Devant
nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."
Jérôme et Jean Tharaud
Son jeune âge fait que sa superficie n'est pas encore stabilisée, l'érosion plus rapide des berges est toujours en cours. Il a servi de sujet d'étude pour une thèse sur l'évolution morphologique des lacs de barrage artificiel.
Le lac a fait l'objet de plusieurs polémiques quant à sa réputation d'avoir un taux de radioactivité supérieur à la normale, du fait de l'extraction d'uranium à proximité par la Cogéma mais aussi par la simple présence de ce minerai à l'état naturel dans le sol de la région. Les anciens travaux de sécurisation du site avaient ainsi été mis en cause. En conséquence, la vidange périodique du lac, initialement prévue en 2008, a été avancée de deux ans et a eu lieu à l'hiver 2006-2007. À cette occasion, les installations ont été vérifiées et les sédiments ont été curés par Areva. Wikipédia LIMOGES Environnement
samedi 10 avril 2010 - 11:34 La pollution radioactive du lac de Saint-Pardoux (87) serait plus forte qu’avant le curage. Le collectif "Sous nos pieds" demande la transparence.
En 2007, les niveaux de radioactivité relevés sur les sédiments dans le lac avaient conduit le Conseil général et Areva à procéder à un curage, à l’occasion de la vidange. Problème réglé pour les uns, forcément pérenne pour d’autres : la polémique subsistait. De sorte qu’a été mis en place un dispositif vérifiant la radioactivité des nouveaux sédiments, sous le contrôle d’un comité technique. « Le public et le milieu associatif en ont été écartés et plus aucune information n’est délivrée quant à la réalité des pollutions actuelles », déplore le collectif "Sous nos pieds". Or, selon ce dernier, une récente étude du laboratoire universitaire Pe@rl, commandée par le Conseil général, confirmerait les craintes : « Le lac serait aujourd’hui plus pollué encore que lors de la récente vidange », indique le collectif, soupçonnant le Conseil général de garder le secret alors que se profile la saison estivale.
Aussi demande-t-il copie du rapport de Pe@rl, avec l’objectif d’assurer l’information du public, tout en interrogeant le Conseil général et Areva sur leurs intentions pour remédier à cette situation.
(*) Créé il y a quelques mois, "Sous nos pieds, héritage nucléaire du Limousin", rassemble une quinzaine d’associations et des mouvements politiques : Adepal, Adex, Objecteurs de croissance, Air de nos campagnes, Attac, Chlorophylle, Limousin Nature Environnement, Corrèze Environnement, Guéret Environnement, Sources et rivières du Limousin, Vélorution, Gauche alternative et écologiste, Jeunes démocrates, les Verts, NPA, Parti occitan ? http://www.sortirdunucleaire.org/Saint-Pardoux-la-radioactivite
La pollution radioactive du lac avait été reconnue après plus de 10 ans d’alertes du milieu associatif, et le lac était curé en 2007 à l’occasion de sa dernière vidange. (Ces 11000 m3 de boues contaminées sont aujourd’hui stockées comme déchets radioactifs au centre de stockage de Bellezanne.)
Dés 2007, le milieu associatif alertait le Conseil Général et AREVA sur le fait que cette opération de curage ne réglerait pas le problème de la pollution continue du lac, en l’absence de mesures de traitement à la source du problème. A cette époque le Conseil Général clamait au contraire que le problème était réglé, titrant même son bulletin d’information ainsi : « un étang tout neuf ! »
A la demande des associations un piège à sédiments avait alors été mis en place afin de vérifier la
contamination éventuelle des nouveaux sédiments arrivant dans le lac, et un comité technique avait été créé. C’est le résultat de ses observations que le Conseil Général cachait jusqu’alors que nous voulons rendre public, car elles montrent la persistance d’une pollution radioactive du lac bien supérieure au seuil fixé par l’arrêté préfectoral du 31 décembre 2003, prescrivant à COGEMA le suivi et la surveillance de ses rejets d’eau aboutissant au lac de Saint-Pardoux. Cette pollution est située au niveau de l’anse de Chabannes, à l’arrivée du cours d’eau le Ritord, lui aussi très contaminé.
Le collectif Sous nos Pieds a donc décidé de
profiter de la manifestation touristique du 5 septembre afin d’informer le public de la réalité des pollutions. La contamination des sédiments du lac de Saint-Pardoux n’est cependant qu’un exemple de la pollution des eaux en aval des anciens sites miniers, reconvertis aujourd’hui pour certains en lieux de stockage de différents déchets radioactifs.
Le collectif demande maintenant que toute la lumière soit faite sur ce que comptent faire le CG et AREVA pour remédier enfin à cette situation. http://blog.vertchezmoi.net/pollution-radioactive-du-lac-de-st-pardoux/
http://www.lepopulaire.fr/saint-pardoux/transport/2016/04/08/la-piscine-de-saint-pardoux-prend-forme-peu-a-peu_11861777.html
Revenons à notre promenade.
arrivons au lac. Longeons ce dernier, derrière le rideau d’arbres quelques champs et des chevreuils broutant tranquillement le peut d’herbe encore vert après plusieurs semaines sans pluie. Ils tellement faim que leur attentions est amoindries, ils ne m’ont pas senti… venir. Nous suivons le balisage jaune au plus prêt du lac. A la fourche nous prenons à droite. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche sur quelques mètres puis à droite. Nous arrivons au seul accès aménagé permettant de rejoindre par un talus un îlot. J’en ai
fait le tour et je n’en ai pas trouvé l’intérêt pour le promeneur. Nous traversons un espace très humide sur un chemin de planche. Le lac servant de Base de Loisir nous apercevons des poteaux au milieu du lac c’est pour apprendre à faire du skie nautique. Nous suivons le balisage jaune. Je suis étonné du monde que je rencontre en bordure de ce lac, nous sommes dimanche, il fait beau et l’on vient se détendre en bordure de l’eau. J’ai une drôle d’impression, la côte est découpé, dans tout les sens j’en ai perdu le sens des réalités, il y a de l’eau partout j’ai
l’impression de faire le tour d’île. Nous coupons une route. Si nous remontons ce bitume nous retrouvons le village de Friaudour. Poursuivons en face le balisage jaune. Le chemin fait fourche ne pas prendre le chemin entre les deux murets de pierre mais suivre le balisage jaune sur la droite. Nous passons un second passage surélevé. Nous arrivons en bordure de la D 44, nous trouvons un poteau d’information ; Razes anse de Santrop 362 m. le fléchage nous donne les directions avec Santrop en suivant à droite. Sur la gauche par la piste cyclable on se dirige vers Friaudour et Saint Pardoux. Nous prenons la piste cyclable sur la droite en direction de Santrop, passons par un chemin de planches au dessus d’une zone humide, ou complètement desséché, noir de vase avec de profondes craquelures en ce début d’automne, et après la période particulièrement sèche que nous subissons depuis plusieurs mois (2019) même dans le Limousin, que j’ai connu beaucoup plus pluvieux aux printemps et à l’automne. Nous arrivons au parking que j’ai cité dans ma présentation d’accès au village, traversons ce dernier. On a deux options ;
pointe de terre, nous arrivons au pont que nous franchissons en passant sous le tablier, passons un ponton aménagé pour les handicapés, puis une route se terminant dans le lac. En face la continuité de cette route. Au milieu, sous l’eau, il me semble qu’il y a un petit pont servant à franchir un ancien cours d’eau c’est l’ancienne D 44, avant l’inondation de toute cette région pour former cet immense lac. Ce passage me fait penser à l’île de Noirmoutier et au passage du gois à marée haute… (Le lac est vidé tout les dix ans pour nettoyage des boues radioactifs. Vide, cela ne vous donne pas envie de vous baigner une fois de nouveau rempli,
entre la boue noir ou grise il y coule ou il reste des boues de couleur orangé. Pourtant une fois plein, l’eau est clair, bleu lorsque le ciel est de cette couleur et le sable des plages est blond. On y résiste pas, on pique une tête. D’après les anciens du pays cela ne sert à rien, les boues sont transportées dans une ancienne mine d’uranium. Jusque là tout va bien, mais cette mine est traversé par un ru ou un ruisseau qui alimente le lac… et ramène les boues dans ce dernier. Il n’est pas encore interdit de se baigner, n’y de pratiquer les sports d’eau, mais pour la sécurité et mettre fin à toutes polémiques, la région à construit une piscine avec une aire de loisir,
malheureusement, en extérieure, donc fermé un peu plus de six mois par an. Il me semble qu’ils n’étaient plus à quelques millions prêts, pour réaliser le tout sous couvert et que cela fonctionne toute l’année, ou pouvant être ouvert l’été. Heureusement deux bassins sont sous couvert et utilisées toute l’année, je crois même par les scolaires.) Remontons la route sur quelques mètres, nous retrouvons le balisage jaune que nous suivons par la droite. Nous longeons une petite anse de ce grand bras d’eau. En son extrémité nous nous éloignons du lac. Nous arrivons à une intersection en forme de Té, nous trouvons un poteau d’information : Le Tour du lac. Une flèche nous indique que sur la gauche nous nous dirigeons vers Friaudour 3,2 km balisage orange, Les
Dommiers, balisage jaune, nous prenons à gauche et il semblerait que nous devrons dorénavant suivre le balisage orange, (le Balisage jaune et rouge GRP passe également par Friaudour et il ma semblé qu’il était mieux balisé que l’orange.) nous sommes également sur le GRP du Tour des Monts d’Ambazac. Le beau chemin monte gentiment dans la foret sans beaucoup de balisage, nous coupons la D 44 et prenons en face une route gravillonné, nous grimpons encore un peu, passons au pied du château d’eau. Heureusement que le chemin est facile, cela manque un peu de balisage. Nous arrivons à l’entrée de Friaudour et débouchons dans une rue que je prends à droite (j’abandonne les balisages) nous retrouvons à la patte d’oie le balisage du GRP, poursuivons tout droit, la rue descend. Abandonnons le GRP partant par la piste cyclable sur la droite, nous retrouvons la voiture si vous vous êtes garé après la piste cyclable.
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