samedi 2 septembre 2017

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 7 - Etape 1030 - Puéchagut - Le Vigan

     Puéchagut - Le Vigan


vendredi 2 juin 2017
 

Le code mobile de cette randonnée est b310754
 
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km    Temps    arret    V/d    V/g    dénivelé
10,5   2:15       0:15    4,7     4,2         111 +

Ce matin il fait frais, les nuages montent de la vallée. La haut tout est boucher ou presque. Comme j'étais seul au gîte, la responsable n'est pas resté, elle habite un village un peu plus bas. Dans la conversation elle me raconte qu'ils étaient associés, le cuisto, elle et un couple de jeune, pour relancer cette auberge et le gîte qui était resté fermer une bonne paire d'année. Les jeunes couchaient là. Et puis, ils en ont eu "mare" et sont partie. Reste que les anciens qui essaies, et réussissent à relancer l'auberge. Je me suis donc retrouvé vraiment seul dans une maison perdu dans la foret à flanc de montagne. Voulant partir avant 8h00. Pour le petit "dèj" tout avait été prévu la veille ainsi que mon repas du midi. Dans le dortoir, une table a été mise, le café dans une thermos. Le café est tiède presque froid. Je m'en doutais qu'il ne tiendrait pas la nuit. Le fait d'être seul cela me permet de partir plus tôt que prévu. Le chemin n'est qu'une longue descente de dix kilomètres. On emprunte bien souvent ce qui doit être le lit des torrents durant les pluies, la marche n'est pas facile. Les cailloux et gravillons roulent sous les pieds. Les nuages ont du mal à monter au dessus de la montagne. Cela donne une impression étrange. Nous passons quelques hameaux perdus dans la montagne. Vraiment perdu dans la nature. Ils sont seules, tout seules. j'arrive dans un gros bourg ou je me perds, je ne comprends pas la trace du GR et me retrouve dans une propriété privée, peut être une résidence secondaire, volets fermer. Pas de clôture. Je fais un grand détour par la route alors que le GR prenait de petits sentiers entre les maisons. Je me crois au Vigan et je traine un peu. En discutant hier soir durant le repas, la propriétaire, me dit ; Le Vigan à bien changer il y a plein de boutiques abandonnées,
le village ce meure. C'est l'impression que cela me donne. Le centre ville est bien pauvre. Je flâne un peu, prend des photos du vieux pont, et puis cela me semble bizarre ce n'est pas la représentation que je me faisais du Vigan. Après avoir chercher mon arrêt de bus sur google map je le voyait plus grand, et puis il n'y a pas le super marché. L’arrêt de bus devrait se trouver derrière. Sur un local municipal, je vois écrit Aulas, je sorts mon GPS et en effet la trace continue. Pas facile de s'y retrouver. Dans ce village, on passe le pont sur la rivière, grimpe pour rejoindre la route et l'on  redescend sur un sentier pas facile et à fleurs de coteau. Peu large, pas entretenu, un arbre en travers ne peut être franchi sans passer entre ses branches, je me tords la cheville, le pied ripent dans la pente. Je "gueule" tout seul, voilà un peut plus de cent kilomètres de réalisés, prêt de deux milles mètres de dénivelés sans incident et je me tords la cheville sur un chemin mal
entretenu à cinq kilomètres de l'arrivée. Heureusement ce n'est rien. La suite du chemin n'est pas mieux, les herbes gagnent sur le sentier, une seconde fois je trébuche. Ouf, voilà le bout. 

   
 
 Le village d'Aulas
     
                              

                     


Pas mal le Vigan bien mieux que l'autre village, plus vivant, du monde dans les rues, aux terrasses des cafés ou faisant leur courses. Je n'ai pas vu de boutiques abandonnées. Tout est propre et pas grand chose à l'abandon. En effet quelques SDF. Elle ma dit que c'était la ville des "baba cool", j'en vois quelques uns, des vieux cheveux long pantalon troué. Une "vieille" le visage bien marqué par les rides, enfourchant avec difficulté une mono cylindre dans un espèce de pantalon moulant à mi mollet ayant des difficultés à mettre ses gants, et en équilibre précaire lors du démarrage. Pour moi ce sont des originaux, fiers de leur idées des années 1970 et ayant sut survivre à leur idéologies. Pas comme certain "soixante-huitards" devenu, patron, ministre ou député alors qu'ils
[Mai 68 est une période durant laquelle s'est déroulée une série d'événements constitués de grèves générales et sauvages ainsi que de manifestations, qui est survenue en France en mai et juin 1968.
Ces événements, enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et la plupart des catégories de population sur l'ensemble du territoire, constituent le plus important mouvement social de l'histoire de France du XXe siècle. Il est caractérisé par une vaste révolte spontanée antiautoritaire, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre le capitalisme, le consumérisme, l'impérialisme américain et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Avec le recul des années, Mai 68 apparaît comme une rupture fondamentale dans l'histoire de la société française, matérialisant l'abandon de l'ordre ancien séculaire marqué par le poids de l'autorité, de la famille, de la morale et de la religion, et l'avènement de la société post-moderne.] 
Le Vigan
voulaient  révolutionner le monde... avec leur slogans "il est interdit d'interdire..." ceux là, n'ont rien changé. Pire ils ont donnés le pouvoir à encore plus d'argent, encore plus de monopole au même grosses industries. Alors qu'ils combattaient cette idée. Non ils n'ont rien changés et ils ne changerons rien. "N'ont fait" qu'accélérer les choses, même si pour certain ils continuent de donner des leçons aux autres. Çà m’écœure. 

Deux heures trente à attendre, je vais à l'office de tourisme pour connaitre les heures des bus pour Montpellier en me disant ; ils ont peut être une autre solution. Mais non, faut bien attendre 12h05. Je fais quelques photos.

 Libère de mes bâtons la coquille stylisée des chemins de Saint Jacques pour que l'on ne me prennent pas pour un sans domicile fixe de plus, et attend sur un banc à l'ombre, l'heure du départ. La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint Jacques  "d’Arles à Compostelle" en passant part le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert,.
Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.
Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné aux moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.
Le Vigan était, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. La grande richesse des négociants venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.
À la fin du XIXe siècle, le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.   
Un papy s'arrête devant la représentation de la tête de chien de mon gros bâton en néflier. Il est ébéniste et a réalisé une canne épée dont la cross représente son point fermer. Il me la montre. Belle réalisation. Il s’installe sur le banc à coté de moi et me raconte sa vie. Émigré italien. Enfin lui né en France, mais ses parents réfugiés après la prise de pouvoir de Franco. Il se dit émigré... Mais non papy t'est né en France, tu as travaillé en France toute ta vie, tu es un Français peut être même un peut plus que d'autres. Onze heures trente sonne, c'est le moment de s'approcher de l'arrêt du bus. Je quitte mon papy fort sympathique. Je suis étonné par le prix du billet du bus 1,60 euros pour plus d'une heure trente de bus. 
 



                                                                                                                                                Montpellier, le train est affiché, j'ai encore deux heures d'attentes. Un petit tour en ville, vieille ville piétonne, on y trouve tout les magasins de marques installés dans les vieux immeubles du centre ville, c'est un peut dommage pour les photos, mais cela sauvent les bâtiments de la ruine.

Montpellier promenade autour de la gare
                                        
      

 

 

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