Aujourd'hui nous partons en limite de la Seine et Marne et de l'Essonne : L’urbanisme cacher par un écran de verdure La Vallée de L’Yerres entre Combs la Ville et Boussy Saint Antoine
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de
la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos,
dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande,
poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité ‘’sud Est’’ de la ville
nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart.
De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin
possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des
promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre
dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en
béton. Surprenant.
Mais c’est ou Combs la Ville ? Combs-la-Ville est formé sur le radical celtique Cumba, passé au roman et au français dialectal, combe qui désigne une vallée, elle fait partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La ville est située à 28 km au sud-est de Paris et à un peu plus de 16 km au nord de Melun. Limitrophe du département de l'Essonne, elle est localisée entre la forêt de Sénart à l'ouest, la rivière de l'Yerres au nord et le plateau de Brie à l'est et au sud. En 2018, le territoire de la commune se répartit en 46,7 % de terres arables, 29,8 % de zones urbanisées, 11,7 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 7,9 % de forêts, 3 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et 0,8 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée. ‘’Mais cela change vite dans ce secteur…’’. En 636, le roi Dagobert lègue sa terre de Combs à l’abbaye de Saint-Vincent, qui se nommera plus tard Saint-Germain-des-Prés. En 1783, le comte de Provence, frère puîné du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, est propriétaire de Combs-la-Ville. Si cela vous intéresse vous trouverez une histoire un peut plus complète de Combs sur ; https://media.combs-la-ville.fr/fileadmin/www.combs-la-ville.fr/MEDIA/Publications/Journal_municipal/2008/Rencontre_N085.pdf
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346279
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Promenade pouvant se réaliser en train. RER D, Gare de Boussy Saint Antoine. Pour Trouver votre Horaire https://www.transilien.com/lignes/rer-trains/rer-D
La promenade est d’écrite au départ de Boussy. Nous y trouvons le parking du super marcher face à la gare.
Comment s’y rendre ; On pense tout de suite à la Francilienne et ce n’est pas une erreur.
En
venant de Melun D 605 direction N 105 puis N5b Marne la Vallée, Sénart,
Brie. Au rond point A5b, Marne la Vallée Evry Sénart. Puis A 5a - Carré Sénart
Evry, Paris par A 6. Puis A 5 a - Corbeil, Evry, Paris. Puis N 104 – Lille,
Créteil, Paris par N 6 Marne la Vallée et enfin N6 Paris, Créteil, Brunoy,
Epinay, Quincy. Sortir D 33 Epinay, Quincy, Tigery. Au rond Point D 33 Epinay
Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy et Quincy.
Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel et
poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2. Au
rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine.
Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial,
Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde
route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking
du centre commerciale.
En venant de Paris : On peut rejoindre Boussy saint Antoine par la N6
Par
la N6 : dépasser Villeneuve Saint Georges, direction Sénart. Ne pas
prendre la N 448, Poursuivre la N6. Ne pas prendre la D 31. Passer Brunoy,
poursuivre vers Saint Germain les Corbeil, Quincy, Epinay. Passer le carrefour
et les feux tricolores. Prendre la sortie direction D 33 Quincy, Saint Germain,
Tigery. Au rond Point prendre la troisième Sortie D 33 direction Créteil,
Brunoy, Epinay, Quincy. Au second rond point (après avoir traversé le pont) D
33 Epinay, Quincy. A l’embranchement ne pas prendre la Direction Varenne Jarcy
et Quincy. Traversons la foret de Sénart,Nous arrivons dans une zone industriel
et poursuivons tout droit Epinay sous sénart centre commercial Val d’Yerres 2.
Au rond point poursuivons tout droit la D 33 Epinay et Boussy Saint Antoine. Passer sous un premier pont, rester à droite direction centre commercial,
Passer un second pont, au rond point après le feu tricolore prendre la seconde
route à droite. On trouve des places de parking, ou prendre l’accès au parking
du centre commerciale.
Par la Francilienne ; En venant de Paris : N-104 Francilienne. Dépasser Brie Comte Robert Rester sur la voie de droite pour continuer sur la N 104 direction A 6 Bordeaux, Nantes, Evry. Sortie 24 Combs la Ville, Parc Ecopole. Au rond point première sortie D 57 Combs la Ville. Second rond point première sortie, Combs la ville. Troisième rond point seconde sortie direction Varennes Jarcy, Quincy, Lieusaint Brie Cte Robert. Quatrieme rond point D 57 Quincy, Varennes Jarcy. Cinquième rond point D 57 deuxième sortie Quincy, Varennes Jarcy (Combs la Ville c’est la ville des ronds points.) sixième rond point D 57 Quincy, Gare RER, seconde sortie. Septième rond point seconde sortie, traversons Combs la ville Huitième sortie traversons Quincy. Neuvième rond point prendre la seconde sortie D 330. Dixième rond point D 330 première sortie Epinay, Boussy. Onzième sortie, première sortie direction gare SNCF, Hopital Claude Galien. Encore un rond point troisième sortie passons le pont SNCF la route fait un esse et descend vers le centre commerciale ou nous trouvons de la place pour ce garer.
Septembre 2020
KM Temps Arret V/d V/g Dénivelé
14 2h30 5,6 5,6 234
La forêt de Sénart est une relique de l'ancien arc boisé de l'Est
parisien. Au IXe siècle,
elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. Située à moins de
trente kilomètres de Paris, elle est, très
tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel
en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage
Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins
cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières
rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même
temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les
grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait
aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse
royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson)
qui deviendra la marquise de Pompadour
. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte
de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire
du château de Brunoy,
la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles,
le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient
du charbon de bois.
Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté, en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en
forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix,
l'écrivain Alphonse Daudet,
qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces
paysages. Durant la Première Guerre
mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris.
Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste
avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien
visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne).
Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se
dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus
de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des
communes de Brunoy et de Montgeron
, essentiellement
sur des plantations de résineux accessibles au public. Aujourd'hui, la forêt
domaniale est gérée par l'Office national des
forêts (ONF). Elle est actuellement un espace convoité,
aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant
des intérêts parfois contradictoires… Wikipédia] A son
extrémité nous trouvons un passage entre le collège et les dernières maisons de
la zone pavillonnaire (balisage jaune et rouge du GRP). Nous entrons en foret
dans la parcelle 195 appelée ‘’les Friches’’ par un chemin empierré en gros
calcaire. Attention, il faut être attentif,
le sentier est très sinueux et nous y trouvons beaucoup de petits sentiers. Passons
une buse d’évacuation des eaux et poursuivons le chemin empierré calcaire,
balisage jaune et GRP. Cette parcelle doit servir aux gamins des immeubles
proches pour se dépenser nous y trouvons une multitude de sentiers. Le sentier
fait fourche poursuivons à droite notre chemin empierré, c’est bien balisé. A
l’intersection suivante nous prenons à gauche toujours le GRP. Notre sentier
débouche sur la large route forestière d’Antin. Nous rencontrons la branche
principale du GRP de la ceinture verte d’Ile de France. Sur un arbre nous
trouvons les informations suivantes : A gauche nous partons vers Evry.
Prenons à droite en direction de Boussy. Nous sommes dans l’extrémité Nord-Est
de la foret de Sénart [La forêt de Sénart, ou le petit bois de Sénart,
est une forêt domaniale
, qui s'étend sur
environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. C'est à son
sous-sol argileux et à son absence de
relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle se trouve à cheval sur les départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne. Essentiellement
domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées,
3 % de forêts communales,
1 % de propriétés régionales. La forêt de Sénart est
une relique de l'ancien arc boisé de l'Est
parisien. Au IXe siècle,
elle rejoignait encore la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy.
Située à moins de
trente kilomètres de Paris, elle est, très
tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel
en 1314 jusqu'à la Révolution française. Saint Louis aurait créé l'Ermitage
Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins
cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières
rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même
temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les
grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait
aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse
royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson)
qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte
de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire
du château de Brunoy,
la capitainerie des chasses de Sénart. Les cahiers de doléances des habitants de Draveil réclameront sa suppression en 1789. Aux XVIIe et XIXe siècles,
le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient
du charbon de bois.
Eugène-François Vidocq, chef de la Sûreté, en 1811, arrête des brigands sur la route de Lieusaint, en
forêt de Sénart. Le peintre Eugène Delacroix,
l'écrivain Alphonse Daudet
,
qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces
paysages. Durant la Première Guerre
mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris.
Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste
avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien
visibles, de même qu'une partie du parcellaire ancien en imagerie aérienne).
Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se
dément pas. Dans les années 1990, elle recevait plus
de 3 millions de visites par an. Le 26 juillet 2006, un incendie a ravagé 90 hectares de la forêt au niveau des
communes de Brunoy et de Montgeron, essentiellement
sur des plantations de résineux accessibles au public. Aujourd'hui, la forêt
domaniale est gérée par l'Office national des
forêts (ONF). Elle est actuellement un espace convoité,
aux enjeux multiples d'ordre social, économique et environnemental, recouvrant
des intérêts parfois contradictoires… Par décret du 15 décembre 1995, le massif de Sénart a été classé en forêt de protection sur une superficie de 3 410 ha, 42 a et 67 ca (dont
3 325 ha 4a et 30 ca dans l'Essonne et 85 ha 38 a 37 ca en
Seine-et-Marne, soit respectivement 97,5 % et 2,5 %). Wikipédia]
.
Prenons à droite ce beau chemin gravillonné, et descendons vers la ligne SNCF
par la route du Pas Sainte Geneviève, passons sous le pont SNCF (GRP et
balisage jaune). Nous sortons de la foret par la route desservant des maisons
et portant le même nom que l’allée forestière. Coupons la route du Gord en
bordure de l’Yerres [affluent de la rive droite
de la Seine, qui traverse la campagne et quelques villes.
L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera
au XVIIe siècle, probablement d'un
ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre
'lierre'. Le -s
final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur, couvrant trois départements : la Seine-et-Marne, l'Essonne et le Val-de-Marne. La rivière prend
sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de
la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de
devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la
Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une
profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle
traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours
de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite
la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit
en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les
géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux
ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des
sources abondantes près de Voinsles
que l'Yerres
s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Pour 85 % de
sa surface, son bassin versant est couvert de cultures et de forêts,
essentiellement en Seine-et-Marne. Les zones urbanisées, environ 10 % du
total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine. L'urbanisation
rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de
prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues.
Wikipédia] Passons le parking, le balisage se divise en deux. La branche de
gauche ce dirige vers la gare de Brunoy, la branche de droite vers Boussy.
Prenons la branche de droite, passons la passerelle Quernelin (Quernelin 1938-2012 président des randonneurs) au
dessus de la rivière. Remontons le cours de la rivière, GRP et un balisage rond
rouge. Passons sous le pont de la D 94 (très bien décoré). Le chemin fait
fourche laissons le point rouge sur la gauche. Poursuivons le long de la
rivière après avoir passé un petit pont. Nous sommes dans Boussy Saint Antoine [Butiacum villa au IXe siècle,
Buciacum en 1224, Bouci, Boucy-Saint-Antoine. Le lieu
était appelé originellement Buciacum en latin, signifiant « lieu couvert de bois ». Lieu planté de
« godeux » (arbrisseaux épineux), assise essartée gagnée par les hommes sur la
forêt tutélaire (Sénart), est désigné dans les textes anciens (XIIIe s) comme
Bucciacus ou Butiaco, Bussiacum ou Buciacum / des noms de forme latine
décadente nés de « Buxus », mais aussi «Buisson» que l'idiome local faisait
prononcer Bouss-î, : d'où «Bussy», «Bucy», «Boucy», et enfin «Boussy»;
Boussy-Saint-Pierre au XIVe s, Boussy Saint-Antoine au XVe s. le village s'est ensuite appelé Buci
puis
Boussy-Saint-Antoine, la référence religieuse ayant été effacée
durant la Révolution en Boussy-sur-Yerres en 1793, puis Boussy-sous-Sénart de 1794 à 1796. Le nom de la
commune revint à Boussy-Saint-Antoine en 1801 dans le bulletin des lois. La présence d'un menhir au bord de l'Yerres démontre l'occupation
préhistorique du territoire par les Hommes. À la mort de Childéric III, le domaine royal
de Brunoy est démembré en 750 permettant ainsi la création de Buciacum, qui deviendra
plus tard Boussy. Wikipédia
Un Menhir de grès
(h. 1,85 m), M.H. 1911, dressé (pierre-fitte) en rive droite de l'Yerres au sud
du Vieux-village atteste, semble-t-il, de la présence de l'homme au
néolithique.
Bien-fonds ecclésiastique, Boussy est née du démembrement du domaine royal de Brunoy
après que le dernier roi mérovingien, Childéric III, ait été détrôné en 750.
Son histoire se dégage peu à peu des brumes du passé par la connaissance des
dépendances que quatre grandes communautés ont possédé successivement à cet
endroit de la vallée.
Dans la première moitié du XIVe s, celle de Sainte-Geneviève de Paris, par sa
maison d'Epinay (près de Sénart), tirait des revenus de cette terre noble; puis
ce fut celle de Saint-Pierre, à chaumes (en Brie) qui, pendant un siècle, en
fut le seigneur. Celle des Antonins, de la puissante Abbaye hospitalière de
Saint-Antoine en Viennois (Isère), prit la suite, trois siècles et demi durant,
au profit de sa préceptorie parisienne. Enfin, en 1778, la terre de Boussy
passait dans les possessions de celle de l'ordre hospitalier de Malte qui en
sera dépossédée douze années plus tard par la révolution.
Au XIXe s, la rusticité champêtre, la valeur du terroir, la campagne giboyeuse,
la beauté du site et le chemin de fer (1849/1850, gare de Brunoy à 3 km)
attirait de grands bourgeois parisiens qui y gardèrent longtemps des habitudes
de week-end dans de belles propriétés. En 1960, les bulldozers, qui
chambardèrent son paysage pour créer les infrastructures d'une « ville à la
campagne », effacèrent quinze siècles de ruralité. Au vieux village, près de
l'église et de la mairie, l'ancienne ferme briarde (centre agricole de 117 ha.
en 1958) est devenue le Centre socioculturel de la commune, en 1996. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-histoire.html & Wikipédia] Nous contournons une rocaille en
bordure de la rivière, et longeons le parc et le château devenu la Mairie de
Boussy saint Antoine[L'actuelle Mairie est la
maison natale d'André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), peintre et graveur
mondialement connu, que les Prudhomme-Petit, arrières grands parents de
l'artiste, avaient fait construire vers 1860.
Cette grosse maison blanche du second empire a été bâtie à l'emplacement de l'antique hôtel seigneurial du lieu : maison forte mentionnée en 1383, puis en 1422 et 1426, lorsque le fief de Boussy entra dans les possessions de la puissante abbaye de Saint-Antoine de Viennois (Isère / Dauphiné). Reconstruite au XVIIe siècle (L 22,36 m, l. 11 m) son assise repose en partie (au nord, côté cour d'honneur) sur un ouvrage d'art de l'ancien bâtiment médiéval : un couloir sous voûtes, à la muraille forte épaisse dans lequel a été installé un bloc sanitaire (niveau rez-de-parc).
C'est en 1967 que la
municipalité d’alors s’est rendue acquéreur de cette propriété en très mauvais
état dont il ne restait que trois hectares de parc sur les sept initialement
aménagés à l'anglaise. Réhabilitée puis agencée comme Hôtel de ville, cette
magnifique maison fut ouverte au public au début de l'année 1970. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html]. Dans ce parc ouvert au public, nous trouvons un magnifique
séquoia et un arboretum. Poursuivons le cours de la rivière et traversons cette
dernière sur une passerelle nous retrouvons la rue du Gord [Pêcherie barrant le cours d'une rivière, constituée de
deux rangs de perches en V et d'un verveux placé à la pointe du V. Dico
Larousse] que nous prenons à gauche, GRP et balisage rouge. Laissons le
balisage rouge partir rue des Thibaudières poursuivons le GRP. Au carrefour
nous prenons à gauche la rue du vieux pont [Depuis
plus de cinq siècles et demi, le Vieux Pont permet de franchir l’Yerres, à
pieds secs, le long de la chaussée pavée de l’ancien gué, guère guéable
aujourd’hui. Quatre arches reposent sur des culées épaisses renforcées de
contreforts; une cinquième et une sixième, plus petite, bien à l’écart des
trois autres, donne le passage des eaux, étales en rives gauche, lorsque la
rivière est en crue. Un érudit local, Charles Motheau, rapporte dans une
communication faite en 1911 que cet ouvrage d’art fut construit, vers 1355, à
la demande de Jeanne d’Evreux, Dame de Brie (Comte-Robert), « blanche » du roi
Charles IV le Bel car, rentrant chez elle, à Brie, après avoir séjourné à
Corbeil chez sa jeune nièce Navarre, elle aurait manqué de se noyer au gué de
Boussy, sa haquenée ayant fait un écart en traversant
l’Yerres subitement
grossie par des pluies diluviennes. « La légende est sans doute assez proche de
la réalité », disent les Anciens. http://www.ville-boussy.fr/la-ville/son-patrimoine.html]
passons le vieux pont avec son lavoir derrière. Au lavoir nous prenons à droite
la D 94 (rue du Moulin Neuf) en direction de Périgny et Brie Comte Robert, nous
sommes toujours sur le GRP. Longeons les maisons construites en bordure de
l’Yerres. Nous abandonnons le GRP tournant à gauche pour suivre, la
départementale. Passons un rond point, un peu plus loin nous retrouvons le GRP,
la rue monte vers le plateau en faisant un esse. Dans la monté après les
virages nous prenons à droite la rue des
Maisons Rouges (balisage jaune et GRP).
La rue après avoir desservie des maisons devient sentier intra-muros. Nous
débouchons sur le bitume ruelle des Chevaux. Le GRP se divise en deux, à gauche
il se dirige vers Villeneuve saint George, prenons à droite en direction de
Combs, nous descendons vers l’Yerres. Après le bitume nous retrouvons un chemin
de terre portant le nom de chemin du moulin neuf. Sur la gauche se dresse des sculptures blanche
avec des rayures noir aux formes bizarres. Nous arrivons à l’extrémité de la
rue du moulin desservant la musé jean Dubuffet et la Closerie Falbala, le GRP
et un balisage jaune remonte sur la gauche. Poursuivons tout droit le long de
la Closerie par le balisage jaune et jaune et
vert [La
Closerie Falbala ; est une œuvre recouvrant 1 610 m2
et atteignant 8 m de
haut. Construite en époxy et béton peints au polyuréthane, elle est
constituée d'une sorte de jardin, terrain entouré de murs (la closerie
proprement dite), comportant en son centre un édifice, la Villa Falbala,
qui renferme le Cabinet logologique, construit par Dubuffet de 1967 à
1969, lieu de méditation. Les murs de la Closerie sont entièrement
peints en blanc et recouverts de tracés noirs. L'intérieur de la Villa
comporte des dessins abstraits rouges, bleus et noirs. Le Cabinet
logologique est construit par Dubuffet entre 1967 et 1969. Il construit
ensuite la Closerie entre 1971 et 1973. Wikipédia
Pas de fenêtre, 12
tonnes de résines au dessus de nos têtes : on imagine que cette atmosphère
confinée invitait l’artiste aux réflexions les plus personnelles. Tous les murs
sont recouverts par des dessins. Des rayures hasardeuses qui se croisent, des
arabesques qui rappellent l’écriture automatique. Le tout, aux couleurs du
stylo Bic : rouge, noir et bleu. “Il faisait ces dessins lorsqu’il était au téléphone.”
A côté de la Closerie, les anciens ateliers abritent d’autres fortunes.
Jean Dubuffet décide
d’installer ses entrepôts à Périgny, sur d’anciens vergers. Et depuis des
dizaines d’années, des personnages étranges vivent en ces lieux: ce sont les
sculptures d’un spectacle que Jean Dubuffet a créé, “Coucou Bazar”. La
représentation durait 55 minutes et mettait en scène des automates et des
comédiens déguisés en tenues aux traits rouges et noirs, la signature Dubuffet.
Pour chaque sculpture, un nom : Marie Tremblotte, Nini la Minaude, le
Gendarme, le Cambriolus ou le Bébé dandine. En appuyant sur un bouton, toutes
ces figures s’activent : “ça monte, ça descend, ça fait du bruit”. Pour en
savoir plus et voir des photos de l’intérieur du musée https://94.citoyens.com/2016/a-perigny-la-closerie-falbala-et-autres-tresors-de-dubuffet,22-01-2016.html &
http://www.dubuffetfondation.com/closeriefalbala.php?lang=fr]
Poursuivons le long de la closerie par le chemin dans le bas des clos. Nous
descendons vers la rivière, passons le ru de la Rigaude, le balisage jaune et
jaune et vert remonte par le chemin de gauche, nous poursuivons tout droit un
balisage jaune et
jaune et vert, le long de la rivière dans une zone très
humide, sur un chemin de planche surélevé, devenant par la suite sur un chemin
plus ou moins cimenté. Serpentons en bordure d’un bois, entre les enclos des
prairies pour chevaux, nous traversons le centre équestre de Jarcy. J’ai
toujours été étonné de ce paysage … Les flancs de la colline, sont
parsemés de petites maisons, on a l’impression d’être encore à la campagne aux
portes de l’urbanisation. Nous débouchons rue Boieldieu que nous prenons à
gauche. (En la prenant à droite vous passez devant le moulin de Jarcy et
retrouvez le parking du centre commercial.) Nous avons quitté les balisages. Au
mur de la première maison nous prenons à droite le chemin le long de la prairie
aux chevaux.
Après les enclos nous sommes sur un chemin traversant une jachère.
Le chemin tourne sur la droite et avant de tourner à nouveau à droite, nous prenons
un sentier sur la gauche se dirigeant vers les maisons, et trouvons un passage
entre deux propriétés, passons une barrière et débouchons avenue de Jarcy. Nous
faisons un esse droite - gauche la rue devient rue de Bellevue. Nous débouchons
rue de la Garenne que nous prenons à gauche. Nous débouchons au carrefour avec
la rue de Vaux la Reine Prolongée que nous prenons à droite. Nous retrouvons un
balisage jaune. Le bitume nous fait traverser des taillis propriétés privées
plus ou moins à l’abandon. Passons la barrière, passons le petit bras de
l’Yerres coupant le virage que réalise la rivière principale, passons la
rivière grâce à deux passerelles que nous trouvons à notre gauche. (Ne pas
poursuivre le chemin sans issu sur la droite.) Nous débouchons sur une rue
formant Té, suivant les cartes elle porte le nom de Vaux la Reine, ou René
Lalique [né le
6 avril 1860 à Aÿ, dans la Marne, et mort le 1er mai 1945, est un maître
verrier, bijoutier et joaillier français. Il s'est rendu célèbre par ses
créations étonnantes de bijoux, puis de flacons de parfum, de vases, de
chandeliers, d'horloges et, à la fin de sa vie, de bouchons de radiateur de voitures. L'entreprise qu'il a fondée fonctionne
toujours. Son nom est resté attaché à la créativité et la qualité, car il a
toujours su dessiner des objets fastueux mais restant discrets. En 1913, il rachète une verrerie à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) et dès 1914, il convertit son usine à la fabrication d'objets médicaux destinés
aux hôpitaux et aux pharmacies. En 1921, il construit une usine de verre dans la partie occidentale de
l'Alsace à Wingen-sur-Moder
proche de la ville lorraine de
Bitche. Après la fin de la Première Guerre
mondiale, les bijoux très colorés et fantastiques de Lalique
n'étaient plus dans l'air du temps. Le créateur le sent et décide de se
reconvertir et, dès 1920, il se tourne vers
l'Art déco. Ainsi, le
succédané néo-classique et géométrique Art déco remplace l'Art nouveau. Cependant, selon Olivier Mauny, ex-PDG de Lalique, ses créations vont ouvrir la voie à une
industrialisation des objets d'arts, car une des meilleures manières d'inscrire
le luxe et l'esthétisme au quotidien est d'en faire des objets usuels. Il va
ainsi créer de nombreux objets tels que vases, coupes, chandeliers, flacons à
parfum, bouchons de radiateurs pour la 5 CV Citroën (1925), décorations des voitures-restaurants du Côte d'Azur Pullman Express (1929), décorations de la salle à manger des premières classes du paquebot Normandie (1936), fontaines
des Champs-Élysées
. Vous trouverez une bonne partie de sa biographie
sur wikipédia ou sur d’autres sites], nous prenons sur la droite, Les
cartes ne sont pas d’accord sur le nom des rues. La Carte IGN indique l’allée
René Lalique, Google map et le plan de Combs indique la rue de Vaux la Reine. L’IGN
est une fois de plus en retard de mise à jour (je n’ai pas trouvé de rue
Lalique, seulement la rue de la cristallerie… Il n’y a pas de rue Lalique
seulement une allée dans le haut de Combs permettant d’accéder à l’EHPAD.) La
rue de Vaux la Reine (le topo orale est synchro avec le terrain). Au carrefour
prenons sur la droite la rue du Pas du Mulet et l’on marque un arrêt, et on
lève la tête. Oui on est obligé de grimper là, on se croirait à la montagne.
Les mulets devaient, comme nous, rechigner à grimper le flanc profond de cette
colline creusé dans un autre temps par la rivière. Dans le haut, nous
débouchons rue des
Acacias que nous prenons à droite, nous arrivons à la gare
de Combs la ville.
C’est ici que les randonneurs venus en train peuvent nous abandonner, les autres aussi. La monté à couper les jambes et l’on a peut être plus le courage de poursuivre jusqu’à Boussy.
Pour les courageux : Poursuivre la rue des acacias, traverser la gare routière. Au carrefour prenons sur la gauche la rue des chênes, remontons la rue de la Fontaine Segrain et juste avant le pont SNCF prendre à droite, la rue des Pierreux, qui après des virages devient la rue des Tamaris, nous débouchons route de Boussy saint Antoine que nous prenons à droite et descendons jusqu’au parking du super marcher.
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