mercredi 2 mars 2022

Les Sentiers au départ de Samois 13 - 14 &15 - Le sentier 13

 Ils ont décapités le sentier Samoisien N°13

Pour ne pas que l'on oublie.

Année 2019

En me promenant sur les anciens sentiers jaunes 13 - 14 -15 dans le Rocher Cassepot, je me suis aperçu que le sentier 14 subissait une toilette et un renforcement spectaculaire dans sa descente du plateau de la Tour Denecourt. J’ai pensé que depuis que les sentiers avaient changés d'association pour leur entretient, (anciennement ils étaient entretenus par un bénévole adhérant de l’association qui les avaient créés.) Les nouveaux héritiers réussissaient, là ou mon ami le baliseur avait toujours échoué. Un peut plus tard je me suis rendu compte que deux sentiers (13 &14) avaient été déviés et faisait place aujourd’hui à un passage de vtt.

Ils ont décapités le sentier 13 et déplacé le sentier 14. Pourquoi ?

Pour qu’elle raisons ont-ils modifier le sentier 13 au niveau du plateau de la Tour Denecourt et dévié le départ du sentier 14.Alors que la descente du sentier 13 avait été renforcé par des escaliers.

Le promeneur lorsqu’il arrive à la route Remard et qu’il lira sur la pancarte, qu’en prenant cette dernière il n’était pas obligé de grimper le rude sentier jusqu’à la route de la Tour Denecourt pour poursuivre son itinéraire. Il fera l’impasse de la Tour, surtout qu’une fois monté, il faudra redescendre par le même chemin. Inutile de grimper. Dans l'autre sens c'est pire, on a déjà grimper la route Remard, on ne va pas continuer la grimpette pour un empilement de pierres... Même si aujourd'hui la vue est belle. Puisque l'on peut l'éviter.

Pour le 14, je peux le comprends. La descente n’était pas facile. Il y a plus de 20 ans mon ami le baliseur avait réussi à obtenir l’autorisation d’y installer des troncs sur la partie en corniche pour maintenir la terre du sentier, mais rien de plus. Aujourd’hui le sentier se poursuit au pied du plateau et rejoint l’ex sentier 13 et l’escalier en grès récemment construit.

Ce que je ne comprends pas, c’est que cette déviation est utilisée par les VTT. On déplace le 14, on supprime une partie du retour du 13 mais les vététistes empruntent le GR et un petit bout du sentier 14 nouvellement déplacé. Chercher l’erreur…  

Les Vététistes ont créé des kilomètres de sentier vélo dans le Cassepot en site propre. Pourquoi ne pas leur avoir donné l’autorisation de déboucher sur le Plateau de la Tour, sans toucher au sentier 13?

Sauvegardons les Sentiers Samoisiens. ANCIENNEMENT BALISE en JAUNE.

 Pour Samois les Sentiers Jaune devenus bleu, avaient une utilité. Diversifier l’accès à la TOUR DENCOURT. Ils n'ont rien à voir avec les sentiers Bleu Denecourt.

 Ces sentiers de promenades, sont nés dans l'esprit d'un homme Mr René Maus qui entra au conseil municipale de Samois en 1959 et y resta pendant près de 20 ans, ou il manifesta une intense activité tournée vers Samois et son environnement exceptionnel, entre Seine et foret. Il luttait contre toutes dégradations du site : Ses protestations contre des façades dénaturées, des projets immobiliers inopportuns, sa volonté de faire respecter les sentiers (intra muros) en agaçait plus d'un. Inlassable marcheur, il réalisa de nombreuses excusions dans la Vannoise, le Quéras, l’Oisans, les fjords de Norvège et le Népal, ou me semble t’il, il participa à la marche d’approche du toit du monde lors d’une expédition française.

Digne émule du sylvain Denecourt, il créa, avec M. Guillo Lohan après deux ans d’un dur labeur les SENTIERS AUTOPEDESTRES de Samois, qu’il entretenait avec l’aide des jeunes de la commune. (Extraie les cahiers Samoisiens N°8 décembre 1979.) Il organisa pour l’association les Amis de Samois, dont il était le président, des randonnées mensuelles en foret, regroupant quelques Samoisiens et des Parisiens utilisant la halte en foret pour retrouver le groupe.

1960 - La création des sentiers ‘’JAUNE’’

Le dimanche après-midi, le but de la promenade des Samoisiens étaient de rejoindre la TOUR DENECOURT se trouvant à quelques kilomètres, par le seul chemin existant qui se trouve être, la Route du Cèpe et la route Remard. Deux routes parfaitement rectilignes. A la TOUR DENECOURT, les Samoisiens se retrouvaient autour d’un rafraîchissement à l'estaminet existant à l’époque. Après la pose, ils revenaient tranquillement par le même chemin. C'était un peu lassant. D’où l’importance des sentiers et de la Tour Denecourt pour Samois.

Ils tracèrent de petits sentiers traversant les parcelles de la foret à l'image de ceux créés par Mr. Denecourt. Ils eurent l’idée de créer un premier chemin au départ de Samois (N° 1 sur les très anciens guides devenu 13 dans les années 1970), rejoignant la TOUR DENECOURT. Le retour se faisant par la vallée de la Seine. Puis viendra deux branches. L'une au départ de la TOUR DENECOURT. (Dans les années 1960 la tour était accessible aux voitures et disposait d’un estaminet.) Très beau parcours (TROP BEAU parcours, puisque les vététistes veulent le prendre. Je me demande bien pourquoi, puisque aujourd'hui il est rempli de fausses pistes VTT évitant les rochers.) Il sillonne la crête Nord du rocher Cassepot,  ou nous trouvons de beaux rochers. Il était l’itinéraire complémentaire au circuit bleu N°3 de Denecourt qui n’avait certainement pas trouvé intéressent ou pas eu le temps de créer un sentier dans cette partie du Cassepot. Le troisième itinéraire (aujourd’hui 15) partait de la tour de Samois traversait toute la plaine et retrouvait la liaison du sentier bleu 3-4 au Rocher Cassepot. Cette itinéraire était un peut compliquer, le retour se faisait par le 3-4, puis le 3, le 14. On se retrouvait devant un premier choix continuer le jusqu'à la Tour Denecourt par le 3, ou prendre le 14 jusqu'à cette même tour. Comme il n’y avait pas beaucoup de pancartes, sans guide on ne savait plus, par qu’elle chemin retrouver Samois. Surtout qu'à la tour un second choix devait être réalisé revenir par le 13 foret, ou corniche de la Seine. Dans les années 80, et dans un souci de guider par la main un randonneur débutant, le 15 fut légèrement dévié pour venir boucler au pied du CASSEPOT avec le sentier 14. Le jaune Bouclait avec le jaune et du début à la fin on avait la couleur jaune comme guide ce qui pouvait rassurer les randonneurs néophytes. 

En 2020 ils ont oubliés le soixantième anniversaire et le nettoyage de la plaque commémorative.

SENTIERS DE SAMOIS N° 13,  

 
Le code mobile de cette randonnée est b345869
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km       Temps      Arrêt      V/d     V/g     dénivelé

7            1h30        0h10       4,7      4,1         197+

Ex-sentier jaune N° 1 - devenu 13 dans les années 1970 et balisage bleu dans les années 2000

Description du sentier t’elle qu’il était à l’origine. Pour ne pas oublier qu’il montait à la Tour Denecourt. Pour ne pas oublier qu’il n’a pas été créé par Denecourt. Pour ne pas oublier qu’avant d’être bleu, il était jaune. Hommage aux créateurs.  

Voilà ce que nous disait la présentation de ses sentiers dans un vieux guide

Départ du sentier

Ces sentiers de promenade, créés par une Association de Samois­ sur-Seine” (aujourd’hui cette association a abandonnée par manque de bénévoles l’entretien des sentiers.) Ils ont été inaugurés en 1960. Ils permettent, notamment aux habitants de Samois-sur Seine, de parcourir des parties intéressantes de la forêt par des sentiers agréables, évitant les routes, et aux autres touristes venus en voiture, de rejoindre leur point de départ après avoir réalisés une excellente promenade. Ils sont auto pédestres. Ils peuvent être empruntes dans les deux sens.

(Je rappelle que ses sentiers ont été créés à l’époque ou la voiture avait une grande importance, et qu’il n’existait pas ou peut de sentier en boucle dit auto-pédestre hors mis les sentiers bleus.)

 

   ROCHER CASSEPOT - TOUR DENECOURT - CORNICHE DE LA SEINE


DEPART & ARRIVEE ; D 137 Maison Forestière de Samois, situé à l’entrée de la commune, en venant de Fontainebleau.  

De Fontainebleau, prendre la direction d’Avon, avenue franklin Roosevelt passant à la gare, passer au dessus du chemin de fer, au feu, tourner à gauche, direction Samois. Passer le rond point et après environ 2 km vous trouvez la maison forestière la gauche à l’entrée du village.  Nous trouvons un parking face à la maison forestière (Parcelle 360). Il faut entrer dans le bois en longent le mur d’une propriété pour trouver le petit parking, cacher de la route et situé juste avant la barrière.

En venant de Melun. Le plus simple est peut être de suivre la direction de Fontainebleau par la D 606, par l’avenue Thiers (se mettre dans la file du milieu avant d’arriver au pont) passer sous le Pont SNCF poursuivre la direction Fontainebleau, nous entrons en foret. Nous arrivons au grand carrefour avec des feux tricolores suivre Fontainebleau centre – Bois le Roi. Au second feu suivre  Fontainebleau centre – Bois le Roi (route de gauche). Après le feu Poursuivre la D 606 ancienne route de Bourgogne (ne pas prendre la voie de gauche en direction de Bois le Roi) Suivre tout droit Fontainebleau-Bois le Roi-Champagne. Au rond Point Suivre Samois. Au rond point de la Croix de Vitry, c’est la route de gauche D 138 (route de Bourgogne) A la pyramide (Croix de Toulouse) Suivre tout droit [Ne pas prendre sur la gauche la direction de Samois centre] Passer le pont SNCF et au rond point suivre Samois centre sur la gauche. après environ 2 km vous trouvez la maison forestière la gauche à l’entrée du village.  Nous trouvons un parking face à la maison forestière (Parcelle 360). Il faut entrer dans le bois en longent le mur d’une propriété pour trouver le petit parking, cacher de la route et situé juste avant la barrière.

Mais de Melun et par un temps ensoleiller il est plus agréable de rejoindre Samois par les bords de Seine. Rejoindre la rive droite (pas très facile avec le sens de circulation dans la ville) prendre la direction de Vaux le Pénil – Chartrettes, remonter la Seine D 39, passer le pont SNCF, puis les silos, nous longeons la voie ferrée puis la traversons. Nous traversons le charment village de Chartrettes. Recoupons la voie ferrée et nous retrouvons la Seine. Nous longeons de jolies maisons en bordure de la Seine et arrivons au pont de Fontaine le Port prendre à droite D 116, la direction de Bois le Roi. Traverser la Seine et entrons en foret laisser sur la droite l’entrée de la base de loisir, laissons également l’accès à Samois sur la gauche. Situé dans un virage sans visibilité c’est un accès accidentogènes. Nous arrivons à un carrefour avec un stop carrefour également accidentogènes. Prendre à gauche Samois D137, entrée dans le village le traverser. Au carrefour formant Té prendre à droite Fontainebleau Gare – Avon. Après un virage nous longeons un long mur, puis sur la droite un grillage et une prairie c’est la maison forestière de Samois. Le Parking se trouve sur la gauche après le long mur, face à la maison forestière.

Mais les week-end, pour les parisiens ou les randonneurs prenant le train dans le sens Melun Fontainebleau. Ils peuvent descendre à la Halte en Foret située entre Bois le Roi et Fontainebleau (train de 8h16 au départ de Paris & 8h43 au départ de Melun. Il arrive à Fontainebleau Foret à 8h54. Vérifier les horaires sur la fiche https://www.transilien.com/sites/default/files/atoms/files/r-2020-moret-sd.pdf) C’est un arrêt au milieu de la foret uniquement à la descente se trouvant après la gare de Bois le Roi. A la sortie de la halte vous trouvez le sentier 15 permettant de rejoindre Samois en traversant la futaie.  Vous arriverez à la Tour de Samois ou vous trouverez un sentier de liaison permettant de rejoindre le sentier 13.  Au sentier 13 il faudra suivre le sentier sur la gauche pour arriver à la maisons forestière de Samois et le parking se trouvant de l'autre coté de la route.

Il est possible de rejoindre le sentier 13 sans le détour par Samois. En sortant de la halte, longez la ligne de chemin de fer par la droite. Au pont de la route du cèpe vous retrouvez le balisage 13 au pont SNCF de la route du cèpe. Pour être dans le sens de la description, ne pas passer sous le pont, prendre le sentier montant le talus à la droite de la route du cèpe. Laisser la liaison 15-13 sur la gauche suivre le 13 jusqu'à la maison forestière et le parking se trouvant de l'autre coté de la route.

Pour le retour. Au pont SNCF de la route du cèpe. Sans passer le pont suivre la ligne ferroviaire sur la droite jusqu'à la gare de Fontainebleau. Ou sur la gauche pour rejoindre Bois le roi. La distance est un peu plus longue, il sera plus simple dans ce cas, de prendre sur la gauche le chemin longeant la ligne après le pont.

Samois ; [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Samesium en 986 ; Samois en 1169. Chamois au XVIIe siècle (Carte Boisseau). Une forme Salamoyen, rencontrée au XIVe siècle, peut laisser penser que Samoy serait une variante du nom Salomon, souvent porté dans le Nord au Moyen Âge. Le nom de Samois-sur-Seine a été substitué à celui de Samois par décret du 5 janvier 1903. Située au bord de la Seine et à la lisière de la forêt de Fontainebleau, de nombreux écrivains, artistes et autres personnalités y séjournèrent. Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :

« l'Île aux Barbiers

 », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;

« l'Île du Berceau », accessible par le quai Franklin Roosevelt en empruntant les ponts qui surplombent l’Avau Terre, le bras de la Seine situé entre Samois et l’île. Cette dernière est particulièrement connue pour avoir vu se dérouler de 1983 à 2015 le Festival Django Reinhardt.


« l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.

 

 

 Le pont de bois gaulois.

Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.

 

Le pont de pierre romain

Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait en attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au XIIe siècle, pour créer un grand chemin royal de Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque, Samois se nommait Samosius ou Samusius. Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de Constantin Ier et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine.

Un lieu de passage et de commerce ; Port fluvial de Samois-sur-Seine. 

La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon. En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures wikipédia] 

Sortons du parking en longeant le mur de la propriété nous sommes sur le chemin de Thérouenne, nous arrivons devant les escaliers impressionnant (98 marches me semble t'il) descendant le coteau. Je vous rassure, nous ne les descendrons pas, n'y ne les remonterons. Prenons sur la droite le route du Parc, chemin un peut humide mais restant à flanc de coteau. Coupons la route de l'île, nous sommes sur le GR 2, le TMF balisage Blanc et vert et l'ex balisage jaune (bleu aujourd'hui) N°13. Sur la gauche nous avons un banc et un point de vue, aujourd'hui sur des terrains de sport, un collège et le coteau de Vulaines. (Hier sur des bâtiments militaires), Il se nomme ''point de vue Mallarmé''. Ce qui avait fait dire un jour ou il était en forme à mon ami baliseur et animateur de rando, "nous voilà au point de vue bien mal nommé puisqu'ils nous donne une vue sur des bâtiments militaires" [Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le à 56 ans. Attiré par l'esthétique de L'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde estfait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, dont Claude Debussy tirera une de ses œuvres symphoniques les plus célèbres en 1892-1894). Admirateur d'Edgar Poe, il traduit Le Corbeau (1845), qui est publié en 1875 avec des illustrations d'Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change... »), avant de traduire en prose d'autres poèmes. En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique, comme dans le Sonnet en X, « Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx », ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (« Une dentelle s'abolit/Dans le doute du Jeu suprême/À n'entrouvrir comme un blasphème/Qu'absence éternelle de lit. »). L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen. La renommée de Stéphane Mallarmé se consolide encore à partir de 1884, quand Paul Verlaine l'inscrit dans sa série des Poètes maudits par la publication d'un long article sur Mallarmé, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est reconnu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une œuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy. Ayant un rôle prépondérant dans l'éclosion de la Modernité poétique, il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes de la langue française. À partir de 1874, Mallarmé, de santé fragile, effectue de fréquents séjours à Valvins près de Fontainebleau. Il loue pour lui et ses proches le premier étage d'une ancienne auberge au bord de la Seine. Il finit par l'acquérir et l'embellit de ses mains pour en faire son home. Là, les journées s'écoulent entre deux parties de pêche avec Nadar ou d'autres illustres hôtes, face à la forêt miroitant dans la Seine, et le poète alors de dire : « J'honore la rivière qui laisse s'engouffrer dans son eau des journées entières sans qu'on ait l'impression de les avoir perdues. » Suite sur wikipédia. Sa maison est devenue un musée départemental.] Poursuivons notre chemin  nous longeons des clôtures, nous sommes au hameau des platreries [Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles "La Pêcherie" qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de "à la Bonne Matelote".
S'y trouve également la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo et de l'épouse du propriétaire de l'époque, François Biard
. https://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154] Malheureusement nous ne verrons que les grillages. Nous coupons la route bitumée de l'Agaric,
[Les agarics, appelés aussi psalliotes (il n'y a pas de consensus chez les mycologues concernant l'appellation préférable), sont des champignons basidiomycètes du genre Agaricus, appartenant à la famille des agaricacées. Il en existe de très nombreuses espèces, qui, pour la plupart, se ressemblent fortement. Certains espèces sont comestibles, mais d'autres sont toxiques, comme l'agaric jaunissant (Agaricus xanthodermus). L'espèce la plus consommée est Agaricus bisporus, cultivé de façon industrielle en champignonnière sous le nom de champignon de Paris. Les espèces « sauvages » croissent de façon souvent abondante, dès les premières pluies de l'été, dans les prés et les taillis, parfois dans les bois clairs.] Poursuivons en face dans une zone très humide. Nous passons une clairière obligée sous la ligne à haute tension amenant l’électricité à la ligne SNCF Paris-Lyon, ou nous avons une belle vue sur le coteau de Vulaines et sur la droite le bois de Samoreau. Un peu plus loin nous longeons les communs du château de la Madeleine  [Bâtie sur la lisière de Fontainebleau, du côté de Samois, au penchant d'un coteau qui regarde la Seine, presque en face de la petite Chartreuse de Valvins où mourut Stéphane Mallarmé. la Madeleine n'avait certainement pas l'aspect bourgeois et lourd qu'elle présente aujourd'hui. Les deux ailes dont elle est flanquée, au lieu d'être plus élevées que la partie centrale du bâtiment, étaient plus basses qu'elle. C'était un pavillon assez exigu, de style dix-huitième siècle, composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage mansardé, dont la porte, du côté de la forêt, s'ouvrait au ras du sol, et dont les fenêtres, du côté de la Seine, donnaient sur un jardin à la française, encadré de charmilles. Les communs et les écuries étaient dissimulés derrière un rideau d'arbres. Le principal, d'aucuns diraient l'unique agrément de cette maisonnette, était le voisinage de la forêt et le coup d'oeil admirable dont on jouit sur la Seine. Elle arrive, à la hauteur de Samoreau, dans un tournant d'une courbe molle, s'attarde à caresser ses berges plates ou bien encore à respirer la fraîcheur que les grands bois répandent sur elle, et puis elle passe, avec un léger froufrou de robe traînante, entre la Madeleine et les hameaux épars de Vulaines et de Valvins, pour se perdre au-dessous de Samois, dans un bruit lointain de guiguettes ou de coups de filets plombés tombant sur l'eau. C'est évidement ce ravissant spectacle qui avait enchaîné Tattet à cette rive, car il aimait trop les arts pour ne pas aimer la nature. Mais il n'était pas homme à se contenter de la vue des choses, il voulait en jouir de toutes les façons, aussi son premier soin fut-il d'embellir l'intérieur de la Madeleine. Les murs étaient à peu près nus, quand il en devint propriétaire ; il appela un peintre décorateur qu'il chargea de peindre sur les panneaux blanc et or de son petit salon, dans un encadrement de style Empire, les figures des neuf Muses, afin que, lorsqu'il leur plairait de venir le voir, Arvers, Guttinguer et Musset se crussent chez eux au milieu d'elles ». Léon Séché, La Jeunesse dorée. Acquise le 13 juin 1851, Tattet y passa les dernières années de sa vie. Il est enterré non loin de là au Cimetière de Samois. http://www.musset-immortel.com/La-Madeleine-Musset-Tatttet.html.
Le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Le château et l'ermitage de La Madeleine, fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII. L'ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage. le château de la Madeleine dont la plus célèbre habitante a été Fortunée Hamelin.
Celle-ci a attiré par son charme les plus beaux esprits de son temps, dont Bonaparte, Talleyrand, Victor Hugo et Chateaubriand. A sa mort en 1851, Alfred Tattet achète l'ermitage de la Madeleine.
Son ami, Alfred de Musset, est fréquemment de ses invités. A l'occasion de l'un de ses séjours, ce
dernier écrit le célèbre poème "Souvenir" immortalisant ainsi son escapade avec Georges Sand en 1833 à Fontainebleau.  [le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII, cet ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage. Louis XIV y fit construire un pavillon et un bassin pour accueillir les eaux des sources afin d'alimenter un moulin en contrebas. Les carmes du prieuré des Basses-Loges à Avon s'y installent, puis cèdent l'ermitage, en 1750, à Louis François Thouron de Morangel. Le nouveau propriétaire construit, en avant du pavillon édifié par Louis XIV, deux bâtiments, auxquels est ajouté un autre édifice en 1752. Vendu comme bien national durant la Révolution, l'ensemble réintègre le domaine royal sous Charles X. La monarchie de Juillet l'inscrivit sur la « liste civile » du roi Louis-Philippe. C'est de ce dernier que madame Hamelin, ancienne Merveilleuse du Directoire, espionne durant l'Empire, devenue légitimiste sous le règne de Louis-Philippe, reçoit à bail en 1830, les 2 hectares, 75 ares et 21 centiares de l'Ermitage de la Madeleine, avec la maison, ses dépendances, son jardin et son parc, le tout pour la somme de 300 francs l'an. Madame Hamelin y fréquentera de nombreuses années le couple Victor Hugo ses voisins et y attirera d'éminentes personnalités artistiques et politiques de l'époque dont Chateaubriand, Berryer ou encore Laure Regnaud de Saint-Jean d'Angély. Par ailleurs, elle se prit de tendresse pour la petite Antonia surnommée Tony, la fille du boulanger de Samois, dont elle s’occupa telle une réelle grand-mère de substitution jusqu'à sa mort. À la mort de madame Hamelin, en 1851, la Deuxième République renverra le domaine au privé, en le cédant à l'agent de change, Alfred de Tattet, enterré au cimetière de Samois-sur-Seine, ami de George Sand et d'Alfred de Musset, qui y feront là maints séjours et y composeront certaines de leur œuvres. Démoli, le château est rebâti en 1912. Après la Deuxième Guerre mondiale, le château, aujourd'hui propriété privée, est le siège du SHAPE (en anglais Supreme Headquarters Allied Powers Europe, SHAPE) signifiant « Centre de commandement militaire des forces alliées en Europe » pour l'OTAN. L'ensemble sera restauré en 1991 par l'institution qui l'occupe. Wikipédia] Aujourd’hui propriété d’un éditeur.] Attention nous abandonnons le GR qui poursuit le long du château pour prendre sur la droite le sentier grimpant le reste du coteau. Nous sommes sur l'ex sentier jaune N°13 et le TMF blanc et vert. Vers le rond point, le sentier fait fourche. Le TMF prend la branche de gauche, l'ex sentier jaune prend à droite et débouche au niveau du rond point sur la D 137, traversons la départementale et continuons en face, coupons la route Farewell, poursuivons en face, le chemin monte le talus et débouche sur la route de Bourgogne D 138, [Voie célébre qui va de Paris  à Lyon. Empruntée dès l’antiquité par titus Labienus lieutenant de César, à la tête de quatre légion et ce dirigeant vers Melun. Sous François I elle est utilisée pour les chasses. En 1600 Henry IV la fait aménager pour permettre aux dames de la cour de suivre les chasse en voiture. Peu sure et mal entretenue Louis XIV lui préfère la route de Chailly pour rejoindre Fontainebleau. En 1685 le maître des Eaux et Foret doit faire couper les buissons pour empêcher les brigands de dresser des embuscades.] Nous traversons le pont de la ligne de chemin de fer prenons tout de suite après la route Bonnier, sur la gauche, nous arrivons à l'embranchement avec la route du Rocher Cassepot, [Casse-pot, nom vulgaire de la bétoine. En 1804, 50 hectares sont encore replantés, moitié en pins.
Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot.
En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I,'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.
En 1659, moins grave affaire. Le taureau du troupeau de Bois-le-Roy conduit par Etienne Guoquelard, au rocher Cassepot, creva une « cavale » appartenant à un habitant du village. Quoique le pâtre ait prétendu, pour sa défense, que la «cavale était vagabonde », il lui en coûta 15 livres de dommages-intérêts (7 novembre 1659, Boucher, notaire). Dictionnaire de la foret]
nous trouvons sur la droite
formant un angle d'équerre avec la route Bonnier
le sentier se dirigeant vers le rocher, nous sommes encore dans la plaine.[Gaston Eugène Marie Bonnier (né le 9 avril 1853 à Paris - mort le 30 décembre 1922 à Paris) botaniste français. En 1889, il participe à la fondation de la Revue générale de botanique, qu’il dirige jusqu’en 1922, et fonde la même année un laboratoire de biologie végétale à Fontainebleau. Je vous laisse lire la suite sur wikipédia]  Nous coupons la route du Champignon poursuivons en face, nous montons légèrement, le boisement change de chêne nous passons à au pin. Le sentier tourne brusquement sur la droite et s'élève lentement. Nous arrivons au rocher Katherine Mansfield [(14 octobre 1888 - 9 janvier 1923) est une écrivaine et poétesse néo-zélandaise. Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux.] Une plaque commémorative fut posé sur un rocher. Le sentier serpente et coupe la route Bezout [géomètre, né à Nemours le 81 mars 1730, mort aux Basses-loges le 27 septembre 1783, enterré à l'église d'Avon. Voici son épitaphe

GÉOMÈTRE SAVANT, PHILOSOPHE PAISIBLE
PÈRE, ÉPOUX, CITOYEN, AMI TENDRE ET SENSIBLE,
SON SAVOIR FUT PROFOND, SON ESPRIT PÉNÉTRANT.
IL CONNUT LES PLAISIRS QUE DONNE LA SAGESSE,
IL VÉCUT POUR LES SIENS, CULTIVA LEUR TENDRESSE
ET FIT DE LEUR BONHEUR SON BONHEUR LE PLUS GRAND
POUR SAUVER DE L'OUBLI SON NOM ET SA MÉMOIRE
CE MARBRE ÉTAIT SANS DOUTE UN TÉMOIN SUPERFLU
MAIS DES REGRETS QUE LAISSE APRÈS LUI SA VERTU
L'AMITIÉ SE CONSOLE EN PARLANT DE SA GLOIRE
L'EUROPE A VU PÉRIR ET PRESQUE AU MÊME TEMPS
 
EULER SI RENOMME CHEZ LES GERMAINS SAVANTS,
BEZOUT ET D'ALEMBERT, NON MOINS CHERS A LA FRANCE.
OH ! QUEL SIÈCLE FÉCOND EN VERTUS, EN TALENS,
POURRA DE CERTAINS NOMS REMPLIR LE VIDE IMMENSE! 
Qu'il repose en paix!
Dictionnaire de la foret]
ou nous rencontrons le GR1E. Le sentier débouche sur la
crête qui fut bien plus dénudé que cela il y a quelques années. [Il m'a été compté que les arbres avaient été coupés par l'armée Allemande afin d'installer des Batteries de DCA afin de protéger le Pont de Valvins. En cherchant bien nous retrouvons des bases cylindriques en béton qui malheureusement deviennent de moins en moins visible.] Après les rochers de la crête nous descendons vers la route Remard. [ (Charles), né à Château-Thierry le 9 janvier 1766, mort à Fontainebleau le 20 septembre 1828,  homme de lettres, bibliothécaire du chateau, auteur d'un Guide de Fontainebleau publié en 182O, et aussi d'ouvrages scatologiques. Dictionnaire de la foret] I
nutile de lire la pancarte si vous désirez réaliser l'ancien balisage, monter en face vers la route et le plateau de la Tour Denecours, c'est le GR et ancien balisage jaune. Prenons la route sur la droite, depuis l'aménagement et la coupe des arbres, nous avons une belle vue sur le Fort l'Empereur. [La tour Denecourt a été construite en 1851 selon le guide Denecourt-Colinet, ou en 1853 (Herbet insiste sur cette date en précisant que la date de 1851 est fausse), par Denecourt, sur le sommet ouest de la chaîne du Rocher Cassepot. Inaugurée par Napoléon III le 22 novembre 1853, elle fut baptisée Fort L'Empereur. Bâtie seulement à pierres sèches, elle s'écroula le 28 janvier 1878  par un tremblement de terre. Fut rebâtie, plus haut et plus solide, par Colinet au moyen d'une souscription publique. En 1882, elle fut rebaptisée Tour Denecourt et un médaillon représentant Denecourt, oeuvre du sculpteur Adam-Salomon y fut scellé. Restaurée en 1916 par Mme Colinet.  

Claude François DENECOURT (1788-1875) concepteur des sentiers bleus de la forêt de
Fontainebleau,
 né en 1788 à Neurey-en-Vaux (Haute-Saône) et mort en 1875 à Fontainebleau. « Sylvain de la forêt de Fontainebleau », il a consacré l'essentiel de sa vie à faire connaître (et contribuer à créer de toutes pièces) les richesses de la forêt de Fontainebleau. 
Biographie ;Combattant de l'Armée napoléonienne, il est promu sergent en 1814. Après 14 années
passées à Versailles, il est nommé concierge d’une caserne de Fontainebleau en 1832, avant d’être révoqué en raison de ses idées républicaines. À 44 ans, il découvre les beaux paysages de la forêt qui lui apportent beaucoup de réconfort. Il décide alors de consacrer tout son temps et une partie de ses économies à faire connaître ce lieu aux touristes. Autodidacte, ayant découvert les livres à vingt ans auprès d’un instituteur alors qu’il sait à peine lire et écrire, il publie ses premiers guides très rapidement. 
Les guides Denecourt
Il profite du succès d’une grande manœuvre militaire qui se déroule en octobre 1839 pour publier un petit fascicule permettant de se rendre sur les lieux afin d’apercevoir les troupes. Dès lors, ce guide sera réédité sans cesse jusqu’à sa mort (11 éditions rien qu’entre 1839 et 1848), accompagné de nombreux ajouts.
  Chaque édition était accompagnée d’une carte réalisée selon les volontés de Denecourt lui-même. La carte permet de repérer les différentes visites proposées dans le guide. C’est son approche pratique et concrète de la visite en forêt qui fait le succès des guides de Denecourt. 
Les sentiers de promenade
À partir de 1842, Denecourt ne se contente pas d’indiquer les promenades, mais il commence à tracer lui-même les chemins en forêt, avec l’autorisation tacite de l’administration des eaux et forêts, parfois avec l’aide des carriers et autres tailleurs de pavés : à sa mort, 150 km de sentiers sont ainsi tracés et balisés au moyen de flèches bleues, afin de ne pas s’égarer. Il fait

 également aménager des fontaines, des grottes et fait édifier une tour d’observation appelée « Fort l'empereur » lors de son inauguration en 1853 par Napoléon III (actuellement Tour Denecourt). Il baptise enfin les lieux les plus remarquables : 600 arbres, 700 rochers, sites et points de vue. Ces noms, souvent empruntés à la mythologie, à l’histoire ou à la littérature, sont l’occasion pour Denecourt de raconter les légendes – qu’il a souvent inventées lui-même – liées au lieu. En 1855, les plus grands écrivains (Lamartine, Hugo, Sand, Musset, Baudelaire…) lui rendent hommage à travers un recueil de textes où il est nommé le « Sylvain » de la forêt de Fontainebleau par Théophile Gautier.
De nos jours, ces sentiers bleus Denecourt – couleur utilisée sur les panneaux indicateurs qu’il faisait réaliser – existent toujours, baptisés « Denecourt - Colinet », du nom de Charles Colinet (1839-1905), l’autre sylvain et continuateur de l’œuvre de Denecourt.
Claude François Denecourt est ainsi considéré comme un des pionniers de la randonnée pédestre et des chemins de randonnée modernes. ]
Grimpons les quelques marches pour admirer un paysage à 360°,
surtout depuis que l’ONF à éclaircie le pied de la tour de ses grands arbres nous obstruant le panorama. Sur la gauche la vallée de la Seine se dessine. Des tables d'orientations permettent de mieux apprécier le paysage. Dans le bas des escaliers de la tour, traversons l'esplanade un peut sur la droite vers le coteau et des escaliers en rochers c'est le GR et le nouveau départ du sentier 14, c'était le passage de l'ancien sentier 13 pour retourner à Samois. Descendre les escaliers, puis quittons le balisage bleu et le GR tournant sur la gauche et poursuivons tout droit. C’est ici que commence la dissidence. Attention en poursuivant tout droit vous marchez pendant une bonne centaine de mètres, sur le sentier devenu VTT sous votre responsabilité. Nous sommes dans le mauvais sens et ne verrons pas les vélos descendre, dans notre dos. Soyez prudent ou remontez sur le plateau de la tour et poursuivre par le nouveau sentier.) Poursuivons notre ancien sentier peut facile, très empierré de petits blocs de grès très pointus. Après quelques rochers nous arrivons à une fourche, le balisage des VTT tourne sur la gauche, nous trouvons sur la droite un petit sentier formant équerre avec le notre, on y trouve encore quelques marques jaunes. Normalement ici nous n'avons plus de vélo. Le sentier descend en serpentant vers la route du Rocher Cassepot. Attention aux fosses pistes, mais elles descendent toutes vers la route. Il reste encore quelques traces jaunes. Traversons cette dernière et prenons en face. Ici nous retrouvons le balisage. Le chemin serpente dans les sapins, à la fourche prenons à droite, passons quelques rochers, (actuellement le chemin est détourné par des arbres en travers.) Passons devant deux gros pins maritimes, magnifique mais la dernière tempête les à mis mal en point. Le sentier tourne sur la gauche par un large virage et se poursuit en crête du Rocher Cassepot ou nous trouvons sur la gauche un beau hêtre. Traversons une petite zone rocheuse dont les rochers possèdes les marques des coins de carrier. Nous coupons la route de la Coimelle et poursuivons en face dans une petite zone rocheuse. Nous arrivons à une fourche le balisage prend à gauche, en restant sur la crête. Mon ami le faisait passer par la droite du rocher descendait une grande marche de grès entre deux rochers, peu facile, il est vrai. Du moins les VTT ne l'empruntaient pas, le sentier se poursuivait un peut en corniche avant de tourner sur la droite. Aujourd'hui pour un simple petit arbre d'une grosseur d'un poignet tombé, on a préféré dévier le sentier. Nous coupons la route des Saints Pères poursuivons en face. Le sentier fait fourche, un faut sentier part tout droit. L'itinéraire fait un esse gauche-droite passe sur de petit rochers puis tourne sur la droite pour descendre dans une zone ou nous trouvons l'été des fougères aigles plus haute que nous. Nous coupons la route du Luxembourg poursuivons en face. Nous avons terminé avec les rochers et poursuivons dans ce que j'appelle la plaine de Samois. Nous coupons la route de Bourgogne  (D 138) Poursuivons en face, le sentier serpente dans les parcelles dont le bois de hêtre à bien souffert des dernières chaleurs, le pin devient prédominant. Nous coupons successivement, la route de la Coimelle, Route du Champignon, et de la Girolle, nous descendons le talus pour prendre sur la gauche la route du cèpe. Nous arrivons au pont SNCF. (C'est ici que nous quitte les promeneurs descendus à la halte en foret pour prendre le chemin longeant la ligne jusqu'à la gare de Fontainebleau). Passons la ligne de chemin de fer. (C'est ici que nous
quitte les promeneurs descendus à la halte en foret pour prendre le chemin longeant la ligne jusqu'à la gare de Bois le Roi). Le chemin remonte le talus serpente dans la parcelle, coupe un sentier non balisé faisant le tour de la plaine de Samois. Attention le dimanche matin c'est un vélodrome de compétition, c'est dans cette partie comportant des virages et peut de visibilité que mon chien en laisse c'est fait bousculer trois fois. Nous coupons la route de l'Agaric, puis la route verte et nous arrivons à une intersection de sentier. Sur la gauche le diverticule permettant de rejoindre la Tour de Samois et le parking de la Samoisienne afin que ceux ayant choisi de réaliser le sentier 15 retrouve leur voitures. Poursuivons tout droit, après un virage nous coupons la route Farewell [Dans le dictionnaire de la foret cette route n’existe pas. Nous y trouvons la route Charreswelle qui correspond à la description entre la route du Cépe et la route de Bourgogne. Aujourd’hui cette route ne va plus jusqu’à la route du cèpe, elle est bloqué depuis de nombreuse années par des troncs d’arbres situés dans les parcelles privées de la foret communal de Samois, tombés et barrant la route rendant impossible la poursuite du chemin. Il a été créé un sentier permettant de rejoindre la lisière de la foret à l’entrée du village.] Peut de temps après nous arrivons à la maison forestière de Samois. Coupons la route en faisant un esse gauche-droite pour retrouver le parking.

 






Mes autres PetitesPromenades

 

 

 

Mon coup de Gueule 

Il y a fort longtemps j’ai accompagné un ami qui entretenait les sentiers jaune de Samois. Ses sentiers (13-14-15) ont été créés à une époque ou le loisir se développait, ou la voiture se démocratisait. La randonnée s’étoffait et voulait toucher le plus grand nombre de personnes. Aux GR sillonnant la France par étapes, il fut créé des sentiers en boucles, de quelques heures ou à la journée, on était sur de retrouver sa voiture après un bon moment de pleine air. ILS ETAIENT BALISES EN JAUNE et s’appelaient les Sentiers Auto-Pédestre. C'était bien vue des autorités dirigeantes qui souhaitaient faire de la foret de Fontainebleau comme d'autres forets périurbaine un lieu touristique et de détente qui ne soit plus réservé au "Sachant".

Le sentier 13 part de Samois et faisait une boucle en passant par la TOUR DENECOURT.

Le sentier 14 avait son départ à la TOUR DENECOURT. A l’époque, elle était accessible en voiture et faisait une belle boucle autour du ROCHER CASSEPOT. Le 14 parcoure la crête coté EST du rocher Cassepot partie oubliée par les créateurs des sentiers bleu et l’on revenait par la face Sud en empruntant le sentier bleu n°3.

Le sentier 15 part de Samois. Il permet de réaliser une boucle représentant une quinzaine de kilomètres. Elle nous fait découvrir la ‘’plaine’’ espace sans rocher dans cette partie plane de la foret, puis rejoint le sentier 14 au pied du CASSEPOT ou l’on parcourt les rochers par la CRETE ‘’EST’’ DU ROCHER CASSEPOT jusqu’à la TOUR DENECOURT ou l’on retrouve le sentier 13 permettant de rejoindre Samois par la vallée de la Seine et une zone humide, ce coin drainant toute les pluies ayant traversées le sable de la foret.

En 1979, après le décès du créateur des SENTIERS JAUNE auto-pédestres de Samois, le second sylvain de Samois, un homme qui a marcher dans les pas du premier, adorant la Vannoise, avec quelques responsabilités dans la commune et mon amis reprennent à bout de bras, ce dur travail d’entretien des sentiers à Fontainebleau. Pas facile ici, pas facile à Fontainebleau. Mon ami, appris du créateur la technique du balisage, pas de trait parallèle, il ne serve à rien on ne les voient pas. Un trait perpendiculaire au sentier et de ce trait on doit voir le trait suivant. Pas facile lorsque ses sentiers sont décriés par les uns, et que l’on n’est pas soutenu par les autres. (On n’aimait pas la couleur jaune à Fontainebleau avant que l’administration ne décide de créer ses propres sentiers et impose cette couleur. On n’aimait pas n’ont plus la façon dont ils étaient entretenus). Lorsque l’on se balade en foret ou ailleurs, on ne se rend pas compte du travail de fou que cela demande, surtout lorsque l’on est seul ou presque et que l’on tient à ce que les sentiers soient toujours parfaitement balisés et entretenus pour ne pas dégoûter les randonneurs débutants. Sachez simplement, que je l’ai vu passer durant une vingtaine d’année, une grande partie de son temps libre pour tracer ou du moins rénové ce fil d’Ariane. Un peu de peinture ici, un renforcement de sentier par là, afin d’éviter un futur ravinement. Je l’ai vu modifier, les tracés du 14 et du 15 afin que les promeneurs laissant leurs voitures sur le parking du sentier 15 réalise la boucle complète sans chercher comment rejoindre le parking. Un reproche que d'autres associations lui avaient faite.

   Il a eu l’occasion d’obtenir des supports d’affiches. Il a eu l’idée de les utilisés pour guider le promeneur en posant des pancartes indiquant les lieux, la distance et les temps de parcours (sur les sentiers 13-14-15, il ne devait rester que 5 ou 6 plaques d’origine en émail. Certaine sont toujours présente ‘’collector’’ datent de la création des sentiers) il en à mis à chaque intersection importante, pour guider le promeneur débutant, ou, le promeneur peu sur de lui, ne sachant pas trop bien lire une carte, n’ayant pas de topo guide. Vous me direz, aujourd’hui avec le GPS sur le téléphone ce n’est plus trop utile. Le tel ne donne pas la distance restante à faire… Cela ne devait pas plaire, régulièrement on lui arrachait, et inlassablement, il les a remplacés, jusqu’au jour, ou enfin, on a compris que ce n’était pas si mal dans cette foret façonnée pour le public, d’informer le randonneur sans qu’il soit obliger d’acheter un guide, ou de savoir lire une carte. L’un n’empêchant pas l’autre. Il fut ravi de la proposition d’uniformisation de la signalétique. 

 Il claqua la porte du bénévolat en foret lorsqu’il s’aperçut que son travail n’était pas compris, n’y soutenu par l’association qui a vu la naissance des sentiers. Après avoir été ignoré à plusieurs reprises lors des divers aménagements, imposés. Il est vrai qu’étant en activité, il lui était difficile de se rendre à des rendez-vous en semaine. Mais jamais on lui a demandé son avis avant qu’il ne soit trop tard. Lorsqu’il fut dans l’obligation du changement de couleur, lorsque l’administration à décidé de créer des sentiers jaune en foret et qu’elle ne voulait pas de fausses interprétations, ces nouveaux sentiers venant parfois se mélanger aux anciens. Oh, ce n’est pas particulièrement le changement de couleur qui le chagrinait. Il ne voulait simplement pas de bleu pour les sentiers de Samois. Pour lui le Bleu devait être réservé aux sentiers HISTORIQUE DENECOURT, voir les Colinet mais pas aux sentiers rattachés. Après plus de vingt ans de service au sein de la foret et de l’association de Samois, après un ultimatum, il démissionna. Tu n’ai qu’une petite main, et tu appliqueras demain ce que nous avons décidé hier, un point c’est tout. Il a très mal pris cette réalité.

Après la dématérialisation de la couleur ‘’fétiche’’ de Samois, (une chanson avait même été écrite sur ce thème pour l’inauguration des sentiers) ce fut la décapitation du sentier 13 par le loby du VTT. Environ 40 000 licenciés en France, ils leur fallaient bien un circuit spécifique dans la mythique foret de Fontainebleau. Sur les 25 000 ha de foret, 17 000 ha en Domanial, dont environ 6 000 ha de rochers, le loby vététiste de plus en plus puissant, choisit la Tour Denecourt comme lieu de rendez-vous. Le lieu le plus représentatif de la foret. La Tour Denecourt construite à l’extrémité du rocher Cassepot. L’ONF à profité de la tempête de 1999 pour fermer les routes d’accès menant à la tour. Le piéton était redevenu le maître de ce lieu. L’ONF en dégagent la végétation au pied du ‘’Fort l’Empereur’’ y à redonner de la splendeur. Aujourd’hui le piéton, ce Roi d’hier y est le malvenu. Sur un sentier de 0,80 à 1 m de large la cohabitation randonneurs – vélos est bien difficile. Comme la cohabitation voiture – vélo peut l’être.  Ils ont bien plantés ça et là, des banderoles sur le partage des chemins, mais si l’on peut partager un chemin de plus de 2 mètres, il est impossible de partager un sentier de 0,80 m sans que l’un ou l’autre ne se retrouve dans les branches, les ronces, les orties ou les fougères bordant les sentiers. Le règlement de l’ONF interdit les vélos sur les sentiers, c’est écrit noir sur blanc. Mais personne ne le respecte.

Alors POUSSE-TOI que je m’y mette.

Ce n’est pas grave VIRONS les randonneurs qui ont plus de 150 km de sentiers et prenons leur sentiers, déjà tout tracés sur la crête du Cassepot, ils nous intéressent. Il n’y a pas de circuit VTT à Fontainebleau. Il m’a été rapporté que les vététistes désiraient toute la crête ‘’Nord’’ du Cassepot. On ne leur a laissé, (il paraît avec beaucoup de palabres, je plaisante je n’y étais pas), que les flancs du rocher. Mais ils ont obtenus le plateau de la TOUR et les 150 ou 200 m du sentier 13. Grâce à ce relâchement ils ont virés le randonneur venant de Samois et empruntant le sentier 13 de son BUT LA TOUR DENECOURT et de revenir à Samois sans faire demi Tour. Je l'ai constaté les promeneurs à la route Remard prennent à droite et ne monte plus à la tour. Ou prennent à gauche sans monter à la tour.

Une fois sur le plateau de la tour, il est possible de redescendre par les escaliers du sentier 13 devenu escalier pour le 14 et le GR. Alors pourquoi ce détournement et priver les promeneurs du sentier 13  de la Tour Denecourt ? Pour simplement une centaine de mètres (peut être un peut plus) d’un parcours incompréhensible de VTT.  Incompréhensible, parce que les vététistes ont créés un parcours en site propre sur le flanc du Cassepot et qu'ils empruntent un bout du sentier 14 et du GR nouvellement déplacé.

 Je me demande pourquoi on ne leur à pas donné l’autorisation de créer à partir du plateau de la tour leur propre sentier.

Tout le monde était content. La tour était partagée.  Le promeneur, marchait en sécurité sur les sentiers balisés, il fallait juste faire attention au croisement de GR et du 14.

Pourquoi n’ont-ils pas trouvé cette solution ?

Les vététistes vont penser, que je suis un vieux réac qui n’accepte pas le changement et le modernisme. Ce n’est pas tout a fait vrai, ce n’est pas tout à fait faut. Ont a le droit de faire notre sport favori nous aussi. OK, mais pas sur les sentiers piétons. La LIBERTE DES UNS S’ARRETE LA, OU COMMENCE CELLES DES AUTRES. En ville et sur les routes le cycliste réclame des pistes en site propre, la rue avec les voitures étant dangereux pour eux, alors pourquoi en foret prenez-vous les sentiers des piétons ? En ville les pistes cyclable sur les trottoirs sont réputées dangereux pour le piéton.  DEMANDER l’AUTORISATION de créer vos propres chemins sans prendre ceux des autres, parce que pour nous PIETON c’est DANGEREUX de ce trouver nez à nez avec un groupe de vélos se croyant au championnat du monde de VTT. C’est DANGEREUX pour NOUS PIETON. Les sentiers ont été crées avec du sang (ampoules sur les mains) et de la sueur, pour le plaisir de la marche. Oui c’est un coup de gueule, Non je ne suis pas contre le partage avec les VTT et les chevaux, sur un chemin s’appelant "ROUTE" en foret de Fontainebleau, d'une largeur de 2m. Je ne suis pas contre des sites réservés aux vélos. La foret de nos ROIS est devenue Péri-Urbaine, et est façonné pour le loisir, il faut donc l’accepter, mais chacun à sa place. A une époque lointaine il était apposé sur les sentiers des logos rappelant que les sentiers étaient interdits aux vélos (cela ne servait pas à grand-chose, mais au moins le vététiste ne pouvait pas ignorer qu’il était dangereux pour le piéton. Négocier vos propres chemins, apposer un logo vélo, pour que le piéton ne viennent pas sur vos sentiers, un point c’est tout et laisser les sentiers des randonneurs aux randonneurs.

En effet sur un chemin de plus de 2 m de large il y a de la place pour tout le monde. Il est vrai que parfois le randonneur ne ressemble pas à un groupe mais à un troupeau, et plus personne ne passe, même pas le piéton venant en face. Il m’est arrivé de me retrouver dans les orties afin de laisser passer un groupe d’une cinquantaine de personnes, tout étonné de me trouver dans les orties lorsqu’ils ont levés ou tourner la tête au traditionnelle BONJOUR, auxquelles ils n’ont pas répondues. En vélo, en freinant et avec un P-B-M (je traduis ; parce que ce sont des mots que l’on aimerait entendre bien plus souvent PARDON-BONJOUR-MERCI) ses trois mots magiques font que la marée humaine s’ouvre pour laisser passer le cycliste.

Je suis amer, car je me suis fais bousculé ainsi que mon chien en laisse plus d’une fois par des groupes de cyclistes pour des champions du monde, ils fonçaient comme des C.. sur le sentier N°13 sinueux sans visibilité. Un jour, cela à même tourné vinaigre. Mon chien en bout de sa laisse à rallonge,( il à bien le droit lui aussi à un peu de liberté), ce fait bousculer pour la troisième fois par un vélo, au point qu’elle crie et qu’elle boîte. Le type ne s’arrête même pas. Pourtant ils ont des freins à disques ET LA LAISSE NE FAIT PAS PLUS DE 5 M. Sauf que cette fois ci, je n’ai pas bougé du sentier. Il n’y avait pas de place pour deux, il à été obliger de me bousculer, tout en freinant au dernier moment, et de s’arracher un peu dans les branches bordant le chemin. Je me demande même si ce ne sont pas les branches qu’il l’on fait freiner… Deviner qui avait tort ? Heureusement que ses copains plus réalistes on réussi à le calmer EN LUI RAPPELANT QU’ILS N’AVAIENT PAS LE DROIT D’ETRE LA. Je vous rassure le vélo n’avait même pas une égratignure et c’est ce qu’il a regardé en premier. C’est que cela coûte un bras ses engins là. Il n’a même pas demandé par politesse si le chien allait bien, il ne nous a même pas donné son nom et son téléphone au cas ou le chien soit obligé d’aller chez le vétérinaire. Un mufle. Ce qui m’étonne le plus se sont les clubs qui n’apprennent pas le PARDON-BONJOUR-MERCI à leurs membres. Cette politesse et ce respect du randonneur manque beaucoup à certain vététiste, comme au randonneur le Merci. C’est toujours Le POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER, d’alu ou de carbone.

Depuis je m’interdis de marcher les week-ends, et durant les vacances sur les sentiers spécialement tracés pour NOUS LES PIETONS. Toujours Le POT DE TERRE CONTRE LE POT DE FER, d’alu ou de carbone.

Si tous les randonneurs s’étaient donné la main. Les sentiers EX JAUNE de Samois, serait peut être toujours présent sans faire demi tour à la Tour Denecourt.

Il n’est pas trop tard, on peut toujours rêver. Le plateau de la tour est suffisamment grand pour une cohabitation.


 

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