La forêt régionale de Rougeau est située dans le prolongement de la forêt domaniale de Sénart, sur les départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Elle est délimitée par la Seine au Sud et à l’Ouest, et par le plateau de Brie au Nord et à l’Est. Au Moyen-Âge, le roi de France Louis VII, pour récompenser la bravoure des Templiers lors de la croisade de 1147-1148, décide de leur donner les terres de Savigny-sur-Melun et toutes leurs dépendances. Les moines-soldats fondent alors une Commanderie qu’ils agrandissent au fur et à mesure. Cette ancienne propriété templière (1149-1312) est à l'origine du nom de la commune de Savigny-le-Temple. Durant cette période, les lépreux de Corbeil sont autorisés à venir ramasser du bois mort en forêt. Plus tard, la noblesse de Melun y sera interdite de chasse, tandis que les habitants des villages alentours auront le droit d’y mener paître leurs vaches.Au XVIIIe siècle, la forêt est aménagée pour les chasses royales de Louis XV puis de Louis XVI. Le Pavillon Royal naît quant à lui de la volonté d’Étienne-Michel Bouret, ami des philosophes et fermier général du Royaume. Construit à partir de 1749, un premier palais à l’italienne engloutit dans sa réalisation 3 à 4 millions de livres. Étienne-Michel Bouret le fait ériger pour y recevoir le roi Louis XV, de même que l'Allée royale en 1751. Or le monarque ne vient qu'une seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'allée, préférant arriver par la Seine. Bouret, désespéré, ouvre alors cet axe à la population en supprimant les barrières qui en interdisaient l'accès. En 1852, le vicomte de Clary, propriétaire des lieux, commande des travaux de transformation du parc du Pavillon royal au paysagiste Louis Sulpice Varé, concepteur du Bois de Boulogne. Ce dernier propose alors une nouvelle trame de chemins curvilignes et de nouvelles plantations incluant quelques essences exotiques (Cyprès chauve, Tulipier de Virginie...). Le domaine devient Bien national à la Révolution française, avant d'être vendu à un propriétaire privé. Les morcellements se poursuivent ensuite par le jeu des héritages. Si les pavillons d'entrée ont été conservés, le palais a quant à lui été détruit et remplacé en 1898 par un nouveau grand pavillon.Au XXe siècle, la forêt est partiellement amputée par l’urbanisation. La Région Île-de-France acquiert l’essentiel de cette forêt (800ha) en 1968 afin de la protéger. Depuis 1976, l’Agence des espaces verts poursuit les acquisitions dont celles du Bois des Roches (86ha) et du Domaine du Pavillon Royal (25 ha), afin de reconstituer progressivement l’ensemble de l’entité forestière et paysagère, qui totalisait environ 1 000 hectares. file:///C:/Users/Bernard/AppData/Local/Temp/2016-rougeau-depliant.pdf
Carte IGN Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346276
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
La foret du Rougeau ; Dépendant à l’origine de la Commanderie des Templiers de Savigny. Au Moyen-âge, la forêt de Rougeau devait avant tout servir au bien de tous. Aujourd’hui c’est toujours le cas, car de nombreux aménagement y ont été faits pour le plus grand plaisir des promeneurs !
Une forêt pour le bien commun :
Des écrits très anciens révèlent que la forêt de Rougeau était accessible aussi
bien pour les lépreux de Corbeil, qui pouvaient y ramasser du bois mort, que
pour les nobles qui venaient y chasser ou les manants qui y faisaient paître
leur vaches. La forêt fut tout de même aménagée spécialement pour les chasses
royales au XVIIIème siècle.
749 hectares de loisirs verts :
En plus de sa faune et flore riche et variée, la forêt de Rougeau vous promet
des journées d’aventures ! Aires de pique-nique et aires de jeux pour profiter
d’une promenade en famille. Les nombreuses pistes hippiques, ainsi que les
sentiers sportifs, le parcours de santé et les pistes forestières accessibles
aux vélos vous offrent des panoramas magnifiques sur la Seine. Des visites
thématiques sont notamment organisées par l’Agence des espaces verts de la
Région Ile-de-France, gestionnaire du domaine. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-de-rougeau.
La foret du Rougeau est cernée par d’un coté la Seine, et de l’autre la ville nouvelle de Melun Sénart. Pour s’y rendre la D 50 ou la D 346 Melun-Corbeil.
De Melun. Prendre la D 346 direction, Corbeil Essonne, Cesson, Melun (Quartier Schumann) passé les feux tricolores, suivre Corbeil-Cesson. Vous entrez en foret, c’est le bois de la Tour. Poursuivre cette route en direction de Corbeil. Traverser la foret de Bréviande. Laissons les accès de Cesson et de Savigny le Temple sur la droite. Poursuivre en direction de Corbeil. Laissons un premier parking sur la droite et entrons à droite dans le second parking, (Parking des Faisans) situé dans un virage prononcé de la route.
Cette promenade peut être jumelée avec la foret du Rougeau 2 en gardant le même parking, cela fait dans ce cas 22 km.
Km Temps V/d V/g Dénivelé
12 2h30 4,8 4,4 147
Juillet 2020
La forêt régionale de Rougeau est située dans le prolongement de la forêt domaniale de Sénart, sur les départements de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Elle est délimitée par la Seine au Sud et à l’Ouest, et par le plateau de Brie au Nord et à l’Est. Au Moyen-Âge, le roi de France Louis VII, pour récompenser la bravoure des Templiers lors de la croisade de 1147-1148, décide de leur donner les terres de Savigny-sur-Melun et toutes leurs dépendances. Les moines-soldats fondent alors une Commanderie qu’ils agrandissent au fur et à mesure. Cette ancienne propriété templière (1149-1312) est à l'origine du nom de la commune de Savigny-le-Temple. Durant cette période, les lépreux de Corbeil sont autorisés à venir ramasser du bois mort en forêt. Plus tard, la noblesse de Melun y sera interdite de chasse, tandis que les habitants des villages alentours auront le droit d’y mener paître leurs vaches. Au XVIIIe siècle, la forêt est aménagée pour les chasses royales de Louis XV puis de Louis XVI. Le Pavillon Royal naît quant à lui de la volonté d’Étienne-Michel Bouret, ami des philosophes et fermier général du Royaume. Construit à partir de 1749, un premier palais à l’italienne engloutit dans sa réalisation 3 à 4 millions de livres. Étienne-Michel Bouret le fait ériger pour y recevoir le roi Louis XV, de même que l'Allée royale en 1751. Or le monarque ne vient qu'une seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l'allée, préférant arriver par la Seine. Bouret, désespéré, ouvre alors cet axe à la population en supprimant les barrières qui en interdisaient l'accès. Le domaine devient Bien national à la Révolution française, avant d'être vendu à un propriétaire privé. Les morcellements se poursuivent ensuite par le jeu des héritages. En 1852, le vicomte de Clary, propriétaire des lieux, commande des travaux de transformation du parc du Pavillon royal au paysagiste Louis Sulpice Varé, concepteur du Bois de Boulogne. Ce dernier propose alors une nouvelle trame de chemins curvilignes et de nouvelles plantations incluant quelques essences exotiques (Cyprès chauve, Tulipier de Virginie...). Si les pavillons d'entrée ont été conservés, le palais a quant à lui été détruit et remplacé en 1898 par un nouveau grand pavillon. Au XXe siècle, la forêt est partiellement amputée par l’urbanisation. La Région Île-de-France acquiert l’essentiel de cette forêt (800ha) en 1968 afin de la protéger. Depuis 1976, l’Agence des espaces verts poursuit les acquisitions dont celles du Bois des Roches (86ha) et du Domaine du Pavillon Royal (25 ha), afin de reconstituer progressivement l’ensemble de l’entité forestière et paysagère, qui totalisait environ 1 000 hectares http://www.association-amis-chateau-la-grange.fr/medias/files/2016-rougeau-depliant.pdf
Traversons la départementale et prenons face à nous, (parcelles 30-31), l’allée Bourette. Large allée bitumée, bordée de beaux arbres et de deux fossés. Nous arrivons au magnifique carrefour en étoile de la Table du Roi. Immense giratoire arboré avec un poteau d’information en son milieu scellé sur une table en pierre entourée de banc en même matière, poursuivons tout droit (il me semble avoir vu une balise du chemin de Saint Jacques de Compostelle). Au carrefour avec la route des écuyers (parcelles 42-48) (le carrefour est bordé de petits murets protégeant des buses d’écoulements de l’eau. Prenons cette dernière sur la gauche, c’est un chemin terreux. Puis à droite (Parcelle 42-43-46-48), la route du débouché de Sénart, nous sommes sur un chemin balisé en vert. Nous retrouvons, l’allée Bourette que nous suivons sur la gauche jusqu’au Pavillon Royal [Le pavillon Bouret ou pavillon Royal, Louis XV chassait dans les forêts de Sénart et Rougeau. Michel Bouret, secrétaire du cabinet du roi, savait ce dernier particulièrement sensible à la beauté des paysages. Il fit édifier le Pavillon royal, aujourd’hui disparu, dans l’espoir d’y accueillir Louis XV lors de chasses royales... le Roi n’y vint qu'une fois... Le Pavillon royal, l'orangeraie et la ferme du domaine appartiennent aujourd'hui à des particuliers. Les espaces alentours ont été acquis par l'Agence des Espaces Verts d'Ile-de-France. Il s'agit d'un domaine d'environ 700 000m², dessiné entre 1742 et 1777. Il a fait l'objet de nombreux aménagements au fil des siècles, avec pour principaux commanditaires Etienne-Michel Bouret, Justinien Clary et Henri Piollet. Le domaine est d'une très grande variété dans sa composition. S'y côtoient bois, bois paysagers, massifs et groupes d'arbres isolés, clairières, prairies ornementées ou pâturées, parterres de gazon, potager-verger. Dans ce parc d’une vingtaine d’hectares, très boisé autour d’une vaste clairière, on remarquera la composition des divers bosquets autour de celle-ci et la très belle perspective sur la Seine, sur la droite, depuis le chalet du XIXème siècle, qui est en attente de restauration, comme l’originale rocaille qui le supporte. Une partie du domaine est constituée de prairies, pâturées par les vaches de la ferme qui le borde. La grande clairière est aussi une prairie naturelle, où sont dessinés l’axe de l’Allée royale, qui s’achève ici, ainsi que des allées transversales. De place en place, des objets artistiques, souvent insolites, agrémentent désormais la promenade dans le parc.
Depuis septembre 2009, le domaine est ouvert au public.
FERMETURE TEMPORAIRE DU
PARC DU PAVILLON ROYAL
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire