Poursuite de mes promenades autour de la
France Aujourd’hui ; nous mènera en Normandie. Mon étape nous emmènera de Montfort sur Risle à FoulbecPourquoi une
carte aérienne au lieu de la carte IGN ?
L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM
permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec
Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas
beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25% des recherches pour mon
blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme
trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un
autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec
une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous
permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la
carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant
ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en
Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b301059
Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Je n’ai pas très bien
dormis, j’ai marché toute la nuit. Je me demande bien pourquoi je me retrouve à
mon point de départ en me réveillant. Bien dure cette journée, me fais-je
vieux ? Ou ce sont les deux mois d'inactions en raison du covid 19 qui
font que je n'y arrive pas. Un manque d'entraînement c'est certain. Dans mes randos en boucle qui se trouvent de
plus en plus loin, il faut que je rentre de plus en plus tôt et malheureusement
il m'est impossible de décaler mon départ le matin plus que je ne le fait. Donc
les parcours sont moins longs et même en marchand plus vite, cela ne compense
pas la résistance. Avec le covid, je ne me suis pas senti d'attaque pour la
montagne, d'ou mon choix de finir ce parcours de la rive gauche de la Seine. Je
pensais que ce serait une partie de plaisir mais ce n’est pas le cas. A monter
et à descendre, j'ai mal aux jambes et aux hanches impossible de savoir, si
c'est mécanique ou musculaire, mais l'après midi fut longue. Une heure de pose
le midi et de nombreux arrêts l'après midi. Je me demande si je n'ai pas l'âge
d'arrêter… Mon périple serait sans fin.
Montfort – Foulbec
Juillet 2020
Km temps
arret v/d v/g dénivelé Niveau d'effort
32 6h
1:00 5,3
4,6 691 + 99ad-N1
Mon parcours est un hybride entre
le GR 224 rive droite et le GR 224 rive gauche et quelques raccourcies par
routes et balisages locaux. Je parts de la rue Saint Pierre (D 130) et prends
la rue de l’écu sur la droite, puis la rue du cadran sur la gauche, Balisage
jaune. Nous sommes un peu en hauteur, les clôtures des maisons n’étant pas trop
hautes nous voyions la vallée. Coupon la D 91 rue de Cahaigne et prenons le
chemin de terre en face entre deux clôtures. (nous avons perdu le balisage
jaune), longeons le terrain de sport, coupons le ruisseau du Clérot, nous
débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Nous trouvons un
GR c’est le 224 Rive Droite. Laissons les chemins sur la gauche redescendant
vers la D 130. A une fourche prenons le chemin de droite, nous grimpons dans la
foret par un chemin enchâssé dans un talus. Nous arrivons dans le virage de la
D 88 (Côte d’Illeville) que nous prenons tout droit, (comme ont est dans un
virage nous poursuivons tout droit), puis le premier chemin sur la gauche
(chemin du Moulin Lucette). Nous arrivons à une fourche devant le N°13
(certainement l’accès aux quelques maisons isolées du Haut Vent) poursuivons
par le chemin devenu bitumineux de gauche. Nous débouchons dans la belle zone
pavillonnaire des Hauts Vents. Traversons la rue portant le même nom. (Ici je
pense que la carte n’est pas à jour). Le GR ne fait plus un détour, nous poursuivons
en face, par le chemin de Lucette. (Nous retrouvons quelques prairies et champs
jusqu’à la rencontre de la D 47, après avoir longé un ruisseau et le moulin de
Lucette. Prenons la D 47 sur la gauche descendons la route, prenons à droite la
route des Côtes des planets sur la droite, nous longeons quelques propriétés,
puis traversons un bois jusqu’au village d’Appeville que nous longeons en
prenant sur la gauche le chemin des Planets. Dans le village nous arrivons à la
fourche du haut et prenons à gauche puis à la
seconde fourche également à
gauche. J’aurais du couper à l’entrée du village par un chemin sur la gauche
mais je ne l’ai pas vu. Je retrouve mon balisage, poursuis la rue jusqu’à la D
89. Nous faisons un esse droite gauche et prenons le chemin de la Sauvagerie,
en direction des cabots. Laissons deux rues sur la gauche et arrivons sur un
chemin formant Té Chemin des Cabots sur la gauche (attention sur les cartes
deux chemins portent le même nom. La précisions des cartes n’étant pas les mêmes…
Sur google map le premier chemin portant ce nom n’est pas à prendre. Sur l’IGN
le chemin vient mourir dans l’angle des deux autres. Nous devons prendre celui
formant un angle carré ou presque avec le notre. De mémoire je ne me souviens
plus, j’ai
suivi la trace sur le GPS.) Nous longeons le hameau des Cabots. Au
deuxième carrefour, nous abandonnons le bitume pour continuer en face le chemin
des Cabots. Nous retrouvons les champs. Arrivé à la pointe des bois, je quitte
le GR tournant à droite et poursuis tout droit un balisage jaune. Nous sommes
toujours sur le chemin des cabots, traversons le bois de Cany en régénération
de sapin, puis les parcelles deviennent feuillues. Au balisage jaune, viens s’adjoindre
un balisage vert. Poursuivons notre chemin des coudriers entre champs et
lisière de bois, jusqu’à la Cardourie et la D 130 poursuivons en face par la
rue (C 27) s’appelant le chemin de la vierge, en direction de la mairie, de
l’école et de l’église. Longue rue traversant Corneville sur Risle [Le nom de la localité est attesté sous la forme Cornevilla
vers 1040. Corneville est la localité où se situe l'action du livret de Clairville et Charles Gabet
de l'opérette
Les Cloches de Corneville, composée par Robert
Planquette. Wikipédia] Nous
passons devant le cimetière et l’ancienne abbaye [Un
prieuré est fondé par Gilbert de Corneville en 1143 afin d'accueillir des
religieux venusde l'abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois (Eure et Loir). Érigé en
abbaye en 1180, l'établissementfut détruit par un incendie en 1287 puis
reconstruit. L'abbaye a été progressivement ruinée parla guerre de Cent Ans et
par les guerres
de religions. A partir de 1659, le site connaît un nouvelessor
avec l'installation
d'une communauté de Génovéfains, peu répandue en Normandie,
quientrepri de reconstruire et d'agrandir les bâtiments. Vendue comme bien
national suite à laRévolution, l'abbaye fut en partie démantelée, avec
notamment la destruction e l'église abbatiale qui était située dans le
prolongement de l'actuelle église paroissiale du XIXe siècle. Ilreste une
partie des ailes monastiques de la fin XVIIe-début du XVIIIe siècle autour du cloître.Construite en briques et en calcaire, l'aile sud accueillait les
celliers, le réfectoire et les dortoirs.Bien que très remanié à partir du XIXe
siècle, cet édifice a conservé son escalier droit, sagalerie du cloître et sa
cuisine d'origines. L'aile est a subi plus de transformations. Les murs
desenclos de l'abbaye ont subsisté et figurent l'ancienne emprise de l'établissement.
http://www.eure.gouv.fr/content/download/17876/123151/file/ESSENTIEL_CONSEIL_99%20Corneville%20sur%20Risle_Ancienne%20abbaye%20Notre%20Dame%20_ZFSP.pdf]

Après l’abbaye nous quittons le balisage mais poursuivons la C27, longeons les
équipements sportif, puis nous coupons la rue de l’opérette poursuivons en face
toujours le chemin de la vierge en direction des ruelles. Traversons se hameau
de Corneville. La rue devient chemin tourne sur la gauche pour passer sur un
pont de pierres et de briques au dessus du canal des moulins Le pont Napoléon [Le pont fut construit au XIXe
siècle. Une souscription est lancée en 1857 pour édifier le pont permettant de
relier une île autrement que par un simple gué; la construction est terminée en
1867. Le pont est baptisé en l'honneur de

Napoléon III. L'édifice, restauré en 1998 et en 2004, fait l'objet
d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 2007. Un N en médaillon orne les
écoinçons. L'ouvrage est caractéristique des constructions menées par le
service des Ponts et Chaussées sous le Second Empire. wikipédia] Prenons
le chemin des Ifs sur la droite et remontons vers la D 675, prenons en face le
chemin de la forge au cœur, nous sommes sur la Côte de Manneville, balisage
vert. C’est une rue qui grimpe et serpente en desservant quelques maisons. A la
fourche nous quittons le balisage vert partant sur la droite et prenons à
gauche le chemin des Forts Bannis (voie sans issu). La rue dessert quelques
maisons.

De rue nous passons à chemin et entrons en foret. Nous retrouvons le
GR 224 Rive Droite, un balisage jaune et un bleu. Quittons ce chemin pour
prendre sur la gauche, un chemin nous faisant traverser la foret, coupons la D
621 (rue des côtes Blanches), poursuivons en face (nous n’avons pas de balisage
mais une pancarte en bois. Notre chemin en coupe plusieurs autres. Nous
remontons vers la D 621 que nous prenons à gauche. Dans cette partie elle se
nomme chemin de la Futaie de Bonnebos. Nous entrons dans Manneville sur Risle [Vers 1060, l'abbaye reçoit plusieurs donations provenant
d'un même lieu nommé Manichivilla ou Magnavilla, littéralement
« grand domaine ». Le nom de la localité est attesté sous la

forme Magnavilla
vers 1063, Manneville sur Risle en 1793, Manneville en 1801.
Signification : « la grande ferme, le grand domaine » de -ville
domaine rural, village et main(e), grand en français médiéval. La forme
normande est normalement man(ne). des traces de vie datant de la période
néolithique ont été découvertes.
Un tumulus a été repéré sur la carte archéologique au lieu-dit la Ferme de la
Rivière et des éclats de silex sont retrouvés au lieu-dit les Prés Mançois.
Pour la période médiévale, le premier document recensé fournissant des indications
sur l'histoire de Manneville-sur-Risle est le cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre-de-Préaux. À la suite de sa fondation au XIe siècle,
l'abbaye reçut des dons de la part des seigneurs. Osbern de Manneville donna
une terre et Roger de Beaumont
fit don de tout ce qu'il possédait alors à Manneville : ses champs et
ses eaux. La mention eaux est une référence à l'aménagement de la
Risle qui est dotée, dès cette période, de plusieurs moulins. En effet, en 1060
et 1080, l'abbaye de Jumièges
reçut deux moulins de la part d'Osbern de Manneville et de Robert de Bonnebos.
Wikipédia] Nous perdons le balisage jaune. Passons devant deux bâtiments
interpellent notre œil, il manque quelques chose à ses deux pavillons isolés
sur ce plateau
[Le château de Bonnebos
Le domaine de
Bonnebos : Le premier seigneur de Bonnebos est Robert de
Bonnebos dont le territoire s'étendait du plateau jusqu'à la Risle. Au Moyen
Âge, la famille de Bonnebos possédait, à ce titre, des moulins et des écluses
sur la rivière. En 1578, par la vente du domaine à la famille Lefort, le fief
de Bonnebos devint progressivement le fief principal d'un regroupement de
domaines féodaux intégrant les fiefs de Bigards, le Moulin Saint-Pierre, Poissy
et Thillard 10. En 1670, Nicolas Lefort fit réunir l'ensemble de
ces domaines en un seul fief nommé Bonnebos11. L'édification du château de Bonnebos date
probablement de cette période où il est question d'asseoir la puissance
seigneuriale de la famille Le Fort. Dans les années 1690, Nicolas Lefort
compléta son château par une entrée monumentale dotée de chaque côté d'un
colombier et d'une chapelle à l'architecture remarquable.
Le château de
Bonnebos fut détruit en 1835. La chapelle et le colombier furent préservés. Wikipédia. Le seigneur de Bonnebos est mentionné dès la
fin du XIe siècle. La construction du château au XVIIe siècle est attribuée à
Nicolas Le Fort, seigneur de Bonnebos à partir de 1670. Abandonné à la fin du
XVIIe siècle, le château est détruit par un incendie en 1828, puis ses vestiges
sont démantelés pour en récupérer les matériaux. Il subsiste les constructions
proches de l'ancienne entrée avec la chapelle, datée de 1672, et le colombier
octogonal, dont l'édification remonterait à 1586. Ces deux édifices présentent
une construction similaire avec leurs soubassements de silex, leurs jambes
harpées en pierre de taille et leurs remplissages de briques. https://www.manneville-sur-risle.fr/tourisme-et-culture/patrimoine-mannevillais.html] [Le colombier de Bonnebos, Le colombier se situe à
gauche

de la chapelle. Il a fait l'objet d'une restauration en1997 et est
inscrit Monument historique depuis le 12 décembre 1958. Également de forme
octogonale, il présente une surface de près de 67 m². Sa couverture est
couronnée d'un campanile avec quatre lucarnes d'envol.https://www.manneville-sur-risle.fr/tourisme-et-culture/patrimoine-mannevillais.html] Poursuivons notre route, et au petit rond point
en pavés continuons sur la gauche par le chemin des hauts vents, nous sommes
toujours sur le GR. Passons devant l’école, les terrains de sport. la rue
commence à descendre, nous arrivons à un carrefour composé de deux routes sur
la droite, le GR tourne sur la droite, fait un détour par la côte du Long Val et
ne rentre pas dans Pont Audemer il va retrouver le GR 23 qui traverse le Marais
Vernier. A une époque j’avais prévu cette grande
boucle de Seine, j’ai abandonnée mon parcours mal équilibré me faisait faire
deux étapes prochent de

quarante kilomètres. Je voulais traverser la
Venise Normande. Nous quittons le GR et descendons la rue face à nous (rue de
la Côte de Pierre) traversant un bois. Nous arrivons sur les hauteurs de
Pont-Audemer au lieu dit les carmes. Cela commence bien nous avons des maisons
à pans de bois et puis grosse déception après un virage des bâtiments modernes
ceinture la ville. J’avais lu que c’était la Venise Normande… Entrons tout de
même dans [Pont-Audemer ; La ville est née là
où la traversée de la rivière était la plus aisée. Rapidement, son dynamisme
économique lui a imposé d’organiser sa protection : un château au XIème siècle,
des fortifications au XIIème siècle et une charte des communes au XIIIème siècle.


Pont-Audemer petite
Venise Normande
« Il y a onze lieues
de Rouen à Pont-Audemer ; nous y sommes venus coucher. J’ai vu le plus beau
pays ; j’ai vu toutes les beautés et les tours de cette belle Seine pendant
quatre ou cinq lieues, et les plus agréables pays du monde ; ses bords n’en
doivent rien à ceux de la Loire ; ils sont gracieux, ils sont ornés de maisons,
d’arbres, de petits saules, de petits canaux qu’on fait sortir de cette grande
rivière : en vérité, cela est beau… » écrivait
Madame de Sévigné à Madame de Grignan le 2 mai 1689, alors qu’elle séjournait à
Pont-Audemer.
Blottie dans la vallée de la
Risle, Pont-Audemer recèle de trésors qu’il faut découvrir en se perdant dans
les ruelles médiévales et venelles. Construite entre
deux bras de la Risle et surnommée aujourd’hui la « Petite Venise normande
», Pont-Audemer a gardé ce charme très particulier, mélange de ruisseaux,
demeures bourgeoises, maisons à colombages et bâtisses normandes. Tout en
flânant, vous découvrirez les anciens séchoirs des tanneries, les somptueux
hôtels particuliers, les encorbellements des maisons à pans de bois des 15ème
et 16ème siècles, ses passages et ses impasses. Vous irez à la rencontre du
reflet des façades et de la lumière dans l’eau qui s’écoule paisiblement dans
les canaux, enjambés par des petits ponts de pierre. La ville de Pont-Audemer a
entrepris depuis quelques années de nombreux travaux dans le but de réaménager
son centre historique. https://www.tourisme-pontaudemer-rislenormande.com/decouvrir/pont-audemer-petite-venise-normande/
Un peut
d’histoire ;
Les convoitises des
uns et des autres lui ont apporté souffrances et violences : pendant la guerre
de cent ans et les guerres de religion ou par de fortes demandes royales en
faveur des garnisons. Ville de lutte et d’ouverture, par une volonté farouche,
elle s’est opposée aux envasements inéluctables de la Risle qui lui donnait
ouverture sur la mer, vers le monde.
Quand a sonné l’heure de l’industrialisation, elle a su faire appel aux
étrangers au savoir-faire dominant. C’est ainsi que dès le XVIIIème siècle des
ouvriers anglais et leurs familles sont venus s’installer à Pont-Audemer pour y
apporter des techniques nouvelles sur le tannage des
cuirs, pourtant spécialité
de la ville depuis le Moyen-âge. L’anglais Eliott a introduit la fonte
malléable pour la bouclerie, l’anglais Bayle après avoir construit des voies de
chemin de fer y a créé une papeterie, Thierry Hermès, le fondateur de la maison
Hermès de Paris, est venu de Prusse pour s’y installer et apprendre le métier
de sellier. Ces étrangers avaient en commun la pratique d’une religion réformée
: protestantisme et anglicanisme.
Une grande solidarité existait entre eux qu’ont su mettre à profit les
Pontaudemériens. Cet esprit d’ouverture, comme culture d’entreprise, a permis à
la ville au cours des siècles de maintenir une prospérité presque constante.



Au cours du IXème siècle,
la région est constamment pillée par les Vikings.
Lassé de ces attaques, Charles III cède le comté de Rouen, dont fait partie
Pont-Audemer, au chef norvégien Rollon, lors du traité de Saint-Clair-sur-Epte.
En contrepartie, Rollon le marcheur doit cesser ses attaques et se convertir au
christianisme, ce qu’il fera. Un fidèle compagnon de Rollon, Bernard le Danois,
reçoit la ville en récompense. Torf le Riche, le fils de Bernard le Danois, lui
succède à la tête de la seigneurie de Pont-Audemer.
Au XIème siècle, les seigneurs de Pont-Audemer firent construire un château,
sur la rive droite de la Risle, au Mont Carmel. Certains attribuent cette
construction à Galeran II de Meulan, d’autres à Onfroy de Vieilles, le petit
fils de Torf.
Stratégiquement importante, grâce à son port, la ville procure soixante navires
à Guillaume le Conquérant, dans sa conquête de l’Angleterre. A la même époque, les premières pierres de l’église romane Saint-Ouen sont posées, elle fut
construite sur pilotis à air.. L’église Saint-Ouen a besoin de s’agrandir pour
accueillir une population grandissante. Mais un évènement va repousser les
travaux : la guerre de 100 ans. Ce conflit opposant le royaume d’Angleterre et
le royaume de France va endommager la ville. Jean d’Orléans, comte de Dunois et
Mortain, parti d’Evreux le 8 août 1449, prend d’assaut Pont-Audemer faisant
prisonniers 420 Anglais. Ce fût l’une des dernières batailles de la guerre de
Cent ans. La guerre terminée, l’agrandissement de l’église peut enfin débuter.
On commença par abattre la nef en conservant transept et le chœur roman. La
construction du portail, de la tour Nord et de la base de la tour Sud a débuté
vers 1485 sous le direction de Michel Gohier. Les travaux sont régulièrement à
l’arrêt par manque de moyens. La tour sud, laissée inachevée, a conservé
l’amorce de son décor qui aurait dû couvrir un étage de la façade. Les travaux
reprennent au début du XVIème siècle sous la direction de Thomas Theroulde. Les
guerres de religion viennent interrompre, à nouveau le chantier qui ne
reprendra jamais. Le 5 août 1492, le futur roi Louis XII visite la construction
de l’église Saint-Ouen. En 1774, l’un des pères de la République,
vainqueur de
Valmy en 1792, Dumouriez, y épousait sa petite cousine Marie Marguerite de Broissy.
L’imposante église Saint-Ouen de Pont-Audemer, bien que demeurée inachevée,
s’inscrit au premier rang des monuments de l’architecture flamboyante normande.
L’orgue de l’église Saint-Ouen, instrument dont l’origine remonte sans doute à
la Renaissance et qui fut entièrement restauré entre 1996 et 2000 dans les
ateliers de Michel Giroud à Grenoble. Classé Monument Historique, son
remarquable buffet comporte des boiseries du XVIe siècle. La partie
instrumentale comporte 17 jeux répartis sur deux claviers manuels et un
pédalier. D’esthétique française, la composition permet néanmoins d’interpréter
une grande partie du répertoire européen allant de la Renaissance jusqu’à la
fin du XVIIIe siècle. Régulièrement joué par les élèves de la classe d’orgue de
l’école de musique et des organistes invités, cet orgue sert aussi à
l’accompagnement musical
des liturgies. L’économie florissante permis la
construction de belles habitations à pans de bois. À ce type d’architecture,
s’ajoute, au XVIIème siècle, des constructions en briques avec appareillage de
pierre blanche et étages en colombages. Au XVIIIème siècle, débute
l’industrialisation de la ville. Une importante communauté anglaise s’installe
et amène de nouvelles techniques dans différents domaines. Au XIXème siècle,
deux activités principales sont alors présentes : la tannerie et la papeterie,
suivies par la fonderie au début du XXème siècle. Pendant la seconde guerre elle
a subi plusieurs bombardements dont un qui aurait pu raser la majorité de la
ville. Le drame fût évité grâce au mauvais temps. Les bombes tombèrent sur le
quartier Ouest. La ville fut libérée le 26 Août 1944, le jour de la Saint Ouen. https://www.ville-pont-audemer.fr/decouvrir/evenements/]
Avec les bombardements je comprends mieux les bâtiments modernes du pourtour de
la
ville. J’erre dans les petites rues, franchissant de petits ponts au dessus
des bras d’eau. Je sorts par la rue des carmélites, coupe la Boulevard Pasteur
(D 675) puis coupe une ligne SNCF dans un total abandon. Poursuivons par la D
87 (rue Jules Ferry) en direction de St. Germain (Si vous le pouvez remarquer
le pavage de la rue), poursuivons cette rue jusqu’à l’église Saint Germain
entouré de son cimetière. [L'église Saint-Germain
est fondée au milieu du XIe siècle à
la faveur de l'appropriation de la paroisse éponyme par l'abbaye de Préaux.
Celle-ci y fait édifier une église de style roman comprenant une nef de 6
travées, un transept, une tour et un chœur flanqué d'absidioles. Au cours des XIVe et XVe siècles,
plusieurs interventions modifient la morphologie de l'église : la tour est
reconstruite, l'absidiole sud est remplacée par une chapelle, l'abside centrale
est détruite au profit d'un mur droit percé d'une vaste fenêtre à compartiment,
l'extrémité des bras du transept est repercée, le chevet est reconstruit. Un
des caractères remarquables de l'église Saint-Germain tient dans la présence
sur les façades de l'édifice de 186 modillons qui ornent les corniches de la nef, des collatéraux, des
deux bras du transept et de l'absidiole. Les modillons sont présentés dans un
sens de lecture de l'ouest vers l'est, et de l'intérieur vers l'extérieur pour
les bras du transept et l'absidiole. Durant la Révolution française, l'église
est menacée de fermeture car la paroisse Saint-Germain doit être réunie à la
paroisse Saint-Ouen de Pont-Audemer.
L'opposition des habitants de
Saint-Germain permet de garantir la pérennité et la survie de l'église qui
subit à nouveau plusieurs interventions durant le XIXe siècle.
La nef est réduite à trois travées en 1830. En 1877, le transept est
reconstruit. La toiture de la nef est refaite en 1890. En 1899, grâce au
classement de l'édifice au titre des monuments historiques
en 1886, un nouveau portail roman provenant de l'église Notre-Dame-du-Pré de
Pont-Audemer se greffe au bâti pour devenir la façade occidentale. Pendant la
Seconde Guerre mondiale, des bombardements endommagent l'église qui bénéficie
des crédits de dommages de guerre pour la restauration de ses vitraux
endommagés. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Germain_de_Saint-Germain-Village]
La rue fait fourche,
nous prenons à gauche la route de Cormeille, et retrouvons
un balisage bleu, passons un parking, puis un terrain de sport, la route fait
fourche, ne pas prendre la rue sans issu, poursuivons tout droit. Nous suivons
les directions de Triqueville et de Vannecrocq. Nous grimpons, sortons de la
ville. Dans le virage de la D 87, je prends le chemin de la Broche des bois sur
la droite. Il se trouve dans un petit renfoncement après de barrières en béton
et un porche de maison en brique et en pierre. Je retrouve le GR 224 rive
gauche (attention ne pas se tromper, il vient de la D 87, nous devons prendre la
branche partant sur Berville 22 km), laissons sur la droite l’accès à la
maisons, nous longeons une prairie et un espace boisé. Après avoir longé les
clôtures d’un quartier résidentiel, nous entrons en foret et grimpons, encore
une belle côte, pour retrouver de l’autre coté un nouveau quartier de Pont
Audemer Saint Germain Village, de chemin, nous passons à bitume. A la fourche
nous prenons à droite la rue du Bel Air, nous débouchons
dans la rue du mont
les Mares, formant Té avec le notre, à la limite du changement de nom, l’autre
coté se nomment la Côte Saint Gilles. Nous longeons le pourtour du village. A
l’angle du champ, nous prenons le chemin de droite, (Il se trouve juste avant
des panneaux routiers triangulaires, il n’y a pas de balises, pas même de croix
sur les
panneaux.) Longeons un verger et
débouchons sur la route des vergers que nous prenons à gauche. Longeons la
clôture d’une propriété sur quelques centaines de mètres, et
prenons à droite
le premier chemin pénétrant dans un bois fermé par un gros plot en ciment de
forme pyramidale. Nous descendons dans le Val Ricard, dans le bas le chemin
tourne sur la gauche et débouche route du val Ricard, poursuivons tout droit. D’un
coté les prairies, de l’autre l’extrémité du village de Masse. A un carrefour
nous changeons de nom de route, elle devient rue du roule, nous sommes toujours
sur le GR 224 et un balisage bleu. La rue fait fourche prenons sur la droite le
chemin du Colombier, coupons la D 675 et prenons la rue Grestain sur la gauche,
balisage jaune et balisage bleu. Passons la petite ligne SNCF abandonnée et
après un quart de cercle nous débouchons rue du vieux Merisier que nous prenons
à gauche. Longeons
l’ancienne ligne ferroviaire, le GR prend le chemin de
droite pour éviter de finir par la départementale, nous débouchons route des
Etangs que nous prenons à gauche, passons sous l’autoroute. Traversons l’accès
et la sortie de l’autoroute et prenons à droite la route suivante (chemin de la
Fière). Longeons le stade, toujours GR et balisage jaune, nous longeons la
sortie de l’autoroute, à la fourche poursuivons sur la gauche la route bitumée,
GR, balisage bleu et balisage jaune. Nous apercevons une maison avec une roue à
aube. Nous sommes à Toutainville, passons devant la salle des fêtes et au
carrefour suivant nous poursuivons tout droit par le chemin de la Couture
(route bitumée) nous sortons de la ville, coupons la D 312 en faisant un esse
gauche-droite pour prendre le chemin du Bois D’Aubigny (GR et balisage jaune)
nous montons. Nous longeons des champs parsemer de maisons, le chemin fait
fourche, nous prenons à droite et montons par un chemin dans les bois, nous
arrivons au village de Fine Mare, nous débouchons
sur la route Charrière de
l’église, que nous prenons à droite. La route change de nom et devient chemin
de Fine Mare. La route fait fourche prenons à droite la direction du circuit de
Longecorbie, nous longeons la barrière en béton d’une maison et, entre la fin
de la clôture, le bois, le panneau 30 et le panneau de la Chevalerie, nous
prenons le premier chemin sur la droite (chemin de la Charrière aux Foins) nous
longeons la clôture et retraversons le Bois d’Aubigny, mais cette fois ci nous
le descendons, nous sommes toujours sur le GR 224. Proche de l’orée du
bois
nous prenons le chemin de gauche, heureusement qu’il y a le balisage jaune pour
nous informer des changements de direction. Le chemin remonte légèrement, nous
quittons le balisage jaune il fait un brusque coude sur la droite et nous
arrivons à une intersection. (Suivant la qualité de la
carte on serait sur une variante du GR 224, ce que nous ne retrouvons plus sur
la carte détaillée.) Le GR prend à gauche (en
poursuivant tout droit nous descendons à Saint Sulpice de Grimbouville par un
balisage jaune mais trouvons également des traces de GR le Rive gauche qui
irait rejoindre le GR Rive droite. Ma trace prend à gauche, nous
remontons de nouveau dans le bois et débouchons de nouveau sur la route du
chemin de Bretteville. Pourquoi ne pas avoir suivi la route de la
chevalerie ? Prenons la route à droite (attention petite route, peu large, mais
bordé de beaux arbres.) Sur la gauche nous apercevons le château de la Mare [Siècle de la campagne principale de construction 16e
siècle (?), 4e quart 18e siècle. 1ère mention des seigneurs de Graimbouville
fin 12e ou 13e siècle ; vestiges de bâtiments formant enceinte 16e siècle ?
Colombier 16e siècle ? ; logis fin 18e siècle avec décor intérieur : escalier
en bois à rampe de ferronnerie, cheminées et plaques sculptées, fin 18e siècle
; pressoir à cidre déplacé et restauré. Site classé en 1940. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00054627]. Après la route du Val Loyer le GR nous fait
prendre un petit chemin sur la gauche, un peu plus loin nous retrouvons la
route de Bretteville que nous
poursuivons tout droit. Nous arrivons à un carrefour avec la route bitumée des
Ribard sur la gauche et les routes de Fresnelle et de Bretteville. Nous
quittons le bitume et prenons le chemin Ribard sur la droite, (attention sur la
carte Ribard possède un T la pancarte un D). Au départ c’est un passage pour
une maison, puis nous trouvons un passage entre deux clôtures, nous entrons en
foret, le chemin fait fourche prenons la branche de gauche (chemin de Brulette).
Nous descendons la Côte de la Brulette. Nous débouchons sur une route
bitumineuse avec de l’herbe dans le milieu desservant quelques maisons nous
sommes toujours sur le GR. Lorsque la route tourne sur la
droite nous
poursuivons tout droit par un chemin empierré. Nous débouchons sur la D 312 que
nous prenons à gauche et traversons les premières maisons des Vergers, nous
entrons dans Foulbec par la route des cigognes. je ne vois pas la bifurcation
du GR et poursuis la départementale, retrouve le GR un peu avant de passer sous
le pont de la D 6178. Poursuivons le
bitume à la fourche avec la D90 (direction Saint Maclou et la D 312 en
direction de Beuzeville, Conteville, Berville). Nous faisons un esse
gauche-droite passons un pont au dessus d’une rivière en direction du clos
Bertrand, Campagne de Talville, la Garderie, et Petit Hebert, nous montons vers
l’église arriver à la fourche je quitte le GR 224 pour me rendre à mon gîte
d’un soir.
Distance totale: 31.34 Km
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Distance analysée: 31.34 Km
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Distance linéaire: 21.34 Km
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Dénivelée positive accumulée: 751.51 m
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Dénivelée négative accumulée: 714.51 m
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Altitude maximale: 111.41 m
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Altitude minimale: -3.7 m
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Altitude initiale: 53.5 m
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Altitude finale: 92.4 m
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Pourcentage de montée: 6.23 %
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Pourcentage de descente: 5.86 %
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Dénivelée positive par Km: 23.98 m
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Dénivelée négative par Km: 22.8 m
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0 à 25 = niveau 1
(facile). aucune difficulté physique particulière.
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25 à 50 = niveau 2
(assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
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50 à 75 = niveau 3 (peu difficile).
L’engagement physique reste raisonnable.
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75 à 100 = niveau 4
(assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. I
faut une réelle préparation physique.
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