mercredi 2 décembre 2020

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 224 Etape 2016 - Montfort sur Risle - Foulbec

Pourquoi une carte aérienne au lieu de la carte IGN ? 

L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25%  des recherches pour mon blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer



Trace GPS et Topo sans commentaires      Carte IGN                      Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b345786

Je n’ai pas très bien dormis, j’ai marché toute la nuit. Je me demande bien pourquoi je me retrouve à mon point de départ en me réveillant. Bien dure cette journée, me fais-je vieux ? Ou ce sont les deux mois d'inactions en raison du covid 19 qui font que je n'y arrive pas. Un manque d'entraînement c'est certain.  Dans mes randos en boucle qui se trouvent de plus en plus loin, il faut que je rentre de plus en plus tôt et malheureusement il m'est impossible de décaler mon départ le matin plus que je ne le fait. Donc les parcours sont moins longs et même en marchand plus vite, cela ne compense pas la résistance. Avec le covid, je ne me suis pas senti d'attaque pour la montagne, d'ou mon choix de finir ce parcours de la rive gauche de la Seine. Je pensais que ce serait une partie de plaisir mais ce n’est pas le cas. A monter et à descendre, j'ai mal aux jambes et aux hanches impossible de savoir, si c'est mécanique ou musculaire, mais l'après midi fut longue. Une heure de pose le midi et de nombreux arrêts l'après midi. Je me demande si je n'ai pas l'âge d'arrêter… Mon périple serait sans fin.
 
Montfort – Foulbec  

Juillet 2020                                                                                                                                                      
                                                                                                                                                                                                        
Km    temps   arret      v/d      v/g       dénivelé     Niveau d'effort
32          6h     1:00      5,3      4,6           691 +        99ad-N1



Mon parcours est un hybride entre le GR 224 rive droite et le GR 224 rive gauche et quelques raccourcies par routes et balisages locaux. Je parts de la rue Saint Pierre (D 130) et prends la rue de l’écu sur la droite, puis la rue du cadran sur la gauche, Balisage jaune. Nous sommes un peu en hauteur, les clôtures des maisons n’étant pas trop hautes nous voyions la vallée. Coupon la D 91 rue de Cahaigne et prenons le chemin de terre en face entre deux clôtures. (nous avons perdu le balisage jaune), longeons le terrain de sport, coupons le ruisseau du Clérot, nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Nous trouvons un GR c’est le 224 Rive Droite. Laissons les chemins sur la gauche redescendant vers la D 130. A une fourche prenons le chemin de droite, nous grimpons dans la foret par un chemin enchâssé dans un talus. Nous arrivons dans le virage de la D 88 (Côte d’Illeville) que nous prenons tout droit, (comme ont est dans un virage nous poursuivons tout droit), puis le premier chemin sur la gauche (chemin du Moulin Lucette). Nous arrivons à une fourche devant le N°13 (certainement l’accès aux quelques maisons isolées du Haut Vent) poursuivons par le chemin devenu bitumineux de gauche. Nous débouchons dans la belle zone pavillonnaire des Hauts Vents. Traversons la rue portant le même nom. (Ici je pense que la carte n’est pas à jour). Le GR ne fait plus un détour, nous poursuivons en face, par le chemin de Lucette. (Nous retrouvons quelques prairies et champs jusqu’à la rencontre de la D 47, après avoir longé un ruisseau et le moulin de Lucette. Prenons la D 47 sur la gauche descendons la route, prenons à droite la route des Côtes des planets sur la droite, nous longeons quelques propriétés, puis traversons un bois jusqu’au village d’Appeville que nous longeons en prenant sur la gauche le chemin des Planets. Dans le village nous arrivons à la fourche du haut et prenons à gauche puis à la seconde fourche également à gauche. J’aurais du couper à l’entrée du village par un chemin sur la gauche mais je ne l’ai pas vu. Je retrouve mon balisage, poursuis la rue jusqu’à la D 89. Nous faisons un esse droite gauche et prenons le chemin de la Sauvagerie, en direction des cabots. Laissons deux rues sur la gauche et arrivons sur un chemin formant Té Chemin des Cabots sur la gauche (attention sur les cartes deux chemins portent le même nom. La précisions des cartes n’étant pas les mêmes… Sur google map le premier chemin portant ce nom n’est pas à prendre. Sur l’IGN le chemin vient mourir dans l’angle des deux autres. Nous devons prendre celui formant un angle carré ou presque avec le notre. De mémoire je ne me souviens plus, j’ai suivi la trace sur le GPS.) Nous longeons le hameau des Cabots. Au deuxième carrefour, nous abandonnons le bitume pour continuer en face le chemin des Cabots. Nous retrouvons les champs. Arrivé à la pointe des bois, je quitte le GR tournant à droite et poursuis tout droit un balisage jaune. Nous sommes toujours sur le chemin des cabots, traversons le bois de Cany en régénération de sapin, puis les parcelles deviennent feuillues. Au balisage jaune, viens s’adjoindre un balisage vert. Poursuivons notre chemin des coudriers entre champs et lisière de bois, jusqu’à la Cardourie et la D 130 poursuivons en face par la rue (C 27) s’appelant le chemin de la vierge, en direction de la mairie, de l’école et de l’église. Longue rue     traversant Corneville sur Risle [Le nom de la localité est attesté sous la forme Cornevilla vers 1040. Corneville est la localité où se situe l'action du livret de Clairville et Charles Gabet de l'opérette
 Les Cloches de Corneville, composée par Robert Planquette. Wikipédia] Nous passons devant le cimetière et l’ancienne abbaye [Un prieuré est fondé par Gilbert de Corneville en 1143 afin d'accueillir des religieux venusde l'abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois (Eure et Loir). Érigé en abbaye en 1180, l'établissementfut détruit par un incendie en 1287 puis reconstruit. L'abbaye a été progressivement ruinée parla guerre de Cent Ans et par les guerres 
de religions. A partir de 1659, le site connaît un nouvelessor avec l'installation 
d'une communauté de Génovéfains, peu répandue en Normandie, quientrepri de reconstruire et d'agrandir les bâtiments. Vendue comme bien national suite à laRévolution, l'abbaye fut en partie démantelée, avec notamment la destruction e l'église abbatiale qui était située dans le prolongement de l'actuelle église paroissiale du XIXe siècle. Ilreste une partie des ailes monastiques de la fin XVIIe-début du XVIIIe siècle autour du cloître.Construite en briques et en calcaire, l'aile sud accueillait les celliers, le réfectoire et les dortoirs.Bien que très remanié à partir du XIXe siècle, cet édifice a conservé son escalier droit, sagalerie du cloître et sa cuisine d'origines. L'aile est a subi plus de transformations. Les murs desenclos de l'abbaye ont subsisté et figurent l'ancienne emprise de l'établissement. http://www.eure.gouv.fr/content/download/17876/123151/file/ESSENTIEL_CONSEIL_99%20Corneville%20sur%20Risle_Ancienne%20abbaye%20Notre%20Dame%20_ZFSP.pdf]

Après l’abbaye nous quittons le balisage mais poursuivons la C27, longeons les équipements sportif, puis nous coupons la rue de l’opérette poursuivons en face toujours le chemin de la vierge en direction des ruelles. Traversons se hameau de Corneville. La rue devient chemin tourne sur la gauche pour passer sur un pont de pierres et de briques au dessus du canal des moulins Le pont Napoléon [Le pont fut construit au XIXe siècle. Une souscription est lancée en 1857 pour édifier le pont permettant de relier une île autrement que par un simple gué; la construction est terminée en 1867. Le pont est baptisé en l'honneur de
Napoléon III. L'édifice, restauré en 1998 et en 2004, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 2007. Un N en médaillon orne les écoinçons. L'ouvrage est caractéristique des constructions menées par le service des Ponts et Chaussées sous le Second Empire. wikipédia] Prenons le chemin des Ifs sur la droite et remontons vers la D 675, prenons en face le chemin de la forge au cœur, nous sommes sur la Côte de Manneville, balisage vert. C’est une rue qui grimpe et serpente en desservant quelques maisons. A la fourche nous quittons le balisage vert partant sur la droite et prenons à gauche le chemin des Forts Bannis (voie sans issu). La rue dessert quelques maisons.
De rue nous passons à chemin et entrons en foret. Nous retrouvons le GR 224 Rive Droite, un balisage jaune et un bleu. Quittons ce chemin pour prendre sur la gauche, un chemin nous faisant traverser la foret, coupons la D 621 (rue des côtes Blanches), poursuivons en face (nous n’avons pas de balisage mais une pancarte en bois. Notre chemin en coupe plusieurs autres. Nous remontons vers la D 621 que nous prenons à gauche. Dans cette partie elle se nomme chemin de la Futaie de Bonnebos. Nous entrons dans Manneville sur Risle [Vers 1060, l'abbaye reçoit plusieurs donations provenant d'un même lieu nommé Manichivilla ou Magnavilla, littéralement « grand domaine ». Le nom de la localité est attesté sous la
forme Magnavilla vers 1063, Manneville sur Risle en 1793, Manneville en 1801. Signification : « la grande ferme, le grand domaine » de -ville domaine rural, village et main(e), grand en français médiéval. La forme normande est normalement man(ne). des traces de vie datant de la période néolithique ont été découvertes. Un tumulus a été repéré sur la carte archéologique au lieu-dit la Ferme de la Rivière et des éclats de silex sont retrouvés au lieu-dit les Prés Mançois. Pour la période médiévale, le premier document recensé fournissant des indications sur l'histoire de Manneville-sur-Risle est le cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre-de-Préaux. À la suite de sa fondation au XIe siècle, l'abbaye reçut des dons de la part des seigneurs. Osbern de Manneville donna une terre et Roger de Beaumont fit don de tout ce qu'il possédait alors à Manneville : ses champs et ses eaux. La mention eaux est une référence à l'aménagement de la Risle qui est dotée, dès cette période, de plusieurs moulins. En effet, en 1060 et 1080, l'abbaye de Jumièges reçut deux moulins de la part d'Osbern de Manneville et de Robert de Bonnebos. Wikipédia] Nous perdons le balisage jaune. Passons devant deux bâtiments interpellent notre œil, il manque quelques chose à ses deux pavillons isolés sur ce plateau
   [Le château de Bonnebos
Le domaine de Bonnebos : Le premier seigneur de Bonnebos est Robert de Bonnebos dont le territoire s'étendait du plateau jusqu'à la Risle. Au Moyen Âge, la famille de Bonnebos possédait, à ce titre, des moulins et des écluses sur la rivière. En 1578, par la vente du domaine à la famille Lefort, le fief de Bonnebos devint progressivement le fief principal d'un regroupement de domaines féodaux intégrant les fiefs de Bigards, le Moulin Saint-Pierre, Poissy et Thillard 10. En 1670, Nicolas Lefort fit réunir l'ensemble de ces domaines en un seul fief nommé Bonnebos11. L'édification du château de Bonnebos date probablement de cette période où il est question d'asseoir la puissance seigneuriale de la famille Le Fort. Dans les années 1690, Nicolas Lefort compléta son château par une entrée monumentale dotée de chaque côté d'un colombier et d'une chapelle à l'architecture remarquable. Le château de Bonnebos fut détruit en 1835. La chapelle et le colombier furent préservés. Wikipédia. Le seigneur de Bonnebos est mentionné dès la fin du XIe siècle. La construction du château au XVIIe siècle est attribuée à Nicolas Le Fort, seigneur de Bonnebos à partir de 1670. Abandonné à la fin du XVIIe siècle, le château est détruit par un incendie en 1828, puis ses vestiges sont démantelés pour en récupérer les matériaux. Il subsiste les constructions proches de l'ancienne entrée avec la chapelle, datée de 1672, et le colombier octogonal, dont l'édification remonterait à 1586. Ces deux édifices présentent une construction similaire avec leurs soubassements de silex, leurs jambes harpées en pierre de taille et leurs remplissages de briques. https://www.manneville-sur-risle.fr/tourisme-et-culture/patrimoine-mannevillais.html] [Le colombier de Bonnebos, Le colombier se situe à gauche
de la chapelle. Il a fait l'objet d'une restauration en1997 et est inscrit Monument historique depuis le 12 décembre 1958. Également de forme octogonale, il présente une surface de près de 67 m². Sa couverture est couronnée d'un campanile avec quatre lucarnes d'envol.https://www.manneville-sur-risle.fr/tourisme-et-culture/patrimoine-mannevillais.html] Poursuivons notre route, et au petit rond point en pavés continuons sur la gauche par le chemin des hauts vents, nous sommes toujours sur le GR. Passons devant l’école, les terrains de sport. la rue commence à descendre, nous arrivons à un carrefour composé de deux routes sur la droite, le GR tourne sur la droite, fait un détour par la côte du Long Val et ne rentre pas dans Pont Audemer il va retrouver le GR 23 qui traverse le Marais Vernier. A une époque j’avais prévu cette grande boucle de Seine, j’ai abandonnée mon parcours mal équilibré me faisait faire deux étapes prochent de
quarante kilomètres. Je voulais traverser la Venise Normande. Nous quittons le GR et descendons la rue face à nous (rue de la Côte de Pierre) traversant un bois. Nous arrivons sur les hauteurs de Pont-Audemer au lieu dit les carmes. Cela commence bien nous avons des maisons à pans de bois et puis grosse déception après un virage des bâtiments modernes ceinture la ville. J’avais lu que c’était la Venise Normande… Entrons tout de même dans [Pont-Audemer ; La ville est née là où la traversée de la rivière était la plus aisée. Rapidement, son dynamisme économique lui a imposé d’organiser sa protection : un château au XIème siècle, des fortifications au XIIème siècle et une charte des communes au XIIIème siècle.








  
 Pont-Audemer petite Venise Normande
« Il y a onze lieues de Rouen à Pont-Audemer ; nous y sommes venus coucher. J’ai vu le plus beau pays ; j’ai vu toutes les beautés et les tours de cette belle Seine pendant quatre ou cinq lieues, et les plus agréables pays du monde ; ses bords n’en doivent rien à ceux de la Loire ; ils sont gracieux, ils sont ornés de maisons, d’arbres, de petits saules, de petits canaux qu’on fait sortir de cette grande rivière : en vérité, cela est beau… » écrivait Madame de Sévigné à Madame de Grignan le 2 mai 1689, alors qu’elle séjournait à Pont-Audemer.
   

Blottie dans la vallée de la Risle, Pont-Audemer recèle de trésors qu’il faut découvrir en se perdant dans les ruelles médiévales et venelles. Construite entre deux bras de la Risle et surnommée aujourd’hui la « Petite Venise normande », Pont-Audemer a gardé ce charme très particulier, mélange de ruisseaux, demeures bourgeoises, maisons à colombages et bâtisses normandes. Tout en flânant, vous découvrirez les anciens séchoirs des tanneries, les somptueux hôtels particuliers, les encorbellements des maisons à pans de bois des 15ème et 16ème siècles, ses passages et ses impasses. Vous irez à la rencontre du reflet des façades et de la lumière dans l’eau qui s’écoule paisiblement dans les canaux, enjambés par des petits ponts de pierre. La ville de Pont-Audemer a entrepris depuis quelques années de nombreux travaux dans le but de réaménager son centre historique. https://www.tourisme-pontaudemer-rislenormande.com/decouvrir/pont-audemer-petite-venise-normande/
Un peut d’histoire ;
 
Les convoitises des uns et des autres lui ont apporté souffrances et violences : pendant la guerre de cent ans et les guerres de religion ou par de fortes demandes royales en faveur des garnisons. Ville de lutte et d’ouverture, par une volonté farouche, elle s’est opposée aux envasements inéluctables de la Risle qui lui donnait ouverture sur la mer, vers le monde.
Quand a sonné l’heure de l’industrialisation, elle a su faire appel aux étrangers au savoir-faire dominant. C’est ainsi que dès le XVIIIème siècle des ouvriers anglais et leurs familles sont venus s’installer à Pont-Audemer pour y apporter des techniques nouvelles sur le tannage des
cuirs, pourtant spécialité de la ville depuis le Moyen-âge. L’anglais Eliott a introduit la fonte malléable pour la bouclerie, l’anglais Bayle après avoir construit des voies de chemin de fer y a créé une papeterie, Thierry Hermès, le fondateur de la maison Hermès de Paris, est venu de Prusse pour s’y installer et apprendre le métier de sellier. Ces étrangers avaient en commun la pratique d’une religion réformée : protestantisme et anglicanisme. Une grande solidarité existait entre eux qu’ont su mettre à profit les Pontaudemériens. Cet esprit d’ouverture, comme culture d’entreprise, a permis à la ville au cours des siècles de maintenir une prospérité presque constante.
     
Au cours du IXème siècle, la région est constamment pillée par les Vikings.
Lassé de ces attaques, Charles III cède le comté de Rouen, dont fait partie Pont-Audemer, au chef norvégien Rollon, lors du traité de Saint-Clair-sur-Epte. En contrepartie, Rollon le marcheur doit cesser ses attaques et se convertir au
christianisme, ce qu’il fera. Un fidèle compagnon de Rollon, Bernard le Danois, reçoit la ville en récompense. Torf le Riche, le fils de Bernard le Danois, lui succède à la tête de la seigneurie de Pont-Audemer.
Au XIème siècle, les seigneurs de Pont-Audemer firent construire un château, sur la rive droite de la Risle, au Mont Carmel. Certains attribuent cette construction à Galeran II de Meulan, d’autres à Onfroy de Vieilles, le petit fils de Torf.
Stratégiquement importante, grâce à son port, la ville procure soixante navires à
Guillaume le Conquérant, dans sa conquête de l’Angleterre. A la même époque, les premières pierres de l’église romane Saint-Ouen sont posées, elle fut construite sur pilotis à air.. L’église Saint-Ouen a besoin de s’agrandir pour accueillir une population grandissante. Mais un évènement va repousser les travaux : la guerre de 100 ans. Ce conflit opposant le royaume d’Angleterre et le royaume de France va endommager la ville. Jean d’Orléans, comte de Dunois et Mortain, parti d’Evreux le 8 août 1449, prend d’assaut Pont-Audemer faisant prisonniers 420 Anglais. Ce fût l’une des dernières batailles de la guerre de Cent ans. La guerre terminée, l’agrandissement de l’église peut enfin débuter. On commença par abattre la nef en conservant transept et le chœur roman. La construction du portail, de la tour Nord et de la base de la tour Sud a débuté vers 1485 sous le direction de Michel Gohier. Les travaux sont régulièrement à l’arrêt par manque de moyens. La tour sud, laissée inachevée, a conservé l’amorce de son décor qui aurait dû couvrir un étage de la façade. Les travaux reprennent au début du XVIème siècle sous la direction de Thomas Theroulde. Les guerres de religion viennent interrompre, à nouveau le chantier qui ne reprendra jamais. Le 5 août 1492, le futur roi Louis XII visite la construction de l’église Saint-Ouen. En 1774, l’un des pères de la République,  
     

vainqueur de Valmy en 1792, Dumouriez, y épousait sa petite cousine Marie Marguerite de Broissy. L’imposante église Saint-Ouen de Pont-Audemer, bien que demeurée inachevée, s’inscrit au premier rang des monuments de l’architecture flamboyante normande. L’orgue de l’église Saint-Ouen, instrument dont l’origine remonte sans doute à la Renaissance et qui fut entièrement restauré entre 1996 et 2000 dans les ateliers de Michel Giroud à Grenoble. Classé Monument Historique, son remarquable buffet comporte des boiseries du XVIe siècle. La partie instrumentale comporte 17 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier. D’esthétique française, la composition permet néanmoins d’interpréter une grande partie du répertoire européen allant de la Renaissance jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Régulièrement joué par les élèves de la classe d’orgue de l’école de musique et des organistes invités, cet orgue sert aussi à l’accompagnement musical des liturgies. L’économie florissante permis la construction de belles habitations à pans de bois. À ce type d’architecture, s’ajoute, au XVIIème siècle, des constructions en briques avec appareillage de pierre blanche et étages en colombages. Au XVIIIème siècle, débute l’industrialisation de la ville. Une importante communauté anglaise s’installe et amène de nouvelles techniques dans différents domaines. Au XIXème siècle, deux activités principales sont alors présentes : la tannerie et la papeterie, suivies par la fonderie au début du XXème siècle. Pendant la seconde guerre elle a subi plusieurs bombardements dont un qui aurait pu raser la majorité de la ville. Le drame fût évité grâce au mauvais temps. Les bombes tombèrent sur le quartier Ouest. La ville fut libérée le 26 Août 1944, le jour de la Saint Ouen. https://www.ville-pont-audemer.fr/decouvrir/evenements/] Avec les bombardements je comprends mieux les bâtiments modernes du pourtour de la 
ville. J’erre dans les petites rues, franchissant de petits ponts au dessus des bras d’eau. Je sorts par la rue des carmélites, coupe la Boulevard Pasteur (D 675) puis coupe une ligne SNCF dans un total abandon. Poursuivons par la D 87 (rue Jules Ferry) en direction de St. Germain (Si vous le pouvez remarquer le pavage de la rue), poursuivons cette rue jusqu’à l’église Saint Germain entouré de son cimetière. [L'église Saint-Germain est fondée au milieu du XIe siècle à la faveur de l'appropriation de la paroisse éponyme par l'abbaye de Préaux. Celle-ci y fait édifier une église de style roman comprenant une nef de 6 travées, un transept, une tour et un chœur flanqué d'absidioles. Au cours des XIVe et XVe siècles, 
plusieurs interventions modifient la morphologie de l'église : la tour est reconstruite, l'absidiole sud est remplacée par une chapelle, l'abside centrale est détruite au profit d'un mur droit percé d'une vaste fenêtre à compartiment, l'extrémité des bras du transept est repercée, le chevet est reconstruit. Un des caractères remarquables de l'église Saint-Germain tient dans la présence sur les façades de l'édifice de 186 modillons qui ornent les corniches de la nef, des collatéraux, des deux bras du transept et de l'absidiole. Les modillons sont présentés dans un sens de lecture de l'ouest vers l'est, et de l'intérieur vers l'extérieur pour les bras du transept et l'absidiole. Durant la Révolution française, l'église est menacée de fermeture car la paroisse Saint-Germain doit être réunie à la paroisse Saint-Ouen de Pont-Audemer. 
L'opposition des habitants de Saint-Germain permet de garantir la pérennité et la survie de l'église qui subit à nouveau plusieurs interventions durant le XIXe siècle. La nef est réduite à trois travées en 1830. En 1877, le transept est reconstruit. La toiture de la nef est refaite en 1890. En 1899, grâce au classement de l'édifice au titre des monuments historiques en 1886, un nouveau portail roman provenant de l'église Notre-Dame-du-Pré de Pont-Audemer se greffe au bâti pour devenir la façade occidentale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des bombardements endommagent l'église qui bénéficie des crédits de dommages de guerre pour la restauration de ses vitraux endommagés. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Germain_de_Saint-Germain-Village] La rue fait fourche, 
nous prenons à gauche la route de Cormeille, et retrouvons un balisage bleu, passons un parking, puis un terrain de sport, la route fait fourche, ne pas prendre la rue sans issu, poursuivons tout droit. Nous suivons les directions de Triqueville et de Vannecrocq. Nous grimpons, sortons de la ville. Dans le virage de la D 87, je prends le chemin de la Broche des bois sur la droite. Il se trouve dans un petit renfoncement après de barrières en béton et un porche de maison en brique et en pierre. Je retrouve le GR 224 rive gauche (attention ne pas se tromper, il vient de la D 87, nous devons prendre la branche partant sur Berville 22 km), laissons sur la droite l’accès à la maisons, nous longeons une prairie et un espace boisé. Après avoir longé les clôtures d’un quartier résidentiel, nous entrons en foret et grimpons, encore une belle côte, pour retrouver de l’autre coté un nouveau quartier de Pont Audemer Saint Germain Village, de chemin, nous passons à bitume. A la fourche nous prenons à droite la rue du Bel Air, nous débouchons 
dans la rue du mont les Mares, formant Té avec le notre, à la limite du changement de nom, l’autre coté se nomment la Côte Saint Gilles. Nous longeons le pourtour du village. A l’angle du champ, nous prenons le chemin de droite, (Il se trouve juste avant des panneaux routiers triangulaires, il n’y a pas de balises, pas même de croix sur les 
panneaux.)  Longeons un verger et débouchons sur la route des vergers que nous prenons à gauche. Longeons la clôture d’une propriété sur quelques centaines de mètres, et 
prenons à droite le premier chemin pénétrant dans un bois fermé par un gros plot en ciment de forme pyramidale. Nous descendons dans le Val Ricard, dans le bas le chemin tourne sur la gauche et débouche route du val Ricard, poursuivons tout droit. D’un coté les prairies, de l’autre l’extrémité du village de Masse. A un carrefour nous changeons de nom de route, elle devient rue du roule, nous sommes toujours sur le GR 224 et un balisage bleu. La rue fait fourche prenons sur la droite le chemin du Colombier, coupons la D 675 et prenons la rue Grestain sur la gauche, balisage jaune et balisage bleu. Passons la petite ligne SNCF abandonnée et après un quart de cercle nous débouchons rue du vieux Merisier que nous prenons à gauche. Longeons 
 l’ancienne ligne ferroviaire, le GR prend le chemin de droite pour éviter de finir par la départementale, nous débouchons route des Etangs que nous prenons à gauche, passons sous l’autoroute. Traversons l’accès et la sortie de l’autoroute et prenons à droite la route suivante (chemin de la Fière). Longeons le stade, toujours GR et balisage jaune, nous longeons la sortie de l’autoroute, à la fourche poursuivons sur la gauche la route bitumée, GR, balisage bleu et balisage jaune. Nous apercevons une maison avec une roue à aube. Nous sommes à Toutainville, passons devant la salle des fêtes et au carrefour suivant nous poursuivons tout droit par le chemin de la Couture (route bitumée) nous sortons de la ville, coupons la D 312 en faisant un esse gauche-droite pour prendre le chemin du Bois D’Aubigny (GR et balisage jaune) nous montons. Nous longeons des champs parsemer de maisons, le chemin fait fourche, nous prenons à droite et montons par un chemin dans les bois, nous arrivons au village de Fine Mare, nous débouchons 
sur la route Charrière de l’église, que nous prenons à droite. La route change de nom et devient chemin de Fine Mare. La route fait fourche prenons à droite la direction du circuit de Longecorbie, nous longeons la barrière en béton d’une maison et, entre la fin de la clôture, le bois, le panneau 30 et le panneau de la Chevalerie, nous prenons le premier chemin sur la droite (chemin de la Charrière aux Foins) nous longeons la clôture et retraversons le Bois d’Aubigny, mais cette fois ci nous le descendons, nous sommes toujours sur le GR 224. Proche de l’orée du 
bois nous prenons le chemin de gauche, heureusement qu’il y a le balisage jaune pour nous informer des changements de direction. Le chemin remonte légèrement, nous quittons le balisage jaune il fait un brusque coude sur la droite et nous arrivons à une intersection. (Suivant la qualité de la carte on serait sur une variante du GR 224, ce que nous ne retrouvons plus sur la carte détaillée.) Le GR prend à gauche (en poursuivant tout droit nous descendons à Saint Sulpice de Grimbouville par un balisage jaune mais trouvons également des traces de GR le Rive gauche qui irait rejoindre le GR Rive droite. Ma trace prend à gauche, nous remontons de nouveau dans le bois et débouchons de nouveau sur la route du chemin de Bretteville. Pourquoi ne pas avoir suivi la route de la chevalerie ? Prenons la route à droite (attention petite route, peu large, mais bordé de beaux arbres.) Sur la gauche nous apercevons le château de la Mare [Siècle de la campagne principale de construction 16e siècle (?), 4e quart 18e siècle. 1ère mention des seigneurs de Graimbouville fin 12e ou 13e siècle ; vestiges de bâtiments formant enceinte 16e siècle ? Colombier 16e siècle ? ; logis fin 18e siècle avec décor intérieur : escalier en bois à rampe de ferronnerie, cheminées et plaques sculptées, fin 18e siècle ; pressoir à cidre déplacé et restauré. Site classé en 1940. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00054627]. Après la route du Val Loyer le GR nous fait prendre un petit chemin sur la gauche, un peu plus loin nous retrouvons la route de Bretteville  que nous poursuivons tout droit. Nous arrivons à un carrefour avec la route bitumée des Ribard sur la gauche et les routes de Fresnelle et de Bretteville. Nous quittons le bitume et prenons le chemin Ribard sur la droite, (attention sur la carte Ribard possède un T la pancarte un D). Au départ c’est un passage pour une maison, puis nous trouvons un passage entre deux clôtures, nous entrons en foret, le chemin fait fourche prenons la branche de gauche (chemin de Brulette). Nous descendons la Côte de la Brulette. Nous débouchons sur une route bitumineuse avec de l’herbe dans le milieu desservant quelques maisons nous sommes toujours sur le GR. Lorsque la route tourne sur la droite nous poursuivons tout droit par un chemin empierré. Nous débouchons sur la D 312 que nous prenons à gauche et traversons les premières maisons des Vergers, nous entrons dans Foulbec par la route des cigognes. je ne vois pas la bifurcation du GR et poursuis la départementale, retrouve le GR un peu avant de passer sous le pont de la  D 6178. Poursuivons le bitume à la fourche avec la D90 (direction Saint Maclou et la D 312 en direction de Beuzeville, Conteville, Berville). Nous faisons un esse gauche-droite passons un pont au dessus d’une rivière en direction du clos Bertrand, Campagne de Talville, la Garderie, et Petit Hebert, nous montons vers l’église arriver à la fourche je quitte le GR 224 pour me rendre à mon gîte d’un soir.




 Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
 Distance totale: 31.34 Km   
 Distance analysée: 31.34 Km
 Distance linéaire: 21.34 Km

 Dénivelée positive accumulée: 751.51 m
 Dénivelée négative accumulée: 714.51 m

 Altitude maximale: 111.41 m
 Altitude minimale: -3.7 m
 Altitude initiale: 53.5 m
 Altitude finale: 92.4 m
 Pourcentage de montée: 6.23 %
 Pourcentage de descente: 5.86 %
 Dénivelée positive par Km: 23.98 m
 Dénivelée négative par Km: 22.8 m
















Niveau d’effort :
·        0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.
·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. I faut une réelle préparation physique.

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