lundi 10 janvier 2022

Petite promenade en Auvergne N°130 Super Besse Puy de Paillaret et la Croix de Seignavoux

 Février 2020

Une aventure à deux pas de la civilisation. Attention l’hiver (par temps normal avec de la neige, la descente est impossible c’est une piste de ski, il sera peut être intéressant de redescendre par le balisage.

Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2020, fut un peu trop chaud pour que les montagnes se couvrent durablement d’un manteau blanc. Les trois promenades autour de Super Besse furent improvisées. Nous avions promis à notre petite fille qu’elle apprendrait à faire du ski, mais nous n’avions pas choisi le bon coté de la montagne. Le Mont Dore, location idéale en centre ville avec navette montant les skieurs sur leur aire de jeux à deux pas. J’avais une bonne matinée pour randonnée. Manque de chance (pour notre skieuse en herbe) pas assez de neige pour maintenir les cours des débutants… déception. Mais de l’autre coté de la montagne grâce aux très peu écologique, canon à neige les cours sont maintenus. En route tout les matins pour Super Besse afin qu’au moins elle puisse apprendre à faire du ski. Elle est suffisamment déçu de ne pas pouvoir faire de bonhommes de neige, n’y de pouvoir me lancer des boules de neige. Malheureusement cela me laisse peu de temps pour une balade. L’avantage mon terrain de jeu c’est bien agrandi. L’inconvénient ; l’hiver elles ne seront pratiquement inutilisables, elles utilisent les pistes de ski et de raquettes.   

 Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345847

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km   Temps  V/d   V/g    Dénivelé      Ht maxi

6       1h50      5,5    4,8       310             1537


 J’ai eu un peu de mal à réaliser cette balade. Sur la carte, elle est tracée. Sur le terrain c’est un peut plus dure, j’avais bien mon téléphone avec ma carte au 1/25 000ème, mais je n’ai pas su l’utiliser correctement, je comptais sur un balisage que je n’ai malheureusement pas beaucoup vu.

Le départ se fait toujours des parkings situés autour du lac des Hermines, descendons le front de neige, l’été je ne sais pas à quoi cela ressemble, mais cette année c’est un immonde champ de boue, de glace et de neige fondu. D’après la carte le sentier monte sur la droite après le bâtiment de vente des forfaits. Dans ce désert boueux, (entre la route et la montagne, nous trouvons une sorte de prairie, avec quelques taillis. L’hiver c’est le départ des pistes de ski de fond et des raquettes, il y a des traces partout et pas vraiment de chemin visible.) Je démarre, trop bas et me retrouve sur la route. Je n’ai pas le temps de chercher comment améliorer ma technique de lecture de carte sur mon téléphone, au lieu d’y ajouter le GPS, je le supprime, et essaye de me repérer à l’ancienne, mais cela fait plus de dix ans que je ne lis plus une carte, je parts toujours avec une trace. La carte de mon GPS n’est pas assez précise pour voir tout les sentiers. Je remonte en coupant à travers la prairie, ce n’est pas facile sur cette bande de terre, il s’y trouve des claustras pour canaliser les skieurs. On y trouve une piste de biathlon, heureusement avec le manque de neige cela ne fonctionne plus. Je trouve un chemin et une piste de ski de fond que je prends à gauche, (l’été VTT 24), on pénètre dans la foret, puis je trouve qu’il monte de trop, alors je quitte ce chemin (piste) et longe un fossé. Comme j’ai du mal à me situer, Je redescends de nouveau et bien trop. Je vois sur la carte que je dois couper la route et je me souviens que dans ma précédente promenade il y avait des marques jaunes. A partir d’ici je renonce un peu à cette promenade… Je coupe la route, retrouve le GR 4, au moment ou il tourne vers la chapelle je poursuis tout droit le long du ruisseau de Clamouze. A la fourche, je retrouve un balisage, au lieu de prendre comme dans la précédente promenade la branche de gauche, je prends celle de droite, remonte vers la route. Au carrefour je retrouve des marques, la carte me dit de suivre la route, mais il y a d’autres chemins venant couper le chemin balisé. Une pancarte m’indique Surper Besse a 2,5 km sur la droite c’est une piste de ski de fond. Je prends le chemin face à moi grimpant dans la foret, c’est également une piste de ski de fond, il fait une première fourche, je coupe un chemin débouche sur un chemin formant Té, j’ai une hésitation, je me trompe le prends à droite car il monte, mais je me rends rapidement compte que je retourne à mon point de départ. Je redescends, le chemin sort de la foret, c’est une piste noir VTT et de skie de fond « la Geneste » je coupe le chemin balisé s’en m’en apercevoir et ce qui me trompe également ce sont les trace jaune sur les poteaux des clôtures, au loin j’aperçois les randonneurs que j’avais vu sur la route remonter vers la montagne et que je croise une personne sur le même chemin que moi. Comme il n’est pas de bonne heure je me dis qu’elle revient de la croix et que je suis sur le bon chemin. J’arrive à l’intersection, remonte le vallon de Landrode, en longeant des clôtures. Rapidement je perds la piste, plus de traces dans la neige. Le terrain ne correspond pas à la carte… Le chemin s’approchait du bois et longeais le bois, j’en suis loin, Ce doit être une piste de ski de fond, je me dirige une peu à l’aveugle sur la droite, malheureusement pas assez. Je pense que la croix est au sommet d’un rocher, j’ai son altitude sur la carte, elle est à 1509 m, donc sur les pentes du Puy de Paillaret, j’imagine un petit promontoire visible de tout cotés. Sur les pentes de la montagne j’aperçois un col, je grimpe, toujours à l’aveugle, de toute façon Super Besse est derrière sur la droite, il fait beau je peux avancer à vu. J’arrive au passage rocheux (éboulis de gros rochers ). Regarde la carte, le balisage passe sur la droite, j’infléchis mon chemin, mais je trouve la pente très raide, les rochers recouvert plus ou moins de neige et de glace sont glissants et forment des petits ponts de neige qui casse à mon passage, j’ai peur que mon pied reste coincé entre deux rochers. J’aperçois un passage, entre les éboulis. J’abandonne mon idée de rejoindre le chemin balisé que de toute façon je n’ai pas vu en contre bas. Remonte par ce passage et j’arrive devant ce qui me semble être le sommet de la montagne, toujours pas de croix. Des traces de pas, en provenance de droite, et contournant le bloc j’infléchis mon chemin, trouve que je ne vais pas m’en sortir, et puis la croix elle est au sommet. Je quitte les traces et grimpe pour rejoindre le sommet, pas facile dans ses roches recouvert de neige. Je fais ici ce que je n’ai pas voulu faire plus bas, mais cela me semble un peut moins dangereux car je monte. Mon horizon s’agrandit, je commence à apercevoir quelques pistes et le Puy de Chambourguet. Toujours pas de croix. Je poursuis et arrive enfin à l’extrémité du môle. Je redescends vers un télésiège à l’arrêt. Tant pis je n’aurais pas vu la croix, il est tard et je n’ai pas le temps de chercher. Dommage j’aime bien ce coin, il me semble sans trop de difficulté de pouvoir s’y promener sans chemins. Je redescends et trouve la croix. Il était impossible que je la vois et qu’elle me serve de repère. Elle est en contre bas, dans un vallon ouvert coté Super Besse. Je trouve facilement le chemin tracé sur la carte,  je passe devant la croix et remarque le balisage jaune (rond) trop tard pour refaire la trace, il faut que je rentre en direct. L’hiver, il est impossible de redescendre par ce coté, c’est une piste de ski. Je passe sous le Téléskis du Madelet à l’arrêt et descend tranquillement le chemin. Je suis rapidement bloqué par un reste de pistes encore en activités. Cela ski plus haut, il y a encore de la neige au Puy Gros, et de la Perdrix, plus tard j’apprendrais qu’il restait un peu plus d’une dizaine de pistes d’ouvertes. Je pense être sur la piste bleu du Capucin qui coupe le chemin. Cette piste permet de rejoindre le bas de station. Enfin piste est un bien grand mot, il y a bien une cinquantaine de mètres sans neige. Certain skieurs déchausses, d’autres plus hardies passent sur les cotés ou l’on trouve une bouillasse rocailleuse. Doivent avoir loués leur skis ceux là. Je ne vient pas les perturber, ils ont bien assez de soucies comme ça, je passe sur le flanc de la montagne, dans les bruyères, ou je ne sais quoi, je ne vois pas bien sous la neige, sur le flanc de la montagne la neige est resté, heureusement qu’il y a les arbrisseaux pour me retenir la montagne est très pendu dans ce coin. Je ne suis pas le moins remarqué, et remarque même quelques têtes désapprobateurs, Qu’est-ce qu’il fait là se c.. Le reste du chemin est devenu la piste il m’est impossible de continuer, trop dangereux pour tout le monde. Je rejoins le Téléskis du Madelet qui ne fonctionne plus, au moins ici je ne gêne personne. Dans le bas je remonte la D 149 jusqu’au parking.

 


 

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