Aujourd'hui nous partons en Loire Atlantique et plus précisément dans le Pays de Retz ; Le Marais Breton
Le Marais Breton
Après mon approche des marais avec ma petite promenade
sur le bitume du Marais de Lyarne ma première idée était de rejoindre la pointe
du Parracaud en voiture et de tourner entre la pointe Poloux et le port Les
Brochets. Comme cette promenade n’était absolument pas prévu, je suis partie à
l’aveuglette, et après Bourgneuf je ne me souvenais plus qu’il fallait
reprendre la route du port du Collet j’ai continué la D 758 en me disant je
trouverais bien une petite route pour rejoindre la mer. Mai je n’ai rien trouvé
d’indiqué, aucune information sur la départementale, indique la les pointes
recherché. Ne sachant pas si la route est sans issu et ou elle peut mener je
fonce à 80 km/h vers Bouin. On trouve bien un panneau mais rien sur ma
destination. Et j’arrive à Bouin trop tard pour faire demi-tour et revenir au
collet. Comme c’est de l’improvisation, improvisons. Enfin au carrefour de la
758 et de la 21 je trouve enfin des pancartes m’indiquant la mer (autre que
Noirmoutier) avec les ports des Brochets et Champs, puis cela se complique à
droite ou à gauche allé va pour les Brochets c’est à droite du coté ou je
devais aller. Malheureusement nous tombons rue grande formant Té avec la D21 et
plus d’indications d’instinct, je prends à droite, (je pense simplement que la
mer est à droite.) et je me retrouve sur la 758, mauvais mon sens de
l’orientation je tourne en rond. Cette fois ci à l’église je tourne à gauche
puis à droite, je patauge en cherchant au carrefour une information, sur mon
portable, je regarde la carte et j’essaie de me diriger au hasard dans les
rues. Je passe un nouveau carrefour sans informations et enfin j’arrive à un
rond point ou je retrouve les deux informations Port du Brochet et des
Champs ? ‘’Y a un truc qui va pas ‘’ Au second carrefour l’information les
situaient à l’opposés. J’étais prêt à rentrer mais cett information me fait
poursuivre. Je longe des zones pavillonnaires, et nouvelle information ou les
ports sont opposés. Je change d’idée et prend à gauche le port des champs parce
que sur ma carte il semble plus prêt. A l’un des carrefours traversés on me dit
de tourner à droite sur les panneaux indiquant la Sortie de Bouin c’est la 21 A
sur les cartes la 21 C allé comprendre quelques chose. Enfin j’arrive à la mer
et au petit port des champs ressemblant comme deux gouttes d’eau à celui du
Collet.
Vu le manque de préparation de cette rando (je n’ai que
mon GPS avec la carte Open Treet et mon téléphone avec Randogps et la carte
IGN) et le temps perdu à chercher ce port, je n’ai pas réalisé exactement ce
que je souhaitais. En bon parisien je suis partie sans mon imper, le temps est
nuageux mais il ne pleut pas, je ne remarque pas que l’horizon est peut être un
peut plus bouché que d’habitude, je ne me suis pas inquiété des heures des
marées, actuellement elle est basse. Elle est là bas dans le gris des nuages à
au moins trois kilomètres de moi. Ne craignez rien, je n’ai pas appelé les
secours pris sur un îlot entouré par la mer, (par ici c’est plutôt se retrouver
englué dans la boue jusqu’au cou) Non, non le en bon parisien je n’ai pas pensé
que le flot montant m’amenait les nuages et la pluie. J’ai donc accourcie la
balade de la moitié du parcours souhaité, arrivé à Bouin j’ai repris la D21 a
ou c pour rejoindre trempé le port des Champs. La Départementale étant très
circulante je n’ai pas voulu vous imposer ce calvaire, qui risque d’être très
dangereux, malgré le large bas coté, qui heureusement avait été tondu. Et puis
je ne vais pas vous faire démarrer du petit port des champs que j’ai eu tant de
mal à trouver démarrons de Bouin.
Le temps est indicatif
Km Temps
V/d
12,5 2h30
5
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et Topo sans commentaires
Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b323054
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Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Bouin
[Elle est la commune la plus au sud de la Bretagne
historique. Le lieu est notamment cité comme limite méridionale de la
Bretagne dans l'édition 1843 du Dictionnaire historique et géographique de
la Bretagne. Avant la création des départements, Bouin faisait partie des Marches
Bretagne-Poitou avec une appartenance
commune à la Bretagne et au Poitou sur le plan temporel, et à la Bretagne
(diocèse de Nantes) sur le plan spirituel. Nombre de Bouinais comprenaient - ou
parlaient - encore à la fin du XXe siècle
le patois maraichin d'origine poitevine. L’altitude moyenne de la commune est
de 2 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 6 mètres. Bouin
est située au cœur du Marais breton
vendéen située sur l'axe Nantes-Noirmoutier. L'activité salicole a
longtemps été l'activité principale de Bouin (Bouin était la commune la plus
productrice de sel
de tout le marais breton
vendéen), et de la Baie (Baye) de Bretagne, telle qu'appelée à l'époque.
Aujourd'hui l'ostréiculture (180 exploitants, huîtres Vendée
Atlantique) et l'aquaculture sont devenues les activités principales de
l'ancien marais salant. Au nord-ouest de la Vendée, Bouin vit au rythme de la culture du mollusque.
Construit à l'embouchure d'un étier, où se rejoignent les canaux du marais,
l'étroit port abrite les embarcations des pêcheurs et ostréiculteurs du
village. Quand la saison bat son plein, d'août jusqu'à mars, les 180
ostréiculteurs de la commune sont dehors presque douze heures par jour pour
récolter, trier et nettoyer les huîtres. Ils les vendent ensuite notamment sur
les marchés nantais, dont les
emplacements se transmettent de génération en génération. Les huîtres
de la baie de Bourgneuf,
charnues et croquantes, figurent parmi les plus recherchées de France. Pendant
longtemps, Bouin a cherché à gagner des parcelles de terre sur la mer. Grâce à
la construction d'une digue de trois kilomètres entre 1959 et 1962, des polders ont été
créés et ont ainsi permis à la culture des huîtres de s'étendre. Sur ces terres
« artificielles », la commune a aussi installé un parc de huit éoliennes, un des
plus puissants de l'Hexagone, qui alimente en électricité 20 000 foyers de
la région.
Le nom de la commune vient soit d'un domaine agricole
"Villa Bono" de l'époque gallo-romaine, soit d'un mot gaulois
signifiant frontière qui marquerait la limite entre les tribus gauloises Ambilatres au nord
et les Pictons au sud. Ce
mot se
retrouve également dans une commune des Deux-Sèvres pour marquer
l'ancienne limite entre les Santons et les Pictons. La forme
ancienne L'Isle de Bouin ou Boing figure dans les archives
anciennes. Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Île-Marat. En poitevin, la
commune est appelée Bougn.
Le 7 juin 567, un
raz de marée couvrit entièrement l'île et y fit périr tous ses habitants. En
577, quelque dizaines de foyer vinrent s'installer à divers endroits de l'île.
Pour se protéger de l'océan, ils durent construire des montes de terre
remplacés peu à peu par les digues actuelles. En 820, l’île
de Bouin est prise et brûlée par les Vikings.
En 1473, elle fut brûlée par des soldats français qui venaient
faire la guerre à la
Bretagne. Venant du sud, ils brûlèrent la première
paroisse bretonne qu'ils rencontrèrent. Ce fut donc l'Isle de Bouin. Le roi de France, qui vient de brûler Bouin, trouve la ville
voisine de Machecoul déserte
à son approche : il voulait y faire une entrée triomphale, mais il
parcourt la ville vide, car personne ne vint à sa rencontre. Les Machecoulais
sont restés cachés dans leurs maisons, apeurés.
En 1714,
Bouin est érigée en baronnie. Dès le haut Moyen Âge,
des salines s’étiraient tout au long des côtes de l’Atlantique. La
plupart appartenaient aux monastères qui ont su tirer profit de cet "or
blanc" : par exemple les principales salines de l’abbaye cistercienne de Buzay se trouvaient dans l’île de Bouin. Les très nombreuses chapellenies de la
région, elles possédaient dans l’île de Bouin,
un total de 8 891
"aires saunantes", parmi elles celle des Trois Maries ou
celle de Saint-Julien-le-Martyr par exemple. Le 27 mai 1725, un arrêt du Conseil d'État prescrit que Bouin demeure sous la juridiction de
l'Amirauté des Sables d'Olonne. Avant 1790, Bouin appartenait aux Marches
Bretagne-Poitou, relevant de la Bretagne
et de la sénéchaussée de Poitou
au temporel, et de la Bretagne (diocèse de Nantes) au spirituel. Le 25 janvier 1799, un important
tremblement de terre détruit de nombreuses maisons. Les jours qui suivirent
connurent des répliques. Avant la création de la digue protégeant le Marais breton des raz-de-marée, Bouin
était sur une île : l'Ile de Bouin.
Grâce à la digue il y a eu une poldérisation avec
le gain de terre sur la baie de Bourgneuf.
En 2003 sont construites huit éoliennes sur les
polders de Bouin. Ces éoliennes sont parmi les premières installées en France.
Depuis elles sont devenues de véritables attractions amenant les touristes sur la
digue, dans le marais de Bouin et au Port-du-Bec. Elles sont capables d'alimenter 20 000 foyers. Une
des éoliennes de 62 m s'est écrasée au sol lors du passage de la tempête Carmen le 1er janvier 2018. Wikipédia] Je trouve de la place autour de
l’église, me dirigeant vers le chevet [Eglise Notre
Dame de Bouin : D’aspect un peu massif, l’église Notre Dame de Bouin a été
construite dans le style du 14 ème siècle. La sacristie, la tour du clocher et
la traversée qui la supporte sont les restes de l’église ancienne. Le clocher
domine le marais du haut de ces 51 mètres, et sert de point d’amer aux marins
de la baie de Bourgneuf. Le retable du maître-autel, du style renaissance
espagnole est daté de 1680. On remarque une très belle statue de bois, datée de
1878, qui représente la Vierge à l’Enfant, et un tableau de Krug,
« la mise au
tombeau » offert à Bouin par l’Etat en 1875. La
sacristie est une belle salle voûtée dont les murs ont une épaisseur de plus
d’un mètre. La retombée des voûtes sans chapiteau indique la fin du 14 ème
siècle, une pièce des archives donne la date de 1505. https://www.bouin.fr/patrimoine/]je
prends sur la droite la rue du vitrail, Sur la gauche nous trouvons une belle
façade en pierres et fenêtres à petit carreaux [Le
« Grand logis » est une des plus belles demeures de Bouin du 16 ème
et du 17 ème siècle. Sur la façade postérieure, deux contreforts antérieurs
à la date de construction, seraient les restes d’un ancien édifice datant
du 13 ème siècle. Le Grand Logis était l’hôtel qui abritait les seigneurs du
Poitou. A cette époque, l’île était régie par les juridictions du Poitou
et de la Bretagne. En 1650, Philippe de Clérambault, baron de Palluau et futur
maréchal de France, acheta les deux parties indivises de
l’Ile de Bouin,
faisant disparaître les deux juridictions. Les seigneurs de Poitou restèrent
à Bouin jusqu’à la révolution. En 1833, ce bâtiment devient l’école
publique des garçons. Aujourd’hui le Grand Logis abrite l’école publique et sa
bibliothèque. https://www.bouin.fr/patrimoine/]
puis à droite la rue des Tessiers, ou l’on trouve le présbytère avec sa chapelle
au carrefour formant Té je prends la rue Neuve sur la droite, puis la rue des
Gruères sur la gauche, nous débouchons sur la rue de la procession saint Marc
que nous prenons à gauche, prenons la rue (chemin) des Plattes pour voir l’in
des derniers moulins transformé en habitation. Revenons sur le boulevard
coupons la D 21 C ou A, poursuivons en face (direction Beauvoir sur mer) le
boulevard du Poiroc, nous devons trouver un balisage (du moins sur la carte)
c’est la partie que je n’ai pas réalisé. Traversons le hameau er à la fourche
nous prenons à droite la rue Poiroc nous traversons L’Etier des champs[Un étier est un chenal étroit dont
la
longueur peut atteindre plusieurs kilomètres et contenant de l'eau provenant
de la mer. La plupart des étiers sont des canaux d'amenée servant à
l'alimentation en eau de mer des marais salants,
mais certains ont d'autres vocations : voie navigable (pour bateaux à
faible tirant d'eau) - séparation de parcelles agricoles. Wikipédia]. Nous
quittons les pavillons et entrons dans le marais [Le
marais breton s'étend sur 45 000 hectares comprenant un réseau de
canaux (étiers), des
prairies humides et des polders d'une grande richesse biologique. Le Marais breton, dont
la partie vendéenne a été renommée « Marais breton-vendéen » par le conseil
départemental de la Vendée, est une zone
géographique humide de France située sur le littoral de l'océan Atlantique. Il marque la limite entre deux anciennes
provinces françaises, la Bretagne et le Poitou, et s'étend
sur deux départements, la Loire-Atlantique
et la Vendée, tous deux inclus dans la région administrative des Pays de la Loire.
Le marais breton est protégé par des digues et des dunes (stabilisées par des pins, forêt des
Pays-de-Monts) car dans les alentours de
Bouin, par exemple, les terres parfois en dessous du niveau de
l'océan étaient autrefois soumises à de fréquents raz-de-marée. Un
système de vannage empêchant
les eaux salées de remonter dans
plusieurs zones du marais a autrefois été
également mis en place afin de rendre le marais breton compatible avec l'agriculture. Le
marais est un lieu d’observation privilégié et un site touristique original. À
l'origine, la zone faisait partie d'une ancienne grande baie recouverte par
l'océan (la baie de Bretagne). Des nombreuses îles parsemant cette baie, seule l'île de Noirmoutier est encore entourée par la mer. Bouin, Beauvoir-sur-Mer, Sallertaine sont
d'anciennes îles aujourd’hui rattachées au continent. Au cours de la Préhistoire, une sédimentation
fluviale en provenance de la Loire et de la Charente a créé
une zone de dépôt à versements successifs fermant la baie peu à peu. Les
premières salines ont été creusées au début de l’ère chrétienne
sous l’influence des Romains. Les moines bénédictins du XIe au XIIIe siècle
entreprirent la construction
d'installations salicoles : fosses, étiers. Le marais
était réputé, depuis le Moyen Âge jusqu'au
XVIIIe siècle, pour ses marais salants qui
ont hissé le Marais breton au rang de plus grand producteur de sel en France (du XVe au XVIIIe siècle
avec jusqu'à 30 000 tonnes produites par an). La consommation de sel
était alors beaucoup plus importante que maintenant car utilisé comme principal
agent de conservation des aliments : la salaison était
très répandue. Les deux
paroisses qui produisaient à cette époque le plus de sel étaient
celles de Bouin et de Bourgneuf. Celui-ci était ensuite exporté principalement
vers les pays nordiques par les marchands de la Hanse depuis les ports de Bourgneuf-en-Retz
puis du Collet. Mais l'envasement progressif de la baie (provoqué en
partie par les tonnes de lest de cale que les navires larguaient avant de
charger le sel) mit fin au commerce à grande échelle, l'accès aux ports
devenant de plus en plus difficile pour les navires. Cette zone de production
est alors progressivement abandonnée au profit des
salines de la mer Méditerranée. L'activité agricole
a progressivement supplanté l'activité salicole et engage un réaménagement des
marais. L'eau salée est progressivement rejetée vers la mer au profit des eaux
de pluie qui remplissent les étiers du marais. De nos jours, l'eau du marais
est complètement douce à l'exception d'une zone située à l'ouest de Bourgneuf gardée
salée, notamment pour les activités ostréicoles. Des
fossés plus larges et moins nombreux ont été aménagés et creusés pour assurer
une meilleure irrigation du marais breton. Aujourd'hui les activités ostréicoles ont
pris
le relais (huîtres Vendée-Atlantique) et le tourisme s'est
considérablement développé autour des stations balnéaires de la baie de Bourgneuf
(Les Moutiers-en-Retz, Noirmoutier, etc.) et de la côte vendéenne (Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts, etc.). L'activité salicole connaît depuis quelques
années un nouveau souffle dans le Marais breton, notamment sur l'île de Noirmoutier, à Beauvoir-sur-Mer
et à Bourgneuf-en-Retz, dû notamment au regain d'intérêt des activités
traditionnelles et au potentiel touristique qu'il suscite, autant que pour la
qualité de la production. Wikipédia]
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Le Pont de Noimoutier |
Nous arrivons à une nouvelle
fourche, prenons à droite en direction de L’Aubraie (laissons sur la gauche
l’impasse de la Riauté. Cette route rejoint pourtant la D 758 ? ) Sur un
poteau le balisage jaune. La route est bordée de fossé, laissons sur la droite
l’accès sans issu à la ferme (batiments) du Clodisson poursuivons tout droit. A
la fourche avec la direction de Maison Rouge poursuivons à droite la voie sans
issu de l’Aubraie (Tout à l’heure le panneau de l’impasse était peut être mal
implanté.) Nous sommes toujours sur le bitume et arrivons au hameau des Aubraie
quatre ou cinq maisons. Après cet ilot habité nous trouvons un
chemin
carrossable vers les trois maisons de l’Elmonnière. Notre bitume s’arrête là, mais
la petite voiture Google n’a pas eu peur de poursuivre sur un chemin
carrossable s’appelant sur la carte La Chilée. Laissons un chemin sur la droite
juste avant de passer l’Etier du Pont Guérineau. Au loin nous apercevons les
toits des maisons, cela rassure un peut, au milieu des terres bordées d’eau on
se sent un peu perdu, un peu coincé. Nous débouchons sur le bitume entre la
maison de la Chilée sur la droite et les Cloudis face à
nous. Ici le balisage
devrait se diviser en deux, nous prenons la branche de gauche. (En poursuivant
tout droit cela pourrait faire un raccourci
la route débouchant sur une autre formant Té, il faudrait pour réaliser
un raccourcie poursuivre par le chemin face à nous en direction du parc éolien
(chemin non balisé) prendre la route sur la gauche ne coupe pas énormément la
promenade.) Par contre la petite voiture Google à suivi le chemin carrossable
de gauche. Chemin bordé d’eau sur la droite les éoliennes et à l’horizon on
devine quelques arbres venant briser la ligne horizontale. Tout n’est que
platitude. Traversons l’Etier des Claudis, laissons un chemin sur la gauche,
prenons à droite longeons une grande étendu d’eau, par ici il semble que les
terres soient en prairie. Nous débouchons sur une route face à la maison du Mazerit.
Nous prenons à droite. Au carrefour nous abandonnons cette route pour prendre à
gauche. Cette fois ci
malgré que ce soit du bitume la petite voiture ayant peut
être pris trop de risques sur les chemins carrossable, n’a pas jugé utile
d’emprunter ce bout de bitume... Menant au parc éolien et aux parcs à huîtres
de l’Ifremer [L'Institut français de recherche pour
l'exploitation de la mer (Ifremer ou IFREMER) est un établissement public à caractère industriel et commercial sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de
l'Énergie et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le budget de l'IFREMER est rattaché au programme 172
Recherche et enseignement supérieur du
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche au titre du PLF 2016. Cet institut est né de la fusion
des deux organismes, le Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO)
et l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM) par le
décret du 5 juin 1984. Quant au balisage il est sur les photos je n’en ai pas
vu beaucoup. Wikipédia] Prenons la route de gauche, et la suivante à
droite. (Oups, j’ai un souci,) la petite voiture est passée par ici et je vois
une marque de GR. Sur ma carte il ne passait pas par ici mais d’un chemin dans
les champs longeant le Polders du Dain,
puis après emprunter la route longeait
l’Ifremer par la piste cyclable. ) Cette image m’apporte la certitude que la
route que nous venons d’emprunté est bien un itinéraire balisé en jaune.
Empruntons le bitume en direction de Bouin (GR8 et balisage jaune.) Au loin
nous apercevons le toit des maisons. Passons le petit pont au dessus de l’étier
des champs et nous arrivons au Port des Champs [Le port des Champs a été très actif au XVIIIe siècle grâce au
commerce du sel. Absence de quais, pontons le plus souvent en bois… il est
l’archétype des ports d’échouage du Pays du Gois, praticables uniquement à
marée haute. Construit entre 1854 et 1860 dans sa
configuration actuelle,
l’activité du port des Champs évolue alors vers l’importation de matériaux de
construction (pierres, tuiles, sable…), et l’exportation des produits de
l’agriculture (fèves et blé). Parmi les curiosités à découvrir, l’écluse sur
laquelle passe un pont, est la première édifiée à l’entrée de l’étier dans les
années 1870. Les rambardes reconstruites ces dernières années sont recouvertes
d’une couche de goudron afin qu’elles résistent mieux à la corrosion de l’eau
de mer. Établies en amont de ce pont écluse, les pêcheries équipées de leurs
immenses. http://www.paysdugois.fr/port-des-champs/]. A partir d’ici j’ai
réalisé le parcours. Après le
passage du pont écluse je quitte le GR et longe le port. Sur la droite les
petites maisons ostréicoles, après la dernière maison, le chemin fait un esse,
nous laissons un étier sur la droite avec un chemin sans issu, traversons un
parking ou une zone de stockage et longeons l’embouchure de l’Etier des champs.
Nous arrivons au polder des champs et buttons sur la mer, pour moi, une immense
mare crise à perte de vue. La mer est basse, ou doit commencer à remonter. La
cote ou le polder est bordé d’une large digue en béton, que des tracteurs,
(voir des voitures) peuvent utiliser. Ici je me rend compte que je me suis trompé
ce passage n’est pas balisé, le
GR traverse le polder à l’abri de deux digues.
Sur ma carte je me rends je vois un chemin de sortie, sans trop réfléchir je
m’engage sur ce mur de béton. C’est en son milieu que je me demande si la bande
de roulement est submergée lorsque la mer est haute, je me rends compte que
dans ce cas je suis pris au piège, je grimpe le petit muret devant retenir la
mer par gros temps et la panique me prend, derrière pas moyen de fuir, les
champs sont s’éparés par des fossés plein d’eau. Lorsque j’ai commencé à
emprunter la digue une camionnette local, m’a suivi et à fait demi tour lorsque
j’ai emprunté le béton. J’espère qu’ils m’auraient dit que je prenais des
risques en poursuivant ce chemin, j’accélère le pas. Le
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paysage est tout de
même à couper le souffle, nous apercevons Noirmoutier et nous sommes à deux pas
du passage du Gois, dans la brume et les nuages le pont reliant l’île au
continent. Par ci par là des carcasses de bateau pris par la boue jusqu’à la
proue. Je croise un vélo, cela me rassure un peu, il lui reste pas mal de
chemin à faire, et même si à vélo on va bien plus vite qu’à pied je devrais
arriver au port de la Louipe avant qu’il ne soit au port des Champs. Ouf
j’arrive au parc des claires à huîtres, je n’ai pas vu la mer arrivée et sur la
droite juste avant les parcs un chemin. Je franchi la digue et m’éloigne de ce
qui est peut être un danger en longeant les Claires, mon idée rejoindre le GR 8
et un chemin
balisé présent sur la carte me permettant de traverser le marais
et de rejoindre Bouin. En bout des claires je trouve un chemin que je prends à
droite, ce chemin est très boueux et par endroit les ornières sont comblées par
des coquilles d’huîtres vide. Le temps se couvre un peut plus, par moment il
bruine. Nous arrivons à un carrefour, prenons le chemin bordé de fossés plein
d’eau sur la gauche. Nous arrivons sur un chemin plus large que nous
poursuivons tout droit. Nous retrouvons le GR 8. Ce chemin tourne sur la
gauche, j’abandonne le GR 8 qui poursuit ce large chemin sur la gauche et
poursuit tout droit un chemin herbeux bordé de fossés plein d’eau balisé en
jaune. Le chemin fait un esse, nous
longeons la Grande Maison. Le parisien que
je suis n’aimerais pas habiter par ici, isolé au milieu de tous ses fossé plein
d’eau et au dessous du niveau de la mer. Après les maisons le chemin devient
bitumeux et nous débouchons sur la route du marais Colin que nous prenons à
gauche. Au quelques maisons de la Maison Rouge et à la maison s’appelant La
Salicorne, nous prenons le balisage jaune sur la droite, c’est une route
carrossable, mais également VTT. Je pensais passer au travers des gouttes, au
loin j’aperçois Bouin, maintenant il pleut à verse et pas d’imper dans mon sac,
Je n’ai pas voulu me charger et je l’ai laissé sur le siège de la voiture, je
me croyais en Vendée, pas en Bretage, ou il fait
beau plusieurs fois par jours.
Je plaisante… De toute façon le marais a le nom de Breton, mais se trouve en
majorité en Vendée, quant au reste il se trouve en Loire Atlantique, qui à bien
du mal a se faire reconnaitre comme Breton. Nous passons le Pons des Cordes, passons la
maison isolé du Beau Soleil situé dans un virage du chemin. A ce niveau sur la
gauche nous trouvons un chemin sans issu. Poursuivons notre large chemin
gadouilleux. Nous arrivons sur un carrefour avec un chemin formant Té avec le
notre, nous y trouvons deux poteaux d’informations pour les vélos. Sur la
droite déchirant un horizon désespérant plate la ville et
l’église de Bouin.
Prenons le chemin de droite en direction de la ville. Le chemin serpente avant
d’atteindre les premières maisons de Bouin. Entre la haie d’arbres on aperçoit
le haut du clocher du village. Nous débouchons Boulevard saint Marc que je
prends à droite puis sur la gauche la rue du lotissement Saint Marc, dans un
virage, après une placette ou plutôt un parking, poursuivons jusqu’à la route
des Brochets que nous prenons à droite, poursuivons jusqu’à l’église par la rue
du pavillon. [La demeure du Pavillon.
La demeure du Pavillon date du 16 ème siècle, à l’apogée du commerce du
sel. Sa construction fut ordonnée par des marchands de l’époque. La tour carrée
qui sert d’escalier date du 15 ème siècle. La légende raconte que lorsque
Gilles de Rais, seigneur de Machecoul, venait
chasser dans le pays, il logeait
dans ce pavillon. En revanche, il est sûr que le manoir a été, à certaines
époques, la demeure du Sénéchal de Bretagne, puis des fermiers généraux. En
1845, la demeure fut rachetée par la famille Rousseau de L’Isle, puis vendue
à la commune en 1885. Elle sera destinée au logement de fonction de
l’instituteur de l’école publique jusque dans les années 60. En 1982, le
Pavillon fut restauré dans l’état oû il se trouve actuellement et sert aux
expositions et autres activités municipales. ] Je suis
trempé.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html
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