mercredi 2 décembre 2020

Randonné Le Plus Loin Possible - Honfleur

Honfleur 

Pourquoi une carte aérienne au lieu de la carte IGN ? 
L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25%  des recherches pour mon blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer

  

   Trace GPS         Carte IGN                          Trace randogps
 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b301165


Bassin de l'Est
S’arrêter à deux kilomètres de Honfleur, ou le traverser rapidement avec le GR 223, cela ne m’a pas parut possible. Malgré la fatigue de la journée, je chausse mes sandales et je parts à la découverte de la ville. Beaucoup de monde en cette fin d’après midi et malheureusement en cette période de Covid 19 très peu de gens masqués, et les distanciations ne sont pas respectées. On me regarde comme un extra terrestre. Hier à la chambre d’hôte j’ai été prévenu l’hôtesse ne se rend plus à Honfleur, Trop de touristes qui ne portent pas le masque. Je m’en suis rendu compte, les gens sont insouciants. La fatigue aidant, je retourne vers mon gîte d’un soir. 
Ma trace et mes photos vous permettrons d'avoir un aperçu de ce charmant village de la côte fleurie connu dans le monte entier grâce aux peintres impressionnistes. A vous 
suivant le temps que vous disposez de fouiller un peut plus ce charmant village.
En aout, recherchant l’histoire de la ville, la première chose qui apparaît sur le site de la Mairie Masque obligatoire. Il était temps. Faut dire qu’en juillet et début aout nous avons plus de cas qu’en mai au moment du déconfinement. Des cas simples, sans hospitalisation. Normal en mai on attendait des testes, et l’on ne testait que les cas grave. Aujourd’hui on pousse les gens dans les laboratoires, dès qu’ils éternuent, il est donc normale de trouver plus de cas symptomatique…
Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste. Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue. Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des 
formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre. Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du Royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. 
Honfleur fut cependant prise et occupée par le roi d'Angleterre en 1357, puis à nouveau de 1419 à 1450. En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny. Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590. Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des 
grandes découvertes, avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course. À partir de cette période, le commerce de 
Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une 
partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard. La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe. Cet essor fut pourtant limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore 
aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge. Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays. Honfleur a été libérée le par l'armée belge (brigade Piron). La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées. wikipédia

Le Vieux Bassin
Havre de l’Enclos, dénommé havre neuf jusqu’à la construction du Bassin du 
Centre. Il devient ensuite bassin de l’Ouest ou Vieux Bassin. L’ingénieur des Ponts et Chaussées écrit en 1875 dans sa notice sur le port de Honfleur : « Dans l’intérieur de l’enceinte fortifiée se trouvait le port, consistant en un havre d’échouage de 120 mètres de longueur et de 50 mètres de largeur, qui communiquait avec la mer par un pertuis, large de 15 à 20 mètres au plus et situé à peu près sur l’emplacement de l’écluse du bassin de l’Ouest. Ce havre d’échouage, au fond duquel l’eau de la retenue débouchait au moyen d’écluses situées auprès de l’emplacement occupé aujourd’hui par la Petite Poissonnerie, était bordé, du côté de l’ouest, par un quai étroit et par des maisons ; au-delà de ces maisons, 
l’enceinte fortifiée se trouvait sur l’emplacement même où l’on voit aujourd’hui le mur du quai Sainte Catherine. Deux tours dominaient et défendaient l’entrée du port intérieur. C’est dans ce bassin si petit, qui offrait à peine une surface égale à la moitié du plus petit des bassins actuels, que les marins honfleurais armaient leurs navires, en assez grand nombre à la fois, pour Terre-Neuve et le Canada , pour les Indes orientales et la côte de Guinée, enfin pour la course et pour ces expéditions guerrières dans lesquelles leur pavillon figura avec honneur. (…) Tel fut le port de Honfleur jusqu’en 1668, époque où Colbert envoya Duquesne dans ce port pour examiner de quelles améliorations il était 
susceptibles. On décida la démolition des fortifications, dominées par les coteaux voisins de la ville et hors d’état de résister à l’artillerie de l’époque ; le bastion Bourbon (ou de la Barre) et la plus grande partie de l’enceinte du côté de l’Ouest furent rasés ; les 
maisons situées à l’ouest du port (quai Sainte Catherine) furent expropriées et, en 1684 – 1690, le havre d’échouage fut transformé en bassin à flot par la construction d’une écluse munie de portes busquées ; des murs de quai furent construits, une écluse de chasse établie au fond du bassin, la jetée de la lieutenance réparée.Les travaux furent terminés en 1690 ; cette année même une escadre des galères du roi fut tenue à flot dans le bassin. Les autres ouvrages du vieux bassin ou bassin de l’ouest ont été reconstruits successivement depuis 1684 ; ainsi le mur du quai Sainte Catherine a été refait en 1791 – 1794 ; le mur du quai Saint Etienne de 1811 à 1813, époque où la démolition de l’ancien mur, datant d’avant le règne de Louis XIV, fut jugée indispensable. Cet ancien mur, dont il reste des vestiges sous les remblais du quai Saint Etienne, était à deux ou trois mètres en arrière du mur du quai par lequel il a été remplacé. Il peut abriter dès 1668 des vaisseaux de 3 à 400 tonneaux. Au XVIIIème siècle, le Vieux Bassin est réservé aux caboteurs et aux armements pour la pêche. Après la Seconde Guerre Mondiale, le Vieux Bassin est totalement envasé. De grandes manifestations sont organisées par le Comité des Fêtes en 1947 pour 
alerter l’opinion sur ce l’état dans lequel se trouve le Vieux Bassin. Un panneau lotissement à vendre ou des vaches en carton sont alors placés en 1947.Le rétablissement des écluses du bassin de l’Est en 1948 a comme heureuse répercussion d’enlever un peu de vase du Vieux Bassin. En 1977, le parapet situé en face de la rue de la République que l’on nommait autrefois quai de la poissonnerie est modifié. Un élargissement de 4 mètres au niveau du quai Montpensier et de deux mètres vers le quai Sainte Catherine permet de le rendre parallèle au Vieux Bassin ; le parking qui existait jusqu’à cette date est alors supprimé. Ces travaux sont terminés en 1978. Le Vieux Bassin accueille aujourd’hui de nombreux navires de plaisance.
L’église Sainte Catherine

Autrefois surnommée Sainte Catherine des Bois. La première église Sainte Catherine fut sans doute construite vers le XIIème siècle. Elle fut détruite par les troupes du Duc de Salisbury lors de l’invasion anglaise de 1419. L’église actuelle fut construite à peu près au même emplacement.
La première nef est sans doute construite avant 1468, œuvre des charpentiers de marine. En mai 1496, consentement est donné par les seigneurs et dames barons de Roncheville patrons de Saint Etienne et de Sainte Catherine aux paroissiens, habitants et manants dudit lieu de Sainte Catherine de prendre une portion de terre dépendant du presbytère pour agrandir et augmenter l’église dudit lieu et par contre échange les dits habitants cèdent au curé de la paroisse une autre place de terre joignant la précédente et s’obligent à faire mettre et réédifier à leur dépens une maison sur cette place. L’église Sainte Catherine est restaurée en 1879 par monsieur NAPLES, architecte et neveu de monsieur MILLET qui avait établi les plans en 1868, puis sous la direction de monsieur VIOLLET LE DUC. La restauration s’achève en 1887. L’église Sainte Catherine est classée monument historique le 3 mai 1870. Arthème PANNIER en donne la description suivante en 1868 : « L’église Sainte Catherine est un des types les plus curieux qui existent du style ogival fleuri ou flamboyant appliqué à un édifice religieux d’une certaine importance, entièrement construit en bois. Le plan de l’église Sainte Catherine est, jusqu’à la naissance du sanctuaire terminé par des pans coupés, celui d’un vaste parallélogramme, divisé, à l’intérieur, en deux nefs parallèles, accompagnées de bas-côtés très étroits. Les fenêtres supérieures sont 
carrées, à deux baies ogivales trilobées. Les bas-côtés, construits en colombage, sont percés de fenêtres, également carrées, à deux baies, légèrement cintrées dans la partie supérieure. L’encadrement des fenêtres ainsi que le meneau central qui les divise et l’appui sur lequel elles reposent sont ornés de moulures caractéristiques de l’époque. Des poteaux en bois recevaient les entraits et supportaient tout le poids de la charpente, qui ressemblait à une forêt. Le vaisseau se divise à l’intérieur, ainsi que nous l’avons dit, en deux 
nefs parallèles, à peu près de même largeur, flanquées de collatéraux très étroits et très bas dont la voûte en merrain est formée par un quart de cercle. Les deux nefs, composées de douze travées, y compris celle de l’orgue, sont séparées des bas côtés par les poteaux en bois. Au bas de la nef principale est placé un bel orgue dont le buffet en chêne sculpté est 
dans le style du XVIIIème siècle. Dans la nef où est placé l’orgue, sur la droite, est appendu entre deux colonnes un tableau très estimé, représentant le Portement de Croix. A l’extrémité de la nef septentrionale s’élève un magnifique autel à colonnes torses dans le style Louis XIV. Cet autel, qui attire les regards par ses gracieuses proportions, et la richesse de son ornementation, a été exécuté à Rouen, ainsi que l’atteste un curieux devis. Ce de nous apprend que cet autel ornait autrefois la chapelle du Rosaire de l’église Sainte Catherine. Il fut réalisé par Pierre BAUDARD, maître sculpteur pour 650 livres entre 1669 et 1670.

 

Le clocher Sainte Catherine

En regard du portail de l’église Sainte Catherine s’élève un clocher carré en charpente, revêtu d’essente formant des dessins et surmonté d’une pyramide octogone en essente, dont la base quadrangulaire est en forme de doucine. Ce clocher, entièrement détaché de l’église, rappelle, sinon par sa forme, du moins par sa position certains campaniles italiens. Il s’appuie sur un soubassement en pierre qui 
ressemble à un petit édifice dont la face principale est percée d’une jolie porte, surmontée d’une ogive en accolade. Les pièces de bois, recouvertes d’ardoises, qui le relient à ce soubassement sont placées sur les angles comme les étais d’une maison et s’appuient sur le toit qui le surmonte. La face principale est décorée au milieu d’un cadran qui n’a jamais du marquer l’heure. » Les aiguilles de l’horloge du clocher furent posées avant 1907 par monsieur ROMIEU. En décembre 2009, elles furent redorées. Les béquilles du clocher datent de 1718, elles furent placées pour soutenir l’édifice qui risquait de s’effondrer. Pendant les guerres de religion le trésor de l’église Sainte Catherine était disposé dans les caves très solidement fermées. Les administrateurs de l’hôpital y tenaient leurs assemblées (lettres patentes de 1743), les autres pièces étaient occupées par les vicaires. Le musée du clocher est inauguré en 1959.

L’église Saint Léonard 

Eglise de Honfleur, également dénommée Saint Léonard des Champs. Un acte de donation fait en 1186 par Guillaume de CHERAY, archidiacre de Lisieux à l’abbaye de Grestain constate l’union des églises de Saint Léonard et de Notre Dame en une seule cure. Le pape Célestin III confirme en 1197 la possession de l’église de Saint Léonard aux religieux de Grestain. A la fin du XIIème siècle, Guillaume de CHERAY, archidiacre de Lisieux déclare que, sur la présentation de l’abbé et du chapitre de Grestain et par la collation de l’évêque, il possédait la moitié des églises de Notre Dame et de Saint Léonard de Honfleur et qu’il cède cette portion aux abbés de Grestain. L’église Saint Léonard est rebaptisée le 11 ventôse An II Temple de la Raison. Le portail et la première travée de nef sont classés en 1922. La totalité de l’édifice est classé en 1977. Des travaux importants de restauration ont lieu entre 2010 et 2011. Arthème PANNIER en donne la description suivante en 1863 « Vers l’extrémité orientale de la ville s’élève l’église Saint Léonard dont le portail, œuvre remarquable de la fin du XVème siècle ou du commencement du XVIème siècle, attire les regards du touriste par le luxe de son ornementation et la délicatesse de ses sculptures.

 

Lavoir Saint Léonard
Alimenté par les sources de la Côte Vassal, il s’agit du plus ancien lavoir de la ville. Il fut restauré en 1807 sous le mandat de Michel LION DUMONTRY maire de Honfleur. Une pierre indique encore de nos jours cette restauration.

 

 

 

 

 

 

Le phare de l’hôpital



Elevé en 1853, afin de devenir un complément indispensable du phare de Fatouville, remplaçant une simple tour en bois appelée la Tour à feu. Il fut allumé pour la première fois le 1er juin 1857. Le phare est construit sur un socle en granit de près de trois mètres. La tour au-dessus du sol a une hauteur de 25 mètres 50. Elle est construite en pierre blanche. Autrefois, jusqu’en 1908 elle était surélevée d’une coupole qui abritait la lanterne ; lanterne qui se trouve aujourd’hui sur le phare du Butin. Le phare de l’hôpital est éteint en 1908 et mis en vente dès 1911. Acheté par Léo LEFORESTIER négociant à Honfleur, il appartient ensuite à l’Académie JULIAN. Depuis 2004 il est propriété de la ville de Honfleur.

La Lieutenance

La Lieutenance est un des vestiges des fortifications qui furent élevées au XIVème siècle par le roi Charles V. Ces bâtiments qui surmontent la porte de Caen ont été affectés au lieutenant du Roi de 1684 à la Révolution 
d’où son nom. La lieutenance, telle que l’on peut la voir aujourd’hui est le résultat de nombreux remaniements au cours des siècles. Deux édifices sont à distinguer dans la Lieutenance : le soubassement, en pierre, construit autour d’un couloir, est ce qui reste de l’enceinte. Au-dessus les bâtiments en briques et pierres, construits au XVIIème siècle, abritèrent les appartements du lieutenant du roi.Il y avait autrefois un beffroi au-dessus du toit et une horloge. Le beffroi contenait une grosse cloche qui servait à sonner l’alarme, à donner le signal du couvre-feu et à appeler les bourgeois aux réunions publiques. En 1550, les assemblées de bourgeois se tenaient dans les appartements du premier étage de la porte de Caen. En 1684, les lieutenants du Roi qui commandaient Honfleur en l’absence du gouverneur, devaient habiter les logements aménagés dans les constructions de la porte de Caen. La Lieutenance a été cédée par le duc d’Orléans à la ville de Honfleur le 6 août 1785. En 1790, la Ville a loué la Lieutenance au sieur 
MANNEVILLE par adjudication pour 1000 livres. La Ville de Honfleur la loue ensuite à la Douane, puis au Tribunal de Commerce qui y est resté jusqu’à son transfert dans les locaux de l’actuelle mairie. Les Ponts et Chaussées s’y installent vers 1808. En 1860, des travaux de restauration sont entrepris par l’ingénieur ARNOUX. En 1863 fut encastrée dans chacune des deux tourelles une pierre portant les armes de la Ville. La capitainerie du port s’y installe en 1974. Des travaux de restauration ont également lieu en 1988. https://www.ville-honfleur.com/decouvrir-honfleur/

   

                   

     






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