l’Urbanisme cacher par un écran de verdure
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de
la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos,
dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande,
poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité ‘’sud Est’’ de la ville
nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart.
De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin
possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des
promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre
dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en
béton. Surprenant.
Promenade pouvant se réaliser en train. RER D, Gare de Boussy Saint Antoine. Pour Trouver votre Horaire https://www.transilien.com/lignes/rer-trains/rer-D
La promenade est d’écrite au départ de Boussy. Nous y trouvons le parking du super marcher face à la gare.
Attention promenade ouverte : Pour retrouver les voitures prendre le train direction Melun (1 station)
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346280
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisioRando Cliquez
sur le rectangle à coté du numéro
Comment s’y rendre ; On pense tout de suite à la Francilienne et ce n’est pas une erreur.
En
venant de Melun D 605 direction N 105 puis N5b Marne la Vallée, Sénart,
Brie. Au rond point A5b, Marne la Vallée Evry Sénart. Puis A 5a - Carré Sénart
Evry, Paris par A 6. Puis A 5 a - Corbeil, Evry, Paris. Puis N 104 – Lille,
Créteil, Paris par N 6 Marne la Vallée et enfin N6 Paris, Créteil, Brunoy,
Epinay, Quincy. Sortir D 33 Epinay, Quincy, Tigery. Au rond Point D 33 Epinay
Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy et Quincy.
Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel et
poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2. Au
rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine.
Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial,
Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde
route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking
du centre commerciale.
En venant de Paris : On peut rejoindre Boussy saint Antoine par la N6
Par
la N6 : dépasser Villeneuve Saint Georges, direction Sénart. Ne pas
prendre la N 448, Poursuivre la N6. Ne pas prendre la D 31. Passer Brunoy,
poursuivre vers Saint Germain les Corbeil, Quincy, Epinay. Passer le carrefour
et les feux tricolores. Prendre la sortie direction D 33 Quincy, Saint Germain,
Tigery. Au rond Point prendre la troisième Sortie D 33 direction Créteil,
Brunoy, Epinay, Quincy. Au second rond point (après avoir traversé le pont) D
33 Epinay, Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy
et Quincy. Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel
et poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2.
Au rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine.
Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial,
Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde
route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking
du centre commerciale.
Par
la Francilienne ; En venant de Paris : N-104 Francilienne. Dépasser
Brie Comte Robert Rester sur la voie de droite pour continuer sur la N 104
direction A 6 Bordeaux, Nantes, Evry. Sortie 24 Combs la Ville, Parc Ecopole.
Au rond point première sortie D 57 Combs la Ville. Second rond point première
sortie, Combs la ville. Troisième rond point seconde sortie direction Varennes
Jarcy, Quincy, Lieusaint Brie Cte Robert. Quatrieme rond point D 57 Quincy,
Varennes Jarcy. Cinquième rond point D 57 deuxième sortie Quincy, Varennes
Jarcy (Combs la Ville c’est la ville des ronds points.) sixième rond point D 57
Quincy, Gare RER, seconde sortie. Septième rond point seconde sortie,
traversons Combs la ville Huitième sortie traversons Quincy. Neuvième rond
point prendre la seconde sortie D 330.
Dixième rond point D 330 première sortie Epinay, Boussy. Onzième sortie,
première sortie direction gare SNCF, Hopital Claude Galien. Encore un rond
point troisième sortie passons le pont SNCF la route fait un esse et descend
vers le centre commerciale ou nous trouvons de la place pour ce garer.
Septembre 2020
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
10 2h00 5,1 83 +
La forêt de Sénart est une relique de l'ancien arc boisé de l'Est
parisien. Au IXe siècle,
elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. Située à moins de
trente kilomètres de Paris, elle est, très
tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel
en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage
Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins
cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières
rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même
temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les
grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait
aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse
royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson)
qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte
de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire
du château de Brunoy,
la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles,
le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient
du charbon de bois.
Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté,
en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en
forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix,
l'écrivain Alphonse Daudet,
qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces
paysages. Durant la Première Guerre
mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris.
Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste
avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien
visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne).
Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se
dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus
de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des
communes de Brunoy et de Montgeron, essentiellement
sur des plantations de résineux accessibles au
public. Aujourd'hui, la forêt
domaniale est gérée par l'Office national des
forêts (ONF). Elle est actuellement un espace convoité,
aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant
des intérêts parfois contradictoires… Wikipédia] A son
extrémité nous trouvons un passage entre le collège et les dernières maisons de
la zone pavillonnaire (balisage jaune et rouge du GRP). Nous entrons en foret
dans la parcelle 195 appelée ‘’les Friches’’ par un chemin empierré en gros
calcaire. Attention, il faut être attentif,
le sentier est très sinueux et nous y trouvons beaucoup de petits sentiers,
mais le balisage est bien fait. Passons une buse d’évacuation des eaux et
poursuivons le chemin empierré calcaire, balisage jaune et GRP. Cette parcelle
doit servir aux gamins des immeubles proches, pour se dépenser nous y trouvons
une multitude de sentiers. Le sentier fait fourche poursuivons à droite notre
chemin empierré, c’est bien balisé. A l’intersection suivante nous prenons à
gauche toujours le GRP. Notre sentier débouche sur la large route
forestière d’Antin.
Nous rencontrons la branche principale du GRP de la ceinture verte d’Ile de
France. Sur un arbre nous trouvons les informations suivantes : A gauche
nous partons vers Evry, à droite vers Boussy. Prenons à droite en direction de
Boussy. Nous sommes dans l’extrémité Nord-Est de la foret de Sénart [La forêt de
Sénart, ou le petit bois de Sénart, est une forêt domaniale, qui s'étend sur
environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. C'est à son
sous-sol argileux et à son absence de
relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle se trouve à cheval sur les départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne. Essentiellement
domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées,
3 % de forêts communales,
1 % de propriétés régionales. La forêt de Sénart est
une relique de l'ancien arc boisé de l'Est
parisien. Au IXe siècle,
elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy.
Située à moins de
trente kilomètres de Paris, elle est, très
tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel
en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage
Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins
cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières
rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même
temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les
grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait
aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse
royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson)
qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte
de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire
du château de Brunoy,
la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles,
le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient
du charbon de bois.
Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté, en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en
forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix,
l'écrivain
Alphonse Daudet,
qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces
paysages. Durant la Première Guerre
mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris.
Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste
avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien
visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne).
Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se
dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus
de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des
communes de Brunoy et de Montgeron, essentiellement
sur des plantations de résineux accessibles au public. Aujourd'hui, la forêt
domaniale est gérée par l'Office national des
forêts (ONF). Elle est
actuellement un espace convoité,
aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant
des intérêts parfois contradictoires… Par décret du 15 décembre 1995, le massif de Sénart a été classé en forêt de protection sur une superficie de 3 410 ha, 42 a et 67 ca (dont
3 325 ha 4a et 30 ca dans l'Essonne et 85 ha 38 a 37 ca en
Seine-et-Marne, soit respectivement 97,5 % et 2,5 %). Wikipédia].
Prenons à droite ce beau chemin gravillonné, et descendons vers la ligne SNCF
par la route du Pas Sainte Geneviève, passons sous le pont SNCF (GRP et
balisage jaune). Nous sortons de la foret par la route desservant des maisons
et portant le même nom que l’allée forestière. Coupons la route du Gord en
bordure de l’Yerres [affluent de la rive droite
de la Seine, qui traverse la campagne et quelques villes.
L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera
au XVIIe siècle, probablement d'un
ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre
'lierre'. Le -s
final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur, couvrant trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. La rivière prend
sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de
la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de
devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la
Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une
profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle
traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours
de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite
la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit
en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les
géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les
débits des deux
ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des
sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres
s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Pour 85 % de
sa surface, son bassin versant est couvert de cultures et de forêts,
essentiellement en Seine-et-Marne. Les zones urbanisées, environ 10 % du
total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine. L'urbanisation
rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de
prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues.
Wikipédia] Passons le parking, le balisage se divise en deux. La branche de
droite ce dirige vers Boussy, la branche de gauche ce dirige vers la gare de
Brunoy, prenons la branche de gauche avec le balisage jaune ‘’N°23 et le GRP
des Vallées de l’Essonne’’ et descendons l’Yerres. Nous sommes dans une espèce
de plaine arborée, bordé de petits bâtiments qui s’élargie ou se rétrécie au
gré du terrain et de la zone défini comme inondable. Le chemin stabilisé
s’éloigne parfois de la rive (il doit être tracé en limite de la montée des
eaux. L’été il est possible de suivre au plus prêt le bord de l’eau par de
petits sentiers non balisés.
Vous pourrez être surpris
par la rencontre de vaches, broutant l’herbe en bordure de ce beau chemin en
stabilisé. Moi cela ma surpris pour la simple raison que dans mes randos autour
de Coulommiers (le pays du fromage) je n’ai vue que très peu de bovidés.
Nous arrivons à la passerelle de Boussy [Petit pont
en arc de cercle de 13 m. de portée, au tablier légèrement cintré reposant en
appui sur les culées en maçonnerie (L : 2 m. Chacune). Les deux parements
arqués de l'arche sont en fonte. Les poutres transversales en entrecroisement
sont en fer, ainsi que les contreventements. Les gardes fous à croisillons (fer
forgé) ne sont pas d'origine : ils ont remplacé des «balustrades» en fonte
légère. Cet ouvrage a été sans doute choisi sur un catalogue par M. Auguste
Prodhomme, magistrat parisien, qui avait acquis de M. Roze, en 1837, le domaine
de la Grande Ferme et l'antique maison-forte, avec parc et dépendances, de
l'ancienne seigneurie de Boussy. Construite, en 1843, à l’époque où l'industrie
était en plein développement commercial, cette passerelle appartient au «
système Polonceau », du nom de son inventeur, Antoine Polonceau (1778-1847),
ingénieur (X1797), qui, en 1839, déposa le brevet «pont en fonte». Il a été
avancé que cet ouvrage d'art pourrait être Eiffelien. Mais tel n’est pas le
cas. En effet, Gustave Eiffel (1832-1923), ingénieur de l'Ecole centrale des
arts et manufactures en 1855, ne créa les établissements Eiffel, à Levallois,
qu'en 1865, où l'on montait des "structures en acier" http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html]
Quittons le GRP, traversons l’Yerres sur ce petit pont et prenons
le chemin de gauche, toujours en bordure de la rivière (balisage rouge). Laissons
sur la droite le sentier rejoignant le dessus du pont. Passons sous le pont un
peu moins bien décoré que celui que nous avons passé dans la précédente
promenade, après l’ouvrage d’art en béton le balisage devient bleu. Nous
arrivons au Menhir de la Pierre Fitte [C'est une
dalle en grès de Fontainebleau.
Il mesure 1,85 m de hauteur pour 1,40 m de largeur à la base et
0,65 m d'épaisseur. Une vieille légende veut que ce mégalithe
(pierre-fitte : pierre fichée ou dressée) ait le pouvoir d’émettre des sons à
certains moments de l’année. Ce menhir est mentionné dans d’anciens documents
d’archives à partir de 1621. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html.
Une autre légende nous conte ; Le menhir
aurait la faculté de parler et il aurait une fois interpellé un homme qui se
rendait de nuit à un rendez-vous galant pour lui reprocher sa conduite. (Parfois la bonne conscience est la plus
forte…) Que fait un
grès de Fontainebleau à cet endroit ? A-t-il été transporté à dos
d’homme ? Par bateau en passant par les rivières Seine & Yerres ?
Ou plus simplement porté par les glaces lors de la dernière glaciation et
déposé à cet endroit à de la fonte de celle ci. Je pencherais pour cette
dernière, ayant lu se phénomène dans un livre sur l’histoire de la foret. Une
autre solution consisterait à penser qu’il y avait du sable et que le grès
c’est formé de la même manière qu’à Fontainebleau…] Revenons sur nos pas
et prenons les escaliers grimpant le talus de la pile du pont, traversons se
dernier et redescendons de l’autre coté, par un petit sentier de terre se
trouvant tout de suite après le pont. Nous retrouvons notre chemin en stabilisé
ainsi que le GRP. Poursuivons notre descente de l’Yerres, vers l’urbanisation (C’est dans cette partie de promenade que j’ai vu les vaches
entretenant l’espace herbeux.) Le chemin fait fourche nous prenons à
droite et passons un pont en pavés au dessus d’un fossé et d’un avaloir
permettant lors de grosses pluies d’éviter que les détritus ne se déversent
dans la rivière. Passons une passerelle poursuivons le GRP. Sur l’autre rive
nous avons des constructions et des bords d’eau. Après avoir fait un esse
gauche-droite, nous arrivons au pont et à l’Ancien
Moulin de Rochopt [Le Moulin de Rochopt, dans son ensemble, a gardé
l’aspect qu’il avait voilà plus d’un siècle et demi; seuls la grande roue à 24
pales et son appentis couvert de chaume n’ont pas été conservés après qu’il eût
cessé de moudre vers 1847. Construit sur un affleurement de roches en bas de
coteau, il a la particularité d’être flanqué, au Nord, d’une échauguette ronde
posée sur des corbeaux de pierre (l’échauguette au Moyen Age désignait la
sentinelle). Sa construction est antérieure à 1224, selon l’abbé Lebeuf
(histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris-Paris, 1754-1758, 15
tomes, dix volumes). L’orthographe de son nom, «Rochopt», semble être venue,
fort
récemment, de la fantaisie de notaires ou de géomètres. «Rocheel» en 1224,
1247, 1360, (peut-être «Rocheschel» à l’origine?); longtemps «Rocheau» du XVe
au XVIIIe siècle, avec toutefois quelques variantes comme «Rochault», «Rochot»
ou encore «Rocho» : affaire de patois, de phonétique; mais encore «Rochaut»
pour arriver à fixer «Rochopt» lorsque les cascadeurs s’employèrent à établir
la toponymie du terroir. Sur l’autre rive, en vis à vis, avait été bâti, vers
1835, un «moulin neuf», dit de « Rocheau » équipé de mécanismes modernes. En
1900, il tournait avec une machine Farcot, de 20 CV (10 cylindres), produisant
32 quintaux de farine par jour. En 1911, il était loué à la Savoisienne,
société faisant des pâtes alimentaires. En 1917,
les boulonneries de Bruno s‘y
installèrent, en 1923, une usine de textile (la SICT) et en 1930, un frappeur
de médailles (ELBA). Enfin en 1935 un fabricant de produits chimiques (Kierner)
y fixa son établissement jusqu’à sa cessation d’activité en en 1946. En 1958,
la SCIC, dans le cadre de son opération d’urbanisation du Val d’Yerres,
l’acquérait, pour le démolir en 1970. Sur place (commune d’Epinay-Sous-Sénart)
on voit encore quelques vestiges des fondations. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html] Laissons le pont sur notre droite, le chemin remonte un peut sur
la gauche. Laissons les chemins se dirigeant vers les immeubles et prenons le
chemin le plus à droite, nous retrouvons les bords de l’Yerres. Sur la rive
droite, le coteau se densifie en bord d’eau et en maisons de style plus ou
moins moderne. Nous arrivons devant un nouveau pont avec un long parapet
surélevé, je fais un petit détour vers le lavoir, et regagne la rive en passant
l’ancien bras d’eau. Nous longeons un bâtiment (peut être un ancien moulin). De
l’autre coté dans une propriété privée une autre roche dressée. Passons le
barrage par un ouvrage pavé permettant de réguler de débit de la rivière. Nous
entrons dans une longue île transformés en parc de promenade inaugurée en 2003. Nous arrivons au viaduc
ferroviaire [Chaque jour de semaine plus de 150
trains transitent par le Val d’Yerres. La ligne D, créée officiellement en
1995, emmène les
voyageurs via la Gare de Lyon, jusqu’à la Gare du Nord et
au-delà. Mais avant C’est en 1849 que débute l’histoire et que passe le tout
premier train dans le Val d’Yerres. A cette époque les rames étaient composées
de wagons à compartiment qui se différenciait, par leur confort, mais aussi par
leur couleur :
jaunes pour les secondes classes,
vertes pour les troisièmes classes.
Entre 1888 et
jusqu’à la veille de la Première guerre mondiale, il existait des compartiments
réservées aux femmes seules. Époque étonnante où les contrôleurs vérifiaient
vos titres de transports en gant blanc. (Aujourd’hui
ils sont accompagnés de la police ferroviaire bardé de menotte, bombe
lacrymogène, et bâton de défense. Ou ne passe
pas du tout.) En 1938 la Gare de Brunoy
était la tête de ligne du réseau banlieue et recevait une grande quantité de
voyageurs arrivant de la ville, mais aussi du Val d’Yerres et du Plateau de la
Brie. La gare de Yerres n’existant pas. Extraie https://www.valdyerres.com/le-chemin-de-fer-a-brunoy/ Les viaducs de Brunoy et d’Epinay permettent à la voie
ferrée de couper le méandre de l’Yerres qui entoure Brunoy.
Ils datent de 1846-1848. Leur construction amena un certain bouleversement à
Epinay et dans le bas de la rue Tronchard où s’étaient logés les ouvriers des
chantiers.
Mis en service avec deux voies en 1849, les viaducs ont dû être élargis à
quatre voies en 1906, par suite de l’extension du trafic.
Le viaduc d’Epinay a 375 mètres de long ; il est formé de 28 arches. Chacune a
10 mètres d’ouverture. Il s’élève au-dessus de la plaine de 32 mètres 85
en son point le plus haut.
Il est longé par un petit sentier qu’on appelle « Le Chemin des
Volontaires »
qui a longtemps permis aux Spinoliens d’aller rapidement à la station de
Brunoy.
Les deux oeuvres d’art ne défigurent aucunement la vallée de l’Yerres. Ces
monuments se sont parfaitement intégrés dans le paysage. http://sahavy.free.fr/psites/pviaduc.html ] Le pied de l’ouvrage d’art est un carrefour de
sentiers. Sur la droite le balisage menant directement à la gare. Il serait dommage de ne pas poursuivre notre itinéraire. Sur la gauche le PR 23.
Poursuivons le GRP et le PR 61 tout droit par le chemin (cimenté) de
l’île, en bordure de L’Yerres. Longeons la halle, et la grange rustique ainsi
que le Pavillon de l’Ile : inspiré d’une guinguette «
au bord de l’eau ». Nous débouchons sur la D 54 (rue du Pont Perronet)
que nous prenons à gauche. [Le pont est construit
de 1784 à 1787. L'architecte en est Jean-Rodolphe Perronet, premier directeur de l'école des ponts et
chaussées. L'édifice fait l'objet d'un classement comme monument historique depuis le 1er juillet 199.1Wikipédia] Face
à nous sur la rive droite de l’Yerres, un ancien moulin et le grand bâtiment
blanc l’ancienne entrée du Grand Château avec le
mou-lin. Sur le pilier droit de cette entrée la S.A.H.A.V.Y. a apposé une
plaque montrant une re-constitution du site au XVIIIèmesiècle. Nous
sommes à Brunoy [Voilà pourquoi nous trouvons des
menhirs dans le coin. [Le fait de trouver sur le site de ce qui sera plus tard
Brunoy à la fois une plaque sablonneuse (donc la possibilité de s’installer en
s’isolant rela-tivement de l’humidité ambiante) et une boucle de l’Yerres
enserrée dans le bord escarpé du plateau de Brie (donc : voie naturelle de
communication, pêche, présence de sources, etc...), a favorisé l’installation
de l’homme de-puis les temps les plus reculés, c’est-à-dire depuis le
paléolithique. De la période néolithique subsistent deux groupes de mégalithes
le long de l’Yerres. On peut les voir en amont du pont Perronet, certains
immer-gés, d’autres gravés de cupules.Entre la fin du néolithique et le début
de notre ère, il est probable que la région était faiblement peuplée car située
dans une couronne de fo-rêts qui séparaient plusieurs peuples celtes, en
particulier les Senons et les Parisii. Des vestiges ont été découverts à la
Sablière. La voie romaine de Lu-tèce à Sens suivait, sur notre
commune, l’actuel
tracé de la Nationale. ÉTYMOLOGIE DE BRUNOYLe testament de Dagobert, en 638,
donne à la cité, le nom de Brennadum in Briegio (Brunoy en Brie). Aux XIIème et
XIIIème siècles des textes latins citent Brennadum ou Burneyum. On trouve aussi
un Bronai en 1150. D’après l’abbé Lebeuf, dans son « Histoire de la ville et du
diocèse de Paris » (1750), Brennadum aurait désigné le pays de Bren, mot issu
de la langue franque et signifiant « son », désignant ainsi un sous-produit des
moulins qui étaient installés sur l’Yerres. Charles Motheau, dans son «
Esquisse historique de Brunoy », parue en 1909, pense que Brennadum désignait
le pays de Brenn, mot gaulois signifiant « chef ». Un historien, Monsieur
Pierrart, considère que Brunoy viendrait de deux mots celtes voulant dire «
eaux de fontaines », allusion aux sources qui alimentent l’Yerres. Au début du
XIIème siècle, la commune de Brunoy était répartie entre trois fiefs.
Le
domaine royal, s’étendant sur une grande partie de la forêt de Sénart, chasse
du roi, qui était protégé par le château de la Tour- nelle de Sénart, construit
à la Sablière. C’est là que Philippe VI de Valois édicta, en 1346, ce que l’on
a appelé « l’ordonnance de Brunoy » , ou « Charte des Eaux-et-Forêts ». Le fief
du Prieuré d’Essonne, dépendant de l’abbaye de Saint-Denis, qui resta propriété
des moines jusqu’au XVIIème siècle. Il se situait à l’ouest de la localité,
autour de l’actuelle rue du Réveillon et sur la rive gauche de l’Yerres jusqu’à
l’avenue du Général Leclerc. Un fief issu, par morcellement, d’une seigneurie
plus importante et dont les bénéficiaires prirent un jour le nom de leur terre
; ce fut la fa-mille des Brunayo qui garda ce fief jusqu’en 1273. Chargée par
le roi de surveiller les comtes de Champagne tout proches (Brie-Comte-Robert),
elle fit construire un château au bord de
l’Yerres et entoura le village de murailles et de fossés. Elle se dota également d’un blason. En dehors du village, ceint de ses murs, il y avait trois hameaux : les Bos-serons au sud, le Réveillon et Soulins, à l’Ouest. On estime
que l’ensemble comptait environ
150 foyers, soit quelque 700 à 750 personnes, dont la moitié dans le village. A
la fin du XVIème siècle, Brunoy eut à supporter les inconvénients des guerres de
Religion, une grande partie du château fut détruite. Il fut reconstruit
quelques années après. Vers 1630, Charles de Lannoy, premier maître d’hôtel du
roi Louis XIII, profita des nombreuses extensions de son domaine pour démolir
les murailles de la ville et combler les fossés. En 1722, la seigneurie est vendue
à Jean Pâris de Monmartel qui modifie complètement l’aspect et la vie de
Brunoy. Il meurt en 1766 et est inhumé dans l’église (son cercueil est placé
dans un caveau de la chapelle Saint-Roch). Il entreprit de très grands travaux
tels que : l’agrandissement du château féodal par l’ajout d’une aile et la
construc-tion des communs. En 1774, Monsieur, comte de Provence et jeune frère
de Louis XVI, achète le domaine de Paris de Monmartel et le Petit Château. A
l’époque, le comte de Provence possède environ 80 % du territoire de la
commune, peuplée de 767 habitants en 1784. En 1793, et début 1794, le reste des
biens du comte de Provence fut vendu en 206 lots : les bâtiments furent en
partie démolis; les terrains conservés par les acheteurs donnèrent naissance à
un cadastre qui subsiste encore largement de nos jours. Durant la fin du
XVIIIème siècle et la première moitié du XIXème. le centre historique se
transforma petit à petit par l’aménagement en locaux d’habitation de toutes les
dépendances du château qui n’avaient pas été démolies et par la construction de
maisons sur les terrains achetés après la Révolution. D’autre part, on vit se
constituer quelques grandes propriétés en dehors du centre historique.
L’arrivée du chemin de fer en 1849 allait inaugurer une nouvelle période de
transformation de la ville. De nombreuses familles de la bourgeoisie
parisienne, sensibles au charme de Brunoy et à sa proximité de la capitale,
firent construire ce que l’on appelle maintenant des «résidences secondaires»,
grandes maisons cossues entourées de parcs plus ou moins vastes.Parallèlement,
les zones pavillonnaires, commencèrent à apparaître sur le coteau et le plateau
au nord de la gare, facilitées par le cadastre com-posé de bandes de terrains
en longueur, de superficies réduites, vestiges des anciennes vignes. Tous les
commentaires et extraie de texte, sur Brunoy proviennent du guide touristique
et patrimonial. Une ville dans l’Histoire. https://www.brunoy.fr/wp-content/uploads/2018/09/GUIDE_TOURISTIQUE.pdf
].
Quittons L’ile en traversant le pont sur notre gauche. Tout de suite après le
pont sur la droite nous trouvons un escalier ménagé dans le parapet du pont
afin de rejoindre les bords de l’Yerres [En réalisant
le topo je viens de me rendre compte que j’ai loupé le menhir (ce menhir à une
forme bizarre). Vous le verrez dans le guide touristique de Brunoy. Je n’ai pas
fait attention s’y il était accessible par un chemin en bordure de la rivière).
Sur la droite nous apercevons un château. Nous
arrivons dans une zone très humide et nous serpentons entre les étangs
alimentés par la rivière. Nous sortons du parc après
avoir longé un grillage, prenons la rue Soulins sur la droite traversons
l’Yerres sur le vieux pont en dos d’âne [construit
en 1745 par Jean Pâris de Monmar-tel pour remplacer l’ancien gué de Gournay et
desservir la partie de sa propriété qui se trouvait de l’autre côté de l’eau.].
Nous sommes toujours sur le GR et le balisage jaune. Après le pont nous
quittons le GR qui poursuit sa descente de la rivière sur l’autre rive. Remontons
la rue bordée de tilleuls. Au carrefour prenons à droite la rue du Réveillon (non se n’est pas la rue pour faire la fête en fin d’année) [c’est un sous-affluent de la Seine par l'Yerres. D’une longueur de
21,6 km Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers en Seine-et-Marne
et se termine dans la commune d'Yerres dans l'Essonne. Wikipédia. En prenant sur la gauche, la rue conduit en bordure de ce
cours d’eau]. Sur la droite de la rue
remarquer cette bâtisse en meulière ressemblant à une ancienne grange ont
aperçois le haut d’une tour avec sa toiture en poivrière et après le portail
peut être un ancien pigeonnier de forme hexagonal. En face derrière
un mur en
meulière une grande maison blanche [Au n°30, une
maison construite vers 1780 pour le menuisier Bearel qui travailla pour le
Comte de Provence.] Remarqué également la vielle plaque de direction
scellée dans le mur Nous sommes en Seine et Oise [ancien
département français créé en 1790 et dissous en 1968, qui était identifié par le numéro minéralogique
« 78 », ensuite attribué aux Yvelines. La Seine-et-Oise
fut l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de
la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province d'Île-de-France. Son chef-lieu était Versailles. Il a été supprimé
le 1er
janvier 1968 (tout comme le département de la Seine qu'il entourait
totalement), en application de la loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région
parisienne, et a constitué les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines. Quelques-unes de
ses communes ont également formé des parties des Hauts-de-Seine (9 communes), de la
Seine-Saint-Denis
(16 communes) et du Val-de-Marne (18 communes). La réorganisation
de la région parisienne en 1964 aboutit à
démembrer le Grand Paris pour 3 raisons principales :
- Imposer le
district de la région de Paris (institué en 1961, le district regroupe
Paris et la Seine, la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne) en démembrant le
département de la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop
important dans la Ve République naissante ;
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