Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1045 Hameau de Creuille - Duilhac (Perpeythuse)
C'est tout de même beau ce paysage face à mon lit |
J'ai laissé sur la carte ce grand trait partant de nul part et arrivant nul part du moins pas ou j'avais tracé le début de mon trajet. Mon hôte ma indiqué un raccourci de 3h00. Dû coup il m'emmène en voiture jusqu'à son départ en bordure de la D 40. Je gagne surtout les 6 km sur ce parcours que je n'avais prévu. Il ne voyait pas pourquoi je faisais un triangle par la Roche de Fa pour rejoindre Dulhiac. J'avais beau lui dire que je ne passais pas par là, et que je tirais tout droit, rien à faire, il n'en démordait pas, il y a un triangle inutile. Sur le terrain j'ai compris... Ah, les cartes de l'IGN quand seront elles à jour pour les marcheurs.
Carte IGN Trace GPX et topo sans commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b311421
jeudi 28
juinTermes - Dulhiac
km Temps
Arret V/d V/g déniv alti max
25,7 5:12 0h50
4,9 4,2 894 + 742
Mon hôte ma donné un raccourci et il me conduit jusqu’à son départ un chemin perpendiculaire à la route. Logiquement il doit me raccourcir le temps de trois heures. J'ai accepté volontiers, la chaleur de ses jours derniers ma épuisée. J'ai noté sur un papier les points clefs et comme ce n'est pas sur mes extraies de carte, il ma donné la sienne en me disant que ce n'est pas sérieux de partir sans carte. D'un autre coté il ne connait pas le GPS, lorsqu'il allait à la pêche, les zones étaient définis par des cordes à nœuds. Me voilà donc parti par un beau chemin qui dès le départ fait une fourche je
prend la branche de droite, et comme j'ai allumé mon GPS, je me rends compte que je longe ma trace, simplement d'un peut plus bas, cela me rassure. Normalement mon chemin longe un ruisseau qui aujourd'hui est à sec, je parts sur la droite et laisse un chemin sur la droite me ramenant sur la route. Traversons le ruisseau en fond de vallée et revenons sur l'autre versant. Dans un virage à droite le chemin fait une nouvelle fourche je prends à droite, un beau chemin toujours parallèle à ma trace. j'ai déjà oublié ce qu'il ma dit et qu'il fallait aller tout droit. De toute façon je ne vois pas trop ou le
Métairie de Cédeillan |
chemin du bas me conduit, il tourne, il vire, en rencontre d'autres, il m'avait dit tout droit et tout droit sur mon GPS c'est celui qui monte. Beau chemin. Je ne pense même pas à regarder la carte papier. Je n'ai plus le réflex. (Aujourd'hui en regardant la carte après les circonvolutions et quelques carrefours à bien négocier on arrive bien à La Roche de Fa en prenant La D 613 sur la gauche, ou l'on retrouve le GR 36.) Je poursuis par mon chemin du haut qui longe le Nitable Roc qui me bouche la vue sur Termes, en regardant le GPS je me rends compte que cela m'évite dans un premier temps la boucle de que le GR36 fait sur l'autre versant. Je laisse un chemin sur la droite grimpant dans le rocher, nous débouchons sur un chemin formant Té face à un beau roc, je prend à gauche descend et coupe le ruisseau au niveau d'un étang, le chemin monte sur l'autre versant puis fait un coude sur la droite, à la fourche je prend à droite et j'arrive sur la D 613 à mi chemin entre La Roque de Fa et Mouthoumet. Je prends à droite car il me semble que le village est plus proche et puis je vais y retrouver ma trace. Jusqu'à présent je n'ai toujours pas compris son histoire de triangle... J'ai du me tromper à la fourche au lieu de monter, j'aurais du descendre, il m'avait bien dit tout droit!!! en regardant la trace du GPS je n'ai gagné que le
contournement du ravin. La route me ramène sur ma trace à Mouthoumet. Ce n'ai pas grave, aujourd'hui le temps est couvert, il fait moins chaud. A la chapelle Saint Anne [A 300m à l'est du village, au bord de la route de Laroque de Fa, la chapelle Saint-Anne ne semble pas antérieure au XVIIIème siècle. Elle abrite une belle statue en bois représentant la sainte. Le 26 juillet, les habitants de Mouthoumet s'y rendaient en pélerinage. http://www.audecathare.fr/villages/mouthoumet.htm]. Je rencontre
Le voile va t'il se déchirer |
Château ou éperon rocheux ? |
http://www.audecathare.fr/villages/mouthoumet.htm ] Je ne me détourne pas pour voir le centre, par moment il bruine, les nuages sont très bas et j'ai peur d'être dans le brouillard. Je poursuis la D 613. A la sortie du village, nous prenons la route des Corbières à gauche et descendons jusqu’à la station dépuration ou nous rencontrons le chemin de terre carrossable, nous grimpons jusqu'à la foret et logiquement à la bergerie de Coume de Lierre (aujourd'hui une ferme avec des vaches) je devais rencontrer une dérivation du Gr et rien. En rouge et blanc le seul panneau de cette couleur indique propriété privée. Il faut absolument prendre la branche principale sur la gauche en direction de Borde Grande qu'une flèche nous indique. Cela ne m'arrange pas du tout et je commence à comprendre l' histoire du triangle de mon hôte... (En partant par là on rencontre le GR 36 b passant par La Roche
de Fa. Je prends la branche principale se nommant comme le ruisseau de la Tuilerie. J'ai repéré un chemin permettant de retrouver ma trace sans aller jusqu'au 36 b. Nous débouchons sur un chemin formant Té suivons le balisage en prenant à droite, faisons un esse gauche droite puis laissons un chemin sur la droite, le chemin fait un virage et nous trouvons deux chemins sur la droite. Je quitte le GR laissons le premier qui se dirige vers la ferme et prenons le second, c'est un beau chemin que nous abandonnons au premier carrefour pour prendre un sentier dans les ronces sur la gauche. Ce devait être le Gr 36, mais cela doit faire longtemps, qu'il ne doit plus exister. Pas une seule trace sur les arbres et un sentier qui ne doit être utilisé que par les chasseurs et les sangliers. Bon an mal an, on s'en sort tout de même, mais ce n'est pas le chemin à conseiller, d’où ce grand détour en forme de triangles. Nous arrivons au gîte de Carcasses, autour des bâtiments les chemins sont bien entretenus, comme j’entends le rotofil, à la fourche je prends le chemin du bas (celui du haut n'était pas dégagé complètement). Le propriétaire est tout surpris de me voir, plus personne ne vient de ce coté, sauf les paumés comme moi avec leur carte IGN, il m'autorise à passer sur son chemin privé étant donné que le GR ce trouve toujours tracé sur les cartes, celui qui contourne sa propriété c'était celui de droite. Il me confirme que le GR à été dévié et passe maintenant par Borde Grande, mais que je retrouverais le Gr 36 en bout de son chemin. Aujourd'hui je comprends pourquoi mon hôte me parlait de triangle, et les raisons qu'il m'affirmait qu'il y avait beaucoup plus de monde sur l'autre branche du GR. Peut être que sur des documents récent de la FFRP ses déviations sont indiquées, et que les randonneurs préfère réaliser la branche principale. j'avais étudié cette hypothèse, mais j'ai eu du mal à trouver des gîtes ou ceux ci ne correspondaient pas aux kilomètres
que je voulais réaliser dans la journée, et puis je voulais voir le château de Termes. Château et village que je ne verrais jamais. Le chemin tourne un peu sur la droite et débouche sur un chemin formant Té que l'on prend à droite on retrouve le balisage blanc et rouge. Nous avons des pancartes nous indiquant la bonne direction. Le chemin reste sensiblement sur le même plan, on entame une courbe et notre beau chemin fait un virage à droite, Nous arrivons à une fourche prenons à droite à la seconde à gauche nous passons un fossé grâce à un pont on descend doucement et traversons une belle foret. Nous arrivons à une fourche qui ne ce voit pas très bien entre les parcelles 520-521-522 nous continuons tout droit, c'est très bien balisé. Nous sommes dans les font Charbonnière au pied de la Serre Mijane, on s'élève graduellement. Nous arrivons à une grande esplanade avec une ruine, et un grand carrefour. Je suppose que c'est celui de l'Orme mort, par contre je n'ai pas vu le balisage du chemin local sur la droite. Nous quittons se beau chemin pour un plus herbeux face à nous, il descend légèrement, à la fourche poursuivons à droite. Nous quittons la foret pour entrer dans la plaine de l'Espinassière, à une fourche nous quittons brusquement le chemin pour en prendre un autre sur la droite et entrons dans la propriétés de la Métairie de Cédeillan que nous longeons. Propriété privée peut être de villégiature, elle ne semble pas abandonnée, le terrain est entretenu et les volets fermés sont bien entretenus. A la fin de la propriété le Gr tourne à angle droit sur la droite et emprunte un sentier défoncé par le ruissellement de l'eau, nous débouchons sur la D10 que nous prenons à droite sur une centaine de mètres, nous arrivons au col de
Cédeillan à 594 m. Au parking nous prenons à gauche, en bout de celui-ci le chemin fait fourche nous prenons celui de droite, le chemin descend légèrement. Le temps brumeux mais s’éclaircit un peu vers midi, le soleil enfin réveillé fait un effort pour évaporer les nuages, j'aperçois enfin les montagnes par intermittence et sur ma gauche dans la brume comme une tour je me dis que c'est Peyrepertuse, c'est loin. Je ne vois que cela, les montagnes autour de moi étant plus haute, je ne vois pas encore les sommets, ce n'est qu'un passage de nuage plus ou moins gris, plus ou moins blanc. Malgré tout, face à moi entre deux nuages blanc-gris il me semble
apercevoir un grand vaisseau de pierre au sommet de la montagne, mais c'est fugitif, le nuage gris vient vite estomper tout cela. Je crois rêver, je rêve, j'ai rêvé ce n'ai pas un château que j'ai vu là haut ce ne peut être q'un éperon rocheux. Nous continuons de descendre, le temps s'éclaircie de plus en plus, le chemin est large tracé au bulldozer, j'ai une vue magnifique sur la vallée, la montagne proche et éloignée. L'emplacement n'est pas idéal en bordure de ce large chemin, mais la vue le mérite. Je pose le sac arrête le GPS. Durant cette rando j'ai toujours éteint l'appareil durant la pose du midi. Bien m'en a pris de faire la pose ici, le vent ce lève et déchire les nuages, ce que je croyais être le château de Peyrepertus là bas au loin sur la gauche ne l'ai pas. C'est le nid d'aigle de Quéribus, mais sur la montagne face à moi, un vaisseau de pierres semble se dessiner au sommet de la montagne. Je dois rêver, la fatigue, peut être un début d'insolation
à contre temps, éprouvant cette semaine avec cette chaleur. Le soleil gagne du terrain, et je n'ai pas rêver c'est bien un vaisseau de pierre qui est là haut j’aperçois Peyrepertus. Si Peyrepertus est si proche cela veut dire que je suis bientôt arrivé, j'avais estimé à 2h00-2h30 pour rejoindre l'autre château. Maintenant je me dis que Duilhac est à portée de pas de l'autre coté de la montagne et comme je vois un col je devrais y être dans trente minute. Je reprends ma route qui descend vers Rouffiac. Le chemin devient difficile, dans la mesure ou d'autres ont été tracés également au buld, certain comporte de grosses ornières et que le balisage à été soit emporté
par l'engin lors de son passage, soit trop distant pour être efficace. Nous quittons notre boulevard pour continuer sur un autre aussi large tout aussi droit, puis je me perds, et me retrouve un peu trop à gauche de ma trace GPS. Je regagne cette dernière et retrouve le balisage, passe les antennes de télécommunications, passons la rivière et entrons dans Rouffiac par la rue de Verdouble, [Rouffiac était le hameau principal de la commune de MAUSSANS dont l’église paroissiale qui était dédiée à SAINT-BARTHELEMY a été démolie les dernières années du XVIIIème siècle. Mais c’est à partir du XIIème siècle que les seigneurs de
Rouffiac sont connus; l’évêque GUILHEM PEYRE vit arriver victorieux SIMON de MONTFORT venant de Carcassonne, CASTRES et LOMBERS et l’assura du loyalisme des sujets de sa seigneurie. Il recevra pour son évêché, en retour de son bon accueil, le fief de MARSSAC et ROUFFIAC en 1212; la part qui revenait à la couronne fut vendue à RAYMON de FARGUES, il est qualifié Seigneur de MAUSSANS. En 1355, lors de l’invasion anglaise, comme le château de ROUFFIAC ne pouvait être mis en état de défense, les commissaires ordonnèrent aux habitants de se retirer à ALBI et le firent démanteler. Au XVIème siècle, la Seigneurie de MAUSSANS et de ROUFFIAC est titrée en Baronnie, en 1572, l’évêque PHILIPPE RUDOLPHI la mit en vente et elle fut adjugée à un marchand d’ALBI le sieur DE NUPCES moyennant 6121 livres à plusieurs membres
Pas facile le chemin contournant le Roc Rouge |
de la famille DE NUPCES ont occupé les plus hautes charges au parlement de TOULOUSE. C’est en 1622 que l’évêque d’ALBI demanda au Roi de venir délivrer l’Albigeois des ravages des « rebelles de REALMONT, LOMBERS et BRIATEXTE», et le 11 juin les consuls se réunirent à ROUFFIAC avec les députés du diocèse. En 1633, la démolition du château de LOMBERS est décidée et la commune de MAUSSANS devra y participer pour 12 cannes de murailles. Le baron de ROUFFIAC LOUIS DE NUPCES qui mourut d’une chute de cheval à ALBI fut enterré dans l’église de ROUFFIAC en 1651. En 1723, MARIE DE NUPCES veuve de GEORGES-JULES DE ROQUEBOUILLAC en rendait hommage et ses descendants ont possédé la Baronnie jusqu’en 1790, c’est ensuite le marquis ANTOINE-PAULIN DE SOLAGES qui fut seigneur de ROUFFIAC-MAUSSANS. Alors qu’en 1826, MAUSSANS comptait 645 habitants, en 1892, la population n’était que de 417 habitants, toutefois, à ROUFFIAC, près du château, dont il ne restait qu’une tour, il y avait 14 commerces: 1 boulanger, 1 cafetier, 2
charpentiers, 2 cordonniers, 2 épiciers, 2 forgerons, 1 menuisier, 2 tailleurs, 1 charron, et le décret du 12 DECEMBRE 1892 donna le nom de ROUFFIAC à la vieille commune de MAUSSANS. http://www.rouffiac81.fr/fr/information/39528/histoire-patrimoine] nous continuons tout droit sans s'occuper des rues adjacentes. Nous débouchons sur une rue formant Té nous prenons à gauche la rue sans issu (chemin de la Jaquète) à son extrémité, elle fait fourche la branche de gauche mène à un champ nous prenons à droite et le chemin forme un angle aigu et devient un peut moins large à la seconde fourche nous prenons à droite et l'on se dirige vers la fontaine jaquète, nous grimpons et abandonnons le beau chemin pour un sentier serpentant à flanc de montagne, traversons la D14 au col des grès, et le calvaire commence. Maintenant il fait chaud, de nouveau très chaud, lourd même. De 404 m nous allons passer à 600m sur un petit sentier qui contourne le Roc Rouge. Dure ce passage sur la carte on ce dit que ce son le premier 80m qui seront les plus dur, et qu'ensuite on est à flanc de colline, mais
c'est une erreur de penser cela, cela monte tout le temps, et c'est dure. Je trouve cela plus dur que le mois dernier ou j'ai eu des dénivelés de plus de milles quatre cent mètres, ici je n'ai jamais dépassé cette limite et je trouve que c'est bien plus dure. Je fais plusieurs poses, enfin je contourne le roc, enfin je suis suffisamment haut pour voir dans une trouée des arbres l'immense ruine du château. Je me dis, mais comment les armées du Duc de Montfort (mettre adresse carcassonne) on résisté à l’assenions de ce site équipées comme ils l'étaient... Nous étions également sur un sentier local indiquant la fontaine de la Jaquette (vous me direz tout à l'heure nous avons pris la rue de la Jaquète avec 1 Té et maintenant je l'écrit avec 2Tés. J'ai de gros problèmes avec l'orthographe mais sur la carte j'ai les deux écritures alors lorsque je peux je retranscris ce qui est écrit) Le sentier part sur la droite et est écrit dangereux ou difficile, je ne sait plus, faut dire qu'il monte perpendiculaire à la pente, je souffre tellement par cette chaleur sur le GR que je ne fais même pas l'effort de mi rendre. Enfin je débouche sur la route. Je
pensais être au pied du château même pas il y a encore 180m à monter par la route goudronnée et ensuite la visite des ruines. J'estime le temps à plus de deux heures car las ruines sont longues et je n'ai plus de force, je suis lessivé. (j'ai lu par la suite qu'il fallait 2h00 pour tout visiter. Je n'en n'aurais pas eu la force et pourtant j'étais venu pour cela.) [Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès qui veut dire « pierre percée ». Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position
stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.
La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est
fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.
Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne.
Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du Ier siècle av. J.-C., comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès. Il appartenait au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070
Il passa ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans la vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de
Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipa de sa vassalité au roi de France. La zone devint de facto une frontière.
À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne
et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.
En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.
Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.
Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur.
L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible et plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest. Celle de l'est est bordée d'une courtine de 120 mètres de long jalonnée par deux tours de plan semi-circulaire. Cette enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud
est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du XIIe siècle. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.
Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.
Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique. wikipédia] (Un
chose sera bonne aujourd'hui je peux mettre des images et de la sueur sur les romans plus ou moins historiques traitant le sujet.) (Si vous êtes plus résistant que moi suivez le GR et visitez le château sinon ne vous épuisez sur le flanc de cette montagne et prenez la D14...) Dépité je prends la route à gauche car elle descend et après plusieurs centaine de mètres encore à gauche un chemin que l'on ne trouve pas sur la carte mais un sacré raccourci. Raccourci pas facile car on descend perpendiculaire à la pente d'environ 200 m avec tout ce que cela comporte d'ornières et de petits cailloux roulant sous les souliers lorsque l'on est bien fatigué. De ce faite on loupe la jonction entre le GR 36 et le GR 367 [Le Sentier Cathare chemine de la Mediterranée aux Pyrénées.
Sur près de 200 kms, il offre une grande variété de paysages : lagunes littorales, coteaux viticoles, garrigues méditerranéennes, forêts, gorges et sommets pyrénéens…
Les châteaux dit cathares : Aguilar, Padern, Quéribus, Peyrepertuse, Puilaurens, Puivert, Montségur, les citadelles du vertige érigées sur d’impressionnants pitons rocheux jalonnent l’itinéraire et évoquent une page d’histoire médiévale, le catharisme languedocien.
Parcourir le Sentier Cathare, c’est entrer en quête de sens et se mettre à l’écoute des leçons de l’histoire. Âpres et arides, ces terres mystérieuses se dévoilent peu à peu accueillantes et chaleureuses à tous ceux qui prennent le temps de les découvrir. Il va jusqu'à Montségur. http://www.auderando.fr/sentiers/les-gr/sentier-cathare/] Avec ce raccourci nous débouchons sur le GR 367 que nous prenons
à gauche Le Gr longe la route et descend gentiment vers Duilhac. Point de chute de cette étape. Ici nous trouvons chambres d'hôtes et un hôtel. Lorsque le prix est sensiblement identique aux chambres d'hôtes je choisis l'hôtel, pas par snobisme mais un hôtel à plus de frais qu'une chambre d'hôtes qui cherche simplement à faire payer ses charges aux chalands... voir à faire un bénéf... Et là je ne suis plus tout à fait d'accord avec eux. Il est vrai que j'ai attendu fort longtemps le développement des chambres d'hôtes pour entreprendre mon périple mais aujourd'hui beaucoup exagères le prix.
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