Voilà un nouveau projet en six étapes relier la Seine à la Marne, en traversant
le plateau de Brie,
faisant suite à mes promenades reliant la Seine à la Loire en dix étapes
par le GR 32 et 3 de Ponthierry à Orléans
De la
Seine à la Marne par les GR 1-14-11 : Etape 2 ; Guigne
- Melun
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
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Le code mobile de cette randonnée est b312383
Carte VisoRando

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Km Temps
Arrêt V/d V/g
Dénivellation
32 5h00 0h30 6,3 6,0 195 +
Février 2018
En cherchant j’ai trouvé un bus reliant Melun à
Coulommier avec des arrêts tout les trente kilomètres. En semaine c’est
un bus par heure, je n’ai pas besoin de sortir trop longtemps du GR 1 pour
retrouver un arrêt. Pour cette seconde étape Je fais Guigne Melun.
L’arrêt
de bus se trouve dans la rue principale (D 619) devant l’église, [L'église, bâtie d'après le plan d'une basilique orientale, porte, dans
les arcades et le rond-point de l'abside, les marques caractéristiques
du style byzantin. Elle n'avait qu'une nef voûtée en berceau et un
latéral gauche. Le bas-côté droit a été fait par Eug. Fontain et sa
femme, née Loyvet, en 1875.
Le rétable Renaissance est sculpté ; le tabernacle est surmonté
clu chiffre de saint Denis, ce qui indique que cette abbaye toucha au
moins des dîmes dans cette paroisse. Fougeron, le neveu de Mme Loyvet
offrit, comme chandeliers, les deux vases de Sèvres or et cuivre ciselé
qui sont sur l'autel. Le mur du chevet s'orne d'une grande "Lapidation
de saint Etienne", don de la duchesse d'Angoulême. Deux anges en bois
sculpté déploient leurs ailes.
Çà et là, dans l'église on relève une ancienne statue en bois de
saint-Jacques, un « saint Dominique » (1748), une Vierge et l'Enfant,
et, devant la chapelle du latéral nord, une mise au tombeau en bois
sculpté du XVe siècle, belle comme la mise au tombeau en pierre, quoique
d'une beauté autre, du château de saint Thibaut, à Montgé. Nicodème,
Joseph d'Arimathie, la Vierge, Marie-Madeleine, grandeur naturelle,
paraissent vivants tant ils sont expressifs. A la Révolution, ce tombeau aurait été caché
clans un grenier de Chaumes d'où un habitant de Guignes l'a retiré pour
le donner à son église. Il est classé.
A l'autel Sainte-Anne, le rétable est sculpté de bas-reliefs. Le
tabernacle à colonnes torses et moulures Louis XIII provient cle
l'église d'Yèblès.
Un baptistère XVe siècle sculpté d'ares, cle figures humaines et
d'animaux, une grille en fer forgé et quelques pierres tombales du
XVIIIe siècle complètent ce riche mobilier. http://frederic.simon1.free.fr/eglise-guignes.html] nous traversons
cette dernière et prenons la D 99E (rue de Servolles), puis à gauche
la rue du Bois Boulay longue rue nous faisant sortir du village. Remarquez un bâtiment
que l’on a plus l’habitude de voir …
« Les Bains Douches »
aujourd’hui avec une salle de bain ou une douche dans chaque maison on ne se
souvient plus qu’après guerre ce n’était pas comme cela. Le bain ou la douche
c’était une fois par semaine, le reste du temps c’était une bassine d’eau
chaude dans l’évier de la cuisine et l’on faisait ses ablutions au gant et au
savon.
[Les douches
municipales ou bains-douches constituent un service public
d’hygiène des municipalités françaises,
destiné aux personnes qui
n'étaient pas équipées de l'eau courante. Venant s'ajouter aux fontaines publiques et aux vespasiennes, elles naissent à la fin du XIXe siècle, dans le mouvement hygiéniste et de réorganistation des
villes, en particulier dans les villes ouvrières liées au socialisme municipal.
Payantes, elles se généralisent dans les années 1920-1930, sont modernisées dans les années 1950, et ont tendance à fermer dans les années 1980, mais sont encore un service public dans
certaines communes. wikipédia] De rue nous passons à chemin et nous
arrivons dans les champs. Notre chemin débouche sur un autre formant Té, nous
prenons à droite et retrouvons le GR 1 (chemin
de Paré). Longeons un bois (Bois de Boulay) nous retrouvons les champs et tournons
à gauche dans le premier chemin rencontré (rue de la Pompe). Nous arrivons dans
le village de Truisy. Nous prenons sur la droite la rue des champs. Nous sortons
du village et retrouvons ses derniers, nous
longeons le parc d’un château et
approchons d’Andrezel que nous contournerons. Prenons le chemin qui tourne à
droite. La Brie, les betteraviers, c’est comme cela que m’appelais mes
collègues de travail et parfois ils n’avaient pas tort même si à travers cette
expression ce n’était pas uniquement sur la production des betteraves, mais sur
mon aspect rugueux et plutôt renfermer. Malgré tout les seules montagnes que je
trouve sur mon chemin ce sont des tas de betteraves. [La
culture de la betterave fait
aujourd’hui pleinement partie de la tradition
agricole seine-et-marnaise. Implanté dans tout le département, ce type d’agriculture a débuté au XIXe
siècle. La France subit alors une
pénurie de sucre due au blocus continental imposé en 1806 par Napoléon Ier. Ce dernier décide de
miser sur la betterave pour régler ce problème. En 1813, il ordonne la
plantation de 100 000 hectares de betteraves sur l’ensemble du territoire
français. 500 hectares sont alors
plantés en Seine-et-Marne tandis que deux sucreries y ouvrent leurs
portes. La
plupart des sucreries
du département voient le jour à cette époque. C’est notamment le cas de la
Fabrique centrale de sucre de Meaux (1869), de la Sucrerie Ouvré de
Souppes-sur-Loing (1873), de la sucrerie de Nangis (1873) ou encore de la
sucrerie de Bray-sur-Seine (1882). La sucrerie est alors une activité agro-industrielle où le modèle
familial prédomine. De nombreux agriculteurs indépendants ne cultivent
pas seulement la betterave pour son sucre, mais aussi pour
améliorer la qualité des sols pour les
plantations céréalières suivantes. Chaque année, la culture de la
betterave attire de nombreux ouvriers nomades : en juillet 1896, 11 896 saisonniers étrangers agricoles
viennent travailler en Seine-et-Marne. Aujourd’hui, la France est le premier pays producteur de sucre de betterave au monde,
et le premier producteur européen de sucre. Toutefois, si on compte 38 milliers d’hectares de betterave
industrielle en Seine-et-Marne en 1953 (ce qui en fait le 5e département
de France), ce chiffre a aujourd’hui diminué (27 465 hectares en 2012, d’après
l’INSEE) et beaucoup de sucreries du
département ont fermé pour cause de surproduction nationale. http://archives.seine-et-marne.fr/betterave-industrie-sucriere].
Nous arrivons à Champeau et enfin l’itinéraire devient
intéressant par la collégiale [Le village est, pour
la première fois mentionné : villa Campellis nomine - soit le domaine
qui a pour nom les Petits Champs - en 612, dans le testament de Sainte
Fare, sœur de Saint Faron, évêque de Meaux. Les variations toponymiques sont
les suivantes: Campesium, Campellis in Bria, Champieurs, Champeaus en Brie,
Champiaulx, Champeaux en Brie, Champpeaulx-en-Brie, Champeault et Champaux.
En 1162,
le bourg de Champeaux était affranchi par charte du roi Louis VII le jeune.
Le 22 décembre 1348, Philippe VI de Valois autorisait une première
foire qui se tenait annuellement le 6 novembre pour la Saint Léonard. Une deuxième, se tenant le lundi après l'Assomption, était accordée par
autorisation de François 1er, en mai 1544.
Ces deux manifestations commerciales ne semblaient pas avoir duré au delà des
troubles de la "Ligue"(1570 à 1599). En 1352, était fondée
une léproserie ; il y a tout lieu de penser qu'elle se situait sur Malvoisine,
comme la toponymie de ce nom le laisse clairement supposer.
En mai 1544, François 1er permettait aux habitants de
Champeaux: "de faire clore et fermer ledit lieu, de murailles, tours,
canonières, barbacanes, ponts-levis, portes, poteaux, boulevards, fossés et
autres forteresses requises". Les travaux étaient interrompus par les
troubles causés par les Impériaux, et le manque de ressource.
L'église paroissiale Notre-Dame, adossée à la collégiale sur son
côté nord, était détruite en 1792, de préférence à la collégiale dont la
démolition avait été envisagée en premier. C'est ainsi que la collégiale
devenait église paroissiale, fin 1791. Le premier acte à y être célébré,
était le baptême de Louis Etienne CONDE, fils de Louis EDME, cordonnier et de
Marie Louise GALLE, le 26 décembre 1791. Extraie : http://www.champeaux-77.fr/situation/histoire.php
La première chose que l'on voit de la Collégiale,
c'est sa tour clocher. De loin, à l'Ouest, elle signe la présence du village, à
son pied, elle écrase de sa présence... Elle seule, extérieurement permet de
comprendre la taille de l'édifice. Haute de 28 mètres, accolé au côté
nord, elle a été vraisemblablement construite en deux fois. Le bas est
parfaitement raccordé à la nef. Le haut, qui contenait les cloches doit dater
du chœur.
Le haut de la tour est
muni d'une tourelle en haut de l'escalier. Certaines gravures anciennes ne
montrent pas cette tourelle. La forme du haut du clocher semble indiquer qu'il
devrait avoir une forme différente, avec une flèche en pierre. Peut-être même
qu'il a eu à une époque une telle flèche. Il abritait au début six cloches (Sainte Martine, Sainte Marie, sainte Fare, Sainte Dôme, sainte Adélaïde et
Saint Pierre - de 1100 à 150 kg). En octobre 1793, cinq ont été
descendue pour être fondue en canon.
La cloche :
« Marie » Elle a été classée le 2 octobre 1942 au titre des monuments
historique. Elle date de 1730 et a été fondue par Jacques et Louis GADIVEAU.
Son
diamètre est de 132 cm et sa hauteur de 113 cm. Sa note serait proche d'un
Do# 3 et son poids de 1720 Kg . 5 lignes de texte se dégagent tout autour
de son cerveau (qui est le haut de la cloche). Il dit ceci :
Ligne
1 : « ¨¨¨LAN DE GRACE M ¨DCC¨ XXX SOUS LE REGNE DE LOUIS XV IAY ETE
FONDUE AUX FRAIS ET DEPENDS DE M¨M DOMINIQUE DE
Ligne 2 : à MORMANT ¨MARIN GUEAU CHANTRE ¨IOSEPH ALEXANDRE
MORISSET ¨ANDRIEN LIEBAULT ¨ FRANCOIS CHARCOT ¨ JEAN ROBERT ¨ CHARLES
Ligne 3 : ¨¨ JGNACE PICON ¨ HENRY CLAUDE GOUBERT
¨SEBASTIEN MARTIN ¨LOUIS FRANCOIS COQUETERRE ¨ PIERRE CLOUET ¨¨
Ligne
4 : à ETIENNE GUENYARD PREUOT ¨ TOUS CHAMOINES DE LEGLISE ROYALE
ET
COLLEGIALE DE ST MARTIN DE CHAMPEAUX ET PAR MES DIT SIEURS
Ligne 5 : à IAY ETE NOMMEE MARIE »
Est écrit sur la pince de nom du fondeur :
« JACQUES ET LOUIS GAUDIUEAU NATIES DE MORMANT MONT
FAIT »
Effigies :
une croix sur piédestal du coté rue et une croix avec des ornements entre des
branches cotés nef.
L'intérieur :
En règle générale,
l'impression sur les visiteurs est à chaque fois la même... La façade semble
assez petite et nue pour qui connait les grandes églises gothiques de la région
mais une fois passé la porte, la taille de l'édifice saute aux yeux, surtout
avec la lumière du soleil, quand il est à l'ouest, qui fait ressortir la
blancheur de la pierre... Enfin aujourd'hui car elle a été peinte comme en
témoigne quelques vestiges. On sait qu'un jugement dernier peint existait sur
le portail, on peut encore apercevoir des fresques derrière les murs du chœur.
Commencé vers 1160, elle est terminé vers 1315. Le transept :
L'influence romane est
si grande qu'on suppose que c'est la première partie construite. En 1180
il serait terminée.
La nef : Elle aurait été finie
vers 1220.
Le chœur : C'est
vers 1270 que les travaux reprennent pour le chœur. Les ventes d'indulgences semblent
avoir
contribués à remplir la bourse du chapitre que la construction de la nef
avait mis à plat.
Extraie :
http://www.champeaux-77.fr/situation/colegiale.php]
Prenons sur la droite le chemin du pourtour des fossés, puis sur la gauche la
rue Raoul Coutant poursuivons par la rue Eugène Chassaing que l’on prend à
gauche, puis à droite la rue du cloître jusqu'à l’église que nous pouvons
visiter si elle est ouverte. Revenons sur nos pas et prenons sur la droite la
rue Sainte-Fare, au carrefour suivant prenons la rue sur la droite (pas celle à
notre extrème droite) Nous sommes toujours sur le GR1. Notre chemin débouche
sur un chemin formant Té nous prenons à gauche, puis à droite et nous arrivons
au moulin de Flagy de chemin nous passons à route, nous passons le ru de la
prée. Suivons la rue (chemin de Bricquenet) qui tourne sur la gauche au
carrefour nous prenons à droite le chemin Mine et au carrefour suivant encore à
droite le GR (ne pas poursuivre tout droit le PR (petite randonnée). Nous
passons devant un puits de pétrole (cette partie de la Seine & Marne
produit de l’or noir, manne financière pour ses petites communes). [Avec 1,4 million de barils
produits l’an dernier en Seine-et-Marne, l’extraction du pétrole engendre près
de 4 millions d’euros de taxes locales et génère des emplois dont profitent
quelque 300 villages.
Ce qui n’est qu’une goutte
d’eau à l’échelle de l’Hexagone, se révèle être une source miraculeuse en
Seine-et-Marne. Elle pourrait se tarir avec le projet de loi présenté ce
mercredi par Nicolas Hulot, le ministre ministre de la Transition écologique et
solidaire, visant à mettre fin à l’exploitation du pétrole en France d’ici 25
ans.
Depuis la découverte en 1958 à Coulommes, près de Meaux, du premier
gisement de pétrole métropolitain, des millions de barils ont été extraits
chaque année dans le sous-sol de ce territoire qui fournit près de la moitié de
la production hexagonale. De quoi faire le bonheur des
collectivités locales
qui engrangent des millions via la redevance des mines versée par Vermilion,
Géopétrol, Lundin, Bridge Oil et Pétrorep.
L’an dernier, le département a perçu 2,5 millions d’euros et les communes
1,3 million. 302 communes ont bénéficié d’un système de péréquation qui a
attribué en fonction de sa population et de son potentiel fiscal, une part du
gâteau de 676 000 euros aux communes de moins de 2000 habitants, dans le but d’entretenir
leur voirie. Bassevelle a par exemple empoché 7873 euros. Les 623 000 euros
restants ont été attribués aux villages qui accueillent les forages, comme
Saint-Just-en-Brie, Champeaux, Saint-Méry ou Vaudoy-en-Brie.
Ce dernier village d’environ 900 habitants en capte un tiers à lui seul.
« Vaudoy a
perçu 180 000 euros l’an dernier grâce à Vermilion, la compagnie
canadienne, qui produit 75 % du pétrole dans le département. C’est 15 % du
budget de fonctionnement de la commune. Sans cela, on n’aurait pas pu financer
la réhabilitation d’un commerce et quatre appartements communaux, reconnaît
Béatrice L’Ecuyer, maire depuis 2014. Si on perd l’argent du pétrole, c’est
catastrophique. Cela remettrait en question la réhabilitation de l’école ou la
rénovation de la toiture de l’église. » A Jouy-le-Châtel, le forage mis en
exploitation par Vermilion en 2013 a permis d’augmenter la redevance touchée
par la commune de 35%. Les neuf forages réalisés depuis ont doublé la somme
perçue par le village.
La direction de Vermilion compte poursuivre ses activités
jusqu’à la date limite et
pense recruter si les forages prévus sont concluants.
Car la prospection et l’extraction du pétrole sont aussi pourvoyeurs d’emplois.
Vermilion fait travailler 150 personnes, que ce soit des ingénieurs, des
opérateurs, des géophysiciens ou des administratifs. « On participe aussi à
l’existence de 500 emplois induits, avec les gîtes et les hôtels qui
accueillent les équipes de forage, les chauffeurs de taxi, mais aussi les
restaurants de Mormant ou même le boulanger de Champeaux qui sont à côté de nos
bureaux. Nos employés vivent en Seine-et-Marne et font vivre l’économie locale
», souligne la direction.
http://www.leparisien.fr/saint-just-en-brie-77370/la-seine-et-marne-s-apprete-a-perdre-les-millions-des-mannes-du-petrole-07-09-2017-7243089.php]
Nous passons un nouveau ru le ru d’Acoeur [[C'est
dans la plaine de Brie, entre Mormant et Nangis, que l'Ancoeur prend sa source.
Difficile de dire l'endroit précis puisque le sol a été drainé par
l'aménagement de
fossés et la pose de drain au XIXème siècle.
Pourtant il est admis depuis des siècles que c'est près de la ferme du même
nom, près de la RN 19 à Bailly-Carrois, que ce ruisseau prend sa source.
D'où vient ce nom d'Ancoeur ? Dans un dictionnaire ancien, on trouve “ ancoeur :
s. m. Art. vét. Enflure du fanon des bêtes à cornes. On dit aussi
avant-coeur ”. Quel rapport avec ce cours d'eau : la forme ?
Ou faut-il trouver une autre explication... Un
ru qui change de nom suivant le lieu ou il coule……
C’est un affluent de la Seine en rive droite. Elle porte le nom
de ru de Courtenain de sa source à Fontenailles, puis ru d'Ancœur
jusqu'en amont de Blandy, ru d'Ancœuil de Blandy au parc du château de
Vaux-le-Vicomte, pour devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la Seine à
Melun.wikipédia]
le chemin grimpe un peu et passons la chapelle de Roiblay [[Le
prieuré, se tenait sur l'actuelle commune de Champeaux,
près du ru d'Ancœur. Il existait déjà à la fin du XIIe siècle. De nos jours il n'en reste
plus que la chapelle de Notre-Dame de Roiblay, rebâtie en 1803. On ne sait pas
exactement quand le prieuré de Roiblay a été fondé. En 1204 le prieuré de
Roiblay est réuni au prieuré des Treyans (ou Tréhans) de Bombon. Le prieuré des
Treyans est lui-même donné en 1207 par Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, à
l'abbaye du Jard (commune de Melun) qui le conserve jusqu'à la Révolution - y
compris le prieuré de Roiblay.
Au
cours des XIIIe et XIVe siècles,
le prieuré de Roiblay connait une prospérité certaine dues à diverses
donations. En 1214 Adam II, seigneur de Blandy, fit une donation au chanoine
prêtre à Roiblay, donation datée vers 1216. Fin XVIIe siècle
et au XVIIIe siècle, 15 arpents sur
les 40 composant les terres du prieuré, sont donnés en échange de rentes.
En 1762, les 25 arpents restants sont vendus à Monsieur Gerbier,
écuyer, seigneur d'Aunoy (Champeaux). Les bâtiments du prieuré sont en si
mauvais état, que les religieux du jard réservent seulement la chapelle avec
six pieds de pourtour. Mr Gerbier devait planter 18 arpents en bois autour de
la chapelle et réparer celle-ci. Mais vers 1788 la chapelle elle-même est très
dégradée et le service négligé de longue date. Restaurée en 1995 par la commune
de Saint-Méry, le ruisseau qui vient de la source des Frileux court toujours
devant la chapelle pour rejoindre le ru d'Ancoeur à moins de 50 m
de là.
Il ne reste plus que six dalles funéraires, mais une statue
« Vierge de Rablay » par Michel Lévy très réussie a été ajoutée. La
chapelle contient une plaque rappelant son histoire. Le 24 juin 1910 un décret
a attribué la chapelle
à la commune de Saint-Méry. (Extraie Wikipédia)]
Nous débouchons sur un chemin formant Té et
prenons à droite. Abandonnons ce chemin pour suivre le GR sur la gauche. Au
carrefour suivant poursuivons à droite. Nous arrivons à Blandy les Tours [Blandy les Tours : Le site de Blandy est fréquenté dès
la préhistoire, il y a 5 000 à 7 000 ans. Dans l'antiquité, le site appartient
à un dénommé
Blandius qui donnera son nom à la commune de Blandy (Blandiacum
en
gallo-romain). Enfin, du VIe au Xe siècle, une nécropole prend place entre
l’église Saint-Maurice (actuelle église du village). Prés de 70 sépultures
mérovingiennes puis carolingiennes ont été mises à jour.
Une place forte
au XIIIe siècle.
Les vicomtes Guillaume II et Adam III de Melun, compagnon
d'armes de Philippe Auguste à Bouvines, seraient les bâtisseurs de la première
enceinte du manoir de Blandy, dès 1220.
À partir de 1316, plusieurs campagnes de construction font
évoluer la vieille enceinte vers le château fort que nous connaissons
aujourd'hui.
Une porte fortifiée, avec pont levis à flèches, vient renforcer
l'enceinte du XIIIème siècle. Un corps de logis est construit dans la cour.
D'autres travaux (milieu du XIVème siècle et 1371-1387) permettent l'extension
de l'enceinte et le renforcement des défenses. De nouvelles courtines et trois
grosses tours sont édifiées au sud. L'ancienne courtine, au nord, est surélevée
et renforcée. Le nouveau donjon, tour maîtresse du dispositif, possède une tour
escalier (porte et herse en place) et une
tour latrines. La tour des gardes (avec chemin de ronde ceinturé d'un parapet)
et la tour des archives (avec tour latrines) sont un peu moins hautes. Blandy
est devenu un lieu de défense mais aussi de résidence au seuil de la guerre de
Cent Ans.

Pendant deux siècles et demi après la guerre de Cent Ans, ses
propriétaires sont alliés aux familles d'Orléans-Longueville, de
Bourbon-Soissons, de Savoie, de Nemours.
Le XVIIIe siècle marque un tournant majeur dans l’histoire de Blandy
cristallisé autour d’un personnage : le maréchal Claude-Louis-Hector de Villars
(1652-1734). Ce dernier, élevé au rang de duc en 1705 et devant acquérir des
terres pour légitimer l’accès à son nouveau rang, achète à l’héritier de la
Duchesse de Nemours le comté de Melun et la seigneurie de Blandy.
Son nouveau titre est alors attaché aux terres de Vaux-le-Vicomte, dont il
acquiert le château la même année. Dés 1707, le Maréchal
transforme le château de Blandy en une simple ferme agricole. Aussi, il
fait retirer les toitures des tours du château, éventrer la porte d’entrée et
combler le fossé.
L’édifice sera petit à petit abandonné et ses fortes détériorations vont le
conduire dans un état de ruine avancée. Au milieu du XIXe siècle, les ruines du
château suscitent l’intérêt des érudits locaux. En 1883, le comte
Choiseul-Praslin accepte de vendre le château à la commune.
Six ans plus tard,
il est classé au titre des Monuments historiques. Mais le château
atteint très rapidement un état de ruine critique. Ce n’est qu’en 1986 qu’un projet de restauration est
élaboré. Son rachat au franc symbolique par le Conseil Général de
Seine-et-Marne va permettre sa concrétisation menée par Jacques Moulin,
architecte en chef des Monuments historiques. http://www.chateau-blandy.fr/histoire] Derrière le château un moulin à pomme
[Ce dernier fut installé
en ce lieu en 1990 en lieu et place du colombier du château disparu à la
révolution. Ce broyeur se trouvait rue grande. Circonférence 6m, profondeur
0,50m la meule écrasait les pommes additionnées d'eau tiré par un cheval. Cette
mixture était ensuite portée au pressoir attenant.] Passons devant le château (bien restauré par le
Conseil Général) prenons à gauche la rue de la fontaine

[Elle séparait, au moyen âge la basse cour du château, des terres du
seigneur en pente jusqu’à l’ Ancoeur]passons devant le lavoir, [Le lavoir de la fontaine date de la fin du XVIIIè
siècle ] (sur la gauche le porche imposant doté d’une arche en grès. Au XIXè siècle, il donnait accès au presbytère
et à la mairie regroupés dans le même bâtiment.
poursuivons
par la rue Vauchevres, puis à gauche le chemin de l’Aiguillon. Nous sommes de
nouveau dans les champs. Passons l’autoroute, puis la ligne TGV, notre chemin
débouche sur un autre formant Té que nous prenons à droite (toujours le GR),
nous passons devant des vestiges archéologiques que je n’ai pas remarqué. Le
chemin débouche sur un autre formant Té que nous prenons à gauche, puis à la
fourche le chemin de droite et à la patte d’oie à droite, coupons la D 126,
puis une seconde route, (si nous remontons une centaine de mètres sur la gauche
nous avons une chapelle orthodoxe) [D’après les notes de la moniale Nina
(Ovtracht). Novembre 2004.
L’histoire de l’ermitage est étroitement liée à la vie de
l’archimandrite Euthyme (Vendt). Le père Euthyme naquit en 1894 à Tchernigov. Il
était l’aîné d’une famille qui comptait encore quatre autres garçons. On
l’avait nommé Grigori. Son père était garde-forestier. Il fut envoyé par ses
parents au lycée de Tchernygov, dont il sortit avec la médaille d’or. Grigori
se distinguait tout particulièrement par ses dons pour les mathématiques.
Dès le début de la Grande Guerre, les frères Vendt furent
mobilisés, et tous périrent au champ d’honneur. En raison de ses compétences
techniques, Grigori était devenu télégraphiste au front. Ainsi, il n’eut pas à
tirer et ne tua personne. Il en fut reconnaissant à Dieu : il disait qu’il
aurait été difficile de se tenir derrière l’autel s’il avait tué quelqu’un,
même involontairement et à la guerre.
A la fin de la guerre, le père Euthyme se retrouva en Tchécoslovaquie. Là, il
travailla tout d’abord dans une mine, puis eut la possibilité d’entrer à
l’Institut polytechnique de Prague et y accomplit ses études avec succès. Mais
dès cette époque il se mit à penser sérieusement à l’état monastique. En 1930
il s’installa à Paris et entra à L’Institut théologique Saint Serge.
En 1932,
Grigori Vendt prit l’état monastique et le nom d’Euthyme. Ils lui furent donnés
par le métropolite Euloge en l’honneur du vénérable Euthyme de Souzdal,
l’interlocuteur du vénérable Sergueï de Radonèje. Il le fit rapidement
hiérodiacre, puis hiéromoine. Père Euthyme fut nommé à Ozoire-la-Ferrière, en
banlieue parisienne. Il y avait là une petite église en bois avec un grenier.
Le père Euthyme vécut dans ce grenier où eurent lieu ses premiers exploits
monastiques. A cette époque, rue Lourmel à Paris, la Cause
orthodoxe de sainte
mère Marie (Skobtsova) faisait ses débuts. Autour d’elle et du père Cyprien
(Kern) s’étaient réunies quelques moniales. Plusieurs d’entre elles aspiraient
à une vie plus contemplative, hors du bruit et des vanités de la ville. Enfin,
en 1938 on trouva une maison avec un terrain, au milieu des champs, à deux
kilomètres du petit village de Moisenay, à 70 kilomètres de Paris. Le
métropolite Euloge donna son accord pour fonder là un ermitage et y nomma
Euthyme chef de communauté. L’ermitage fut construit dans la cave de la maison,
et consacré à l’icône de la Vierge de Kazan. Il y avait quatre religieuses :
Eudoxie et Dorothée, qui étaient soeurs, Blandine et une moniale grecque,
Glaphyre. La petite communauté ainsi composée vécut toute la guerre dans une
extrême pauvreté. Après la guerre, en 1946, une grande maison avec un jardin
leur fut léguée à Bussy-en-Othe. Eudoxie, Blandine et Glaphyre s’établirent là
tandis
qu’Euthyme resta à Moisenay en compagnie de Dorothée. Des personnes
âgées commencèrent à venir vivre chez eux moyennant une somme très modeste, et
ils accueillirent aussi des malades pour les soigner. L’été, ils manquèrent
déjà de chambres et le père Euthyme alla s’installer en haut de la grange qui
se trouvait dans le jardin. Il construisit de petites maisons en bois pour ses
hôtes. Il accomplissait l’office chaque jour, matin et soir. Vers six heures du
matin, il sonnait et commençait l’office matinal, souvent seul. Vers sept
heures, il arrivait quelqu’un qui, s’il pouvait, essayait d’aider à la lecture
ou au chant. Le diacre Vladimir Ouvarov vécut là quelques années. Le père
Euthyme avait lui-même une oreille musicale très développée et une voix de
haute contre.
Au début des années 1940, le père Euthyme décida de construire
une église en pierre dans un coin du jardin, près du chemin. Il ne disposait de
rien. Il demanda la permission aux propriétaires des champs alentours de
ramasser des pierres après la moisson. Il déposait les pierres dans une
brouette puis les transportait ainsi jusqu’au lieu choisi. Petit à petit, il
érigea les murs en fabriquant lui-même son ciment. Cependant, à cause de sa
constitution fragile, il tombait fréquemment malade et le travail avançait
lentement. La construction de l’édifice dura vingt ans. Parfois, Ivan
Nicandrovitch Baïkov, qui devint par la suite prêtre à Biarritz, venait aider à
la construction. Durant ces années, père Euthyme exerça le voeu de silence.
Certains prêtres venaient le voir pour se confesser : le père Cyprien, l’évêque
Cassien (Bezobrazov), le père Igor Vernik…
Le père Euthyme était de grande taille, mince, avec une longue
barbe grise et des yeux bleus. De caractère, il était extrêmement délicat et
doux, il essayait toujours d’aider et de ne vexer personne. Il ne jugeait
personne et plaignait tout le monde. Au début des années 1960, il demanda au
moine Grégoire (Kroug), peintre d’icônes dont la notoriété n’était déjà plus à
faire, de peindre l’église.
On envoya le père Euthyme àu monastère de la Protection de la
Vierge à Bussy-en-Othe pour confesser et ordonner de nouvelles moniales. Il y
ordonna entre autres les mères Ia, Hillarie, Jeanne, Justine et la soeur
Julianne. Quelques prêtres passaient la fin de leur vie à l’ermitage de la
Vierge de Kazan : le père Mikhaïl Firsovski de Grenoble, le père Abraham
Terechkovitch de Rosay ; le père Alexandre Trofimov vécut longtemps là à son
retour de Chine.
Le père Euthyme avait toujours beaucoup lu, en particulier de la
littérature spirituelle et philosophique. Sergueï Boulgakov était son maître
spirituel. A la fin de sa vie, le père Euthyme répondait volontiers aux
questions qu’on lui posait sur le chemin spirituel de l’homme vers Dieu au sein
de l’Eglise. Il comprenait tout le monde et montrait de la bienveillance envers
tous. Sa fin fut longue et douloureuse. Il avait un emphysème et était
perpétuellement essoufflé. Il mourut le 18 avril 1973 au petit matin, le
mercredi de la sixième semaine du Grand Carême. http://skite-notredame-de-kazan.blogspot.fr/p/histoire-de-lermitage.html]
au carrefour suivant prenons le chemin de gauche. Nous débouchons sur un chemin
formant Té prenons à droite passons le gué du ru D’Acoeur sur la gauche le
moulin de Pouilly, [Avant d'arriver à la clôture de
parc de Vaux-le-Vicomte, se trouve le Moulin de Pouilly (Pouilly était le nom
d'un des villages
détruits pour construire le parc). “ Moulin de Poily la Ronce, moulin farinier (à eau) de M. Jérôme
PIFFAULT, en l'an X ” Pouilly-la-Ronce,
se situant à l'emplacement du parc de Vaux-le-Vicomte, fut réunie à Moisenay en
1657.“ Le moulin de la Ronce n'existe plus, mais la ferme du même nom
appartient à M. le duc de Praslin, propriétaire aussi de celle de Pouilly, non
habitée, et du moulin du même nom, ainsi que de celui dit Soufflet, La ferme de
La Ronce, ainsi que celle de Pouilly, et le moulin de Soufflet appartiennent à
M. le duc de Praslin. Le moulin de La Roue, au Petit Moisenay, appartient à
madame Ve Deneufchâtel celui de Pouilly est occupé par le
sieur Charpentier. http://www.3moulins.net/ancueil2.htm]
] poursuivons le GR1 et nous arrivons aux premières maisons de Moissenay. Nous
débouchons de nouveau sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche
(chemin du moulin de la roue, puis la rue de l’Ancoeur sur la gauche. Au
carrefour prenons à droite
passons un nouveau ru (ru de Bouissy) laissons un
chemin sur la droite et prenons le suivant sur la droite (rue de Melun)
laissons la rue grande sur la gauche. Poursuivons sur la droite la rue du
moulin, elle tourne à gauche longue rue qui débouche sur la D 215 que nous
prenons à gauche. Cette route n’est pas facile, beaucoup de voitures roulant
vites et pas beaucoup de place pour marcher. Le talus avec son petit trottoir
est bien souvent impraticable, n’étant pas nettoyé. Nouspassons devant le
château de Vaux le Vicomte [Vaux le vicomte : En 1641, Nicolas Fouquet, jeune parlementaire, acquiert le fief de
Vaux-le-Vicomte. Vingt ans plus tard, il en fait un chef-d’œuvre unique
: le château et le jardin sont parmi les plus beaux de France. Pour
la première fois dans l’histoire, ce visionnaire réunit sur un même projet
l’architecte Louis Le Vau, le peintre-décorateur Charles Le Brun et le
jardinier André Le Nôtre.
Victime d’un complot, Fouquet est arrêté puis condamné au bannissement puis à
la prison à vie par Louis XIV en 1661. Vaux-le-Vicomte est alors mis sous
scellés et le roi saisit la quasi intégralité de ce qu’il contient
:
tapisseries, mobilier, peintures, livres, tapis… jusqu’aux orangers ! Madame
Fouquet mettra 10 ans à récupérer son bien où elle se retirera avec son fils
aîné. Après la mort de celui-ci, elle se résout à se séparer du château de
Vaux-le-Vicomte qui est mis en vente en 1705. Claude-Louis-Hector de
Villars, Maréchal et Pair de
France, l’acquiert, et en apprécie le charme pendant de longues années. Son
fils le vend en 1764 au Duc de Praslin. Ses descendants le conserveront pendant
plus d’un siècle, dont 30 ans d’abandon, avant de le remettre en vente.
En juillet 1875, alors que le château est vide et que le jardin à la
française n’est plus qu’un lointain souvenir, le domaine de
Vaux-le-Vicomte est mis aux enchères
publiques. Un amateur d’art, Alfred Sommier, l’achète et commence
un immense travail de restauration 
pour restituer au domaine son incomparable
beauté d’origine. Ses enfants poursuivront son œuvre après sa mort, et,
aujourd’hui, ses descendants directs, Patrice et Cristina de Vogüé, épaulés par
leurs enfants Jean-Charles, Alexandre et Ascanio poursuivent l’œuvre commencée
il y a 140 ans.
http://www.vaux-le-vicomte.com/decouvrir/lhistoire/3-siecles-dhistoire-2/]


traversons le parking poursuivons notre GR en longeant sur la gauche le mur du
parc du château. Nous descendons vers l’Almont. Un ru qui change de nom [Voir
plus haut] Un chemin rural dit ‘’des Délayauts’’ longe la petite rivière en
traversant un bois. Nous arrivons sur la D82E2 que nous prenons à gauche. Nous
entrons dans Maincy [Maincy a été créé au Moyen
Âge, comme en témoigne son église romane. C'était le village rattaché au
château de Vaux-le-
Vicomte, au XVIIe siècle.
Auparavant, la manufacture des Gobelins était dans ce village. Elle a été
déplacée à Paris par ordre du roi Louis XIV, qui avait évincé Nicolas Fouquet,
son surintendant des finances, et premier propriétaire de Vaux-le-Vicomte.]
par la rue Basse Poignet, passons la maison des Carme [Les
religieuses de l'ordre mendiant du Carmel s'installent en 1590 dans l'ancien
hôtel de Mons, cité dès le XIVe siècle, dont elles deviennent
propriétaires en 1597. Après leur départ du village, Nicolas Fouquet, en 1658,
acquiert le domaine qui comprend encore une chapelle et le dortoir des
religieuses, pour y implanter sa manufacture de tapisseries dirigée par le
peintre Charles Le Brun. Il fonde dans l'ancien hôtel une maison de charité
destinée aux tapissiers de la manufacture, aux ouvriers du château et aux
man'uvriers et vignerons de la paroisse.
300 ouvriers dont 19 tapissiers flamands travaillent dans la
manufacture divisée en ateliers, magasins et logements pour les ouvriers. Elle est transférée à Paris au bout d'une dizaine d'années et constitue le
principal noyau de la manufacture des Gobelins. http://fr.topic-topos.com/maison-dite-des-carmes-maincy]
puis nous prenons à droite la rue du Fourneau et encore à droite la rue Thiers.
Nous passons devant l’église. [A l'origine, une
tour gallo-romaine était édifiée à l'emplacement du clocher actuel. Aux
environs de l'an mille, un premier sanctuaire est édifié, déjà dédié à Saint
ETIENNE.
Vers 1200, sous le règne de PHILIPPE AUGUSTE, une église est construite à
l'emplacement actuel, en intégrant la tour de défense surélevée en clocher.
De cet
édifice, subsiste aujourd'hui quelques éléments de maçonnerie et aussi les
quatre gargouilles du clocher actuel. Au XVIII ème siècle, lorsque FOUQUET
acheta le domaine de VAUX-LE-VICOMTE pour faire construire son château, il fit
agrandir l'église de MAINCY.
Le travail fût confié à l'architecte Louis LE VAU, la décoration intérieure
était confiée aux menuisiers et peintres de FOUQUET, ceux-là même qui étaient
chargés des travaux au château de VAUX-LE VICOMTE. Le caractère primitif de
l'édifice ne fût pas préservé, les restaurations furent exécutées dans un style
LOUIS XIII qui confère l'originalité à l'église telle que nous pouvons la
découvrir aujourd'hui. A la période de la révolution, l'église eut à souffrir
surtout d'un défaut d'entretien.
La
famille SOMMIER, qui acheta en 1889 le domaine de VAUX-LE-VICOMTE, s'intéressa
aussi beaucoup à l'église : des travaux importants y furent exécutés jusqu'au
début de la première guerre mondiale.
Les derniers travaux de restauration intérieure datent des années 1960 et lui
donnent son aspect actuel. http://www.maincy.com/Main.aspx?numStructure=80778&numRubrique=492245] Prenons sur la gauche la rue des trois moulins.
Abandonnons la grande rue pour prendre un sentier intra muros le sentier Rural
dit de Derrière l’église, le sentier tourne sur la droite, j’aime bien ce
passage, sentier, petit canaux avec l’eau de source qui cours le long de
maisons. (Ha !!! Si dans mon village on voulait bien entretenir et imposer
l’entretien de tout les petits sentiers, il y a de quoi se promener deux heures
sans prendre une rue.) Poursuivons par le chemin rural des mécontents (comme
moi). A la fourche nous prenons à gauche le chemin rural des Coudrays. Nous
avons retrouvé les bois et les champs. Nous approchons de Melun et apercevons
les premiers immeubles. Le chemin débouche sur une route que nous prenons à
droite. Nous descendons jusqu'à une fourche ou j’ai eu un peu de mal avec le
balisage.
 |
petit pont de bois sur ses piles en pierre de
Paul
Cézanne |
Nous avons le choix entre la rue de droite ou celle de gauche. La rue
de droite semble n’être qu’un aller et retour (je m’apercevrais que non.) Je
prends à droite, un panneau d’information me dit qu’il y a le pont de Maincy
pas loin. Ma trace me fait passer sur la droite. Lorsque j’ai réalisé ma petite
rando autour de Vaux le Vicomte j’avais vu cette information, mais elle devait
être pour les automobilistes, je ne l’avais pas trouvé. Aujourd’hui je comprends
pourquoi, il était bien au delà de mon espace pour une promenade de 10 à 12
kilomètres. De rue nous passons au chemin de Coudray-Mainereaux et arrivons
enfin en bordure de l’Almont et au ruines du lieux dit les trois moulins. Je
vois enfin le petit pont de bois sur ses piles en pierre. Rien de transcendant
me direz vous, sauf qu’il à été pris comme modele par [Paul
Cézanne ; Il fut reconnu que les trois dernières années de sa vie et fut à
l’origine de la démarche des peintres cubistes. C’est dans la nature qu’il
puisa sa principale source d’inspiration. Ici en 1879, âgé de quarante ans il concrétisa
la combinaison complète des principales dominantes qui inspireront sa démarche
personnelle jusqu'à la fin de sa vie. (résumé du panneau d’information)]
Après être passé sur le pont je suis étonné de retrouver les marques du GR (il
me semblait qu’il fallait faire demi tour) Je poursuis en prenant sur la gauche
la rue s’appelant encore sur la carte chemin du Bas des Trois Moulins. Nous
débouchons dans la rue des Trois Moulins, passons sous la D 606 poursuivons
cette longue rue en fond de la vallée de l’Almont impressionnant ce long
passage en ville, imaginé vous au 19 ou au début du 20ème siècle
sans une maison, sans un immeuble…. Heureusement il reste en bordure du
l’Almont un parc et quelques jardins familiaux ou pas. Par cette rue nous
arrivons au cœur de Melun. Je ne connaissais pas
 |
Embouchure de l'Almont |
ce passage et je fus surpris
d’arriver aussi rapidement sur la place Saint Jean en suivant la rue de Bancel.
Dans ce long passage nous trouvons quelques traces de balisage rouge et blanc.
Traversons la rue Saint Liesne et prenons la petite rue située à l’angle de
l’office de tourisme. Nous retrouvons l’Almont prenons de suite à droite après
le pont et descendons les quelques marches amenant sur la promenade en bordure
du ru. Nous sommes proches de son embouchure. Passons le petit pont au niveau
du parking et nous débouchons comme l’Amont en bordure de Seine sur le Quai
d’Alsace-Lorraine face à l’île ou trône en son milieu la Prison. Le GR fait
fourche la branche de gauche part sur Bois le Roi pour continuer son tour de l’Ile
de France. A droite nous regagnons la gare. Prenons à droite puis traversons le
pont De Lattre de Tassigny. Passons devant la Prison poursuivons en
franchissant le pont Notre Dame. Nous arrivons sur la petite place Chapu,
prenons à son extrémité la rue de la Rochette. A la fourche nous prenons à
droite la rue Dajot et nous arrivons place de la gare.
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