vendredi 2 août 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1048 - Saint Paul de Fenouillet - Rennes le Château

Etape 2 Saint Paul de Fenouillet - Rennes le Château


Dimanche 26 mai 2019
 
Le piémont français correspond à la zone sous-pyrénéenne qui constitue géologiquement la partie sud du bassin aquitain, l'avant-pays septentrional des Pyrénées. Lors de la formation des Pyrénées à l'Éocène vers −40 Ma, cette zone est faiblement plissée et chevauchée par la zone nord-pyrénéenne (ou pré-Pyrénées nord) le long du front de chevauchement nord-pyrénéen, c'est-à-dire la ligne de front où les terrains allochtones nord-pyrénéens ou pré-pyrénéens commencent à recouvrir les terrains autochtones du piémont. Cette limite de chevauchement s'étire en longitude de l'ouest des Pyrénées, avec le front de la nappe du Bas Adour, jusqu'à l'est avec le front de la nappe des Corbières.
La zone sous-pyrénéenne est scindée en deux parties inégales près de la faille de Muret, dans le prolongement de la faille de Toulouse :

  • la partie orientale qui correspond à une zone située entre la Garonne et l'Aude, subdivisée en trois secteurs (du nord au sud) :
    • l'avant-pays septentrional,
    • une zone plissée de 10 kilomètres de largeur, qui part de l'Aude au nord et se termine dans les petites Pyrénées au sud, comprenant du flysch du Jurassique en surface, et des gypses du Trias en profondeur,
    • une bande étroite tout au sud contenant des couches de flysch du Crétacé supérieur, très épaisses et à fort pendage (car redressées par les chevauchements sur le front nord-pyrénéen situé un peu plus au sud) ;
  • la partie occidentale qui ne contient que l'avant-pays septentrional. Ses sédiments mésozoïques épi-continentaux sont fortement diaclasés et très légèrement plissés. Les sédiments sont recouverts par des molasses du Miocène.

km    temps     arret     v/d     v/g     dénivelé
35     8h30          1h     4,1     3,7       1492 + (avec le calculateur de la carte)




Carte IGN                                       Trace GPS & Topo sans Commentaires

Trace Randogps                                          Le code mobile de cette randonnée est b312895


La marche est haute
Je commence par faire un petit tour dans Saint paul, hier je n'ai pas eu le temps et j'étais un peut fatigué. Le voyage est bien long debout depuis 5h du matin. [Entre mer et montagne, dans son écrin de verdure essentiellement viticole, ce village méditerranéen du Sud de la France situé dans les chaînons des Corbières méridionales sur la route des plus beaux châteaux cathares, jouit du privilège d'être arrosé par deux 
rivières ; l'Agly et de la Boulzane. L’Agly creuse au nord les gorges de Galamus et au sud le Fossé de la Fou (qu'il ne faut pas confondre avec les gorges de la Fou, plus au sud).
Autrefois habité par l'homme de la Préhistoire, le site des "gorges de Galamus", site naturel classé et protégé, fut sans doute le premier lieu habité de Saint-Paul. Ces grottes calcaires percent à cet endroit des parois vertigineuse. Les grottes de Galamus, dès le VIIe siècle auraient été un refuge pour les ermites. Ceux-ci  vécurent dans
la prière et l'abstinence. Ils placèrent le site sous la protection de saint Antoine le Grand, patriarche des moines du désert. Ces lieux, aménagés au XVe siècle par les franciscains, sont devenus un lieu de pèlerinage traditionnel les lundis de Pâques, celui des lundis de Pentecôte attirant des croyants jusqu’en Catalogne. Un monastère Saint-Paul de Monisat est documenté en 966 dans le testament de Sunifred II comte de Cerdagne, qui possède par ailleurs le territoire de la vicomté de Fenouillèdes où se trouve le monastère. "Monisat" ou "Monedarias" serait le premier nom de la localité. Mentionnée comme une dépendance de l'abbaye de Joucou en Pays de Sault, elle est donnée en l'an 1000 par Bernard Ier de Besalú à Saint-Michel de Cuxà. Elle change encore plusieurs fois d'autorité passant notamment sous Saint-Pierre de Moissac et Sante-Marie d'Alet. En 1173, le vicomte Arnaud Ier de Fenouillet fait fortifier la ville. L'abbaye disparait et est transformée en église collégiale en 1317, situation matérialisée par la construction de l'actuelle église du chapitre de Saint-Paul. Sur le territoire de la commune actuelle, l'église Saint Pierre de Peyrelade est une possession de l'abbaye de Saint-Martin-Lys au moins depuis 927. En 1271, l'archevêque de Narbonne hérite du lieu.
Le centre ville de Saint-Paul, en forme typique "en parapluie", voit ses rues converger vers l'église du XIVe siècle, dédiée à Saint-Pierre. Son clocher est habillé d'un campanile en fer forgé et possède un très beau retable du XVIIe siècle parfaitement conservé.
Oui il y a encore des gens qui lave au lavoir

Le bâtiment le plus symbolique de Saint-Paul est son église du chapître, et surtout le clocheton du XVIIe siècle qui surplombe sa chapelle. Cette collégiale, très riche jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, fut vendue comme bien national à la Révolution française et transformée en appartements privés. Elle est ornée de gypseries.wikipédia] Après un petit tour dans le centre ville pour voir l'église, le chapitre et une vielle maison sur galerie, je prends le Grp du Tour des Fenouillèdes, menant vers les GR 36 et 367 A. 
Voulant absolument me rendre à Rennes le château, en une étape je n'ai pas choisi de suivre le 367 A (chemin Cathare nord) traversant la très belle Gorges de Galamus par la D7. Lorsque l'on regarde la carte Street View de Google, on s'aperçois qu'il n'y a pas beaucoup de place pour le piéton. La route est longue et très touristique. Le GR fait un grand détour pour se retrouver à la Bergerie de la Couillade. Bien trop long, bien trop de dénivelés, pour une journée. j'ai donc choisi le GRP qui me semblait plus adapté à mon étape. Ce que je ne savais pas, c'est que la passerelle traversant l'Agly avait disparue lors d'inondations.
 [L'Agly : Son ancien nom était Sordus au Ve siècle, ce qui signifie « sourdre, source ». Le nom actuel vient de Aquilinus en 1162, sans doute de aquila « aigle », divinité éponyme ou de aqua « eau » longueur de son cours d'eau est de 81,7 km. L'Agly prend sa source au col de Linas, au nord-est du Pech de Bugarach (1 230 m) dans les Corbières,  à 940 m d'altitude. Il passe par les gorges de Galamus, arrose Saint-Paul-de-Fenouillet et traverse la Clue de la Fou, est retenu par un barrage, situé sur la commune de Cassagnes, passe à Estagel où il reçoit le Verdouble. Un aqueduc romain traverse l'Agly à hauteur de Ansignan. Il se jette dans la mer Méditerranée au sud de la station balnéaire du Barcarès à la limite de Torreilles, se jette dans la mer Méditerranée.wikipédia] Lorsque l'on est à Saint Paul il faut traverser l'Agly à la sortie du village par la D 117 prendre la rue de la Paychère normalement balisé... sur la droite.  Laissons un chemin dans les champs sur la droite, puis sur la gauche. Traverser la ligne
SNCF. 
- Soit on prend à droite le chemin longeant plus ou moins l'Agly jusqu' la rencontre du GR 36 que l'on prendra à gauche.
- Soit on quitte le bitume par un petit esse gauche droite et poursuivre le large chemin. Cela me semble être le chemin le plus court. Laissons un chemin sur la gauche et deux sur la droite. Ensuite cela doit ce compliquer un peu, il y a une fourche à trois dents, mais les chemins ne sont peut être pas très proches, il faudrait prendre le chemin du milieu. Sur une carte aérienne le deuxième à droite. le chemin se rétréci, entre dans la garrigue et fait jonction avec le GR 36 et 107A s'il est balisé comme la carte l'indique,
se doit être plus facile que l'explication.  Voilà on a retrouvé la trace sans ce mouiller les pieds. Mais au départ de Saint Paul je ne le savais pas. Après avoir fait le tour de ce qui reste du chapitre je retourne sur la charmante petite place de la République et prend la D7 en direction des gorges de Galamus c'est le GR du Fenouillet par les rues Léonce Rives, puis de l'Aude, on passe un lavoir (oui il y a encore des gens qui lave leur linge à la main... on retrouve le linge sur une photo google de 2012, je ne pense pas que soit pour le décor.) Le GRP quitte le bitume et prend un chemin sur la gauche, (ma trace poursuivait par le bitume) je passe la petite ligne de chemin de fer et prend de suite après la petite route sur la gauche, nous retrouvons le GRP au pont ferroviaire. Longue route dans les champs
La passerelle fut emportée lors d'innondation
et les vergers. Nous nous approchons de la montagne en longeons quelques maisons éparses. De bitume nous passons à chemin. Nous arrivons à  l'intersection de sentier avec le GR 367 A et le GRP des Fenouillèdes. Il me semble qu'il y avait un panneau que je n'ai pas lu en entier. Mon premier problème fut que le Gr à été dévié, mais pas le GRP comme ma trace se poursuivait par le balisage jaune et rouge, je n'ai pas prêté attention à la petite pancarte. J'ai donc poursuivi ma trace. Souvenez-vous le GR 367 ne m’intéressait pas, trop long, trop de dénivelés. Le GRP serpente dans la garrigue  de chêne vert, après une flèche à gauche plus de peinture, mais pas de sentier. Je poursuis une trace au sol tout droit, j'arrive à l'entrée des gorges de l'Egly au lieu dit La Tirounaire et, pas de passerelle pour traverser la rivière. Je redescends un peu, pour chercher une trace de peinture

 et un guet un peut plus praticable. La dernière marque indiquait qu'il fallait tourner sur la gauche. Mais rien. Je remonte un peu plus haut, vers le petit barrage en passant sous une roche à jambage, mais rien de praticable à mon gout. Avec la pluie les rivières sont grosses. Bon, il faut bien prendre une décision... Je me déchausse et traverse à gué, j'ai de l'eau jusqu'au genoux, le courant est fort, les pierres instables. De l'autre coté je retrouve le GR 36. Quitte le bitume menant au centre de kayak, oxygène avanture, le chemin forme Té nous prenons à droite les GR et un balisage jaune. Nous laissons une bifurcation, se dirigeant vers les grottes. Nous arrivons au col de Lenti ou j'abandonne le GRP et le GR 36 pour poursuivre par le 367 A. Nous arrivons au petit village de Prugnanes, nous ne rentrons pas dans le centre du village. Arrivé par le chemin de Palmières nous poursuivons par la rue du village au carrefour nous prenons à droite la rue du camp de la Foun. Nous sommes sur un balisage jaune et un jaune et bleu c'est peut être Saint Jacques de compostelle mais je n'ai d'auto collant avec la coquille. Nous débouchons sur la D 20 que nous 

prenons à droite. Balisage jaune. Dans un virage en épingle à cheveux je quitte le GR 367 A pour prendre sur la droite le sentier des grottes en direction de Paradet et campeau, balisage jaune. Nous attaquons la grimpette perpendiculaire à la montagne, de 350m nous passons à 780m. Dure se passage, cela grimpe vraiment. Le balisage est parcimonieux, il faut suivre la trace du sentier sur les cailloux. Ma trace ne suis pas exactement ce qui est tracé sur la carte, et je ne pense pas qu'il y avait d'autres solutions, on est sur le caillou et les bois. Pour l'instant je suis à l'abri du vent, aujourd'hui il souffle fort, c'est la tramontane, elle est 
annoncée avec des pointes à 90 km/h. je commence à m'inquiéter, je ne suis plus sur ma trace, mais la carte n'est peut être pas très juste, le chemin sur la pente de cette montagne est planté de chêne vert. Sur la gauche le flanc de la montagne, raide avec ses petits chênes . De l'autre, c'est tout aussi raide, heureusement qu'il y a les arbres pour ne pas voir le vide, il ne reste qu'un semblant de sentier sur le caillou serpentant à flanc de montagne. Je retrouve ma ma trace et passe à coté d'une grosse grotte se trouvant à quelques mètres du sentier, attention le chemin est un peu glissant sur les cailloux. C'est peut être ici que l'abbé Saunière à trouver son trésor... Peut de temps après, je retrouve le GR 36 et le GRP
des fenouillèdes. Cette fois ci, je lis la pancarte, qui nous dit ; que le GR à été dérouté depuis que la passerelle sur l'Egly à été emporté par les inondations... J'abandonne le balisage jaune et poursuis en suivant les GR sur la gauche, en direction de Campeau. Nous débouchons sur une sorte de plateau. le vent souffle fort, trés fort il ammene des gros nuages. Je rencontre mon premier groupe déjeunant à l'abri d'une haie vive et épaisse. Le chemin redescend et la montagne m'abrite un peu. Dans cette descente peut facile, pentu et caillouteuse, je croise un "athlète" qui monte

 le sentier à la vitesse ou je marche sur le plat. Cela m'impressionne. Il pleut de plus en plus. Nous longeons un étang au lieu dit Campeau ou je rencontre mes premières vaches et chevaux qui me semble en totale liberté dans ce pâturage, je ne me souviens pas avoir traversé une clôture électrique. Nous retrouvons le GR 367 en provenance de la droite. Nous suivons cette ensemble de balisage rouge et blanc sur la gauche jusqu'à la ruine de la bergerie de la Couillade. Je quitte le GR 36 et des Fenouillèdes et poursuis le GR 367 et d'après la carte le 36, (pas très clair par ici les numéro des GR, j'espère que dans les topos c'est mieux expliqués avec les 367 branche nord et branche sud). je rencontre un randonneur faisant le circuit Cathare, il a le guide dans la poche. Il a eu beaucoup de pluie la semaine passée. Il me demande ou je vais ? à l'annonce de Rennes le Château, il reste interdit. Je lui dit que c'est hors balissage. Nous en restons là, chacun ayant sa route à faire. 

Heureusement que j'ai ma trace et que les pancartes sont explicites. Nous grimpons de nouveau par le GR 367 Nord, et entamons le contournement en restant à flanc de montagne du Pech de Bugarach et le Pique Grosse. [Pech de Bugarach ; C'est le point culminant des Corbières avec 1 230 mètres d'altitude. De son sommet, le panorama s'étend des Pyrénées à la montagne Noire et de la Méditerranée à la haute vallée de l'Aude.
Selon certaines sources, son nom pourrait provenir de Bulgare (« bougres ou boulgres »), nom donné au Moyen Âge aux ancêtres des Cathares. Selon le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, il vient du « nom d'homme germain Burghar » avec le suffixe -aticum.
Pech est la retranscription française de l'occitan puèg qui dérive du latin podium et désigne un endroit plat et surélevé. Le pic est isolé, c'est-à-dire entouré de vallées et non rattaché directement à d'autres montagnes pour former une chaîne (sauf par un petit col au sud).
Le dénivelé est de 750 m entre le sommet (1 230 m) et le village de Bugarach (480 m) pour une distance à vol d'oiseau de 2 km. L'Agly prend sa source sur les pentes du Pech. C'est une curiosité géologique, car issu d'un plissement couché, les 
couches supérieures sont plus anciennes (135 millions d'années) que les couches inférieures (15 millions d'années), ce qui lui a valu le nom de « montagne inversée » wikipédia.]  Grosse montagne impressionnante... Mais j'ai découvert sur le site http://homme-et-espace.over-blog.com/article-23747894.html des informations tel que : 
Le bugarach signifierait "le bourg de l'arche" en rapport bien entendu avec l'Arche d'Alliance que beaucoup soupconnent d'etre a Rennes le Chateau ou dans ses environs c'est à dire sous le Pech de Bugarach !

Bugarach Le Pays des Cathares, dont on connait la ferveur de Rome pour les détruirent, avec les croisades albigeoises qui furent les seules jamais menées par des chrétiens contre des chrétiens. Aucune autre "hérésie" n'a connu une telle répression, pas même la réforme…

Jules Vernes situait l’entrée au monde souterrain dans ce pays, et en  situerait l’accès sous Bugarach. Ce monde, pour les celtes, abriterait le « Maître des collines creuses ».

De nombreux témoignages d'observations ovnis au sommet du Mont Bugarach ou de ses alentours ont été recensés.   
Certains font état d’apparations ou de lumières nocturnes sortant ou entrant dans cette montagne. 
D'autres pensent qu'il existerait des bases souterraines accompagnées de secrets.
Les avions en sont interdit de survole, pour ces raisons : tous les instruments se dérèglent sans aucune explication, compas, altimetre, etc etc.
De 1891 à 1907, l'abé Saunière, Curé du village de Rennes le Château, dépensa des sommes considérables dont l'origine n'a toujours pas été établie. L'abé édifia un domaine qui continu encore aujourd'hui d'éveiller la curiosité. Il effectuait sans cesse des allés retours vers le mont Bugarach, et ses alentours.
Durant la dernière guerre mondiale les nazis ont investi les lieux 
et ont creusé un peu partout à la recherche d'on ne sait trop quoi.] Et j'en passe, je vous laisse lire la suite cela ma beaucoup amusé. Laissons une branche du Gr 36 grimpant vers les rochers à nu et noté difficile , à moins que vous désirier vérifier tout ses dires. Poursuivons 
tout droit. Peut de temps après nous avons une nouvelle intersection, laissons le chemin cavalier partir tout droit et poursuivons sur la gauche le balisage rouge et blanc en directions de Bugarach par la cascade. le chemin descend, on coupe une route et l'on glisse plus que l'on marche  vers la rivière, que l'on traverse à gué. Dans la descente je rencontre deux jeunes avec d'énormes sac à dos (plus gros que le mien), nous devons passer devant la cascade des Mathieux, je l'entends, mais je ne la verrais jamais. Soit je loupe la cascade, soit comme on passe au dessus on ne la voit pas, mais on l’entend. e dépit j'en photographie une minuscule. Il fallait peut être que je prenne un sentier sur la droite très arride que j'ai pris pour une trace d'animal. Un peut plus loin un autre randonneur, c'est si rare de voir du monde sur ces chemins... Nous poursuivons dans la foret et arrivons peut être à la rivière de Blanque. Un tronc d'arbre pas très gros avec une branche fourchu en extrémité est jeté en travers. je tente. Au lieu de me tenir droit et en équilibre, je me courbe en
avant et cherche à me stabiliser avec mes bâtons cherchant le fond de la rivière. mais c'es trop profond. Je ne suis pas sur, j'ai peur de glisser, de me retrouver tout mouillé, le sac compris et de me faire mal dans cette rivière. Avec les pluies de ses derniers jours les traversées de ses rivières deviennent compliqué.  Je me déchausse une seconde fois. J'ai de l'eau jusqu'aux cuisses, que cette  eau est froide en cette fin mai. Nous longeons un étang et arrivons à Bugarach. Nous débouchons dans un angle aigu sur la D14 que nous prenons à gauche. A l'entré du village je quitte le balisage pour traverser ce dernier, par les rues du haut village et de la place. Quelques photos de l'église, je poursuis pour redescendre vers ma trace. Je suis étonné de ne plus voir de balisage, mais il tourne à quatre vingt dix degrés à l'entrée de ce dernier. Je poursuis ma trace sur la D14, longue route avec un peu de voitures. Mon but rejoindre Rennes le Château et pour cela si l'on regarde la carte nous ne trouvons que le bitume. Je n'ai pas voulu prendre de risque en essayent de couper par la montagne. Route qui me permet d'accélérer le rythme. Lorsque je regarde autour de moi, ce n'est que ravin, ou roche à pic, je me dis que si je dois traverser cela, je n'arriverai pas avant 18h00.  Pas de risque sur une rando de plus de trente kilomètres. 

Rennes le Château sur sa colline

Mais pourquoi aller à Renne le Château ? J'ai lu des romans d'aventures sur les cathares et un livre certainement romancé sur l'abbé Saunière. Cela ma donné envie de randonner autour de ses merveilleux nids d'aigles et de faire le détour pour visiter le village du jeune curé.Voici l'histoire résumé de l'abbé Saunières, curé de la paroisse de Rennes le Château, un village perdu non loin de Carcassonne, dans l’Aude. j'ai trouvé l'histoire sur le
http://laplumeetlerouleau.over-blog.com/article-4299020.html  

 








[Petit village de l’Aude de 250 âmes, Rennes-le-Château est bâti en haut d’une 
colline que l’on gravit par une étroite route en lacets. De là-haut, le panorama est splendide. Ce village est en effet construit à l’emplacement d’une ancienne cité wisigothique (les Wisigoths étaient des barbares de Germanie orientale qui pillèrent Rome en 410 et établirent un royaume sur l’actuel Languedoc-
Roussillon et au nord de l’Espagne jusqu’au VIIIème siècle). En 1885 arrive un nouveau curé de 33 ans. Il s’appelle Bérenger Saunière. De nature indépendante et vaguement rebelle, l’individu y a été nommé là pour des raisons apparemment vexatoires. Le village de Rennes-Le-Château est particulièrement isolé, l’église est délabrée et le presbytère est dans un état  déplorable. Dès 1886, Saunière reçoit d’abord un don important de la part de la comtesse de Chambord, La même année, offre à l’abbé Grassaud curé d’Amélie les Bains un calice en vermeil
 mais n’en dit pas plus sur sa provenance. A partir de là, il s’engage dans toute une série de travaux spectaculaires de réfection de l’église, qu’il embellit par des aménagements ostentatoires. Il fait inscrire au fronton de l’édifice des sentences latines bibliques menaçantes et place sous le bénitier de l’église un… diable ! Il décide ensuite de remplacer l’ancien autel, fait d'une pierre partiellement encastrée dans le mur de l'église et soutenu sur l'avant par deux pilliers de
  facture carolingienne. Le 27 juillet 1887, les ouvriers mettent à jour le sommet des deux piliers anciens et, dans l’un d’eux, découvrent des rouleaux de bois scellés à la cire. Le curé va y découvrir des parchemins. Saunière décide d'enlever le dallage du chœur de l'église. Sous celui-ci : une dalle de pierre dont l’une des faces est ornée d'un superbe bas-relief représentant deux chevaliers sur leur montures. Autre surprise, derrière l’autel, toujours sous le dallage, on découvre une cache remplie de monnaies.
dommage la vitre de protection fait miroir
L’année suivante, en décembre 1898, bien que peu fortuné, Bérenger Saunière achète les terrains autour de l'église : il va y construire sa maison, la « villa Béthanie » ornée d’une tour, la « Tour Magdala » dont l’érection débute en mai 1891. Saunière rapporte de son voyage à Paris la reproduction d’un tableau de Nicolas Poussin, exposé au Louvre, les « Bergers d’Arcadie ». Le tableau a une particularité : il semble représenter un paysage proche du village d’Arques, non loin de Rennes-le-Château ainsi qu’une tombe qui y existe à l’époque de l’abbé Saunière. Ces initiatives insolites intriguent ses contemporains par leur originalité et quant à l’origine des fonds ayant servi à les financer. Saunière, de plus, cohabite avec la bonne qu’il avait engagée en 1886 à l’âge de 18 ans, effectue des fouilles dans le cimetière, parcourt la campagne nuitamment, organise des réceptions chez lui qui ne manquent pas d’attirer l’attention...

les autorités ecclésiastiques, après avoir sans succès tenté de l’éloigner de sa paroisse, le condamnent en 1910 pour « trafic de messes » tandis que Saunière démissionne de sa charge de prêtre l’année suivante. Avant de succomber, le 22 janvier 1917 à 5 h 00 du matin, il se confesse à son ami l’abbé Rivière.
Avec sa mort, le 22 janvier 1917, commence à naître une histoire merveilleuse, que l’on raconte aux veillées des villages alentours. celle d’un curé de campagne au comportement énergique et haut en couleurs, qui aurait trouvé un trésor ou un secret, lesquels auraient fait de lui un homme riche, capable alors de tous les étonnants aménagements architecturaux réalisés. Cette histoire de trésor va rester purement locale pendant un demi-siècle mais, en mai 1946, un dénommé Noël Corbu, en voyage touristique dans la région, rencontre par hasard
 l’ancienne bonne du curé, alors âgée de 78 ans.
Quand elle meurt en 1953, Corbu se trouve alors à la tête d’une propriété vaste mais coûteuse à entretenir. Il y ouvre un hôtel restaurant et, pour attirer le 


chaland, se met à raconter à ses clients la fabuleuse histoire du curé qui aurait découvert un trésor, le trésor de… Blanche de Castille (la mère de Saint Louis). Il faut dire que Corbu est un original auquel l’imagination n’a jamais manqué et qui a déjà publié un roman policier avant la guerre.
La légende se propage alors. Les chercheurs de trésor commencent à affluer. En 1967, un écrivain du nom de Gérard de Sède (rendu célèbre par un livre de 1962 intitulé sobrement « Les templiers sont parmi nous » ! ) publie : « L’or de Rennes » ! Tout un programme.

Au début des années 80, trois journalistes anglais réalisent un reportage pour la BBC sur la question puis publient un livre aux thèses hardies : « l’Enigme Sacrée » (1983). tout est en place pour que les foules se ruent de tous les coins du monde à Rennes-le-Château : 20 000 visiteurs par an. 
les chercheurs de secret. Pour eux, au contraire, Saunière a trouvé quelque chose qu’il a monnayé et qui a trait à la religion ou à la monarchie française : les hypothèses concernent le vrai tombeau du Christ, l’acte de son mariage avec Marie-Madeleine ou bien la preuve de sa descendance à travers la lignée mérovingienne...


Voilà maintenant le Da Vinci Code Français est en place. Je vous laisse lire la suite notemment le déciptage du vrai et du faut. Je ne suis pas chercheur de trésor, je ne suis pas historien. Je suis un chemineux réveur, et cette histoire ma beaucoup fait rêver, au point de dévier de ma ligne pour m'imprénier des paysages.
Que cela ne vous empêche toutefois pas de vous rendre  l’endroit y est beau, sauvage et insolite. Pour un chemineux comme moi il y a certainement de quoi parcourir la montagne et la campagne plusieurs jours de suite, pour y découvrir un trésor. Un trésor de paysages...] Je passe sans m'arreter un observatoire de vautours, pas le 
temps, de toute façon nous avons trop de vent, pas un oiseau dans le ciel. Je

m'inquiéte un peut, je dois prendre un chemin sur la gauche et je ne le vois toujours pas, normal sur la gauche il n'y a que de la roche. Nous passons un beau petit village perché quoi qu'il se trouve en contre bas de la route au dessus de la rivière, avec peut être des grottes dans le bas ou sur le flanc de la falaise piquant droit dans la rivière. Du moins c'est l'impression que cela me donne. Mais je fatigue. Enfin un panneau me dit que Rennes le Château c'est la première à gauche. Au moins si je'ai pas de chemin, j'aurai la route. J'ai bien travaillé en réalisant l'itinéraire, pas d'exentricité en fin de parcours du bitume. La route grimpe vers Rennes le Château, puis débouche dans une plaine, Rennes est en face de nous, tout petit, perché sur sa colline. La colline est éloignée, elle ne  grossit pas vite. Nous traversons un
 hameau, avec des chambres d'hotes, je me demande pourquoi je n'ai pas retenu ici. Si prêt du but, tu ne va pas flancher. Je voulais voir le diable soutenant le bénitier, un dimanche j'aurais peut être la chance que l'église soit ouverte. Enfin j'arrive au pied de la coline, la route serpente sur son flanc. Je suis arrivée. Vite une douche et visite du village (26 habitants) mais surtout, une drôle d'église et un drôle de presbythère. Je ne suis pas déçu, cela en vaut la peine.


 


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