Le Marais de Lyarne
Je vous propose aujourd’hui une petite promenade dont la trace n’est pas tout à fait celle que j’ai réalisée. En effet j’ai pris la voiture pour me rendre au port du collet, alors que j’aurais pu prendre le Train Ligne 10 Nantes – Sainte Pazanne - Pornic. Et descendre au Mouthiers en Retz
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Le code mobile de cette randonnée est b323053
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Carte VisoRando
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juillet 2019
KM Temps Arret
V/d V/g Dénivellation
10 1h45
15 5,7 5 49 +
(PS : les photos ne sont pas dans l'ordre de la description, pour réaliser cette promenade je ne suis pas partie de la Gare du Mouthiers mais du port du Collet, d'ou les photos du port à marée basse au départ et marée haute au retour. )
Sortons
de la gare par un petit passage au milieu du quai et prenons le chemin Breton
sur la gauche, nous débouchons chemin des Vinettes que nous prenons à gauche,
le chemin tourne sur la droite et longe la voie ferrée. Après la dernière
maison le marais de Lyarne commences [Situé sur la
commune des Moutiers-en-Retz, le marais de Lyarne présente un paysage
caractéristique des marais littoraux atlantiques, prolongé au sud par la dune
du Collet. Il constitue la limite septentrionale du Marais Breton, beaucoup
plus étendu en Vendée. L’apparence actuelle de cet ancien golfe résulte de la
réalisation d’aménagements hydrauliques par l’homme dès le XIe siècle pour
permettre la production de sel. Le
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Le Port à Marée Basse |
commerce du sel prospère au XVe siècle et
favorise la création de nombreux ports, celui de Prigny étant l’un des premiers
de la baie. Cette production est toutefois progressivement abandonnée à partir
du XVIe siècle en raison de l’envasement de la baie, des difficultés
d’exportation et de la concurrence méditerranéenne. Comme autrefois, les bossis
(talus) sont gérés par pâturage, le marais accueillant à l’heure actuelle
élevage, ostréiculture, sans oublier l’avifaune. De la mer vers la terre se
succèdent l’estran, largement découvert à marée basse, la plage avec les épis
de protection et les pêcheries typiques, la dune blanche (appelée dune vive ou
dune mobile), la dune grise (ou dune fixée) et enfin le
marais composé d’un
ensemble de métières (un marais salant est composé de trois grands ensembles
de bassins : le vasais, les métières,
et le champ de marais.) Délimités par des bossis (Terres cultivables
entremêlées aux marais salants. languettes de
terre qui partagent le cobier des salines en compartiments.) pâturés
par des chevaux. Ce site offre une grande diversité de milieux naturels,
imbriqués les uns dans les autres : anciennes salines, fossés en eau, prairies,
dunes, roselières saumâtres. L’étroite dune est composée de la dune mobile en
front de mer, dont l’oyat est
la végétation caractéristique, et de la dune fixée, située à l’arrière. La
diversité de ses milieux naturels et la proximité de la
baie de Bourgneuf font
de ce site une zone d’abri et d’alimentation pour les oiseaux, tant en période
de reproduction que durant la période hivernale. On peut y observer l’avocette élégante, l’échasse blanche, ou
encore l’aigrette garzette, le tadorne de Belon, la fauvette grisette, le
tarier pâtre… Ce site fait l’objet d’une gestion partagée avec les acteurs locaux. https://nature.loire-atlantique.fr/jcms/les-lieux-a-decouvrir/les-marais-de-lyarne-fr-e1_58843].
Laissons les chemins sur la droite sans issu pour nous, et débouchons sur la
route que nous prenons à droite, elle permet de rejoindre le petit port du
collet en traversant le marais en voiture. Sur la gauche des marais salant nous
arrivons à une intersection
avec la route permettant de rejoindre le port du
collet au Mouthiers. Poursuivons encore un peu le bitume sur environ quatre
cent mètres, le marais s’estompe et fait place à un bois de sapin. Le bitume
m’échauffe un peu les pieds (c’est une promenade que j’ai fait en partie en
barefooting) et je remarque sur la droite environ 400 m après l’intersection
avec la route permettant de se rendre aux Mouthiers un chemin sur la droite en
limite du marais et du bois. Quelques chose me dit que je vais déboucher en
bordure de mer et que je ne vais pas m’envaser d’une part ayant déjà réalisé la
bande côtière j’avais repéré un chemin en limite du bois et d’autre part des
traces de sabots. Pour cette
dernière j’ai une chance sur deux de me retrouver dans
une pâture mais sur ma carte GPS il existe bien un chemin reliant la route au
chemin côtier du chemin du Lancastria. Ce chemin boueux (faut bien préciser que
je n’ai pas eu beau temps durant mon séjour) serpente entre les pins. Pas
facile à expliqué suivant les mares de boues et les épineux nous
trouvons pas
mal de sentiers sur ce passage de terre entre marais et mer. Je retrouve le
bord de mer, le GR 8 et un balisage jaune que je prends sur la gauche. La cote
est bordée de brises lames, et de pêcheries. A marée basse vous risquez d’être
déçu si vous désirez vous baigner. Impossible de rejoindre la mer, elle est
loin, très loin, l’exemple en est assez simple à l’entrée de la Baie coté
Fromentine la mer se retire à environs trois km puisque l’on peut rejoindre à
marée basse l’ile de Noirmoutier à pied par le passage du Gois. Si l’on en
croit la carte avec la différence de couleur des bleus, au collet on trouverait
la mer à quatre kilomètres. Quatre
kilomètres de boue noir, vous la croyez
solide après une heure de séchage au soleil, poser simplement un doigt de pied,
il s’enfonce sans aucune résistance il ressort tout noir, ce noir s’incruste
dans les pores de la peau durablement vu que vous n’avez pas d’eau pour vous
nettoyer. Le paysage est dépaysant, à marée basse c’est le calme, la
tranquillité, l’œil ne s’accroche que sur l’horizon ou l’on devine l’ile de
Noirmoutier, ou la cote, le touriste que je suis, à du mal à faire la
différence s’il ne voit pas le pont reliant le continent à cette terre en
pleine mer. Amateur d’ornithologie vous découvrirez les hérons, aigrettes,
buzards. Plus proche de cordon dunaire les petites plages de
sable jaune
tranchant avec cette boue noir de l’estran séparé par le brise lame donnant une
inclinaisons à la plage suivant les courants du moment, au milieu des plages
les pêcheries posé sur leur échasse. Le balisage traverse le petit bois, mais
je préfère poursuivre en bordure de la dune. Je viens buter sur le Falleron [Le Falleron est un petit fleuve côtier français, formant
la limite entre la Vendée et la Loire-Atlantique et se jetant dans
l’océan Atlantique.
Il est long de 52 km, prenant sa source à 60 mètres d'altitude, en la
commune de Grand'Landes dans le département
de la Vendée. Il se jette dans l'océan Atlantique
au niveau du port du Collet
en baie de Bourgneuf.
Il est le principal exutoire du
Marais breton. Wikipédia] Longeons
l’estuaire côtier, à marée basse une tranchée de boue noir avec un fillet d’eau
en son milieu. A marée haute un agréable estuaire bordé de pontons et de
bateaux. [Surnommé
"le petit port chinois", ce port pittoresque se trouve au cœur du
marais breton et de la Baie de Bourgneuf. Port de pêche et de plaisance. Situé
à la limite de la Vendée, autrefois grand port de la « Baye de Bretagne », la
Baie du Sel, Le Collet est aujourd’hui un port ostréicole.
Pendant des siècles, Le Collet, fut un grand port exportateur de sel produit
dans les marais salants du littoral. Une écluse régule les eaux du
Marais et
celles de la mer. Les passerelles d’accostage donnent au Collet une allure de
"petit port chinois". Il faut venir au Collet pour comprendre le
charme de la grande vasière à marée basse où des milliers d’oiseaux viennent
chercher leur nourriture et où les couchers de soleil sont magnifiques, avec
les pêcheries en toile de fond... https://www.pornic.com/port-du-collet.html]
[Pour bénéficier au
maximum de ce point de vue, monter sur
la passerelle du Port du Collet. Vous
pourrez admirer le panorama plus amplement. Côté mer, faites face à la baie de
bourgneuf et à l'île de Noirmoutier. A marée basse vous pourrez découvrir un
paysage lunaire,
d'un calme sensationnel. Côté marais breton, faites face
à l'étendue des marais et aux nombreux oiseaux qui le peuplent. Petit port
de pêche et de plaisance au fond de la Baie de Bourgneuf, à l'embouchure du
Falleron et du Marais breton, le port du Collet, dans son aspect, rappelle le
port de L'Epoids (port du Bec), situé à 15 km de là, en Vendée. Les pontons en
bois, qui ont pour la plupart fait peau neuve en 2017, parfois à 2 niveaux,
ainsi que les cabanes de pêcheurs le long du quai, l'ancienne écluse (devenue
passerelle) et le paysage de marais, donnent beaucoup de charme à cet endroit. https://www.pornic.com/le-port-du-collet.html]
[Pendant des siècles, Bourgneuf, commune à laquelle
était rattaché le Collet, fut un grand exportateur de sel produit dans les marais salants du littoral. À la
fin du XVe siècle, plus de
200 navires chargent dans la baie de Bourgneuf (ou
« baie de
Bretagne ») à destination des ports de la mer Baltique, grands
consommateurs pour leurs salaisons.
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Le Collet est en fait l'avant-port de Bourgneuf qui
était devenu trop ensablé. Cette activité assure une prospérité dont témoignent
encore les dernières belles maisons d'armateurs
construites à Bourgneuf-en-Retz. Le Collet était le premier breton port
exportateur de sel, un commerce qui participa à l'essor économique du Duché de Bretagne. Progressivement,
l'envasement de la baie provoque la fin de l'exportation de sel à partir du
Port du Collet (vers le XVIIIe siècle)
et oblige les bateaux à chercher leur
cargaison à
Brouage (Charente-Maritime),
puis à Setúbal (Portugal).
Au XXIe siècle, L'économie locale profite de
l'aquaculture
et surtout de l'ostréiculture
(huîtres
Vendée-Atlantique) à proximité du port. L'ancienne écluse (1879) a été détruite
au début des années 2000, pour la construction d'une nouvelle environ
800 m plus en amont du Falleron. Le Port du Collet est apprécié des pêcheurs
à la ligne, qui profitent de cette écluse pour ferrer anguilles
et mulets. On compte au total une
soixantaine de mouillages sur estacades. À
l'embouchure du port prennent place de nombreuses pêcheries
munies de larges carrelets, et ceci jusqu'au bourg
des Moutiers-en-Retz. Wikipédia] [Le marais était réputé, depuis le Moyen Âge jusqu'au
18eme siècle, pour ses marais salants qui ont hissé le Marais breton
au rang de plus grand producteur de sel en France du 15ème au 18ème
siècle avec 30 000 tonnes produites par an. Les bateaux étaient chargés au Port
du Collet. Dès le 12ème siècle, la mer avait quitté les
premiers contours de Bourgneuf pour reculer plus au large. Cela a entraîné la
formation d’un îlot au milieu du marais : le Collet était né. Cet îlot s’est
probablement formé par la rencontre de deux courants : l’étier de
Millac qui reliait Prigny et l'océan et le deuxième courant provenant des
eaux qui refluaient de Bourgneuf. Sur une carte marine de 1313, on trouve pour
la première fois la
mention du Collet à Bourgneuf, commune à laquelle était
rattaché le Collet. Le Collet fut un grand exportateur de sel qui était
produit dans les marais salants du littoral. Depuis longtemps déjà, la
réputation du sel du Collet n’était plus à faire. Les normands avaient choisi
notre côte, pour leur premier débarquement. Ils avaient besoin
de nos salines. Le sel était alors une denrée aussi importante que le pétrole à
notre époque. Mais c’est surtout après la guerre de cent ans que le Collet va
prendre son essor. À la fin du
15eme siècle, plus de 200 navires
chargent dans la Baie de Bretagne à destination des ports de la Mer Baltique,
grands consommateurs pour leurs salaisons. Le Collet est en fait l'avant-port
de Bourgneuf qui était devenu trop ensablé. Cette activité assurait une
prospérité dont témoignent encore les dernières belles maisons d'armateurs
construites à Bourgneuf-en-Retz. Le Collet était le 1er exportateur
de sel de France, enfin de Bretagne à l'époque (1532 : rattachement au royaume
de France). Progressivement, l'envasement de la baie provoque la fin de
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l'exportation de sel à partir du Port du Collet (vers le 18eme siècle).
Aujourd'hui le Collet est petit port ostréicole avec quelques places de
plaisance. L’écluse du Collet
Dernier rempart avant l’océan, l'écluse a été édifiée il y a plus de 100
ans.
En 1995, elle menace de s’écrouler. Il devient urgent d’en reconstruire une
avant que l’eau de mer n’envahisse les marais. En 1997 débutent des
travaux de réaménagement portuaire, routier et hydraulique. Il s’agissait de
procéder à l’endiguement de l'étier
du Falleron et de Millac, pour permettre
l'agrandissement du port de plaisance. L'écluse fut démontée et une
autre plus performante fut contruite un peu plus en amont dans les marais.
La porte et le mécanisme de l'ancienne écluse ont été remontés dans la cour du
Musée du Pays de Retz à Bourgneuf-en-Retz/Villeneuce-en-Retz, afin de conserver
un souvenir de ce monument. L'ancienne écluse est aujourd'hui
remplacée par une passerelle qui offre un magnifique point de vue sur la
Baie de Bourgneuf. La maison de
l'éclusier Construite en 1881 en même temps que l'ancienne écluse, elle servait de
logement à l'agent éclusier. Son café était très
fréquenté par les
pêcheurs, les sauniers, mais aussi par des écrivains et des poètes.
Aujourd'hui, la Maison de l'Eclusier est un restaurant apprécié pour son cadre. https://www.pornic.com/l-histoire-du-port-du-collet.html]Si vous avez lu jusque là, prenez encore un peu de
temps pour lire ses quelques lignes que j’ai copié sur les
cabanes ostréicoles.
Extraie ; Le balisage du Chenal, des Bouchots et des Rochers. Avant 1960
la rade du port du Collet était signalée par des balises, entretenues par
l’administration des phares et
balises. Signalé par une vingtaine de balises
posées de façon aléatoire par les professionnels et faute de ce peu de balises,
souvent des bateaux s’échouaient sur les vases. En 1962 les phares et balises
supprime la balise de Fiol, (rocher situé loin dans l’estran sur la carte en
limite des parcs à huîtres et de Bouchots) Les professionnels décide de
rebaliser ce rocher par un les moyen du bord en érigeant un poteau électrique
en bois (toujours existant.) En 1966 le Groupement de sauvegarde du port du
Collet est né, depuis des bénévoles et les professionnelles entretiennent les
balises qu’ils
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Le Port à Marée Haute |
ont posées sur tout les rochers dangereux du fond de la baie,
des balises de 12 mètres de haut délimitent également les périmètres des parcs
à huitres et de Bouchots, ainsi qu’une cinquantaine de balises signalent le
chenal.
Le retour est beaucoup plus simple. Après avoir poussé jusqu’à la
passerelle je reviens par la cote. je ne suis pas le balisage jaune qui fait
prendre la route, n’y le GR qui fait traverser le petit bois. Je longe la cote,
soit sur le haut des plages, mais c’est un peu fastidieux, il faut escalader
les brises lames, soit par le sentier côtier en limite de la dune et des
plages. Je ne me lasse pas de cet
alignement de pêcheries et de digue. Passons
le parking de Lyarne. On retrouve notre
petit sentier nous ayant permis de traverser la dune mais nous ne le prenons
pas continuons la cote par le chemin du Lancastria. Le chemin s’éloigne un peu de la mer, nous
arrivons à la fin du marais et à l’entrée du moutier. Poursuivons le GR
débouchant sur un chemin formant Té menant à la plage de Lancastria, nous
prenons à gauche retrouvons la mer et longeons cette dernière par la droite,
dépassons les pêcheries. Le chemin tourne sur la gauche contournant la plage,
laissons un terrain de sport et un chemin sur la droite, poursuivons en bord de
mer, contournons l’accès à la mer de l’avenue du Dr Dinet poursuivons le bitume
de la promenade de l’océan, passons la rue de la Sablière. Nous arrivons avenue
de la mer que nous prenons à droite. Laissons la rue du collet sur la droite,
au petit rond point poursuivons tout droit en direction des commerces et de
l’office du tourisme. En vue des passages à niveau nous trouvons le chemin des
Breton sur la droite et le petit chemin menant à la gare.
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