dimanche 2 juillet 2017

Rando La Grande Paroisse - Montereau - Forges

Rando:La Grande Paroisse - Montereau - Forges



Voici la dernière promenade de ma série ; Que y a t-il sur la rive droite de la Seine, Le Montois et la Bassée. Cette rando boucle avec la première, réalisé autour de Laval en Brie. Elle est à cheval sur le plateau et le coteau bordant la Seine.



 

 Carte IGN    Trace GPS et Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b310726
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

avril 2017

La Grande Paroisse. [Il y a 14 000 ans ; La Grande Paroisse était déjà connue bien avant son existence par nos ancêtres de la fin de l’ère paléolithique. En effet, les fouilles réalisées dans les années 1964 par le très célèbre Professeur à la Sorbonne et au Collège de France, Mr André LEROI-GOHAN, attestent la présence dès la Préhistoire, d’ancêtres Magdaléniens, chasseurs de rennes, venus poser leur campement il y a environ 14000 ans sur notre site de Pincevent, mondialement connu de tous les chercheurs et passionnés d’archéologie préhistorique.

Vers l’an 545

Dès la première dynastie des rois francs, cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, puis devint tout simplement Cellae, puis Altare de Cellisel, l’honneur de Saint-Germain. Le village s'appelle alors Celles ou Cellette, terme issu du latin « Cella » qui signifiait ermitage ou petit monastère, par suite de groupements d’ermites de l’époque Carolingienne. Childebert Ier, fils de CLOVIS fréquente régulièrement le hameau de Tavers. Il offrira d’ailleurs en l’an 531 notre belle et célèbre église St Germain, appréciée pour sa construction romane et sa sobriété, à l’Evêque du même nom à la suite d’une grave maladie dont celui-ci l’aurait guéri par ses prières. Vers le XIIe siècle ; Par la suite, avec les invasions normandes, nos bords de Seine seront rudement éprouvés. Une Renaissance cependant pour notre village dès le XIIe siècle lorsque le célèbre Ordre Hospitalier des Chevaliers de Saint-Jean, Prieurs de Malte et prêtres soldats, décident d’installer pour les Croisés de retour de Palestine atteints de la lèpre, la Maladrerie de Champigny, Champigny-l'Hôpitaux, ainsi l’appelait-on. Le village est alors nommé Rubrette, la Grande Paroisse, regroupé principalement autour de l'église et doté de nombreux moulins et fermes comme celles de Chauchien, de Champigny ou de Froide-Fontaine.

 

Louis XV

Sur notre territoire a eu lieu également la première rencontre entre Louis XV et Marie LECKZINSKA, princesse polonaise, fille du roi STANISLAS et future reine de France, le 4 septembre 1725. Une colonne de marbre rouge toujours présente est élevée à cet endroit précis pour commémorer l'événement. François Pierre MAUDUYT fut le premier maire de la commune de La Grande Paroisse. Député à la Convention nationale, il vota « pour la mort » de LOUIS XVI.

 

Sous Napoléon 1er

Même notre cimetière accueille la sépulture de Claudie Elie Montain HOREAU, qui n’est autre que le médecin particulier de l'impératrice Joséphine et de l'Empereur NAPOLEON 1er.

 

Les années 1960

Au fil des siècles, la vie mène peu à peu bon train dans le village car la vigne excelle sur les côteaux et chacun y vit de ses produits. Il se développe, évolue et passe d'une économie essentiellement agricole et viticole à l'agriculture intensive ainsi qu’à l'industrie. Nous sommes bien sûr une terre agricole. Dans les années 1960, l'Union Nationale de Coopératives agricoles de céréales inaugure le plus grand silo d'Europe et EDF termine la centrale la plus puissante de France, entraînant l'arrivée d'une nouvelle population. http://www.mairie-la-grande-paroisse.fr/la-commune/83]

Pour s'y rendre : Pas facile à expliquer.
De Fontainebleau ; Traverser toute la ville en direction de la gare puis la direction de Héricy, Samoreau, Vulaines, Montereau. Traverser le Pont de Valvins. Poursuivre par la D 210 qui grimpe sur le plateau en direction de l’autoroute A 5 et Montereau, passer la zone industrielle et plusieurs ronds points. Une fois en foret prendre sur un nouveau rond point la direction de Champagne sur Seine D39 traverser ce village, longer la ligne SNCF, passer devant un église moderne et descendre vers la Seine. Ne pas franchir le pont en direction de Moret et St. Mammès. Poursuivre le long de la Seine en direction de Vernous et la grande Paroisse. A l’église de la Grande Paroisse grimper sur le plateau en direction du centre du village.

Si vous trouvez que c’est un peu compliqué … et je le comprends. Cet itinéraire est un peu moins jolie. Nous trouvons sur la D 210, après des ronds points et des routes ce rendant à Vernous, sur notre droite, la direction de La Grande Paroisse D 39a. C’est indiqué au dernier moment. Par cette route nous arrivons directement en centre ville

De Montereau ; traverser la ville si vous venez de la D 606 passez le pont sur l’Yonne, prendre la file de gauche, à la statue de Napoléon traverser le Pont sur la Seine et de suite après la direction de La Grande Paroisse D 39. A l’église monter sur le plateau.

Km     Temps     Arrêt    V/d    V/g     Dénivelé
31        6h31       0h33     5,5      5          267+


Dans le brouillard la vallée de la Seine
Quelques places de parking se trouvent sur le plateau proche de la mairie. Nous prenons la rue grande, (C'est le GR 2 et un balisage jaune {chemin de la Préhistoire}) la rue se rétrécie devient peu large avec de petits trottoirs. Nous coupons la rue haute et prenons presque en face la rue des Chesnois, toujours le GR2 (le quartier se nomme Rubrette, ancien nom de la Grande Paroisse. Lorsque cette rue fait un angle aigu sur la droite, nous prenons le chemin sur la gauche, toujours le GR 2. Nous sommes rapidement dans les champs et débouchons sur un chemin formant Té, nous quittons les balisages et nous prenons la branche de droite. Nous commençons notre descente du coteau. Laissons le chemin de gauche et prenons le second à droite. Passons une barrière, nous arrivons dans le bas de la Grande Paroisse. Notre chemin devient bitumé et bordé de maisons. Poursuivons notre descente jusqu’à la rue de la Libération, que nous prenons à gauche, poursuivons la descente jusqu'à la grand route de Montereau, que nous prenons sur la droite, puis la première à gauche. la rue de Mivoie (R22 en direction de l'écluse de Varenne sur Seine), traversons la ligne de chemin de fer, longeons d'un coté le bois de l'autre un champ et prenons le premier chemin sur la gauche, passons la barrière et suivons un balisage jaune. Nous 
sommes dans les bois entre deux étangs. Attention nous quittons notre large chemin un peu boueux pour prendre sur la droite un chemin un peu plus herbeux, longeons l'étang avec sa petite île et nous arrivons au bord de la Seine et le chemin de halage. Si l'on prend le sentier de pêcheur sur la droite ce n'ai pas notre route, elle ne permet même pas de faire de belles photos sur l'étang et le coteau, mais il débouche sur une passerelle un peu déglinguée,
Rassurez-vous on ne passe pas dessus
posé sur l'eau traversant le bras permettant la communication de la Seine dans l'étang. Revenons sur nos pas et longeons la Seine en remontant son cours. Passons sous le pont SNCF qui mériterait une bonne couche de peinture. A l'approche de Montereau notre chemin devient route et nous longeons une zone industrielle, puis débouchons sur la D39 s'appelant ici route de la Grande Paroisse c'est la même que tout à l'heure et s'appelait "de 

Montereau". Passons un transformateur EDF. Sur le bas du coteau quelques anciennes usines en ruines et entre deux, nous trouvons la rue du bateau qui remonte le coteau. A mi pente, nous débouchons également dans une rue portant le même nom, que nous prenons à droite. Nous avons retrouvé le GR2 ainsi qu'un balisage jaune et un autre bleu. 
Entre les maisons nous avons une belle vue sur la rive d'en face. Nous arrivons à la nouvelle route de Paris, (D 605) que nous prenons à droite, nous avons une vue sur Montereau. Laissons une impasse et dans un virage, nous prenons les escaliers sur la droite, "rue du bac". Nous débouchons quai de Seine, que nous prenons à gauche. Nous sommes au confluent de la 
Seine et de l'Yonne. Nous arrivons à un carrefour de GR le 2 et le 11. Quittons le GR 2 partant sur la droite et poursuivons en continuant tout droit le GR 11 et un balisage jaune. Passons sous le pont (la traverser de Montereau se fait avec les balades Thibaut de Champagne 10 et 11 http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html ; http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-11.html ; Je n’ai pas 
voulu allonger l’itinéraire par un détour dans le centre historique. Au départ c’était une rando de 35 km)  Poursuivons par le quai de Seine Amont, laissons les rues sur la gauche, traversons le petit parc planté de platanes et dirigeons nous vers les escaliers. Traversons la route de Provins qui doit être la D 403 et grimpons l’impasse cimentée sur la gauche GR et balisage jaune. Nous arrivons dans une prairie au pied du prieuré Saint Martin, le chemin fait fourche nous prenons le chemin de droite.  
[Fondé en 908 à l’emplacement d’un cimetière mérovingien, par les bénédictins de Saint-Lomer de Blois, le prieuré, qui compta jusqu'à vingt moines au cours du Moyen Âge, est mis à sac pendant les guerres de Religion et la Fronde. Supprimé, converti en ferme et donné à l'évêque de Blois en 1697, puis vendu au seigneur de Forges en 1771, il est racheté par la commune en 1970 et transformé en centre culturel. Son chœur roman flanqué de deux chapelles latérales possède une sobre ordonnance. Il est bâti sur un ensemble de quatre cryptes destinées à compenser la déclivité du terrain et où sont entreposés plusieurs sarcophages exhumés de la nef. Le Prieuré surplombe le lieu-dit Saint-Jean, ancien emplacement d’un village romain situé sur la rive droite de la Seine. Les amateurs de vieilles pierres peuvent admirer à loisir les alentours de la bâtisse, notamment lors d’excursion à la recherche d’orchidées sauvages. Mais que se trame-t-il à l’intérieur ? Quel est ce remue-ménage qui a débuté en ce mois de décembre 2015 ? une exposition permanente de  l’association Gaïa, un nombre  incalculable de trésors : pierres précieuses, ammonites, défenses de mammouth, moulages de crânes préhistorique, ossements etc. De quoi contribuer largement à la création d’un musée sur la Géoscience et un sur la préhistoire. Avec également la tenue de conférences, dont la première devrait être consacrée au site de Pincevent. Ces dernières années, le Prieuré Saint-Martin a accueilli moult manifestations artistiques telles que des concerts ou des expositions. Mais aussi du théâtre, avec encore dernièrement les répétitions de la compagnie théâtrale Scènes en Seine. Topic-Topo & http://www.larepublique77.fr/2016/01/10/une-nouvelle-vie-pour-le-prieure-saint-martin/]
Nous retrouvons le bitume devant le porche d’entrée, nous prenons la rue du Prieuré sur la droite, et arrivons à un grand carrefour nous prenons la rue de Laval sur quelques mètres puis les escaliers à droite permettant de rejoindre le chemin de Saint Jean  (rue en
contre bas du talus.) Au carrefour, nous prenons à gauche la rue de Champ Mort. Nous sommes toujours sur le GR 11 et un balisage bleu. Traversons la zone pavillonnaire, nous débouchons dans la rue Henri Barbusse. Quittons le GR pour remonter la rue sur la gauche. Devant le collège nous prenons à droite la rue jean villar, balisage bleu. Nous débouchons avenue de la colline Saint Martin que nous prenons à droite passons sous l’autoroute et la ligne TGV nous arrivons sur la D 133. Nous prenons sur la gauche la piste cyclable, malheureusement celle-ci s’arrête au rond point (balisage bleu), poursuivons la départementale sur quelques centaines de mètres (Nous bouclons avec la première grande promenade dans le Montois. Sur la droite Gardeloup, sur la gauche Forges.) Prenons sur la gauche le premier chemin dans les champs (balisage bleu), on rencontre également et éphémèrement un  balisage vert.  Après un petit bois nous arrivons à un carrefour comportant un tampon d'égout posé sur une pyramide. Quittons les balisages. Prenons le chemin sur la droite. Coupons l'aqueduc de la Voulzy en souterrain. [L'aqueduc de la Voulzie est une canalisation de transport d'eau potable relevant du réseau d'alimentation en eau potable de Paris construit en 1925. Sa longueur est de 55,4 kilomètres. L'eau de source y est acheminée par simple gravité, à la vitesse de 2,5 kilomètres/heure. Détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents, il rejoint l'aqueduc de la Vanne dans la forêt de Fontainebleau, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale. L'aqueduc transporte environ 100 000 m3 d'eau par jour. Ces eaux proviennent des sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon (région de Provins). Pour éviter une contamination durant le trajet, une certaine quantité de désinfectant y est adjointe, d'où il s'avère nécessaire de traiter quelque peu cette eau à l'arrivée. wikipédia
 L'eau de la Voulzie, à Provins, Fut captée depuis 1925 pour alimenter Paris ! Pourquoi faire simple... Lorsque l'on peut faire compliqué. Et puis en 1925, il valait mieux donner à la Capitale de l'eau "propre" et au Provinois leur donner l'eau de Seine certainement moins polluée qu'aujourd'hui mais tout de même. J'ai plusieurs fois évoqué dans mes topos ce qui me semble impensable : Privé d'eau "propre" Provins et sa région pour alimenter Paris ! Vous me direz ; les Romain l'on fait pour Nîmes en construisant un immense aqueduc. Paris de tout âge à manqué d'eau "propre. " Au moyen âge je comprenais, on ne sait pas traiter rapidement l'eau, alors on va la chercher la ou elle est propre. Mais ici nous sommes en 1925 on prend l'eau de la Seine que l'on traite en usine pour redistribuer au Provinois. En 1925 la banlieue parisienne était moins peuplée et l'on pouvait certainement construire des usines de traitement pour Paris et prendre directement l'eau au pieds de la capitale et laisser l'eau propre à Provins. Aujourd'hui avec tous les pesticides et engrais utilisés dans les champs alentour, je suppose que l'eau "propre" ne l'est plus et que l'on doit la traiter. Vous trouverez un peu plus de détail 

Forges
dans http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-7.html et http://randosacaudos.blogspot.fr/2017/04/le-montois-donnemarie-dontilly.html]  Nous arrivons à Forges face au château devenu lycée horticole. [ Forges : Au cours des travaux agricoles, des traces d'activités humaines mises à jour (silex taillés, pièces de monnaies) témoignent de l'occupation de la région au cours de la préhistoire ainsi que du temps des Romains. Une voie romaine traversait la forêt de Forges reliant Montereau à Echouboulains. Des fouilles réalisées lors des travaux de construction de l'autoroute A5 ont permis de mettre à jour les vestiges d'un four faisant probablement partie d'un groupe d'habitations datant de la fin du haut moyen Age (Xe, XIe siècle). Forges au cours du XIe siècle eu une activité métallurgique importante comme en atteste l'existence de nombreuses scories, résidus de la fusion du fer. C'est à cette activité que Forges doit son nom.
Château de Forges
Le château : C'est à partir de 1176 que l'on voit apparaître le nom de Geoffroy Le Perle, premier seigneur de Forges et de Montereau. En 1720 le domaine de Forges est acheté par Messire Pierre Jean Débonnaire et en 1744 Pierre Charles Débonnaire va étendre son domaine qui sera élevé en Baronnie. C'est son fils le Baron André Charles Débonnaire qui fit construire le château en 1778. Monsieur Michel l'Archange Duval du Manoir, comte de Lionne.  Ce dernier améliora considérablement son domaine notamment en mettant en œuvre une technique novatrice en agriculture, le drainage des terres. Afin de fabriquer les tuyaux en terre cuite utilisés 
pour le drainage, une machine fut installée à Forges et un four construit pour la cuisson. Il est encore visible dans une propriété privée à l'entrée du village en venant d'Echouboulains. C'est la première fois en France, à Forges que cette expérience fut menée avec succès, ce qui valut au comte de Lionne une récompense au comice agricole de 1846. Il est à noter que les drainages réalisés à l'époque fonctionnent toujours et fort bien d'après les exploitants agricoles actuels. Jules GUICHARD, 

sénateur du département de l'Yonne, compagnon et successeur de Ferdinand de LESSEPS comme Président du Conseil d'Administration de la Compagnie Universelle du Canal Maritime de Suez, fit l'acquisition en 1878 du château et de ses dépendances. Il améliora notablement la fertilité de ses terres et fit construire en 1860 un des premiers châteaux d'eau de Seine et Marne. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
On ne peut pas parler de l'histoire de Forges sans aborder les périodes douloureuses des guerres que vécurent ses habitants. Le 18 février 1814, la bataille de Montereau fut une des dernières victoires de Napoléon 1er avant son abdication. Elle se déroula en grande partie sur le territoire de Forges notamment dans les hameaux. Lors de la guerre de 1870-1871, la région fut occupée et un général allemand séjourna plusieurs mois au château. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
Prenons la rue de Salins sur la gauche, puis à gauche la rue du cimetière pour nous rendre à l’ancien château d’eau. Le Château d'eau : Ce château d'eau passe pour être un des plus anciens construits en Seine-et-Marne, il est propriété de la commune de Forges depuis 1998, il appartenait précédemment aux Consorts PETIT-BILLARD qui l'avaient acquis depuis 1927 des héritiers de Jules GUICHARD, sénateur du département de l'Yonne, compagnon et successeur de Ferdinand de LESSEPS comme Président du Conseil d'Administration de la Compagnie Univiverselle du Canal Maritime de Suez. Jules Guichard a acquis en 1878 le Château de Forges (actuelle Ecole de l'Assomption) avec ses dépendances la Ferme du Colombier, la ferme du Plat-Buisson, la ferme de Mauperthuis ainsi que la forêt de Saint-Martin. http://www.mairie-forges-77.fr/la-commune/mairie-forges-77.fr/la-commune/historique/
En 1879, Jules GUICHARD et Charles Avril propriétaire du château de Boulains (commune d'ECHOUBOULAINS) et la ferme de Montigny-Valence (commune de VALENCE-EN-BRIE) décidèrent d'alimenter en eau courante leurs propriétés respectives, ils acquirent un terrain permettant l'implantation de la pompe hydraulique, pour puiser l'eau de la SEINE, près du cimetière de MONTEREAU-FAULT-YONNE, construisirent le château d'eau et les réseaux...
Jules GUICHARD permit aux habitants de bénéficier de cette eau et fit installer des bornes-fontaines en fonte situées en divers endroits du village. Quelques-unes subsistent.On peut y lire, en chiffres romains, la date de l'année de leur mise en service : MDCCCLXXVIIII (1879). Un plan d'installation de distribution d'eau pour les propriétés de FORGES et de Montigny Valence datant du 6 avril 1879 est visible en Mairie de FORGES. Pour en savoir plus sur Jules Guichard
 http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/guichard_jules1842r3.html  Il ne subsiste plus que la tour en maçonnerie. Le réservoir qui la couronnait a été démonté au cours de l'été 1990, il était haut de 3m et montrait un diamètre de 17m. La tour elle-même est un fort beau monument de morphologie tronconique, épaulé par des contreforts dépassant le niveau de la tour et atteignant la base du réservoir.
Cette tour, haute de 15 mètres, est constituée de deux couronnes de murs circulaires percés d'arcades cintrées disposées sur deux niveaux. Entre les deux couronnes, des murs ajourés forment un liaisonnement rayonnant qui raidit et consolide l'ensemble. Le château d'eau  a été réhabilité en 2004 par la commune de FORGES, le Département de SEINE-ET-MARNE et la Région d'ILE de FRANCE dans le cadre d'un Contrat Rural. Revenons sur nos pas prenons en face la rue Grande puis la première à droite l’allée des tilleuls, nous débouchons rue de l’église devant l'étroit parvis planté de tilleuls. Prenons la rue de l’église sur la gauche coupons la rue grande et prenons en face la rue de Mauperthuis. Rue et impasse. Nous retrouvons les champs. A la lisière du bois nous prenons le chemin de gauche nous retrouvons un balisage bleu et nous débouchons sur la D 67 que nous prenons à droite. Nous passons au dessus de l’A5 et de la ligne TGV. Tout de suite après nous abandonnons les balisages et prenons à droite la route longeant la ligne SNCF en direction des Petites Maisons et des Courreaux. La route tourne au transformateur électrique, nous passons les petites maisons (hameau se trouvant sur notre gauche) poursuivons jusqu’au village des Carreaux. A l’entrée du village se trouve une mare et deux routes qui la contournent laissons ses routes et prenons la rue sans issu des Bois. La rue serpente, nous sortons du village pour retrouver une maison après un virage. A l’angle d’un bois, nous 
retrouvons peu de temps les champs pour pénétrer dans la foret Domaniale de Brimbois ou nous retrouvons un balisage bleu. Traversons la D 605 (Attention c’est une trois voies et ça roule vite. Prenons la route en face, nous rencontrons l’aqueduc de la Voulzie en souterrain et comme il est toujours bien entretenue nous le suivons sur la droite, cela va nous éviter pas mal de bitume. Nous laissons deux chemins sur la droite et prenons le troisième. Au carrefour suivant à gauche en lisière de la foret. Sur la carte nous trouvons indiqué ‘’Tombeau’’ les cultures n’étaient pas bien haute, je n’ai rien vu hors mi un puits et les ruines d’une maison en bordure du chemin. Nous 
débouchons sur un chemin formant Té, prenons à droite, nous entrons de nouveau en foret, le chemin est très humide avec beaucoup d’ornières. Nous trouvons des panneaux propriétés 
privées. On longe une clôture. Attention aux chasseurs de Septembre à Mars, je n'ai pas vu de pancartes indiquant le jour, mais vue le nombre d'affûts cela doit tirer de partout.  Passons un carrefour et au suivant prenons à gauche, le chemin s’appelant des marais (nous le saurons à la fin) il porte bien son nom, toujours aussi boueux, même pire que cela, les fossés débordent, l’eau coule sur le chemin, les parcelles sont en taillis, presque impénétrable, de toute façon, l’intérieur des parcelles ont autant d’eau que le chemin. Le passage inondé ne dure pas, notre chemin tourne sur la gauche à l’approche d’une route bitumée et fini par y déboucher, poursuivons par la route, et avant la 
grosse ferme de Champigny nous prenons le chemin dans les champs sur la droite. Juste avant le petit bois de taillis, nous prenons le chemin en angle aigu sur la gauche, nous sommes toujours dans les champs et débouchons sur une route matérialisé devant une station de pompage d’eau potable. L’exploitant à clôturé sa zone de captage et a englobé le lavoir, pas facile pour la photos, mais c’est peut être ce qui l’a sauvé des dégradations. 
Prenons cette route sur la droite, lorsqu’elle fait un angle aigu sur la gauche prenons le chemin dans les champs face à nous (peut être le chemin des ânes). Nous coupons un ru, nous rencontrons un balisage vert et un jaune, nous arrivons au village de Marangis. Nous ne rentrons pas dans le village nous prenons un large chemin 
Lavoir de Marangis
sur la gauche qui devient bitumineux. Nous débouchons rue grande. face à nous un lavoir. Prenons la rue Grande sur la gauche, coupons le chemin de Samois continuons en face par la rue du moulin (balisage jaune). Au haras poursuivre par le chemin de gauche longeant les écuries, nous arrivons au village des Basses Roches nous retrouvons le bitume, le GRP  Thibaut de champagne & GR 2 ainsi que le balisage jaune que nous prenons sur la droite (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html & http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/06/boucle-empruntant-les-gr-13-132-213-et_4.html ) Laissons la route de 

droite. Nous entrons dans la vallée des 7 moulins.. J’aime bien ce coin. Il est atypique, la route descend dans un vallon en bordure du ru Flavien qui ressemble à un torrent. Les moulins malheureusement nous ne les verrons pas, bien caché par la végétation. Je me demande même s’ils ont conservés leurs roues et leur biefs, j’ai l’impression d’être loin de la région parisienne.   [Le ru Flavien fut aménagé au Moyen Âge pour faire tourner sept moulins :
  • Le moulin de Marangis
  • 2 moulins situés à la Roche, Le grand moulin de la basse roche et le petit moulin(transformé ). Le lieu dit « le vieux moulin » n'a jamais été un moulin mais un lavoir.
  • Le moulin du Pré,
  • Le moulin du bois,
  • Le moulin de l'Église (anciennement du Perrier)
  • Le moulin des Serpes (ou Cerfs)
Les meuniers de Vernou-la-Celle-sur-Seine ont beaucoup travaillé pendant des siècles, sauf pendant les périodes très troublées, durant la Guerre de Cent Ans par exemple, vers 1350-1450 où tout semble avoir dévasté. Courageusement, ils ont construit des biefs, entretenu leur ru, pesté contre la sécheresse ou contre les nuisances : c'est ainsi que la construction d'un lavoir en amont de Marangis a empêché l'eau de couler dans le ru Flavien...
 Les moulins de la vallée des moulins étaient actionnés par les eaux du ru Flavien, dont les biefs ont été aménagés de mains d'hommes à une époque certainement très ancienne. Dès le XIIIe siècle, il en est question dans les chartes du moulin de La Roche, les deux plus vieux moulins de la vallée.
Le chapitre de Notre Dame de Paris les posséda tous et les exploitait, soit directement, soit au moyen d'une "tenure".
D'après le plan de 1785, qui figure aux archives départementales, on en compte 7 sur le ru Flavien, auxquels il convient d'ajouter le moulin de Nanchon, situé sur un autre ru, mais également implanté sur le territoire de la commune.
Les biens du Chapitre de Notre-Dame-de-Paris, dont les moulins, furent adjugés par le Directoire du district de Nemours, le 26 mars 1791, comme biens nationaux.
Ces moulins tournèrent jusqu'à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle.
Il existait un moulin à vent à La Thurelle. Wikipédia (vous y trouverez également le détail de chaque moulin.)]

Cette vallée me semble encore aujourd’hui isolée, alors imaginez vous en  1912,

[La vallée des sept moulins a été longtemps la séparation entre la France et la Champagne. C'est là que se réfugia aussi pendant plusieurs jours, après le coup qu'il dirigea en 1912 sur une banque parisienne et avant d'aller se faire prématurément exécuter dans la banlieue de Paris, le chef de bande à Bonnot. (Au Moulin de l’église devenu en 1900 une auberge encadré de slogans anarchistes) wikipédia]
Nous arrivons à une patte d’oie, le GRP & GR 2 prend la branche de droite, nous l’abandonnons et prenons un sentier grimpant à flanc de 
colline à gauche (balisage vert). Sur le plateau nous retrouvons un chemin au milieu des champs que nous prenons à gauche. La vue n'est malheureusement pas idéale... Une grosse usine EDF se trouve en contre bas et des transformateurs de chaque coté de la Seine) un sacré contraste avec la vallée des moulins ou l'on se croyait perdu dans un vallon de montagne. De chemin nous passons à route et entrons dans Montgelard par la route du même nom sur la carte (sur place Grand chemin). [La rue principale que nous empruntons est la plus ancienne voie reliant la vallée de la Seine et le plateau. Son architecture est caractérisée par la construction des maisons en pignon sur rue. Les cours sont communes, et
d'étroites ruelles entre les maisons permettent aux hommes et aux animaux de rejoindre les cultures. Les entourages en briques des portes  t des fenêtres n'apparaissent qu'à la fin du 19ème. Les puits sont communs à plusieurs habitation. (extraie panneau d'information]
 Nous débouchons dans une rue formant Té portant sur la carte le même nom. Nous prenons à droite balisage vert, nous arrivons de nouveau à une patte d’oie et prenons la rue de droite (peut être la rue de Tavers.) Nous descendons et arrivons au village de Tavers. Quittons le balisage vert et prenons la rue de droite, coupons la route de Montereau ou nous trouvons un passage dans la barrière de 
sécurité permettant de descendre le talus par un escalier, et, par un tunnel franchir la ligne SNCF. Il faut escalader un monceau de détritus pour retrouver le chemin de halage en bordure de la Seine. D’un coté la Seine de l’autre l’étang de la base de loisir. Nous le contournons. Une partie n’est pas clôturé l’autre, donnant sur le camp de camping de la base, l'étang devient inaccessible. Après le petit bois nous trouvons un chemin longeant la clôture et se dirigeant vers l’entrée de la base. Prenons ce chemin sur la gauche. J’espère qu’il est ouvert au public et qu’il rejoint bien l’entrée de la base. Je n’ai pas fait ce parcours. j’ai longé la Seine jusqu'à l’écluse pour revenir sur la route menant à la base de loisir et j’ai trouvé cela tout à fait inutile. Recoupons la ligne SNCF puis la route de Montereau. Devant l’église nous trouvons un ancien chemin aujourd’hui cimenté permettant de gravir la colline sans emprunté la route. Balisage vert et jaune et la branche du GR 2 permettant de ce rendre à l'arrêt SNCF. On a l’impression d’être à la montagne avec ce chemin sinueux. Le chemin fait fourche quittons les balisages partant à gauche pour prendre le chemin de droite (nous avons une belle vue sur la vallée de la Seine.) Nous débouchons rue des grimpette, que nous prenons  à gauche poursuivons par la rue des degrés. Si vous êtes garé autour de la Mairie vous êtes  arrivée.
 

 

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