mercredi 2 décembre 2020

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 224 Etape 2015 - Brionne-Montfort sur Risle



Reprise de mon itinéraire ‘’dit de retour’’. Poursuivre mon entrée en Normandie jusqu’à la mer et puis vers le Cotentin.
 2019-2020 fut une triste année avec le covid 19, un coronavirus très contagieux à envahi la terre entière. De mars 2020 à mai 2020 nous avons été bloqués chez nous avec le seul droit de sortir pour faire nos courses, et une heure de sport individuelle en extérieur par jour. Les usines ont stoppées leurs productions durant deux mois. Le tertiaire fut en télé travail. Seul le commerce alimentaire, et quelques artisans, resteront en activités, en respectant une réglementation stricte. C’est une catastrophe économique. Mi-mai les mesures sont en partie levées. Mes promenades en boucles peuvent repartir, il nous est impossible de prendre le train durant les heures permettant aux personnes ne pouvant travailler de chez eux, à ce rendre à leur travail avec le moins de monde possible dans les trains. Il faut en plus du billet un certificat de travail justifiant l’impossibilité de rester à la maison. En juin certaine mesures sont totalement levées et les départs en vacances sous certaine conditions sont autorisés. Pour me remettre en jambes, je fais le parcours dit de montagne des Trois Pignons à Fontainebleau et suis surpris par ma mauvaise forme, j'ai des crampes de partout. Une heure d’exercices physique et une heure de promenade (on avait droit à une aire de 1 km autour de chez soit) n’ont pas suffit à entretenir la forme. Mon périple est amputé de deux mois. Début juin la région parisienne était encore en zone rouge, et l’on ne savait pas si certain départements resteraient interdit de circulation. C’était un grand flou artistique. Par contre tout le monde avait compris qu’il pourrait partir en vacances covid ou pas… Les spécialistes du tourisme vociférant derrière les micros et faisant la pantomime, devant les caméras. Acceptant les réglementations les plus strictes, voir même impossible à tenir. On à eu droit à pas mal d’aberrations. Durant ma première semaine de périple, j’ai pu constater que certain restaurant ne respectait pas le mètre ou le mètre cinquante entre les tables. Que dans certaine villes touristiques au vu de la foule, peut de monde portait le masque. Masque obligatoire en intérieur, mais laissé au jugement de chacun en extérieur. Il me restait juillet et août, pour tenter mes semaines de rando. Je ne prévois rien pour septembre, pensant qu’il y aura certainement une grosse reprise de l’épidémie une fois les vacances terminées. Il faut que je choisisse entre le Jura, ou les Pyrénées. Ma contre performance sur le circuit montagne de Fontainebleau, me fait réfléchir. Je ne suis plus tout à fait en forme pour réaliser des milles, ou mille cinq cents mètres de dénivelés positifs par jour, surtout que je ne pourrais pas me réentraîner correctement avant le départ. J'ai choisi de reprendre une partie de mon itinéraire abandonné durant un temps en Normandie. Ce que j'appelais mon retour, la rive gauche de la Seine jusqu'à Honfleur, puis la cote avec les plages du Débarquement. Etant comme beaucoup de français très fort en géographie, et connaissant parfaitement mon pays, je me dis ‘’fastoche’’ cela va être plat… Grosse erreur pour la première partie. Je n’ai pas choisi de suivre la Seine, puis la mer, j’ai choisi le GR 224. Au total 2304 m de dénivelés positif.
Je le savais avant de partir en traçant mon chemin sauf que je n’additionne jamais le total des dénivelés. Je ne savais pas que la Normandie était un pays montagneux… Je rigole, c’est très vallonné et l’on se dit que la Seine et la Risle devaient être particulièrement fougueuse pour avoir creusés des vallons aussi abrupts. Et puis toutes les collines veulent montrer leurs derniers escarpements avant d’être englouti dans la mer. Si l’on suit les vallées, pas de soucis on est relativement à plat, mais voilà pour les gens de la FFRP, ce n’est pas drôle, alors les vallons on ne les suit pas, on les traverses… Et comme cela ne suffit pas, parfois on redescend ce que l’on vient de monter pour contourner une magnifique propriété et remonter quelques mètres plus loin. Dans ce beau coin de France ils ne connaissent pas encore la loi sur les 300m2. 
Je reprends mon itinéraire dans la petite ville de Brionne quatre trains par jour, deux le matin, un le midi et un en fin d’après midi, faut pas les louper. C’est incompréhensible, si peut de train sur une ligne transversale relient, Rouen à Caen sans passer par Paris…
J'ai ajouté une nouvelle information l' IBP pour Intelligent Benchmark Prediction. En Français Index automatique de la difficulté d’un itinéraire parcouru. Cela sert à quoi,  puisqu’il est déjà fait ? à comparer deux itinéraires, à renseigner le débutant. Vous trouverez un peut plus de renseignement dans la page …….  

Brionne-Montfort sur Risle

Juillet 2020 -  Etape 2015 

 

Pourquoi une carte aérienne au lieu de la carte IGN ? 

L'institue à pour l'instant décidé que les IFRAM permettant d'afficher leur cartes sur les blogs ne fonctionnerait plus avec Edge et Chrome. Ma correspondance avec le SAV de Géoportail ne me laisse pas beaucoup d'espoir d'une amélioration. C'est 25%  des recherches pour mon blog. Si vous chercher une rando et que vous obtenez un rectangle gris, comme trace, vous passerez à un autre site, sans savoir que la carte s'affiche sur un autre moteur de recherche. Au fur et à mesure, je remets mon blog à jour avec une carte moins détaillé, mais fonctionnent sur tous les sites. Un lien vous permettra de retrouver une page de réorientation vous permettant d'obtenir la carte sur géoportail. La carte s'ouvrira dans un nouvel onglet. Pour l'instant ce lien fonctionne. Pourquoi faire simple lorsque l'on peu faire compliquer   
                                                

 
  Trace GPS et Topo sans Commentaires         Carte IGN              Trace Randogps   
      
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b300920                 

     km       arret      temps     v/d      v/g      déniveler             Niveau d'effort                                            
    19,6      3:57      0:45       5,1     4,6         304 m                      71ad-N1
                                                      mais 476 avec la monté au château                
Pour une reprise c'est un parcours assez vallonné, heureusement qu'il n'y a pas trop de kilomètres. J'ai failli louper la gare de Brionne, un incident technique a bloqué ou déréglé l'annonce des gares dans le train. Je descends en catastrophe à la gare de Brionne... Cela commence bien. J’avais étudié un parcours pensant rallonger de quatre semaines à cinq semaines mes randos autour de la France, mais en plus du problème du peu de trains, il y avait un soucie de couchage, il me semble qu’à l’époque de mes recherches je n’avais rien trouvé dans mes prix ou alors les gîtes se trouvaient trop loin. Aujourd’hui un petit hôtel-restaurant a rouvert après des mois de travaux à l’intersection des chemins du GR 224 rive gauche et du chemin du Mont Saint Michel.
Brionne ; Petit rappel [situe dans la vallée de La Risle, entre Beaumont-le-Roger et Pont-Audemer, précisément à l'intervalle entre le plateau bocager du Lieuvin à l'ouest et la vaste plaine de la campagne du Neubourg à l'est. Son paysage est caractérisé par des coteaux raides et boisés et par un fond de vallée occupé par des prairies bocagères. Les cultures labourées y sont rares. traversée selon un axe nord-sud par la Risle, une rivière qui prend sa source dans l'Orne et qui se jette dans la Seine, au niveau de son estuaire. Sur le territoire de la commune, la Risle se divise en plusieurs bras élargissant son lit majeur à plus de 400 mètres. Elle y reçoit les eaux de la source des Fontaines et du ruisseau des Fontaines. La ville existait déjà à l'époque gallo-romaine, son nom est attesté sous la forme Breviodurum (Table de Peutinger, Itinéraire d'Antonin), aux IIIe et IVe siècles donc. Ville gauloise située à la limite des territoires des Lexoviens, des Eburovices et des Véliocasses, Brionne est à un carrefour de quatre voies romaines, dont deux de première importance, elle est citée dans la table de Peutinger et en 337 dans l'itinéraire d'Antonin. Dans les années 850, le chef viking Rollon lors des expéditions normandes, pilla Brionne. La ville devient Normande suite à un accord conclu avec Charles le Simple. Vers 980, Richard 1er de Normandie, duc de Normandie donna en dot à Godefroy de Brionne. Il devient ainsi comte de Brionne jusqu'à son décès vers 1020 pour être succéder par son fils Gilbert de Brionne. La tutelle administrative fut confiée à Guillaume le comte d'Exmes, son tuteur. En 1033, Gilbert de Brionne partit en bataille avec le chevalier Herluin. A deux doigts de perdre la vie, Herluin fit le vœu de revêtir l'habit de moine et de consacrer sa vie à Dieu s'il parvenait à s'échapper vivant. Il créa ainsi en 1034 l'abbaye de Notre-Dame du Bec au Bec-Hellouin. Extraie Wikipédia].
La gare étant excentrée du village je ne le traverse pas, il a été fait dans l’étape précédente. Sortons de la gare par la rue du Générale de Gaulle et prenons à droite la rue Tragin, puis à droite la route de Cormeilles, nous avons un balisage jaune. A première vue on se dit que l’on va faire un grand détour, mais il existe encore un portillon permettant de couper les voies. Avec quatre trains par jour on ne risque pas grand-chose. Traversons la D 438 et poursuivons en face par la D 26 route de Cormeilles, nous trouvons le GR 224 rive gauche. Prenons le chemin des Vignerons sur la droite (route bitumée), puis le chemin de la côte des Vignerons sur la gauche. Si pour les vignes, il n’en reste aucune trace, elles sont remplacées par la foret, par contre la côte est bien là. C’est une bonne mise en jambes. Le chemin est encastré durant la monté dans un profond ravin. Bois et champs se succèdent, ainsi que de petits villages avec quelques maisons en toits de chaumes. Certainement bien trop coûteux le chaume à été remplacé par de l'ardoise sur bon nombre de toitures. Le balisage est parcimoni
eux et n’a pas été refait depuis longtemps, nous sommes également sur un balisage bleu et jaune. Nous enchaînons les collines portant bien leur noms de Côtes, côte aux Reines, les côtes, chemins et routes se succèdent, il faut être attentif, le balisage est ancien et parcimonieux, par économie, de peinture et de temps la balise est parallèle au chemin ou à la route, au lieu d’être perpendiculaire ce qui fait que l’on ne la voit pas de loin. Une première modification de sentier…  est annoncé par un panneau. Chouette, c’est ma trace, pour une fois la carte est à jour. Nous débouchons sur une route et poursuivons vers le village. Nous étions chemin de l’espalier qui change de nom et devient route de Savoie. Le GR quitte le bitume pour prendre un chemin sur la droite. Nous débouchons dans une vallée devant deux routes faisant fourche, coupons la première route, traversons le triangle d‘herbe et prenons la seconde route sur la droite en direction de Livet sur Authou. La route fait fourche, laissons face à nous la Route Paul Chauvel et prenons sur la gauche la rue de Brétigny. (Nous retrouvons ici une pancarte indiquant la modif du GR) Nous débouchons rue de la Croix Blanche que nous prenons à gauche, laissons la rue du vieux moulin sur la droite, puis la rue (voie sans issu) de la Querbonnerie sur la gauche. Suivons le GR et la D 38 sur la droite, nous entrons sur Livet sur Authou, [Nichée au fonds du vallon de l'Authou, elle se
situe à l'ouest de la vallée de la Risle. Le nom de la localité est attesté sous la forme Liveth au XIIe siècle. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale. Probablement « l'ivaie », c'est-à-dire « lieu ou pousse des ifs ». Wikipédia] Nous y trouvons de belles maisons à pan de bois, mais pas toujours à toit de chaume. Juste avant la mairie bâtiment en brique et pans de bois, nous prenons à droite la route de la Vallée, nous passons un cours d’eau. Sur la gauche nous apercevons au loin un château [Construit au XIXè par Juste Lisch. Architecte français.  En 1847, il entre à l’École des beaux-arts de Paris comme élève de l'architecte Léon Vaudoyer. Puis il est dessinateur-concepteur dans des ateliers d'orfèvrerie et de bronze, avant de rejoindre l'atelier d'Henri Labrouste. À sa sortie de l'école en 1852, il est attaché aux travaux de restauration du palais de l'Élysée situé dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris. Puis il intègre le service chargé de l'entretien des édifices religieux de l'État, sous le patronage d'Eugène Millet et Eugène Viollet-le-Duc. Ce dernier lui confie les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens. De 1878 à 1901, il occupe le poste d'Inspecteur général des Monuments historiques et réalise diverses constructions. Il prend sa retraite en 1901 et meurt à Paris, à son domicile de la rue de Marignan, le 24 août 1910 sous la Troisième République à l'âge de 82 ans. Il est le père de l'architecte Georges Lisch et le beau-père de l'architecte Lucien Lefort. Il est enterré au cimetire monumental de Rouen. Wikipédia] Nous arrivons à une intersection avec les rues ; sur la gauche du moulin Sainte Marie, sur la droite du pied de la cote. Deux routes dans le sens de la vallée. Rassurez vous ce n’est pas notre chemin. Comment réaliser environ 470 m de dénivelés positif si l’on ne prend pas le chemin bitumé qui monte ? Prenons chemin des Charlesmonts qui grimpe sur la colline, une rue sans issus. A la fourche le GR prend à gauche et grimpe, grimpe à en perdre le souffle. Vous rigoler, mais la fatigue commence à venir debout depuis 6h00 une fatigue générale s’installe. Dans le haut de la côte le chemin fait fourche nous prenons à droite, GR, Balisages Jaune & Bleu et un balisage orange. Au carrefour suivant nous perdons le balisage orange et jaune, poursuivons tout droit le GR et le bleu. A une fourche le GR prend à gauche. Nous arrivons à l’intersection entre la C 20 et la D 137 sur certaine
carte la C20 est appelée chemin des Bruyères, sur place de la Coudraie. Coupons la D 137 et prenons en face le chemin de la forge (GR-Balisage bleu et de nouveau un orange.) Nous entrons dans le village de Frémeuse [Le nom de la localité est attesté sous la forme Frainosa en 1164. Du latin tardif Fraxinosa, « lieu où poussent des frênes » Freneuse se situait sur le passage de la voie Gauloise qui allait de Rouen à Lisieux. Placé sous le patronage de saint Ouen, ce village faisait partie de la forêt du Vièvre donnée à Raoult d'Ivry pour avoir tué un ours. Son fils Jean, eut Freneuse dans son lot et il en fit don aux évêques d'Avranches. L'alliance de Mathilde de Freneuse avec Guillaume de la Mare fit passer aux seigneurs de la Mare-Gouvis à Sainte-Opportune, la seigneurie et le
patronage de la paroisse de Freneuse qu'ils possédaient sous la suzeraineté des évêques d'Avranches. En 1541, le fief de Freneuse appartenait à Loyse de Bourbon, duchesse de Montpensier, princesse de la Roche-sur-Yon. Wikipédia]. Coupons la D 699, passons devant l’église, ou nous remarquons juste au dessus de la haie la statue de Saint Ouen sculptée dans une niche du chevet regardant le pèlerin passé. Poursuivons par la rue du Lavoir. Au carrefour suivant, nous arrivons au chemin des Côtes, de l’Orme du Buc, prenons à gauche le chemin des Côtes, à la fourche laissons sur la droite le chemin du Romacon, prenons à gauche. « Je me dis chouette je vais longer la vallée jusqu’à la Risle et je vais éviter les côtes, fausse idée, le chemin remonte brusquement pour traverser le
Bois de la Salle et la Côte il faut la monter, pour redescendre immédiatement après ». Nous longeons de plus ou moins près un ruisseau, nous arrivons aux quelques maisons des Côtes. Laissons le bitume desservir les maisons de droite, poursuivons le chemin tout droit, nous débouchons sur un chemin formant Té. Sur la gauche le petit pont permettant de traverser le ruisseau, remarqué que le gué est pavé et qu’il y a des plots pour traverser le reste du ruisseau, mais ce n’est pas notre chemin, il est trop plat. Nous remontons à droite un chemin un peut raviner. Attention ce passage n’est pas très bien indiqué par le balisage. Dans la monté le chemin fait fourche nous perdons le balisage bleu, poursuivons
à gauche, cela monte fort, nous poursuivons par le GR et des balisages vert et orange. Enfin nous arrivons sur le plateau. A l’orée du bois nous perdons les balisages vert et orange poursuivons dans les champs par le GR. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, (pas de balisage) sur un poteau une trace presque invisible, ne demande qu’un peut de peinture neuve pour reluire à nouveau. Nous traversons le hameau de quelques maisons de la Richerie, quittons le bitume pour prendre le chemin de droite et à la dernière maison (en 2020). Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche, passons un fossé. Nous débouchons sur une route (La Beaularderie) nous faisons un esse gauche-droite, nous traversons le hameau de Mahieux (disons la ferme). Poursuivons le GR, balisage bleu et un nouveau jaune. Nous sortons du hameau, la route tourne sur la gauche puis fait fourche avec un chemin, s’appelant sur certaine carte Le Moulin du Vièvre, quittons le bitume et poursuivons tout droit le chemin
longeant une longère, en lisière du bois. Nous poursuivons entre bois et cultures, arrivé devant des fourches, la première est une patte d’oie inversée poursuivons tout droit, la seconde devant les grillages d’une propriété nous prenons à gauche, nous entrons de nouveau dans la foret en fond de vallée. Le chemin forme Té, le GR fait un esse droite gauche, nous abandonnant le balisage jaune. Nous arrivons au village du Moulin du Vièvre, je touche à la fin et j’en ai plein les bottes. Nous débouchons sur la D 39, route de la Butte à Feu, face à une grosse usine et d’un étang. Je quitte le GR 224 rive gauche pour me rendre à mon gîte d’un soir. Faisons de nouveau un esse droite-gauche et prenons le chemin des Fontenelles, longeant l’étang et l’usine Nestlé, jusqu’à la D 47 que nous prenons à droite. Traversons la Risle [longue de 145 kilomètres, considérée comme le dernier affluent de la Seine qu'elle rejoint en rive gauche au niveau de son estuaire. Le nom de la rivière est mentionné sous les formes fluvius Lirizinus au VIIIe siècle (vie de saint Germer), Risla en 1025 - 1041 (Fauroux 34, 98), Risle en 1055 - 1066 (Fauroux 213), Risella en 1074, S. Paulus super Rislam au XIIIe siècle. La Risle prend sa source, à l'altitude de 275 mètres, dans le bois des Boulais situés à la limite des communes de Ferrières-la-Verrerie et de Planches dans l'Orne sur les pentes des monts d'Aimain, nom donné au rebord du plateau délimitant le Perche dans sa partie septentrionale. Après avoir dévalé les pentes des monts d'Aimain comme un simple ruisseau jusqu'à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, la Risle adopte une direction sud-ouest - nord-est et s'engage dans la première partie de son cours - la tête d'alimentation - qui la mène à Rugles après un linéaire de 37 kilomètres. La rivière s'écoule dans une vallée étroite, selon une pente de 2 ‰, sur des terrains imperméables, alimentée par huit petits affluents de courte longueur. Très sensible aux précipitations, le débit de la Risle atteint 2 m3/s lorsqu'elle atteint Rugles. À partir de cette commune, la rivière s'engage dans une partie particulière de son cours (longue de 41 kilomètres) appelée la Risle perchée. Cette appellation est due au fait que le cours d'eau coule au-dessus de la nappe de la craie qui va, contribuer, plus en aval à son alimentation. La Risle incline son axe selon une direction septentrionale, gardant une pente identique à celle de la section précédente. La spécificité de la Risle perchée est le faible apport d'affluents certes assez longs mais non pérennes comme le Sommaire (19 kilomètres), de nombreuses pertes au profit de l'aquifère et la présence de bétoires. Ainsi le débit augmente de manière insensible, atteignant 2,2 m3/s à Grosley-sur-Risle, à proximité immédiate de Beaumont-le-Rogers'achève ce tronçon de la rivière. Les deux subdivisions suivantes de Beaumont-le Roger à Pont-Authou (21 kilomètres), puis de cette dernière commune à Pont-
Audemer (28 kilomètres) voient la Risle incliner son cours dans la direction sud-est - nord-ouest. Dans le premier secteur, la rivière reçoit l'apport de nombreuses sources (source des Fontaines) issues de la nappe de la craie qui alimente enfin le cours d'eau et, surtout, de son principal affluent : la Charentonne qui la rejoint en rive gauche à Serquigny. Le débit augmente fortement atteignant 5,5 m3/s à Beaumontel, puis 10,3 m3/s à Nassandres après sa rencontre avec son tributaire majeur, tandis que la vallée s'élargit avec une largeur de 400 mètres. À partir de Pont-Authou, la pente diminue (de 2 ‰ à 1,4 ‰) renforçant la sinuosité de la rivière qui coule désormais dans une vallée large d'un kilomètre. De nombreux petits affluents, ne dépassant pas les 10 kilomètres de linéaire, viennent renforcer le débit qui atteint les 14 m3/s à Pont-Audemer. La dernière partie du cours ou Risle maritime (16 kilomètres) présente un aspect très différent car la rivière, entre Pont-Audemer et son embouchure par laquelle
elle se jette dans la Seine sur le territoire des communes de Berville-sur-Mer et de Saint-Samson-de-la-Roque au terme d'un linéaire de 144,7  kilomètres, est soumise à l'influence des marées. Le cours a été profondément modifié par les aménagements et les chenalisations successives. Quelques affluents secondaires comme la Corbie et le Foulbec ainsi que des ruisseaux viennent renforcer le débit de la rivière. Née sur le rebord septentrional des collines du Perche (dans la région naturelle des Marches normandes), la Risle s'écoule vers le nord à travers le pays d'Ouche avant de séparer le Lieuvin à l'ouest de la plaine du Neubourg et du Roumois à l'est. Dernier affluent de la Seine (rive gauche), qu'elle rejoint dans son estuaire, la Risle, d’un point de vue administratif, est un cours d’eau non domanial à l’exception du secteur allant de Pont-Audemer à l’estuaire de la Seine qui appartient au Domaine public maritime français. Wikipédia]
Nous débouchons sur la D 47 que nous prenons à droite, traversons une ancienne ligne de chemin de fer nous sommes sur la carte au pont Joly, zone commerciale de Montfort sur Risle ou nous pouvons nous ravitailler pour le lendemain. Nous buttons sur la D 130. L’hôtel restaurant n’ouvre qu’à 18h00 j’ai une heure trente à perdre (Je modifie la trace pour en faire un itinéraire sans allée et retour. Je n’ai pas grand-chose sur Montfort, pour un village disposant d’un château en ruine. Je n’ai pas trouvé un site ayant l’histoire de cette ville.  Je me dirige vers un petit parc en bordure de La Risle ou l’on fait l’hommage à deux peintres, Albert Lebourg et René Sautin. Je souffle un peu, j’en ai plein les jambes. Après avoir regardé un pécheur remonter un beau poisson pour son dîner du soir (il ne le rejette pas à l’eau.) Je m’ennuie et prend la direction de l’église [L’église fut édifiée à la fin du XIe siècle par les sires de Montfort. Elle est réalisée en silex à parements renforcés par un appareillage de pierres de taille mais il ne subsiste qu’une partie du chevet datant de cette époque.  Elle fut donnée à l’abbaye du Bec en 1097. La tour présente des réminiscences de style roman et fut remaniée au XIIIe siècle et la nef partiellement reconstruite. L’église est pillée et saccagée à plusieurs reprises pendant les guerres de religion. Le chœur et la nef ont été presque totalement reconstruits vers 1755. Il y a eu des restaurations importantes vers 1870 sur la façade ouest, le mur sud de la nef, et la construction de la tourelle sud. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/27-Eure/27413-Montfort-sur-Risle/179679-Eglisesaint-PierreetSaint-Paul et https://www.tourisme-pontaudemer-rislenormande.com/wp-content/uploads/2017/11/dlpt-PATRIMOINE_web.pdf-1.jpg]
Derrière l’église se trouve les premières marches pour monter au château. J’ai encore le temps, pourquoi ne pas se rendre au château ce n’est que là-haut. De toute façon je ne le ferait pas demain ce n’est pas sur ma route. Qu’elle idée, alors que j’en ai plein les jambes de vouloir aller voir des murs en ruine. Un escalier avec des marches irrégulières en bois s’élance vers le château. On attaque la colline à la perpendiculaire, les marches n’en finissent pas, heureusement il y a des bancs. De ce coté le château devait être imprenable. Voila ce que nous dit wikipédia [Implanté sur un éperon rocheux dominant le bourg de Montfort et la vallée de la Risle à près de 120 mètres d’altitude, le château forme un vaste ensemble d’une profondeur de 280 mètres et d’une largeur de 165 mètres. D'une superficie totale de 4,6 hectares, le site représente un emplacement particulièrement avantageux lui permettant de contrôler les voies terrestres menant de Pont-Audemer à Brionne et de Lieurey à Montfort. En outre, l’emplacement stratégique permet de prévenir tout danger en provenance du trafic fluvial et privilégie le contrôle de l’un des rares points de franchissement de la Risle aux XIe et XIIe siècles. ]
On se dit c’est du lourd, une fois en haut on est un peut déçu, mais ce doit être la monté par les escaliers qui fond cela, les marches mon vraiment coupé les jambes [Les origines de l’édifice sont assez controversées. D'origine gallo-romaine pour Delphine Philippe-Lemaître ou d’origine franque par Alfred Canel, il n’en demeure pas moins que les vestiges subsistants semblent dater des XIe et XIIe siècles. Hugues Ier de Montfort construisit l’édifice dans la première moitié du XIe siècle, pendant la minorité de Guillaume le Bâtard dans un climat de lutte féodale, tout au moins l’enceinte de pierre dans sa configuration initiale et vraisemblablement la tour porte subsistante. Hugues IV de Montfort, son arrière-petit-fils, l’améliora dans la première moitié du XIIe siècle, ceci correspond vraisemblablement à la période de la conspiration de La Croix-Saint-Leufroy à laquelle avait participé le sire de Montfort. La construction du donjon et des tours d’angles et de flanquement correspond sans doute à cette période. En l’état actuel des choses et des éléments connus, seule une campagne de fouilles archéologiques permettrait de clarifier la situation et l’origine du site castral. Le château se compose, au nord, d’un ouvrage avancé appelé
communément le Grand Ber qui est entouré par un large fossé. Cet ouvrage semble apparenté à une basse cour de dimensions modestes. Au centre, subsistent les vestiges d’une enceinte en pierre qui comprend, au nord et au sud, 7 tours. À l’intérieur de l’enceinte, placé au sud-ouest et assez loin de l’entrée, se distingue un donjon de forme rectangulaire. Une courtine l’isole de cet ensemble. Au sud, en direction du plateau, le château se termine par une vaste basse-cour entourée par un fossé et protégée par un rempart de terre lui-même renforcé parfois par un mur de pierres maçonnées. La forteresse, comprenant l’enceinte de pierre et les deux basses cours attenantes, présente une structure particulièrement remarquable. La superficie de la haute cour représente à elle seule 3 600 m2 formant une courtine protégée par quatre tours d’angle, une tour porte et deux tours semi-
circulaires. Le donjon de 18 mètres sur 16 mètres et dont ne subsiste que le premier niveau est implanté au sud ouest de la haute cour. De forme rectangulaire, il présente des vestiges de contreforts plats aux angles et au milieu. Une chemise l’entoure encore partiellement et l’isole du reste de la haute cour. Les matériaux composant les maçonneries sont pour l’essentiel composés de silex à parements et de blocaille. Les arêtes et les soubassements révèlent un appareillage de pierre calcaire bien agencé. Les structures de la poterne au niveau de la tour porte ont été relevées lors du sondage archéologique réalisé sous l’égide de Madame Claude Gilles en 1977 et 1978. À noter à l’arrière du donjon, le mur de courtine réalisé en Opus Spicatum témoignant d’un type de
maçonnerie ancien mis en œuvre dès les IXe et Xe siècles. L’enceinte maçonnée est ceinturée dans sa totalité par des fossés dont la profondeur atteint parfois 10 mètres alors que la largeur s’étend jusqu’à 39 mètres. Les murs de courtines, épais de 2 mètres, atteignent une hauteur maximale de 5 mètres mais un remblai important interdit une lecture précise de leurs dimensions. Lors des campagnes réalisées par l’association Chantiers histoire et Architecture Médiévales (C.H.A.M) en 2009, 2010 et 2011, des modifications intervenues en plusieurs emplacements ont été clairement relevées faisant état de deux époques de constructions différentes. Les parties sommitales ont été reprises rehaussant les murs de l’enceinte et un glacis a été ajouté sur l’extérieur des courtines. Ces deux éléments attestent un renforcement évident en vue d’une défense militaire accrue. Il en est de même pour les
tours d’angles et la tour éperon dont l’implantation vient clairement s’ajouter dans un dispositif initial plus sommaire. Ces modifications reflètent vraisemblablement les transformations effectuées par Hugues IV évoquées au gré des textes et faisant suite aux nécessités imposées par le conflit avec le roi d’Angleterre. Différents récits ont évoqué deux périodes de construction pour le château. En effet lors de la dernière campagne de l'association C.H.A.M, une archère, transformée puis modifiée en point de lumière, a été clairement identifiée en pleine courtine alors même que les tours de flanquement présentent des points de tirs plus efficaces. Nous serions donc en présence des premières défenses réalisées avant les transformations évoquées ci-dessus. Notons que les campagnes de l'association C.H.A.M ont permis de réparer et solidifier plusieurs ouvrages menacés et de les pérenniser dans la durée. La dévégétalisation commencée en 2003 par l’association Montfort Culture et Patrimoine a permis d’obtenir une lisibilité du site beaucoup plus probante. Vers 980, Torsten de Bassebourg, premier possesseur des lieux attesté, reçut le domaine de Montfort. 
Portant le titre de vicomte, l’origine de son nom provenait du lieu-dit de Bassebourg situé sur le canton de Brucourt dans le Pays d’Auge dont il était originaire. Il donna naissance à Hugues Ier de Montfort, dit Hugues à la barbe, qui hérita du domaine. Hugues Ier édifia la forteresse de pierre dans sa première configuration. En 1039, il trouva la mort dans un combat contre Vauquelin de Ferrières à Plasnes près de Bernay.Hugues II qui lui succéda était dévoué au duc Guillaume dont il était le connétable. Il l’accompagna dans la plupart de ses expéditions guerrières.
En 1054, aux côtés de Guillaume, il remporte sur les Français l’éclatante victoire de Mortemer. Hugues II accompagne le duc Guillaume à Hastings en 1066 et se voit gratifié de 114 manoirs répartis sur l’Angleterre. Il reçoit également l’honneur d’Haugley, et se voit confier avec Odon de Bayeux la gestion de l’ensemble du comté de Kent. Ses deux fils Hugues III et Robert Ier recevront respectivement les terres anglaises et les terres normandes. Hugues III ne jouit pas longtemps du domaine de son père. Trouvant la mort en terre sainte lors des croisades, les possessions anglaises échouèrent à Robert Ier excepté l’honneur d’Haugley qui sera la base de forts désaccords entre le futur roi d’Angleterre Henri Ier et les Montfort.
Robert Ier, connétable héréditaire, s’illustra aux côtés de Guillaume le Roux, roi d’Angleterre. Sur son ordre, il s’empare de la tour du Mans et s’illustre brillamment à travers d’autres faits d’armes, mais en 1102, il abandonne le duc
de Normandie au siège de Vignat et combat contre lui en 1106 à la bataille de Tinchebray. En l’absence de postérité, le domaine de Montfort revint à son neveu qui prit le nom de Hugues IV. Il participa à la conspiration de la Croix-St-Leufroy en 1122 visant à élever au pouvoir Guillaume Cliton au détriment du roi Henri Ier, il en résulta un fort ressentiment du roi Henri qui assiégea le château en 1124. Le château fut remis entre les mains de Galéran IV de Meulan, beau frère de Hugues de Montfort, qui fut prisonnier du roi jusqu’en 1135.
Pendant 36 ans, Galéran occupa les lieux et fit réparer le château. Cependant Robert II, fils aîné de Hugues IV repris à Galéran en 1153 le château que ce dernier avait accaparé. Robert II possédait les trois honneurs de Coquainvilliers, Orbec et Montfort, 21 chevaliers relevaient de lui pour l’honneur de Montfort, 23 pour l’honneur de Coquainvillers, et 11 pour l’honneur d’Orbec, soit un total de 55 chevaliers ce
qui est considérable à l’époque. Robert II mourut en 1179 et c’est Hugues V qui hérita du titre de sire de Montfort. Il est assez peu question de lui dans l’histoire sauf ce que rapportent les Rôles Normands ainsi que de sa participation au paiement de la rançon de Richard Cœur de Lion en 1195. À la suite de la prise de château Gaillard par le roi de France, le château de Montfort s’inscrivit dans la seconde ligne de défense du duché et devint ainsi une pièce maîtresse. Hugues V, fidèle au duc de Normandie Jean sans Terre reçut de nouvelles faveurs. Mais en 1203, Hugues V disparaît des textes et il est fort probable qu’il perdit la vie lors d’un combat. Le château échut à Hugues de Gournay, qui abandonna Jean Sans Terre en livrant Montfort aux troupes de Philippe Auguste.
De par son importance stratégique, la forteresse fut reprise par le roi d’Angleterre qui la détruisit partiellement démolissant les tours, démantelant les murailles, ruinant les chemins couverts, comblant le puits et démolissant les étages supérieurs du donjon. Aussi, quand les envoyés de Philippe Auguste vinrent
reprendre possession de la forteresse, ils n’y
trouvèrent plus que des ruines… Wikipédia] Il y a encore du boulot pour que les quelques pans de murs nous face vraiment penser que nous sommes face à un fabuleux château. En faisant le tour des ruines nous rencontrons les balisages, jaune et un bleu. Le jaune doit être le circuit patrimoniale, le bleu c’est le chemin itinérant partant de la ville de Chartes et se rendant au Mont Saint Michel. Je me rends conte que le balisage redescend par un autre versant. j’ai eu raison de le suivre, c’est beaucoup moins dure que par les escaliers.




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Détaille

Fiabilité de la trace originale: D   (460/37/1/2/-/64)                               
 Niveau du correctif appliqué à la trace: 5 
Distance totale: 23.9 Km 
 Distance analysée: 23.9 Km


 Distance linéaire: 11.85 Km

 Dénivelée positive accumulée: 301.24 m

 Dénivelée négative accumulée: 321 m
 Altitude maximale: 141.6 m
 Altitude minimale: 31.46 m
 Altitude initiale: 59.3 m
 Altitude finale: 39.6 m
 Pourcentage de montée: 4.95 %
 Pourcentage de descente: 4.6 %
 Dénivelée positive par Km: 12.6 m
 Dénivelée négative par Km: 13.43 m
niveau d’effort :
·        0 à 25 = niveau 1 (facile). aucune difficulté physique particulière.
·        25 à 50 = niveau 2 (assez facile). Les difficultés physiques très limitées.
·        50 à 75 = niveau 3 (peu difficile). L’engagement physique reste raisonnable.
·        75 à 100 = niveau 4 (assez difficile). L’effort soutenu, difficulté physique importante.
100 et plus = niveau 5 (difficile). L’effort est très important. I faut une réelle préparation physique.







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