vendredi 2 août 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1050 - Quillan - Comus

Quillan - Comus


mardi 28 mai

C'est une dure journée 38 km en montagne c'est de la folie, sur le plat pourquoi pas, mais en montagne... Surtout avec "d'après la carte" 1300 m de dénivelés positif, qui ce sont transformés en 1600. Ce n'est pas, par bravade, ou par esprit de performance, c'est que je n'ai pas trouvé à couché avant Comus, n'y juste après Quillan. Hier la journée était trop courte, aujourd'hui trop longue. A partir de ce jour j'avance enfin vers l'atlantique.

J'avais prié pour survoler cet itinéraire, afin de ne pas arrivé trop tard à mon gîte . Mon veut à été exhaussé. Je vais certainement le payé demain. Mon calculateur de temps de marche en montagne me donnait, entre10h30 et 13h00. Je devais arrivé vers 18 ou19 heures. Je suis arrivé à 16h00 en partant à 7h30. Je n'ai pas marché, j'ai volé, j'avais tellement peur de ne pas être à la hauteur. Rassurez vous, je ne m'en venterait pas auprès des autres randonneurs.
 
C'est un itinéraire atypique, mélangeant le GR Cathares, le GR 7 et le bitume, le tout pour diminuer le kilométrage et le dénivelé. Au départ je voulais suivre le sentier Cathares, j'avais repéré un couchage, mais je n'ai pas réussi à les joindre, ou je n'étais pas sur que l'adresse trouvée sur internet soit sur le bon chemin ou la bonne région. C'était un gîte perdu dans la montagne, il m'avais semblé difficile d'accès sans un grand détour. Mon expérience  de l'année dernière, avec mon couchage à ….ma un peu refroidi…Pourquoi mélanger les Gr et le bitume ? Si l'on suit simplement le Gr on arrive a un peu plus de 40 km et je ne suis pas certain de pouvoir les réaliser en montagne. En procédant ainsi et en traçant un peut plus rectiligne dans les virages j'étais arrivé à 36 km, au lieu d'un bon quarante.

km temps   arrêt    V/d    V/g     Dénivelé
38  8h30     0h30    7,4    4,6         1620+



Carte IGN                                               Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                                   Le code mobile de cette randonnée est b312897
                                    
Départ de Quillan
En ville je retrouve le GR 367, mais ne le suis pas. je prends la D 79 et rejoint le balisage à Ginoles, j'ai trouvé que la route était plus courte, mais certainement moins agréable. Ensuite dans la grande montée de la montagne du Pech Tignous, je n'ai pas suivi tout le temps le sentier balisé sur les pentes de la montagne, j'ai coupé tout droit par le large chemin, un peu raviné. Rude chemin gravissant en ligne droite la montagne, nous passons de 300 m à 884 m c'est le chemin du treck. Nous coupons plusieurs fois le Gr qui serpente sur le flanc, moins dure, plus long. Dans la monté penser à vous retourner pour admirer le paysage, et cela permet de souffler. Ce qui permet de souffler, tout en marchant, c'est le changement de vallée, nous restons un bon moment sur a peu près la même courbe de niveau, avant de grimper à nouveau. Nous débouchons sur la D 59. Nous abandonnons le Gr pour suivre la départementale sur la gauche, je traverse le village de Coudons par le centre cela permet de couper le virage de la départementale. Je retrouve la départementale qui a changé  de numéro nous sommes sur la 613 (à moins qu'il y est une erreur sur la carte et que la 613 ne commence à la fourche suivante.) Nous passons le col Condon à 883m . Au carrefour avec la D 59, nous prenons cette dernière sur notre droite c'est la route des sapins, en direction de Montmija. (dans mon topo oral je dis que c'est a Montmija que je rencontre le GR). Laissons ce hameau situé sur notre droite. De route bitumée  nous passons à route empierrée. Passons le col du
Pradel poursuivons la route jusqu'à la maison forestière, ou nous rencontrons le Gr 7A que nous prenons à gauche. Dans un virage laissons un chemin partant sur la gauche, nous arrivons à un  carrefour avec quatre routes, le Gr fait un virage à l'équerre sur la gauche, nous sommes en foret, le chemin est encaissé dans un ravin. J'accélère le pas. Le chemin monte et descend aux grès des vallons. La foret est très belle. Nous débouchons sur la D422 que nous prenons à gauche, nous sommes également sur le balisage jaune et depuis un moment nous trouvant de petites pancartes 
 indiquant le chemin, de Vauban. [Historique Pour assurer la sécurité de son royaume, Louis XIV charge le maréchal Vauban de construire une ligne de fortifications destinée à contenir des invasions éventuelles venant d'Espagne. Ainsi, l'ingénieur du roi créa de toute pièce la forteresse de Mont-Louis, chef d'oeuvre de l'architecture militaire du XVII ième siècle. Pour assurer un approvisionnement rapide en hommes et matériel lourd depuis la plaine, deux voies ont été aménagées: l'une part de Limoux (Aude) et l'autre de Mirepoix (Ariège).

  Depuis, ces chemins on connus bien des aléas, tantôt abandonnés, tantôt restaurés. Aujourdhui, une grande partie a été réhabilitée et dédiée à la randonnée pédestre ou équestre. 3 départements Pyrénées Orientales, Aude et Ariège ont décidés de s'unir pour pérenniser ce chemin historique en profitant de l'opportunité du tricentaire de la mort de Vauban (2007) et assurer sa promotion auprès des randonneurs. L'inauguration officielle du chemin de randonnée allant de Rouze à Villefranche de Conflent en passant par Mont-Louis a été inaugurée en septembre 2007. http://guichard-sellier.fr/annexe/randos%20gs/vauban.htm ]  

Nous arrivons au village de Belvis et changeons de vue. Ce petit village avec sa montagne derrière surgissant de la cime des arbres est vraiment beau [Le célèbre organiste anglais, membre du Collège Royal, John Dillistone (Huntingdon, près Cambridge) habite la commune de Belvis. Il y reçoit régulièrement ses étudiants en calligraphie, dessins et peinture de l'université de Cambridge pour qu'ils découvrent la beauté des sites et la peignent. John Dillistone donne chaque année un concert d'orgue sur l'instrument de Quillan 
 (orgue avec des tuyaux en
 chamade). En août 2016, il a été invité à produire ses œuvres accompagné de celles de ses fils Clive et Tim à l'Office du Tourisme de Quillan. Wikipedia] Traversons une partie du village, et prenons sur la droite la D 222, passons un lavoir. Regarder le paysage de ce haut plateau entouré de montagnes plus ou moins pointu, dont quelques unes comportent encore de la neige. Portez attention à celle de droite, vous n'aurez peut être pas de neige, comme sur les photos mais elle est remarquable, elle domine les autres et nous l'aurons longtemps en 
point de mire. Dans une paire d'heures nous en seront très proche... Quittons la D222 en prenant un chemin sur la gauche, nous sommes toujours sur le Gr. Traversons la D 613, puis le ruisseau des Taillades. Nous débouchons  sur un chemin formant Té,  prenons à droite. Dans cette plaine ou le vent souffle fort, malheureusement de face, je force le pas. Je quitte le Gr 7A lorsqu'il tourne à gauche et prend le chemin me ramenant sur la départementale. Départementale que je prends à gauche. Je la quitte dans un virage ou pour trouver le chemin il faut prendre la route du petit parking. 
Beau chemin bien plat avec une vue dégagée permettant d’admirer le proche paysage. Aux fermes de la Blanque et de Montplaisir, nous coupons la D 120, et retrouvons notre Gr 367. Faisons un esse gauche droite, et longeons les prairies sur un chemin étroit. Laissons une branche du GR partir sur la gauche et menant au village d’Espezel ou on y trouve un hébergement. Pourquoi, cela ma t'il échappé lors de mon repérage sur la carte ? Tant pis pour moi, je poursuis mon chemin, qui monte gentiment, de 877m à 888m. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Après la traversée d'un bois 
nous rencontrons un carrefour, nous prenons à droite (sur la carte cela nous fait faire un chapeau circonflexe). Nous coupons la D193 au niveau de son carrefour avec la D 293 en direction de Coumeilles. Prenons le chemin herbeux en face, puis nous coupons la D29. D'après  mon tracé je n'ai pas fait le petit crochet, je suis monté  direct vers les 952m. Nous sommes dans les bois, le chemin monte gentiment et nous arrivons à 1000m. Quittons la foret pour les alpages. Le balisage est bien fait et puis il n'y a pas beaucoup de chemins pour nous dévier de notre itinéraire. Nous pénétrons dans 

les prairies, ou ouvrant, sans oublier de les refermer, les portillons ou les clôtures électriques. Je fais ma rencontre avec mon premier troupeau de moutons de la saison et du premier Patou, surveillant son cheptel. Je fais ma photos, les moutons étant sur le chemin, je me dis lorsqu'ils vont se disperser cela va faire un beau cliché, mais voilà je n'avais pas compté avec le chien, qui débouche dont ne sait ou. Pas rassuré le gars. Quoi faire ? Impossible de sauter la clôture, cela ne servirait à rien, ce ne sont que des fils de fer, derrière le taillis. Je fais face en 
m'égosillant, mes bâtons pointés vers le chien, pour qu'il reste à distance. Qui est le plus menaçant le bonhomme avec ses bâtons ou les crocs du chien... Pas confiance aux crocs, les bâtons en avant sont-ils agressifs ou juste menaçant ? je recule doucement. Le chien fait des tentatives de progressions, par petits bons, je recule lentement, trop lentement à mon gout. Ces c.. de montons ce sont regroupés derrière le chien et me suivent, que c'est bête un mouton, ils se seraient éloignés, j'airai été tranquille. Que le portillon est loin… Ouf, le chien c'est arrêté les moutons  aussi, je franchi le portillon et je n'oublie surtout pas de 

refermer la porte. je poursuis mon chemin qui ressemble plus à une trace de 4x4 qu'à un chemin. Me voila en compagnie de vaches, elles, elles se sauvent, sauf le taureau, qui me regarde dans les yeux. Pas rassuré, il ne bouge pas. Je trouve que les traces de voiture servant de chemin passe un peu prêt de ce dernier. Je le contourne avec inquiétude, mais il ne bouge pas. Plus loin je rencontre le berger, dans une camionnette positionnée sur cales. Il bricole, son chien (attaché à ses pieds). Je grimpe toujours. La vue se dégage et l'on découvre une montagne toute pointue ou l'on devine un château sur son faîte "c'est le château Cathares de Monségur". Nous sortons 
des alpages pour retrouver la foret. Un chemin défoncé par les engins de débardages. Nous arrivons à 1300m d'altitude. Après un virage en épingle à cheveux sur la gauche nous arrivons à la cabane des gardes. Refuge qui peut être, peut servir certain jour de très mauvais temps, mais je ne me suis pas arrêté pour vérifier comment on peut y entrer. Laissons sur la droite un chemin et prenons sur la droite également le large chemin. Large chemin carrossable permettant aux camions de bois de venir chercher les grumes. Nous sommes à flanc de montagne, la roche est brute et abrupt. Souvenez vous de la montagne que je vous avais demandé de regarder  
lorsque nous étions à Belvis et bien nous en sommes presque au pied, elle nous barre la vue sur la droite. Sur la gauche nous ne sommes pas mieux loti par une paroi abrupte. Entre nous et la montagne un immense ravin, ravin dont on ne voit pas le font. De 1300m, il plonge à 600m par d'immenses colonnes de pierre déchiquetées. Nous arrivons au col de la Gargante (Comus est à 3 km). Nous trouvons une fourche à trois dents. Je ne prends pas le Gr partant par la branche du milieu, je poursuis par le chemin sur la droite, nous sortons de la foret et le paysage s’ouvre sur la plaine de

Comus. C'est magnifique toutes ses montagnes en forme de dôme. Nous arrivons au col du Boum, je prends la route bitumée sur la droite, nous passons une exploitation agricole et je m’inquiète, ma trace se termine bientôt et je ne vois toujours pas de village. Après un virage j'aperçois en contrebas le clocher de l'église et le village coincé dans son vallon. 

   









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