samedi 2 mars 2019

De la Seine à la Marne Etape 2 Guigne - Melun


De la Seine à la Marne par les GR 1-14-11 

Etape 2 – Guigne - Melun




  Carte IGN     Trace GPS & Topo sans commentaires   Trace Randogps               
 
      Le code mobile de cette randonnée est b312383
                                                                  (Explications Code Mobile)  

Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivellation
32        5h00       0h30      6,3      6,0            195 +

Février 2018

En cherchant j’ai trouvé un bus reliant Melun à Coulommier avec des arrêts tout les trente kilomètres. En semaine c’est un bus par heure, je n’ai pas besoin de sortir trop longtemps du GR 1 pour retrouver un arrêt. Pour cette seconde étape Je fais Guigne Melun.

L’arrêt de bus se trouve dans la rue principale (D 619) devant l’église, [L'église, bâtie d'après le plan d'une basilique orientale, porte, dans les arcades et le rond-point de l'abside, les marques caractéristiques du style byzantin. Elle n'avait qu'une nef voûtée en berceau et un latéral gauche. Le bas-côté droit a été fait par Eug. Fontain et sa femme, née Loyvet, en 1875.
Le rétable Renaissance est sculpté ; le tabernacle est surmonté clu chiffre de saint Denis, ce qui indique que cette abbaye toucha au moins des dîmes dans cette paroisse. Fougeron, le neveu de Mme Loyvet offrit, comme chandeliers, les deux vases de Sèvres or et cuivre ciselé qui sont sur l'autel. Le mur du chevet s'orne d'une grande "Lapidation de saint Etienne", don de la duchesse d'Angoulême. Deux anges en bois sculpté déploient leurs ailes.
 
Çà et là, dans l'église on relève une ancienne statue en bois de saint-Jacques, un « saint Dominique » (1748), une Vierge et l'Enfant, et, devant la chapelle du latéral nord, une mise au tombeau en bois sculpté du XVe siècle, belle comme la mise au tombeau en pierre, quoique d'une beauté autre, du château de saint Thibaut, à Montgé. Nicodème, Joseph d'Arimathie, la 
Vierge, Marie-Madeleine, grandeur naturelle, paraissent vivants tant ils sont expressifs. A la Révolution, ce tombeau aurait été caché clans un grenier de Chaumes d'où un habitant de Guignes l'a retiré pour le donner à son église. Il est classé.
A l'autel Sainte-Anne, le rétable est sculpté de bas-reliefs. Le tabernacle à colonnes torses et moulures Louis XIII provient cle l'église d'Yèblès.
Un baptistère XVe siècle sculpté d'ares, cle figures humaines et d'animaux, une grille en fer forgé et quelques pierres tombales du XVIIIe siècle complètent ce riche mobilier. http://frederic.simon1.free.fr/eglise-guignes.html]
nous traversons cette dernière et prenons la D 99E (rue de Servolles), puis à gauche la rue du Bois Boulay longue rue nous faisant sortir du village. Remarquez un bâtiment que l’on a plus 

l’habitude de voir … « Les Bains Douches » aujourd’hui avec une salle de bain ou une douche dans chaque maison on ne se souvient plus qu’après guerre ce n’était pas comme cela. Le bain ou la douche c’était une fois par semaine, le reste du temps c’était une bassine d’eau chaude dans l’évier de la cuisine et l’on faisait ses ablutions au gant et au savon. 
[Les douches municipales ou bains-douches constituent un service public d’hygiène des municipalités françaises, destiné aux personnes qui 
n'étaient pas équipées de l'eau courante. Venant s'ajouter aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du XIXe siècle, dans le mouvement hygiéniste et de réorganistation des villes, en particulier dans les villes ouvrières liées au socialisme municipal. Payantes, elles se généralisent dans les années 1920-1930, sont modernisées dans les années 1950, et ont tendance à fermer dans les années 1980, mais sont encore un service public dans certaines communes. wikipédia] De rue nous passons à chemin et nous arrivons dans les champs. Notre chemin débouche sur un autre formant Té, nous prenons à droite et retrouvons le GR 1  (chemin de Paré). Longeons un bois (Bois de Boulay) nous retrouvons les champs et tournons à gauche dans le premier chemin rencontré (rue de la Pompe). Nous arrivons dans le village de Truisy. Nous prenons sur la droite la rue des champs. Nous sortons du village et retrouvons ses derniers, nous longeons le parc d’un château et approchons d’Andrezel que nous contournerons. Prenons le chemin qui tourne à droite. La Brie, les betteraviers, c’est comme cela que m’appelais mes collègues de travail et parfois ils n’avaient pas tort même si à travers cette expression ce n’était pas uniquement sur la production des betteraves, mais sur mon aspect rugueux et plutôt renfermer. Malgré tout les seules montagnes que je trouve sur mon chemin ce sont des tas de betteraves. [La culture de la 
betterave fait aujourd’hui pleinement partie de la tradition agricole seine-et-marnaise. Implanté dans tout le département, ce type d’agriculture a débuté au XIXe siècle. La France subit alors une pénurie de sucre due au blocus continental imposé en 1806 par Napoléon Ier. Ce dernier décide de miser sur la betterave pour régler ce problème. En 1813, il ordonne la plantation de 100 000 hectares de betteraves sur l’ensemble du territoire français. 500 hectares sont alors plantés en Seine-et-Marne tandis que deux sucreries y ouvrent leurs portes.   La plupart des sucreries du département voient le jour à cette époque. C’est notamment le cas de la Fabrique centrale de sucre de Meaux (1869), de la Sucrerie Ouvré de Souppes-sur-Loing (1873), de la sucrerie de Nangis (1873) ou encore de la sucrerie de Bray-sur-Seine (1882). La sucrerie est alors une activité agro-industrielle où le modèle familial prédomine. De nombreux agriculteurs indépendants ne cultivent pas seulement la betterave pour son sucre, mais aussi pour 
améliorer la qualité des sols pour les plantations céréalières suivantes. Chaque année, la culture de la betterave attire de nombreux ouvriers nomades : en juillet 1896, 11 896 saisonniers étrangers agricoles viennent travailler en Seine-et-Marne. Aujourd’hui, la France est le premier pays producteur de sucre de betterave au monde, et le premier producteur européen de sucre. Toutefois, si on compte 38 milliers d’hectares de betterave industrielle en Seine-et-Marne en 1953 (ce qui en fait le 5e département de France), ce chiffre a aujourd’hui diminué (27 465 hectares en 2012, d’après l’INSEE) et beaucoup de sucreries du département ont fermé pour cause de surproduction nationale. http://archives.seine-et-marne.fr/betterave-industrie-sucriere].
Nous arrivons à Champeau et enfin l’itinéraire devient intéressant par la collégiale [Le village est, pour la première fois mentionné : villa Campellis nomine - soit le domaine qui a pour nom les Petits Champs - en 612, dans le testament de Sainte Fare, sœur de Saint Faron, évêque de Meaux. Les variations toponymiques sont les suivantes: Campesium, Campellis in Bria, Champieurs, Champeaus en Brie, Champiaulx, Champeaux en Brie, Champpeaulx-en-Brie, Champeault et Champaux.
 En 1162, le bourg de Champeaux était affranchi par charte du roi Louis VII le jeune.
Le 22 décembre 1348, Philippe VI de Valois autorisait une première foire qui se tenait annuellement le 6 novembre pour la Saint Léonard. Une deuxième, se tenant le lundi après l'Assomption, était accordée par autorisation de François 1er, en mai 1544.
Ces deux manifestations commerciales ne semblaient pas avoir duré au delà des troubles de la "Ligue"(1570 à 1599). En 1352, était fondée une léproserie ; il y a tout lieu de penser qu'elle se situait sur Malvoisine, comme la toponymie de ce nom le laisse clairement supposer.
En mai 1544, François 1er permettait aux habitants de Champeaux: "de faire clore et fermer ledit lieu, de murailles, tours, canonières, barbacanes, ponts-levis, portes, poteaux, boulevards, fossés et autres forteresses requises". Les travaux étaient interrompus par les troubles causés par les Impériaux, et le manque de ressource.
L'église paroissiale Notre-Dame, adossée à la collégiale sur son côté nord, était détruite en 1792, de préférence à la collégiale dont la démolition avait été envisagée en premier. C'est ainsi que la collégiale devenait église paroissiale, fin 1791. Le premier acte à y être célébré, était le baptême de Louis Etienne CONDE, fils de Louis EDME, cordonnier et de Marie Louise GALLE, le 26 décembre 1791. Extraie : http://www.champeaux-77.fr/situation/histoire.php

La première chose que l'on voit de la Collégiale, c'est sa tour clocher. De loin, à l'Ouest, elle signe la présence du village, à son pied, elle écrase de sa présence... Elle seule, extérieurement permet de comprendre la taille de l'édifice. Haute de 28 mètres, accolé au côté nord, elle a été vraisemblablement construite en deux fois. Le bas est parfaitement raccordé à la nef. Le haut, qui contenait les cloches doit dater du chœur.
Le haut de la tour est muni d'une tourelle en haut de l'escalier. Certaines gravures anciennes ne montrent pas cette tourelle. La forme du haut du clocher semble indiquer qu'il devrait avoir une forme différente, avec une flèche en pierre. Peut-être même qu'il a eu à une époque une telle flèche. Il abritait au début six cloches (Sainte Martine, Sainte Marie, sainte Fare, Sainte Dôme, sainte Adélaïde et Saint Pierre - de 1100 à 150 kg). En octobre 1793, cinq ont été descendue pour être fondue en canon.
  La cloche : « Marie » Elle a été classée le 2 octobre 1942 au titre des monuments historique. Elle date de 1730 et a été fondue par Jacques et Louis GADIVEAU. Son 
diamètre est de 132 cm et sa hauteur de 113 cm. Sa note serait proche d'un Do# 3 et son poids de 1720 Kg . 5 lignes de texte se dégagent tout autour de son cerveau (qui est le haut de la cloche). Il dit ceci :
Ligne 1 : « ¨¨¨LAN DE GRACE M ¨DCC¨ XXX SOUS LE REGNE DE LOUIS XV IAY ETE FONDUE AUX FRAIS ET DEPENDS DE M¨M DOMINIQUE DE
Ligne 2 : à MORMANT ¨MARIN GUEAU CHANTRE ¨IOSEPH ALEXANDRE MORISSET ¨ANDRIEN LIEBAULT ¨ FRANCOIS CHARCOT ¨ JEAN ROBERT ¨ CHARLES

Ligne 3 : ¨¨ JGNACE PICON ¨ HENRY CLAUDE GOUBERT  ¨SEBASTIEN MARTIN ¨LOUIS FRANCOIS COQUETERRE ¨ PIERRE CLOUET ¨¨
Ligne 4 : à ETIENNE GUENYARD PREUOT ¨ TOUS CHAMOINES DE LEGLISE ROYALE 

ET COLLEGIALE DE ST MARTIN DE CHAMPEAUX ET PAR MES DIT SIEURS

Ligne 5 : à IAY ETE NOMMEE MARIE »
Est écrit sur la pince de nom du fondeur :
« JACQUES ET LOUIS GAUDIUEAU NATIES DE MORMANT MONT FAIT »
Effigies : une croix sur piédestal du coté rue et une croix avec des ornements entre des branches cotés nef.
L'intérieur :
En règle générale, l'impression sur les visiteurs est à chaque fois la même... La façade semble assez petite et nue pour qui connait les grandes églises gothiques de la région mais une fois passé la porte, la taille de l'édifice saute aux yeux, surtout avec la lumière du soleil, quand il est à l'ouest, qui fait ressortir la blancheur de la pierre... Enfin aujourd'hui car elle a été peinte comme en témoigne quelques vestiges. On sait qu'un jugement dernier peint existait sur le portail, on peut encore apercevoir des fresques derrière les murs du chœur. Commencé vers 1160, elle est terminé vers 1315. Le transept :
L'influence romane est si grande qu'on suppose que c'est la première partie construite. En 1180 il serait terminée.
La nef : Elle aurait été finie vers 1220. 
Le chœur : C'est vers 1270 que les travaux reprennent pour le chœur. Les ventes
d'indulgences semblent avoir contribués à remplir la bourse du chapitre que la construction de la nef avait mis à plat.
Extraie : http://www.champeaux-77.fr/situation/colegiale.php] Prenons sur la droite le chemin du pourtour des fossés, puis sur la gauche la rue Raoul Coutant poursuivons par la rue Eugène Chassaing que l’on prend à gauche, puis à droite la rue du cloître jusqu'à l’église que nous pouvons visiter si elle est ouverte. Revenons sur nos pas et prenons sur la droite la rue Sainte-Fare, au carrefour suivant prenons la rue sur la droite (pas celle à notre extrème droite) Nous sommes toujours sur le GR1. Notre chemin débouche sur un chemin formant Té nous prenons à gauche, puis à droite et nous arrivons au moulin de Flagy de chemin nous passons à route, nous passons le ru de la prée. Suivons la rue (chemin de Bricquenet) qui tourne sur la gauche au carrefour nous prenons à droite le chemin Mine et au carrefour suivant encore à droite le GR (ne pas poursuivre tout droit le PR (petite randonnée). Nous passons devant un puits de pétrole (cette partie de la Seine & Marne produit de l’or noir, manne financière pour ses petites communes). [Avec 1,4 million de barils produits l’an dernier en Seine-et-Marne, l’extraction du pétrole engendre près de 4 millions d’euros de taxes locales et génère des emplois dont profitent quelque 300 villages.
Ce qui n’est qu’une goutte d’eau à l’échelle de l’Hexagone, se révèle être une source miraculeuse en Seine-et-Marne. Elle pourrait se tarir avec le projet de loi présenté ce mercredi par Nicolas Hulot, le ministre ministre de la Transition écologique et solidaire, visant à mettre fin à l’exploitation du pétrole en France d’ici 25 ans.
 Depuis la découverte en 1958 à Coulommes, près de Meaux, du premier gisement de pétrole métropolitain, des millions de barils ont été extraits chaque année dans le sous-sol de ce territoire qui fournit près de la moitié de la production hexagonale. De quoi faire le bonheur des 


collectivités locales qui engrangent des millions via la redevance des mines versée par Vermilion, Géopétrol, Lundin, Bridge Oil et Pétrorep.
 L’an dernier, le département a perçu 2,5 millions d’euros et les communes 1,3 million. 302 communes ont bénéficié d’un système de péréquation qui a attribué en fonction de sa population et de son potentiel fiscal, une part du gâteau de 676 000 euros aux communes de moins de 2000 habitants, dans le but d’entretenir leur voirie. Bassevelle a par exemple empoché 7873 euros. Les 623 000 euros restants ont été attribués aux villages qui accueillent les forages, comme Saint-Just-en-Brie, Champeaux, Saint-Méry ou Vaudoy-en-Brie.
 Ce dernier village d’environ 900 habitants en capte un tiers à lui seul. « Vaudoy a 


perçu 180 000 euros l’an dernier grâce à Vermilion, la compagnie canadienne, qui produit 75 % du pétrole dans le département. C’est 15 % du budget de fonctionnement de la commune. Sans cela, on n’aurait pas pu financer la réhabilitation d’un commerce et quatre appartements communaux, reconnaît Béatrice L’Ecuyer, maire depuis 2014. Si on perd l’argent du pétrole, c’est catastrophique. Cela remettrait en question la réhabilitation de l’école ou la rénovation de la toiture de l’église. » A Jouy-le-Châtel, le forage mis en exploitation par Vermilion en 2013 a permis d’augmenter la redevance touchée par la commune de 35%. Les neuf forages réalisés depuis ont doublé la somme perçue par le village.
La direction de Vermilion compte poursuivre ses activités jusqu’à la date limite et 

pense recruter si les forages prévus sont concluants. Car la prospection et l’extraction du pétrole sont aussi pourvoyeurs d’emplois. Vermilion fait travailler 150 personnes, que ce soit des ingénieurs, des opérateurs, des géophysiciens ou des administratifs. « On participe aussi à l’existence de 500 emplois induits, avec les gîtes et les hôtels qui accueillent les équipes de forage, les chauffeurs de taxi, mais aussi les restaurants de Mormant ou même le boulanger de Champeaux qui sont à côté de nos bureaux. Nos employés vivent en Seine-et-Marne et font vivre l’économie locale », souligne la direction. http://www.leparisien.fr/saint-just-en-brie-77370/la-seine-et-marne-s-apprete-a-perdre-les-millions-des-mannes-du-petrole-07-09-2017-7243089.php] Nous passons un nouveau ru le ru d’Acoeur [[C'est dans la plaine de Brie, entre Mormant et Nangis, que l'Ancoeur prend sa source. Difficile de dire l'endroit précis puisque le sol a été drainé par l'aménagement de 
fossés et la pose de drain au XIXème siècle. Pourtant il est admis depuis des siècles que c'est près de la ferme du même nom, près de la RN 19 à Bailly-Carrois, que ce ruisseau prend sa source. D'où vient ce nom d'Ancoeur ? Dans un dictionnaire ancien, on trouve “ ancoeur : s. m. Art. vét. Enflure du fanon des bêtes à cornes. On dit aussi avant-coeur ”. Quel rapport avec ce cours d'eau : la forme ? Ou faut-il trouver une autre explication... Un ru qui change de nom suivant le lieu ou il coule……
C’est un affluent de la Seine en rive droite. Elle porte le nom de ru de Courtenain de sa source à Fontenailles, puis ru d'Ancœur jusqu'en amont de Blandy, ru d'Ancœuil de Blandy au parc du château de Vaux-le-Vicomte, pour devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la Seine à Melun.wikipédia] le chemin grimpe un peu et passons la chapelle de Roiblay [[Le prieuré, se tenait sur l'actuelle 


commune de Champeaux, près du ru d'Ancœur. Il existait déjà à la fin du XIIe siècle. De nos jours il n'en reste plus que la chapelle de Notre-Dame de Roiblay, rebâtie en 1803. On ne sait pas exactement quand le prieuré de Roiblay a été fondé. En 1204 le prieuré de Roiblay est réuni au prieuré des Treyans (ou Tréhans) de Bombon. Le prieuré des Treyans est lui-même donné en 1207 par Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, à l'abbaye du Jard (commune de Melun) qui le conserve jusqu'à la Révolution - y compris le prieuré de Roiblay.
Au cours des XIIIe et XIVe siècles, le prieuré de Roiblay connait une prospérité certaine dues à diverses donations. En 1214 Adam II, seigneur de Blandy, fit une donation au chanoine prêtre à Roiblay, donation datée vers 1216. Fin XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, 15 arpents sur les 40 composant les terres du prieuré, sont donnés en échange de rentes.
En 1762, les 25 arpents restants sont vendus à Monsieur Gerbier, écuyer, seigneur d'Aunoy (Champeaux). Les bâtiments du prieuré sont en si mauvais état, que les religieux du jard réservent seulement la chapelle avec six pieds de pourtour. Mr Gerbier devait planter 18 arpents en bois autour de la chapelle et réparer celle-ci. Mais vers 1788 la chapelle elle-même est très dégradée et le service négligé de longue date. Restaurée en 1995 par la commune de Saint-Méry, le ruisseau qui vient de la source des Frileux court toujours devant la chapelle pour rejoindre le ru d'Ancoeur à moins de 
50 m de là. Il ne reste plus que six dalles funéraires, mais une statue « Vierge de Rablay » par Michel Lévy très réussie a été ajoutée. La chapelle contient une plaque rappelant son histoire. Le 24 juin 1910 un décret a 


attribué la chapelle à la commune de Saint-Méry. (Extraie Wikipédia)]
 Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons à droite. Abandonnons ce chemin pour suivre le GR sur la gauche. Au carrefour suivant poursuivons à droite. Nous arrivons à Blandy les Tours [Blandy les Tours : Le site de Blandy est fréquenté dès la préhistoire, il y a 5 000 à 7 000 ans. Dans l'antiquité, le site appartient à un dénommé  

Blandius qui donnera son nom à la commune de Blandy (Blandiacum en
gallo-romain). Enfin, du VIe au Xe siècle, une nécropole prend place entre l’église Saint-Maurice (actuelle église du village). Prés de 70 sépultures mérovingiennes puis carolingiennes ont été mises à jour.

Une place forte au XIIIe siècle.

Les vicomtes Guillaume II et Adam III de Melun, compagnon d'armes de Philippe Auguste à Bouvines, seraient les bâtisseurs de la première enceinte du manoir de Blandy, dès 1220.
À partir de 1316, plusieurs campagnes de construction font évoluer la vieille enceinte vers le château fort que nous connaissons aujourd'hui.
Une porte fortifiée, avec pont levis à flèches, vient renforcer l'enceinte du XIIIème siècle. Un corps de logis est construit dans la cour. D'autres travaux (milieu du XIVème siècle et 1371-1387) permettent l'extension de l'enceinte et le renforcement des défenses. De nouvelles courtines et trois grosses tours sont édifiées au sud. L'ancienne courtine, au nord, est surélevée et renforcée. Le nouveau donjon, tour maîtresse du dispositif, possède une tour escalier (porte et herse en place) et une tour latrines. La tour des gardes (avec chemin de ronde ceinturé d'un parapet) et la tour des archives (avec tour latrines) sont un peu moins hautes. Blandy est devenu un lieu de défense mais aussi de résidence au seuil de la guerre de Cent Ans.
Pendant deux siècles et demi après la guerre de Cent Ans, ses propriétaires sont alliés aux familles d'Orléans-Longueville, de Bourbon-Soissons, de Savoie, de Nemours.
Le XVIIIe siècle marque un tournant majeur dans l’histoire de Blandy cristallisé autour d’un personnage : le maréchal Claude-Louis-Hector de Villars (1652-1734). Ce dernier, élevé au rang de duc en 1705 et devant acquérir des terres pour légitimer l’accès à son nouveau rang, achète à l’héritier de la Duchesse de Nemours le comté de Melun et la seigneurie de Blandy.
Son nouveau titre est alors attaché aux terres de Vaux-le-Vicomte, dont il acquiert le château la même année. Dés 1707, le Maréchal
transforme le château de Blandy en une simple ferme agricole. Aussi, il fait retirer les toitures des tours du château, éventrer la porte d’entrée et combler le fossé.
L’édifice sera petit à petit abandonné et ses fortes détériorations vont le conduire dans un état de ruine avancée. Au milieu du XIXe siècle, les ruines du château suscitent l’intérêt des érudits locaux. En 1883, le comte Choiseul-Praslin accepte de vendre le château à 


la commune. Six ans plus tard, il est classé au titre des Monuments historiques. Mais le château atteint très rapidement un
état de ruine critique. Ce n’est qu’en 1986 qu’un projet de restauration est élaboré. Son rachat au franc symbolique par le Conseil Général de Seine-et-Marne va permettre sa concrétisation menée par Jacques Moulin, architecte en chef des Monuments historiques.
http://www.chateau-blandy.fr/histoire] Derrière le château un moulin à pomme

 [Ce dernier fut installé en ce lieu en 1990 en lieu et place du colombier du château disparu à la révolution. Ce broyeur se trouvait rue grande. Circonférence 6m, profondeur 0,50m la meule écrasait les pommes additionnées d'eau tiré par un cheval. Cette mixture était ensuite portée au pressoir attenant.] Passons devant le château (bien restauré par le Conseil Général) prenons à gauche la rue 


de la fontaine [Elle séparait, au moyen âge la basse cour du château, des terres du seigneur en pente jusqu’à l’ Ancoeur]passons devant le lavoir, [Le lavoir de la fontaine date de la fin du XVIIIè siècle ] (sur la gauche le porche imposant doté d’une arche en grès. Au XIXè  siècle, il donnait accès au presbytère et à la mairie regroupés dans le même bâtiment.
poursuivons par la rue Vauchevres, puis à gauche le chemin de l’Aiguillon. Nous sommes de nouveau dans les champs. Passons l’autoroute, puis la ligne TGV, notre chemin débouche sur un autre formant Té que nous prenons à droite (toujours le GR), nous passons devant des vestiges archéologiques que je n’ai pas remarqué. Le chemin débouche sur un autre formant Té que nous prenons à gauche, puis à la fourche le chemin de droite et à la patte d’oie à droite, coupons la D 126, puis une seconde route, (si nous remontons une centaine de mètres sur la gauche nous avons une chapelle orthodoxe) [D’après les notes de la moniale Nina (Ovtracht). Novembre 2004
L’histoire de l’ermitage est étroitement liée à la vie de l’archimandrite Euthyme (Vendt). Le père Euthyme naquit en 1894 à Tchernigov. Il était l’aîné d’une famille qui comptait encore quatre autres garçons. On l’avait nommé Grigori. Son père était garde-forestier. Il fut envoyé par ses parents au lycée de Tchernygov, dont il sortit avec la médaille d’or. Grigori se distinguait tout particulièrement par ses dons pour les mathématiques.
Dès le début de la Grande Guerre, les frères Vendt furent mobilisés, et tous périrent au champ d’honneur. En raison de ses compétences techniques, Grigori était devenu télégraphiste au front. Ainsi, il n’eut pas à tirer et ne tua personne. Il en fut reconnaissant à Dieu : il disait qu’il aurait été difficile de se tenir derrière l’autel s’il avait tué quelqu’un, même involontairement et à la guerre.
A la fin de la guerre, le père Euthyme se retrouva en Tchécoslovaquie. Là, il travailla tout d’abord dans une
mine, puis eut la possibilité d’entrer à l’Institut polytechnique de Prague et y accomplit ses études avec succès. Mais dès cette époque il se mit à penser sérieusement à l’état monastique. En 1930 il s’installa à Paris et entra à L’Institut théologique 
Saint Serge. En 1932, Grigori Vendt prit l’état monastique et le nom d’Euthyme. Ils lui furent donnés par le métropolite Euloge en l’honneur du vénérable Euthyme de Souzdal, l’interlocuteur du vénérable Sergueï de Radonèje. Il le fit rapidement hiérodiacre, puis hiéromoine. Père Euthyme fut nommé à Ozoire-la-Ferrière, en banlieue parisienne. Il y avait là une petite église en bois avec un grenier. Le père Euthyme vécut dans ce grenier où eurent lieu ses premiers exploits monastiques. A cette époque, rue Lourmel à Paris, la Cause 
orthodoxe de sainte mère Marie (Skobtsova) faisait ses débuts. Autour d’elle et du père Cyprien (Kern) s’étaient réunies quelques moniales. Plusieurs d’entre elles aspiraient à une vie plus contemplative, hors du bruit et des vanités de la ville. Enfin, en 1938 on trouva une maison avec un terrain, au milieu des champs, à deux kilomètres du petit village de Moisenay, à 70 kilomètres de Paris. Le métropolite Euloge donna son accord pour fonder là un ermitage et y nomma Euthyme chef de communauté. L’ermitage fut construit dans la cave de la maison, et consacré à l’icône de la Vierge de Kazan. Il y avait quatre religieuses : Eudoxie et Dorothée, qui étaient soeurs, Blandine et une moniale grecque, Glaphyre. La petite communauté ainsi composée vécut toute la guerre dans une extrême pauvreté. Après la guerre, en 1946, une grande maison avec un jardin leur fut léguée à Bussy-en-Othe. Eudoxie, Blandine et Glaphyre s’établirent là tandis qu’Euthyme resta à Moisenay en compagnie de Dorothée. Des personnes âgées commencèrent à venir vivre chez eux moyennant une somme très modeste, et ils accueillirent aussi des malades pour les soigner. L’été, ils manquèrent déjà de chambres et le père Euthyme alla s’installer en haut de la grange qui se trouvait dans le jardin. Il construisit de petites maisons en bois pour ses hôtes. Il accomplissait l’office chaque jour, matin et soir. Vers six heures du matin, il sonnait et commençait l’office matinal, souvent seul. Vers sept heures, il arrivait quelqu’un qui, s’il pouvait, essayait d’aider à la lecture ou au chant. Le diacre Vladimir Ouvarov vécut là quelques années. Le père Euthyme avait lui-même une oreille musicale très développée et une voix de haute contre.
Au début des années 1940, le père Euthyme décida de construire une église en pierre dans un coin du jardin, près du chemin. Il ne disposait de rien. Il demanda la permission aux propriétaires des champs alentours de ramasser des pierres après la moisson. Il déposait les pierres dans une brouette puis les transportait ainsi jusqu’au lieu choisi. Petit à petit, il érigea les murs en fabriquant lui-même son ciment. Cependant, à cause de sa constitution fragile, il tombait fréquemment malade et le travail avançait lentement. La construction de l’édifice dura vingt ans. Parfois, Ivan Nicandrovitch Baïkov, qui devint par la suite prêtre à Biarritz, venait aider à la construction. Durant ces années, père Euthyme exerça le voeu de silence. Certains prêtres venaient le voir pour se confesser : le père Cyprien, l’évêque Cassien (Bezobrazov), le père Igor Vernik…
Le père Euthyme était de grande taille, mince, avec une longue barbe grise et des yeux bleus. De caractère, il était extrêmement délicat et doux, il essayait toujours d’aider et de ne vexer personne. Il ne jugeait personne et plaignait tout le monde. Au début des années 1960, il demanda au moine Grégoire (Kroug), peintre d’icônes dont la notoriété n’était déjà plus à faire, de peindre l’église.
 On envoya le père Euthyme àu monastère de la Protection de la Vierge à Bussy-en-Othe pour confesser et ordonner de nouvelles moniales. Il y ordonna entre autres les mères Ia, Hillarie, Jeanne, Justine et la soeur Julianne. Quelques prêtres passaient la fin de leur vie à l’ermitage de la Vierge de Kazan : le père Mikhaïl Firsovski de Grenoble, le père Abraham Terechkovitch de Rosay ; le père Alexandre Trofimov vécut longtemps là à son retour de Chine.
Le père Euthyme avait toujours beaucoup lu, en particulier de la littérature spirituelle et philosophique. Sergueï Boulgakov était son maître spirituel. A la fin de sa vie, le père Euthyme répondait volontiers aux questions qu’on lui posait sur le chemin spirituel de l’homme vers Dieu au sein de l’Eglise. Il comprenait tout le monde et montrait de la bienveillance envers tous. Sa fin fut longue et douloureuse. Il avait un emphysème et était perpétuellement essoufflé. Il mourut le 18 avril 1973 au petit matin, le mercredi de la sixième semaine du Grand Carême. http://skite-notredame-de-kazan.blogspot.fr/p/histoire-de-lermitage.html] au carrefour suivant prenons le chemin de gauche. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à droite passons le gué du ru D’Acoeur sur la gauche le moulin de Pouilly, [Avant d'arriver à la clôture de parc de Vaux-le-Vicomte, se trouve
le Moulin de Pouilly (Pouilly était le nom d'un des villages détruits pour construire le parc). “ Moulin de Poily la Ronce, moulin farinier (à eau) de M. Jérôme PIFFAULT, en l'an X ”
Pouilly-la-Ronce, se situant à l'emplacement du parc de Vaux-le-Vicomte, fut réunie à Moisenay en 1657.“ Le moulin de la Ronce n'existe plus, mais la ferme du même nom appartient à M. le duc de Praslin, propriétaire aussi de celle de Pouilly, non habitée, et du moulin du même nom, ainsi que de celui dit Soufflet, La ferme de La Ronce, ainsi que celle de Pouilly, et le moulin de Soufflet appartiennent à M. le duc de Praslin. Le moulin de La Roue, au Petit Moisenay, appartient à madame Ve Deneufchâtel  celui de Pouilly est occupé par le sieur Charpentier. http://www.3moulins.net/ancueil2.htm] ] poursuivons le GR1 et nous arrivons aux premières maisons de Moissenay. Nous débouchons de nouveau sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche (chemin du moulin de la roue, puis la rue de l’Ancoeur sur la gauche. Au carrefour prenons à droite passons un nouveau ru (ru de Bouissy) laissons un chemin sur la droite et prenons le suivant sur la droite (rue de Melun) laissons la rue grande sur la gauche. Poursuivons sur la droite la rue du moulin, elle tourne à gauche longue rue qui débouche sur la D 215 que nous prenons à gauche. Cette route n’est pas facile, beaucoup de voitures roulant vites et pas beaucoup de place pour marcher. Le talus avec son petit trottoir est bien souvent impraticable, n’étant pas nettoyé. Nouspassons devant le château de Vaux le Vicomte [Vaux le vicomte :  En 1641, Nicolas Fouquet, jeune parlementaire, acquiert le fief de Vaux-le-Vicomte. Vingt ans plus tard, il en fait un chef-d’œuvre unique : le château et le jardin sont parmi les plus beaux de France. Pour la première fois dans l’histoire, ce visionnaire réunit sur un même projet l’architecte Louis Le Vau, le peintre-décorateur Charles Le Brun et le jardinier André Le Nôtre. 
Victime d’un complot, Fouquet est arrêté puis condamné au bannissement puis à la prison à vie par Louis XIV en 1661. Vaux-le-Vicomte est alors mis sous scellés et  le roi saisit la quasi intégralité de ce qu’il contient :
tapisseries, mobilier, peintures, livres, tapis… jusqu’aux orangers ! Madame Fouquet mettra 10 ans à récupérer son bien où elle se retirera avec son fils aîné. Après la mort de celui-ci, elle se résout à se séparer du château de Vaux-le-Vicomte qui est mis en vente en 1705. Claude-Louis-Hector de Villars, Maréchal et Pair de France, l’acquiert, et en apprécie le charme pendant de longues années. Son fils le vend en 1764 au Duc de Praslin. Ses descendants le conserveront pendant plus d’un siècle, dont 30 ans d’abandon, avant de le remettre en vente.
En juillet 1875, alors que le château est vide et que le jardin à la française n’est plus qu’un lointain souvenir, le domaine de Vaux-le-Vicomte est mis aux enchères 


publiques. Un amateur d’art, Alfred Sommier, l’achète et commence un immense travail de restauration pour restituer au domaine son incomparable beauté d’origine. Ses enfants poursuivront son œuvre après sa mort, et, aujourd’hui, ses descendants directs, Patrice et Cristina de Vogüé, épaulés par leurs enfants Jean-Charles, Alexandre et Ascanio poursuivent l’œuvre commencée il y a 140 ans. http://www.vaux-le-vicomte.com/decouvrir/lhistoire/3-siecles-dhistoire-2/]
  traversons le parking poursuivons notre GR en longeant sur la gauche le mur du parc du château. Nous descendons vers l’Almont. Un ru qui change de nom [Voir plus haut] Un chemin rural dit ‘’des Délayauts’’ longe la petite rivière en traversant un bois. Nous arrivons sur la D82E2 que nous prenons à gauche. Nous entrons dans Maincy [Maincy a été créé au Moyen Âge, comme en témoigne son église romane. C'était le village rattaché au château de Vaux-le-Vicomte, au XVIIe siècle. Auparavant, la manufacture des Gobelins était dans ce village. Elle a été déplacée à Paris par ordre du roi Louis XIV, qui avait évincé Nicolas Fouquet, son surintendant des finances, et premier propriétaire de Vaux-le-Vicomte.] par la rue Basse Poignet, passons la maison des Carme [Les religieuses de l'ordre mendiant du Carmel s'installent en 1590 dans l'ancien hôtel de Mons, cité dès le XIVe siècle, dont elles deviennent propriétaires en 1597. Après leur départ du village, Nicolas Fouquet, en 1658, acquiert le domaine qui comprend encore une chapelle et le dortoir des religieuses, pour y implanter sa manufacture de tapisseries dirigée par le peintre Charles Le Brun. Il fonde dans l'ancien hôtel une maison de charité destinée aux tapissiers de la manufacture, aux ouvriers du château et aux man'uvriers et vignerons de la paroisse.
300 ouvriers dont 19 tapissiers flamands travaillent dans la manufacture divisée en ateliers, magasins et logements pour les ouvriers. Elle est transférée à Paris au bout d'une dizaine d'années et constitue le principal noyau de la manufacture des Gobelins. http://fr.topic-topos.com/maison-dite-des-carmes-maincy] puis nous prenons à droite la rue du Fourneau et encore à droite la rue Thiers. Nous passons devant l’église. [A l'origine, une tour gallo-romaine était édifiée à l'emplacement du clocher actuel. Aux environs de l'an mille, un premier sanctuaire est édifié, déjà dédié à Saint ETIENNE.
Vers 1200, sous le règne de PHILIPPE AUGUSTE, une église est construite à l'emplacement actuel, en intégrant la tour de défense surélevée en clocher.
De cet édifice, subsiste aujourd'hui quelques éléments de maçonnerie et aussi les quatre gargouilles du clocher actuel. Au XVIII ème siècle, lorsque FOUQUET acheta le domaine de VAUX-LE-VICOMTE pour faire construire son château, il fit agrandir l'église de MAINCY.
 
Le travail fût confié à l'architecte Louis LE VAU, la décoration intérieure était confiée aux menuisiers et peintres de FOUQUET, ceux-là même qui étaient chargés des travaux au château de VAUX-LE VICOMTE. Le caractère primitif de l'édifice ne fût pas préservé, les restaurations furent exécutées dans un style LOUIS XIII qui confère l'originalité à l'église telle que nous pouvons la découvrir aujourd'hui. A la période de la révolution, l'église eut à souffrir surtout d'un défaut d'entretien.
La famille SOMMIER, qui acheta en 1889 le domaine de VAUX-LE-VICOMTE, s'intéressa aussi beaucoup à l'église : des travaux importants y furent exécutés jusqu'au début de la première guerre mondiale.

Les derniers travaux de restauration intérieure datent des années 1960 et lui donnent son aspect actuel. http://www.maincy.com/Main.aspx?numStructure=80778&numRubrique=492245] Prenons sur la gauche la rue des trois moulins. Abandonnons la grande rue pour prendre un sentier intra muros le sentier Rural dit de Derrière l’église, le sentier tourne sur la droite, j’aime bien ce passage, sentier, petit canaux avec l’eau de source qui cours le long de maisons. (Ha !!! Si dans mon village on voulait bien entretenir et imposer l’entretien de tout les petits sentiers, il y a de quoi se promener deux heures sans prendre une rue.) Poursuivons par le chemin rural des mécontents (comme moi). A la fourche nous prenons à gauche le chemin rural des Coudrays. Nous avons retrouvé les bois et les champs. Nous approchons de Melun et apercevons les premiers immeubles. Le chemin débouche sur une route que nous prenons à droite. Nous descendons jusqu'à une fourche ou j’ai eu 
petit pont de bois sur ses piles en pierre de
Paul Cézanne
 un peu de mal avec le balisage. Nous avons le choix entre la rue de droite ou celle de gauche. La rue de droite semble n’être qu’un aller et retour (je m’apercevrais que non.) Je prends à droite, un panneau d’information me dit qu’il y a le pont de Maincy pas loin. Ma trace me fait passer sur la droite. Lorsque j’ai réalisé ma petite rando autour de Vaux le Vicomte j’avais vu cette information, mais elle devait être pour les automobilistes, je ne l’avais pas trouvé. Aujourd’hui je comprends pourquoi, il était bien au delà de mon espace pour une promenade de 10 à 12 kilomètres. De rue nous passons au chemin de Coudray-Mainereaux et arrivons enfin en bordure de l’Almont et au ruines du lieux dit les trois moulins. Je vois enfin le petit pont de bois sur ses piles en pierre. Rien de transcendant me direz vous, sauf qu’il à été pris comme modele par [Paul Cézanne ; Il fut reconnu que les trois dernières années de sa vie et fut à l’origine de la démarche des peintres cubistes. C’est dans la nature qu’il puisa sa principale source d’inspiration. Ici en 1879, âgé de quarante ans il concrétisa la combinaison complète des principales dominantes qui inspireront sa démarche personnelle jusqu'à la fin de sa vie. (résumé du panneau d’information)]
Après être passé sur le pont je suis étonné de retrouver les marques du GR (il me semblait qu’il fallait faire demi tour) Je poursuis en prenant sur la gauche la rue s’appelant encore sur la carte chemin du Bas des Trois Moulins. Nous débouchons dans la rue des Trois Moulins, passons sous la D 606 poursuivons cette longue rue en fond de la vallée de l’Almont impressionnant ce long passage en ville, imaginé vous au 19 ou au début du 20ème siècle sans une maison, sans un immeuble…. Heureusement il reste en bordure du l’Almont un parc et quelques jardins familiaux ou pas. Par cette rue nous arrivons au cœur de Melun. Je ne connaissais pas
Embouchure de l'Almont
 ce passage et je fus surpris d’arriver aussi rapidement sur la place Saint Jean en suivant la rue de Bancel. Dans ce long passage nous trouvons quelques traces de balisage rouge et blanc. Traversons la rue Saint Liesne et prenons la petite rue située à l’angle de l’office de tourisme. Nous retrouvons l’Almont prenons de suite à droite après le pont et descendons les quelques marches amenant sur la promenade en bordure du ru. Nous sommes proches de son embouchure. Passons le petit pont au niveau du parking et nous débouchons comme l’Amont en bordure de Seine sur le Quai d’Alsace-Lorraine face à l’île ou trône en son milieu la Prison. Le GR fait fourche la branche de gauche part sur Bois le Roi pour continuer son tour de l’Ile de France. A droite nous regagnons la gare. Prenons à droite puis traversons le pont De Lattre de Tassigny. Passons devant la Prison poursuivons en franchissant le pont Notre Dame. Nous arrivons sur la petite place Chapu, prenons à son extrémité la rue de la Rochette. A la fourche nous prenons à droite la rue Dajot et nous arrivons place de la gare. 

 



 
 
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