De la Seine à la Marne par les GR 1-14-11
Etape 3 ; Guigne – Lumigny
Le code mobile de cette randonnée est b312386
29,5 4h40
0h7 6,3 6,2 84 +
J’ai
choisi comme arrêt de bus le parc des félins, un arrêt en pleine campagne juste
avant le village de Lumigny (Le parc des félins est un parc zoologique.) Comme
l’étape précédente je la fais en revenant en arrière. Le bus partant de Melun,
je pense qu’il sera à l’heure, je vais donc au plus loin et je reviens sur mes
pas. Aujourd’hui le temps n’est pas formidable, j’ai un brouillard à couper au
couteau.
deux routes bitumées ou nous prenons la route de gauche, nous arrivons à un grand rond point en triangle, un panneau routier nous indique Marles sur la gauche, nous y retrouvons également un balisage jaune. Ce qui est étonnant sur cette petite route de campagne c’est ce grand triangle au milieu de ces deux petites routes. Abandonnons le bitume en poursuivant le chemin face à nous en lisière de bois et de champs. Passons le ru de Certeau et nous rencontrons enfin la GR 1doublé d’un balisage jaune que nous prenons à gauche. Dans ce brouillard ou je n’ai aucun repère, hors mis mon GPS, j’ai longtemps douté de mon itinéraire pensant que je m’étais trompé de trace et qu’au lieu de rejoindre Guigne, je me dirigeais vers Coulommier. Le GR fait une large boucle sur la droite. Nous débouchons sur la D 143E que nous prenons à
l'Yvron). Les communes concernées du bassin versant (excepté Chaumes-en-Brie) se sont d'ailleurs regroupées au sein de la Communauté de communes du Val Bréon. Le ru de Bréon est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. Le ru du plateau briard au débit insignifiant devient à partir de Fontenay-Trésigny un véritable ruisseau à la vallée fortement individualisée. Son parcours, sinueux, a une orientation
générale allant du nord au sud pour rejoindre l'Yerres. Le ru de Bréon est un des plus importants affluents de l'Yerres, le quatrième en longueur et en bassin versant après la Visandre, la Marsange et l'Yvron. Wikipédia] Nous arrivons à Marles en Brie par la D 143E [Le village est mentionné dès le XIIe siècle, "Malles".Marles dépendait de l'évêché de Meaux et de la seigneurie de Tournan (actuel Tournan-en-Brie). Philippe le Hardi l'enleva à Anceau de Garlande et la plaça sous la dépendance de son château de Melun, mais Marles resta lié à la seigneurie de Tournan, qui appartenait elle-même à la seigneurie de Fontenay (actuel Fontenay-Trésigny). Au XVIIIe siècle, Marles présente un rempart en forme de quadrilatère dont les angles sont situés aux axes cardinaux, où se trouvent les portes. Ce rempart a été démantelé au XIXe siècle, mais le tracé a subsisté à travers les rues (rue de la Brêche-aux-Loups, chemin de la Ferme-du-Moulin, début ouest de la rue du Chemin-Vert) et les limites cadastrales. Marles devint alors la propriété du comte d'Eu au XVIIIe siècle, puis celle du duc de Penthièvre jusqu'à la Révolution française. En 1789, le village faisait partie de l'élection de Rozay et de la généralité de Paris dont il suivait la coutume. Le diocèse de Meaux avait la collation de l'église paroissiale Saint-Germain-d'Auxerre. wikipédia] Dès l’entrée nous suivons sur la droite le mur du cimetière. A l’angle suivant à droite, ‘’la rue du cimetière’’, la rue se termine en chemin et fait fourche nous prenons à gauche. Ce dernier devient rue du moulin. Nous débouchons rue Caron que nous prenons à droite, puis à gauche la rue de la Croix Saint Pierre. Laissons une rue à droite et un chemin intra muros pour prendre sur la droite la rue de Boitron situé après un arrêt de bus. Traversons une zone pavillonnaire en construction, le balisage manque un peu dans cet espace changeant de jour en jour (en 2017). Quittons le bitume et poursuivons le chemin dans ce qui reste de champ et de bois, nous trouvons une marque sur une traverse de chemin de fer planté en terre. Coupons l’avenue du Générale
de Gaulle (D 436) poursuivons en face. Au carrefour des chemins prenons à gauche et nous longeons une pépinière de sapins de Noël (sapin Norman). Nous arrivons à un grand carrefour entre la D 436 & la D 144a. Nous sommes à la Croix Saint Pierre, remontons sur quelque mètres la rue du même nom et prenons un chemin sur la droite entre clôture et champs. C’est un passage bien compromis le long des clôtures ou les branches des arbres débordent, ou le champ (ancienne carrière) en jachères sauvages, ou les ronces et les orties s’avancent sur le chemin qui est certainement peu fréquenté puisqu’il ne relie rien d’intéressant étant donné qu’il butte sur la N4. Nous débouchons route de Chaubuisson que nous prenons à droite jusqu'à l’Avenue du Générale de Gaulle que nous prenons à gauche, passons sous la N°4. Nous entrons dans Fontenay-Trésigny. [ La
Leclerc (nord), avenue de Verdun (est), avenue Pasteur (sud) et rue Jehan de Brie (sud-ouest). La ville était desservie jusqu'en 1969 par la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie. Longue de 13 kilomètres parcourus en 23 minutes, elle fut mise en service le 5 juin 1893. Pour des raisons militaires, on fit se joindre la ligne Paris-Belfort et celle de Paris-Coulommiers (en cas de destruction du viaduc de Nogent-sur-Marne). Le prolongement prévu en direction de Meaux ne vit jamais le
La vieille ville de Fontenay s'est établie en amont direct de la confluence du Bréon et du ru de Monnoury. La
vieille ville fortifiée apparaît comme un ensemble compact d'habitations centré sur l'église, traversé par deux grandes rues (rue Bertaux et rue Pillot), et entouré par un rempart comportant une dizaine de tours et ouvert sur les portes d'en bas et d'en haut ainsi que sur le Bréon (rue Jehan de Brie) et sur le château de Fontenay intégré dans la partie sud de l'ensemble fortifié. Le destin de la ville est indissociable de celui du château de Fontenay, bâti sur un lieu de passage en s'appuyant sur le Bréon. La partie la plus ancienne de la ville s'étend le long des rues Jehan de Brie (appelée alors « rue de Laveau ») et Bertaux (appelée alors « Grande Rue »), de l'église (fondée au XIe siècle) à la porte d'en bas (édifiée en 1544). L'ensemble compact d'habitations, accolées les unes aux autres, est déjà présent au XVIIIe siècle. Le bourg est fortifié aux XVIe et XVIIe siècles, entouré d'une enceinte de murailles et de fossés.
La porte d'en haut est édifiée en 1661. Il est vraisemblable que le chemin de Rozoy (ou de Nesles) passait au Moyen Âge par le Margat (rue du Margat) et les Bordes (rue La Fayette). Il croise au XVIIIe siècle la route rectiligne de Paris à Rozoy à l'est des Bordes, en rejoignant comme chemin de Chaubuisson, l'ancien chemin de Rozoy à Marles par le fief de Chaubuisson (Chaux Buisson). La porte d'en bas, ou porte des Bordes, fut édifiée dans l'axe du chemin, qui sera dès l'époque moderne supplanté par la route parallèle au nord, axe de développement de Fontenay vers les Bordes qui constituent un village dès le XVIe siècle. Le hameau de Visy, terre royale, dépendant du château du Vivier depuis le XIIe siècle, fut longtemps planté de vignes. Le lavoir de Visy était alimenté par le ru de Bréon.
Extraie Wikipédia (porte d’en bas et rue Bertaux)]
Il ne reste de l'enceinte urbaine fortifiée que le porche de la rue Bertaux.
Le Château
du Marquis de Trésigny date du 17ème. Il fût modifié au 19ème. Nous y
trouvons les deux tours anciennes; les communs du 17ème; un escalier à rampe en
fer forgé du 17ème; la grille d'entrée du 18ème et le colombier.
L'église
Saint-Martin a été construite entre le 15ème et le 16ème siècle.
Elle se distingue par une très belle tour en grès à
lanternons, sa nef couverte en charpente de chêne, sa grille de choeur datant
du 18ème, sa chaire datée de 1621 et ses fonts baptismaux datés de 1521. On
trouve aussi un saint Jérôme sur panneau de bois, peint au 16ème siècle quant à
la cloche, elle a été fondue en 1723. nous prenons à droite nous passons un lavoir à l’abandon puis le Bréon et débouchons sur la D 144A que nous prenons à gauche. Nous passons devant la ferme des Tournelles et plusieurs Haras et élevages de chevaux. Laissons le balisage jaune et le château du Vivier sur la gauche poursuivons la départementale vers le château d’Escoublay. Nous prenons le prochain chemin sur la gauche après avoir longé une haie renforcé de barbelée. Le chemin fait un esse entre deux murs et un porche. Nous longeons deux étangs de pisciculture que l’on voit à peine, une végétation touffue nous en empêche, le chemin tourne sur la droite entre deux grillages et devient chemin de l’étang. Nous entrons dans Chaume en Brie par le chemin de l’étang, [Cette antique bourgade romaine s'appelait Calma ce qui signifie hauteur, la commune étant localisée sur un plateau. La ville était fortifiée au Moyen Âge et dotée d'une longue muraille dont il reste des vestiges. Appelée à l'origine Chaumes, elle deviendra par arrêté du 7 septembre 1905, Chaumes-en-Brie. Wikipédia]
Les zones urbanisées, environ 10 % du total, sont concentrées en aval près du confluent avec la Seine.L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang
Présentant des rampes maximales de 9 mm/m, la ligne ne comportait que deux gares intermédiaires : Chaumes et Fontenay-Trésigny, et un seul ouvrage d'art important : le viaduc sur l' Yerres ( longueur : 109 m ), situé près de Chaumes . Un peu d'histoire .
La construction de la ligne fut envisagée au début des années 1880, afin d'offrir un débouché vers Coulommiers, Esternay et Sézanne ( et au-delà ) à la ligne V Paris-Bastille - Verneuil-l' Etang . Sa concession à
titre éventuel fut attribuée à la Compagnie de l' Est par une loi du 30 avril 1886 . La déclaration d'utilité publique au titre de l'intérêt général et la concession définitive à la Cie de l' Est firent l'objet d'un décret du 8 avril 1887 .
Etablie à double voie pour raisons stratégiques, la ligne fut ouverte au trafic commercial le 4 juin 1893 .
En raison d'une faible fréquentation, la fermeture de la ligne au trafic voyageurs intervint le 1er juin 1931, avec desserte routière de substitution assurée par la S.A.T.E. ( Société Auxiliaire de Transports automobiles de l' Est ) .
Suite à l'interception du viaduc de Nogent-sur-Marne ( destruction par l'occupant le 24 août 1944 puis reconstruction de l'ouvrage inauguré le 14 décembre 1946 ), les trains Paris-Est <-> Sézanne ont été
détournés de l'automne 1944 au 15 décembre 1946 via la ligne V et la ligne 21-4 .
La ligne a été mise à VU probablement durant les années 1950 ou, au plus tard, au tout début des années 1960 . Elle fut fermée au trafic marchandises en deux étapes :
- Fontenay-Trésigny - Marles-en-Brie en juin 1959, suivie de la neutralisation de cette section
- Verneuil-l' Etang - Fontenay-Trésigny le 3 novembre 1969, alors que cette section était exploitée sous le régime de voie unique à trafic restreint ( VUTR ) .
Le déclassement de la ligne s'est fait également en deux étapes :
- de Fontenay-Trésigny à Marles-en-Brie le 26 juillet 1969
- de Verneuil-l' Étang à Fontenay-Trésigny le 29 octobre 1970.
gare et enfin à l’arrêt de bus ‘’le pont’’ nous prenons à gauche la rue Jules Guesde, passons la ligne SNCF après le pont nous prenons à gauche la rue Auguste Blanqui prenons sur la droite la direction de la déchetterie poursuivons ce chemin dans les champs passons une maison isolée. Nous arrivons au château ou à la maison bourjoise de Vernouillet. Nous quittons le GR partant sur la gauche. Nous prenons à droite la rue de Vernouillet longeons les communs du château ou une ancienne ferme. Nous débouchons sur la D 99 que nous prenons à gauche (rue des chênes) nous entrons dans Guigne. Nous débouchons sur la D 619 rue de Troyes que nous prenons à droite descendons cette rue jusqu’à l’église ou nous trouvons notre arrêt de bus.

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