De la Seine à la Marne
Six étapes venant en complément de la Seine à la Loire.(https://randosacaudos.blogspot.com/2015/04/de-la-seine-la-loire-gr-32-presentation.html)
Je ne m’étais jamais promené dans le nord du département.
Pour moi c’était Fontainebleau ou rien. Hé puis y a rien à voir sur le plateau
de Brie !!! Que des champs de betterave, ou alors c'est très urbanisé. Pas facile de s’y
rendre de Fontainebleau. Les routes ne sont pas directes. Les transports en commun passent obligatoirement
par Paris gare le l’Est. Pas très pratique pour le sud Seine et Marnais peut de
train au mieux un toute les heures. Toute ses raisons vrais ou fausses mon cantonné dans "MA Foret". J’avais MA FORET pour me ressourcer. J’avais ma foret à découvrir. Ma foret était la plus belle...
Une cousine me raconte qu’elle
à fait, il y a quelques années une rando de trois jours entre la Marne et la
Seine. L’idée m’a intéressé. Mes pérégrinations
dans le département m’ont fait découvrir les bus express, qui, pour un prix
modique me permettait d’étapes en étapes de me rendre à La Ferté sous Jouarre
par des randos ouverte, d’arrêt de bus en arrêt de bus. La route était tracé il
n’y avait plus qu’a chausser les souliers.
De la Marne, j’ai voulu approfondir mes connaissances de ce
nord du département. Après quelques recherches sur internet, ou je trouve une
quantité de traces GPS me donnant des idées de randos.
Trois grand axes se sont détachés.
Rejoindre les portes de l’Aisne avec comme point de chute La Ferté Milon et Chateau Thierry en circuit ouvert de gare en gare.
Le troisième par des circuits en boucles rejoindre Provins permettant de boucler avec le Montois
(https://randosacaudos.blogspot.fr/2017/05/le-montois-longueville-provins.html) Cette dernière étant en liaisons avec les randos Thibaut de Champagne (Ouest) (https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etapes-5-6.html) (deux étapes sur la même page) et les boucles du Montois et de la Bassée.
J'ai comblé les vides par des circuits en boucles autour de Meaux, Coulommiers, La ferté Gaucher, Crécy la Chapelle et sa foret.
Trois grand axes se sont détachés.
Rejoindre les portes de l’Aisne avec comme point de chute La Ferté Milon et Chateau Thierry en circuit ouvert de gare en gare.
Le troisième par des circuits en boucles rejoindre Provins permettant de boucler avec le Montois
(https://randosacaudos.blogspot.fr/2017/05/le-montois-longueville-provins.html) Cette dernière étant en liaisons avec les randos Thibaut de Champagne (Ouest) (https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etapes-5-6.html) (deux étapes sur la même page) et les boucles du Montois et de la Bassée.
J'ai comblé les vides par des circuits en boucles autour de Meaux, Coulommiers, La ferté Gaucher, Crécy la Chapelle et sa foret.
Pour rester dans ma logique, d'une suite de mes randos "de la Seine à la Loire" ma première étape de la "Seine à la Marne" partira de
Ponthierry. Le GR 32 part de cette ville pour descendre en direction du Sud.
Le code mobile de cette randonnée est b312377
(Explications Code Mobile)
De la Seine à la Marne Etape 1 ; Ponthierry – Melun
(Explications Code Mobile)
De la Seine à la Marne Etape 1 ; Ponthierry – Melun
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivellation
26 4h56 0h40 5,3
4,6 288 +
Février 2018
Départ Gare
de Ponthierry.
J'ai
longtemps hésité sur le parcours. Suivre la Seine jusqu’ à Melun me semblait un
peu cours et surtout pas très agréable vers Dammarie les Lys. Suivre le GR 32
du déjà fait. Je ne voulais pas reprendre des morceaux de mes randos en
Essonne, n’y le GR 2 que j’avais fait lors de mes premières pérégrinations
autour de la France. J’ai donc fait un compromit entre le GR2, les balisages
locaux en passant par Melun Sénart et ce qui reste encore de champs et de bois.
Sortons par la gauche de la gare par l’avenue Isidore Leroy, prenons
l’avenue A. Beaufils sur la gauche, traversons les voies par le tunnel
poursuivons par la rue Pasteur longeons l’usine traversons le rond point puis
la Seine nous avons les traces d’un GR et d’un balisage jaune. Tout de suite
après le pont je quitte les balisages longeant la D 50 pour prendre sur la
gauche un petit chemin permettant de longer la Seine. Sur la carte il est
marqué Pavillon Choiseul mais les maisons ont été détruites. Nous devons être
certainement dans une partie de parc du château de Saint Assise coupé par la D
50. Pas de chemin sur la carte mais une trace existe sur le terrain, ce sentier
est fréquenté par les VTT. Et puis je voulais être au plus prêt de la Seine.
Pas très jolie ses bords de Seine un peu sale, normale quinze jours plus tôt,
il m’aurait été impossible de passer par ici la Seine étant sortie de son lit
ce point bas devait être inondé (j'ai fait cette balade en février 2018). Le bois n’est pas jolie mais en plus il y a
tout les déchets flottants que la Seine à déposée en se retirant. Passons un ru
et une construction en pierre pour le canaliser juste avant qu’il ne ce jette
dans la Seine [Long de 776,6 kilomètres,
arrose notamment Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Les « sources
officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de
Source-Seine, sur le plateau de Langres à 446 m
d'altitude, sur le plateau de Langres Côte-d'Or. Son cours a une orientation
générale du sud-est au nord-ouest. Elle se jette dans la Manche entre Le Havre
et
Honfleur. Le lac artificiel de la forêt d'Orient, en amont de Troyes, ainsi que le lac du Der-Chantecoq en amont de Saint-Dizier ont été créés dans les années 1960 et 1970 pour réguler le débit du fleuve.
En
Île-de-France et en Normandie, la faible déclivité de la vallée de la Seine a
causé la formation de multiples et profonds méandres, parfois d'une très forte
sinuosité sur plusieurs dizaines de kilomètres. Pour la même raison, les effets
de la marée se font sentir sur une centaine de kilomètres, jusqu’au barrage de
Poses et se manifestaient jusqu’à un passé récent, par le phénomène du
mascaret, appelé barre en Normandie. Le phénomène et le mot ont été
popularisés par le roman de Maurice Leblanc appartenant à la série des Arsène
Lupin : La Barre-y-va. L'Yonne ou la
Seine ? Selon la définition de la confluence,
le cours d'eau entrant à une confluence avec le plus fort débit annuel (module)
donne son nom au cours d'eau issu de cette confluence. Selon cette définition,
ce ne serait donc pas la Seine, mais l'Yonne le cours principal du bassin
parisien. En effet, à leur confluent à Montereau-Fault-Yonne, l'Yonne présente
un débit et un bassin versant supérieurs à ceux de la Seine (respectivement 93 m3/s et près de 10 800
km2 pour l'Yonne, tandis que la Seine présente un débit de 80 m3/s et 10 300 km2).
La même situation se reproduit en amont avec l'Aube dont le bassin versant est
de 4 700 km2, avec un débit de 41 m3/s, contre 4 000 km2
et 33 m3/s pour la Seine. C'est donc pour
une question culturelle et historique que l'on parle du bassin de la Seine.
Cette situation se rencontre aussi entre la Saône et le Doubs. Wikipédia] Poursuivons
en montant sur le remblaye protégeant la partie basse de la plaine de
l’Ormeteau. Nous avons une belle vue sur le coteau ; en face l’église de Saint
Fargeau. Nous longeons deux étangs certainement dût à l’exploitation d’une
carrière de sable. Le chemin ce rétrécie et l’étang devient de plus en plus
large. Je commence à douter de mon chemin et me demande si l’étang ne
communique pas avec le fleuve. Sur la carte je n’ai pas de pont, n’y de point
bleu, mais les hachures ne m’inspire plus confiance… En effet la Seine étant
très haute elle communique avec le premier étang mais en se mouillant les pieds
je traverse ce point bas sans trop de problèmes. Il fait moins quatre, on nous
annonce un ressenti de moins huit et je viens de me mouiller les pieds par
omission d’avoir mis mes guêtres et l’eau est passé au dessus des chaussures. Longeons
un mur, grimpons quelques marches le chemin fait un esse débouchons sur un large
chemin nous longeons le second étang. Quittons le bord du fleuve le chemin
fait fourche et nous prenons à droite. Nous longeons la station Levé de soleil sur la Seine |
Honfleur. Le lac artificiel de la forêt d'Orient, en amont de Troyes, ainsi que le lac du Der-Chantecoq en amont de Saint-Dizier ont été créés dans les années 1960 et 1970 pour réguler le débit du fleuve.
dépuration, prenons à gauche la rue des cannetières. Nous entrons dans Seine Port [Au XIIème siècle, construction d'un ermitage, sous la protection de Saint Acire. La règle cistercienne est adoptée. En 1146, élection du premier abbé de Saint-Port. En 1156, consécration de l'église.
Au début du XVIIème siècle le seigneur de Saint-Port, Louis Lefèbvre de Caumartin, obtient du roi Henri IV l'érection de sa Seigneurie en Baronnie.
En 1695 Jean de la Chapelle, neveu de Boileau, auteur de nombreuses pièces de théâtre qui essayait de rivaliser avec celles de Racine, mais sans succès, devient le nouveau baron de Saint-Port pour seulement 5 ans.
En 1700 il est remplacé par Jean Glucq, directeur de la manufacture des gobelins, cet homme fortuné donne en 1709 à son fils aîné Jean-Baptiste, Saint-Assise et tous les biens qu'il possède à Saint-Port.
Le 30 avril 1759 Louis XV, accompagné de Madame de Pompadour, est accueilli par Bouret, fermier général, ami de Voltaire et de Marmontel, dans son pavillon, qui appartiendra ensuite au duc de Bassano, avant de terminer dans les mains de marchands de matériaux qui le vendront pierre par pierre.
En 1773 Madame de Montesson, nouvelle épouse du Duc Philippe d'Orléans, reçoit en cadeau de noces la baronnie de Saint-Port : 800 hectares comprenant un château (cinq fois plus important que l'actuel), un parc, des bois, des terres et un village de 68 feux. Transformation du village. Création de la place actuelle.
1785, construction de la chapelle Saint-Louis, au fond, à droite, dans l'église.
Le 12 février 1787, Madame de Montesson quitte Seine-Port après avoir vendu la baronnie au comte de Provence qui la garde six mois. Décédée en 1805, elle sera inhumée dans la chapelle Saint-Louis.
Pendant la Révolution, démolition des ailes du château.
En 1808, le comte de Pourtalès rachète le corps central du château et le restaure. Il le conservera jusqu'en 1824. Maire du village, il s'oppose à toute construction sur le boulevard du Prince. Il offre deux cloches à l'église, James-Louise et Marie-Charlotte qui sonnent encore aujourd'hui.
1815, « La Baronnie » construite à la fin du XVIIIème siècle est maintenant la propriété d'Yvart, le fondateur de la Société d'Agriculture. Il dessine le parc à l'anglaise tel qu'on peut le voir aujourd'hui. De l'autre côté de la place, Bosio, sculpteur officiel de la Restauration, achète l'ancienne maison du régisseur de Madame de Montesson.
En 1827, Charles-Jules-Victurnien de Beauvau-Craon - dont le père avait été chambellan de Napoléon 1er - rachète le château qui restera dans sa famille jusqu'en 1922, date à laquelle celle-ci le vend à la compagnie Radio-France qui y installe une station une station radio.
D'autres personnages célèbres se
sont installés à Seine-Port au cours du XIXème siècle, comme l'académicien
Legouvé, la célèbre actrice Virginie Déjazet, le journaliste Villemessant, etc.
et nombre de visiteurs connus y vinrent visiter des amis, comme Victorien
Sardou ou Alexandre Dumas fils. http://www.seine-port.fr/decouvrir-seine-port/histoire.html]
Sur ma carte qui n’est pas toute jeune je suis dans la verdure, ne la chercher
plus elle est remplacée par des pavillons, le square du bateau lavoir n’est
qu’un souvenir. Dans une propriété un ancien moulin ou un colombier bientôt en
ruine. Prenons la rue de Seine sur la
droite nous débouchons face à une belle petite place planté d’arbres. Place
Madame de Montesson. On trouve le GR, le jacquaire et le balisage jaune circuit
des villages Briard. L’été la place est
animée par les joueurs de boule. Je trouve cette place très sympa. Contournons-la par la gauche en
prenant la rue Croix Fontaine, puis à droite la rue de la Grand Place quittons les balisage et prenons sur la gauche la rue René Viviani. Passons ce que je pense être le ru Balory. Nous trouvons l'allée sans issu de la Vénerie ou nous retrouvons le GR et le balisage jaune, sur la droite prenons un sentier intra muros c’est également le GR 2 et un balisage jaune nous sommes entre des clôtures et grimpons un escalier. Nous débouchons rue Ernest Legouve que j’ai pris à droite pour voir la mairie et l’église. Revenons sur nos pas et poursuivons
sur la droite le chemin intra muros. Nous débouchons sur un chemin formant Té (chemin de la Belle Jambe, qui sur la carte n’est pas continue.) Prenons à gauche toujours le GR, nous débouchons chemin de la Bernarde que nous prenons à gauche puis la rue Maurice Devallières le balisage quitte la rue pour prendre un chemin sur la droite qui n’existe pas sur la carte, nous coupons le chemin de la porte jaune, je quitte le balisage qui prend à droite et poursuit tout droit par le chemin du bois aux renard, nous sommes entre taillis et clôtures, (c’est un raccourci. Le GR fait une pointe à cet endroit.) Nous débouchons chemin de Noisement que je prends à gauche et retrouve le GR. Nous coupons le chemin du port par un esse droite – gauche. Nous arrivons à Noisement par la rue de Seine Port (La rue de Noisement change de nom au limite cadastral). Prenons à droite la rue du Moulin Deforge,
puis à gauche, juste avant le ru Balory [De 12,2 kilomètres de longueur, le Ru de Balory nait dans la commune de Réau et, se jette dans la Seine à Seine-Port. Wikipédia] Nous abandonnons le GR. Longeons le ru par le chemin des Meuniers balisage jaune, dans le virage abandonnons la rue et le balisage jaune. Prenons le chemin sur la droite au niveau des récupérateurs de déchets et se dirigeant dans les champs. Le chemin tourne sur la gauche et monte un peu. Face à nous le château d’eau aux armes de Melun Sénart. Traversons la D50E3 et poursuivons en face coupons la D 346 et prenons un court instant le talus sur la droite. Descendons dans l’avenue du 18 juin 40 et prenons à gauche la rue de Montbreau, nous sommes à Nandy, puis à droite rue Grande. Nous retrouvons un balisage jaune, nous arrivons à une patte d’oie nous prenons à droite la rue Gally, nous sommes toujours sur le balisage jaune, passons un ru et le balisage tourne sur la gauche, un chemin matérialisé entre une prairie en bordure d’un ru ou d’un drainage permettant d’évacuer le surplus d’eau d’une partie de l’urbanisation situé sur la droite. Nous arrivons devant une grosse ferme c’est l’écomusée.
[situé au cœur d’un site privilégié, la ferme du Coulevrain. Propriété royale donnée en 1149 par Louis VII aux Templiers, les bâtiments visibles aujourd’hui datent pour partie du XVIe siècle et suivants. En 1986, l’activité agricole y cesse définitivement. La ville nouvelle de Sénart a alors acquis le bâti pour le protéger et la ville de Savigny-le-Temple lui a conféré une vocation culturelle. Les écomusées ont pour ambition de témoigner de l’Histoire naturelle et culturel d’un territoire. Sous le label national « Musée de France », décerné pour la qualité des collections et des fonds scientifiques qui y sont conservés, l’Écomusée de Savigny-le-Temple a
pour projet culturel de témoigner de l’histoire du sud de la Seine-et-Marne et de l’histoire plus récente mais tout aussi riche de la ville nouvelle de Sénart. Sa vocation est la participation à la conservation des fruits à pépins traditionnels de l’est de l’Île-de-France et en particulier des pommiers. Ceci en les conservant sur le site et en développant les possibilités d'échanger des variétés avec des partenaires. 39 variétés de pommes et 7 de poiriers sont actuellement conservées. Le verger sert également à former aux techniques d'arboricultures, à la fois en conservant les actions du passé et en se tournant vers de nouvelles pratiques culturales respectueuses de l'environnement. Wikipédia] Dommage… Aujourd’hui il ne reste que l’écomusée aux jeunes générations pour ce souvenir de la vocation agricole de ce territoire. Une bonne doctrine des années 60 … Mettre les villes à la campagne… C’est ce qui a été fait avec les villes nouvelles. J’ai connu la N°6 entre Melun et Villeneuve Saint George vide …
vide de ces affreux centre commerciaux, vide de pavillons identiques les un sur les autres, vide de ses affreux petits immeubles non entretenus. Aujourd’hui de Melun à Villeneuve Saint George rare sont les terres encore en exploitation et encore elles doivent appartenir aux syndicats de la ville nouvelle et sont en sursis en attendant un promoteur. Qu’il était agréable de sortir de Melun, traverser les champs et au loin on apercevait le village de Vert Saint Denis, on savait que nous étions proche de ce village en passant devant le petit resto ou avait eu lieu l’attaque de la malle poste du
courrier de Lyon en 1796. Rapidement nous arrivions à Lieusaint, le village était loin sur la droite, mais on savait qu’il était là par la sucrerie qui se trouvait proche de la route et à l’automne cette odeur acre de la betterave que l’on transforme. Impossible de conserver cette exploitation saisonnière au milieu de la ville nouvelle. Il valait mieux mettre des centaines de camions sur la route pour transporter la précieuse marchandise à Nangis, ou proche d’Orléans. Quoiqu’avec l’urbanisation il n’y a plus de betterave. Puis on traversait la foret de Sénart. Aujourd’hui on ne la traverse plus on ne sait même
plus ou est l’ancienne N°6. On est obligé de prendre l’A5a et passer devant un immense centre commercial… Devant l’entrée de la ferme je prends la rue de gauche pour me diriger devant la mairie et l’église. Je reviens sur mes pas, poursuis un court instant sur la gauche et nous arrivons rue de la Libération j'abandonne le sentier jaune poursuivant le long du ru et je prends sur la droite la rue de la Libération. Je remonte en contournant les terres de l’écomusée ce seront les dernières dans le coin. En arrivant sur le plateau de petites cahutes ventant de futurs maisons ou appartements, tous identiques, tous les un sur les autres, tous, avec trois ou quatre arbres se battant en duelles entre des représentations de bâtisses de béton et de verre, annoncent de futurs constructions. Le balisage jaune est distant. Traversons la D 346. Prenons un peu sur la gauche
la D 50E3. Heureusement que j’ai le GPS. Nous trouvons sur la gauche une route desservant ce qui est encore des champs on se dirige vers un mur de propriété certainement le château de Saint Leu le balisage est inexistant mais dans les champs ce n’est pas facile et puis nous sommes chez les betteraviers pas de poteaux pour indiquer le chemin comme on les trouve dans les riches plaines de l’Essonne, ou l’on trouve des informations même au milieu de nul part. Face à nous les poteaux de Saint Assise [Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
prenant la rue Croix Fontaine, puis à droite la rue de la Grand Place quittons les balisage et prenons sur la gauche la rue René Viviani. Passons ce que je pense être le ru Balory. Nous trouvons l'allée sans issu de la Vénerie ou nous retrouvons le GR et le balisage jaune, sur la droite prenons un sentier intra muros c’est également le GR 2 et un balisage jaune nous sommes entre des clôtures et grimpons un escalier. Nous débouchons rue Ernest Legouve que j’ai pris à droite pour voir la mairie et l’église. Revenons sur nos pas et poursuivons
sur la droite le chemin intra muros. Nous débouchons sur un chemin formant Té (chemin de la Belle Jambe, qui sur la carte n’est pas continue.) Prenons à gauche toujours le GR, nous débouchons chemin de la Bernarde que nous prenons à gauche puis la rue Maurice Devallières le balisage quitte la rue pour prendre un chemin sur la droite qui n’existe pas sur la carte, nous coupons le chemin de la porte jaune, je quitte le balisage qui prend à droite et poursuit tout droit par le chemin du bois aux renard, nous sommes entre taillis et clôtures, (c’est un raccourci. Le GR fait une pointe à cet endroit.) Nous débouchons chemin de Noisement que je prends à gauche et retrouve le GR. Nous coupons le chemin du port par un esse droite – gauche. Nous arrivons à Noisement par la rue de Seine Port (La rue de Noisement change de nom au limite cadastral). Prenons à droite la rue du Moulin Deforge,
puis à gauche, juste avant le ru Balory [De 12,2 kilomètres de longueur, le Ru de Balory nait dans la commune de Réau et, se jette dans la Seine à Seine-Port. Wikipédia] Nous abandonnons le GR. Longeons le ru par le chemin des Meuniers balisage jaune, dans le virage abandonnons la rue et le balisage jaune. Prenons le chemin sur la droite au niveau des récupérateurs de déchets et se dirigeant dans les champs. Le chemin tourne sur la gauche et monte un peu. Face à nous le château d’eau aux armes de Melun Sénart. Traversons la D50E3 et poursuivons en face coupons la D 346 et prenons un court instant le talus sur la droite. Descendons dans l’avenue du 18 juin 40 et prenons à gauche la rue de Montbreau, nous sommes à Nandy, puis à droite rue Grande. Nous retrouvons un balisage jaune, nous arrivons à une patte d’oie nous prenons à droite la rue Gally, nous sommes toujours sur le balisage jaune, passons un ru et le balisage tourne sur la gauche, un chemin matérialisé entre une prairie en bordure d’un ru ou d’un drainage permettant d’évacuer le surplus d’eau d’une partie de l’urbanisation situé sur la droite. Nous arrivons devant une grosse ferme c’est l’écomusée.
[situé au cœur d’un site privilégié, la ferme du Coulevrain. Propriété royale donnée en 1149 par Louis VII aux Templiers, les bâtiments visibles aujourd’hui datent pour partie du XVIe siècle et suivants. En 1986, l’activité agricole y cesse définitivement. La ville nouvelle de Sénart a alors acquis le bâti pour le protéger et la ville de Savigny-le-Temple lui a conféré une vocation culturelle. Les écomusées ont pour ambition de témoigner de l’Histoire naturelle et culturel d’un territoire. Sous le label national « Musée de France », décerné pour la qualité des collections et des fonds scientifiques qui y sont conservés, l’Écomusée de Savigny-le-Temple a
pour projet culturel de témoigner de l’histoire du sud de la Seine-et-Marne et de l’histoire plus récente mais tout aussi riche de la ville nouvelle de Sénart. Sa vocation est la participation à la conservation des fruits à pépins traditionnels de l’est de l’Île-de-France et en particulier des pommiers. Ceci en les conservant sur le site et en développant les possibilités d'échanger des variétés avec des partenaires. 39 variétés de pommes et 7 de poiriers sont actuellement conservées. Le verger sert également à former aux techniques d'arboricultures, à la fois en conservant les actions du passé et en se tournant vers de nouvelles pratiques culturales respectueuses de l'environnement. Wikipédia] Dommage… Aujourd’hui il ne reste que l’écomusée aux jeunes générations pour ce souvenir de la vocation agricole de ce territoire. Une bonne doctrine des années 60 … Mettre les villes à la campagne… C’est ce qui a été fait avec les villes nouvelles. J’ai connu la N°6 entre Melun et Villeneuve Saint George vide …
vide de ces affreux centre commerciaux, vide de pavillons identiques les un sur les autres, vide de ses affreux petits immeubles non entretenus. Aujourd’hui de Melun à Villeneuve Saint George rare sont les terres encore en exploitation et encore elles doivent appartenir aux syndicats de la ville nouvelle et sont en sursis en attendant un promoteur. Qu’il était agréable de sortir de Melun, traverser les champs et au loin on apercevait le village de Vert Saint Denis, on savait que nous étions proche de ce village en passant devant le petit resto ou avait eu lieu l’attaque de la malle poste du
courrier de Lyon en 1796. Rapidement nous arrivions à Lieusaint, le village était loin sur la droite, mais on savait qu’il était là par la sucrerie qui se trouvait proche de la route et à l’automne cette odeur acre de la betterave que l’on transforme. Impossible de conserver cette exploitation saisonnière au milieu de la ville nouvelle. Il valait mieux mettre des centaines de camions sur la route pour transporter la précieuse marchandise à Nangis, ou proche d’Orléans. Quoiqu’avec l’urbanisation il n’y a plus de betterave. Puis on traversait la foret de Sénart. Aujourd’hui on ne la traverse plus on ne sait même
plus ou est l’ancienne N°6. On est obligé de prendre l’A5a et passer devant un immense centre commercial… Devant l’entrée de la ferme je prends la rue de gauche pour me diriger devant la mairie et l’église. Je reviens sur mes pas, poursuis un court instant sur la gauche et nous arrivons rue de la Libération j'abandonne le sentier jaune poursuivant le long du ru et je prends sur la droite la rue de la Libération. Je remonte en contournant les terres de l’écomusée ce seront les dernières dans le coin. En arrivant sur le plateau de petites cahutes ventant de futurs maisons ou appartements, tous identiques, tous les un sur les autres, tous, avec trois ou quatre arbres se battant en duelles entre des représentations de bâtisses de béton et de verre, annoncent de futurs constructions. Le balisage jaune est distant. Traversons la D 346. Prenons un peu sur la gauche
la D 50E3. Heureusement que j’ai le GPS. Nous trouvons sur la gauche une route desservant ce qui est encore des champs on se dirige vers un mur de propriété certainement le château de Saint Leu le balisage est inexistant mais dans les champs ce n’est pas facile et puis nous sommes chez les betteraviers pas de poteaux pour indiquer le chemin comme on les trouve dans les riches plaines de l’Essonne, ou l’on trouve des informations même au milieu de nul part. Face à nous les poteaux de Saint Assise [Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921,
y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite,
le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la
Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les
U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements
alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er
janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de
la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de
transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications
non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu
un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de
250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale
de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de
Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM,
satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison
vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, trois mats inutilisés de
180 mètres ont été détruits.] Nous arrivons au mur dépotoir du
château, la route tourne sur la gauche, longeons le mur d’un coté et un centre
équestre de l’autre. Passons le lavoir. La route tourne à droite. Sur la gauche
nous retrouvons le GR 2 ainsi que
deux balisages jaunes. Nous prenons à gauche le GR et le balisage jaune en direction de Cesson. Nous apercevons un nouveau château d’eau marqué Sénart. A la ‘’cote 70’’ le chemin fait fourche nous quittons le GR pour prendre le chemin sur la droite et passons au pied du château d’eau. Nous entrons dans le bois de Saint Leu et débouchons sur le rond point pas facile à négocier de l’extrémité de Cesson la Foret. Coupons la D 82 Je n’ai pas trouvé les traces du balisage qui doivent prendre de petits sentiers entre les maisons. J'ai pris par la petite route passant sous le pont de la D 346 et suivi la
route (pas très top) de l’arrière de la petite zone commerciale. Indispensable cette proximité de commerces lorsque l’on est loin de tout. Ici, tout en étant proche de tout on est perdu dans la verdure, ils ont vraiment mis la ville dans la foret. L’arrière de la zone commerciale est un peu glauque. Donc si vous trouvez le balisage n’hésitez pas, prenez le vous ne perdrez rien. Après un bloc d’immeuble et un virage à droite nous passons square mûrier, nous traversons une route (rue des ormes), et prenons en face la rue des acacias ou, je retrouve le GR 2, qui serpente entre de pseudos quartiers rappelant le nom des arbres que l’on a détruit. Nous arrivons à des étangs … Etangs de complaisances rassemblant les eaux de drainage de cette zone devenue urbanisée. Une pancarte nous dit QU’ILS ESSAYENT DE REDONNER UN COURANT à ses mares d’eau. Il est temps d’y penser lorsque j’ai fait mon RLPLP en 2009 voici ce que j’écrie ‘’On traverse la zone pavillonnaire de "Cesson la Foret", De petits lacs
beaucoup plus pour le touriste du dimanche que pour le randonneur. Dirigeons nous vers le kiosque, passons entre les aménagements de barbecue et les espèces de pyramides cylindriques tronquées et l’extrémité des clôtures de la maison forestière, prenons l’allée de droite longeant le grillage. Nous arrivons à l’entrée de la maison forestière. Le chemin fait fourche prenons l’allée de gauche ou nous retrouvons le balisage jaune. Au beau carrefour en étoile nous poursuivons tout droit. De magnifiques arbres nous entoure. Nous arrivons à l’ancien mur de la propriété, nous pouvons soit suivre le sentier sur la gauche à l’intérieur du mur ou prendre le chemin en bordure des champs à l’extérieur du mur. Nous arrivons à un carrefour un peu mal foutu, passons les barrières poursuivons tout droit et entrons dans les bois de Marché Marais (balisage jaune). Passons sous la ligne à haute tension, nous trouvons sur la droite un balisage jaune que nous ne prenons pas. Poursuivons tout droit. Coupons une ancienne route bitumée (des Courtilleraies). Nous arrivons à un chemin formant Té nous prenons à droite. Nous arrivons à un carrefour formant une patte d’oie nous prenons à droite à quatre vingt dix degrés. Au carrefour avec un banc et des rochers, le balisage tourne sur la droite, nous l’abandonnons et prenons à gauche. Nous sortons de la foret et l’on se dirige vers la tour Plein Ciel. Arrivé sur la D 39, nous trouvons une piste cyclable que nous prenons à gauche rejoignons la rue de la mare au diable passons sous la D39
poursuivons de l’autre coté par l’allée de Pierre Percée. Nous entrons au Mée sur Seine. Notre rue débouche sur une autre formant Té et portant le même nom, nous prenons à gauche. Nous débouchons Avenue de Marché Marais que nous prenons à gauche, au carrefour en forme de patte d’oie prenons à gauche l’Avenue de Bir-Hakeim, nous contournons l’immeuble de Plein ciel très particulier et que l’on reconnait même lorsque l’on est en foret de Fontainebleau [Cette imposante tour appelée parfois le Tripode fut construite dans les années 1960. Particularité de cette réalisation, le chantier fut arrêté au cours de l'année 1960 car la ville souhaitait que l'architecte retravaille l'esthétique de la tour proposée au dépôt du permis de construire. Finalement, la tour sera achevée bien plus tard en 1968. http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-77285-2998.html] Nous débouchons Avenue Maurice Dauvergne, passons au dessus de la D 606. Nous arrivons rue de la chasse que nous poursuivons tout droit, prenons à gauche le boulevard Aristide Briand nous arrivons à la pointe des D 413 et 414 nous devons trouver le Terme Austral [Idée soulevée dans les cahiers de doléances de la Révolution française, I l'unification des poids et mesures proposée par Talleyrand est décidée par l'Assemblée constituante en 1790. Jean-Baptiste Delambre et Pierre-André Méchain sont chargés de l'unité de longueur.Nouvel étalon à vocation universelle dédié " à tous les temps, à tous les peuples » par Condorcet, le mètre a été défini comme la dix millionième partie du quart du méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. L’emplacement de la pierre dite "Terme austral" couvre un point géodésique Marquant l'une des extrémités de la base établie entre Melun et Lieusaint pour vérifier les calculs réalisés de 1792 à 1799 par les deux savants pour l'établissement du système métrique. "Le terme boréal", autre extrémité de la base, est encore en place à Lieusaint. Une autre base de vérification existe entre Vernet et Salses, près de Perpignan.
deux balisages jaunes. Nous prenons à gauche le GR et le balisage jaune en direction de Cesson. Nous apercevons un nouveau château d’eau marqué Sénart. A la ‘’cote 70’’ le chemin fait fourche nous quittons le GR pour prendre le chemin sur la droite et passons au pied du château d’eau. Nous entrons dans le bois de Saint Leu et débouchons sur le rond point pas facile à négocier de l’extrémité de Cesson la Foret. Coupons la D 82 Je n’ai pas trouvé les traces du balisage qui doivent prendre de petits sentiers entre les maisons. J'ai pris par la petite route passant sous le pont de la D 346 et suivi la
route (pas très top) de l’arrière de la petite zone commerciale. Indispensable cette proximité de commerces lorsque l’on est loin de tout. Ici, tout en étant proche de tout on est perdu dans la verdure, ils ont vraiment mis la ville dans la foret. L’arrière de la zone commerciale est un peu glauque. Donc si vous trouvez le balisage n’hésitez pas, prenez le vous ne perdrez rien. Après un bloc d’immeuble et un virage à droite nous passons square mûrier, nous traversons une route (rue des ormes), et prenons en face la rue des acacias ou, je retrouve le GR 2, qui serpente entre de pseudos quartiers rappelant le nom des arbres que l’on a détruit. Nous arrivons à des étangs … Etangs de complaisances rassemblant les eaux de drainage de cette zone devenue urbanisée. Une pancarte nous dit QU’ILS ESSAYENT DE REDONNER UN COURANT à ses mares d’eau. Il est temps d’y penser lorsque j’ai fait mon RLPLP en 2009 voici ce que j’écrie ‘’On traverse la zone pavillonnaire de "Cesson la Foret", De petits lacs
d'une eau bien verte, voir par endroit toute noir,
pas de bateaux, mais des bouteilles en plastiques et reste d'emballages de
resto rapide, agrémente !!! mais pollue la fin de ce parcours. C'est dommage
que l'on ne sache pas entretenir et maintenir propre le lieu ou l'on habite.
Sans cette pollution cette fin de parcours serait agréable’’. L’hiver avec un peu de glace sur les trois
quart de l’étang on n’a pas l’impression que l’on va attraper la malaria. Je
plaisante bien sur … c’était pire que cela, l’été ça sentait mauvais et on
avait des traces d’huile, des lentilles d’eau ou algues verte nauséabondes à la
surface de l’eau. Pas engageant, surtout que des pavillons certainement payé
très cher pour le ‘’coin NATURE’’ se trouvent en bordure. Aujourd’hui, en hiver
avec un vent froid ou les pseudos météorologues nous indique des températures
de moins dix, ou moins vingt pour nous faire oublier que la température se
réchauffe (la surface de l’eau est à peine gelé) ce passage devient agréable. A
un moment j’ai loupé la bifurque du GR. A la place de passer à gauche de
l’étang je suis passé à droite. Il n’y a pas mort d’homme, nous retrouvons le
GR après un pont. Cela devient un peut plus difficile à la fin du dernier
étang, le balisage se trouve sur la barrière et l'on ne la voit pas tout de suite. Nous sommes entre centre aéré,
écoles et lotissement, cela ne devient plus très clair, un balisage plus séré
serait nécessaire… Coupons l’avenue de la Zibeline passons entre des pavillons
et coupons la rue de L’aubépine que l’on prend à gauche puis à droite le Square
du cerisier (chercher tout ces arbres dans la
nature qui vous entoure ? Ils ne sont là que pour vous rappeler
qu’ils existent. Vous me direz ils ne sont pas à plaindre, ils ont des arbres
c’est tout de même mieux que le bétonnage réalisé dans les années 50ou 60 en
périphérie des grandes villes. ) Cette rue est sans issu et l’on se
demande si le GR est bien tracé, mais oui, entre deux maisons sur la droite
nous trouvons un passage nous faisant regagner le bois de ‘’BEL-AIR’’ Ouf, je
respire me voilà de nouveau en foret. Le bois est en réaménagement, je suis sur
une belle route en renfoncée calcaire réalisé il y a peu de temps le balisage à
disparu. Nous arrivons à un grand carrefour avec un petit pont au dessus d’un
ru, (parcelle 42-43 nous quittons le GR 2 pour prendre sur la gauche le
balisage jaune. L’allée forestière longe un fossé plein d’eau. Nous sortons de
la foret longeons ce qui devait être une ancienne ferme transformée en
résidence. Nous sommes dans les champs, nous trouvons la trace presque effacé
d’ancienne marque du GR. Passons le pont au dessus des voies ferrées et prenons
le chemin de droite sur une centaine de mètres, puis le chemin fait fourche
prenons à gauche parcelle 8, balisage jaune, nous entrons dans la foret de
Bréviande entre les parcelles 7 & 8. Plusieurs croisement successifs ne
sont pas facile à expliquer nous suivons le balisage jaune. Nous arrivons dans
une sorte de clairière je cherche mon balisage. [Au
Moyen-Âge, cette forêt est la propriété de l'Abbaye de Saint-Denis. Vers 1650,
elle passe aux mains du Duc d'Orléans qui y élève un pavillon de chasse, à
l'emplacement de l'actuelle maison forestière. La configuration du domaine
reste encore perceptible à travers les vestiges du mur d'enceinte et le tracé
des allées reliées entre elles par des carrefours en étoile. Le massif
forestier de Bréviande, avec ses vieux peuplements forestiers, n’y est pas
étranger. Des inventaires récents font état d’environ 550 espèces d’insectes
sur la réserve parmi lesquels 38 scarabées et 48 papillons considérés comme
rares et patrimoniaux.
La Cétoine aérugineuse, magnifique scarabée aux couleurs bronze et vert, témoigne tout particulièrement d’une bonne santé des boisements de la réserve.
Parmi les oiseaux présents, la Bondrée apivore, espèce bénéficiant d’un statut de protection européen, est étroitement dépendant des landes et pelouses où elle chasse les insectes butineurs et pollinisateurs. http://www.aev-iledefrance.fr/les-missions/amenager-le-territoire/les-perimetres-regionaux-d-intervention-fonciere/prif-rougeau-et-breviande] J’ai loupé le balisage dans cette espace fait
La Cétoine aérugineuse, magnifique scarabée aux couleurs bronze et vert, témoigne tout particulièrement d’une bonne santé des boisements de la réserve.
Parmi les oiseaux présents, la Bondrée apivore, espèce bénéficiant d’un statut de protection européen, est étroitement dépendant des landes et pelouses où elle chasse les insectes butineurs et pollinisateurs. http://www.aev-iledefrance.fr/les-missions/amenager-le-territoire/les-perimetres-regionaux-d-intervention-fonciere/prif-rougeau-et-breviande] J’ai loupé le balisage dans cette espace fait
beaucoup plus pour le touriste du dimanche que pour le randonneur. Dirigeons nous vers le kiosque, passons entre les aménagements de barbecue et les espèces de pyramides cylindriques tronquées et l’extrémité des clôtures de la maison forestière, prenons l’allée de droite longeant le grillage. Nous arrivons à l’entrée de la maison forestière. Le chemin fait fourche prenons l’allée de gauche ou nous retrouvons le balisage jaune. Au beau carrefour en étoile nous poursuivons tout droit. De magnifiques arbres nous entoure. Nous arrivons à l’ancien mur de la propriété, nous pouvons soit suivre le sentier sur la gauche à l’intérieur du mur ou prendre le chemin en bordure des champs à l’extérieur du mur. Nous arrivons à un carrefour un peu mal foutu, passons les barrières poursuivons tout droit et entrons dans les bois de Marché Marais (balisage jaune). Passons sous la ligne à haute tension, nous trouvons sur la droite un balisage jaune que nous ne prenons pas. Poursuivons tout droit. Coupons une ancienne route bitumée (des Courtilleraies). Nous arrivons à un chemin formant Té nous prenons à droite. Nous arrivons à un carrefour formant une patte d’oie nous prenons à droite à quatre vingt dix degrés. Au carrefour avec un banc et des rochers, le balisage tourne sur la droite, nous l’abandonnons et prenons à gauche. Nous sortons de la foret et l’on se dirige vers la tour Plein Ciel. Arrivé sur la D 39, nous trouvons une piste cyclable que nous prenons à gauche rejoignons la rue de la mare au diable passons sous la D39
poursuivons de l’autre coté par l’allée de Pierre Percée. Nous entrons au Mée sur Seine. Notre rue débouche sur une autre formant Té et portant le même nom, nous prenons à gauche. Nous débouchons Avenue de Marché Marais que nous prenons à gauche, au carrefour en forme de patte d’oie prenons à gauche l’Avenue de Bir-Hakeim, nous contournons l’immeuble de Plein ciel très particulier et que l’on reconnait même lorsque l’on est en foret de Fontainebleau [Cette imposante tour appelée parfois le Tripode fut construite dans les années 1960. Particularité de cette réalisation, le chantier fut arrêté au cours de l'année 1960 car la ville souhaitait que l'architecte retravaille l'esthétique de la tour proposée au dépôt du permis de construire. Finalement, la tour sera achevée bien plus tard en 1968. http://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-77285-2998.html] Nous débouchons Avenue Maurice Dauvergne, passons au dessus de la D 606. Nous arrivons rue de la chasse que nous poursuivons tout droit, prenons à gauche le boulevard Aristide Briand nous arrivons à la pointe des D 413 et 414 nous devons trouver le Terme Austral [Idée soulevée dans les cahiers de doléances de la Révolution française, I l'unification des poids et mesures proposée par Talleyrand est décidée par l'Assemblée constituante en 1790. Jean-Baptiste Delambre et Pierre-André Méchain sont chargés de l'unité de longueur.Nouvel étalon à vocation universelle dédié " à tous les temps, à tous les peuples » par Condorcet, le mètre a été défini comme la dix millionième partie du quart du méridien compris entre Dunkerque et Barcelone. L’emplacement de la pierre dite "Terme austral" couvre un point géodésique Marquant l'une des extrémités de la base établie entre Melun et Lieusaint pour vérifier les calculs réalisés de 1792 à 1799 par les deux savants pour l'établissement du système métrique. "Le terme boréal", autre extrémité de la base, est encore en place à Lieusaint. Une autre base de vérification existe entre Vernet et Salses, près de Perpignan.
Delambre et Méchain ont calculé
par triangulation I ‘exacte distance entre ces deux villes, avec une ultime et
concrète vérification de leurs calculs sur la base entre Melun et Lieusaint.
Celle-ci, sur une distance de six mille toises (11,7 km) a duré trente huit
jours et nécessité d'abattre cinq cents arbres. Elle a permis de légaliser le
mètre en 1799, rendu obligatoire en France en 1840.
Seule la base de Melun à Lieusaint a été concrètement utilisée, donnant ainsi à la ville une place particulière et originale dans l'établissement du système métrique. (doc office de Tourisme)] sur le plan de l’office de tourisme il semblerait que la pierre ce trouve au milieu du carrefour, moi je n’est rien vu il aurait put la mettre au centre d’un rond point… J’ai pris la croix du carrefour pour marquer le lieu. Descendons par la rue Saint Barthélémy c’est cette rue qui se rétrécie, puis à droite la rue La Fontaine la Reine puis à gauche, la rue des Saint Père, nous arrivons devant l’affreux bâtiment moderne de la préfecture mais derrière de beaux bâtiments de L’Abbaye de Saint Père [L'actuel Hôtel du Département, réaménagé en
1999, occupe le site de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Père, dont la fondation remonterait au Vllè siècle. Citée dans une charte en 991, restaurée à la fin du Xè début du Xlè siècle, l'abbaye s'accroît au Xllè siècle en acquérant domaines, droits et redevances dans plus de dix paroisses. L'église abbatiale est en partie reconstruite et
consacrée en 1159. Le Livre des vingt et un miracles de saint Liesne (1136) et Ie Missel de Melun (1489), conservés à la Bibliothèque nationale, ont été copiés à l'abbaye. Elle est incendiée en 1420 et 1590 et en partie ruinée. L'église est à nouveau consacrée en 1604. Les bénédictins de Saint-Maur s'y installent en 1654, relèvent l'établissement, le
réforment, et rebâtissent l'église entre 1665 et 1685. À la Révolution, quelques religieux enseignent encore à l'abbaye. Une galerie du cloître élevée au XVllè siècle subsiste à sa vente comme Bien national en 1791.
Dès 1801, le Département y
installe les bureaux de la préfecture et l'habitation du préfet agrémentée de jardins
à la française. Les restes de l'église abbatiale, le pressoir, Ie colombier, et
la bergerie sont détruits en 1806. La reconstruction est achevée en r874. Lors
des bombardements du 27 août 1944, le corps de bâtiment du XVIlè siècle situé à
l'est de la cour brûle entièrement. ll est reconstruit dans les années
t95o. n autre monastère, celui des
Carmes, s'installe fin XlVè-début XVè siècle dans le "faubourg du Vieux
Marché". Son église a fait place à un petit théâtre et les bâtiments
conventuels ont été totalement reconstruits en 1876 pour accueillir un Palais
de Justice et la Gendarmerie. ] Poursuivons de descendre la rue sur la gauche nous
trouvons un clocher isolé Le clocher Saint Barthélemy [L
'église Saint- Barthélemy est mentionnée dès 1080. Outre Ie faubourg Saint-Barthélemy, elle dessert les villages
de Voisenon et du Mée. En 1590, lors des guerres de religion, l'église et le
faubourg sont incendiés par ordre du gouverneur de Melun, le Sieur de La
Grange-le-Roy. Le clocher de l'église reconstruite entre-temps sert, en 1755,
de point géodésique à la triangulation réalisée pour l'établissement de la
carte de la France par Cassini, puis pour l'établissement du système métrique.
En 1793, le culte cesse dans l'église. Les matériaux de la démolition décidée
en 1807 servent à la restauration de la collégiale Notre-Dame. On conserve
cependant le clocher, acheté par la Ville en 1835, qui est restauré en 1858.
Après la réparation de la flèche, victime d'un sinistre en 1936, le clocher est
inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1946. Il est
à nouveau restauré en 1999. La fontaine Saint-Barthélemy utilisée comme lavoir
public, finalement désaffecté, appartenait à la toute proche abbaye de
Saint-Père.] Sur cette très belle place nous trouvons un hommage à Paul
Cézanne [Paul Cézanne s'est installé à Melun
d'avril 1879 à mars 188o, dans la maison sise au 2, place de la Préfecture.
Solitaire, il y mène une vie très discrète, se consacrant à la peinture,
faisant de
temps à autre un bref voyage à Paris, rendant une visite de deux semaines à Emile Zola à Médan, en juin. ll lui écrit plusieurs lettres de Melun. Atteint d'une bronchite qui le tient enfermé pendant un mois, il réalise les premières natures mortes de la série datée 1879-1882, dans laquelle les œuvres ont le même papier peint pour fond.
temps à autre un bref voyage à Paris, rendant une visite de deux semaines à Emile Zola à Médan, en juin. ll lui écrit plusieurs lettres de Melun. Atteint d'une bronchite qui le tient enfermé pendant un mois, il réalise les premières natures mortes de la série datée 1879-1882, dans laquelle les œuvres ont le même papier peint pour fond.
Le Petit pont ou Le Pont de
Maincy (un des paysages les plus célèbres de Cézanne, conservé au musée
d'Orsay),
Effet de neige en forêt de Fontainebleau,
Neige fondante à Fontainebleau, et ce Paysage qui semble
bien être une vue de
Saint-Aspais (25) depuis la place de la Préfecture, sont de cette époque. Le
pont de Maincy situé au nord-est de Melun est désormais protégé en raison de sa
présence à proximité du site du Val d'Ancæur. (Nous
passerons sur ce pont dans l’Etape 2.)] Descendons
la rue du Miroir nous arrivons
devant l’église Saint Aspais [L 'évêque de Sens aurait envoyé saint Aspais, prêtre confesseur, pour évangéliser
Melun au Vè siècle. L'église Saint-Aspais est citée en 1080 par Richer, archevêque de Sens. L'église actuelle est de plus grande taille que l'édifice primitif. La façade et les premières travées sont reconstruites en 1505 à l'emplacement de maisons démolies. L'architecte parisien Jehan de Felin élève à nouveau le chevet de 1517 à 1519, procédant à la destruction du chœur originel, d'une chapelle dédiée à la Vierge et au déplacement des caveaux de la famille Malhoste (riches marchands établis à Melun dès le XV" siècle). La reconstruction de l'ensemble de l'édifice est achevée en 1555 selon les plans de Jehan de Felin, à qui les membres du conseil de
fabrique de la paroisse reprochent un décor trop abondant, composé des éléments les plus récents de I ‘architecture flamboyante. Les économies alors demandées sont probablement à l'origine des multiples effondrements des voûtes de 1598 à 1703. Lors des bombardements d'août 1944, la flèche et le beffroi sont détruits, les voûtes effondrées, la nef, le tambour du grand portail et les orgues du XVlllesiècle brûlés, la couverture en partie soufflée. Les voûtes de la nef sont reconstruites et les fenestrages rétablis en 1956,
alors que l'on réinstalle les remarquables vitraux du XVle siècle, heureusement démontés avant 1944. Beau témoignage du gothique tardif
l'église Saint-Aspais, restaurée entre 1997 et 1999, est également remarquable par l'originalité de son plan en forme de trapèze irrégulier et de ses vitraux contemporains.] Remontons sur la gauche la rue Saint Aspect et prenons sur la droite la rue Paul Doumer nous passons devant l’Hôtel de Ville ancien l’Hôtel de Cens [L'hôtel , des Cens {impôt sous I'ancien
régime) appartient au Moyen Age à l'abbaye de Saint-Denis. À la fin du XV" siècle, il est vendu à Jehan Regnault, riche bourgeois apparenté à Jacques Amyot. Les religieuses de la Madeleine de Trainel (Aube) l'achètent à leur tour en 1629, et y installent une chapelle. Maître Jean Riotte, conseiller du roi, s'en rend acquéreur en 1652 et en fait à nouveau une demeure luxueuse. L’hôtel sert d'abri au duc de Choiseul-Praslin pendant la Révolution. La première administration municipale de Melun au début du XVle siècle est "l'hostel aux Bourgeois" situé rue Neuve (rue Eugène Briais). En ruines au début du XVlllesiècle, il est vendu en 1748. La ville de Melun loue alors une maison rue de la.Juiverie (rue René Pouteau), puis
une salle dans la "rue aux Oignons", (devenue rue de l'hôtel de Ville au XlXe siècle). Elle achète en 1781 l'ancien immeuble de la manufacture de toiles peintes Koenig, contigu à l'hôtel des Cens, puis ce dernier, en 1837. Elle fait raser les deux bâtiments, à l'exception de la tourelle de l'hôtel des Cens qui conduit actuellement aux bureaux, et fait édifier la tourelle de gauche en 1847-1848. C'est en 1882, dans la cour des Pompes de l'hôtel de Ville, que Louis pasteur confirme l'expérience publique sur la vaccination charbonneuse menée sur cinquante moutons à la ferme de Pouilly-le-Fort (Vert-Saint-Denis) en 1881. Une plaque commémore cet événement sur la façade nord de l'hôtel de Ville.] [Jacques Amyot naît dans la maison située à l’actuel 46, rue Saint_Aspais, dans laquelle ses parents exercent la
profession de tanneurs. Après une scolarité auprès des bénédictins de l'abbaye de Saint-père, il fréquente le collège à Paris et est reçu maître ès-arts en 1532. De 1533 â 1543, il tient une chaire de latin et de grec à l'université de Bourges. Il passe quatre années en ltalie (1548-1552) à la recherche des manuscrits de l’auteur Plutarque (vers 5o vers 125 après J.C.). Ses traductions des Œuvres Morales et des Vies Parallèles, commencées en 1542 et publiées en 1559, feront de Plutarque l'auteur ancien le plus lu en France jusqu'au XlXe siècle. Marguerite de Navarre nomme Jacques Amyot précepteur des petits-fils de François Ier. ll forme ainsi les futurs Charles lX et Henri lll. ll est nommé Grand aumônier de France par Charles lX en 1560, et devient évêque d'Auxerre en 1570. Après une existence partagée entre ses travaux littéraires, l’Église et la vie de Cour, il meurt dans son palais d'Auxerre, ruiné et dans
une quasi disgrâce, en raison de son opposition à Henri lV. ll est inhumé, selon ses vœux, dans la cathédrale d'Auxerre.] Poursuivons notre descente, nous arrivons place Saint Jean [La fontaine Saint Jean est inaugurée en 1864 grâce à la somme offerte par Henri Lainville, natif de Melun, qui choisit la place aménagée en 1737 pour l'installer. Cette fontaine inspirée du style Renaissance est exécutée par le sculpteur et orfèvre Jean-Baptiste Klagmann (1810-1867), et le fondeur Durenne. réalisée en fonte de fer. Les trois statues allégoriques, dans la partie supérieure de la fontaine Saint Jean, représentent les trois fleuves arrosant le département : la Seine (portant une corne d'abondance), la Marne (tenant une faucille et des épis de blé), et I ‘Yonne (tenant
une rame). La création de quatre bornes-fontaines d’angle fournissant de l'eau aux habitants était une condition au don d’Henri Lainville. La fontaine était alimentée par les eaux de Ia source saint-Liesne avant de recevoir I'eau de la ville en circuit continu.] Traversons la place pour nous rendre vers les arrêts de bus afin d’apercevoir les trois ou quatre pierres de l’ancien rempart [ Melun seconde Ville
Royal sous le règne de philippe le Bel (1284-1314). De nouvelles
fortifications sont élevées entre 1205 et 1212
sous philippe Auguste, délimitant trois quartiers entourés de murailles bordées
de fosses : Saint-Aspais sur la rive droite (la moitié de la population de la
ville au Moyen Age), Saint-Etienne dans l'île, et Saint-Ambroise au sud. Les
fortifications des quartiers saint-Ambroise et saint-Aspais sont renforcées au
XVe siècle. La restauration de l'ensemble des fortifications
commandée par Henri lV au Capitaine Ambroise Bachot est partiellement réalisée
de 1593 à 1597. On fortifie les portes et on crée des bastions avancés. La
destruction des fortifications commencée au XVllle siècle avec le
comblement des fossés, la démolition des portes, et l'aplanissement des
bastions, est achevée en 1851. Le nom de certaines rues porte encore le
témoignage des fortifications de Melun : rues de Ia Contrescarpe, de l'Eperon,
ou des Fossés. ] Retraversons la place et prenons la rue rené Pouteau
lorsque l’on débouche sur la rue Saint Aspect que nous prenons à gauche nous
avons quelques beaux
immeubles. Traversons la Seine nous entrons dans l’Ile Saint Etienne [L 'ile Saint-Etienne n'a sa forme actuelle que depuis le rattachement en 1860 de la petite île Saint-Nicolas située en bout de sa partie orientale. Une partie de la ville gallo-romaine prend place sur l'île, site privilégié aisé à défendre, mais facilitant également le franchissement du fleuve. Un habitat gaulois fortifié est évoqué sur I'île de Melun par Labienus, lieutenant de César, auteur d'un rapport cité dans La Guerre des Gaules. La portion de rempart mise au jour lors des travaux de terrassement pour la construction de la médiathèque certifie l'existence d'une enceinte à la fin de l'époque romaine ou au début du Haut Moyen Âge. Une occupation continue du Ier au Ve siècle est confirmée par les fouilles archéologiques menées en divers points de l'île. Sa disposition est comparable dès le Haut Moyen Âge à celle de l'île de la Cité à Paris : délimitée par des fortifications en bord de Seine, elle présente une résidence royale importante dans sa partie occidentale, et un ensemble religieux à l'est. Ce dernier est composé de deux églises dédiées à Notre-Dame et à saint Etienne, qui semblent
exister dès le lXe siècle, d'un troisième sanctuaire dédié à saint Laurent, situé au nord de la collégiale Notre-Dame, et d'un hôtel-Dieu 5aint-Nicolas, dont la chapelle flanque Notre-Dame au sud, comme à Paris. Entre ces deux ensembles, le prieuré Saint-Sauveur est mentionné dès le début du Xle siècle.]Prenons sur la gauche le quai de la Courtille entre deux immeubles dans un renfoncement l’Hôtel de la Vicomté [Nicolas Pinot avocat du roi fait élever cet hôtel alors composé de deux pavillons carrés. Deux lucarnes, dont l'une porte la date de 1538, subsistent de son habitation. Elles sont décorées de masques, de fruits, de feuillages, et de deux bustes se regardant. Le Sieur de La Crange-Le-Roy, gouverneur de Melun, acquiert l'hôtel de la Vicomté en 1597, où il recoit Henri lV. Nicolas Fouquet (r615-r68o), vicomte de Melun et de Vaux, surintendant des finances de Louis XlV, l'achète en r654 pour en faire une de ses résidences. C'est de là qu'il surveille la construction de son château de Vaux-le-Vicomte, entre 1656 et 1660. La Vicomté passe dans la famille des Guérin en 1718 et y reste jusqu'au début du XIX" siècle. Le plafond à poutres et solives du premier étage est un vestige de l'ancien hôtel.] Revenons rue Saint Etienne que nous prenons à gauche nous trouvons le prieuré Saint Sauveur [La fondation du prieuré Saint-Sauveur est traditionnellement attribuée au roi Robert le Pieux (97o-1o31). L'église et sa crypte ont cependant été édifiées
chapître de la collégiale Notre-Dame. Les lieux sont désaffectés, une partie de l'église devient grenier à sel finalement vendu comme Bien national à la Révolution. Ses deux travées nord sont transformées en chapelle destinée aux utilisateurs des coches d'eau, détruite lors de l'alignement de la rue en 1868. Divers propriétaires transforment le prieuré en ateliers, commerces, habitations particulières au XlX" siècle. Les vestiges de l'église sont dégagés en 1974 par la ville de Melun qui achète l'îlot et réhabilite l'ensemble.] Poursuivons la rue Saint Etienne jusqu’au pont ou nous prenons à gauche la place (rue) Etienne Chevalier [Etienne Chevalier, natif de Melun, est Conseiller de Charles Vtt (1403-1461) dès 1441. ll est nommé Grand trésorier de France en 1452 et sera exécuteur testamentaire du roi. Honoré comme bienfaiteur de Melun, ce mécène enrichit la collégiale Notre-Dame de nombreux dons : statue de la Vierge en argent, pièces d'orfèvrerie, tissus liturgiques, orgues monumentales. Vers 1450 il commande un diptyque à Jean Fouquet (1420 environ-1480) également attaché aux cours de Charles Vll et de Louis XI. Les deux volets du panneau peint par Jean Fouquet, connus sous le nom de diptyque de Melun, représentent l'un Etienne Chevalier agenouillé auprès de son saint patron, l'autre une Vierge à l'Enfant entourée d’anges.] Nous débouchons rue Notre Dame que nous prenons à droite, traversons ce vieux quartier par de petites rues étroites, prenons à droite la rue place Notre Dame face à la « Centrale de Melun » [Ancien couvent construit sur l'île Saint-Étienne, le bâtiment est transformé en prison en 1808. C'est alors l'une des premières maisons
centrales en France. La prison actuelle a été en grande partie construite entre 1859 et 1869. Depuis 1977, devenue centre de détention, la prison accueille en majorité des personnes détenues pour de courtes-peines ou en fin de détention. Wikipédia] Devant la prison nous avons la Collégiale Notre Dame [Le roi Robert le Pieux fonde la collégiale Notre-Dame, construite à l'emplacement d'un édifice plus ancien vers 1016-1031 et y installe une communauté de chanoines. La nef, avec ses grandes arcades et ses fenêtres hautes, est exécutée en un seul jet. L'édifice est couvert d'une charpente, des tours encadrent la naissance du chevet dès le début du XI"
siècle, comme à Saint-Germain-des-Prés. Le chœur est à nouveau édifié à partir de 1198 et consacré en 1198. Les parties hautes de la nef et du chevet sont ornées d'une série de chapiteaux sculptés de bouquets de palmettes et de sirènes-oiseaux typiques du premier art gothique (Sens, Saint-Germain-des-Prés). La tour sud est restaurée entre 1515 et 1524. L'emblème de
François ler, la salamandre, est encore visible face ouest, ainsi que l'initiale de la reine CIaude de France. La restauration de la façade est de cette même époque. Le portail à niches est cité par Auguste Rodin comme d'une grâce infinie ». Les chanoines sont dispersés en 1790, les flèches sont déposées et la rose occidentale murée. La collégiale devient un entrepôt et une salle de réunions, avant d'être rendue au culte et érigée en église paroissiale en 1796. Elle est dégagée en 1850 de l'enceinte de la prison dans laquelle elle était enclavée depuis 1811. Lors des restaurations menées de 1853 à 1859, les tours sont remontées et à nouveau couverte de flèches.]
devant l’église Saint Aspais [L 'évêque de Sens aurait envoyé saint Aspais, prêtre confesseur, pour évangéliser
Melun au Vè siècle. L'église Saint-Aspais est citée en 1080 par Richer, archevêque de Sens. L'église actuelle est de plus grande taille que l'édifice primitif. La façade et les premières travées sont reconstruites en 1505 à l'emplacement de maisons démolies. L'architecte parisien Jehan de Felin élève à nouveau le chevet de 1517 à 1519, procédant à la destruction du chœur originel, d'une chapelle dédiée à la Vierge et au déplacement des caveaux de la famille Malhoste (riches marchands établis à Melun dès le XV" siècle). La reconstruction de l'ensemble de l'édifice est achevée en 1555 selon les plans de Jehan de Felin, à qui les membres du conseil de
fabrique de la paroisse reprochent un décor trop abondant, composé des éléments les plus récents de I ‘architecture flamboyante. Les économies alors demandées sont probablement à l'origine des multiples effondrements des voûtes de 1598 à 1703. Lors des bombardements d'août 1944, la flèche et le beffroi sont détruits, les voûtes effondrées, la nef, le tambour du grand portail et les orgues du XVlllesiècle brûlés, la couverture en partie soufflée. Les voûtes de la nef sont reconstruites et les fenestrages rétablis en 1956,
alors que l'on réinstalle les remarquables vitraux du XVle siècle, heureusement démontés avant 1944. Beau témoignage du gothique tardif
l'église Saint-Aspais, restaurée entre 1997 et 1999, est également remarquable par l'originalité de son plan en forme de trapèze irrégulier et de ses vitraux contemporains.] Remontons sur la gauche la rue Saint Aspect et prenons sur la droite la rue Paul Doumer nous passons devant l’Hôtel de Ville ancien l’Hôtel de Cens [L'hôtel , des Cens {impôt sous I'ancien
régime) appartient au Moyen Age à l'abbaye de Saint-Denis. À la fin du XV" siècle, il est vendu à Jehan Regnault, riche bourgeois apparenté à Jacques Amyot. Les religieuses de la Madeleine de Trainel (Aube) l'achètent à leur tour en 1629, et y installent une chapelle. Maître Jean Riotte, conseiller du roi, s'en rend acquéreur en 1652 et en fait à nouveau une demeure luxueuse. L’hôtel sert d'abri au duc de Choiseul-Praslin pendant la Révolution. La première administration municipale de Melun au début du XVle siècle est "l'hostel aux Bourgeois" situé rue Neuve (rue Eugène Briais). En ruines au début du XVlllesiècle, il est vendu en 1748. La ville de Melun loue alors une maison rue de la.Juiverie (rue René Pouteau), puis
une salle dans la "rue aux Oignons", (devenue rue de l'hôtel de Ville au XlXe siècle). Elle achète en 1781 l'ancien immeuble de la manufacture de toiles peintes Koenig, contigu à l'hôtel des Cens, puis ce dernier, en 1837. Elle fait raser les deux bâtiments, à l'exception de la tourelle de l'hôtel des Cens qui conduit actuellement aux bureaux, et fait édifier la tourelle de gauche en 1847-1848. C'est en 1882, dans la cour des Pompes de l'hôtel de Ville, que Louis pasteur confirme l'expérience publique sur la vaccination charbonneuse menée sur cinquante moutons à la ferme de Pouilly-le-Fort (Vert-Saint-Denis) en 1881. Une plaque commémore cet événement sur la façade nord de l'hôtel de Ville.] [Jacques Amyot naît dans la maison située à l’actuel 46, rue Saint_Aspais, dans laquelle ses parents exercent la
profession de tanneurs. Après une scolarité auprès des bénédictins de l'abbaye de Saint-père, il fréquente le collège à Paris et est reçu maître ès-arts en 1532. De 1533 â 1543, il tient une chaire de latin et de grec à l'université de Bourges. Il passe quatre années en ltalie (1548-1552) à la recherche des manuscrits de l’auteur Plutarque (vers 5o vers 125 après J.C.). Ses traductions des Œuvres Morales et des Vies Parallèles, commencées en 1542 et publiées en 1559, feront de Plutarque l'auteur ancien le plus lu en France jusqu'au XlXe siècle. Marguerite de Navarre nomme Jacques Amyot précepteur des petits-fils de François Ier. ll forme ainsi les futurs Charles lX et Henri lll. ll est nommé Grand aumônier de France par Charles lX en 1560, et devient évêque d'Auxerre en 1570. Après une existence partagée entre ses travaux littéraires, l’Église et la vie de Cour, il meurt dans son palais d'Auxerre, ruiné et dans
une quasi disgrâce, en raison de son opposition à Henri lV. ll est inhumé, selon ses vœux, dans la cathédrale d'Auxerre.] Poursuivons notre descente, nous arrivons place Saint Jean [La fontaine Saint Jean est inaugurée en 1864 grâce à la somme offerte par Henri Lainville, natif de Melun, qui choisit la place aménagée en 1737 pour l'installer. Cette fontaine inspirée du style Renaissance est exécutée par le sculpteur et orfèvre Jean-Baptiste Klagmann (1810-1867), et le fondeur Durenne. réalisée en fonte de fer. Les trois statues allégoriques, dans la partie supérieure de la fontaine Saint Jean, représentent les trois fleuves arrosant le département : la Seine (portant une corne d'abondance), la Marne (tenant une faucille et des épis de blé), et I ‘Yonne (tenant
une rame). La création de quatre bornes-fontaines d’angle fournissant de l'eau aux habitants était une condition au don d’Henri Lainville. La fontaine était alimentée par les eaux de Ia source saint-Liesne avant de recevoir I'eau de la ville en circuit continu.] Traversons la place pour nous rendre vers les arrêts de bus afin d’apercevoir les trois ou quatre pierres de l’ancien rempart [ Melun seconde Ville
Royal sous le règne de philippe le Bel (1284-1314). De nouvelles
La boutique encadrée par les piliers de l'ancienne porte |
immeubles. Traversons la Seine nous entrons dans l’Ile Saint Etienne [L 'ile Saint-Etienne n'a sa forme actuelle que depuis le rattachement en 1860 de la petite île Saint-Nicolas située en bout de sa partie orientale. Une partie de la ville gallo-romaine prend place sur l'île, site privilégié aisé à défendre, mais facilitant également le franchissement du fleuve. Un habitat gaulois fortifié est évoqué sur I'île de Melun par Labienus, lieutenant de César, auteur d'un rapport cité dans La Guerre des Gaules. La portion de rempart mise au jour lors des travaux de terrassement pour la construction de la médiathèque certifie l'existence d'une enceinte à la fin de l'époque romaine ou au début du Haut Moyen Âge. Une occupation continue du Ier au Ve siècle est confirmée par les fouilles archéologiques menées en divers points de l'île. Sa disposition est comparable dès le Haut Moyen Âge à celle de l'île de la Cité à Paris : délimitée par des fortifications en bord de Seine, elle présente une résidence royale importante dans sa partie occidentale, et un ensemble religieux à l'est. Ce dernier est composé de deux églises dédiées à Notre-Dame et à saint Etienne, qui semblent
exister dès le lXe siècle, d'un troisième sanctuaire dédié à saint Laurent, situé au nord de la collégiale Notre-Dame, et d'un hôtel-Dieu 5aint-Nicolas, dont la chapelle flanque Notre-Dame au sud, comme à Paris. Entre ces deux ensembles, le prieuré Saint-Sauveur est mentionné dès le début du Xle siècle.]Prenons sur la gauche le quai de la Courtille entre deux immeubles dans un renfoncement l’Hôtel de la Vicomté [Nicolas Pinot avocat du roi fait élever cet hôtel alors composé de deux pavillons carrés. Deux lucarnes, dont l'une porte la date de 1538, subsistent de son habitation. Elles sont décorées de masques, de fruits, de feuillages, et de deux bustes se regardant. Le Sieur de La Crange-Le-Roy, gouverneur de Melun, acquiert l'hôtel de la Vicomté en 1597, où il recoit Henri lV. Nicolas Fouquet (r615-r68o), vicomte de Melun et de Vaux, surintendant des finances de Louis XlV, l'achète en r654 pour en faire une de ses résidences. C'est de là qu'il surveille la construction de son château de Vaux-le-Vicomte, entre 1656 et 1660. La Vicomté passe dans la famille des Guérin en 1718 et y reste jusqu'au début du XIX" siècle. Le plafond à poutres et solives du premier étage est un vestige de l'ancien hôtel.] Revenons rue Saint Etienne que nous prenons à gauche nous trouvons le prieuré Saint Sauveur [La fondation du prieuré Saint-Sauveur est traditionnellement attribuée au roi Robert le Pieux (97o-1o31). L'église et sa crypte ont cependant été édifiées
dès la seconde moitié du X" siècle. Louis Vll
donne le prieuré à l'abbaye Saint-Séverin de Château-Landon en 1170. Cette date
ouvre une période de prospérité et le début de la reconstruction des parties hautes
de l'édifice : les arcs brisés de la nef, la base des colonnettes du cloître
sont de cette époque. Le prieuré connaît un renouveau fin XV"-début XVI'
siècle. L'aide financière de l'abbaye Saint-Séverin, en 1509, permet une
reconstruction du cloître ainsi que des remaniements et ornementations dans la
nef durant la première moitié du XVle siècle. L'historien E. Crésy
(r8o6-1867) évoque en r84o des fresques portant les attributs de Diane de
Poitiers et de Catherine de Médicis sur les voûtes de la nef. En r69o, le
prieuré, qui n'accueille plus que huit religieux, est rattaché au
chapître de la collégiale Notre-Dame. Les lieux sont désaffectés, une partie de l'église devient grenier à sel finalement vendu comme Bien national à la Révolution. Ses deux travées nord sont transformées en chapelle destinée aux utilisateurs des coches d'eau, détruite lors de l'alignement de la rue en 1868. Divers propriétaires transforment le prieuré en ateliers, commerces, habitations particulières au XlX" siècle. Les vestiges de l'église sont dégagés en 1974 par la ville de Melun qui achète l'îlot et réhabilite l'ensemble.] Poursuivons la rue Saint Etienne jusqu’au pont ou nous prenons à gauche la place (rue) Etienne Chevalier [Etienne Chevalier, natif de Melun, est Conseiller de Charles Vtt (1403-1461) dès 1441. ll est nommé Grand trésorier de France en 1452 et sera exécuteur testamentaire du roi. Honoré comme bienfaiteur de Melun, ce mécène enrichit la collégiale Notre-Dame de nombreux dons : statue de la Vierge en argent, pièces d'orfèvrerie, tissus liturgiques, orgues monumentales. Vers 1450 il commande un diptyque à Jean Fouquet (1420 environ-1480) également attaché aux cours de Charles Vll et de Louis XI. Les deux volets du panneau peint par Jean Fouquet, connus sous le nom de diptyque de Melun, représentent l'un Etienne Chevalier agenouillé auprès de son saint patron, l'autre une Vierge à l'Enfant entourée d’anges.] Nous débouchons rue Notre Dame que nous prenons à droite, traversons ce vieux quartier par de petites rues étroites, prenons à droite la rue place Notre Dame face à la « Centrale de Melun » [Ancien couvent construit sur l'île Saint-Étienne, le bâtiment est transformé en prison en 1808. C'est alors l'une des premières maisons
centrales en France. La prison actuelle a été en grande partie construite entre 1859 et 1869. Depuis 1977, devenue centre de détention, la prison accueille en majorité des personnes détenues pour de courtes-peines ou en fin de détention. Wikipédia] Devant la prison nous avons la Collégiale Notre Dame [Le roi Robert le Pieux fonde la collégiale Notre-Dame, construite à l'emplacement d'un édifice plus ancien vers 1016-1031 et y installe une communauté de chanoines. La nef, avec ses grandes arcades et ses fenêtres hautes, est exécutée en un seul jet. L'édifice est couvert d'une charpente, des tours encadrent la naissance du chevet dès le début du XI"
siècle, comme à Saint-Germain-des-Prés. Le chœur est à nouveau édifié à partir de 1198 et consacré en 1198. Les parties hautes de la nef et du chevet sont ornées d'une série de chapiteaux sculptés de bouquets de palmettes et de sirènes-oiseaux typiques du premier art gothique (Sens, Saint-Germain-des-Prés). La tour sud est restaurée entre 1515 et 1524. L'emblème de
François ler, la salamandre, est encore visible face ouest, ainsi que l'initiale de la reine CIaude de France. La restauration de la façade est de cette même époque. Le portail à niches est cité par Auguste Rodin comme d'une grâce infinie ». Les chanoines sont dispersés en 1790, les flèches sont déposées et la rose occidentale murée. La collégiale devient un entrepôt et une salle de réunions, avant d'être rendue au culte et érigée en église paroissiale en 1796. Elle est dégagée en 1850 de l'enceinte de la prison dans laquelle elle était enclavée depuis 1811. Lors des restaurations menées de 1853 à 1859, les tours sont remontées et à nouveau couverte de flèches.]
A droite de l’église (coté Seine) Nous trouvons [Le four "du manège" Ia fabrication de poteries
est à l'époque romaine une activité quotidienne. Trois fours de potiers
gallo-romains, de forme circulaire, ont pu être partiellement étudiés à Melun.
Seul Ie four du "manège", découvert place Chapu à l'emplacement du manège de cavalerie démoli
en 1973, a pu être conservé, restauré, puis remonté dans le jardin Notre-Dame
par le groupement de recherche archéologique melunais. Sa fouille en 1974 a
livré 6o kg de céramique dont des petites cruches et vases de stockage
caractérisés par une pâte assez fine, rose à I'intérieur, beige-orangé à
l'extérieur. ll semble avoir été utilisé au llle siècle. Les
productions des fours partiellement mis au jour rue Augereau en 1974 (four dit
"des Maréchaux") et rue Albert Moreau en 1976 sont attribuées à la
seconde moitié du lle siècle.] Nous sortons de l’ile Saint
Etienne par le pont Notre Dame poursuivons par la rue Eugène Godin il subsiste
autour de la place Chapu quelques maisons de style 1900. Au centre de la place [La statue en marbre de Jeanne d'Arc écoutant ses voix
est une copie de 1930 de l'œuvre très populaire exécutée en .1870 par le
sculpteur Michel-Hénri Chapu (1833-1891). Président de l'académie des Beaux-Arts,
l’artiste natif du Mée-sur-Seine est également l'auteur du médaillon en bronze
représentant Jeanne d’Arc apposé au chevet de l'église Saint-Aspais en 1868.]
prenons sur la droite la rue Armand Cassagne puis à gauche la rue Saint
Ambroise qui se poursuit par l’Avenue Thiers, en prenant sur la gauche l’Avenue
Gallieni nous arrivons à la gare de Melun.
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