dimanche 2 septembre 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 - GR 36 Etape 1043 Pradelles en Val - Saint Pierre des Champs

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1043 Pradelles en Val - Saint Pierre des Champs



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mardi 26 juin 2018

km     Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivellation     alti max
29,2    5:46        1:18      5,1      4,1          563 +                 375


je quitte Pradelles en prenant la rue haute, puis la rue de l'Alaric, je passe devant l'église ou je suis surpris par la frise au dessus de l'église (République Française "Liberté, Egalité, Fraternité) [Je n'ai rien trouvé à ce sujet sur internet]. j'arrive sur la D 3 (route des Corbières) que nous remontons sur la gauche et après la salle des fêtes je prends sur la gauche la rue bitumé sur la gauche,à la fourche laissons le chemin sur la droite et continuons la route bitumée, à la seconde fourche nous prenons encore à gauche nous sommes dans les vignes à la droite et la montagne sur la gauche. Nous apercevons certainement des fermes au milieu des parcelles. Nous rencontrons sur la gauche la variante du Gr 36, et peu de temps après nous quittons notre chemin pour prendre sur la droite un petit sentier herbeux dans une propriété privée contournant les quelques maisons de Roquenégade. Nous passons un fossé, Attention dans cette plaine ou le chemin est mal marqué au sol dût au manque de passage. Après avoir longé le bois à ne pas louper le virage à quatre vingts dix degrés à droite et nous grimpons dans un bois, ou nous trouvons de l'ombre, nous sortons dans la garrigue et marchons sur une sorte de crête, le chemin fait fourche nous prenons à gauche, à la seconde encore à gauche. 

   
 

Au loin les Pyrénées avec des névés, plus proche de nous d'un coté la garrigue de l'autre les vignes. Nous arrivons à un carrefour, le chemin à été dévié. Il prend sur la gauche. Je me demande bien pourquoi, je ne comprends pas. Nous longeons les côtes de Saint Rome et nous arrivons à Montlaur. Dans le village j'ai un peu de souci, il n'y a plus ou presque plus de balisage. Je trouve facilement une marque devant deux voitures très anciennes pourrissant dans un coin, ensuite ce fut plus compliqué avec beaucoup d'aller et retour, du coup je loupe un espèce de château peu être une excentricité d'un habitant, je passe devant l'église, aperçois un commerce, c'est bon à 

savoir, passe devant la mairie, ou je trouve un arrêt de bus Lagrasse - Carcassonne. C'est juste pour info les horaires http://rtca.carcassonne-agglo.fr/admin/libs/ckfinder/userfiles/files/LIGNE%20I%20INTERUBAINE%2001-2017.pdf. [Le nom "Montlaur" vient du latin "monte lauro" qui signifie "mont des lauriers". Au moyen âge, le domaine de Montlaur était partagé entre la seigneurie laïque (la chevalerie) et la seigneurie ecclésiastique (l'église).  
Deux seigneuries laïques perchées et fortifiées assurant la protection physique :  
*Le Mont des Lauriers (Montlaur), Château-fort défensif de 211 m.  
*Honor de Pech Bouson (Belberaud), Château-fort défensif de 197 m.

- Deux seigneuries ecclésiastiques assurant la protection spirituelle de la population :
   * La "Salvetat" de Saint Lauthier : C'est une salvetat de plaine à vocation agricole créée par les moines de Notre Dame de Daurade de Toulouse.
   * La "Salvetat" de Maravals (mala vallis : mauvaise vallée boisée inquiétante): C'est une salvetat de plaine à vocation agricole créée par les moines de l'Abbaye de St Pons de Thomières .
A l'époque féodale, les seigneurs laïques établissaient des legs (donations 

 
pieuses) en faveur de l'église (parcelles à défricher, espace forestier). Ces dons furent à l'origine des créations des Salvetats (villages fondés par l'église).Les deux puissances féodales s'entendirent pour fonder des centres de vies communautaires mixtes (pariage).
La population vivait ainsi sous la protection physique du château fort dans le village "perché" (le Mont des Lauriers) et sous la protection spirituelle de l' église dans les salvetats (Maravals et St Lauthier).

Cette association médiévale entre le village perché (castra) et les villages de plaines (les salvetats) donna naissance au village mixte : MONTLAUR ST LAUTHIER. (Source : étude d'O.BEDOS) http://www.montlaur.fr/pageLibre00011423.aspx  

A l'entrée du village par le GR les carcasses d'anciennes voitures 

   
       


Je retrouve le balisage sur la D 114 que nous prenons à droite. Encore une tour crénelé servant de porche à une maison classique. Suivons la départementale 114 en direction de Carcassonne, à la salle des fêtes, nous prenons la rue de gauche qui deviendra chemin. Nous sommes de nouveau dans les vignes. passons un ru ou un fossé. 
   
A la fourche nous prenons à gauche, à la seconde à droite. Ne vous laissez pas entrainer par ce chemin, un peu après le panneau "décharge interdite" nous quittons les vignes et le Gr tourne sur la droite en angle aigu. Attention le virage à angle aigu ne se voit pas beaucoup sur les rochers, et l'on a tendance à poursuivre tout droit jusqu'a une autre parcelle de vigne. C'était bien trop facile ce chemin presque plat. Demi tour et la il faut grimper sur un chemin qui ne se voit pas étant au départ sur les rochers, puis entre des ornières profonde ne nous faisant pas penser à un chemin. Au soleil la grimpette n'est pas facile. Nous passons un petit bois nous permettant d'avoir de l'ombre et de nouveau nous faisons un angle 
aigu sur la gauche. C'est bien balisé. Nous débouchons sur un chemin disons un carrefour, ou nous trouvons des informations sur des sentiers locaux. Nous poursuivons tout droit ce large chemin enfin cela c'est sur la carte, le Gr prend à gauche et doit faire une petite boucle. Moi, j'en est marre de ses cartes non mis à jour et de l'augmentation des kilomètres j'aimerais bien aujourd'hui faire "que mes 24 km" et ne pas augmenter comme hier mon temps de parcours surtout avec cette chaleur. Je ne comprends pas bien pourquoi cette déviation je n'en verrais pas plus à gauche que si je continue l'ancien balisage tout droit. Je poursuis tout droit et rencontre de nouveau le Gr un 

peut plus loin (c'était juste pour faire une petite boucle). Nous sommes au sommet d'un plateau planté de garrigue et l'on peut chanter que la montagne est belle (Chanson deJean  Férra). Entre les dômes nous apercevons quelques pointes des Pyrénées. Dans un virage ou nous trouvons un un panneau Foret Domaniale des Corbières Orientale, le Gr à de nouveau été dévié, il prend à droite. Vu le terrain qui s'annonce sur la droite, une gorge qui semble être profonde, je ne prends pas le nouveau tracé, pensant que le parcours me rallongerait, voir même qu'il évite tout un secteur. Je poursuis l'ancienne trace sur le plateau, me faisant découvrir cette gorge que 

le nouveau Gr contourne certainement à droite. A la fourche laissons la chemin sur la gauche, prenons à droite nous descendons, idem à la la seconde fourche. Nous arrivons au château des Auzines, laissons les chemins et routes sur la gauche desservant la propriété viticole. Nous arrivons sur la route bitumée accédant au château. Nous descendons. Passons un pont au dessus d'une rivière à sec en cette fin juin et nous rencontrons le Gr en provenance de la droite. Il me semble qu'il a contourné ce ravin. Poursuivons notre descente et arrivons à une fourche, laissons la route de gauche et prenons celle de droite, 

nous passons une barrière et traversons l'Orbieu par un pont nous arrivons sur la D 3 que nous prenons à gauche. Nous longeons la rivière de la Viroule en empruntant la D3 pas très large et sans bas coté pour se garer. Dommage que les bords de l'eau soient inaccessibles, avec cette chaleur et le peu d'ombre depuis ce matin, j'aurai bien été me rafraîchir dans l'eau. Nous arrivons à Lagrasse, [ Située au cœur des Corbières âpres et dures, Lagrasse repose dans un amphithéâtre où coule l’Orbieu, rivière dont les eaux claires réhaussent encore davantage la beauté minérale du site. Cette cité médiévale fut la 

capitale culturelle des Corbières. Célèbre pour son abbaye, la plus grande de l´Aude et son village, classé parmi les Plus Beaux Villages de France, elle compte aujourd’hui près de 600 habitants.


les tours de l'abbaye
Fondée par Charlemagne, la puissante abbaye bénédictine de Lagrasse vit se développer une cité florissante, sur la rive opposée de l’Orbieu. De la prospérité de l’abbaye était né le village.

Célèbre pour son activité drapière, cette cité commerçante, largement tournée vers l’artisanat, accueillait au Moyen-âge le plus grand marché des Basses Corbières.
Les anciens remparts : De l’ensemble des fortifications du village subsistent encore quelques vestiges, dont la Tour de plaisance ou Grand Tourreil, et la « Porte de l’Eau », seule sortie de ville côté sud.

 
Le vieux pont : Le « Pont Vieux » à dos d’âne, qui relie le bourg à l’abbaye, apparaît sur un sceau de 1303. Il fut remanié au XVIIe et XIXe siècles. L’ouvrage, qui se compose de trois arches inégales, était initialement surmonté de deux tours.


La halle :Véritable joyau de l’architecture médiévale, la halle a été aménagée en 1315 à l’occasion du transfert du marché de Lagrasse qui auparavant était situé extra-muros.

Avec ses rues adjacentes, la place constituait un centre commercial important jusqu’à la première guerre mondiale.

 



 











L'église Saint-Michel : Installée au cœur du vieux bourg, l’église paroissiale est classée Monument Historique . Erigé de 1359 à 1398, l’édifice constitue l’exemple type de l’église gothique à nef unique de la région.
Depuis la Révolution, Saint Michel de Lagrasse renferme un riche mobilier provenant essentiellement de l’abbaye.
http://lagrasseay.cluster011.ovh.net/?page_id=15]
Nous rencontrons le Gr 36, qui ne traverse pas le vieux village. J'arrive du coté du vieux pont, je fais un détour, j'emprunte le vieux pont d’où j'aperçois l'ancienne abbaye [Le monastère primitif, fondé à une date inconnue, est reconstruit par l’abbé Nimphibius en 779 en un lieu nommé alors « Novalius ». La nouvelle abbaye reçoit la protection de Charlemagne à partir de cette date. Son allégeance jouera un grand rôle dans le rayonnement temporel et spirituel de l'abbaye au cours du IXe siècle au XIe siècle. Ses possessions s’étendent de l’Albigeois jusqu’à Saragosse. Le texte de la charte de fondation daté du est conservé aux archives départementales de l'Aude. Un manuscrit intitulé « La légende de Philomena » de la première moitié du XIIIe siècle, dont deux exemplaires en latin et deux en langue d'oc existent encore aujourd'hui, décrit la fondation du monastère, les miracles et la consécration miraculeuse de l'église.
Au cours des XIIe et XIIIe siècles, pendant la répression contre les Cathares, les abbés de Sainte-Marie ont un rôle d’apaisement. C’est grâce à eux que les cités de Béziers et de Carcassonne retrouvent la paix avec le roi et l’Église. Saint Louis leur en sera reconnaissant.
En 1226, Guillaume de l'Isle, abbé de l'abbaye Saint-Pons de Thomières fut nommé avec les abbés de l'abbaye de Lagrasse et de l'abbaye de Saint-Hilaire pour présider au chapître général des moines noirs de la province de Narbonne, qui fut tenu dans l'abbaye de Saint-Thibéry du diocèse d'Agde. C'est pourquoi la Bulle qui est datée de Péruse le 1er juillet, dans laquelle le pape Grégoire IX confirme les statuts qui y furent faits fut adressée à ces trois abbés.
À partir du XIIIe siècle jusqu'au XVe siècle, l'abbaye connaît une période de déclin à cause de son excès de richesse puis de la guerre de Cent Ans. Une première réforme spirituelle est alors introduite au XIIIe siècle par l'abbé Auger de Gogenx. L'église abbatiale actuelle est profondément remaniée et transformée pour se protéger des pillards et des attaques venus de l'extérieur. Des fortifications sont bâties au XIVe siècle.
Au XVIe siècle, le premier abbé commendataire, Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix, entreprend la construction d’un grand clocher qui restera inachevé à sa mort en 1537. Au XVIIe siècle, la vie religieuse retrouve sa ferveur avec l’introduction à Lagrasse de la réforme de Saint-Maur en 1663.
Puis, au XVIIIe siècle, l’évêque de Carcassonne, Armand Bazin de Bezons, devient abbé de Lagrasse. Sous son impulsion les monuments monastiques sont rénovés et enrichis d’une cour d’honneur, d’un bâtiment conventuel et d’un cloître de style classique dans un beau grès ocre flammé. Ce chantier offre à Lagrasse l’originalité d’être aujourd’hui une des rares abbayes de la région juxtaposant harmonieusement des parties médiévales et classiques. À la veille de la Révolution, l'abbaye jouit des services d'un organiste et d'un serpent chargé d'accompagner le plain-chant des moines.
En 1789, toutes les possessions de l'Église sont déclarés biens nationaux. Les derniers moines sont 
expulsés le 29 août 1792, malgré l’opposition des Lagrassiens. Mais cette action engendre une dégradation de l'abbaye. L’édifice est pillé et puis vendu en deux lots séparés. Ces lots sont achetés par la famille Berlioz pour la petite partie, et les familles Sarrail puis Gout de Bize pour la grande partie. Cette séparation subsiste encore de nos jours et les bâtiments ont deux entrées distinctes. Depuis 2004 la partie la plus ancienne, ou petite partie, est propriété du département de l'Aude et la grande partie celle de la communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu.
En 2014, l'abbaye remporte le « grand trophée de la plus belle restauration », pour la restauration du cloître.
Cette restauration soutenue par l'Association pour la Sauvegarde et la Mise en Valeur de l'Abbaye de Lagrasse et la région Languedoc-Roussillon a permis le sauvetage et la rénovation du cloître du XVIIIe siècle. Dans la partie rendue à sa vocation religieuse le chantier suivant doit être consacré à l'église et au clocher. Dans la partie publique a débuté en 2014 la restauration des vestibules des chapelles haute et basse de la chapelle privée de l'abbé Auger de Gogenx, datant de 1296. wikipédia] Il fait très chaud, une chaleur étouffante. Je fais une visite express, je suis fatigué et j'étouffe dans les petites rues de ce très beau village, je ne cherche même pas à rejoindre l'église, ni l'abbaye et c'est certainement dommage. (C'est un peu le problème de ce périple ou le kilométrage compte plus que les visites historiques, et puis cette semaine il a fait tellement chaud que cela ma épuisé et je préférais me rendre à mon gîte plutôt que d'étouffé sur les chemins). Je repasse le vieux pont pensant être dans la rue menant à la D 3 et au pont neuf, pour une photo d'ensemble village, 
vieux pont et les tour de l'abbaye, je n'ai même pas le courage de faire la centaine de mètres qui me permettrait de rejoindre le pont neuf et de faire ma photo. Au vieux pont je prends le petit sentier entre les deux petites barrières sur notre gauche. Le chemin grimpe dru de 127 m nous arriverons à 273 mètres. Je fatigue, il fait très chaud, je fais de nombreuses poses à l'ombre des quelques rares pins me donnant de l'ombre dans cette grimpette interminable, un 

petit moment de répits avec un espèce de faux plat, et puis de nouveau cela grimpe un peu plus. Enfin nous débouchons sur un chemin un peu plus large que nous prenons tout droit. Ouf le chemin est plat, mais la garrigue n'ai pas très haute, et nous 
 trouverons peu d'ombre. Nous nous approchons de la Combe Chaudron, belle arc de cercle en pierre avec un ravin descendant jusqu'à la rivière et autour nous avons la montagne.
Laissons les chemins à droite et à gauche poursuivons notre route forestière et suivons pour l'instant la direction de Notre Dame de Clara. Nous arrivons à une fourche je laisse la direction de Notre Dame de Clara partir sur la droite et nous poursuivons tout droit. Au carrefour suivant nous continuons tout droit ce large chemin qui est bien balisé. Nous entrons en foret des Corbières orientale, foret qui me donne peu d'ombre. Nous arrivons à l'intersection entre le GR 36 et 36 B. Nous abandonnons le GR 36 pour prendre sur la gauche le 36 B qui descend légèrement, nous avons une fourche prenons à gauche un chemin herbeux nous trouvons la direction de Saint Pierre des Champs. Nous descendons vers la D 41, laissons un chemin sur la gauche, à la fourche nous prenons à gauche et nous longeons une ruine et nous longeons un ravin. Nous arrivons sur la D 41 que l'on emprunte un peu sur la gauche puis la première route sur la droite en direction du château de Saint Auriol, passons un vieux pont métallique au dessus d'une rivière et poursuivons le bitume dans les vignes laissons un chemin sur la droite poursuivons la route. Dans un virage menant au château nous quittons le bitume pour suivre un chemin tout droit dans un bois de l'autre coté nous retrouvons le bitume qui serpente dans les vignes, ici pas de problèmes on ne risque pas de ce perdre, nous suivons la route.

Je commence à trouver le temps long, il fait chaud, très chaud, 
 heureusement je trouve un mur suffisamment haut pour projeter un peu d'ombre sur la route ce qui me permet de faire une pose. Nous approchons de la rivière de l'Orbieux et nous longeons des marais. Nous entamons un virage le long de la rivière pour trouver un pont et franchir la rivière nous montons la route et accédons à la D 212. Nous sommes à Saint Pierre des Champs [L'Aude est par sa  situatio géographique le carrefour entre l'Occitanie et la proche Espagne, elle fut habitée par l'homme de dix à quinze mille ans avant notre ère. Terre de contrastes, des massifs montagneux de moyenne altitude aux rivages méditerranéens, marquée par les passages des Grecs, aux Phéniciens, aux Romains, aux Maures, aux Wisigoths, de Charlemagne aux Carolingiens. Wikipédia] L’histoire du château, (Je précise tout de suite que j'ai trouvé l'histoire du château sur un site de chambre d'hôte. Ce n'est pas une publicité pour cette dernière, mais je n'ai rien trouver d'autre sur internet.)
Les premiers écrits concernant ce château plein de charme, datent de la fin des années 900.
 A l’été 1210, en route pour mettre le siège devant le château de Termes. Simon de Monfort, le chef de la croisade contre les Cathares, prend le
château de Saint Pierre des Champs. Trois Cathares sont brûlés.
Plus tard, pendant la guerre de Cent Ans, les villageois s’installent dans le château pour se protéger. Ils bâtissent leurs petites maisons adossées au rempart et morcellent le logis seigneur.
Au milieu du 17° siècle, sous Louis XIV, ce château est écrêté, ses tours et ses créneaux sont détruits et deux nouvelles portes sont percées dans le rempart Est. Ces portes sont à l’origine des deux ruelles dont une est encore recouverte de calade, qui rejoignent le porche authentique.
Entre les deux guerres,le château est abandonné par la population.
Au début des années 1970, une partie du rempart Sud s’effondre et la municipalité en profite pour détruire également le bastion
 Sud-Est du château Cathare] Le village est divisé en deux le village
haut juché sur sa butte et le village bas coincé entre la Départementale et la rivière. Ma trace quitte le GR 36 pour me rentre à deux kilomètres dans une chambre d'hôte en bordure de la rivière. Pourquoi si loin et pas en ville ? aucune idée, je ne peut même pas dire le prix car j'ai explosé mon budget. C'était peut être la seule de libre, ou alors j'ai mal cherché et je n'ai pas trouver autre chose. 

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