Pour cette Promenade j’ai choisi comme point de Départ le village de Servon. J’ai trop galéré dans les embouteillages sur la N 19 lors de ma précédente promenade du bois de la Grange. Servon, situé en bordure de la D19, proche de la Francilienne et de la sortie de Brie Comte Robert. Elle offre des parkings dans sa zone commerciale.
Pour se rendre à Servon ; Suivre la N°19 Au feu tricolore Servon centre. Utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.
La Francilienne N°104 :
De Melun ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Servon, Boissy saint Léger. Au rond Point à droite N 19 Créteil, Sénart, Boissy, Servon, passer sous le pont et prendre la seconde sortie (sans informations) mais se dirigeant vers Créteil. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.
De Paris ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Boissy saint Léger. Sur la Bretelle restez à gauche N 19 Créteil, Brie centre, Boissy saint Léger. Sur la voie d’accès rester à droite N°19 Créteil, Servon, Boissy Saint Léger. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.
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Le château de
Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur
de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. Le château de Villemenon : Le domaine du château
de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en
provenance de Lésigny. Situé à l’extérieur du village, sur la route en direction de
Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon existant depuis
le 12ème siècle, qui changera de nombreuses fois de propriétaires. François de
Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a acheté Villemenon (château,
terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à Suzanne Parent. Louis XIII
était venu déjeuner au château de Villemenon. Le
château actuel ; Le château actuel a été construit dans le style
Renaissance vers 1840. Depuis les années 60, Hélène Martini, impératrice des
nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets et théâtres à Paris,
dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement choisi comme havre de
paix le château de Villemenon. Suite au décès d’Hélène Martini le 05 août 2017,
le portail et la cheminée Renaissance du château de Villemenon, se sont
retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi pour les défenseur
du patrimoine local. La conservatrice de la Direction Régionale des Affaires
Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour protéger ces éléments
patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des Monuments historiques
de Seine-et-Marne. Une impressionnante collection de 6 000 costumes de scènes
et accessoires créées par et pour les Folies Bergère était stocké, jusqu’en
2012, dans une dépendance du château de Villemenon, avant d’avoir été dispersée
lors de ventes aux enchères. Polémiques autour de la destruction de la ferme Bombon ;
Située dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de
maître s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406. La
propriétaire était décédée en octobre 2012, et sa ferme vendue à l’AFTRP
(devenu Grand Paris
Aménagement), qui là céda au promoteur immobilier Nexity. La
Ferme se situait dans le périmètre de protection de l’église Saint-Colombe
classée monument historique. En 2013, une association de riverains et
d’habitants de Servon s’est constituée, pour contester en justice un projet
immobilier sur la Ferme Bombon. La municipalité et le promoteur Nexity
souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été
réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140
places). Wikipédia] Vous trouverez également sur le site https://histoireservon.fr/ un peut plus de détails sur l’histoire de ce village,
emprisonné entre la N 19, la Francilienne et les centres industrielles et
commerciaux. Un fort dilemme pour un maire, conserver son aspect
campagnard au porte de l’urbanisation et se développer sans y perdre son âme.
Je dois avouer que je suis souvent passé en voiture à Servon sur la N° 19 et je
préfère y voir ce que je vois aujourd’hui plutôt que ce que j’y voyais hier.
Les restes d’infrastructures en béton à l’abandon, ou des friches comportant
des déchets sauvages, ce n’était pas très jolie. Bien sur j’aurais préférer un
peu plus de nature, ou des roseraies (on est dans le pays de la rose, mais
derrière il y a la ligne TGV. Au moins les bâtiments stop le bruit des trains.
On ne peut pas tout avoir.
février 2021
KM Temps Arret V/d V/g Dénivelé
25 4h50 0h30 5,2 4,7 256+
Pour cette balade j’utilise ce
village uniquement comme parking. Sortons de ce dernier, traversons la N 19 et
entrons dans la zone d’activités de l’Orme Rond par la rue de Périgny. Nous
sommes sur le GRP de la Ceinture Verte de l’Île de France. La rue fait fourche,
prenons à droite, puis gardons la rue principale jusqu’au champ. A l’étang, laissons
un embranchement sur la gauche permettant de rejoindre une antenne émettrice au
service d’entretien, poursuivons tout droit. Nous passons la ligne TGV et
retrouvons les champs et les bois de Saint Leu d’environ 52 000 m2
et de la Redoute d’environ 23 500 m2 . Si
je n’avais pas vu une pancarte vantant la présence de ses bois je ne les aurais
même pas remarqués. Il me semble que par ici
nous sommes dans une zone tampon, entre l’agrandissement des villes de Périgny
et de Mandres les Roses et la zone industrielle de Servon. La ligne TGV est
certainement un frein à l’agrandissement des uns et des autres, mais lorsque
les cultures de roses et le maraîchage seront exsangues que deviendront ses
terres ? Des bois ? ou une zone pavillonnaire à qui en souvenir on
lui donnera le nom du bois. Longeons le bois de Saint Leu, que j’ai pris
pour un simple taillis qui malheureusement est devenu une décharge [Ce bois était présent sur le premier plan cadastral
établi en 1812. Le bois couvre une surface plus petite qu’il occupe
aujourd’hui. Le bois de la Redoute ; Ce bois s’est développé sur les
ruines d’un ancien ouvrage fortifié ou « redoute » dont la
construction date de 1914. Cette redoute assurait la défense de l’Est de Paris.
Il s’agissait d’un abri rectangulaire en béton avec rempart en terre et fossé
destiné à assurer la protection des batteries. Sous nos latitudes, lorsque
l’épaisseur de sol est suffisante, la végétation naturelle est la foret. Panneau d’information.] Nous
rencontrons deux circuits ; un jaune et un bleu. Après les bois nous
longeons des serres et des terres préparées pour le maraîchage.
[Le domaine de saint Leu et de Rosebrie regroupent une
dizaine d’exploitations sur une centaine d’hectares. Les maraîchers exploitent
de petites surfaces, mais de nombreux salariés. La main d’œuvre représente une
part importante du coût de production. 75% pour le radis, 61% pour le poireau,
36% pour la salade. En l’an 2000 l’Ile de France comptait encore 422
exploitations maraîchères. Panneau d’information.] Coupons une rue qui
d’un coté porte le nom de la Fossé Parrot, et de l’autre le Domaine de Saint
Leu. Nous quittons les balisages jaune & bleu. Poursuivons tout droit notre
allée de Périgny, (GRP et balisage jaune) bordée d’arbres, de terres cultivées
et de serres. Traversons les champs, longeons de petits immeubles, nous
arrivons à Mandres les Roses, notre chemin devient rue en pavées autobloquant et
se nomme allée de l’Europe, (GRP-Balisage vert et jaune) traversons la rue de
Brie (D 253), nous entrons dans Périgny
[Aux
confins du Val de Marne et de la Seine et Marne, Périgny est un Village Briard
qui a su préserver son caractère. Depuis 1977, le centre du village est classé
à l’inventaire des sites pittoresques du Département. La commune est divisée en
3 secteurs : La plaine, d’environ 170 hectares, des meilleures terres de
France où une douzaine de familles exploitent les 100 ha du « domaine de
Saint-Leu », preuve tangible de la volonté communale du refus de l’urbanisation
galopante et du maintien des espaces agricoles. Le village ancien s’étend sur
environ 90 hectares. Il est entouré d’un secteur pavillonnaire à l’est et à
l’ouest, en conservant un caractère homogène. Le coteau, 10 hectares, dominant
l’Yerres, où les vergers ont remplacé les vignes, surplombant les frondaisons
avec pour décor, Jarcy, et, dans le fond, la forêt de Sénart. C’est l’un des
plus jolis coteaux de l’Ile-de-France. Les 19 hectares restants se répartissent
entre la Zone d’Activités et la Closerie Falbala de Jean DUBUFFET.
Très vite, un des premiers en France, le plan d’occupation des sols, est élaboré pour rendre dès 1972 la plaine inconstructible, maintenant sa vocation agricole. Le premier effet est de rendre confiance aux exploitants locaux constitués de familles qui, depuis plus d’un siècle, se sont orientées vers la production de légumes qu’elles vendent sur les marchés des villes avoisinantes. Cette spécialisation est confortée et amplifiée par la réalisation sur une centaine d’hectares du domaine de Saint Leu, du complexe « agro-touristique ».
LE
VILLAGE : Le bourg ancien présente un caractère briard typé,
perché sur le haut du coteau. Dès les années 1970, la Municipalité met au point
un cahier de prescriptions architecturales qui, pendant plusieurs années, est
rendu accessible aux Pérignons concernés par un service d’assistance
architecturale gratuit, afin que les travaux entrepris ne le dénaturent pas. Cette
politique est couronnée en 1977 par l’inscription du centre ancien à
l’inventaire des sites pittoresques du département du Val-de-Marne, nous
conférant ainsi, et depuis, l’assistance de l’Architecte des Bâtiments de
France.
LE
COTEAU ; Grâce à une promenade réaménagée il y a une dizaine
d’années.
Il est possible de découvrir : le vieux lavoir, l’allée ombragée de
tilleuls qui mène à la villa Falbala, la cascade et la remontée par les bois.
De plus, des aménagements complémentaires favorisant le cheminement pédestre le
long des rives sont en cours de réalisation par le SIARV (Syndicat Intercommunal
pour l’Assainissement de la Région de Villeneuve-Saint-Georges) dans le cadre
du projet de « liaison verte » qui permet de relier Crosnes à
Varennes-Jarcy en cheminement piéton le long des rives de l’Yerres. Les bords
de l’Yerres, immortalisés par Dunoyer de Segonzac, sont un enchantement. 11 kms
de promenade piétonnière, répartis sur l’ensemble du territoire communal
permettent de découvrir notre commune. Par décret du 23 décembre 2006, le
ministère de l’écologie et développement durable a classé au titre des sites la
vallée de l’Yerres et ses abords. L’intérêt patrimonial de la vallée de
l’Yerres avec ses caractéristiques géologiques, géographiques et
géomorphologiques traduisent des paysages remarquables qu’il est important de
protéger du fait d’une pression urbaine toujours croissante. https://perigny-sur-yerres.fr/histoire-et-patrimoine/]
[D’après les travaux laissés par l’Abbé Lebeuf au
XVIIIème siècle, l’origine de PERIGNY remonterait à l’époque de Philippe
Auguste qui régna de 1180 à 1223.
Successivement Parriniacum, Peroignacum, Parreigny, Paroigny, puis Périgny en
Brie jusqu’à la Révolution et enfin Périgny sur Yerres depuis son érection en
commune (1896), notre village a été choisi depuis longtemps par les Hommes pour
y vivre et y travailler.
Les documents dont nous disposons aujourd’hui émanent essentiellement d’un
ouvrage écrit par un Pérignon, Georges Huré (l’inventeur des cartes
d’état-major).
Au fil des siècles, on retiendra :
En l’an 1200,
le Bourg comptait 100 feux, c’est-à-dire la population de 1965 (400 habitants).
En 1450, le différend entre Armagnacs et Bourguignons laissa des traces
très profondes. Allez savoir : les habitants de Brie Comte Robert étaient
partisans des Armagnacs, ceux de Périgny des Bourguignons ! Et ce sont les
Bourguignons qui vainquirent. Mais dans la joie de la victoire, ils oublièrent
de rejoindre leur compagnie et devinrent des déserteurs. Ils se cachèrent
quelque temps puis restèrent au pays. Et que fait donc un Bourguignon si ce
n’est planter de la vigne ? Ainsi, tout notre coteau, bien orienté, en fut
garni et le pays en vécut durant les longues périodes où le blé était brûlé par
les Lorrains ... Jusqu’au grand gel de 1904 et l’apparition du phylloxera.
1685 - Le roi Louis XIV accorde Foire à Périgny le 1er dimanche de septembre.
C’est la naissance de la Fête de la Saint-Leu.
En 1789, lors de la grande Révolution, le bourg est vigneron et ne compte plus
que 42 feux (environ 200 habitants) et une cinquantaine de journaliers (les
Horsains). Depuis 1758, le village est intégré au marquisat de Brunoy, dont le
seigneur est Monsieur, Frère du Roi. Le terroir agricole est modeste et
l’essentiel est constitué par des terres labourables, quelques prés et quelques
vignes.
Les gens de Périgny n’ont pas échappé au dur hiver 1788/1789 et c’est dans ce
contexte qu’ils rédigent leur cahier de doléances :
Lourdeur des impôts et contestation de la « corvée » (obligation de
travail pendant plusieurs jours par an).
Classement des terres en première classe par la suppression des remises
(réserves de gibier).
Eradication du lièvre et de la perdrix qui détruisent et ravagent toutes les
semences.
Suppression des capitaineries (territoires réservés aux chasses royales) ;
les gardes à cheval piétinent la plaine sans respect de chemins, empêchant les
semences de lever.
En 1905, avec le développement urbain, les paysans pérignons, privés de vigne
par le phylloxera, « font du légume », puis plus tard vers 1920 de la
rose, qu’ils vont vendre sur les marchés voisins.
En 1965, un plan d’aménagement régional prévoyait de faire
passer l’autoroute A 5 à quelques 200 mètres du Village - avec, de surcroît un
échangeur avec la Francilienne. Commença alors une lutte de la Municipalité
pour que Périgny garde sa vocation rurale et son aspect de village, option
poursuivie aujourd’hui.
En 1972-1973, le village s’agrandit de deux résidences : « La
Champagne » (48 pavillons) et, « les Roses » (102 pavillons),
accompagnées de l’école primaire G. Huré. Elles furent suivies en 1979 de la
résidence « Les Cottages » (108 pavillons) et des « Demeures de
Périgny » (16 pavillons) et de l’école maternelle S. Heinrich.
En 1974, le Plan d’Occupation des Sols est le 1er à être opposable aux tiers
sur le plan national et le 2ème en France à être approuvé. Il maintient tout le
plateau à l’agriculture, rend le coteau boisé inconstructible mais permet une
possible extension urbaine pavillonnaire sur le coteau de part et d’autre du
village. Dès fin 1974, le Village compte alors 1.000 habitants.
En 1990 et 1991, construction d’appartements et de maisons de ville,
« Clos de la Ferme » et « Clos Bourguignon » en centre
ville.
De nouveaux lotissements viendront s’ajouter : en 1995, « Les
Pierreux », en 1998, « le Clos de la Roseraie » et « La
Pommeraie », en 1999, la Résidence « Bel Air - Rose Place »
(Simon de Paroigny). La population approche les 2000 habitants.
En 2005, la résidence « le Domaine du Village » de 25 logements vient
accroître la population de Périgny. En 2010, dans le cadre de la loi SRU, 31
logements aidés sont livrés dans « la Ferme Saint Leu ». Un nouveau
lotissement comprenant 51 habitations.
Une nouvelle opération est prévue rue Saint Leu avec la mise à
disposition de 42 logements. Selon les enquêtes de recensement menées par
l’INSEE, la population légale au 1er janvier 2018 est de 2 627 habitants. https://perigny-sur-yerres.fr/un-peu-dhistoire-sur-perigny/]
Poursuivons en face par la rue de Servon en direction de la Mairie et de
l’église, nous sommes toujours sur le GR. Nous arrivons sur la place du village.
Juste avant l’église nous avons l’immense porche de l’ancienne ferme de Saint
Leu, [Ferme de Saint-Leu (17ème et 18ème siècles) Possède
une structure caractéristique des fermes briardes avec ses murs épais en
pierres et sa grande cour intérieure. Le Roi Louis XIV aurait plusieurs fois
séjourné à la ferme et c’est d’ailleurs pour cela, qu’il y a un écusson royal
scellé à l’entrée du porche (toujours présent). Une chambre lui était réservée
à l’étage. Quelques siècles plus tard, en 1974, la Société La Vie Claire venait
transformer la Ferme en s’installant, 120 personnes y travaillant. Mais en
1983, ayant des difficultés financières, le groupe La Vie Claire fut obligé de
fermer les bureaux. Dans le cadre de la loi SRU, 31 logements aidés ont été
construits dans « la Ferme Saint Leu » https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/].
Sur la droite une petite place triangulaire bordée d’arbres. Passons devant
l’église [Eglise paroissiale Saint-Leu-Saint-Gilles (1769)
Situé sur l’actuelle Place du Général de Gaulle, cet édifice, attesté au 13ème
siècle, a été reconstruit vers 1550 en pierre calcaire et meulière. La
construction actuelle date de 1769. L’autel de la Vierge a été reconstruit en
1836. Fonts baptismaux en calcaire sculpté sont du 17ème siècle. Plaque de
consécration en bois peint gravé date de 1669. https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/]
Tout à coté se trouve le colombier du 16e et 18e (en
réfection lors de mon passage). Prenons sur la droite la rue Paul Doumer,
petite rue, qui serpente dans le centre du village. Passons devant la Mairie
poursuivons la D 251 (rue Paul Doumer) en direction de Boussy et Epinay, (GRP
balisage jaune & jaune et vert) après un virage nous prenons à gauche la
petite rue pavée (rue de la Fontaine) descendant le coteau, (Balisage jaune
& GRP). Nous arrivons sur une petite place pavées servant de parking, à
notre droite derrière un mur en meulière le lavoir et sa source
[Lavoir (1888) Situé Chemin du moulin, sa forme est
rectangulaire, il est entièrement clos de murs en meulière, calcaire, moellon
et grès. Son toit percé d’une ouverture destinée à recueillir les eaux de
pluie, lui confère une originalité rarissime en Île-de-France, rappelant
l’atrium des villas romaines. https://perigny-sur-yerres.fr/lieux-a-visiter/]
On pourrait prendre le petit sentier entre la source et les maisons, j’ai pensé
que ce passage était privé, j’ai préféré suivre le balisage jaune et le GRP descendant
un chemin bitumé bordé d’arbres, (chemin du Moulin) nous arrivons à la Closerie
Falbala
[La Closerie Falbala est une œuvre
recouvrant 1 610 m2 et atteignant 8 m de haut.
Construite en époxy et béton peints au polyuréthane, elle est
constituée d'une sorte de jardin, terrain entouré de murs (la closerie
proprement dite), comportant en son centre un édifice, la Villa Falbala,
qui renferme le Cabinet logologique, construit par Dubuffet de 1967 à
1969, lieu de méditation. Les murs de la Closerie sont entièrement
peints en blanc et recouverts de tracés noirs. L'intérieur de la Villa
comporte des dessins abstraits rouges, bleus et noirs. Des visites guidées sont
possibles sur rendez-vous sauf lundi, mercredi et jours fériés. Le Cabinet
logologique est construit par Dubuffet entre 1967 et 1969. Il construit
ensuite la Closerie entre 1971 et 1973. La Closerie, la Villa,
la maison du gardien et les sols de la propriété sont classés au titre des monuments
historiques par arrêté du 17 novembre 1998. Wikipédia. Dans une précédente promenade nous
longeons et apercevons un
peu plus les œuvres de M. Dubuffet.] Quittons les balisages et, prenons
à droite le sentier des Vaux, puis à droite la ruelle aux Chevaux, (PR 22 de
Mandres et un balisage jaune & vert) Le GR partant dans un petit sentier.
Nous remontons le coteau, jusqu’à la rue du Moulin Neuf (D94E) que nous prenons
à gauche, nous entrons dans Boussy Saint Antoine. Sur la gauche nous apercevons
les antennes de Saint Assise [émetteur pour les ondes très longues
VLF (very low frequency), installé dans le
domaine du château de Sainte-Assise à Seine-Port en Seine-et-Marne, qui appartenait à
la Compagnie Radio France filiale de la Compagnie générale
de télégraphie sans fil (CSF). La station
s'étend également sur les territoires des communes de Cesson et de Boissise-la-Bertrand. Globecast, filiale d'Orange est quant à lui
désormais le propriétaire du téléport (transmission vers
les satellites de télécommunication) de Sainte-Assise, constitué d'un parc
d'antennes paraboliques de grandes dimensions (de 4 à 16 mètres de diamètre).
Son antenne était portée par onze pylônes de 250 mètres et cinq mats de
180 mètres. À son
inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant
au monde et couvrait le monde entier. En novembre 1921, y fut réalisé à titre expérimental la première émission
radiophonique française au moyen d'un émetteur grandes ondes de 1 kW.
Mademoiselle Yvonne Brothier
interpréta La Marseillaise, La Valse de Mireille et un air du Barbier de Séville. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour
la télévision. Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement,
Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes
ont survécu. Comme prévu par la convention d'octobre 1920, le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations. En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom
à la Marine nationale, pour devenir le Centre de transmissions marine (CTM) de
Sainte-Assise chargé des communications unilatérales avec les sous-marins en
plongée. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de
fusiliers-marins. Un pylône de 250 mètres reste la propriété de Globecast. Cette filiale d'Orange est désormais le
propriétaire du téléport
apercevons le château de Gros Bois. [Situé aux portes de la capitale, à moins de 15 km de l’hippodrome de Paris-Vincennes, le domaine de Grosbois conjugue élégamment patrimoine historique et activité hippique dans un cadre naturel d’exception. Plus de 412 hectares sont ainsi dévolus à l’entraînement du trotteur français. Dissimulé derrière son enceinte, le centre d’entrainement de Grosbois compte tout ce qu’un sportif de haut niveau peut espérer en termes d’équipement, d’infrastructures et de services. Une équipe d’une trentaine d’hommes assure au quotidien son fonctionnement et ce par tous les temps, garantissant ainsi un vivier de partants pour les courses de Vincennes. C’est donc un formidable outil de travail qui en pleine saison, peut accueillir jusqu’à 1500 chevaux. DES ORIGINES ROYALES, UNE DEMEURE PRINCIERE, UN MUSEE A LA GLOIRE DU TROT... Blotti dans un berceau de verdure, tel un bijou en son écrin, le château de Grosbois demeure hors du temps, préservé des atteintes et folies de la Capitale pourtant si proche. Sa silhouette faite d’harmonie et d’équilibre se dessine à l’orée du bois au bout d’une allée de marronniers bordés de pelouses. C’est une ravissante résidence d’Île de France de style Louis XIII, avec ses hauts toits à la Française en ardoise grise, son fronton triangulaire et sa façade de brique et coins de pierre blonde que le couchant embrase. Le destin de ce château fut, nous dit-on, d’abriter l’histoire sans jamais la retenir, laissant les noms de ses propriétaires illustres se succéder en pointillé, retraçant ainsi plus de quatre siècles d’histoire de France. A l’intérieur, la demeure conserve toujours les vestiges de ce passé prestigieux, offrant ainsi une succession de salons dont la décoration porte la marque de tous les grands styles français. Un musée à la gloire des courses hippiques au trot complète cet ensemble depuis 2010 et nous renvoie à son activité actuelle.
Grosbois-le-Roi n’est autre qu’une petite bourgade environnée de parcelles
agricoles et de forêts giboyeuses auxquelles il doit son nom. C’est ainsi qu’il est cité pour la
première fois au milieu du Moyen-Âge lorsque le roi Philippe-Auguste le cède, en 1190, à l’abbaye Saint-Victor de Paris. Les terres de Grosbois sont par la suite érigées en curé puis en seigneurie. Au XVIème siècle,
un certain Raoul Moreau, trésorier de l’Epargne à Paris achète une maison et quelques
arpents de terre à Grosbois-le-Roi dont il dote sa fille, lors de son mariage
avec le ministre des finances d’Henri IV,
en 1597. Le nouveau propriétaire Nicolas de Harlay est à l’origine du
château actuel. En surintendant des
Bâtiments du roi, Nicolas de Harlay, baron de Sancy imagine pour Grosbois un projet d’aménagement
grandiose comprenant une demeure seigneuriale cernée de douves et d’importants bâtiments de ferme. La commande des travaux est
passée à un certain Florent Fournier, maître d’œuvre et entrepreneur à Paris
qui s’illustre sur plusieurs chantiers royaux dont celui du Louvre et de Fontainebleau. On perçoit dès lors,
derrière cette élégante bâtisse de briques rouges et crépi battu, l’influence
de l’une des plus grandes dynasties d’architectes royaux. En effet les travaux
de Jacques II du Cerceau sont perceptibles dans la symétrie rigoureuse de ce plan en U enveloppant la cour
d’honneur, dans le jeu des toitures qui différencient chaque espace et surtout
dans ce corps de logis évidé en demi-lune que l’on retrouve à la Cour des
Offices de Fontainebleau. Cette façade incurvée est remarquable pour l’époque car elle invite le visiteur à
pénétrer « dans une sorte de perspective panoramique du plus bel effet théâtral
». Malheureusement, Nicolas de Harlay n’a ni le temps, ni les moyens de voir se
concrétiser son projet initial. Seul le bâtiment central en fond de cour et ses
deux tours d’angle sont construits lorsque le château est racheté par le duc d’Angoulême, en 1616. Charles de Valois, duc d’Angoulême l’agrandit et y ajoute les
deux ailes en retour sur cour ainsi que les deux pavillons latéraux qui lui
donnent sa physionomie actuelle. Si l’histoire prestigieuse de Grosbois
s’annonce avec la construction du château par Nicolas de Harlay
, celle-ci est vite
mise entre parenthèses par la disgrâce du nouveau châtelain en butte à
l’hostilité de la maîtresse royale. La vie y reprend son cours sous Louis XIII,
quand Charles de Valois, prend possession du domaine et entreprend un vaste
programme d’embellissement. Il y mène alors grand train. Le Domaine passe
ensuite entre de nombreuses mains dont celles, en 1718, de Samuel Jacques Bernard,
fils héritier d’un richissime banquier puis dans celles de Chauvelin, en 1731, puissant Ministre des Affaires Etrangères de Louis XV. Au
crépuscule de l’Ancien Régime, le frère du roi et
futur Louis XVIII en est propriétaire
et y coule des jours tranquilles jusqu’à son départ précipité lors de la
Révolution. C’est Barras, véritable roi de la première République qui y prend alors ses
appartements. Il y reçoit en seigneur, la société la plus brillante de Paris.
Mais Bonaparte et le coup d’état du 18 brumaire, le forcent à l’exil. Barras
cède alors la place au général Moreau, qui en rival malheureux du 1er consul ne tarde pas à subir le
même sort. Le ministre de la police, Joseph Fouché sert ensuite d’émissaire et revend le château au Maréchal Berthier, en 1805. Grâce à lui, le château est restauré, remeublé et transformé
en l’une des plus belles demeures de l’Empire. Mais le déclin survient et
Grosbois s’offre comme une étape sur la route de l’exil pour l’Impératrice Marie-Louise
et le petit roi de Rome. Le domaine demeure pourtant contre vents et marées
dans la famille du maréchal Berthier durant plus de cent cinquante ans. Le
château de Grosbois est conçu dès l’origine comme une demeure de chasse dédiée à cet art
dont la noblesse s’est fait une passion exclusive. le domaine de Grosbois est
connu comme la plus belle chasse de l’Empire. Grand amateur de vénerie,
Alexandre Berthier y organise des chasses très réputées pour l’Empereur et
quelques rares privilégiés. Il transmet ensuite sa passion à son fils, le deuxième Prince de Wagram
.
Aujourd’hui cette pratique ancestrale se maintient à Grosbois de manière
exceptionnelle et des battues sont régulièrement organisées pour limiter la
prolifération des sangliers ainsi que des reprises de chevreuils. Les
propriétaires de Grosbois ont su préserver le caractère unique de cette demeure familiale ainsi que
l’ensemble de ses collections. Située dans l’un de ces pavillons d’angle,
l’actuelle salle à manger témoigne, encore aujourd’hui, du faste des réceptions
données par le duc d’Angoulême au XVIIe siècle. Un décor de film : Outre
le film de Roger Richebé ‘Madame sans gêne’ (1941) avec Arletty dans le rôle-titre, le Château de Grosbois
a figuré dans de nombreux longs-métrages ou documentaires consacrés à
l’histoire ou à l’activité hippique. Il a également été choisi comme lieu
de tournage d’un certain nombre d’œuvres de fiction, la plus célèbre d’entre
elles étant sans conteste 'Le Comte de
Monte Cristo' réalisé par Josée Dayan
au début des années 1990, avec Gérard Depardieu en acteur vedette. Vous pourrez y
reconnaître certains salons du château tels que la bibliothèque.
Plus récemment, Guillaume Gallienne tourne dans le manège de
Grosbois et ses abords extérieurs, une des scènes cultes de son film
autobiographique ‘Guillaume et les garçons à table’, sorti en novembre 2013.
Le château ce visite.https://www.domainedegrosbois.com/chateau-musee]
Nous quittons le GRP et poursuivons le balisage jaune. Traversons les rues jean
Cavailles, rue du Lieutenant Dagorno (D253), et l’avenue Foreau. Le balisage se
divise en deux, l’un descend sur la gauche pour rejoindre la piste cyclable
(liaison verte), l’autre poursuit sur la droite,
l’allée en stabilisée dans son
écrin de verdure se dirigeant vers les vergers et la ferme pédagogique. Cette
fois ci prenons à gauche descendons vers la liaison verte, nous longeons la
ligne LGV sortant de son tunnel, nous arrivons au Réveillon. Suivons la rivière
vers la gauche, nous passons sous la ligne de TGV puis la N 19 (Attention par
inondation importante je ne suis pas sur que l’on puisse passer sous les
ponts.) De l’autre coté nous sommes à marolles entre deux parcours de golf 18
trous, situé de part et d’autre de la rivière. Passons un carré de vigne nous
sommes sur un balisage jaune [Marolles en
Brie ; La terre seigneuriale appartenait, en 1088, à Dreux III de Mellot, archidiacre de l'église de
Paris. Il la donna, en 1097 à des religieuses, et leur bâtit un prieuré qui existait encore
à la Révolution. La commune est riche culturellement : elle compte parmi
ses bâtiments une des résidences secondaires des parents de l'Impératrice Sissi (Élisabeth d'Autriche), épouse de François-Joseph).] Notre chemin longe la rivière dans une prairie arborée et débouche
route de Brie ou nous trouvons faisant un angle aigu avec le notre sur la
gauche un sentier se nommant la Vieille Rue aux Chevaux, nous grimpons le talus
boisé et débouchons dans le haut de la rue de Brie (balisage jaune). A la
fourche poursuivre tout droit jusqu’à l’église. [L'église Saint-Julien-de-Brioude
a été construite dans la première moitié du XIIe siècle sur l'emplacement d'une chapelle carolingienne du IXe siècle. Certains de ses éléments architecturaux sont encore romans mais d'autres témoignent de l'apparition du style gothique. Elle a été classée monument historique en 1909. Wikipédia.
C’est la plus
ancienne église du Val de Marne. Elle fut batie sur les vestiges d’une ancienne
chapelle Carolingienne. Son chœur, ses voûtes à croisées d’ogives sont les
premiers construites , ses chapiteaux, son vitrail (1944) d’après un carton de
Maurice Denis forment un ensemble architectural exceptionnel. Panneau
d’information.] Redescendons la rue et prenons à la fourche la rue de la fontaine
froide sur notre gauche. Nous retrouvons le balisage jaune, nous sortons du
village et prenons à gauche la rue de chasse Lièvre vers le collège et la N°19 ou
le chemin longeant le mur du château (Sentier du Haut Montaglos) balisage
jaune. Si vous avez pris le chemin le long du mur, traversons l’espace herbeux
pour prendre sur la droite la continuité du Sentier du Haut Montaglos voie sans
issu, passons sous le portique. Chemin plus ou moins bitumé desservant quelques
vergers et terrains à l’abandon. Passons une barrière, notre chemin devient
herbeux, il serpente le long d’une palissade en béton puis fait une fourche, le
balisage sur la carte, prend le chemin de gauche, ce dernier m’a paru impraticable
avec ses ronces descendants des arbres. J’ai pris celui de droite qui n’est pas
beaucoup mieux, il descend dans des friches, il est très glissant par temps de
pluie. Nous débouchons dans le chemin des vignes que nous prenons à gauche et
nous retrouvons le bitume et la ville. Nous sommes à Santeny. [situé aux portes de la Brie, Santeny s’étend sur 991 ha
et demeure l’une des dernières communes rurales du département du Val de Marne.
Le site se caractérise par une vallée verdoyante creusée par le Ru du Réveillon
et un urbanisme maîtrisé constitué essentiellement de maisons individuelles. Le
village s’est implanté sur la rive droite du Réveillon et sur les coteaux nord
et sud de chaque côté de la rivière. Au sud, une vaste plaine céréalière
annonce la Brie. Les espaces boisés recouvrent 500 ha du territoire communal.
L’agriculture en occupe le quart. Les nombreux espaces verts, parcs privés
magnifiquement plantés, berges du Réveillon aménagées et sites protégés de la
vallée, contribuent à donner à la commune un cadre de vie verdoyant et paisible.
https://www.mairie-santeny.fr/notre-ville/presentation.
En 1138, un texte mentionne pour la première fois
le bourg. Un groupe de chevaliers-brigands qui sévissaient dans la région a
restitué à l’évêque de Paris les différentes paroisses sous leur influence dont
Santeny. En 1290, l'ordre du Temple (Templiers)
acquiert la seigneurie de Santeny qui
appartenait alors au seigneur de Villemenon. Ils étendent ainsi
leur pouvoir sur toute la vallée de l'Yerre et la forêt de Sénart.
De cette seigneurie dépendait également les fiefs de Cossigny et d'Ormoy (Tigery). L'ordre disparaît au début du XIVe siècle
et ses biens sont dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean
de Jérusalem. La guerre de Cent Ans
n'épargne pas Santeny. Les Anglais occupent le village entre 1419 et 1439. Le
village possède de nombreux fiefs dont celui de
Montanglos dont le portail est toujours visible. En 1734, Germain-Louis
Chauvelin rachète le château de la Commanderie aux Hospitaliers et constitue le
marquisat de Grosbois. Le
village connait une ère de prospérité durant tout le XIXe siècle.
Les terres briardes sont riches et fertiles. À partir de 1875, la population
diminue peu à peu en raison de la disparition des vignes, et malgré la
reconversion dans la culture de la rose. Wikipédia.] La
rue des Vignes est bordée de maisons individuelles, elle débouche route de
Marolles (D 33E) face au château [
C’est
pendant la Révolution que la famille de Besse, descendante de Barthélemy de
Besse achète le domaine des Lyons, et se rend peu à peu propriétaire des terres
majeures de Santeny. Il restait, pour consacrer sa place prépondérante, à faire
édifier une demeure à la hauteur de son patrimoine. C'est chose faite en 1868.
Le lieutenant de vaisseau Achille François Brac de la Perrière ' époux depuis
1851 d'Amélie de Besse, l'arrière-petite-fille de Barthélemy ' s'installe sur
l'ancien domaine du Rollet ou Rolé. L'imposante demeure témoigne, avec ses
étranges clochetons néo-moyenâgeux, de l'éclectisme des goûts de l'époque. Subsiste
à l'entrée le 1er château du 18e siècle. Nouveau château, puits et grotte
artificielle érigés en 1878 et détruite en 1980. Ensemble de 3 grilles portant
les initiales A B L. Château du 19e siècle et parties agricoles aménagés en
école vers 1960. L’architecture du Château est symétrique et le gros œuvre est
composé de calcaire, meulière et pierre de taille. Sa couverture est faite
d’ardoise et de tuile mécanique. Ses escaliers sont ornés de ferronnerie. Le
site est inscrit depuis 1982. Avec son cachet aristocratique, le château ne
manque pas d'une certaine élégance dans le détail. Il sera aménagé par le
suite, dans les années 1980, en école puis en salons de réception. http://www.chateaudesanteny.com/crbst_23.html]
Prenons à droite longeons le parking et à la fourche prenons à gauche la petite
rue de l’Eglise, passons devant cette dernière (nous retrouvons le GRP de la
Ceinture verte de l’Ile de France)
[Les fondements
de Saint Germain d’Auxerre datent sans doute du XIIIe. Complètement
reconstruite en 1880, l'ancienne église remonte sans aucun doute au XIIIe siècle. Une vierge à l'enfant datant
du XIVe siècle est encore visible à
l'intérieur. Vitrail " Vie de Saint Nicolas", XIIIe siècle,
église Saint-Germain. Panneau d’information.] Nous arrivons sur une
petite place en triangle généralement bien fleurie nous prenons à gauche la
grand Rue. Suivons le balisage prenant la rue de Lésigny en direction de la
Place de Gondy et la Queue de Poële. Passons devant l’ancienne ferme des Lyons
[On peut toujours
s'interroger sur l'origine du nom des Lyons « qu'on écrit parfois Lions.
Certains ont invoqué la présence de deux lions sculptés au portail de l'ancien
château, mais c'est sans doute là prendre l'effet pour la cause, à moins qu'il
ne s'agisse de la contraction littérale des mots li ons ou li oms » les hommes,
dans la langue d'alors, ceux qui, vivants ou mourants, devaient paraître devant
le seigneur du lieu pour représenter la propriété. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/23300189911]. Passons le Pont au dessus du Réveillon [Pittoresque et estimable, avec ses trois arches
irrégulières, ce pont est l'un des rares de la région à avoir conservé intactes
ses piles en forme de bec, dont l'intérêt était de diminuer la force de
pression des éventuels obstacles dérivant sur la rivière. L'édification du
colombier à pied a suivi de peu le changement de nom du fief dans la première
moitié du XVIIe siècle. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/23300189911] Poursuivons
le GR partant sur la gauche après le pont, et longeons le petit étang ou nous
apercevons le Colombier. poursuivons le GR longeant d’un coté une prairie et de
l’autre des pavillons. Nous abandonnons le GR partant sur la gauche, au niveau
de la l’avenue des Saussaye et poursuivons l’avenue, qui se termine en voie
sans issu. Passons les barrières, nous changeons de nom, la rue devient de
Santeny. Nous entrons dans Servons [Servon : Le
centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de
l’église : maisons paysannes et petites maisons de maître, ainsi que trois
grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et
le château de Villemenon. Des
lotissements ont progressivement
été réalisés depuis une cinquantaine d’années : quartiers de la
Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de la Jarrie et de
la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles et
Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons). Et
plus récemment un lotissement des Marronniers et un autre à la place de
l'Ancienne-École. elon Albert Dauzat, dérivé de silvus :
nom qui évoque les bois. Autre hypothèse : mentionné « Un fief dit
la Motte de Servon » en 1483, du latin superior, comparatif de superus,
soit « plus au-dessus, plus haut, plus élevé », d’où le gallo-roman
°SUPERIORE > a.f. sevror, sevreux, et par métathèse servor,
serveux. Cette hypothèse pose problème avec les formes anciennes, mais
correspond à la situation de Servon sur une éminence, elle s'appuie sur le
celte ser (rivière), qui donnerait au nom du village une origine
topographique, signifiant « la colline près de la rivière » ou
« la source sur le coteau. Des fouilles archéologiques en 1992 dévoilent
les traces d'une villa gallo-romaine. L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle.
La commune a été longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de
Verneuil-l'Étang et comprenait la gare de Santeny -
Servon. Le service destiné aux voyageurs s'est arrêté en
1953 et celui des marchandises en 1970. La ligne de Vincennes a été reprise
jusqu'à
Boissy-Saint-Léger
par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut détruite
dans les années 2010. Ce que nous ne verrons pas les murs étant trop haut.
Le château de
Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn, proche du seigneur
de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. Le château de Villemenon : Le domaine du château
de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en
provenance de Lésigny. Situé à l’extérieur du village, sur la route en direction de
Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon existant depuis
le 12ème siècle, qui changera de nombreuses fois de propriétaires. François de
Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a acheté Villemenon (château,
terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à Suzanne Parent. Louis XIII
était venu déjeuner au château de Villemenon. Le
château actuel ; Le château actuel a été construit dans le style
Renaissance vers 1840. Depuis les années 60, Hélène Martini, impératrice des
nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets et théâtres à Paris,
dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement choisi comme havre de
paix le château de Villemenon. Suite au décès d’Hélène Martini le 05 août 2017,
le portail et la cheminée Renaissance du château de Villemenon, se sont
retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi pour les défenseur
du patrimoine local. La conservatrice de la Direction Régionale des Affaires
Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour protéger ces éléments
patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des Monuments historiques
de Seine-et-Marne. Une impressionnante collection de 6 000 costumes de scènes
et accessoires créées par et pour les Folies Bergère était stocké, jusqu’en
2012, dans une dépendance du château de Villemenon, avant d’avoir été dispersée
lors de ventes aux enchères.
Polémiques autour de la destruction de la ferme Bombon ; Située dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de maître s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406. La propriétaire était décédée en octobre 2012, et sa ferme vendue à l’AFTRP (devenu Grand Paris Aménagement), qui là céda au promoteur immobilier Nexity. La Ferme se situait dans le périmètre de protection de l’église Saint-Colombe classée monument historique. En 2013, une association de riverains et d’habitants de Servon s’est constituée, pour contester en justice un projet immobilier sur la Ferme Bombon. La municipalité et le promoteur Nexity souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140 places). Wikipédia] Poursuivons la rue jusqu’au chemin des Limières que nous trouvons sur la gauche, nous retrouvons ici le GRP. Chemin bitumé en son milieu. Passons les barrières en bois. Nous longeons un long mur et trouvons sur la droite un passage que nous prenons et débouchons dans l’impasse de l’ancien marché, débouchant rue du général Jeanningros. Faisons un esse droite gauche pour prendre la rue François Leduc, débouchant rue de la paix que nous prenons à gauche, puis à droite l’avenue Pierre Guerrin et nous retrouvons notre parking.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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