samedi 2 septembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 7 - Etape 1031 - Le Vigan - Montdardier

 Le Vigan - Montdardier


26 juin 2017
 


Seconde partie de mon périple dans le sud. Je parts un dimanche après midi pour réussir à choppé le bus en fin de matinée du lundi. Avec la crainte des retards et des pannes du matériel de la SNCF je me suis assuré une sécurité. Je parts dimanche avec la crainte au ventre, je ne sais pas pourquoi mais je suis angoissé. Peut être que ma crainte vient du Cirque de Navacelle.


Le code mobile de cette randonnée est b310758
 
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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
10      2:10       0:15    4,8     4,2         460 +

Le pont sur l'Arre au Vigan
Le plus long fut d'attendre le bus toute la matinée. Depuis le mois dernier, je sais que Montpellier, n'est pas la solution pour se rendre au Vigan. La solution serait plutôt Nîmes, j'avais les billets de train, je ne pouvais plus les changer. D'après la carte c'était Montpellier le plus prêt, d’où mon choix pour cette ville. Pour les gens d'ici c'est Nîmes le plus simple. Il est vrai qu'à Montpellier, il faut prendre le tram jusqu’à la sortie de la ville puis attendre le bus. Et lorsque l'on a trois heures à attendre c'est long les clôtures 
de l’hôpital, du centre de recherche et de l'IUT, de l'autre coté de la rue, les clôtures du lotissements sur la colline. Tu n'avais qu'a rester au cœur de la ville!!! C'est sur, et c'est ce que j'avais prévu, mais voilà, je regarde une dernière fois les horaires, que j'avais étudié dans tout les sens au moment de mes réservations et me rend compte qu'il y a un bus trois heures avant celui que j'ai choisi. Je me suis dit, temps pi pour Montpellier, le temps est 

orageux mieux vaut grimper tout de suite. Arrivé à la gare routière, rien. Je n'avais pas regardé les petits numéros au dessus de la colonne, le bus de 9:30 ne circule que certain jour. je ne m'étais pas trompé sur ma cheik liste, le seul bus accessibles est à 12h30.  Je n'ai pas eu le courage de reprendre le tram. Deux bus le matin. Un autour de 6:00 et l'autre à midi et demi. Je n'avais pas non plus trouvé d’hôtel, mais la je n'avais pas 
vraiment chercher. Aujourd'hui ce serait à refaire, j'essayerais par Nîmes. Si les horaires ne me convenaient pas. Je le ferais par Montpellier, mais au lieu de coucher en ville, je coucherais en périphérie, dans l’hôtel deux étoiles situé face au deux hôpitaux à la station "Hopital Lapeyronnie". C'est le prix que j'ai payé en ville. Je ne prendrais pas le petit déjeuner, et prendrais le premier bus, à 6h00. Ferais le petit déj au Vigan et comme j'aurais toute la journée,
au lieu de coucher à Montdardier, je coucherais au milieu du cirque de Navacelle. Chose difficile à réaliser avec un départ en début d'après midi. Navacelle est bien à une vingtaine de kilomètres du Vigan et ces vingt kilomètres là ne ce fond pas en quatre heures, il en faut bien le double. Enfin ça c'est ma réflexion première, dans deux jours j'aurai un doute sur la réalisation de ce programme.
Château à Avèze

J'en ai assez d'attendre. Je prends le bus pour Ganges situé à une vingtaine de kilomètres en aval du Vigan. J'aurai un autre paysage et peu être la chance d'avoir un bus en provenance de Nîmes un peu plus tôt. Arrivée avec une heure d'avance à Ganges par rapport à mon planning, je suis désappointé pas de bus. Au mieux, je gagne quinze minutes. Le mois dernier à Colognac, l'hôtesse du gîte nous à dit que le stop marchait bien. Je tente, ça marche 

moyennement. Il ma fallut deux voitures pour faire la vingtaine de kilomètres. J'ai conservé mon heure d'avance.
Du Vigan à Montdardier, il faut 2:45 et s'il n'avait pas plu j'aurais mi ce temps là. Je n'ai pas pris le chemin le plus court, j'ai fait un détour afin de revoir le vieux pont sur la rivière de l'Arre. Je retrouve mon GR derrière le Pont en dos d’âne et le musée Cévenol.  C'est un chemin plus ou moins pavé remontant le long de la rivière, un barrage et une une petite cascade permet au enfant du pays de se divertir dans l'eau. Nous débouchons sur la 
D 48 que nous prenons à gauche traversons le village d' Avèze et passons devant un beau château. A la sortie du village, nous quittons le bitume pour une rude grimpette. La pluie m'obligera à sortir l'imper.
               
                                      
Quatre cent soixante mètres de dénivelé positif d'un seul tenant, par un chemin qui est loin d'être facile, rien à voir avec les chemins de l'Aigoual. Sentier étroit en foret à flanc de colline parfois avec de grandes marches sur le rocher. Dommage qu'il pleuve, par moment la foret s'ouvre sur la vallée du Vigan, mais avec la pluie cela plombe la vue sur la vallée. Avant de grimper une pancarte nous indique Montdardier six kilomètres, je suppose que le village sur la gauche doit être ce dernier, mais 

nous sommes à droit de l'autre coté de la vallée. Nous grimpons toujours et même plus haut que le village, après tout ce n'est peut être pas lui. On continue de grimper. On s'en éloigne. Nous débouchons sur le plateau et nous prenons sur la gauche une ancienne route, sur un peu plus de deux kilomètres. Nous redescendons légèrement, longeons une carrière de lauze et arrivons après avoir viré sur la gauche au village que l'on voyait lors des trouées de la monté. Charmant village, situé en bordure du causse de Blandas, sur la route du Cirque de Navacelle. Il a tout pour une pose un peu plus longue qu'un simple passage, avec son château, ses maisons anciennes, malheureusement un peut délabrées dans le centre ville. C'est dommage car en arrivant par le GR les maisons son bien entretenues, ce n'est uniquement les façades de la rue principale, qui font penser que le villages est sur le déclin. [le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis 
par une forteresse, une forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Elle devient forteresse royale pendant la guerre de cent ans. Restauré au XVe siècle, le château
est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les 
murailles de la forteresse. Rebâti en 1703 par Ferdinand de Ginestous, qui fait appel à Violet le Duc afin de construire un nouveau château de style néogothique sur les ruines de l'ancienne forteresse. Celui ci n'a plus aucune vocation militaire. wikipédia]
C'est un village pour randonneurs qui mériterait un peut plus de monde pour le faire vivre. Des bénévoles ont tenter de dynamiser le village par des panneaux d'informations, mais je suis certain que si j'étais passé en voiture je ne mis serais pas arrêté. Pourtant le resto est bon. Premier gîte atypique, je dors dans l'ancienne église protestante.

La commune dispose de 42 puits, la plupart à l'intérieur de cours privées. Ils sont profond d'une dizaine mètres. Les puits furent jusque dans les année 1960 la seule ressource en eau du 

village. A partir du XXe siècle, l'eau est pompée d'un puits central acheminée vers les citernes du château puis redistribuée par les fontaines du village.
 A partir du XVIème, la Réforme se répand en Cévennes. Un siècle après, la majeur partie du village est protestante. En 1685 le culte protestant est interdit, Louis XIV envoie ses troupes, le village redevient en apparence catholique. A partir de 1702, les protestants « cagoulards » se soulèvent contre les mesures vexatoires. L'église fut incendie et reconstruite vers 1720
   
[Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui
possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers.
Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications  
du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.wikipédia] 
  
         

 J'ai trouvé une ressemblance entre cette rosace et la croix de Malte...
 La croix de Malte, ou croix de saint Jean, est le symbole des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette croix, à la forme caractéristique, est utilisée comme symbole religieux, honorifique ou national.


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