vendredi 2 juillet 2021

Petite Promenade N°112 en Loire Atlantique ; Le Trou de l’Enfer (Entre la Bernerie et Pornic)

Le Trou de l’Enfer (Entre la Bernerie et Pornic)

Je profite de quelques vacances en bord de mer pour réaliser quelques petites promenades. Je suis partie de la gare du Mouthiers en Retz (SNCF ; Ligne 10 - Nantes – Sainte Pazanne - Pornic)

 
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 Le code mobile de cette randonnée est b323052

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Km   Temps   Arret    V/d    V/g   Dénivelé
12     1h50      0h20     6,5     5,5      100 +

Sortons de la gare par un petit passage au milieu du quai et prenons le chemin Breton sur la droite, nous débouchons sur l’avenue de la mer que nous prenons également à droite, puis à gauche le chemin (rue) des jardins, puis à gauche la rue du Pré Vincent, passons la ligne de chemin de fer, au rond point à droite par la rue de Plantive, nous arrivons sur la plage ou le Boulevard de l’Océan que je prends sur la droite. J’ai eu de la chance la marée est basse, j’ai réalisé la moitié de cette balade pieds nus sur les plages successives. Dépassons le centre nautique. Il est parfois peut facile de longer les plages dans cette première partie de promenades. Pour retenir le sable, des brises lames ont été construits 
soit en bois, soit en enrochements, parfois les deux, l’enrochement venant doubler le brise lames en bois. Il est bien plus facile de passer d’une plage à l’autre avec la retenue en bois, certainement plus ancienne le sable recouvre la partie haute du bois. Lorsque l’enrochement est trop important ou lorsqu’il y a un parapet, j’utilise la promenade cimentée GR 8 et un balisage jaune. Campings, Villas de villégiatures et zone naturelle se succèdent, entre les Moutiers et la Bernerie, cela rend la promenade agréable. Nous arrivons à la Bernerie [La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Selon la légende, vers 1270, époque de 
la dernière croisade, le comte Pierre, inapte aux combats, chantait les faits d'armes des croisés. Accueilli, puis chassé du Château de Prigny par la princesse Yolande, dont il était épris, le comte Pierre erra jusqu'au lieu-dit La Sennetière. Décidant de rester à proximité de celle qu'il aimait, il s'installa là, dans une masure, en gardant l'espoir de reconquérir le cœur de sa belle. Mais la princesse Yolande retrouva son croisé de fiancé, et le comte Pierre, dépité, se mit alors à tisser des bernes (c’est-à-dire des draps). De cette activité il tira le surnom de « Bernier ». C'est ainsi que ce Pierre « Bernier » devint le fondateur d’une bernerie (endroit où l'on fabrique des bernes), village de drapiers et voiliers qui se vit nommé La 
Bernerie. Cette touchante mais invraisemblable légende a sans doute pris corps au XIXe siècle, quand La Bernerie en quête de notoriété rivalisait avec Les Moutiers pour obtenir le déplacement de la mairie des Moutiers vers sa succursale devenue plus florissante. Dans ses premiers temps, les villages autour de la Bernerie ne sont que des écarts de la paroisse-mère, Les Moutiers-en-Retz. Dès le XVIe siècle, le village de La Bernerie devint prospère grâce à son port de pêche et ses chantiers navals. Dans ces chantiers étaient construites la plupart des chattes de la Baie (bateaux inspirés des anciens navires vikings, sans proue ni poupe et à fonds plats, idéal pour le Marais breton au sud). Les étiers (grands fossés dans les  
marais) étant très étroits, lorsque les chattes arrivaient au bout, elles ne pouvaient faire demi-tour. Alors les pêcheurs enlevaient le gouvernail de l'arrière pour l'installer à l'avant et ainsi, repartir dans l'autre sens. Les chattes étant construites et réparées à La Jaginière, on les transportait sur des billes de bois de l'atelier au port et inversement. Une rue de La Bernerie rappelle cette époque, c'est la rue de la Montée à la Chatte. Ces embarcations firent de La Bernerie « le point le plus important du Comté nantais pour le commerce maritime et la pêche », comme l'affirmait l'intendant Louis Béchameil de Nointel en 1688. Wikipédi] Poursuivons le long de la cote, ici si ce n’est déjà fait, il est utile de remonter sur 
l’esplanade cimenté pour passer devant la pyramide et les deux canons du ‘’Juste’’  [Le Juste est un vaisseau de ligne de 74 canons de la Marine royale française, construit d’après les plans de l’architecte Geslin. Il fait partie de ce petit nombre de bâtiments lancés dans les vingt-cinq premières années du règne de Louis XV, période de paix marquée par de faibles crédits pour la Marine. Il prend part à la bataille des Cardinaux le 20 novembre 1759, durant la guerre de Sept Ans. Il coule dans l’embouchure de la Loire alors qu'il essaie de rejoindre Saint-Nazaire. Le Juste est dessiné en 1724 et mis à l’eau en septembre 1725, joignant le service actif l’année suivante. Révisé à Brest en 1741, où il est légèrement endommagé le 25 décembre 1742 par un incendie. Il est caréné à Brest en 1744 et révisé à Rochefort en 1751. Le 14 novembre 1759, sous les ordres de François de Saint-Allouarn, il fait partie de l’escadre de 21 navires et de 5 frégates, commandée par l’amiral de Conflans, partie pour Cornwall dans une tentative d’invasion de l’Angleterre. La flotte française est interceptée par l’escadre de l’amiral Hawke le 20 novembre. Le Juste fait alors partie, avec deux autres navires, de l’arrière-garde de la flotte, menée par le vaisseau-amiral, le Soleil Royal. Vers 14 h, l'avant-garde anglaise, composée d’une dizaine de vaisseaux, engage le combat avec l’arrière-garde française, rapidement submergée par le nombre. Le Soleil Royal, revenu soutenir cette arrière-garde, parvient à dégager le Juste. Celui-ci est sérieusement endommagé, son capitaine ayant été tué et son gouvernail étant en partie hors d’usage. Il parvient néanmoins à s’éloigner vers le large et à venir mouiller à l’abri de la pointe de Penchâteau, où des réparations de fortune sont pratiquées. Le 21 novembre, il appareille pour gagner la Loire et trouver un abri plus sûr. Vers 9 h, soumis à une forte houle d’ouest et alors que la mer continue de baisser, il talonne durement. Incapable de soulager le bateau pour le remettre à flot, le commandement décide son abandon, à bord de canots et de radeaux. Le Juste, dont les mâts ont été sciés dans une tentative désespérée de l’alléger, disparaît définitivement en moins de trois heures. Seuls 150 hommes parviennent à rejoindre la côte, dont près des trois quarts sont sauvés par un bateau de Port-Louis, alors que d’autres regagnent le continent à la nage. Des corps de noyés sont attestés par les registres 
paroissiaux de La Plaine-sur-Mer et de Saint-Michel-Chef-Chef. Le Juste fait partie des 6 navires perdus par la France lors de cette lourde défaite qui met un terme aux projets de débarquement en Angleterre. En comptant plus large, il fait partie des 37 vaisseaux perdus par la France pendant la désastreuse guerre de Sept ans. Je vous laisse lire toute l’histoire et les descriptions de ce bateau sur wikipédia.] Poursuivons la cote nous entrons dans la Bernerie [Le village, auparavant dépendant des Moutiers-en-Retz, devint commune autonome le 23 mars 1863. L'histoire raconte que les élus berneriens devaient emprunter le petit pont du Port Royal (aujourd'hui disparu) pour se rendre aux séances du conseil 
municipal des Moutiers. Un jour, un conseiller qui passait sur le pont, avec ses dossiers sous le bras, tomba à l'eau. À la suite de cet incident, La Bernerie aurait demandé son indépendance. La réalité est plus prosaïque, ou démographique : le village, qui n'a eu sa première chapelle qu'au XVIIe siècle, a cru en importance, au point de devenir paroisse dès 1840. La Bernerie par son poids démographique en imposait aux Moutiers, où se succédaient les maires berneriens qui demandaient le transfert de la mairie chez eux : la rupture était devenue inévitable. Après la découverte de sources ferrugineuses, la commune vit ses curistes se transformer en baigneurs. L'une des sources, aujourd'hui 
disparue, se trouvait au lieu-dit La Beltière. On peut voir l'autre en se promenant entre la plage Maxence et la plage de la Rinais, elle n'est malheureusement plus en activité. Vers le milieu du XIXe siècle, de riches Nantais firent de la Côte de Jade leur lieu de villégiature. Jean-Simon Voruz, grand industriel nantais (fonderie), édifia une villa au bord de la falaise, à Roche-Grise, près de Crève-Cœur. En 1875, la ligne ferroviaire Nantes-Pornic fut ouverte. Et à partir de ce moment-là, la commune deviendra l'une des stations balnéaires les plus fréquentées de la côte, station balnéaire qualifiée de familiale. La Bernerie essuya un bombardement naval, pendant la dernière guerre mondiale. La Bernerie 
est renommé La Bernerie-en-Retz le 6 décembre 1949. Wikipédia] passons l’accès de la jetée retenant l’eau du plan d’eau. A marée basse il ne ma pas semblé utile de faire le tour du bassin d’eau salé [Le plan d’eau salée Créé en 1989, c’est un équipement unique sur le littoral de la Loire-Atlantique avec une superficie de 2,5 hectares. La modification du site portuaire en plan d’eau salée de loisirs permet la baignade en toute sécurité et à toute heure de la journée (sans être tributaire des marées) pour la plus grande joie des petits et des grands. Ce plan d’eau, unique sur la Côte de Jade, est également un lieu idéal pour les véliplanchistes et l’apprentissage sur dériveurs légers. https://mairie-labernerie.fr/decouvrir/station/circuits-randonnee/] Bien utile ce bassin à marée basse, nous sommes sur la cote de Jade [La Côte de Jade constitue la frange littorale du pays de Retz en Loire-Atlantique, s'étendant de l'estuaire de la Loire au nord au marais breton au sud, bordant ainsi la baie de Bourgneuf sur sa partie méridionale. Ses côtes découpées et ses nombreuses plages assurent à la côte de Jade un intérêt touristique estival important. Wikipédia] et en fond de la baie de Bourgneuf c’est tout de même un peu vaseux à marée basse. Il est difficile de rejoindre la pleine mer qui se trouve très loin. Je suis remonté jusqu’au square se trouvant face au plan d’eau ou nous trouvons un autel et une vierge sous une grotte artificielle [Petit square dédié à la vierge et à sainte Anne. Ce petit square près du plan d'eau et de la promenade sainte Anne abrite la vierge dans une petite grotte artificielle couverte d'ex-voto. Ces remerciements ont été apposés par les marins sauvés d'un naufrage, rappelant que La Bernerie fût avant tout un village qui 
prospérait grâce aux activités de la mer. Au milieu du square se trouve une représentation de sainte Anne, patronne des marins, levant le bras protecteur. Quelques bancs vous permettent de vous reposer à l'abri du vent. https://www.pornic.com/square-sainte-anne.html] Poursuivons par la grande plage de la Bernerie, a son extrémité la cote devient rocheuse, De belles falaises un peu ocre jaune, grâce à la marée basse je profite de la cote en passant au pied des falaises. Attention aux horaires des marées, une foi engagé dans les criques il ne faut pas se trouver pris par la marée montante, les sentiers de sortie ne sont pas nombreux et certain escaliers sont privés, en partie haute une porte vous bloque et si la maison n’est pas habitée il vous faudra attendre 12 heures pour retrouver le sable. Entre la Plage Maxence et la Plage de la Rinais, vous pouvez observer l’ancienne source ferrugineuse de la Rinais. Difficile de se reconnaître dans toutes ses criques il faut être du coin, les noms ne son pas sur la carte. 
Passons une première tour ronde, après avoir traversé une crique et longé une pêcherie nous apercevons une tour hexagonale. [A l’extrémité de la plage de la Rinais, remarquez la tour polygonale et les restes de la jetée personnelle du fondeur VORUZ. https://mairie-labernerie.fr/decouvrir/station/circuits-randonnee/] [Jean-Simon Voruz, riche industriel Nantais, fit aménger vers la fin du  XIXème siècle une propriété sur le lieu-dit "Roches Grises" composé d'une maison de vacances à l'italienne encadré d'un grand parc paysagé et d'une magnifique tour octogonale. Le domaine surplombe un des plus beaux sites de la côte du Pays de Retz. Les falaises couleur souffre et ambre jouent avec la lumière 
et racontent l'histoire du monde minéral et géologique. il séjourna en période estivale de 1850 à 1914. Le maître des lieux arrivait par l'estuaire de la Loire et accédait à sa propriété par yacht à vapeur qu'il amarrait sur une petite jetée en bas de la falaise. Des vestiges de cette petite Darse sont encore visibles aujourd'hui. Vous pouvez accéder à la falaise à marée basse et admirer les lieux en prenant un peu de recul sur l'estran. Le panorama est encore plus impressionnant quand on a l'occasion d'y venir à marée haute en paddle, en kayak ou toute autre embarcation. Alors vous serez le spectateur privilégié du domaine et de sa falaise 
dorée allant du jaune paille aux couleurs de terre brûlée. https://www.pornic.com/tour-voruz.html] Passons les pêcheries et nous arrivons au trou de l’enfer. Une falaise en biais s’appuyant sur la cote. Rien de bien transcendant… On est encore loin d’Etretat, revenons dans quelques siècles… Par contre à marée haute et par temps de tempête les vagues venant s’engouffrées dans cette ouverture doivent produire de magnifiques gerbes et peut être que sur le chemin des douaniers on entend et l’on ressent le bruit sourd et les vibrassions des vagues venant s’écraser dans cette faille. Traversons quelques pêcheries. Nous trouvons la plage de la Boutinardière nous 
sommes dans le fond d’une anse. Sur la droite une route permettant de descendre ou de remonter les bateaux à fond plat (ou à petite quille). Je remonte vers cette faille de la cote. Je ne prends pas le chemin des douaniers balisé (GR8) longeant la cote, je n’ai pas trouvé utile de refaire le chemin en sens inverse seulement perché sur la falaise, surtout si lors de votre passage dans la région vous réalisez ce parcours à marée haute, il ne vous restera que ce chemin. Je voulais rejoindre un balisage, au delà de la D 13 malheureusement il me manquait pas mal de temps pour réaliser ce parcours j’ai essayé de revenir par tout les petits hameaux qui ont grandis comme des champignons avec les touristes. Je remonte l’Avenue de la Boutinardière laisse le chemin des douaniers, je ne prends pas non plus la rue de la Boutinardière sur la droite (qui sur les cartes semble être sans issu) et continue jusqu’au carrefour avec la rue de la Boutinardière et des pierres folles (sorte de chemin renforcé pour la circulation 
des voitures devant rejoindre les maisons en bordure des falaises. (Je ne suis pas sur des noms les cartes ne donnant pas toujours le nom des rues ou chemins.) A l’intersection suivante je prends à droite un chemin carrossable (noté suivant les cartes rue des pierres folles ou rue du trou de l’enfer. Je pensais en prenant ce chemin trouver un puits dans la falaise du genre effondrement en communication avec la place, ce qui à marée haute ou par tempête permettrait de faire jaillir des embruns. (Ce n’est pas un rêve, cela existe, du coté de saint Gille Croix de Vie) je ne trouve que les clôtures de villas. Nous débouchons sur un espace un peut plus large servant de parking, je poursuis par la gauche le chemin noté 
sur les cartes comme rue du trou d’enfer, nous débouchons sur une rue formant Té que nous prenons à droite (avenue des Rives) la rue tourne sur la gauche, je laisse un chemin (La Rogère) sur la droite. Elle débouche sur un chemin dans un espace herbeux avec des pins, ou nous trouvons un chemin que je prends à gauche, il me semble que cela s’appelle le vallon de Versanne. Tous les chemins à droite et à gauche desservent des maisons. Je remonte tout droit jusqu'à la rue des Tourterelles débouchant sur la route de Pornic D 97 que je prends à droite. Nous arrivons sur une petite place. Je prends à gauche la rue de Robert Surcouf, nous sommes dans un quartier pavillonnaire, la rue fait un esse, nous arrivons devant des parkings sous des treillages en bois, nous trouvons une allée que nous prenons à droite, nous rejoignons la rue Dumont d’Urville, et débouchons rue du docteur Richelot que nous prenons à droite. Laissons sur la gauche la rue des hirondelles et prenons la suivante sur la gauche l’avenue du petit bois Moisan 
(souvenir de l’ancien temps, nous ne trouverons que des pavillons.) Nous trouvons des balises jaune, coupons la ligne de chemin de fer et entrons dans le hameau de la Villardière. Au rond point nous prenons à gauche la rue de la Villardière, puis nous prenons à droite la rue de la Noue Fleurie en direction de la Bernerie (1 km) l’Hommetière et la Gressière. Nous sommes toujours sur le balisage jaune. Quittons le balisage jaune se dirigeant vers la Bernerie et continuons la route. Nous sortons de la ville et retrouvons un cours instant bois et prairies. Attention nous n’avons plus de piste cyclable, le talus n’est pas large et bordé de fossés. Nous arrivons au château de la Gressière. [le château de la Gressière (1879), 
situé rue de La Noue-Fleurie. Le seigneur de la Gressière est mentionné dès le XIème siècle. L'ancienne forteresse médiévale, aujourd'hui disparue, possédait quelques fortifications et son seigneur était vassal de celui de Prigny. Le premier que l'on connaisse, est Pierre Grimaud en 1460. On trouve ensuite Charles Besnard, Jacques Leborgne (en 1589), et en 1609, René de Saffré. En 1620, on trouve un Bonnaventure de Saffré. Le château reste la propriété des de Saffré jusqu'en 1724. En 1744, naît au château, Catherine Le Ray, fille du sieur Jean Le Ray, officier de navire, et de Catherine Pédeau (signent, sur l'acte de naissance, Dudoit, Longépée, Joys, Pédeau, Dosset et Ernaud). En 1745, Julien Chesneau 
épouse Jacquette Le Ray, fille de Pierre Le Ray (capitaine de navire) et de Jeanne Marcesse (signent : Chesneau, Le Ray, Marchesse, Lucas, Dosset, de Genneville, Forcin du Baussais, et de La Crétinière). Le château passe ensuite aux Charette de Boisfoucault en 1751. Le second de cette famille, Arthur qui mourut sans héritier, fait construire la demeure actuelle. Elle appartient ensuite à la famille Guignard de Saintours, puis à Roger de Boüard de Laforest jusqu'en 1984 http://www.infobretagne.com/bernerie-en-retz.htm] Nous débouchons rue René Guy Cadou D 66 que nous prenons à droite, dépassons un calvaire et un peu plus loin un moulin sans ailes transformé en habitation. Nous recoupons la ligne de 
chemin de fer et prenons un peu plus bas la rue de la Beltière sur la gauche. Nous arrivons au cimetière et prenons la rue desservant son entrée sur la gauche, longeons le mur, dépassons le parking, laissons la rue des accords sur la gauche et poursuivons le chemin tout droit. Nous retrouvons des prairies ou de futurs terrains constructibles, nous débouchons dans une allée formant Té et prenons à droite. Nous débouchons au carrefour avec les rues Tapie Delhommeau, Metiveau et Montée à la Chatte. Traversons la rue Delhommeau et prenons sur la gauche la rue des Grands Prés. Prairies et bosquets sont encore présent en 2019. Nous arrivons à un carrefour mal foutu dans un virage, laissons 
l’impasse des Aubépines sur la gauche, la rue des Buissonnets sur la droite et une rue sans nom sur la gauche, continuons tout droit par l’avenue des Fauvettes nous débouchons rue des Moutiers D 97 que nous prenons à gauche. Traversons la ligne de chemin de fer, nous changeons de nom de rue elle devient de la Bernerie, puis de l’Abbé Maillard. Laissons les rues perpendiculaires. Sur notre droite, nous arrivons à la rue l’Ouche Catin avec les pancartes ; plage du Pré Vincent et club Nautique, poursuivons la rue Maillard. Après une courbe de la rue nous trouvons une patte d’oie avec un rond point circulaire surmonté d’une jardinière en pierre carré et sur le coté des jardinières en pierre, prenons cette rue pavée sur la droite (rue de l’Abbé Baconnais). Nous arrivons place de l’église Madame, [L’édifice date en partie du XIème siècle et en possède les caractéristiques architecturales : contreforts placés de biais et fenêtres de plein cintre. Une seconde partie fut construite postérieurement, au milieu du XVIème 
siècle. La structure de la nef est charpentée comme un navire renversé ; malheureusement invisible, elle fut recouverte de lambris en 1827. Le grand retable (classé) du XVIIème siècle occupant tout le chevet surmonte trois autels appuyés au pignon. Six colonnes corinthiennes soutiennent l’entablement grec complet. Les niches latérales abritent les statues de la Vierge Mère et du Pape Saint Clément. Le trois mâts suspendu au fond de l’église est un ex-voto de marins en détresse. Il rappelle que les Moutiers fut une paroisse de marins et que la mer arrivait au bourg.
Le clocher, « point fine d’oignon monté à graines » n’existe que depuis 1853 ; il est encadré de 4 clochetons rappelant la Lanterne des Morts. Le clocher est l’oeuvre de l’architecte Renou, de Pornic. Du sol au sommet de la croix, il mesure 45 mètres et fut construit en 1853 sous le pastorat de l’Abbé Maillard qui régit de la paroisse de 1848 à 1878. Il remplace une tour carrée, qui sur la sacristie 

actuelle, ne dépassait pas le faîte de l’église. Dans la chambre haute, il y a 4 cloches. La plus ancienne date de 1840, les autres sont de 1848. L’église paroissiale, le monastère des hommes, dans sa partie la plus ancienne date du XIe siècle. De l’extérieur l’église présente une construction massive surmontée d’un élégant clocher au chevet de choeur. L’église est flanquée de 12 contreforts trapus. Les deux qui continuent le pignon oriental ont été placés de biais selon l’architecture du XI siècle. Je vous laisse lire les autres détails dans https://www.pornic.com/l-eglise-saint-pierre.html] N’oublié pas en faisant le tour de l’église de remarquer la lenterne des morts [Monument historique classé datant du XIème siècle, la lanterne des morts des Moutiers-en-Retz est la dernière en France toujours en fonctionnement ! Monument unique dans le genre en Loire-Atlantique, elle est toujours en service (LA dernière en France 
encore en fonctionnement). On y allume une lumière, la nuit des Trépassés et chaque fois qu'un décès survient dans la paroisse. Jadis, la veilleuse était alimentée à l'huile, aujourd'hui l'électricité l'a remplacée. Cette coutume remonte au XIIè siècle. Les lanternes des morts ont été construites surtout en Limousin, Périgord et Poitou. Celle des Moutiers est le plus à l’ouest avec celle de Saint Pierre d’Oléron. Monument exclusivement religieux symbolisant la lumière du Christ. Les lanternes des morts étaient situées dans les cimetières, comme ici dans l’ancien cimetière entre l’Eglise Saint Pierre et l’Eglise Madame (aujourd'hui détruite). Elle fut restaurée en 1610 puis à la fin du XIXè siècle. Elle est formée d’une tour de 7 mètres de haut et de 1,5 mètre de diamètre. Elle est surmontée d’une calotte sphérique et d’une croix. La tour est percée de trois petites fenêtres laissant passer la lumière d'une lampe. À l'extérieur, un autel est dédié à Saint-Joseph "patron de la Bonne Mort" et rappelle le sens chrétien de cette tour, classée monument historique. https://www.pornic.com/la-lanterne-des-morts.html] rue que nous prenons à droite nous arrivons rue de la gare que nous prenons à droite. A la fourche prenons à gauche l’avenue de la mer, passons les passage à niveau nous prenons sur la gauche le chemin Le Breton et encore sur la gauche le petit chemin menant au quai.
 



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