dimanche 2 juillet 2017

Rando en Bassée : Entre Seine et l'Yonne - Barbey, les bords de lYonne, Missy sur Yonne


Entre Seine et l'Yonne

Le projet de La Bassée consiste à retenir les eaux de la Seine au moment du passage de la crue de l'Yonne en pompant et stockant dans des casiers l'eau de la Seine au moment du pic de crue.
Cet aménagement serait constitué d'unités de stockage (ou casier), remplies par pompage lors des fortes crues. Le projet comprend 58 km de talus de faible hauteur qui délimitent 2 300 hectares d'aires de sur-stockage en aval de Bray-sur-Seine au plus près de la confluence. Le volume stockable pendant la pointe de crue de l'Yonne est estimé à 55 millions de m3.
La gestion de l'ouvrage est basée sur une prévision faite en temps réel fixée à 3 jours pour les crues de l'Yonne et de la Seine. L'ouvrage serait utilisé en moyenne tous les 5 à 6 ans, pendant 2 à 2,5 semaines. Cet ouvrage représenterait une baisse supplémentaire de 20 à 60 cm de hauteur d'eau en moins, suivant les lieux et les crues. Sa mise en œuvre au XXe siècle aurait évité au moins 7 milliards d'euros de dommages par débordement en surface. Pour l'avenir il permettra de protéger, de surcroît, de nombreux réseaux souterrains.
L'effet cumulatif des 5 ouvrages contribuera à maintenir le niveau de la Seine en-dessous des niveaux d'apparition des principaux dommages, notamment :
  • une hauteur de 6,20 m à l'échelle d'Austerlitz qui correspond au début de l'inondation du RER C,
  • une hauteur de 7,40 m qui correspond au niveau des murettes anti-crues en Petite Couronne.

Pour s'y rendre ; Montereau puis la D403 route de Bray sur Seine et Nogent sur Seine, après quelques kilomètres prendre la D 29 direction Barbey.
On trouve de la place sur de petits parkings rue Grande ou devant la Mairie.

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps 

Le code mobile de cette randonnée est b310488
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Barbey, les bords de lYonne, Missy sur Yonne

mars 2017
km      Temps      Arret      V/d      V/g      dénivelé
29,5    5:20         0:25        5,5       5,1         215 +

Remontez la rue Grande vers l'église [ Eglise de l'Assomption des XIV, XVIII, XIX ème siècle. construite en pierre à la fin du règne des Capétiens (1326), elle fut remaniée et surmonté d'une flèche vrillée. Le coeur semblant être construit à l'emplacement de l'ancienne chapelle seigneuriale, est clos d'une grille en fer forgé. 

Tout à coté nous trouvons le château ; Grand corps de batiment en pierre et en brique, construit sous Louis XIII ancien manoir entouré de fortifications disparues dès 1794.
Cette même année un arrêt du district de Fontainebleau ordonne la démolition du colombier. (La possession d'un colombier est un privilège hérité de la féodalité. Sa destruction après la révolution n'est qu'une mesure symbolique.) Après la révolution le château devient la propriété d'un botaniste, directeur des pépinières du roi. Il est 

acquis par l'officien d'ordonnance de Napoléon Ier en 1824. La bâtisse est restaurée au XXeme siècle et reste propriété de cette famille.] Laissons la D 29 (route de Marolles), faisant un coude sur la droite et poursuivons tout droit la rue de Montereau (Balisage jaune). Nous arrivons à une fourche et prenons la route de gauche. Toujours balisage jaune. Nous longeons une clôture entourant un étang. Ce doit être une rue de service donnant accès à l'écluse ou simplement aux étendues d'eau. Nous passons un petit pont au dessus du ru des prés. Nous prenons le chemin sur la droite et longeons les barbelés de la carrière. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec des panneaux d'informations.  
Prenons sur la gauche, la boucle des deux fleuves. Nous longeons des étangs immenses avec des îles, (sur la droite nous avons une vue sur le début du Montois, le plateau de la brie avec les villages de Forges, Gardeloup, Grand Buisson. Le chemin tourne brusquement sur la droite toujours en longeant un étang. Poursuivons se chemin faisant un coude à l'orée d'un bois, et nous débouchons sur le chemin de hallage en bordure de l'Yonne [Elle coule principalement à l'ouest de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le principal affluent gauche de la Seine. Elle a donné son nom au département de l'Yonne. L'Yonne est en réalité le principal cours d'eau du bassin de la Seine, et géographiquement, c'est l'Yonne qui coule à Paris.
Par sa direction et son débit, l'Yonne a joué un grand rôle dans le développement et l'approvisionnement de Paris, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'époque des chemins de fer, notamment pour le flottage du bois de chauffage depuis le Morvan et la descente des vins de Basse-Bourgogne.
L'Yonne prend sa source dans une tourbière sur le Mont Préneley à 738 mètres d'altitude, au cœur de la forêt de La Gravelle dans le massif du Morvan. Elle se situe sur le territoire de la commune de Glux-en-Glenne, au sud-est de Château-Chinon. Le débit de l'Yonne a été observé sur une période de 51 ans (1958-2008), à Courlon-sur-Yonne, située à peu de distance de son confluent avec la Seine à Montereau-Fault-Yonne.
Le module de la rivière à cet endroit est de 92,7 m3/s pour une surface de bassin de 10 700 km².

[POLEMIQUE : l'Yonne à Paris ?
 
Faillite historique d’une réalité géographique : sous les  ponts de PARIS, coule...l'Yonne.
Dictionnaire des canaux & rivières de France
 «Il ne fait plus aucun doute aujourd'hui que, de la Seine et de l'Yonne, c'est bien la première qui est l'affluent de la seconde, celle-ci n'étant, elle-même d'ailleurs, qu'un affluent de l'Aube.
Alors pourquoi une telle confusion dans la répartition des rôles ? Il est probable que la Seine, étant plus facile d'accès depuis la Saône que l'Yonne, au milieu de son Morvan, les anciens ont baptisé Sequana un axe commercial depuis les environs de Châtillon-sur-Seine jusqu'à Paris. Mais ce nom, Sequana, est probablement, lui-même, la déformation latine de Is-Ica-Ona, soit quelque chose comme "la rivière (au sens d'affluent) de l'Yonne", ou encore "la petite Yonne".
Il s'est vraisemblablement passé la même chose avec l'Allier et la Loire, bien que la différence de taille des deux protagonistes soit beaucoup moins évidente.
Bref, Bobigny est la préfecture de l'Yonne-Saint-Denis, et Rouen celle de l'Yonne-Maritime !»
  
On trouve aussi l'hypothèse, selon laquelle, à l'origine, les prêtres et druides des sources de la Seine aurait imposé l'idée d'une supériorité de leur rivière.  [...]
  Une autre hypothèse avance que le nom de "Sequana" aurait été donné à un axe commercial, sans souci de débit ni de longueur de cours. En effet, de l'Yonne, de l'Aube et de la Seine, c'est cette dernière qui est le plus facilement accessible depuis la Saône pour le transit des marchandises de la Méditerranée au Bassin parisien.
  Toutefois, cela a peu d'importance quand on regarde l'étymologie du mot. Et, quoi qu'il en soit, il serait difficile de changer cette désignation. Le nom de Seine est aujourd'hui trop associé à celui de Paris.»
  «Selon la définition de la confluence, le cours d'eau entrant à une confluence avec le plus fort débit annuel (module) donne son nom au cours d'eau issu de cette confluence. Selon cette définition, ce ne serait donc pas la Seine, mais l'Yonne le cours principal du bassin parisien. En effet, à leur confluent à Montereau-Fault-Yonne, l'Yonne présente un débit et un bassin versant supérieurs à ceux de la Seine (respectivement 93 m3/s et près de 10 800 km2 pour l'Yonne, tandis que la Seine présente un débit de 80 m3/s et 10 300 km2).
  La même situation se reproduit en amont avec l'Aube dont le bassin versant est de 4 700 km2, avec un débit de 41 m3/s, contre 4 000 km2 et 33 m3/s pour la Seine.
  C'est donc pour une question culturelle et historique que l'on parle du bassin de la Seine.
  Cette situation se rencontre aussi entre la Saône et le Doubs.» [Wikipedia]
Note sur l'origine du nom des rivières :
- Selon le Dictionnaire des canaux & rivières de France), dans l'Index alphabétique des voies d'eau :
  L'Yonne : divinisée très tôt,..."au IIe siècle, se nomme Icauna ou Ica-onna, nom dans lequel on trouve le radical hydronymique pré-celtique Ic- ou Ica-, [l'eau, la rivière] suivi du suffixe courant -Onna (source)". [à rapprocher du latin unda,onde]
  La Seine serait Is-ica-onna / Isicauna (la petite rivière, au sens d'affluent*, de l'Yonne) devenue Sequana, puis Seine.
  L'étymologie, semble-t-il, pourrait permettre d'établir une différentiation entre Ica-onna/Icauna, l'Yonne, et Is-ica-onna/Isicauna (l'affluent* de l'Yonne)  *Il est à noter qu'en gaélique « ic » signifie un lieu, souvent emprunt d'eau.
Néanmoins:
- Selon l'auteur d'un site consacré à la toponymie (http://crehangec.free.fr/intro.htm) se référant au Dict. des noms de lieu de Dauzat :
 « Les Gaulois considéraient que la Seine et l'Yonne étaient les deux bras d'une seule et même rivière, Isicaonna, latinisée en Sequana [sawk (sacré) + onna (source) = rivière sacrée ».
La source de la Seine, près de Saint-Germain-Source-Seine, était déjà le lieu, à l'époque gallo-romaine, sur le territoire des Lingones, d'un culte important consacré à la déesse guérisseuse Icauna / Sequana. Ce lien tutélaire entre une déesse salvatrice et le fleuve semble satisfaire les Icaunais, actuels habitants du département de l'Yonne qui en font état dans toutes leurs références étymologiques : au IIe siècle, la rivière porte le nom de Deae Icauni, au IXème siècle Icauna, au XIIème siècle Yona et au XIIIème siècle Yconioe.
«Une autre étymologie, peu probable vu le caractère de l'ensemble Seine+Yonne, donne pour origine le verbe sek (couper).
Le fleuve après Mantes s'appelait probablement Rhodanos, de rod (rivière), comme le Rhône et le Rhin.»
 Montereau-Fault-Yonne (ville où l'Yonne prend fin en se jetant dans la Seine) devrait s’appeler Montereau-Fault-Seine.

  NB:Fault  = forme de l'ancien français : faillir = faire défaut  [cf lexicographie) & étymologie]
  On suppose l'existence d'une forme de latin vulgaire "fallire", concurrente de fallere. Dès l'époque classique, ce verbe avait des significations différentes selon qu'il était employé en construction transitive ou intransitive :
- transitif, il signifiait "tromper" ou "échapper à, tromper l'observation ou l'attention de"
- intransitif, il signifiait  "finir, échouer" ou "manquer à ses engagements".
http://www.fontaine-fourches.com/703.DOCUMENTS.Yonne.Sous.les.ponts.de.Paris.coule.l.Yonne.html]
 
On trouve le même problème avec la Durance (voir photo la clarée ) Cette rivière prenant sa source à Montgenèvre dans les Hautes Alpes, ruisseau se terminant toujours en ruisseau dans la Clarée (rivière portant le même nom que la vallée, ou inversement.) Cette dernière se jetant à Briançon dans la Guisane provenant des montagnes autour du Lautaret. Ce qui voudrait dire que ; ce que la rivière s’étirant en Provence devrait s’appeler « Clarée ou Guisane. »
 Prenons à gauche passons devant l'écluse de la Brosse. Poursuivons notre chemin en bordure de L'Yonne. Nous passons sous un tapis roulant, et arrivons à l'écluse de Barbey, après avoir passé des tables de pique nique. Nous longeons des maisons de villégiature. traversons le lieu dit « La Baye » toujours village de villégiature, maisonnettes des années (60) transformées en résidence principale. Nous passons devant la centième borne [Je n’ai pas trouvé à quoi elle correspond exactement. La 
centième borne entre Barbey et Missy sur Yonne  puis la 99 ème Le chiffre diminue en remontant la fleuve. Pour preuve s’il en faut une … ce site 
internet nous en donne la preuve.  http://mamieninne.eklablog.com/du-cote-de-sens-balade-au-bord-de-l-yonne-a50199282 intitulé ‘’promenade autour de Sens’’ nous trouvons une photo de la 76ème borne, donc plus on remonte le fleuve plus les chiffres descendent.  Notre internaute ce trompe en nous informant que c’est la distance depuis Paris.
  (La ville de Sens se trouve entre 112 et 131 km par la route, suivant l’itinéraire que l’on prend de Paris. C'est une ligne direct ne s'occupant pas des boucles de la Seine.) Je ne vois pas pourquoi on calculerait la distance depuis Paris. l’Yonne s’arrêtant officiellement à Montereau. La Distance depuis sa source me direz vous ? Cela ne colle pas n’ont plus. Sans faire tout les méandres nous sommes à 100 km autour de Clamecy bien au dessus de Sens. C’est peut être la partie navigable en péniche… du temps ou les chalants étaient halés par des chevaux, à bras d'hommes ou de femmes.] Nous apercevons sur l'autre rive le travail des carrières. Nous rencontrons une nouvelle borne avec le kilomètre quatre vingt dix neuf. Nous arrivons à Missy [Présence d'occupation humaine depuis le néolithique. La commune est mentionnée dès le XIe siècle sous le nom de mirei.
Château de Missy
1971 marque la fin de l'exploitation d'une importante carrière, qui devient, sous l'impulsion de la Caisse des Dépôts et Consignation, un parc résidentiel de loisir pour une clientèle cherchant une hébergement de week-end pas trop éloigné de la capitale. Ainsi se crée le parc "les forestières du lac", système original où chaque acquéreur d'un lot (chalet + un peu de terrain) devient également copropriétaire des surfaces et équipements communs.]
Nous passons les aires de pique nique, poursuivons jusqu'au pont et prenons la contre allée remontant en ville. Traversons la rue Grande. Nous avons une esplanade herbeuse sur la gauche (certainement l'ancien accès principal du château.) Je n’ai pas trouvé grand-chose sur le château du XVième [Nom de l'ancien château de Mesnil-Voisin, Mesnil Trasseboul détruit en 1633 par Pierre Hérouard conseiller du roi. Même Topic Topo n’a pas grand-chose sur ce château.] 
  
Revenons sur nos pas, prenons la rue Grande sur la gauche et arrêtons nous à l'église [Eglise Saint-Martin (XIIIe - XVe et XVIe siècles - édifice inscrit MH 1926)
Construction en grès, dotée d’un clocher carré flanqué de contre-forts et d’une tourelle à meurtrières. Le portail d’entrée est surmonté d’un entablement sculpté orné de corolles. A l’intérieur, des grilles en fer forgé ferment le  chœur abritant un retable de maître autel en bois peint et doré. Une tribune seigneuriale close de vitres colorées a été construite au-dessus de l’entrée, comme il était d’usage aux temps monarchiques.
L’intérieur recèle un tableau représentant la mort de Saint Martin (1685), une croix de procession en cuivre et cabochon de verre datant du XVIe siècle et un fauteuil de célébrant créé au XVIIIe siècle et signé de l’ébéniste Michard.
http://www.cc2f.fr/tourisme/patrimoine-de-nos-communes/misy-sur-yonne_fr_000225.html#haut_page] Poursuivons la rue et à la
sortie du village nous regagnons le chemin de halage après un grand pré. Nous longeons les forestières du lac (Ancienne carrière, devenue zone pavillonnaire, clos de grillage autour d'un étang.) Nous arrivons au Port Renard l'entrée est interdite, mais un chemin en fait le tour, et je suis surpris : Dans le prolongement de l'écluse, il n'y a pas de barrage ? En longeant la maison de l'éclusier, du personnel des Voies Navigable de France bricolait à l'extérieur. Je lui demande la raison de l'absence de barrage … En fait cette écluse n'est pas là pour réguler le débit et la hauteur d'eau de l’Yonne mais donne accès au "canal de Courlon" évitant les boucles de de la rivière. Mais les péniches peuvent très bien prendre les boucles notamment pour charger du sable. Longeons un instant le canal de Courlon  [LA RIVIÈRE ET LE CANAL : Les travaux du canal de dérivation, qui ont entraîné la construction du barrage, firent l’objet d’un décret d’utilité publique le 17 avril 1861. Durant sept années, de 1863 à 1869, le tournant de la rivière ne fut qu’un immense chantier. Travaux de terrassement du canal d’une part, et construction du barrage, de la maison de l’éclusier, du pont du canal et de l’écluse, d’autre part. De fait, cette écluse était une écluse de garde destinée à éviter un trop-plein d’eau dans le canal, en cas de crue. De 1884 à 1896, quatre crues endommagèrent le barrage mis en service en 1867 mais les deux plus importantes du dernier millénaire restent celles de 1760 et de 1910. Durant le mois de janvier 1910, la rivière s’éleva en quatre jours de 4,35 m au-dessus de son niveau normal. En deux jours, pour 3 livres et 9 sols, le coche d’eau d’Auxerre, halé par des chevaux, conduisait marchandises et voyageurs à Paris. Un décret du 18 janvier 1873 autorisa l’établissement d’un service de touage sur 
chaîne noyée pour le remorquage des embarcations (« touer », en parlant d’un bateau, signifie « le haler à l’aide d’un remorqueur »). Au fond de la rivière, une solide chaîne reliait Montereau à Migennes ; le remorqueur, appelé le toueur (ci-dessus), utilisait cette chaîne pour se » tracter « . A bord du toueur, une machine à vapeur actionnait deux grosses roues dentées autour desquelles la chaîne s’enroulait avant de retomber au fond de l’eau.
Paul Seguin, capitaine du toueur montant, et Henri Dejaune, capitaine du toueur descendant, échangeaient leur convoi de vin ou de céréales à Sens et repartaient, chacun de leur côté, dans un bruit d’enfer. Le service du touage cessa en 1937. ] Nous arrivons à des maisons isolées (sur la carte ; la maison blanche.) nous quittons le canal et prenons la rue sur notre gauche, longeons un étang, attention la route n'est pas facile, dans les virages nous n'avons aucune visibilité et les quelques résidents du coin roulent vites. Nous débouchons dans les champs et je suis surpris par le paysage ; face à nous la colline et le village de Vinneuf étagé sur son coteau. Encore une fois je suis fasciné (Ok le mot est un peu fort), je n'ai pas l'impression d'être à un peu plus de cent kilomètres de Paris. Le vieux village sur la droite, le hameau de la Raganne rattrapé par "l'urbaniste" sur la gauche contraste un peu avec ses pavillons ressent aux enduits identiques. Poursuivons notre route s'appelant "rue de la maison blanche" en ignorant les rues à droite et à gauche. Nous débouchons sur la D23 que nous prenons à droite (rue Pasteur), puis la première à gauche (rue Eugène Gaudaire) on grimpe sur le plateau. De rue nous passons à chemin, sur le plateau nous prenons le premier chemin sur la gauche vers le petit bois, nous avons une belle vue sur la vallée de l'Yonne et au loin Montereau.
Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre, nous prenons à droite. Nous débouchons sur un autre chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche. Ce n'est pas un chemin mais presque une route. On y trouve un peu de bitume, elle mène à une ferme. Nous nous approchons de l'autoroute. Passons le pont de la ligne TGV puis celui de la voie rapide. Entre les deux ponts un amas de détritus. C'était certain, dès que l'on a une route à peu près carrossable menant nul part ou presque, on est à peut près assurer de trouver des encombrants. Pauvre France. Pauvre Français, Bauvres BOBO pseudo écolo rouspéteurs et condamnant ses dépôts sauvages, mais dès qu'ils ont trois encombrants, ils oublient le chemin de la déchetterie et prennent celui de travers pour déposer leurs m...es dans la nature. Après le pont de l'autoroute nous prenons de suite à droite, un chemin menant vers un accès pour l'entretien de la voie rapide et le bassin de rétention d’eau. Longeons le grillage et prenons le premier chemin sur la gauche. Au loin les deux grosses cheminées de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine. Nous tournons le dos à l'autoroute. Face à nous la Bassée et barrant l'horizon le Montois. Prenons le premier chemin sur la gauche. On s'approche de la D 410 route de Montereau à Nogent sur Seine, mais à une petite centaine de mètres de la route on trouve un chemin que l'on prend à gauche. De loin on ne le voit pas, du moins l'hiver lorsque les cultures sont au ras du sol, nous ne voyons qu’un immense champ vert. Nous débouchons sur un carrefour et prenons la route bitumée sur la droite. Ici aussi j'ai eu peur de ne pas trouver mon chemin. De loin impossible de le distinguer

Nous arrivons au lieu dit « Le Moulin » (sur ma carte GPS je n'ai que deux maisons, sur le terrain il y en a un peu plus, et je me dis, mon chemin à disparu, il va falloir que je me tape « le bitume à grande circulation.» Mais non à l'angle d'une maison, mon chemin de terre est présent. Je prends donc à gauche en direction du château d’eau, nous revenons sur nos pas. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à droite. Nous arrivons sur la D75 que nous prenons à gauche franchissons la A5 et la ligne SNCF de l'autre coté nous trouvons une ancienne chapelle Orthodoxe [ Edifice de plan longitudinal à nef unique, terminé en une abside polygonale. La façade est précédée d'un porche maçonné percé d'un arc en plein cintre par côté et couvert en bâtière.
Les murs de la nef sont aveugles. Elle est coiffée d'une toiture en bâtière qui est percée d'ouvertures sommitales.


Le chevet est quant à lui flanqué d'une tour-clocher construite suivant un plan octogonal à chaînage d'angles. Sa toiture de zinc est en forme de bulbe. Construction en grès et brique. La nef est une vaste salle. La charpente est recouverte d'un plafond compartimenté et peint. Chapelle construite au début du XIXe siècle. A l'origine caveau familial du Marquis de Sinety.  http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77293-Misy-sur-Yonne/170197-ChapelleSaint-Andre
J’ai eu un peu de mal à retrouver l’histoir du château mais également  la raisons de cette chapelle au formes orthodoxe, grace au nom du marquis j’ai pu faire la liaison entre le château et la chapelle.
André de Sinéty Marquis de Lurcy, sous-gouverneur des enfants de France (1712-1773) ; son fils, André-Marie Marquis de Sinéty (1758-1832) ; par descendance dans les collections des Marquis de Sinéty au château de Misy-sur-Yonne.
Cette Chapelle, dédiée à Saint André, était en réalité un caveau familial ou reposaient les ancêtres du Marquis de Sinety. (http://www.galeriemonin.com/fr/selection/tableaux/portrait-en-pied-de-louis-xv-enfant-par-pierre-gobert.aspx

La forme de l'édifice est inspirée par les bulbes d'Europe et de Russie qui avaient séduit le Marquis pendant les campagnes de Napoléon.
En grès, briques et ciment, de 1827, elle est située route de la Tombe.
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77293_1] Malheureusement en ruine. J'ai découvert cette chapelle lorsque j'étais ado, lors d'un rallye auto que nous faisions avec mes parents (à l'époque l'essence ne coûtait pas cher.) dommage qu'elle ne soit plus entretenue on n'arrive même plus à lire le texte de la frise en peinture.
Poursuivons la départementale vers Missy. A l'entrée du village nous trouvons un chemin que nous prenons sur la droite. Nous longeons la clôture du parc du château nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche, puis le chemin de droite. Nous débouchons sur un chemin formant un "Y" à l’ envers, nous poursuivons sur la droite, coupons un chemin. Nous apercevons des panneaux interdits aux publics, mais cela concerne l'ancienne carrière devenue dépôt de gravats et de pierres. Nous sommes sur un balisage jaune. Nous longeons des étangs ( soit disant poissonneux) je veux bien le croire, mais ils ne sont pas aménagés pour recevoir le pêcheur. Nous arrivons au cimetière. Quittons le balisage jaune et prenons la rue de gauche, nous longeons le mur du parc du château et nous débouchons dans la rue principale de Barbey.
 



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