samedi 2 juillet 2022

Petite promenade N° 124 La Foret du Rougeau

Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits rando, soit des rando, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant.

La forêt régionale de Rougeau est située dans le prolongement de la forêt domaniale de Sénart, sur les départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Elle est délimitée par la Seine au Sud et à l’Ouest, et par le plateau de Brie au Nord et à l’Est. Au Moyen-Âge, le roi de France Louis VII, pour récompenser la bravoure des Templiers lors de la croisade de 1147-1148, décide de leur donner les terres de Savigny-sur-Melun et toutes leurs dépendances. Les moines-soldats fondent alors une Commanderie qu’ils agrandissent au fur et à mesure. Cette ancienne propriété templière (1149-1312) est à l'origine du nom de la commune de Savigny-le-Temple. Durant cette période, les lépreux de Corbeil sont autorisés à venir ramasser du bois mort en forêt. Plus tard, la noblesse de Melun y sera interdite de chasse, tandis que les habitants des villages alentours auront le droit d’y mener paître leurs vaches.Au XVIIIe siècle, la forêt est aménagée pour les chasses royales de Louis XV puis de Louis XVI. Le Pavillon Royal naît quant à lui de la volonté d’Étienne-Michel Bouret, ami des philosophes et fermier général du Royaume. Construit à partir de 1749, un premier palais à l’italienne engloutit dans sa réalisation 3 à 4 millions de livres. Étienne-Michel Bouret le fait ériger pour y recevoir le roi Louis XV, de même que l'Allée royale en 1751. Or le monarque ne vient qu'une seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'allée, préférant arriver par la Seine. Bouret, désespéré, ouvre alors cet axe à la population en supprimant les barrières qui en interdisaient l'accès. En 1852, le vicomte de Clary, propriétaire des lieux, commande des travaux de transformation du parc du Pavillon royal au paysagiste Louis Sulpice Varé, concepteur du Bois de Boulogne. Ce dernier propose alors une nouvelle trame de chemins curvilignes et de nouvelles plantations incluant quelques essences exotiques (Cyprès chauve, Tulipier de Virginie...). Le domaine devient Bien national à la Révolution française, avant d'être vendu à un propriétaire privé. Les morcellements se poursuivent ensuite par le jeu des héritages. Si les pavillons d'entrée ont été conservés, le palais a quant à lui été détruit et remplacé en 1898 par un nouveau grand pavillon.Au XXe siècle, la forêt est partiellement amputée par l’urbanisation. La Région Île-de-France acquiert l’essentiel de cette forêt (800ha) en 1968 afin de la protéger. Depuis 1976, l’Agence des espaces verts poursuit les acquisitions dont celles du Bois des Roches (86ha) et du Domaine du Pavillon Royal (25 ha), afin de reconstituer progressivement l’ensemble de l’entité forestière et paysagère, qui totalisait environ 1 000 hectares. file:///C:/Users/Bernard/AppData/Local/Temp/2016-rougeau-depliant.pdf

 

Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires              Trace Randogps

 

Le code mobile de cette randonnée est b346276

 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 

La foret du Rougeau ; Dépendant à l’origine de la Commanderie des Templiers de Savigny. Au Moyen-âge, la forêt de Rougeau devait avant tout servir au bien de tous. Aujourd’hui c’est toujours le cas, car de nombreux aménagement y ont été faits pour le plus grand plaisir des promeneurs !

Une forêt pour le bien commun :
Des écrits très anciens révèlent que la forêt de Rougeau était accessible aussi bien pour les lépreux de Corbeil, qui pouvaient y ramasser du bois mort, que pour les nobles qui venaient y chasser ou les manants qui y faisaient paître leur vaches. La forêt fut tout de même aménagée spécialement pour les chasses royales au XVIIIème siècle.

749 hectares de loisirs verts :
En plus de sa faune et flore riche et variée, la forêt de Rougeau vous promet des journées d’aventures ! Aires de pique-nique et aires de jeux pour profiter d’une promenade en famille. Les nombreuses pistes hippiques, ainsi que les sentiers sportifs, le parcours de santé et les pistes forestières accessibles aux vélos vous offrent des panoramas magnifiques sur la Seine. Des visites thématiques sont notamment organisées par l’Agence des espaces verts de la Région Ile-de-France, gestionnaire du domaine.
https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-de-rougeau.

 

La foret du Rougeau est cernée par d’un coté la Seine, et de l’autre la ville nouvelle de Melun Sénart. Pour s’y rendre la D 50 ou la D 346 Melun-Corbeil.

De Melun. Prendre la D 346 direction, Corbeil Essonne, Cesson, Melun (Quartier Schumann) passé les feux tricolores, suivre Corbeil-Cesson. Vous entrez en foret, c’est le bois de la Tour. Poursuivre cette route en direction de Corbeil. Traverser la foret de Bréviande. Laissons les accès de Cesson et de Savigny le Temple sur la droite. Poursuivre en direction de Corbeil. Laissons un premier parking sur la droite et entrons à droite dans le second parking, (Parking des Faisans) situé dans un virage prononcé de la route.              

Cette promenade peut être jumelée avec la foret du Rougeau 2 en gardant le même parking, cela fait dans ce cas 22 km.

Km   Temps  V/d   V/g    Dénivelé     

12       2h30    4,8     4,4       147 

Juillet 2020

La forêt régionale de Rougeau est située dans le prolongement de la forêt domaniale de Sénart, sur les départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Elle est délimitée par la Seine au Sud et à l’Ouest, et par le plateau de Brie au Nord et à l’Est. Au Moyen-Âge, le roi de France Louis VII, pour récompenser la bravoure des Templiers lors de la croisade de 1147-1148, décide de leur donner les terres de Savigny-sur-Melun et toutes leurs dépendances. Les moines-soldats fondent alors une Commanderie qu’ils agrandissent au fur et à mesure. Cette ancienne propriété templière (1149-1312) est à l'origine du nom de la commune de Savigny-le-Temple. Durant cette période, les lépreux de Corbeil sont autorisés à venir ramasser du bois mort en forêt. Plus tard, la noblesse de Melun y sera interdite de chasse, tandis que les habitants des villages alentours auront le droit d’y mener paître leurs vaches. Au XVIIIe siècle, la forêt est aménagée pour les chasses royales de Louis XV puis de Louis XVI. Le Pavillon Royal naît quant à lui de la volonté d’Étienne-Michel Bouret, ami des philosophes et fermier général du Royaume. Construit à partir de 1749, un premier palais à l’italienne engloutit dans sa réalisation 3 à 4 millions de livres. Étienne-Michel Bouret le fait ériger pour y recevoir le roi Louis XV, de même que l'Allée royale en 1751. Or le monarque ne vient qu'une seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'allée, préférant arriver par la Seine. Bouret, désespéré, ouvre alors cet axe à la population en supprimant les barrières qui en interdisaient l'accès. Le domaine devient Bien national à la Révolution française, avant d'être vendu à un propriétaire privé. Les morcellements se poursuivent ensuite par le jeu des héritages. En 1852, le vicomte de Clary, propriétaire des lieux, commande des travaux de transformation du parc du Pavillon royal au paysagiste Louis Sulpice Varé, concepteur du Bois de Boulogne. Ce dernier propose alors une nouvelle trame de chemins curvilignes et de nouvelles plantations incluant quelques essences exotiques (Cyprès chauve, Tulipier de Virginie...). Si les pavillons d'entrée ont été conservés, le palais a quant à lui été détruit et remplacé en 1898 par un nouveau grand pavillon. Au XXe siècle, la forêt est partiellement amputée par l’urbanisation. La Région Île-de-France acquiert l’essentiel de cette forêt (800ha) en 1968 afin de la protéger. Depuis 1976, l’Agence des espaces verts poursuit les acquisitions dont celles du Bois des Roches (86ha) et du Domaine du Pavillon Royal (25 ha), afin de reconstituer progressivement l’ensemble de l’entité forestière et paysagère, qui totalisait environ 1 000 hectares http://www.association-amis-chateau-la-grange.fr/medias/files/2016-rougeau-depliant.pdf

Traversons la départementale et prenons face à nous, (parcelles 30-31), l’allée Bourette. Large allée bitumée, bordée de beaux arbres et de deux fossés. Nous arrivons au magnifique carrefour en étoile de la Table du Roi. Immense giratoire arboré avec un poteau d’information en son milieu scellé sur une table en pierre entourée de banc en même matière, poursuivons tout droit (il me semble avoir vu une balise du chemin de Saint Jacques de Compostelle). Au carrefour avec la route des écuyers (parcelles 42-48) (le carrefour est bordé de petits murets protégeant des buses d’écoulements de l’eau. Prenons cette dernière sur la gauche, c’est un chemin terreux. Puis à droite (Parcelle 42-43-46-48), la route du débouché de Sénart, nous sommes sur un chemin balisé en vert. Nous retrouvons, l’allée Bourette que nous suivons sur la gauche jusqu’au Pavillon Royal  [Le pavillon Bouret ou pavillon Royal, Louis XV chassait dans les forêts de Sénart et Rougeau. Michel Bouret, secrétaire du cabinet du roi, savait ce dernier particulièrement sensible à la beauté des paysages. Il fit édifier le Pavillon royal, aujourd’hui disparu, dans l’espoir d’y accueillir Louis XV lors de chasses royales... le Roi n’y vint qu'une fois... Le Pavillon royal, l'orangeraie et la ferme du domaine appartiennent aujourd'hui à des particuliers. Les espaces alentours ont été acquis par l'Agence des Espaces Verts d'Ile-de-France. Il s'agit d'un domaine d'environ 700 000m², dessiné entre 1742 et 1777. Il a fait l'objet de nombreux aménagements au fil des siècles, avec pour principaux commanditaires Etienne-Michel Bouret, Justinien Clary et Henri Piollet. Le domaine est d'une très grande variété dans sa composition. S'y côtoient bois, bois paysagers, massifs et groupes d'arbres isolés, clairières, prairies ornementées ou pâturées, parterres de gazon, potager-verger. Dans ce parc d’une vingtaine d’hectares, très boisé autour d’une vaste clairière, on remarquera la composition des divers bosquets autour de celle-ci et la très belle perspective sur la Seine, sur la droite, depuis le chalet du XIXème siècle, qui est en attente de restauration, comme l’originale rocaille qui le supporte. Une partie du domaine est constituée de prairies, pâturées par les vaches de la ferme qui le borde. La grande clairière est aussi une prairie naturelle, où sont dessinés l’axe de l’Allée royale, qui s’achève ici, ainsi que des allées transversales.  De place en place, des objets artistiques, souvent insolites, agrémentent désormais la promenade dans le parc. 

Depuis septembre 2009, le domaine est ouvert au public.

FERMETURE TEMPORAIRE DU PARC DU PAVILLON ROYAL

 En raison de difficultés financières temporaires, l'Agence des espaces verts de la région Île-de-France n'est pas en mesure d'assurer un niveau d'entretien suffisant du parc du Pavillon Royal pour garantir le bon accueil des promeneurs. Par conséquent, cet espace est fermé au public jusqu'à nouvel ordre. http://www.77couleurjardin.com/pages/jardins-par-secteur/secteur-ouest/nandy-domaine-du-pavillon-royal.html & http://www.baudin-family.com/Les_Randonnees/Nandy_77.html] Prenons à droite l’avenue du Pavillon Royal (Dans une autre Promenade nous aurons peut être la chance de traverser le parc). Nous trouvons le balisage de Saint jacques et le balisage vert. La route bitumée tourne en angle carré sur la droite nous trouvons le GR 2. (Une branche de ce dernier ainsi que Saint Jacques descendent sur la gauche). l’autre branche du GR ainsi que le balisage vert, et un jaune, partent tout droit dans la parcelle 60 (attention c’est un sentier en flanc de colline , constitué de cailloux et de marne très glissante.) Il me semble que c’est ici que nous trouvons une pancarte nous indiquant que les jours de pluie, il vaut mieux suivre la dérivation sur la droite. Avec cette nouvelle année de sécheresse je poursuis tout droit. GR et Balisages vert, balisage jaune. (Il y a bon nombre d’années je fréquentais cette foret. Notamment ce coté ci, qui me semblait plus sauvage que la foret située de l’autre coté de la départementale. Le sentier avait déjà quelques dévers, me faisant croire que j’étais à la montagne. Ses dévers se sont peut être un peut accentués avec le passage des VTT. En bonne condition physique, il y a peut de souci, par contre pour des enfants ou des personnes n’ayant pas le pied sur, il vaut mieux par temps très humide emprunter la dérivation. Je me suis de nouveau, bien amusé en empruntant ce passage). Le sentier descend la colline en serpentant un peu et après un virage à droite nous longeons le flanc calcaire de la vallée de la Seine. Nous avons quelques vues sur le fleuve. J’aime bien ce parcours un peut acrobatique. Nous arrivons sur une espèce d’esplanade, le sentier n’est pas facile à trouvé, il se trouve un bout sur la droite, (ne pas suivre le sentier tout droit à flanc de colline. Il doit être sans issu et buter sur les propriétés.) Nous remontons la colline, toujours GR et Balisages vert-jaune. Nous débouchons sur une allée formant Té que nous prenons à gauche (Attention ; nous retrouvons le GR du détournement). Laissons un chemin sur la droite, nous débouchons sur un chemin plus ou moins bitumé, et gravillonné (Chemin des Merles) nous longeons les clôtures des propriétés construite sur la pente de la colline. Nous sommes toujours sur le GR, balisage, vert & balisage jaune. En bout de cette route, nous suivons le balisage par un chemin sur la gauche, nous redescendons la pente (Parcelle 61) et entamons un demi-cercle nous débouchons sur le bord de la falaise calcaire protégé par une barrière, malheureusement on ne voit pas la Seine, seulement la rive face à nous. Nous suivons les balisages qui remontent sur la droite. Le chemin fait fourche, laissons un chemin sur la droite, nous arrivons à une fourche les balisages tourne sur la gauche nous redescendons ce que nous venons de monter. Au carrefour avec les parcelles 54-61-78, nous quittons balisages et poursuivons tout droit, le long du grillage. Le grillage se transforme en mur, passons un château d’eau, nous débouchons sur la route du château des Roches (Château que nous ne verrons pas et qui est devenu un centre me semble t’il pour des enfants. (Je n’ai rien trouvé sur internet sur l’histoire de ce château). Au carrefour face à l’entrée du château nous retrouvons le GR et le balisage jaune, poursuivons la route face à nous, le long du grillage. (Ne pas prendre l’ancienne route d’accès au château). Lorsque la Route fait un coude nous abandonnons le GR qui poursuit son chemin vers Paris, puis Le Havre, poursuivons la route sur la droite. Nous sommes sur le balise jaune PR boucle de Savigny le Temple, et le GRP du Sud Parisien. (Il semblerait d’après la carte qu’il relie la ceinture verte au GR 2 en traversant la foret de Sénart.) Remontons la route, nous quittons le balisage jaune et poursuivons l’actuelle trace du GRP, nous débouchons sur la route de Morsang (parcelles 72-65), quittons le GRP et prenons l’allée partant en biais (celle ou l’on trouve une croix jaune et rouge sur la barrière, nous traversons la parcelle 65 avec une allée constitué de sable comme à Fontainebleau. Nous nous approchons de la route forestière des bruyères (bitumée) le chemin fait fourche nous prenons à gauche longeons la route par l’allée sablonneuse, faisons le tour de la mare (sèche en ce mois de juillet). Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, coupons la route forestière des Bruyères et faisons un esse gauche-droite par la route de Traverse et tout de suite à droite la route du Ravin du Gouffre, longeant le ravin du Gouffre, dépression avec normalement de l’eau on est sur un balisage vert. (Je n’ai pas pris le sentier balisé pensant que lorsque le ravin déborde on ne pourrait plus passer.) Coupons la route de l’Inspecteur, (bitumée). Nous arrivons au carrefour avec la route de Gaudray (parcelles 69-77-53-54) On rencontre le GR2, quittons le balisage vert, restons sur notre sentier longeant la parcelle 54. Nous arrivons à la route du gouffre, (Parcelle 53-54) (Il semblerait que sur place ce soit la route de Seine. Mon topo oral n’est pas très clair par ici et ne correspond pas à la carte.) Nous trouvons de beaux chênes en bordure du chemin. Poursuivons par le petit sentier parallèle à ce chemin. Nous arrivons au carrefour Dauphin. Prenons la route de Seine le long des parcelles 40-41. Passons une mare. Nous retrouvons le carrefour de la Table du Roi prenons l’allée Bourdette sur la gauche. Nous retrouvons la D 446 et notre parking au carrefour des Faisans.  
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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