lundi 2 décembre 2019

Randonnée le Plus Loin Possible Etape 85 Villers le Lac - Morteau

Etape 85 : Villers le Lac - Morteau

Aujourd’hui il fait meilleur, nous avons eu de l’orage hier, la température a enfin baissée. Ce matin, j'ai le temps, les horaires des trains sont plutôt organiser pour aller au travail à Besançon 5 trains de très bonne heures, après 8h36 il n'y a plus rien avant midi quarante. C'est une ligne pas facile à voies unique. J'ai trouvé que 8h30 c'était un peu tôt alors j'ai pris celui de midi, cela me permettra de visiter le petit bourg et d'acheter de la saucisse et du fromage.

Samedi 27 juillet

Km   Temps    Arrêt    V/d     V/g     Dénivelé
6,9     1h30        0         4,6      4,6        211 +


 
Carte IGN                                                         Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps               
 
Le code mobile de cette randonnée est b313089
 
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Etape 1 : Noter le code mobile du circuit ci-dessous :
                                                              

Villers le Lac: [L’ancre de marine orne le blason de la cité, prouvant, s’il est besoin, que Villers-le-Lac doit ses origines à l’activité des pêcheurs. Lors de fouilles il a été retrouvé un site néolithique au bord du lac attestant de la transhumance estivale des premiers occupants. Des habitants de la Tène (célèbre site celtique en Suisse), montaient de Neuchâtel en été, suivant les troupeaux de rennes. Ils s’installaient à la Roche aux Pêcheurs. Un autre site néolithique a été découvert lors de la construction de la route de contournement de la ville mais a été recouvert par ordre du maire 

de l'époque sans faire de fouilles approfondies. La commune de Villers-le-Lac est située sur la route départementale D 461 qui mène de Morteau (France) à Le Locle (canton de Neuchâtel, Suisse), elle est bordée à l'est par le Doubs qui marque la frontière avec la Suisse. Elle englobe le lieu-dit Les Pargots juste à côté de la frontière suisse, ainsi que Les Vergers, La Courpée et Le Cernembert mais également le lieu-dit Le Col France à la frontière avec Le Locle en Suisse où l'on peut admirer le bal des frontaliers chaque matin et chaque soir. Le lac de Chaillexon, 
lors de grands froids (jusqu'à −39 °C), devient la plus grande patinoire naturelle d'Europe (les bassins du Doubs, 7 km de long). La commune est également dotée de pistes de ski alpin au lieu-dit « le Chauffaud » proche du Meix Musy (1 287 m), mais également de ski de fond. Sa proximité avec la Suisse place la ville parmi les plus riches de France en revenu moyen par ménages (Insee).wikipédia] A la sortie du gîte je remonte la Grand Rue qui devient rues des Côtes. Longue rues qui monte fortement dans ce village tentaculaire qui avale les hameaux
proches de lui. La ville disparaît enfin pour faire place aux prairies. Nous arrivons à la ferme de la Côte quittons le bitume pour prendre un chemin bitumé en son départ sur la gauche. Longeons la grange et quelques prairies avant de rentrer foret. Nous arrivons sur un chemin formant Té, ou nous trouvons un panneau d’information avec divers noms de villages dont celui de Morteau nous faisans prendre cette allée forestière sur la droite. De nouveau nous arrivons à une intersection avec un triangle boisé en son milieu et plus aucune information. Je pousse
jusqu'au chemin formant Té mais pas d'information, la trace de mon GPS me dit de prendre à gauche. Nous montons encore un peu et changeons de vallée. Après un virage nous trouvons sur la gauche un sentier descendant fortement. Il coupe les virages de la route forestière gravillonnée, rude chemin qui descend dans sa première partie assez fortement, ils sont fou c’est vététistes, le chemin est très caillouteux soit doit drôlement secouer. Coupons la route et poursuivons par le sentier en face, nous débouchons de nouveau sur la route que nous prenons cette fois ci sur la droite. Nous sortons de la foret et poursuivons cette route dans la plaine de Morteau jusqu’à la rencontre de la rue des Prairies se trouvant au hameau de La Tanche situé à l’entrée de

Morteau. [Morteau s'étend dans un élargissement de la vallée du Doubs, principalement sur la rive gauche de celui-ci.
Cette vallée se resserre en aval de Pontarlier ; elle donne naissance au Val du Saugeais, puis, à la sortie du défilé d'Entre-Roches, au Val de Morteau. La rivière est calme et dessine de nombreux méandres d'où le nom latinisé de Mortua Aqua, « eau morte » donné à la ville dans les textes.
Le Doubs (Dubis, le « noir » en celtique, cf. irlandais dub « noir ») traverse ici une région qui fit partie, jusqu'à la Révolution, du décanat de Warasgaw ou Varesco ; lui-même était une fraction de l'ancienne Séquanie.
La proximité de la Suisse (10 km du canton de Neuchâtel) procure du travail pour nombre de frontaliers favorisés par le taux de change favorable du franc suisse. 
C'est en 1105 que le nom de Morteau apparut pour la première fois dans un texte officiel. Le nom de Franche-Comté n'apparut officiellement qu'en 1366.
Au XIIe siècle, la ville se développe autour d'un prieuré de moines Bénédictins de l'ordre de Cluny qui arrivaient à cette époque dans le but de terminer le défrichement des montagnes du Val. Au nombre de 6 ou 8, ils logeaient chez l'habitant dans ce quartier du Mondey qui représentait alors à lui seul toute la ville de Morteau. Les 

moines manquèrent vite de main-d'œuvre ; ils firent venir des familles entières au point de former cinq quartiers devenus depuis de gros bourgs : Morteau, Les Fins, Le Lac (Villers-le-Lac), Mont le bon (Montlebon) et La Grand'Combe (Grand'Combe-Châteleu).
Morteau posséda un château féodal. Construit sur l'éminence du Mondey, à l'extrémité Est, il surveillait l'ancienne route celtique qui par Les Fins, le Mondey et Sobey, reliait Besançon à la Suisse. Le clocher à dôme à impériale de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Morteau actuel fut construit entre 1513 et 1515 avec des pierres de ce château.                       
La peste noire enleva les deux tiers des habitants du Val en 1349. Elle remplit les fameux « cimetières des bossus » comme il en existe encore aux Jarrons et à Grand Combe. Les vides furent comblés par des habitants du canton de Fribourg ou de la vallée d'Aoste.Wikipédia]  Prenons à gauche. Nous arrivons à une fourche prenons à droite la rue des Clarines, nous débouchons à nouveau route des Prairies et prenons à droite. Nous sommes dans la zone commerciale de Morteau. Nous arrivons à un nouveau rond point, nous prenons la route Victor Hugo sur la gauche et au second rond point nous prenons sur la gauche la rue du Trépied, nous grimpons à nouveau, nous débouchons rue Jean Claude Bouquet que nous prenons sur la gauche, débouchons rue de l’Helvétie que nous prenons à droite et enfin
la rue des marchandises sur la gauche. Nous arrivons à la gare. Toute petite gare ne louper pas l’heure du train deux le matin 8h 30 12h30 et deux l’après midi 16h30 et 17h30 (les horaires sont arrondis vérifier sur le site SNCF) faut dire que c’est encore une voie unique alors il doit être difficile d’y faire circuler les trains. J’ai deux heures  à attendre j’en profite pour acheter la spécialité de la région ; la saucisse de Morteau et un peu de fromage.
Le château Pertusier est un château de style Renaissance du XVIe siècle. En 1576, le château Pertusier est construit par Guillaume Cuche (une des plus anciennes familles du Val de Morteau, originaire de la Suisse) 17 rue de la Glapiney à Morteau. C'est un rare exemple civil d'architecture

Renaissance dans le Haut-Doubs.
Construit il y a plus de quatre siècles au coeur de Morteau par une famille de marchands suisses, le "Château Pertusier " serait l'un des rares et peut-être même le seul témoignage de l'archictecture renaissance dans le Haut-Doubs. Ce lieu, dont on connaît finalement peu l'histoire, appartient aujourd'hui à la ville de Morteau et accueille depuis 1985 le musée de l'horlogerie. Maison de la fin du 16ème siècle, appartenant à la famille CUCHE jusqu'en 1647 puis passée à la famille BOLE. Acquis par la famille
PERTUSIER après la Révolution, le château subit des travaux d'extension et d'aménagement durant la seconde moitié du 19ème siècle dans le style néo-renaissance. Ce lieu fut une gendarmerie de 1938 à 1985, puis un musée. https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/haut-doubs/histoire-lieu-secrets-maison-pertusier-morteau-1078669.html

 L’église Notre Dame de l'Assomption de Morteau
Un prieuré était déjà présent en 1107, occupé par des moines Bénédictins de l'ordre de Cluny.
L'église actuelle a été construite au XVe siècle, probablement achevée en
1420 ou 1479. Seul le cœur en abside à trois pans daterait de cette époque.
L'église subit plusieurs incendies au XVIe siècle, en 1683 et en 1747.
Enfin, la foudre cause un incendie sur le clocher en 1945.
Le Maître autel en bois taillé doré datant du XVIIe siècle classé à titre objet au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1916La Chaire à prêcher en bois taillé, œuvre du sculpteur Claude Joseph Béliard datant de 1748

Le Bourdon, cloche en bronze datant de 1689
Une Vierge de piété en bois peintdatant du XVIe siècle classé à titre objet au titre des monuments historiques depuis le 27 octobre 1975
Une Statue de Saint Roch en bois taillé peint datant du XVIIIe siècleUne statue du Christ en croix en bois taillé datant du XVIIIe siècleUn autel secondaire en bois taillé datant du XVIIIe siècle.
 



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