Pour cette Petite Promenade, nous partons en Auvergne dans le département du Puy de Dôme, Autour du Mont Dore ; La GrandeCascade
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Km Temps
V/d V/g Dénivelé Ht maxi
(petite marche forcée sur la route et en descente)
Un
petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques
paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des
chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2020, fut un peu trop chaud pour que
les montagnes se couvrent durablement d’un manteau blanc. Les trois promenades
autour de Super Besse furent improvisées. Nous avions promis à notre petite
fille qu’elle apprendrait à faire du ski, mais nous n’avions pas choisi le bon
coté de la montagne. Le Mont Dore, location idéale en centre ville avec navette
montant les skieurs sur leur aire de jeux à deux pas. J’avais une bonne matinée
pour randonnée. Manque de chance (pour notre skieuse en herbe) pas assez de
neige pour maintenir les cours des débutants… déception. Mais de l’autre coté
de la montagne grâce aux très peu écologique, canon à neige les cours sont
maintenus. En route tout les matins pour Super Besse afin qu’au moins elle
puisse apprendre à faire du ski. Elle est suffisamment déçu de ne pas pouvoir
faire de bonhommes de neige, n’y de pouvoir me lancer des boules de neige.
Malheureusement cela me laisse peu de temps pour une balade. L’avantage mon
terrain de jeu c’est bien agrandi. L’inconvénient ; l’hiver elles ne
seront pratiquement inutilisables, elles utilisent les pistes de ski et de
raquettes.
Février 2020
Km Temps Arrêt V/d V/g dénivelé Altitude maxi
8 1h15 0h10 7,2 6,4 240 + 1323
(J’ai un
peu couru sur la route, pour rester dans les temps impartis j’étais parti un
peu tard.)
Ma première idée fut de me rendre uniquement à la grande cascade, j’y suis monté bien trop vite. Que faire une fois la haut ? Continuer de par le plateau de Durbise, c’est chouette là haut, nous avons une vue sur la vallée, le Sancy et la croix Saint Robert. Voyant des randonneurs sur le sentier, puis au loin au dessus de la station de ski, j’ai pensé mi rendre et redescendre par la navette de bus. Une pancarte me fait savoir que ce n’est qu’à dix kilomètres. En bon parisien je dis que c’est jouable ce n’ai qu’à deux heures… Me voilà parti, rapidement je me rends compte que mes yeux m’ont un peu trahis, la station est bien plus loin qu’il ne me semble, et puis ce n’est pas tout plat. L’après midi est bien avancé. La carte GPS n’est pas d’une précision recommandé pour la marche sauf lorsque je dispose d’une trace enregistrée, Je ne pense pas à sortir mon téléphone ou se trouve une carte de secourt au 1/25 000ème. C’est ainsi que je loupe le chemin me permettant de passer par la tête de Flon. Les randonneurs que je voyais devaient être sur le GR 4e ou 4. Je fais donc demi-tour traverse le creux des Bœufs et rejoindre la D 36 pour redescendre en marche super rapide afin de rejoindre le Mont Dore à une heure raisonnable.
[Station thermale et de sports d’hiver, le
Mont-Dore est situé dans la vallée de la Dordogne au cœur du massif du Sancy
dominé par le Puy de Sancy qui culmine à 1886m. Le Mont-Dore s’affirme
également comme station touristique. En effet, les curistes et les skieurs sont
désormais rejoints par les amoureux de la nature, d’une montagne accessible
particulièrement bien aménagée, d’un patrimoine riche et varié, de traditions
authentiques que la commune a su préserver et mettre en évidence. Située à une altitude de
1 050 m. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se
rejoignent pour former la Dordogne. Au cours de la période
révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le
nom de Les Bains-du-Montdor. La ville se nomme Boains en occitan auvergnat. La
ville est connue essentiellement comme station
thermale. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge
,
cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on
continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était
alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXe siècle,
le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et
les stations thermales comme La
Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à
partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des
hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont les plus siliceuses de
France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide
carboniques, leur température est comprise entre 38 et
44 °C. On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont
également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes. Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore,
citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred
de Musset, Charles
Nodier, Honoré de Balzac, Anatole
France, Marie
de
Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges
Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, Paul
Bourget, Francine Bloch… De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au
Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle :
la duchesse d'Angoulême, fille de Louis
XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand
qui
suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses
romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du
Mont-Dore. De son côté, Anatole
France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs.
Wikipédia]
Je
suis parti de la place du Panthéon et du petit jardin situé en face, je
poursuis par la rue Favart, nous arrivons au carrefour avec l’avenue des Belges
et du général Leclerc (D 996). Sur la gauche la rue du capitaine Chazotte et l'église [L'église Saint-Pardoux, imaginée par
l'architecte Aymon Gilbert Mallay en 1852, inaugurée en 1855 et agrandie en 1886, présente un mélange de
styles néo-gothique et néo-roman. Cette église est classée "hors
normes". Son entrée est située plein Nord et non pas à l'Est comme
traditionnellement, et elle n'est pas construite en forme de croix. Elle date
de la fin du XIXe siècle. Wikipédia] Revenir dans la rue principale et prenons sur la droite dans l’angle de la rue Marie
Thérèse et la D 996 les escaliers. (Ce n’est pas exactement le
chemin que j’ai pris. Je me suis retrouvé dans la cours d’un immeuble
abandonné, c’est très imbriqué sur les pentes de la montagne, je m’en suis
sortie par la porte complètement obsolète de la cour mais demain si l’immeuble
est réhabilité, ce ne sera peut plus possible. Nous arrivons rue des bains de
césar que nous prenons à gauche. A la fourche poursuivons tout droit par la rue
(chemin) de la Rosière, nous faisons deux coudes fort serrés l’un à droite
l’autre à gauche et dans l’angle de ce dernier virage sur la droite nous trouvons
le chemin des Cotes, un sentier grimpant le long des maisons avant de se
poursuivre en foret. Nous débouchons sur un chemin (Chemin de Mel Roze) que
nous prenons à droite (GR4e). Un large chemin, bien entretenu
dominant Le Mont Dore, les trouées des arbres nous permet de découvrir la villa
par le haut. Nous arrivons devant des escaliers et trouvons des panneaux
d’information. Poursuivons notre chemin à flanc de colline jusqu’à la route
bitumée de Besse. Traversons la route, nous trouvons un sentier et des panneaux
d’informations grimpant vers la Grande Cascade. Je n’ai pas de chance, le
chemin est bloqué par des barrières, dont l’une est couchée. Un avis communal
interdit l’accès au risque de chutes de pierres. Lors de mes recherches je me
rends compte que ce n’est pas exceptionnel. [Ouverture :
Du 15/04 au 30/11.
Un arrêté municipal interdit l'accès de mi novembre à la fin de la fonte des
neiges (terrain instable, risque de chutes d'arbres, de pierres, de glace).
Sous réserve de conditions d'enneigement et météorologiques favorables. https://www.sancy.com/patrimoine-naturel/la-grande-cascade/] J’entends des cries d’enfants, et entre les
arbres j’aperçois des promeneurs qui montent ou qui descendent. Quel est le
pourcentage de malchance de se prendre une pierre ou de trouver les forces de
l’ordre pour faire respecter l’arrêté ? Comme les autres, je tente ma chance.
Autour de moi j’ai deux familles avec des enfants. Il hésitent, ils ont réussi
à faire monter les mômes en leur promettant un beau spectacle et les voilà
déçu. Je ne veux pas leur donner le mauvais exemple, le chemin monte lentement
le long de la route, je m’éloigne par cette dernière et dès que je ne les vois
plus je grimpe le talus et rejoint le sentier. Après quelques virages,
j’entends des cries et des rires ils ont franchis l’interdit, au moins je ne
leur en ai pas donné le mauvais exemple. Sur le sentier (balisage vert) qui
grimpe rudement en serpentant je rencontre plein de promeneur et un trekkeur.
Le sentier n’est pas facile il monte rudement, parfois avec quelques marches.
Nous arrivons devant la Grande Cascade [Elle prend sa
source sur le plateau balayé par les vents de la Durbise à 1450m d'altitude.
Elle enjambe une succession d'anciennes coulées de lave d'une quarantaine de
mètres d'épaisseur. Elle est située sur un ruisseau qui descend
du col de la Croix Saint-Robert, à l'est de la vallée du Mont-Dore, et se jette dans la Dordogne en amont de la ville. Sa chute est d'une trentaine de mètres. la Grande
Cascade étant l'une des plus hautes d'Auvergne de par ses chutes d'une
trentaine de mètres d'où vous aurez un très beau point de vue. https://www.sancy.com/patrimoine-naturel/la-grande-cascade/] Je
pensais mettre plus de temps pour monter à la cascade.
Je n’ai pas vue le
sentier balisé ‘’grimpant’’ dans le Creux des Bœufs, ou je n’ai pas voulu le
prendre. Nous sortons du bois, à l’endroit de la fourche au lieu de prendre à
gauche, je prends le sentier de droite, il me semble mieux tracé et il monte
plus haut. Pour le paysage c’est magnifique. Nous avons une vue sur la vallée
du Mont Dore et sur la plaine de Combraille, De l’autre Coté le Puy de Sancy,
les Puys de Mareilh et de l’Angle. J’aperçois une famille descendant de la Tête
de Flon, bien loin vers la station de ski, j’aperçois des promeneurs, je me
dis, il doit y avoir une porte de sortie par là. Ma carte GPS n’est pas
détaillée pour la rando, en règle générale je n’ai pas besoin d’une carte plus
précise. J’enregistre ma trace en provenance d’une carte au
25 000ème
et sur le terrain, lorsque le chemin ne correspond pas à ma trace, je choisi un
chemin semblant suivre mon tracé au plus prêt. Jusqu’à présent cela marche.
Dans des cas plus litigieux, j’ai une carte plus précise sur mon téléphone,
mais je n’ai pas beaucoup d’internet, alors je l’utilise avec parcimonie. Je
pensais rejoindre la Station de ski et de redescendre au Mont Dore par une
navette. Je me rends rapidement compte que c’est beaucoup trop loin, il ne me
reste plus beaucoup de temps. J’aurais pensé à ma carte sur le téléphone
j’aurais
certainement vu qu’après la tête de Flon le sentier redescendait vers
la Grange Boyer. Tant pis pour moi,
Ayant vu un pancarte m’indiquant la Croix Saint Robert et que la route se
trouve sur la gauche, je fais demi tour pour rejoindre le bitume, en passant
par là je suis certain de ne pas avoir
de surprises… Comme un ravin ou un bloc
de lave à contourner. Je traverse la lande du Creux des Bœufs en biais, pour
rejoindre le plus rapidement possible la route. Je suis rapidement bloqué par
le ravin ou coule le ruisseau de l’enfer, Je suis obligé de remonter un peut
plus que prévu, dans la neige je retrouve des traces et me rend compte que je
suis sur
le sentier balisé. Au loin des voitures, donc un parking, et des
promeneurs. Traversons le gué et nous trouvons un sentier nous emmenant vers le
parking, il y a un peut plus de monde. Nous retrouvons la route et le GR 4. Je
regrette cette perte de temps, je serais venu ici dés le départ j’aurais pu
aller jusqu’au col et voir l’autre versant, ou
grimper au Puy de Mareilh. Je
redescends en marche forcée. Sur cette longue route, je marche très vite, il
est tard, le temps fraîchi, certain touriste monte encore en voiture, mais
principalement les promeneurs redescendent en voiture. J’ai cinq kilomètres de
descente, on voit bien que je force le pas, pas une voiture ne s’arrête pour me
demander si je souhaite monter. (L’hiver avec de la neige… cette route est
fermé.) Bande de BOBO Parisien. Je passe le camping, ou je rencontre un couple
avec une poussette, je ne sais pas s’ils sont résident au camping,
mais il est
un peut tard pour promener le bébé, ils ont le sourire en me voyant descendre,
et me disent que c’est bien plus facile dans le sens ou je vais. J’arrive à la
ferme de l’Angle le parking est plein, Il est encore trop tôt pour le souper,
je pense que ce sont les voitures qui mon doublées… ils sont au chaud, devant
une bière ou un chocolats chaud. Moi, je suis dans mon jus, je n’ai même pas
pensé à prendre une bouteille d’eau. Pour deux heures de rando je n’en prends
jamais. Dans le bas de la route je rencontre une famille que je double à
vitesse grand Vé. L’un des gamins veut me suivre en
entraînant son père. Il se
fait rappeler à l’ordre et est menacé de faire demain matin le parcours en
courant dans le sens de la monté… J’entends la réflexion du père, la prend pour
moi, me retourne en souriant, je n’ai plus grand souffle, et lui fait signe
avec mon doigt que ce n’ai pas possible. Je loupe le petit raccourcie qui me
permettrait de rejoindre plus rapidement les escaliers me conduisant en centre
ville. La pente m’a paru trop abrupte et je n’étais pas certain de ne pas me
retrouver en difficulté dans la pente. Je descends jusqu’au large chemin de
Melchi Roze que je prends à droite. Aux escaliers le centre ville est indiqué,
il suffit de descendre tout droit, enfin il serpente cette escalier jusqu’à la
rue des Déportés. Traversons la rue descendons les seconds escaliers, nous
arrivons rue Rigny que nous prenons à droite. J’arrive en ville en fin
d’après-midi, personne ne c’est inquiété, ma petite fille à passé une heure
trente au théâtre de Guignol, elle est ravie. Je l’ai rencontre en chemin. Elle
me raconte son spectacle, malin en plus de Guignol, il y avait la REINE des
NEIGES…
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