dimanche 2 juillet 2017

Rando : Canne Ecluse & autour de Villeneuve la Guyard

Canne Ecluse

Pour s'y rendre ; De Fontainebleau. Rejoindre la D606 route Fontainebleau – Sens. Passez les feux tricolores du Petit Fossard, passez le Grand Fossard, vous arrivez à un grand carrefour comportant une voie pour tourner à gauche avec des hôtels.  Prendre à gauche direction Canne Ecluse. Nous arrivons face à l’église, prendre à gauche la rue Désiré Thoison. En bordure de la rue nous trouvons des places de parking.


Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps             

Le code mobile de cette randonnée est b310491
 
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Mars 2017

km     Temps     Arret     V/d     V/g      dénivelé
31        6:00       0:17       5,5      5,3        89  +

Canne Ecluse ["Son nom vient du latin Cannetum qui signifie lieu planté de roseaux. Cette étymologie paraît convenable à ce lieu, car en cet endroit très anciennement, commençait le gord de l'Yonne, le lieu où par des cours d'eau multiples elle allait confluer dans la Seine. Son lit alors; présentait un élargissement de plus du triple de ce qu'on peut voir de nos jours. D'autres explique l'étymologie du nom de cannes par les radicaux celtiques Can, blanc de craie et Nis, rivière.
L'adjonction de "Ecluse"
La modification du nom en 1886. "Le maire expose que la similitude de nom entre Cannes (Alpes-Maritimes) et Cannes (Seine-et-Marne), est cause qu'un grand nombre de lettres et de paquets destinés à la commune sont dirigés sur Cannes (Alpes-Maritimes), et ne reviennent à leur destination que trois ou quatre jours après, au grand détriment des intérêts et des relations. Il propose, pour remédier à ce grave inconvénient, qu'un autre nom soit ajouté à celui de Cannes.
  Le conseil municipal, après en avoir délibéré, demande que la commune soit désignée sous le nom de Cannes-Ecluse." La monographie de 1888 explique que le mot "Ecluse" a été choisi par l'administration des Postes et Télégraphes parce que le bureau télégraphique se trouvait à la maison de l'Ecluse. http://www.cannes-ecluse.fr/historique/chateau.html]
Je me suis garé rue Désiré Thoison après la poste c’est également le GR 2 que nous suivons lorsqu’il tourne à droite rue du gué, passons sous la ligne de chemin de fer par un passage sur élevé, suivons le GR sur la droite en bordure de l’Yonne [Elle coule principalement à l'ouest de la région Bourgogne-
Franche-Comté. Elle est le principal affluent gauche de la Seine. Elle a donné son nom au département de l'Yonne. L'Yonne est en réalité le principal cours d'eau du bassin de la Seine, et géographiquement, c'est l'Yonne qui coule à Paris. (Voir les détails  
dans blog Esmans) Par sa direction et son débit, l'Yonne a joué un grand rôle dans le développement et l'approvisionnement de Paris, depuis le Moyen Âge jusqu'à l'époque des chemins de fer, notamment pour le flottage du bois de chauffage depuis le Morvan et la descente des vins de Basse-Bourgogne. prend sa source dans une tourbière sur le Mont Préneley à 738 mètres d'altitude, au cœur de la forêt de La Gravelle dans le massif du Morvan. Elle se situe sur le territoire de la commune de Glux-en-Glenne, au sud-est de Château-Chinon. L'Yonne est classée navigable sur 108 km depuis Auxerre jusqu'à Montereau. Ses 26 écluses sont au gabarit minimum de 93 m sur 8,30 m. Elle est reliée à la Saône par le canal de Bourgogne qui débute à Migennes, et à la Loire par le canal du Nivernais dont le point de départ est Auxerre. wikipédia]
  Quittons le GR qui emprunte le pont et poursuivons notre chemin en remontant le fleuve, traversons le petit parc (balisage jaune). Nous longeons l’ile de Cresle une minuscule bande de terre à un grand pas de la rive permettant notamment au cygne d’être tranquille pour couver. Nous faisons la grande boucle de la rivière, c’est la réserve naturelle des Seiglats. D’un coté le fleuve de l’autre l’étang de l’ancienne carrière. Dès l’entrée nous avons des observatoires à oiseaux. Vers le milieu de la boucle, je trouve des cartouches de fusil de chasse en plastique usagé sur le sol, et je ne comprends plus... Nous sommes dans une réserve naturelle, a t-on le droit de chasse !

Incompréhensible. De plus les chasseurs se disent proches de la nature et ils polluent en laissant leurs cartouches derrière eux. Il n'y a, si je me souviens bien que dans l'Essonne sur le GR 32, ou j'ai trouvé des poubelles pleines de cartouches. Le dernier jour de chasse ils… (les chasseurs, pas des volontaires soucieux de leur environnement) devraient l'utiliser à nettoyer leur territoire. Quoi qu’il ne me semble pas que dans un fusil de chasse il y est extraction automatique de cartouches. C'est donc un geste
volontaire. C’est pourtant simple, la veste et le pantalon ayant plusieurs poches d’en consacrer une pour les cartouches vides, comme la cartouchière, elle peut recevoir les cartouches vide, puisqu’ils partent avec les cartouches pleine. Faisons la boucle, revenons presque à notre point de départ prenons le chemin sur la gauche, contournons le champ et prenons sur la gauche un petit chemin qui devient sentier en bordure de la ligne de chemin de fer. Nous longeons des mares Avant un étang nous longeons une horrible clôture en béton, cet étang est très long et peut large, il se confond avec le fleuve tout proche. On y trouve quelques maisons. Nous arrivons au camping du port. Nous contournons ce dernier en suivant la route d'accès. Nous passons un ru, puis la route fait un virage aigu sur la droite, prenons le chemin tout droit traversant un bois "de détritus" de l'autre coté un champ dont l'agriculteur à mangé le chemin. Nous retrouvons le bitume, et une énorme sablière. Contournons un étang, longeons une base nautique, nous retrouvons un balisage jaune peu visible, puis nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche, laissons un chemin sur la droite, (qui peut être un itinéraire de secours si la trace devient impossible à suivre dans le petit bois que nous aurons à traverser un peut plus loin.) Après avoir longé les clôtures du haras, dont les bâtiments se trouvent sur notre gauche à la lisière du bois. Le chemin fait un virage à angle aigu sur la droite. Quittons ce beau chemin, qui nous ferait revenir en arrière lorsqu’il commence à entamer un virage à gauche, pour chercher un chemin pas facile à trouver dans les herbes. D'un coté de grands arbres, de l’autre de jeunes pousses, entre les deux, dans l'herbe, notre chemin.
On doit le trouver, car il mène à un champ pouvant recevoir des chevaux. Passons devant des barrières clôturant la prairie et nous entrons dans un bois mal entretenu. De chemin nous passons à sentier. Un peu de gym pour passer sous des arbres, un peu d'orties pour se fouetter les jambes, mais si l’on écoute le dicton, « c’est faire le plein de santé ». Un peu de ronces pour ses mêmes jambes. Sur la carte j'ai noté une dérivation évitant ce passage difficile de quelques centaines de mètres. (Mais elle n’est pas sur la trace GPS.)
Ensuite le sentier s'améliore, redevient chemin, nous traversons des taillis et des peupleraies. Nous sortons du bois retrouvons les étangs et sur notre gauche la base de loisir. Nous sommes maintenant sur le bitume. Nous retrouvons les étangs et une base de loisir sur la gauche, nous sommes sur le chemin des huit Arpents. Nous arrivons de nouveau dans des propriétés. Nous retrouvons le balisage jaune. nous poursuivons par la route de la noue Catin. Nous quittons le balisage jaune qui tourne à gauche vers le port. Traversons la départementale « 103 ». Sur l'autre rive nous apercevons le château de Missy sur Yonne. Poursuivons en face par la rue de l'Ile. Notre chemin fait un large esse gauche droite pour contourner le grillage des étangs que nous contournons. Nous arrivons à un carrefour en patte d'oie, prenons le chemin de droite. Nous
retrouvons un balisage jaune. Nous arrivons au hameau de la Chapelotte. A ce carrefour nous trouvons des panneaux d'informations d'un coté : Les étangs, Les Régnier et au fil de l'eau. Nous prenons à gauche, la rue de la Chapelotte, longeons ce hameau, puis un nouvelle étang, nous arrivons à une patte d'oie et prenons la branche de droite, (balisage jaune) longeons l'autre bord de l'étang s'appelant l'abîme, laissons un chemin sur la droite et au carrefour suivant nous arrivons sur une route bitumée. Nous abandonnons le balisage jaune partant sur la gauche pour prendre à droite. vers la ligne de chemin de fer. Nous débouchons sur une route formant Té prenons à gauche, la C8 longeons la ligne SNCF et prenons le pont sur la droite. Nous traversons la D 606. Attention,

pas facile, longue ligne droite à trois voies. Prenons en face la D337 en direction de Villeblevin et chaumont. Au carrefour avec la D156 nous prenons la rue du moulin sur la droite, en direction de Villeneuve la Guillarde. La rue du moulin. Nous entrons dans Villeblevin. [Sur une période de plusieurs siècles on trouve le nom de la commune sous différentes appellations. La plus ancienne désignation date de la fin du XIe siècle et s'écrit Villapoplinam, Villablovinam ou Villablovanam. Au fil des siècles le nom a évolué.
La première partie du nom se retrouve beaucoup dans le nord du département : Villeneuve, Villecien, Villebougis, Villemanoche, etc. Le préfixe villa a commencé à être employé vers la fin du IVe siècle, il désignait à l'origine une exploitation agricole gallo-romain. Il a gardé ce sens jusqu'au XIe siècle ; ensuite il a pris peu à peu le sens de village et enfin son sens actuel.
 De par son suffixe il est coutumier de dire qu'il s'agissait du pays du blé et du vin, ce qui est inexact car du blé et des vignes, il y en avait dans toute notre contrée. Dans son livre Toponymie générale de la France (1994) Ernest Nègre donne comme étymologie le préfixe bas-latin Villa et un nom propre d'origine germanique, Blouain, Blouvyn puis Blevin dérivant de Bobolenus. Ce qui donnerait la ferme de Bobolenus. Wikipédia provenant de http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584]  Traversons ce village (laissons les rues sur notre gauche) nous débouchons rue grande, pardon grande rue, que nous prenons à gauche. Je fais le tour de l'église [L'église Saint-Médard-et-Saint-Michel,  du  XVIe siècle, dont la haute tour carrée domine tout le village, date de 1586 et possède trois portails (fin XVIIIe) encadrés par d'énormes contreforts. Elle possède une triple nef, des arcades ogivales du XVIe et des pilastres toscans. Son clocher convexe est surmonté d'un campanile. 
sa chaire est du XVIIIe siècle. L'église héberge en son sein, depuis 1887, un orgue à huit registres fabriqué par le facteur d'orgue parisien Aristide Cavaillé-Coll. Il a été restauré au cours des années 1990, sous l'impulsion de l'association Les Amis de l'orgue de Villeblevin et on peut l'entendre lors de nombreux concerts donnés en l'église. Wikipédia provenant de http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584 ] en prenant la rue de droite et devant le porche je prends à gauche. Il nous est impossible de voir le château de Carlo. [La maison des Barres fut en possession de cette seigneurie aux 12ème/13ème et y fit édifier une forteresse. A cette illustre famille succéda aux 14ème/15ème la maison de Bouville. Au 19ème siècle, les Le Barrois de Lemery firent reconstruire le château sur l'emplacement du château fort primitif. Famille des barres. Originaire de Langres, Les "Des Barres" étaient seigneurs de Chaumont, St Agnan, Villeneuve la Guyard et autres lieux. Le chevalier Guillaume des Barres, dit le Barois, se distingua par sa fidélité à Philippe-Auguste qu'il sauva à plusieurs reprises, notamment au siège de St Jean d'Acre en 1191, et à la célèbre bataille de Bouvines en 1214. http://www.villeblevin.fr/st/mn.php?mn=bb&rt=82584] Nous retrouvons la grand rue à un carrefour en forme de patte d'oie inversé comportant une fontaine fleurie à la mémoire 
 d’Albert Camus [Il est mort sur le territoire de la commune de Villeblevin sur la route nationale 5 (renumérotée RN 6 à la fin des années soixante-dix puis D 606 depuis 2006) dans un accident de voiture le 4 janvier 1960. Il était passager de la puissante Facel Véga conduite par son éditeur Michel Gallimard.] Nous retrouvons le GR 2. Prenons la rue de droite (GR) qui se nome peut être ‘’rue de Flagy’’. Nous grimpons un peu, quittons le GR partant sur la gauche, poursuivant notre bitume, nous arrivons sur le plateau et les champs. Dans la plaine nous avons une large vue sur l'horizon, sur la droite, les petites collines du Montois, sur la gauche les tâches cubiques blanche des immeubles de Surville (Montereau) et face à nous on commence a discerner l'aqueduc de la Vanne. Nous débouchons sur la D 103 que nous prenons à droite sur quelques centaines de mètres, puis le premier chemin sur la gauche. Coupons le GR 2, puis la D156 poursuivons en face. Nous laissons deux chemins sur la droite. Nous apercevons sur la gauche, la construction en pierre de l'aqueduc de 

la Vanne franchisant une petite dépression. Nous arrivons à un carrefour au milieu des champs. Prenons le chemin de droite. Chemin de Bernier, de chemin nous passons à bitume, nous retraversons la D606 et entrons dans Bichain, hameau, rattraper par sa grande sœur Villeneuve la Guillarde. Prenons en face la rue notre dame qui débouche, dans la rue Saint Jean, que nous prenons à gauche. Nous sortons du village, la route entame un virage sur la droite, nous la quittons pour prendre un chemin sur la gauche. Sur la gauche nous apercevons le château de La Brosse Monceau perché sur le flanc de sa colline. Nous longeons plusieurs étangs, dont certain comporte de petites habitations. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons la branche de droite. C'est un chemin renforcé, nous trouvons quelques maisons. Nous nous approchons de la ligne SNCF, prenons le chemin de gauche, longeons notre dernier étang qui est peu large et toute en longueur. Longeons la ligne de chemin de fer, nous arrivons à une route, nous faisons un crochet pour contourner le pont. 
Nous retrouvons le GR 2, nous le reprenons sur la droite, retrouvons le talus du chemin de fer. Sur la gauche, des taillis, de grandes herbes, ce sont les terrains de la de la ferme expérimentale écologique. Pas de chance le temps c’est assombrit et il pleut. Cela me fait penser à 2013 lorsque je faisais ce bout d’itinéraire dans la boucle GR 12-132-213&2 j’ai eu le même temps ce qui m’avait plombé le moral (http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/06/boucle-empruntant-les-gr-13-132-213-et_4688.html) Comme nous sommes proche de la zone des combats de Napoléon en 1814, ce temps ne me fait pas penser à la victoire, mais à une défaite.  l’Celle de Waterloo  et au poème de Victor Hugo : l’expiation [Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.] Pas le morale le gars. C’est un no man’s land  avec des terres qui doivent servir à la bio ferme [Ouverte en octobre 2009, cette ferme biologique d’un nouveau type utilise la phytorestauration qui transforme les matières polluées en terreau.
    Cette dépollution s’effectue grâce à des technologies innovantes : la phytolixiviation des polluants grâce aux racines des plantes
la phytofixation et la phytotransformation des polluants non biodégradables dans des filtres de tourbe. Cette technologie mise au point par la société Phytorestore permet de traiter les matières polluées (boues, produits de fosses sceptiques…) grâce aux plantes, de les transformer en filtres organiques pour des jardins filtrants .
Les sols sont ainsi restaurés et cela évite les solutions destructives pour les déchets comme l’incinération ou l’enfouissement.
Les plantes utilisées : iris, scirpes, carex, roseaux… ne « mangent » pas les pollutions et sont donc réutilisables pour d’autres usages.
La Bioferme accueille également une pépinière de plantes dédiées à la dépollution.
Ceci va permettre le développement de nouvelles approches de dépollution par les plantes et d’utilisation des biomasses végétales :bio carburant, matériaux combustibles pour les chaudières ou isolants pour l’éco construction.
A long terme, cette technologie innovante de phytorestauration servira aux villes écologiques du futur. Des espaces verts urbains pourront être dédiés à la dépollution des sols, de l’air et de l’eau des villes. http://www.faiteslepleindavenir.com/2009/12/16/la-bioferme-de-la-brosse-montceaux-1er-centre-de-remise-en-forme-des-terres-polluees-grace-aux-plantes/]
C’est utile mais pas très jolie, d’un coté de grandes herbes (parfois cela sens mauvais) de l’autre les lignes de chemin de fer et un chemin remblaye par du mâchefer provenant certainement de la fonderie d’aluminium de Montereau. Sous la pluie c'est déprimant. Le reste du parcours me semble un peu long, surtout que je prends une averse qui me trempe en trente seconde. Je trouve cette fin de parcours un peu triste. On fait un crochet dans un bois pour éviter une propriété privé. Nous sommes toujours sur le GR 2 & un balisage jaune. Nous sortons du bois et traversons un champ, nous arrivons à Cannes Ecluse, par le chemin des plantes, chemin qui deviens rue du même nom, nous prenons à droite la rue de la Prairie. Nous débouchons dans la rue Saint Georges que nous prenons à gauche, nous quittons le balisage jaune, pour suivre le GR2, la rue serpente, nous arrivons à une fourche prenons à droite, puis à une seconde fourche proche du château. Nous sommes rue Désiré Thoison, longeons le château [La construction d'un premier château sur l'emplacement actuel au centre du village, au croisement des voies Est-Ouest et Nord-Sud, semble remonter aux années 1100.
Il aurait été construit en partie avec des matériaux provenant de la démolition d'un château plus ancien situé dans la "forêt de Cannes", aux confins de La Brosse-Montceaux. La consistance et l'architecture de ce premier château ne sont pas connues. L'observation sur site laisse à penser que le bâtiment seigneurial, qui devait occuper l'emplacement du château actuel, et ses annexes formaient un rectangle entouré d'un fossé.

 

Une légende :

La légende locale raconte qu'il était relié par souterrains aux châteaux d'Esmans (la ferme fortifiée) et de la Brosse-Montceaux. Ne s'agit-il que d'une légende comme on en rencontre souvent ?
Pas facile de se faire une idée d'autant que de tels souterrains avaient avant tout un usage défensif. Deux indices laissent à penser que la légende pourrait avoir un fondement de véracité : il existe sur le site actuel une cave ayant vaguement la forme d'un souterrain se terminant sur un éboulis après quelques mètres. Et puis, quand, pendant la seconde guerre mondiale, l'âne Pompon de la ferme du château mourut, les ouvriers agricoles, au lieu de l'ensevelir, le jetèrent dans une cavité en face du chenil de la police actuel. Vu la nature des sols à Cannes-Ecluse, cette cavité n'était certainement pas naturelle. N'était-ce pas un tronçon de souterrain ?
A contrario, nombreux sont les enfants d'Esmans ayant exploré la ferme fortifiée sans jamais y découvrir de départ de souterrain.

 

Le château actuel

Le château est ensuite la propriété de plusieurs familles nobles : les d'Hanmer-Claybrooke, puis les Deville. En 1838, il entre dans la famille Dulong de Rosnay par le mariage d'Hermand, fils de Louis Dulong(5), général de Napoléon 1er et de Louis XVIII, avec Marie Deville. Hermand le restaure totalement et lui donne son architecture actuelle.
Par mariages, il devient ensuite propriété des familles de Fitz-James et de Miramon.
Plusieurs membres de ces familles illustres sont enterrés au cimetière de Cannes-Ecluse, dont Madeleine Dulong de Rosnay, née le 25 juin 1845 à Cannes-Ecluse, décédée le 1er novembre 1913 à Cannes-Ecluse, épouse de Jacques Charles Edouard de Fitz-James, décédé le 30 novembre 1913 à Cannes-Ecluse. Son fils, Edouard Jacques Joseph, est maire de Cannes-Ecluse entre 1912 et 1914.

Le préventorium

A la fin des années 1920, la famille de Miramon se sépare du château qui devient une "maison de repos" puis un préventorium. Pendant la deuxième guerre mondiale, il abrite quelques familles juives fuyant Paris et transitant par Cannes-Ecluse. Des concerts et des spectacles sont organisés par "l"Amicale des Convalescents du Préventorium" au profit des prisonniers de guerre de la commune.
L'utilisation massive des antibiotiques dans la lutte contre la tuberculose ayant réduit à néant l'utilité des préventoriums, le dernier propriétaire privé, Eugène Lecomte, s'en sépare en 1963.

 

L'École Nationale Supérieure des Officiers de Police

Le domaine est acheté par le ministère de l'intérieur qui, en 1964, y installe le Centre National d'Education Physique de la Police et le Centre National de Formation des Unités Cynophiles.
En 1971, est créée l'École Supérieure des Inspecteurs de la Police Nationale (ESIPN). La première promotion d'élèves inspecteurs est accueillie le 16 septembre 1974.
Par décret du 11 juillet 1995 de Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur, l'ESIPN devient l'École nationale supérieure des officiers de police (ENSOP).
L'école reçoit par deux fois la visite du Président de la République : Valéry Giscard d’Estaing, le 25 janvier 1979, et François Mitterrand, le 14 juillet 1985.
http://www.cannes-ecluse.fr/historique/chateau.html.] Nous passons devant l’église [Les débuts sont inconnus et les premières informations remontent à 1739.
À cette époque, il y a deux églises : «Les Églises Prieuralles et Paroissiales De Cannes ne composoient qu'un seul vesseau et n'étoient séparées que par une Cloison de Bois. La Tour ou etoient les Cloches était placée au bout de la Chapelle Collateralle de la Paroisse et touchoit à l’église Prieuralle».
L'église paroissiale est destinée aux fidèles du village, l'église prieurale est destinée aux moines du prieuré Saint-Pierre(2). L'église prieurale était une extension vers l'est de l'église paroissiale. Les deux étaient séparées par une simple paroi de bois.

 

L'écroulement du clocher

Le 18 janvier 1739, le clocher s'écroule : «les vents ... ont renversés la Tour et tellement endomagés l'église Prieuralle qu'il a été ordonné par un Arrest du Grand Conseil» (du monastère de Saint Germain des Champs, dont dépendait le prieuré de Cannes), «qu'elle seroit démolie et qu’on batiroit une Chapelle Parallele a celle de la Ste Vierge pour y célebrer doresnavant la Messe et y exercer les Charges dont etoit tenue cy devant l’ancienne Eglise, qu’il seroit Elevé unPignon de Pierres pour fermer la Paroisse a la place de la cloison de Bois qui la separoit du Prieuré, et que la Tour seroit rebattie dans la mesme place ou elle etoit».

 

Une nouvelle chapelle prieurale

En 1749, la nouvelle chapelle prieurale (Saint-Pierre) est construite à côté et au sud de l'église paroissiale (Saint-Georges).
Comme précédemment, la chapelle et l'église forment un seul bâtiment.
Une petite porte est ménagée au sud, du côté du prieuré pour permettre l'accès direct des moines à l'église. Elle sera la cause d'un épisode judiciaire de longue durée dans les années 1870.

 Un nouveau clocher

En 1754, le clocher est construit à son emplacement actuel pour la somme de 3 647,10 livres dont 2 840 par moitiés à la charge du prieur et des habitants. La différence est la valeur des pierres de l’ancienne tour (ou plutôt ce qu’il en reste, car en 15 ans, le tas avait bien diminué, ne serait-ce que pour construire la nouvelle chapelle prieurale).

On décide alors que «afin qu'il soit notoire que la transposition de cette tour s'est faite du consentement de toutes les partyes interessées, il sera choisy une grande pierre tendre, laquelle sera posée à 6 pieds au-dessus du rez-de-chausée dans le milieu du pilier et face au couchant(5), sur laquelle seront gravés ces mots : «Ce clocher était anciennement posé entre le choeur et la nef et conséquemment pour moitié à la charge du sieur prieur et des habitants qui n'ont consenty à sa transposition qu'aux conditions que sa construction et entretien seront à l'avenir comme auparavant à la charge des uns et des autres».
Cette clé de répartition des charges d'entretien du nouveau clocher fonctionne jusqu'à la fermeture du prieuré de Cannes, quelques années avant la Révolution.
http://www.cannes-ecluse.fr/historique/église.html]. Nous retrouvons notre parking. 
 



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