mercredi 2 mars 2022

Petite promenade en Limousin Saint Sulpice Laurière N° 119 Circuit de la Papéterie

Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

 

 Saint Sulpice Laurière se trouve un peut en retrait de la D 914 (route d’Ambazac) entre Laurière et Ambazac. A 40 min de Limoges. Prendre l'A20 en direction de Paris puis emprunter la sortie n°27 Ambazac. Suivre à droite la RD914 jusqu'au col de la Roche. Tourner à gauche, entrer dans Saint-Sulpice-Laurière, puis prendre à droite la route de l'étang.

Parcours que l’ont peut rejoindre en utilisant le train.

Ligne ; Limoges – Guéret : C’est un peut plus difficile les fins de semaine. C’est jouable avec le casse croûte dans le sac.  https://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/nouvelle_aquitaine/Affiche%2025%20Limoges%20Montlucon_29_07_tcm78-217156_tcm78-223103.pdf

Ou la Ligne ; Châteauroux - La Souterraine – Limoges C’est un peut plus difficile les fins de semaine. C’est jouable avec le casse croûte dans le sac. https://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/nouvelle_aquitaine/Affiche%2021%20Limoges%20Paris_29_07_tcm78-217152_tcm78-223099.pdf

Nous trouvons un parking place de la gare. Ou sur le parking de l’étang.

juillet 2020 

 

Carte IGN     Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps     


Le code mobile de cette randonnée est b345866

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Km   Temps       Arrêt     V/d   V/g    Dénivelé      Indice d’effort

8        1h10          10          7,2    6,3        185                27  af        f1

 

Le bourg de Saint-Sulpice a appartenu jusqu'à la Révolution française aux hospitaliers de la commanderie de Morterolles. À un kilomètre au nord-ouest du Col de la Roche, Saint-Sulpice-Laurière est situé dans un endroit stratégique et il est au pied du camp gallo-romain du Maillorat (oppidum du Châtelard sur la commune de Jabreilles-les-Bordes). Par contre il se trouvait niché dans une cuvette au centre des Monts d'Ambazac et le climat y était rude et peu propice à l'agriculture. Aussi au début du XIXe siècle Saint-Sulpice n'était qu'un petit village en marge de Laurière, qui était deux fois plus peuplé. Cette situation changea à partir de 1844 quand les promoteurs du chemin de fer décidèrent d'y établir dans un premier temps la « gare de Laurière » (future Gare de Saint-Sulpice-Laurière), sur le trajet Vierzon-Limoges, c'est-à-dire Paris-Toulouse, puis un nœud ferroviaire permettant la jonction avec une autre ligne vers Guéret et Montluçon. Cet embranchement nécessita l'établissement d'un important dépôt de machines à vapeur, d'une rotonde et d'une plaque tournante pour que les trains allant de Limoges à Guéret puissent manœuvrer. Ces activités demandèrent une main-d'œuvre conséquente et l'on vit, entre 1861 et 1921, la population de Saint-Sulpice presque tripler (passant de 764 à 1 959 habitants). Avec le remplacement du train à vapeur par le train pendulaire le Dépôt perdit sa nécessité. À sa place a été installé un parc EMS (Équipement Mobile de Sécurité) mais il réclame beaucoup moins de personnel, d'où un relatif dépeuplement et déclin de Saint-Sulpice. Cependant, du fait de ses commerces, du collège et d'une bonne desserte ferroviaire, le village reste le centre d'activités du canton. Wikipédia

 

Parking de la gare ; [Le groupe de 12 ginkgos bilobas constitue l’ornement privilégié de la cour de la gare de Saint Sulpice Laurière. En 1864, lors de la construction de la gare, l’ingénieur en chef qui dirigeait les travaux, M de Leffe, était devenu, au cours d’un voyage au Japon, l’ami intime du frère de l’Empereur du Japon, à telle enseigne qu’il avait invité dans son château de Crochat, près de Limoges. Lors de sa visite, le prince impérial avait apporté un certain nombre de plants dans les bagages, dont une douzaine de ginkgos, arbres qui, à l’époque, étaient considérés comme sacrés. M de Leffe décida de les planter à St Sulpice. Ils trouvèrent là un terrain favorable puisqu’ils atteignent aujourd’hui la taille de 20 m. Non seulement son originalité, sa beauté, la forme en éventail de ses feuilles, la splendeur dorée qu’il revêt à l’automne (on l’appelle l’arbre aux quarante écus) en font un arbre remarquable, mais l’industrie pharmaceutique s’intéresse particulièrement à la grande variété des molécules de ses feuilles. Il était déjà utilisé dans la médecine chinoise depuis des siècles. En revanche, ses fruits (ou plutot ses ovules) sont lisses et attirants mais ont un parfum désagréable et sont très toxiques.  http://www.saint-sulpice-lauriere.fr/fr/information/46161/curiosites ] Sortons du parking et prenons l’avenue de la gare (c 41) en direction du centre ville, coupons le carrefour avec les rues Henri Meyrat et l’impasse du Pré Guillot, longeons le monument aux morts, nous arrivons à la fourche avec la C 10 et la C 41 balisage jaune. Poursuivons cette dernière en direction de Laurière, coupons la D 203, poursuivons la C 41 en direction des Arrênes, Saint Goussaud et Laurière, c’est la route de l’Etang. Nous sortons du centre bourg, les maisons sont un peut plus espacées, nous sommes dans le cartier de Frontignac. Laissons une rue sur la droite (rue des Theilloux menant à la gendarmerie), poursuivons la route de l’Etang qui monte et fait un grand virage. Sur la gauche les monts d’Ambazac avec le bois des Echelles (balisage jaune). En contre bas de la route se trouve un cours d’eau (bras mort (du moins sur la carte) de la rivière le Rivalier). Après des virages nous coupons la D 8A1 prenons en face le chemin gravillonné le long de l’étang de la papeterie. [L'étang communal de la Papeterie : Son nom vient de la présence d'une papeterie royale où l'on fabriquait en 1769 les papiers " raisin" et "nom de Jésus". A ce sujet, une précision s'impose : Papier de cuve obtenu dans des châssis en bois ou formes, au fond garni d'un tamis de laiton. A base de chiffon, le papier de forme a des bords irréguliers marqués de franges ou de bardes, de boursouflures, d'aspérités ; Il laisse apparaître le dessin des fils de laiton ou vergeures placés au fond de la cuve, coupés perpendiculairement par d'autres fils plus espacés, les pontuseaux. Entre ces fils on peut avoir un filigrane. Le filigrane, apparu à partir du XVIIIe siècle, représente, en général, la marque du fabriquant - monogramme, devise ou dessin - incorporée au tamis. Il a donne ses noms à quelques formats de papiers : raisin (motif du dessin : grappe de raisin) et Jésus (monogramme I.H.S.) Sa superficie est de 6 ha 12 a 20 ca. L'arrière de l'étang, balisé, est réservé au frai des poissons et aux canards. http://www.saint-sulpice-lauriere.fr/fr/information/46159/etang-communal] Traversons le parking, le chemin carrossable est utilisable par les pêcheurs. Traversons l’espace herbeux et son abri pour pique nique prenons le chemin sur la droite, large chemin piétonnier, nous longeons l’étang et la zone frai pour les poissons, au mois de juillet cela ressemble à un immense marécage, ou à une tourbière (balisage jaune). Quittons l’étang, nous débouchons sur un chemin formant Té, (chemin de L’Espérance et du Grand Pré) que nous prenons à gauche, coté Grand Pré. Un peu plus loin, laissons le chemin de gauche se dirigeant vers la rivière et prenons celui de droite. Nous débouchons sur la D 914 que nous prenons à gauche, (attention route d’Ambazac les voitures roulent vite). Longeons un vieux transformateur électrique, nous arrivons au hameau ou lieu dit la Califormie situé dans le virage de la départementale (balisage jaune). Sur la droite nous avons une maison et un chemin devant la barrière de sécurité. Prenons le chemin sur la droite, longeons la maison et entrons dans la foret (balisage jaune). Nous grimpons la pente du « Peu du Berger », le chemin fait quelques virages, tournant sur la gauche puis débouche sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Le chemin se poursuit sur la même ligne de niveau, le long de la ligne de chemin de fer. Nous arrivons au pont le chemin forme Té, nous ne passons pas sous le pont et prenons le chemin de gauche (balisage jaune). Nous entamons un virage sur la gauche et redescendons la pente de la colline nous longeons un ru qui disparaît quelques mètres plus loin. Ne pas se laisser embarquer par ce beau chemin. A la fourche nous prenons à gauche un petit sentier (balisage jaune). Sortons de la foret, traversons le Rivalier. [Le Rivalier est un ruisseau de De 18,4 kilomètres de longueur, le Rivalier prend sa source en Creuse,au nord-est de la tourbière de Friolouse, à Saint-Goussaud et à l'est de Jabreilles-les-Bordes, à 615 m d'altitude, Il alimente l'étang de la Papeterie à Saint-Sulpice-Laurière, puis se jette dans le ruisseau du Pont qui lui-même se jette dans l'Ardour en amont du viaduc de Rocherolles, entre les trois lieux-dits le moulin du Montheil, Le Chambon et la Touille, à 295 m d'altitude. Wikipédia]. Nous longeons des près et l’extrémité d’une ferme, le terrain est assez humide le chemin et très herbeux, en bordure d’un bras de rivière, au printemps cela peut être difficile avec les herbes.  De chemin nous passons à bitume nous voilà de nouveau au lieu dit « La Californie », longeons une maison. Traversons la D 914A, prenons le chemin en face à l’angle d’une maison sur une centaine de mètres, passons une barrière et le petit pont, il fait fourche nous ne prenons pas la belle allée face à nous, (Nous pouvons comme la trace l’indique nous rendre sur le petit pont au dessus du Rivalier. Revenons sur nos pas.)  Prenons sur la droite le chemin herbeux après le premier petit pont, le long d’une dérivation du Rivalier. Nous retrouvons le marais puis le lac. Le chemin se trouve maintenant entre un bras du Rivalier et le lac. Faisons le tour du lac, longeons les tables de pique nique. Le chemin sort au niveau du pont de la D 8 A 1, (C41 sur le panneau). Prenons la D 78 en direction de Saint Léger et Bersac (rue Jean Rosrand), passons le Rivalier, (balisage jaune et triangle bleu) et prenons sur la droite un chemin situé à une bonne centaine de mètres du pont. Le chemin longe un temps le ruisseau puis grimpe la colline, après avoir passé une zone d’orties et de ronces nous débouchons de nouveau dans la rue Jean Rostand face au collège et gymnase, que nous prenons à droite. A la fourche nous prenons la route de La Thierre sur la droite, Direction le calvaire, la croix du tilleul, (balisage jaune, triangle, et un balisage fuchsia) laissons un premier chemin sur la droite, dans le virage nous prenons le beau chemin de droite (chemin se divisant en deux avec un triangle herbeux en son milieu. Penons la direction du calvaire croix du tilleul. Le chemin est bordé d’une haie en son début, laissons pour le moment un chemin sur la gauche et le balisage, poursuivons tout droit et sous des châtaigniers nous trouvons la croix du Tilleul. [Il fut trouvé sur ce lieu des outils et armes préhistoriques (longue lame retouchée avec talon divers en silex) Je vous conseille de lire la petite histoire de la naissance de Saint Sulpice Laurière. Instructif, drôle vous y trouverez quelques bonnes recettes et filtres d’Amour…. Surtout quelques photos d’époque. http://cdn1_2.reseaudescommunes.fr/cities/216/documents/associations/tc396jn3hrmrr5b.pdf] Revenons sur nos pas, retrouvons le balisage et le chemin de droite bordé de haie, au carrefour nous poursuivons tout droit et débouchons route de Poperdu que nous prenons à droite. Nous longeons la ligne de chemin de fer, sur environ 200m, jusqu’à la rencontre du pont permettant de passer sous la ligne de chemin de fer, nous restons sur le bitume et entrons dans Cressac, le balisage est un peut moins bien fait. La route fait fourche prenons à droite, c’est une voie sans issu. De rue nous passons à chemin et nous traversons l’extrémité du bois des Echelles. Nous débouchons sur la D 78 que nous prenons sur la gauche. Longeons le cimetière, à son extrémité prenons sur la droite la rue de Plaisance. Au carrefour prenons à droite le chemin de Bellevue. Nous rencontrons le GR de Pays du Tour des Monts d’Ambazac. Chemin bitumé jusqu’à la déserte des maisons. A la fourche laissons sur la droite le chemin de la cour Daumier et poursuivons tout droit le chemin de Bellevue (GRP et balisage jaune). Nous grimpons dans les bois, par le chemin carrossable des bois, il dessert deux maisons isolées, semblant être encore habitées, un peu plus haut, nous trouvons des ruines, laissons un chemin sur la droite (peu visible lorsque je suis passé le bois étant en régénération.) Prenons le suivant sur la gauche (chemin n’existant pas sur la carte). Attention ne pas poursuivre tout droit le chemin continuant de monter, (triangle jaune). Il faut suivre le trait jaune sur la gauche avec le chemin qui descend fortement, il tourne sur la gauche, il devait suivre un petit muret de pierre. Nous débouchons dans le hameau de Plaisance, dans le virage de l’impasse de la châtaigneraie que je prends à gauche (la route étant en courbe nous poursuivons tout droit. Nous débouchons rue de plaisance que nous prenons à droite, longeons la ligne de chemin de fer, passons sous cette dernière en prenant la rue du Grand Coudert sur la gauche. A la sortie du pont sur notre gauche nous trouvons une église moderne en béton [« Notre Dame de la Voie Cette église, comme son nom l’indique, est située à proximité de la gare SCNF. Elle n’a bénéficiée que d’une très faible participation de l’Evêché de Limoges. Elle existe grâce à la volonté du Père Fredon et à la générosité des paroissiens. En effet, le Père Fredon, lors de son installation en septembre 1947, constate qu’il arrive dans une paroisse très étendue, décentrée par rapport à son église et déchristianisée. Il décide alors de construire une église au centre de l’agglomération, afin de rétablir une vie chrétienne et, en particulier, la dévotion envers « Notre Dame de la Voie » tombée entièrement dans l’oubli. Cette dévotion à « Notre Dame de la Voie » est due à un miracle qui remonte au 28 octobre 1849. Ce jour-là, alors que se construisait le tunnel de 800 m sur la ligne Paris-Limoges, un éboulement survînt, sur une longueur de 20 m, qui aurait pu engloutir les nombreux ouvriers qui travaillaient et qui ont été miraculeusement préservé. En effet, par une chance extraordinaire, le chef de chantier, M. Guyot, et ses hommes ont pu trouver refuge dans un espace où les poutres ont résisté. Ils font alors le vœu que, s’ils sortent indemnes de cet éboulement, ils dédieront à la Vierge et à l’enfant Jésus une statue. Le miracle eu lieu, et ils se cotisèrent pour acheter une belle statue de la Vierge portant l’enfant Jésus, mesurant 1.10m. A la base, on peut lire l’inscription suivante : « Offrande de M. Guyot P., conducteur, des autres employés et ouvriers, en action de grâces de la Protection du Ciel dans les travaux de l’éboulement du souterrain de Laurière survenu le 28-X-1849 ». Cette statue restera à l’église du Bourg jusqu’au 22 mars 1964. Les fondations de Notre Dame de la Voie débutèrent au printemps 1954 et la première pierre fût posée le 03 juillet 1955. Faute de crédits, le chantier fut stoppé. Les travaux reprirent en 1963 pour se terminer le jour des rameaux, le 22 mars 1964. La veille, la Vierge était installée sur son piédestal à « Notre Dame de la Voie ». Le jour choisi pour la bénédiction de la nouvelle église fût le dimanche 10 mai 1964, en présence de l’Evêque de Limoges qui, au cours de son homélie, déclara notamment que : « Dieu se trouvait présent au centre de la cité au milieu du travail et de la peines des hommes » « Notre Dame de la Voie préside au passage de tous les trains et protège les voyageurs ». Par la suite, des améliorations ont été apportées, par l’installation notamment d’un maitre autel de 5 tonnes en granit de Sidobre (Tarn), d’une colonne de Notre Dame d’une tonne, d’une cloche, d’une croix, de l’isolation thermique, du chauffage, etc… http://www.saint-sulpice-lauriere.fr/fr/information/46414/historique]. Ce n’est pas la seule église du bourg. La plus ancienne, nous n’en sommes pas passés loin, elle se trouve un peu plus haut vers le collège. Elle fera l’objet d’une autre promenade comme le lavoir de Cressac. Prenons à gauche l’avenue de la gare et nous retrouvons notre parking.

Trace : Piste_2020-07-09 ST SULPICE.gpx

Fiabilité de la trace originale: D

Niveau du correctif appliqué à la trace: 5

Distance totale: 8.1 Km

Distance analysée: 8.1 Km

Altitude maximale: 446.22 m

Altitude minimale: 367.03 m

 

 

 

 

niveau d’effort :

·        0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.

·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.

·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.

·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.

100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. Il faut une réelle préparation physique.

 

  



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