samedi 2 septembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 7 - Etape 1029 - Aire de Côte - Puéchagut

  - Aire de Côte - Puéchagut


jeudi 1 juin 2017
 


Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps       

Le code mobile de cette randonnée est b310751
 
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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
26     5:34        1:08    4,7    3,9         694 +



Une étape qui fait peur, surtout après avoir regardé une carte en relief accrochée au mur...
 Ha!!! vous faite l'Aigoual demain !!! Je vous dirais au petit "déje" si vous pouvez monter. Cela fait trois jours qu'il nous annonce des orages. et par temps d'orage il est pas prudent de monter. 
Par avance je cherche une route me permettant de rejoindre mon gîte du lendemain sans grimper. Mes extraies de cartes ne me le permettent pas. Mon GPS, a bien du mal à s'en sortir sans grimper. Je ne suis pas plus avancé.
Il fait beau, pas d'orage de prévu du moins pour ce matin, il m'a annoncé 2h00 de grimpette. Je suis étonné, je ne  pensais pas partir par la route
devant le chalet, mais par le GR passant derrière. Cela commence bien c'est la route d’accès au chalet qui descend légèrement vers le bitume. Rapidement nous prenons un large chemin, en sous bois qui monte modérément. Brusquement à une intersection cela grimpe un peu plus fortement. Le chemin devient un sentier, à flanc de rocher. ça promet... Au sol du crottin de cheval, si des chevaux ou des ânes passent je ne devrais pas avoir de problèmes. Le chemin s'élargit et les arbres s'éclaircissent, je ne vois toujours pas l'Aigoual.
  Je m'imagine sur un autre mont et entre lui et moi une vallée étroite. Je suis tout surpris lorsque la foret se dégage de voir un grand dôme face à moi, je suppose que c'est lui et depuis le début je suis sur ses pentes. Hier au col .... je n'avais pas remarqué que j'étais déjà dessus. J’aperçois le large chemin, au milieu d'une prairie, montant au dôme. Aucune difficulté. Le temps à fraichi, c'est dût à l'altitude, le ciel est très nuageux, l'atmosphère n'est pas limpide. Dommage. Enfin je vois la tour en pierre de la station météo. J'ai bien transpiré durant les quatre cent mètres de monté, avec le petit vent cela me glace un peu. Il est 9:15, j'ai mis 1:15 pour monter. Il n'y a personne, quelques photos, mais l'on ne voit pas l'horizon qui se trouve dans un voile 
brumeux. J'étais prêt à monter dans la tour observatoire comprenant une table d'orientation, en voyant le petit escalier en colimaçon je me suis dit que j'allais rester coincé. Faut retirer le sac, mais à quoi bon, on ne voit rien. Je commence à avoir froid. Je poursuis ma route. Traverse le parking, un camping car a du camper là, et une voiture arrive pour visiter. Est ce que l'autre versant sera aussi serein que celui-ci. Cela commence bien. Un large chemin descend sur l'autre versant et se poursuit de la même façon. Les distances entre chaque point de repère cols ou 

 
             
  
 
villages ne me semble pas énormes. Il me semble que j'avale les kilomètres. Je marche juste à une vitesse raisonnable. Ce doit être la fatigue des jours derniers et la descente, qui me fait croire que je marche vite. Ma vitesse de déplacement n'est pas excessive. Je traverse la station de ski de l'Aigoual, ça me "déglingue" même en fond de vallée, j'ai cinq barres au téléphone. Charmante station de ski, pas un immeuble, pas de locations dégradant le paysage. Juste un petit centre avec des boutiques. Pas très hautes, très au sud de la France, ne doivent venir ici que des locaux. Voici ce que
 nous dit le site internet de la station. Une station de moyenne montagne à 
(1440 m d'altitude) à 1h30 de Nîmes et Montpellier
  • 12 pistes de ski alpin (4 Pistes vertes, 5 Pistes bleues, 3 Pistes rouges)
  • 11 remontées mécaniques
  • Ski de fond : 40 kms de pistes dans des paysages protégés au sein du Parc National des Cévennes
  • Piste de luge et parcours de raquettes à l'Espèrou
  • Une école de ski français : avec possibilité de cours individuels ou collectifs de ski de fond ou alpin
  • Restauration sur place : Cafétéria et chalet hors sac (pique-nique à l'intérieur)
  • location de matériel à l'Espérous.
 Voici ce que nous dit en 2016, un reportage de FR3. Située à 1400 mètres seulement, la station du Mont Aigoual n'a pas pu ouvrir pour Noël, à cause d'un hiver trop chaud.
Après un bon début de vacances d'hiver, la neige a fondu en quelques jours, avant de retomber pour le dernier week-end de février. Et permettre ainsi un petit rattrapage pour les derniers jours des vacances scolaires de la zone C, celle de Nîmes et Montpellier. ça nous fait plaisir pour finir la 2ème semaine de vacances scolaires de notre zone, mais la saison a été compliquée.Christophe Guibal, responsable d'exploitation de la station de Prat Peyrot La quasi totalité du domaine est accessible et la station de ski fait le plein : près d'un millier de forfaits vendus pour la seule journée du 1er mars 2016. De quoi garnir un peu les caisses de la station qui emploie près d'une vingtaine de personnes sur ses 12 pistes de ski alpin et ses 40 kilomètres de fond. Prat Peyrot a inauguré cet hiver 6 circuits de raquettes, de 3 à 14 kilomètres en plein coeur de la forêt des Cévennes accessibles à tous. Reportage à Prat-Peyrot, Anne-Sophie Mandrou et Bruno Pansiot-Villon le mercredi 2 mars 2016 : http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier-metropole/montpellier/mont-aigoual-neige-sauve-saison-prat-peyrot-942960.html
A Noel c'est parfois trop tôt, en février c'est déjà trop tard, il est sur qu'il n'est pas nécessaire de construire des locations.  
C'est un carrefour stratégique, je change de GR, je dois prendre le 7. 
Au col de Serreyrède à la maison des Cévennes nous sommes sur la ligne de partage des eaux, d'un coté la méditerranée et de l'autre vers l'atlantique. Je ne vois pas bien comment cela peut ce faire, mais il doivent avoir raison. 
 
Je ne comprends pas bien non plus le détour du GR 7 par la droite. Je prend en face le GR 60 qui grimpe la colline et je rejoint de l'autre coté le GR 7. C'était peut être pour nous éviter la grimpette. Je traverse le charmant village de L'Espérou. On aperçoit fort loin l'Aigoual et de ce coté on le reconnait bien à sa construction. Village traditionnelle accroché sur sa pente et maintenant sur les anciennes prairies à la place des vaches nous trouvons de charmant chalets en bois. C'est le village estivale. Le village des vacances au pied de l'Aigoual. A la sortie du village je rencontre deux vététistes qui font un itinéraire, ou plusieurs itinéraires, je n'ai pas bien compris. Ils couchent également en refuge. Je n'ai pas vu leur sac à dos, ou alors je n'ai rien compris
à ce qu'ils m'ont dit. 


Ensuite cela se gâte un peu, on traverse un ruisseau et le chemin est dévié, on ne peu plus traverser la prairie. Sur le GPS je regarde ce qu'il est possible de faire, c'est un secteur ou normalement on entamait un large virage pour contourner par la droite le "Serre de Ginestous". Le nouveau chemin est jolie, il suis le ruisseau, mais s'éloigne de la trace. Ouf, il tourne, la ou j'estimais que je n'irais pas plus loin dans le détour, je ne me souviens plus si mon gîte est sur le GR 7 ou pas.

 Nous arrivons sur une route, c'est bon après la route on prend enfin franchement à droite. Lorsqu'il pleut ce doit être impraticable ce chemin, il récupère les eaux de ruissellement et est creusé d'ornières et les cailloux roulent sous les pieds. Ça grimpe dure, au carrefour, j'abandonne. Il s'éloigne encore plus de ma trace. au lieu de continuer tout droit je prends le chemin forestier de droite qui me fera rejoindre l'ancienne trace. Bingo au carrefour je retrouves sur la gauche des traces grattées, puis le balisage
est resté en place. Comme de bien entendu, je me retrouve à un carrefour avec le nouveau balisage provenant de la gauche. Je ne suis pas rassuré pour autant. La carte GPS n'est pas raccord. Enfin tout va bien, certain passage ne sont pas facile, le chemin devient sentier, de sentier, lorsqu'il pleut, ruisseau et cela a creusé de grandes marches, ou alors on a de profondes ornières. Les ajoncs cachent un peu la vision et il est facile de se tordre la cheville. Un trou dans le vallon me donne de nouveau un peu de réseau, je donne des nouvelles pour rassurer, je ne suis qu'à 2 km du gîte. Je fais ma pose repas, et je découvre mes deux petits casses croutes
tenant dans une paume, l'un au jambon l'autre au fromage et une salade, lentilles, olive, maïs. Pas c.. le cuisto, il avait mis une fourchette... N'ayant pas de cuisine à faire, même en secours, j'avais retiré du sac, mon réchaud et ma gamelle comportant mon couteau multi fonction de camping. Hier, j'ai bien eu du mal à manger mes poids chiches avec mon couteau. En fin d'après midi l'orage gronde, il tourne, il tourne mais il ne pleut pas. Ici aussi je suis tout seul. Ce soir la dame ira dormir chez elle, et tout sera prêt pour le petit déjeuner, ainsi que mon casse croute.
         



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