Le Trou de l’Enfer (Entre la Bernerie et Pornic)
Je profite
de quelques vacances en bord de mer pour réaliser quelques petites promenades. Je
suis partie de la gare du Mouthiers en Retz (SNCF ; Ligne 10 - Nantes –
Sainte Pazanne - Pornic)
Le code mobile de cette randonnée est b323052
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Carte VisoRando
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Km Temps
Arret V/d
V/g Dénivelé
12 1h50
0h20
6,5 5,5 100 +
Sortons
de la gare par un petit passage au milieu du quai et prenons le chemin Breton
sur la droite, nous débouchons sur l’avenue de la mer que nous prenons
également à droite, puis à gauche le chemin (rue) des jardins, puis à gauche la
rue du Pré Vincent, passons la ligne de chemin de fer, au rond point à droite
par la rue de Plantive, nous arrivons sur la plage ou le Boulevard de l’Océan
que je prends sur la droite. J’ai eu de la chance la marée est basse, j’ai
réalisé la moitié de cette balade pieds nus sur les plages successives.
Dépassons le centre nautique. Il est parfois peut facile de longer les plages
dans cette première partie de promenades. Pour retenir le sable, des brises
lames ont été construits
soit en bois, soit en enrochements, parfois les deux,
l’enrochement venant doubler le brise lames en bois. Il est bien plus facile de
passer d’une plage à l’autre avec la retenue en bois, certainement plus
ancienne le sable recouvre la partie haute du bois. Lorsque l’enrochement est
trop important ou lorsqu’il y a un parapet, j’utilise la promenade cimentée GR
8 et un balisage jaune. Campings, Villas de villégiatures et zone naturelle se
succèdent, entre les Moutiers et la Bernerie, cela rend la promenade agréable. Nous
arrivons à la Bernerie [La commune fait partie de
la Bretagne historique, dans le pays
traditionnel du pays
de Retz et dans le pays historique du Pays
nantais. Selon la légende, vers 1270, époque de
la dernière croisade, le
comte Pierre, inapte aux combats, chantait les faits d'armes des croisés.
Accueilli, puis chassé du Château de Prigny par la princesse Yolande, dont il était épris, le comte Pierre erra
jusqu'au lieu-dit La Sennetière. Décidant de rester à proximité de celle
qu'il aimait, il s'installa là, dans une masure, en gardant l'espoir de
reconquérir le cœur de sa belle. Mais la princesse Yolande retrouva son croisé
de fiancé, et le comte Pierre, dépité, se mit alors à tisser des bernes
(c’est-à-dire des draps). De cette activité il tira le surnom de « Bernier ».
C'est ainsi que ce Pierre « Bernier » devint le fondateur d’une bernerie (endroit où l'on
fabrique des bernes), village de drapiers et voiliers qui se vit nommé
La
Bernerie. Cette touchante mais invraisemblable légende a sans doute pris
corps au XIXe siècle, quand La
Bernerie en quête de notoriété rivalisait avec Les Moutiers pour obtenir le
déplacement de la mairie des Moutiers vers sa succursale devenue plus
florissante. Dans ses premiers temps, les villages autour de la Bernerie ne
sont que des écarts de la paroisse-mère, Les Moutiers-en-Retz. Dès le XVIe siècle, le village de La Bernerie devint prospère grâce à son port de pêche et
ses chantiers navals. Dans ces chantiers étaient construites la plupart des chattes de la
Baie (bateaux inspirés des anciens navires vikings, sans
proue ni poupe et à fonds plats, idéal pour le Marais breton au sud). Les étiers (grands fossés dans les
marais) étant très étroits, lorsque les chattes arrivaient au bout, elles ne
pouvaient faire demi-tour. Alors les pêcheurs enlevaient le gouvernail de
l'arrière pour l'installer à l'avant et ainsi, repartir dans l'autre sens. Les
chattes étant construites et réparées à La Jaginière, on les transportait sur
des billes de bois de l'atelier au port et inversement. Une rue de La Bernerie
rappelle cette époque, c'est la rue de la Montée à la Chatte. Ces embarcations
firent de La Bernerie « le point le plus important du Comté nantais pour le commerce maritime et la pêche »,
comme l'affirmait l'intendant Louis Béchameil de Nointel en 1688. Wikipédi] Poursuivons le long de la cote, ici si ce n’est déjà
fait, il est utile de remonter sur
l’esplanade cimenté pour passer devant la pyramide
et les deux canons du ‘’Juste’’ [Le Juste
est un vaisseau
de ligne de 74 canons de la Marine
royale française, construit d’après les
plans de l’architecte Geslin. Il fait partie de ce petit nombre de bâtiments
lancés dans les vingt-cinq premières années du règne de Louis XV, période
de paix marquée par de faibles crédits pour la Marine. Il prend part à la bataille des Cardinaux le 20 novembre 1759, durant la guerre de Sept Ans. Il coule dans l’embouchure de la Loire alors qu'il essaie de rejoindre Saint-Nazaire. Le Juste est dessiné en 1724 et mis à l’eau en septembre 1725,
joignant le service actif l’année suivante. Révisé à Brest en 1741, où il est
légèrement
endommagé le 25 décembre 1742 par un incendie. Il est caréné à Brest en 1744 et
révisé à Rochefort en 1751. Le 14 novembre 1759, sous les ordres de François de Saint-Allouarn, il fait partie de l’escadre de 21 navires et
de 5 frégates, commandée par l’amiral de Conflans, partie pour Cornwall dans une tentative d’invasion de l’Angleterre. La flotte française est
interceptée par l’escadre de l’amiral
Hawke le 20 novembre. Le Juste fait alors
partie, avec deux autres navires, de l’arrière-garde de la flotte, menée par le
vaisseau-amiral, le Soleil Royal. Vers 14 h, l'avant-garde anglaise,
composée d’une dizaine de vaisseaux, engage le combat avec l’arrière-garde
française, rapidement submergée par le nombre. Le Soleil Royal, revenu
soutenir cette arrière-garde, parvient à dégager le Juste. Celui-ci est
sérieusement endommagé, son capitaine ayant été tué et son gouvernail étant en
partie hors d’usage. Il parvient néanmoins à s’éloigner vers le large et à
venir mouiller à
l’abri de la pointe de Penchâteau, où des réparations de
fortune sont pratiquées. Le 21 novembre, il appareille pour
gagner la Loire et trouver un abri plus sûr. Vers 9 h,
soumis à une forte houle d’ouest et alors que la mer continue de baisser, il talonne
durement. Incapable de soulager le bateau pour le remettre à flot, le commandement
décide son abandon, à bord de canots et de radeaux. Le Juste, dont les
mâts ont été sciés dans une tentative désespérée de l’alléger, disparaît
définitivement en moins de trois heures. Seuls 150 hommes
parviennent à rejoindre la côte, dont près des trois quarts sont sauvés par un
bateau de Port-Louis, alors que d’autres regagnent le continent à la nage. Des corps de
noyés sont attestés par les registres
paroissiaux de La
Plaine-sur-Mer et de Saint-Michel-Chef-Chef. Le Juste fait partie des 6 navires perdus par la France lors de
cette lourde défaite qui met un terme aux projets
de débarquement en Angleterre. En comptant plus
large, il fait partie des 37 vaisseaux perdus par la France pendant la désastreuse guerre de Sept ans. Je vous laisse lire toute l’histoire et les descriptions de ce bateau
sur wikipédia.] Poursuivons la cote nous entrons dans la Bernerie [Le village, auparavant dépendant des Moutiers-en-Retz, devint commune autonome le 23 mars 1863. L'histoire raconte que
les élus berneriens devaient emprunter le petit pont du Port Royal (aujourd'hui
disparu) pour se rendre aux séances du conseil
municipal des Moutiers. Un jour,
un conseiller qui passait sur le pont, avec ses dossiers sous le bras, tomba à
l'eau. À la suite de cet incident, La Bernerie aurait demandé son indépendance. La réalité est plus prosaïque, ou démographique : le village, qui
n'a eu sa première chapelle qu'au XVIIe siècle,
a cru en importance, au point de devenir paroisse dès 1840. La Bernerie par son
poids démographique en imposait aux Moutiers, où se succédaient les maires berneriens
qui demandaient le transfert de la mairie chez eux : la rupture était
devenue inévitable. Après la découverte de sources
ferrugineuses, la commune vit ses curistes se transformer en
baigneurs. L'une des sources, aujourd'hui
disparue, se trouvait au lieu-dit La
Beltière. On peut voir l'autre en se promenant entre la plage Maxence et la
plage de la Rinais, elle n'est malheureusement plus en activité. Vers le milieu
du XIXe siècle, de riches Nantais firent de la Côte
de Jade leur lieu de villégiature. Jean-Simon Voruz,
grand industriel nantais (fonderie), édifia une villa au bord de la falaise, à Roche-Grise, près de Crève-Cœur. En 1875, la ligne ferroviaire Nantes-Pornic fut ouverte. Et à
partir de ce moment-là, la commune deviendra l'une des stations balnéaires les plus fréquentées de la côte, station balnéaire qualifiée de familiale. La Bernerie essuya un bombardement naval,
pendant la dernière guerre mondiale. La Bernerie
est renommé La
Bernerie-en-Retz le 6 décembre 1949. Wikipédia]
passons l’accès de la jetée retenant l’eau du plan d’eau. A marée basse il ne
ma pas semblé utile de faire le tour du bassin d’eau salé [Le plan d’eau salée Créé en
1989, c’est un équipement unique sur le littoral de la Loire-Atlantique avec
une superficie de 2,5 hectares. La modification du site portuaire en plan d’eau
salée de loisirs permet la baignade en toute sécurité et à toute heure de la
journée (sans être tributaire des marées) pour la plus grande joie des petits
et des grands. Ce plan d’eau, unique sur la Côte de Jade, est également un lieu
idéal pour les véliplanchistes et l’apprentissage sur dériveurs légers. https://mairie-labernerie.fr/decouvrir/station/circuits-randonnee/] Bien utile ce bassin à marée basse, nous sommes
sur la cote de Jade [La Côte
de Jade constitue la frange littorale du pays de Retz en Loire-Atlantique, s'étendant de l'estuaire de la Loire au nord au marais
breton au sud, bordant ainsi la baie
de Bourgneuf sur sa partie méridionale. Ses côtes découpées
et ses nombreuses plages assurent à la côte de Jade un intérêt touristique estival important.
Wikipédia] et en fond de la baie de
Bourgneuf c’est tout de même un peu vaseux à marée basse. Il est difficile de
rejoindre la pleine mer qui se trouve très loin. Je suis remonté
jusqu’au square se trouvant face au plan d’eau ou nous trouvons un autel et une
vierge sous une grotte artificielle [Petit square dédié à la vierge et à sainte Anne. Ce petit
square près du plan d'eau et de la promenade sainte Anne abrite la vierge dans
une petite grotte artificielle couverte d'ex-voto. Ces remerciements ont été
apposés par les marins sauvés d'un naufrage, rappelant que La Bernerie fût
avant tout un village qui
prospérait grâce aux activités de la mer. Au milieu
du square se trouve une représentation de sainte Anne, patronne des marins,
levant le bras protecteur. Quelques bancs vous permettent de vous reposer à
l'abri du vent. https://www.pornic.com/square-sainte-anne.html] Poursuivons
par la grande plage de la Bernerie, a son extrémité la cote devient rocheuse,
De belles falaises un peu ocre jaune, grâce à la marée basse je profite de la
cote en passant au pied des falaises. Attention aux
horaires des marées, une foi engagé dans les
criques il ne faut pas se trouver pris par la marée montante, les sentiers de
sortie ne sont pas nombreux et certain escaliers sont privés, en partie haute
une porte vous bloque et si la maison n’est pas habitée il vous faudra attendre
12 heures pour retrouver le sable. Entre
la Plage Maxence et la Plage de la Rinais, vous pouvez observer l’ancienne
source ferrugineuse de la Rinais. Difficile de se reconnaître dans toutes ses
criques il faut être du coin, les noms ne son pas sur la carte.
Passons une
première tour ronde, après avoir traversé une crique et longé une pêcherie nous
apercevons une tour hexagonale. [A l’extrémité de
la plage de la Rinais, remarquez la tour polygonale et les restes de la jetée
personnelle du fondeur VORUZ. https://mairie-labernerie.fr/decouvrir/station/circuits-randonnee/] [Jean-Simon Voruz, riche industriel Nantais, fit aménger vers la fin du XIXème siècle
une propriété sur le lieu-dit "Roches Grises" composé d'une maison de vacances à l'italienne encadré
d'un grand parc paysagé et d'une magnifique tour octogonale. Le domaine
surplombe un des plus beaux sites de la côte du Pays de Retz. Les falaises
couleur souffre et ambre jouent avec la lumière
et racontent l'histoire du
monde minéral et géologique. il séjourna en période estivale de 1850 à
1914. Le maître des lieux arrivait par l'estuaire
de la Loire et accédait à sa propriété par yacht à vapeur qu'il amarrait sur
une petite
jetée en bas de la falaise. Des
vestiges de cette petite Darse sont encore visibles aujourd'hui. Vous
pouvez accéder à la falaise à marée basse et admirer les lieux en prenant
un peu de recul sur l'estran. Le panorama est encore plus impressionnant quand
on a l'occasion d'y venir à marée haute en paddle, en kayak ou toute autre
embarcation. Alors vous serez le spectateur privilégié du domaine et de sa
falaise
dorée allant du jaune paille aux couleurs de terre brûlée. https://www.pornic.com/tour-voruz.html] Passons les pêcheries et nous arrivons au trou de
l’enfer. Une falaise en biais s’appuyant sur la cote. Rien de bien
transcendant… On est encore loin d’Etretat, revenons dans quelques siècles… Par
contre à marée haute et par temps de tempête les vagues venant s’engouffrées
dans cette ouverture doivent produire de magnifiques gerbes et peut être que
sur le chemin des douaniers on entend et l’on ressent le bruit sourd et les
vibrassions des vagues venant s’écraser dans cette faille. Traversons quelques pêcheries.
Nous trouvons la plage de la Boutinardière nous
sommes dans le fond d’une anse.
Sur la droite une route permettant de descendre ou de remonter les bateaux à
fond plat (ou à petite quille). Je remonte vers cette faille de la cote. Je ne prends pas le chemin des douaniers balisé (GR8)
longeant la cote, je n’ai pas trouvé utile de refaire le chemin en sens inverse
seulement perché sur la falaise, surtout si lors de votre passage dans la
région vous réalisez ce parcours à marée haute, il ne vous restera que ce
chemin. Je voulais rejoindre un balisage, au delà de la D 13 malheureusement il
me manquait pas mal de temps pour réaliser ce parcours j’ai essayé de revenir
par tout les petits hameaux qui ont grandis comme des champignons avec les
touristes. Je remonte l’Avenue de la Boutinardière laisse le chemin des
douaniers, je ne prends pas non plus la rue de la Boutinardière sur la droite (qui
sur les cartes semble être sans issu) et continue jusqu’au carrefour avec la
rue de la Boutinardière et des pierres folles (sorte de chemin renforcé pour la
circulation
des voitures devant rejoindre les maisons en bordure des falaises. (Je ne suis pas sur des noms les cartes ne donnant pas
toujours le nom des rues ou chemins.) A l’intersection suivante je
prends à droite un chemin carrossable (noté suivant les cartes rue des pierres
folles ou rue du trou de l’enfer. Je pensais en prenant ce chemin trouver un
puits dans la falaise du genre effondrement en communication avec la place, ce
qui à marée haute ou par tempête permettrait de faire jaillir des embruns. (Ce
n’est pas un rêve, cela existe, du coté de saint Gille Croix de Vie) je ne
trouve que les clôtures de villas. Nous débouchons sur un espace un peut plus
large servant de parking, je poursuis par la gauche le chemin noté
sur les
cartes comme rue du trou d’enfer, nous débouchons sur une rue formant Té que
nous prenons à droite (avenue des Rives) la rue tourne sur la gauche, je laisse
un chemin (La Rogère) sur la droite. Elle débouche sur un chemin dans un espace
herbeux avec des pins, ou nous trouvons un chemin que je prends à gauche, il me
semble que cela s’appelle le vallon de Versanne. Tous les chemins à droite et à
gauche desservent des maisons. Je remonte tout droit jusqu'à la rue des
Tourterelles débouchant sur la route de Pornic D 97 que je prends à droite. Nous
arrivons sur une petite place. Je prends à gauche la rue de Robert Surcouf,
nous sommes dans un quartier pavillonnaire, la rue fait un esse, nous arrivons devant
des parkings sous des treillages en bois, nous trouvons une allée que nous
prenons à droite, nous rejoignons la rue Dumont d’Urville, et débouchons rue du
docteur Richelot que nous prenons à droite. Laissons sur la gauche la rue des
hirondelles et prenons la suivante sur la gauche l’avenue du petit bois Moisan
(souvenir de l’ancien temps, nous ne trouverons que des pavillons.) Nous
trouvons des balises jaune, coupons la ligne de chemin de fer et entrons dans
le hameau de la Villardière. Au rond point nous prenons à gauche la rue de la
Villardière, puis nous prenons à droite la rue de la Noue Fleurie en direction
de la Bernerie (1 km) l’Hommetière et la Gressière. Nous sommes toujours sur le
balisage jaune. Quittons le balisage jaune se dirigeant vers la Bernerie et
continuons la route. Nous sortons de la ville et retrouvons un cours instant
bois et prairies. Attention nous n’avons plus de piste cyclable, le talus n’est
pas large et bordé de fossés. Nous arrivons au château de la Gressière. [le château de la Gressière (1879),
situé rue de La
Noue-Fleurie. Le seigneur de la Gressière est mentionné dès le XIème siècle.
L'ancienne forteresse médiévale, aujourd'hui disparue, possédait quelques
fortifications et son seigneur était vassal de celui de Prigny. Le premier que
l'on connaisse, est Pierre Grimaud en 1460. On trouve ensuite Charles Besnard,
Jacques Leborgne (en 1589), et en 1609, René de Saffré. En 1620, on trouve un
Bonnaventure de Saffré. Le château reste la propriété des de Saffré jusqu'en
1724. En 1744, naît au château, Catherine Le Ray, fille du sieur Jean Le Ray,
officier de navire, et de Catherine Pédeau (signent, sur l'acte de naissance,
Dudoit, Longépée, Joys, Pédeau, Dosset et Ernaud). En 1745, Julien Chesneau
épouse Jacquette Le Ray, fille de Pierre Le Ray (capitaine de navire) et de
Jeanne Marcesse (signent : Chesneau, Le Ray, Marchesse, Lucas, Dosset, de
Genneville, Forcin du Baussais, et de La Crétinière). Le château passe ensuite
aux Charette de Boisfoucault en 1751. Le second de cette famille, Arthur qui
mourut sans héritier, fait construire la demeure actuelle. Elle appartient
ensuite à la famille Guignard de Saintours, puis à Roger de Boüard de Laforest
jusqu'en 1984 http://www.infobretagne.com/bernerie-en-retz.htm] Nous débouchons rue René Guy Cadou D 66 que nous
prenons à droite, dépassons un calvaire et un peu plus loin un moulin sans
ailes transformé en habitation. Nous recoupons la ligne de
chemin de fer et
prenons un peu plus bas la rue de la Beltière sur la gauche. Nous arrivons au
cimetière et prenons la rue desservant son entrée sur la gauche, longeons le
mur, dépassons le parking, laissons la rue des accords sur la gauche et
poursuivons le chemin tout droit. Nous retrouvons des prairies ou de futurs
terrains constructibles, nous débouchons dans une allée formant Té et prenons à
droite. Nous débouchons au carrefour avec les rues Tapie Delhommeau, Metiveau
et Montée à la Chatte. Traversons la rue Delhommeau et prenons sur la gauche la
rue des Grands Prés. Prairies et bosquets sont encore présent en 2019. Nous
arrivons à un carrefour mal foutu dans un virage, laissons
l’impasse des
Aubépines sur la gauche, la rue des Buissonnets sur la droite et une rue sans
nom sur la gauche, continuons tout droit par l’avenue des Fauvettes nous
débouchons rue des Moutiers D 97 que nous prenons à gauche. Traversons la ligne
de chemin de fer, nous changeons de nom de rue elle devient de la Bernerie,
puis de l’Abbé Maillard. Laissons les rues perpendiculaires. Sur notre droite,
nous arrivons à la rue l’Ouche Catin avec les pancartes ; plage du Pré
Vincent et club Nautique, poursuivons la rue Maillard. Après une courbe de la
rue nous trouvons une patte d’oie avec un rond point circulaire surmonté d’une
jardinière en pierre carré et sur le coté des jardinières en pierre, prenons
cette rue pavée sur la droite (rue de l’Abbé Baconnais). Nous arrivons place de
l’église Madame, [L’édifice date en partie du XIème siècle et en
possède les caractéristiques architecturales : contreforts placés de biais et
fenêtres de plein cintre. Une seconde partie fut construite postérieurement, au
milieu du XVIème
siècle. La structure de la nef est charpentée comme un navire
renversé ; malheureusement invisible, elle fut recouverte de lambris en 1827. Le grand retable (classé) du XVIIème
siècle occupant tout le chevet surmonte trois autels appuyés au pignon.
Six colonnes corinthiennes soutiennent l’entablement grec complet. Les niches
latérales abritent les statues de la Vierge Mère et du Pape Saint Clément. Le trois mâts suspendu au fond de
l’église est un ex-voto de marins en détresse. Il rappelle que les Moutiers fut
une paroisse de marins et que la mer arrivait au bourg.
Le clocher, « point fine d’oignon monté à graines » n’existe que depuis 1853 ;
il est encadré de 4 clochetons rappelant la Lanterne des Morts. Le clocher est
l’oeuvre de l’architecte Renou, de Pornic. Du sol au sommet de la croix, il
mesure 45 mètres et fut construit en 1853 sous le pastorat de l’Abbé Maillard
qui régit de la paroisse de 1848 à 1878. Il remplace une tour carrée, qui sur
la sacristie
actuelle, ne dépassait pas le faîte de l’église. Dans la chambre
haute, il y a 4 cloches. La plus ancienne date de 1840, les autres sont de
1848. L’église paroissiale, le monastère des hommes, dans sa partie la
plus ancienne date du XIe siècle. De l’extérieur l’église présente une
construction massive surmontée d’un élégant clocher au chevet de choeur. L’église
est flanquée de 12 contreforts trapus. Les deux qui continuent le pignon
oriental ont été placés de biais selon l’architecture du XI siècle. Je
vous laisse lire les autres détails dans https://www.pornic.com/l-eglise-saint-pierre.html] N’oublié pas en faisant
le tour de l’église de remarquer la lenterne des morts [Monument historique classé datant du XIème
siècle, la lanterne des morts des Moutiers-en-Retz est la dernière en France
toujours en fonctionnement ! Monument unique dans le genre en
Loire-Atlantique, elle est toujours en service (LA dernière en France
encore en
fonctionnement). On y allume une lumière, la nuit des Trépassés et chaque fois
qu'un décès survient dans la paroisse. Jadis, la veilleuse était alimentée
à l'huile, aujourd'hui l'électricité l'a remplacée. Cette coutume remonte au
XIIè siècle. Les lanternes des morts ont été construites surtout en Limousin,
Périgord et Poitou. Celle des Moutiers est le plus à l’ouest avec celle de
Saint Pierre d’Oléron. Monument exclusivement religieux symbolisant la lumière
du Christ. Les lanternes des morts étaient situées dans les cimetières, comme
ici dans l’ancien cimetière entre l’Eglise Saint Pierre et l’Eglise Madame
(aujourd'hui détruite). Elle fut restaurée en 1610 puis à la fin du XIXè
siècle. Elle est formée d’une tour de 7 mètres de haut et de 1,5 mètre de
diamètre. Elle est surmontée d’une calotte sphérique et d’une croix. La tour
est percée de trois petites fenêtres laissant passer la lumière d'une lampe. À
l'extérieur, un autel est dédié à Saint-Joseph "patron de la Bonne Mort"
et rappelle le sens chrétien de cette tour, classée monument historique. https://www.pornic.com/la-lanterne-des-morts.html] rue
que nous prenons à droite nous arrivons rue de la gare que nous prenons à
droite. A la fourche prenons à gauche l’avenue de la mer, passons les passage à
niveau nous prenons sur la gauche le chemin Le Breton et encore sur la gauche
le petit chemin menant au quai.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html
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