la droite deux bacs à fleurs en béton et un petit sentier très glissant par temps de pluie remontant en serpentant dans le bois, le chemin fait successivement deux fourches poursuivons le balisage bleu. Nous débouchons rue de la justice que nous prenons à gauche. A l’intersection suivante prenons à gauche rue de Rochopt, puis à droite le chemin des Fontaines Saint Thibault, ce chemin carrossable dessert quelques maisons, se rétréci à chemin piéton entre des grillages, puis se termine sur le chemin des Fontaines devenue bitumé (balisage bleu). Nous débouchons rue des vallées que nous prenons à gauche, à la fourche nous abandonnons le balisage bleu prenant la rue devenant chemin sur la gauche, poursuivons notre rue tournant à droite, nous retrouvons le balisage jaune et vert. Poursuivons notre descente vers l’Yerres. Longeons cette dernière et à la limite de Brunoy, nous abandonnons le balisage jaune, et trouvons sur la droite un vilain chemin (chemin de la Noirat) grimpant le coteau (balisage jaune et bleu) entre deux grillages, il fait fourche, nous prenons à gauche le sentier de la Cabane longeant la ligne du coteau (PR 61) nous avons une vue sur l’Yerres. Nous débouchons rue des Mahiétes que nous prenons à droite, puis à gauche la rue du Rôle, (balisage jaune). Laissons les allées sur la droite et prenons sur la droite l’avenue du président Kennedy, puis la rue de Mandres sur la gauche (toujours balisage jaune) débouchant route de Brie (D54) que nous prenons à gauche. Nous avons quitté le balisage. Prenons à droite l’avenue Nuance Bouel, longeons le mur des cimetières, coupons plusieurs rues, dont la rue de Villecrennes avec des feux tricolores, nous faisons un petit esse gauche-droite, pour prendre la rue du centre. Au rond point en pavées nous prenons à gauche la rue de l’Abbaye. Descendons la rue, et à la fourche prenons à droite la rue du Réveillon. Nous retrouvons un espace boisé bordé d’un immeuble en bordure de la rivière [Son nom serait issu du bas latin à valeur diminutive ripellio, du latin rivus, « ruisseau », d'où « tout petit ruisseau ». Le Réveillon est un affluent de l'Yerres, d'une longueur de 21,6 km. Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne et se termine dans la commune d'Yerres dans l'Essonne. Son débit moyen est de 0,304 m3/s. Son principal affluent est le Ru de la Ménagerie qui commence à Ozoir-la-Ferrière. Le Réveillon prend sa source dans une forêt puis traverse une plaine agricole entre Gretz-Armainvilliers (77) et Marolles-en-Brie (94) ; il traverse ensuite une vallée verdoyante à Villecresnes et se termine dans une forêt limitrophe entre Yerres et Brunoy pour se jeter dans l'Yerres au niveau de l'ancienne abbaye de Yerres. Dans la commune de Villecresnes, un étang fut construit, en 1989, pour la régulation de la rivière pendant les inondations. Wikipédia]. Traversons cette dernière par le petit pont en meulière, au milieu de ce dernier, regarder à droite la petite cascade au niveau du bief da l’ancien moulin. Prenons le chemin de droite (balisage jaune) et longeons l’ancien verger [Verger pédagogique, créé en février 2013, à l’initiative du conseil municipal jeune. Pour la petite histoire, cette propriété appartient à la famille Bouty (aïeux de la famille Koffmann) depuis 1907. Petit à petit, le terrain est transformé en un superbe jardin. En 2012, la municipalité exprime auprès de la famille son souhait de racheter une partie du terrain, afin de permettre le cheminement le long du Réveillon et de recréé un verger. Panneau d’information]. Après avoir passé la barrière, cette fois ci, je ne suis pas le chemin en stabilisé et le balisage jaune, je prends le petit sentier en bordure de la rivière. A ne pas conseiller lorsque le temps est pluvieux, j’en suis ressorti crotté jusqu’aux genoux. Nous retrouvons le chemin en stabilisé et le balisage jaune, passons un platelage en bois au dessus d’une zone très humide. Je le quitte à nouveau pour suivre la rivière au plus prêt (Vous allez vous demandez pourquoi se crochet ? J’ai mis dans cette promenade ce que j’ai loupé dans la précédente. Au regard de la trace cela ne colle pas trop bien.) Faisons ici aussi la boucle de la rivière sur un terrain très gras. Je suis déjà sale, ce ne fait que s’accentuer. A l’autre bout au niveau de la passerelle, nous retrouvons le balisage du GR que nous prenons à gauche. Nous grimpons la colline, débouchons sur un chemin en stabilisé que nous poursuivons tout droit dans un bois de friche avec des clôtures en mauvais état et des terrains pour gens du voyage sédentaires. Lorsque le chemin en stabilisé tourne sur la droite nous trouvons un chemin de terre sur notre gauche pénétrant dans le bois. Prenons à gauche, passons la barrière et poursuivons dans le bois (GR et balisage jaune). A son extrémité nous prenons à droite et suivons le GRP. Nous sommes sur le chemin du pont de Paris, coupons la rue Paul Doumer et poursuivons en face, passons une barrière. Nous empruntons l’allée de la place. Longeons d’un coté une usine, et de l’autre un bois, puis des serres à l’abandons. Nous coupons l’allée Royale qui d’un coté est bitumée et bordée de maisons. Nous entrons en foret de la Grange (parcelle 25) [Cette forêt francilienne est issue du regroupement, à partir de 1974, de plusieurs entités boisées, dans un contexte très urbain. Elle comprend la petite forêt des Camaldules, plusieurs espaces forestiers situés sur les communes de Limeil-Brévannes, Villecresnes et Yerres, l'ancienne forêt communale d'Yerres, et quelques acquisitions plus récentes comme celle du Petit Wirtemberg. Sa superficie est de 376 hectares, dont 208 en Essonne et 168 en Val-de-Marne, elle abrite une vingtaine de mares. Le Mont Griffon culmine à 117 mètres. Une borne géodésique y est implantée. Faisant partie d’une méridienne qui a vu le jour à la fin du 19e siècle, elle permettait de calculer les distances entre les principales villes de France. C’est une forêt domaniale (domaine privé de l’Etat) qui est en cours de classement en forêt de protection. Sur le plateau de Brie, la forêt domaniale de La Grange occupe la partie ouest de "l'Arc boisé" du Val-de-Marne et de l'Essonne, qui comprend aussi la forêt domaniale de Notre-Dame et la forêt régionale de Grosbois. Encadrée par deux châteaux, Gros Bois et La Grange, La priorité est accordée à l'accueil du public avec l'entretien des sentiers et des équipements, et la sécurisation des sites d'accueil (élagage ou abattage d'arbres jugés dangereux). Sans oublier des mesures paysagères comme la réhabilitation des alignements d'arbres le long des allées et la préservation des arbres remarquables. La mise en place de dispositifs pour protéger les sols et lutter contre l'érosion est aussi nécessaire sur les sites les plus fréquentés. Les travaux sylvicoles concernent essentiellement la reconstitution des trouées provoquées par la tempête de 1999. Leur régénération naturelle est l'occasion de rajeunir la forêt. Les forestiers l'accompagnent de quelques plantations complémentaires pour favoriser la diversité des essences. http://www1.onf.fr/enforet/la-grange/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html] Nous sommes toujours sur le GRP et balisage jaune. Nous passons sous un portique et nous arrivons à la magnifique Etoile de Bellevue bordée de beaux arbres. Immense giratoire de chemins avec ses allées encadrant un tapis vert descendant vers le château de Gros Bois. Nous abandonnons le GRP tournant sur la droite et prenons l’Allée Couverte sur la gauche (balisage jaune). Aux châteaux d’eau, nous poursuivons le balisage jaune, et prenons à droite la Rue Royale, à la fourche laissons la rue des Dames sur la droite et poursuivons la rue Royale sur la gauche, la rue est bordée de maisons. A l’intersection avec la rue de Thésée, la partie gauche de la rue reste pavillonnaire, à droite la foret de la Grange. Sur la droite après la clôture en ciment une allée pénétrant dans la foret.  C’est l’allée de Thésée, nous arrivons à un carrefour avec la route de Boissy Saint Léger à Yerres et un chemin partant vers Villecrennes-Gros Bois nous poursuivons le balisage tout droit. Nous arrivons à un nouveau carrefour avec un chemin en stabilisé, ou nous quittons le balisage jaune, poursuivons tout droit. Coupons la D 941. Sur la gauche nous apercevons le château de Saxe, poursuivons en face l’allée de Thésée (parcelle 18), nous arrivons au pont au dessus du TGV, nous rencontrons le GRP. Suivons ce dernier. Dans les parcelles de la foret nous trouvons de beaux arbres. Au carrefour (parcelle 6-8-16-15) on abandonne un balisage jaune et poursuivons le GRP sur la droite par le chemin rural de Bligny, nous arrivons à un carrefour situé dans un virage (parcelles 15-9-10) nous poursuivons le GRP par le chemin face à nous, au carrefour suivant (parcelles 10-11-14-9) constitué d’un îlot centrale et d’un banc, on retrouve le balisage jaune et une borne gravé 8 nous prenons le chemin le plus à droite toujours le GRP. Nous débouchons dans une sorte de clairière avec une piste cyclable, que nous suivons à gauche, nous sommes au dessus du tunnel du LGV, coupons la D 260 (route de la Grange). Poursuivons en face. Nous sommes sur le Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV ». [Ouverte en 1994, comporte trois branches se rejoignant à Coubert, elle permet une interconnexion entre le Sud-Est, le Nord et Paris Lyon. Négociée par la région la Tégéval est une compensation à une nouvelle rupture imposée à un territoire. Son nom veut rappeler cette origine et imagine une infrastructure verte d’un nouveau genre. Entre Créteil et Santeny, le parcours de la Tégéval vient ainsi recoudre le territoire autour du tracé de la LGV, s’en écartant quand elle est à l’air libre et cheminant directement au-dessus lorsqu’elle est en souterrain (panneau d’information)]. Je devrais dire les pistes, elles sont de chaque coté du tunnel représenté par une bande herbeuse, l’une est plutôt réservé aux vélos, des plans inclinés sont implantés à chaque traversées de routes, l’autre aux piétons ou l’on y trouve des escaliers pour la traverser de ses mêmes routes. Sur la gauche nous

apercevons le château de Gros Bois. [Situé aux portes de la capitale, à moins de 15 km de l’hippodrome de Paris-Vincennes, le domaine de Grosbois conjugue élégamment patrimoine historique et activité hippique dans un cadre naturel d’exception. Plus de 412 hectares sont ainsi dévolus à l’entraînement du trotteur français. Dissimulé derrière son enceinte, le centre d’entrainement de Grosbois compte tout ce qu’un sportif de haut niveau peut espérer en termes d’équipement, d’infrastructures et de services. Une équipe d’une trentaine d’hommes assure au quotidien son fonctionnement et ce par tous les temps, garantissant ainsi un vivier de partants pour les courses de Vincennes. C’est donc un formidable outil de travail qui en pleine saison, peut accueillir jusqu’à 1500 chevaux. DES ORIGINES ROYALES, UNE DEMEURE PRINCIERE, UN MUSEE A LA GLOIRE DU TROT... Blotti dans un berceau de verdure, tel un bijou en son écrin, le château de Grosbois demeure hors du temps, préservé des atteintes et folies de la Capitale pourtant si proche. Sa silhouette faite d’harmonie et d’équilibre se dessine à l’orée du bois au bout d’une allée de marronniers bordés de pelouses. C’est une ravissante résidence d’Île de France de style Louis XIII, avec ses hauts toits à la Française en ardoise grise, son fronton triangulaire et sa façade de brique et coins de pierre blonde que le couchant embrase. Le destin de ce château fut, nous dit-on, d’abriter l’histoire sans jamais la retenir, laissant les noms de ses propriétaires illustres se succéder en pointillé, retraçant ainsi plus de quatre siècles d’histoire de France.  A l’intérieur, la demeure conserve toujours les vestiges de ce passé prestigieux, offrant ainsi une succession de salons dont la décoration porte la marque de tous les grands styles français. Un musée à la gloire des courses hippiques au trot complète cet ensemble depuis 2010 et nous renvoie à son activité actuelle.

Grosbois-le-Roi n’est autre qu’une petite bourgade environnée de parcelles agricoles et de forêts giboyeuses auxquelles il doit son nom. C’est ainsi qu’il est cité pour la première fois au milieu du Moyen-Âge lorsque le roi Philippe-Auguste le cède, en 1190, à l’abbaye  Saint-Victor de Paris. Les terres de Grosbois sont par la suite érigées en curé puis en seigneurie. Au XVIème siècle, un certain Raoul Moreau, trésorier de l’Epargne à Paris achète une maison et quelques arpents de terre à Grosbois-le-Roi dont il dote sa fille, lors de son mariage avec le ministre des finances d’Henri IV, en 1597. Le nouveau propriétaire Nicolas de Harlay est à l’origine du château actuel. En surintendant des Bâtiments du roi, Nicolas de Harlay, baron de Sancy imagine pour Grosbois un projet d’aménagement grandiose comprenant une demeure seigneuriale cernée de douves et d’importants bâtiments de ferme. La commande des travaux est passée à un certain Florent Fournier, maître d’œuvre et entrepreneur à Paris qui s’illustre sur plusieurs chantiers royaux dont celui du Louvre et de Fontainebleau. On perçoit dès lors, derrière cette élégante bâtisse de briques rouges et crépi battu, l’influence de l’une des plus grandes dynasties d’architectes royaux. En effet les travaux de Jacques II du Cerceau sont perceptibles dans la symétrie rigoureuse de ce plan en U enveloppant la cour d’honneur, dans le jeu des toitures qui différencient chaque espace et surtout dans ce corps de logis évidé en demi-lune que l’on retrouve à la Cour des Offices de Fontainebleau. Cette façade incurvée est remarquable pour l’époque car elle invite le visiteur à pénétrer « dans une sorte de perspective panoramique du plus bel effet théâtral ». Malheureusement, Nicolas de Harlay n’a ni le temps, ni les moyens de voir se concrétiser son projet initial. Seul le bâtiment central en fond de cour et ses deux tours d’angle sont construits lorsque le château est racheté par le duc d’Angoulême, en 1616. Charles de Valois, duc d’Angoulême l’agrandit et y ajoute les deux ailes en retour sur cour ainsi que les deux pavillons latéraux qui lui donnent sa physionomie actuelle. Si l’histoire prestigieuse de Grosbois s’annonce avec la construction du château par Nicolas de Harlay, celle-ci est vite mise entre parenthèses par la disgrâce du nouveau châtelain en butte à l’hostilité de la maîtresse royale. La vie y reprend son cours sous Louis XIII, quand Charles de Valois, prend possession du domaine et entreprend un vaste programme d’embellissement. Il y mène alors grand train. Le Domaine passe ensuite entre de nombreuses mains dont celles, en 1718, de Samuel Jacques Bernard, fils héritier d’un richissime banquier puis dans celles de Chauvelin, en 1731, puissant Ministre des Affaires Etrangères de Louis XV. Au crépuscule de l’Ancien Régime, le frère du roi et futur Louis XVIII en est propriétaire et y coule des jours tranquilles jusqu’à son départ précipité lors de la Révolution. C’est Barras, véritable roi de la première République qui y prend alors ses appartements. Il y reçoit en seigneur, la société la plus brillante de Paris. Mais Bonaparte et le coup d’état du 18 brumaire, le forcent à l’exil. Barras cède alors la place au général Moreau, qui en rival malheureux du 1er consul ne tarde pas à subir le même sort. Le ministre de la police, Joseph Fouché sert ensuite d’émissaire et revend le château au Maréchal Berthier, en 1805. Grâce à lui, le château est restauré, remeublé et transformé en l’une des plus belles demeures de l’Empire. Mais le déclin survient et Grosbois s’offre comme une étape sur la route de l’exil pour l’Impératrice Marie-Louise et le petit roi de Rome. Le domaine demeure pourtant contre vents et marées dans la famille du maréchal Berthier durant plus de cent cinquante ans. Le château de Grosbois est conçu dès l’origine comme une demeure de chasse dédiée à cet art dont la noblesse s’est fait une passion exclusive. le domaine de Grosbois est connu comme la plus belle chasse de l’Empire. Grand amateur de vénerie, Alexandre Berthier y organise des chasses très réputées pour l’Empereur et quelques rares privilégiés. Il transmet ensuite sa passion à son fils, le deuxième Prince de Wagram. Aujourd’hui cette pratique ancestrale se maintient à Grosbois de manière exceptionnelle et des battues sont régulièrement organisées pour limiter la prolifération des sangliers ainsi que des reprises de chevreuils. Les propriétaires de Grosbois ont su préserver le caractère unique de cette demeure familiale ainsi que l’ensemble de ses collections. Située dans l’un de ces pavillons d’angle, l’actuelle salle à manger témoigne, encore aujourd’hui, du faste des réceptions données par le duc d’Angoulême au XVIIe siècle. Un décor de film : Outre le film de Roger Richebé ‘Madame sans gêne’ (1941) avec Arletty dans le rôle-titre, le Château de Grosbois a figuré dans de nombreux longs-métrages ou documentaires consacrés à l’histoire ou à l’activité hippique. Il a également été choisi comme lieu de tournage d’un certain nombre d’œuvres de fiction, la plus célèbre d’entre elles étant sans conteste 'Le Comte de Monte Cristo' réalisé par Josée Dayan au début des années 1990, avec Gérard Depardieu en acteur vedette. Vous pourrez y reconnaître  certains salons du château tels que la bibliothèque.  Plus récemment, Guillaume Gallienne tourne dans le manège de Grosbois et ses abords extérieurs, une des scènes cultes de son film autobiographique ‘Guillaume et les garçons à table’, sorti en novembre 2013. Le château ce visite.https://www.domainedegrosbois.com/chateau-musee] Nous quittons le GRP et poursuivons le balisage jaune. Traversons les rues jean Cavailles, rue du Lieutenant Dagorno (D253), et l’avenue Foreau. Le balisage se divise en deux, l’un descend sur la gauche pour rejoindre la piste cyclable (liaison verte), l’autre poursuit sur la droite, l’allée en stabilisée dans son écrin de verdure se dirigeant vers les vergers et la ferme pédagogique. Cette fois ci prenons à gauche descendons vers la liaison verte, nous longeons la ligne LGV sortant de son tunnel, nous arrivons au Réveillon. Suivons la rivière vers la gauche, nous passons sous la ligne de TGV puis la N 19 (Attention par inondation importante je ne suis pas sur que l’on puisse passer sous les ponts.) De l’autre coté nous sommes à marolles entre deux parcours de golf 18 trous, situé de part et d’autre de la rivière. Passons un carré de vigne nous sommes sur un balisage jaune [Marolles en Brie ; La terre seigneuriale appartenait, en 1088, à Dreux III de Mellot, archidiacre de l'église de Paris. Il la donna, en 1097 à des religieuses, et leur bâtit un prieuré qui existait encore à la Révolution. La commune est riche culturellement : elle compte parmi ses bâtiments une des résidences secondaires des parents de l'Impératrice Sissi (Élisabeth d'Autriche), épouse de François-Joseph).] Notre chemin longe la rivière dans une prairie arborée et débouche route de Brie ou nous trouvons faisant un angle aigu avec le notre sur la gauche un sentier se nommant la Vieille Rue aux Chevaux, nous grimpons le talus boisé et débouchons dans le haut de la rue de Brie (balisage jaune). A la fourche poursuivre tout droit jusqu’à l’église. [L'église Saint-Julien-de-Brioude a été construite dans la première moitié du XIIe siècle sur l'emplacement d'une chapelle carolingienne du IXe siècle. Certains de ses éléments architecturaux sont encore romans mais d'autres témoignent de l'apparition du style gothique. Elle a été classée monument historique en 1909. Wikipédia.

C’est la plus ancienne église du Val de Marne. Elle fut batie sur les vestiges d’une ancienne chapelle Carolingienne. Son chœur, ses voûtes à croisées d’ogives sont les premiers construites , ses chapiteaux, son vitrail (1944) d’après un carton de Maurice Denis forment un ensemble architectural exceptionnel. Panneau d’information.] Redescendons la rue et prenons à la fourche la rue de la fontaine froide sur notre gauche. Nous retrouvons le balisage jaune, nous sortons du village et prenons à gauche la rue de chasse Lièvre vers le collège et la N°19 ou le chemin longeant le mur du château (Sentier du Haut Montaglos) balisage jaune. Si vous avez pris le chemin le long du mur, traversons l’espace herbeux pour prendre sur la droite la continuité du Sentier du Haut Montaglos voie sans issu, passons sous le portique. Chemin plus ou moins bitumé desservant quelques vergers et terrains à l’abandon. Passons une barrière, notre chemin devient herbeux, il serpente le long d’une palissade en béton puis fait une fourche, le balisage sur la carte, prend le chemin de gauche, ce dernier m’a paru impraticable avec ses ronces descendants des arbres. J’ai pris celui de droite qui n’est pas beaucoup mieux, il descend dans des friches, il est très glissant par temps de pluie. Nous débouchons dans le chemin des vignes que nous prenons à gauche et nous retrouvons le bitume et la ville. Nous sommes à Santeny. [situé aux portes de la Brie, Santeny s’étend sur 991 ha et demeure l’une des dernières communes rurales du département du Val de Marne. Le site se caractérise par une vallée verdoyante creusée par le Ru du Réveillon et un urbanisme maîtrisé constitué essentiellement de maisons individuelles. Le village s’est implanté sur la rive droite du Réveillon et sur les coteaux nord et sud de chaque côté de la rivière. Au sud, une vaste plaine céréalière annonce la Brie. Les espaces boisés recouvrent 500 ha du territoire communal. L’agriculture en occupe le quart. Les nombreux espaces verts, parcs privés magnifiquement plantés, berges du Réveillon aménagées et sites protégés de la vallée, contribuent à donner à la commune un cadre de vie verdoyant et paisible. https://www.mairie-santeny.fr/notre-ville/presentation. En 1138, un texte mentionne pour la première fois le bourg. Un groupe de chevaliers-brigands qui sévissaient dans la région a restitué à l’évêque de Paris les différentes paroisses sous leur influence dont Santeny. En 1290, l'ordre du Temple (Templiers) acquiert la seigneurie de Santeny qui appartenait alors au seigneur de Villemenon. Ils étendent ainsi leur pouvoir sur toute la vallée de l'Yerre et la forêt de Sénart. De cette seigneurie dépendait également les fiefs de Cossigny et d'Ormoy (Tigery). L'ordre disparaît au début du XIVe siècle et ses biens sont dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La guerre de Cent Ans n'épargne pas Santeny. Les Anglais occupent le village entre 1419 et 1439. Le village possède de nombreux fiefs dont celui de Montanglos dont le portail est toujours visible. En 1734, Germain-Louis Chauvelin rachète le château de la Commanderie aux Hospitaliers et constitue le marquisat de Grosbois. Le village connait une ère de prospérité durant tout le XIXe siècle. Les terres briardes sont riches et fertiles. À partir de 1875, la population diminue peu à peu en raison de la disparition des vignes, et malgré la reconversion dans la culture de la rose. Wikipédia.] La rue des Vignes est bordée de maisons individuelles, elle débouche route de Marolles (D 33E) face au château [C’est pendant la Révolution que la famille de Besse, descendante de Barthélemy de Besse achète le domaine des Lyons, et se rend peu à peu propriétaire des terres majeures de Santeny. Il restait, pour consacrer sa place prépondérante, à faire édifier une demeure à la hauteur de son patrimoine. C'est chose faite en 1868. Le lieutenant de vaisseau Achille François Brac de la Perrière ' époux depuis 1851 d'Amélie de Besse, l'arrière-petite-fille de Barthélemy ' s'installe sur l'ancien domaine du Rollet ou Rolé. L'imposante demeure témoigne, avec ses étranges clochetons néo-moyenâgeux, de l'éclectisme des goûts de l'époque. Subsiste à l'entrée le 1er château du 18e siècle. Nouveau château, puits et grotte artificielle érigés en 1878 et détruite en 1980. Ensemble de 3 grilles portant les initiales A B L. Château du 19e siècle et parties agricoles aménagés en école vers 1960. L’architecture du Château est symétrique et le gros œuvre est composé de calcaire, meulière et pierre de taille. Sa couverture est faite d’ardoise et de tuile mécanique. Ses escaliers sont ornés de ferronnerie. Le site est inscrit depuis 1982. Avec son cachet aristocratique, le château ne manque pas d'une certaine élégance dans le détail. Il sera aménagé par le suite, dans les années 1980, en école puis en salons de réception. http://www.chateaudesanteny.com/crbst_23.html] Prenons à droite longeons le parking et à la fourche prenons à gauche la petite rue de l’Eglise, passons devant cette dernière (nous retrouvons le GRP de la Ceinture verte de l’Ile de France) [Les fondements de Saint Germain d’Auxerre datent sans doute du XIIIe. Complètement reconstruite en 1880, l'ancienne église remonte sans aucun doute au XIIIe siècle. Une vierge à l'enfant datant du XIVe siècle est encore visible à l'intérieur. Vitrail " Vie de Saint Nicolas", XIIIe siècle, église Saint-Germain. Panneau d’information.] Nous arrivons sur une petite place en triangle généralement bien fleurie nous prenons à gauche la grand Rue. Suivons le balisage prenant la rue de Lésigny en direction de la Place de Gondy et la Queue de Poële. Passons devant l’ancienne ferme des Lyons [On peut toujours s'interroger sur l'origine du nom des Lyons « qu'on écrit parfois Lions. Certains ont invoqué la présence de deux lions sculptés au portail de l'ancien château, mais c'est sans doute là prendre l'effet pour la cause, à moins qu'il ne s'agisse de la contraction littérale des mots li ons ou li oms » les hommes, dans la langue d'alors, ceux qui, vivants ou mourants, devaient paraître devant le seigneur du lieu pour représenter la propriété. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/23300189911]. Passons le Pont au dessus du Réveillon [Pittoresque et estimable, avec ses trois arches irrégulières, ce pont est l'un des rares de la région à avoir conservé intactes ses piles en forme de bec, dont l'intérêt était de diminuer la force de pression des éventuels obstacles dérivant sur la rivière. L'édification du colombier à pied a suivi de peu le changement de nom du fief dans la première moitié du XVIIe siècle. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/23300189911] Poursuivons le GR partant sur la gauche après le pont, et longeons le petit étang ou nous apercevons le Colombier. poursuivons le GR longeant d’un coté une prairie et de l’autre des pavillons. Nous abandonnons le GR partant sur la gauche, au niveau de la l’avenue des Saussaye et poursuivons l’avenue, qui se termine en voie sans issu. Passons les barrières, nous changeons de nom, la rue devient de Santeny. Nous entrons dans Servons [Servon : Le centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de l’église : maisons paysannes et petites maisons de maître, ainsi que trois grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et le château de Villemenon. Des lotissements ont progressivement été réalisés depuis une cinquantaine d’années : quartiers de la Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de la Jarrie et de la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles et Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons). Et plus récemment un lotissement des Marronniers et un autre à la place de l'Ancienne-École. elon Albert Dauzat, dérivé de silvus : nom qui évoque les bois. Autre hypothèse : mentionné « Un fief dit la Motte de Servon » en 1483, du latin superior, comparatif de superus, soit « plus au-dessus, plus haut, plus élevé », d’où le gallo-roman °SUPERIORE > a.f. sevror, sevreux, et par métathèse servor, serveux. Cette hypothèse pose problème avec les formes anciennes, mais correspond à la situation de Servon sur une éminence, elle s'appuie sur le celte ser (rivière), qui donnerait au nom du village une origine topographique, signifiant « la colline près de la rivière » ou « la source sur le coteau. Des fouilles archéologiques en 1992 dévoilent les traces d'une villa gallo-romaine. L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle. La commune a été longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang et comprenait la gare de Santeny - Servon. Le service destiné aux voyageurs s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises en 1970. La ligne de Vincennes a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut détruite dans les années 2010. Ce que nous ne verrons pas les murs étant trop haut.

Le château de Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. Le château de Villemenon : Le domaine du château de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en provenance de Lésigny. Situé à l’extérieur du village, sur la route en direction de Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon existant depuis le 12ème siècle, qui changera de nombreuses fois de propriétaires. François de Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a acheté Villemenon (château, terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à Suzanne Parent. Louis XIII était venu déjeuner au château de Villemenon. Le château actuel ; Le château actuel a été construit dans le style Renaissance vers 1840. Depuis les années 60, Hélène Martini, impératrice des nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets et théâtres à Paris, dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement choisi comme havre de paix le château de Villemenon. Suite au décès d’Hélène Martini le 05 août 2017, le portail et la cheminée Renaissance du château de Villemenon, se sont retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi pour les défenseur du patrimoine local. La conservatrice de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour protéger ces éléments patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des Monuments historiques de Seine-et-Marne. Une impressionnante collection de 6 000 costumes de scènes et accessoires créées par et pour les Folies Bergère était stocké, jusqu’en 2012, dans une dépendance du château de Villemenon, avant d’avoir été dispersée lors de ventes aux enchères.  

Polémiques autour de la destruction de la ferme Bombon ; Située dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de maître s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406. La propriétaire était décédée en octobre 2012, et sa ferme vendue à l’AFTRP (devenu Grand Paris Aménagement), qui là céda au promoteur immobilier Nexity. La Ferme se situait dans le périmètre de protection de l’église Saint-Colombe classée monument historique. En 2013, une association de riverains et d’habitants de Servon s’est constituée, pour contester en justice un projet immobilier sur la Ferme Bombon. La municipalité et le promoteur Nexity souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140 places). Wikipédia] Poursuivons la rue jusqu’au chemin des Limières que nous trouvons sur la gauche, nous retrouvons ici le GRP. Chemin bitumé en son milieu. Passons les barrières en bois. Nous longeons un long mur et trouvons sur la droite un passage que nous prenons et débouchons dans l’impasse de l’ancien marché, débouchant rue du général Jeanningros. Faisons un esse droite gauche pour prendre la rue François Leduc, débouchant rue de la paix que nous prenons à gauche, puis à droite l’avenue Pierre Guerrin et nous retrouvons notre parking.

 


 

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