Randonnée Le Plus Loin Possible :
Damvilliers - Verdun
Le code mobile de cette randonnée est b309885
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Etape 57 : Damvilliers - Verdun ; 30,6 km
vendredi 26
aout 2016
km temps arrêt V/d V/g dénivelé
30,6 5:44 1:04 5,3 4,5 378+
Les Foins ; musée d'Orsay |
Le paysage du tableau (classé) |
Mais également : J'aurais du lire l'histoire du village avant
de partir, au lieu de le considérer uniquement comme une fin d’étape. En allant faire mes courses je suis passé devant des bustes sans les prendre en photos et sans m'interroger sur leur histoire.
Mais encore : Né le 4 avril 1773 à Damvillers en Meuse, Maurice Gérard s'engage en 1791 et devient, en 1804, chevalier, puis officier de la Légion d'Honneur. En 1830, il est nommé ministre de la guerre et promu Maréchal de France sous Louis-Philippe. il est Gouverneur des Invalides en 1842 et nommé sénateur par Louis Napoléon Bonaparte. Il meurt à Paris le 14 avril 1852, à 79 ans.
Une statue de bronze est érigée en 1858 puis enlevée lors de la Première Guerre Mondiale, celle ci-dessous la remplace par la suite (en marbre blanc - 1956).
Jules LiégeoisUne statue de bronze est érigée en 1858 puis enlevée lors de la Première Guerre Mondiale, celle ci-dessous la remplace par la suite (en marbre blanc - 1956).
Né en 1833 à Damvillers en Meuse, Docteur en droit, Jules Liégeois est l'auteur de monographies et d'articles traitant de sujets d'économie politique. Jules Liégeois est l'un des créateurs de l'École de Nancy. Il meurt après un accident le 15 août 1908. Enlevé sous l'occupation allemande de la Première Guerre Mondiale, ce buste est remis en place à la fin du 20e siècle.
Le Général Loison
Né en 1771, il se distingue dans les armées de la Révolution. Soldat à l'âge de 16 ans, il est Général à l'âge de 23 ans. En 1793 il ordonne et participe à la destruction de l'Abbaye d'Orval. Malgré une carrière militaire assez chaotique, il gardera le grade de général. Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile. Il meurt en 1816.
http://www.tourisme-damvillers.com/terre-d-art-et-d-histoire
http://www.tourisme-damvillers.com/terre-d-art-et-d-histoire
Lorsque j'ai photographier l'église je n'ai pas pris au sérieux cette tour crénelé, (sur la droite) j'ai cru que s’était un original qui l'avait construit à l’angle des murs de sa propriété. Sur le site internet de la ville je retrouve cette tour.
Autrefois, Damvillers était entouré de remparts, mais aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup de traces des anciennes fortifications."En 1526 Charles Quint décide de faire de Damvillers, une clé de défense pour son Duché de Luxembourg. Sous Louis XIII, Damvillers passait comme l'une des plus importantes forteresses. C'est une forteresse solidement renforcée par Charles Quint après 1540, faite de briques et de pierres, avec des glacis (talus de faible pente), des fossés très profonds et très larges. Ses défenses sont semblables à celles de Nancy."
Je chemine sur la D 905 en
direction de Verdun qui se trouve d'après la pancarte à 23 km. Cette route est très passagère (Sedan-Verdun),
voitures et camions se succèdent, le kilomètre et demi se fait sur un bas coté
bien entretenu. Lorsque nous coupons la rue "entre deux chemins" (menant au cimetière et au collège) nous avons un panneau nous indiquant "statue de Rodin" Comme cette rue mène également au collège, j'ai pensé à une représentation de Rodin, histoire d'agrémenter un rond point face à un établissement public. J'ai passé mon chemin. Il aurait été écrit ; Hommage au peintre Lepage, sculpter par Rodin (mais c’était certainement
trop long à écrire.) J'aurais certainement fait le détour afin d'agrémenter en photo mon topo. Juste avant le virage nous trouvons sur la droite le chemin
nous faisant quitter la départementale, nous traversons le village de Wavrille
et poursuivons par un chemin dans les champs. Je passe une grosse ferme et l’on
me demande si je fais Saint Jacques ? Il paraît que c’est le chemin des
Belges…pour rejoindre Compostelle. Depuis Saint Amant les Eaux et le chemin pour Compostelle
retracé en 2014 je n'ai jamais côtoyé autant de chemins pour Saint Jacques que cette année. Même à Dun il parait que c'est la route.... Pour les vélos. On débouche sur la D 125, on traverse Moirey, il fait déjà chaud, le
soleil tape encore dur aujourd’hui. On arrive à Flabas que l’on traverse sans
passer par le centre du village. Nous passons devant la chapelle Saint Maur cachée
par les arbres et en contre bas de la route. [ Chapelle
Saint-Maur
Histoire : Une petite chapelle a été
reconstruite près de la fontaine de Saint-Maur en 1867 (datation par source) ,
à l'emplacement d'un ancien ermitage détruit en 1519 sur ordre du chapitre de
la cathédrale de Verdun. C'est près de cette fontaine qu'en 356 saint Maur,
disciple de saint Saintin et après lui évêque de Verdun, s'était retiré avec
quelques disciples, soit pour fuir la persécution, soit par amour de la
solitude. http://www.actuacity.com/chapelle-saint-maur_m114641/]
On trouve
également sur un autre site ; À une époque où de fortes rivalités opposent chrétiens et
païens, saint Maur fuit les persécutions et s'isole
à Flabas, avec quelques fidèles.
Aussi un ermitage existe-t-il avant l'an 1000. Il est
détruit au début du 16e siècle. Cette chapelle est
construite au 19e siècle, à l'emplacement de l'ancien ermitage,
par l'abbé Souhaut, et devient un lieu de pèlerinage.
Une
source qui coule en dessous alimentait jadis le village en eau.
Saint Maur serait le second Evêque de Verdun un
pèlerinage perdure en ce lieu au début du mois de septembre. http://verdun-meuse.fr/images/pages/LamarcheducentenaireER27072014.pdf]
De route nous passons à chemin et
nous entrons dans le bois de Haumont le chemin est si agréable que je loupe ma bifurcation sur la gauche. Je prends le suivant
et rattrape ma trace. Le chemin
devient difficile, des herbes jusqu’aux genoux de
la boue malgré les quatre jours de sécheresse, jusqu'aux chevilles, je sorts de cette piste à "tic",
pour marcher en sous bois puis en
bordure d’un champ de maïs beaucoup plus propre ou j'aperçois un obus de 75 ou de 90 tout rouillé, entre le maïs et les arbrisseaux. Je n’y touche pas, l’enjambe et oubli
de le photographier. Cette fois ci je ne loupe pas mon changement de direction. Le chemin est en
meilleur état. Nous débouchons sur une large route que nous prenons à gauche et l’on retrouve la
D125 que nous prenons à droite. Nous arrivons au PC du Colonel Driant. Ce qui
reste me semble désuet. http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-pc-du-colonel-driant.]
Je tenais à passer par ici. Cela m'a rappelé que durant mon service militaire c’était le nom de la
salle
d’instruction…. Coupons la D 905 et prenons le large chemin en bout du parking. Malheureusement, on le quitte rapidement pour un autre chemin herbeux mais bien entretenu jusqu’à la tombe provisoire du Colonel Driant. Après... c’est de l’herbe et de la boue. Ce n’est pas rassurant, à chaque croisement de chemins nous avons des panneaux nous
interdisant de passer en cas de tir. En effet sur la carte le secteur est entouré en violet et il est indiqué que c'est un terrain militaire. Aucune clôture. Pas de bruit, je poursuis dans mes herbes et la boue Je n’ai qu’un tout petit bout de chemin à faire dans ce terrain militaire et je ne pense pas que les tirs soient dirigés vers la tombe d'un héros de la bataille de Verdun et le village détruit
de Beaumont en Verdunois. Sur les cartes militaires ce doit être des lieux ou surtout aucun tir ne doit être dirigé. Sur mon chemin forestier je rencontre un second obus (un peu plus gros que le premier). Je me fais la remarque que la foret de Verdun n'est pas une foret aménagée pour la promenade comme Fontainebleau. Les trois jours de promenades en plein soleil te font délirer mon gars. Réfléchit un peu… tu te trouve, ou, ici ? En pleine zone de combat. Reste même pas une pierre du village, alors la foret…. ! Quelques troncs calcinés dont on se demandent comment ils sont encore debout. Je ne suis pas certain que nos anciens... survivant à la guerre, avaient vraiment envie de venir randonner dans un secteur ou ils avaient autant souffert et vues autant de compagnons disparaître dans des cratères boueux provoqués par les obus éclatant les uns à cotés des autres. (En 1920 ont ne pensait pas encore aux vacances et encore moins aux loisirs. Le dimanche on se reposait afin de repartir le lundi pour 10 ou 12h00 de travail par jours afin de reconstruire la France. Du moins c'est comme cela que je le vois.) Venir sur le Champ de Bataille c'était pour honorer les morts. Pour se souvenir. Ne pas oublier. Mais ce promener, y discuter de choses et d'autres, rire, plaisanter, certainement pas.
Verdun c’est du sérieux, comme le Chemin des Dames, la Bataille de la Marne, et d’autres sites… On si recueilles, on ne se promènent pas. A chaque pas on devait se demander est-ce que je ne foule pas les ossements d'un camarade rester sous terre... Il ne devait plus rester grand chose de la foret, quelques arbres moribonds ou calciné entre des trous d'obus. Et puis c’était dangereux, de nombreux obus non éclatés restaient encore sous terre. Certain remonte toujours aujourd'hui. C’était pollué, fortement pollué. Un siècle plus tard le couvert forestier à repris le dessus et ma génération n'a souffert d'aucune guerre. En traversant cet ancien champ de bataille je n'ai pas l'impression de revivre la guerre de mon grand père (qui à été gravement blessé,
mais qui ne nous parlait pas de ça guerre). Je sais que mes grands parents ont souffert ici ou sur la Marne. Lorsque je traverse la foret de Verdun, je me dis simplement, ils se sont battu ici pour nous tous, plus simplement pour la France… Je découvre le reste d’une ancienne tranchée, un trou d'obus, en me disant cela devait être terrible car un siècle plus tard le temps n’a pas nivelé la guerre. lorsque je fais trois pas dans la boue (un peu en dessous de la cheville), je me dis que ce n'est rien, ils en avaient jusqu'au genoux et ils y restaient des semaines entières. Je ne sais pas si j'exprime correctement ma pensée, qui divague un peu avec la fatigue de cette semaine et ce soleil qui ne ma pas quitté. J'espère qu'elle sera comprise, ce n'est pas un oubli, de ma part, c'est simplement une autre façon de ce souvenir, chaque kilomètres nous rappelle ses atrocités. Cette traversée c'est également un hommage à nos poilus. Nous arrivons au village détruit de Beaumont en Verdunois. Il ne reste plus une pierre….. On se demande pourquoi la source et ses vasques ont résisté. [Elle fait partie des neuf communes « mortes pour la France » après la Première Guerre mondiale qui ne comptent aucun habitant. Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de
Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 23 février 1916 et repris le 8 octobre 1918 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
Beau chemin, malheureusement cela n'a pas duré |
d’instruction…. Coupons la D 905 et prenons le large chemin en bout du parking. Malheureusement, on le quitte rapidement pour un autre chemin herbeux mais bien entretenu jusqu’à la tombe provisoire du Colonel Driant. Après... c’est de l’herbe et de la boue. Ce n’est pas rassurant, à chaque croisement de chemins nous avons des panneaux nous
interdisant de passer en cas de tir. En effet sur la carte le secteur est entouré en violet et il est indiqué que c'est un terrain militaire. Aucune clôture. Pas de bruit, je poursuis dans mes herbes et la boue Je n’ai qu’un tout petit bout de chemin à faire dans ce terrain militaire et je ne pense pas que les tirs soient dirigés vers la tombe d'un héros de la bataille de Verdun et le village détruit
de Beaumont en Verdunois. Sur les cartes militaires ce doit être des lieux ou surtout aucun tir ne doit être dirigé. Sur mon chemin forestier je rencontre un second obus (un peu plus gros que le premier). Je me fais la remarque que la foret de Verdun n'est pas une foret aménagée pour la promenade comme Fontainebleau. Les trois jours de promenades en plein soleil te font délirer mon gars. Réfléchit un peu… tu te trouve, ou, ici ? En pleine zone de combat. Reste même pas une pierre du village, alors la foret…. ! Quelques troncs calcinés dont on se demandent comment ils sont encore debout. Je ne suis pas certain que nos anciens... survivant à la guerre, avaient vraiment envie de venir randonner dans un secteur ou ils avaient autant souffert et vues autant de compagnons disparaître dans des cratères boueux provoqués par les obus éclatant les uns à cotés des autres. (En 1920 ont ne pensait pas encore aux vacances et encore moins aux loisirs. Le dimanche on se reposait afin de repartir le lundi pour 10 ou 12h00 de travail par jours afin de reconstruire la France. Du moins c'est comme cela que je le vois.) Venir sur le Champ de Bataille c'était pour honorer les morts. Pour se souvenir. Ne pas oublier. Mais ce promener, y discuter de choses et d'autres, rire, plaisanter, certainement pas.
Verdun c’est du sérieux, comme le Chemin des Dames, la Bataille de la Marne, et d’autres sites… On si recueilles, on ne se promènent pas. A chaque pas on devait se demander est-ce que je ne foule pas les ossements d'un camarade rester sous terre... Il ne devait plus rester grand chose de la foret, quelques arbres moribonds ou calciné entre des trous d'obus. Et puis c’était dangereux, de nombreux obus non éclatés restaient encore sous terre. Certain remonte toujours aujourd'hui. C’était pollué, fortement pollué. Un siècle plus tard le couvert forestier à repris le dessus et ma génération n'a souffert d'aucune guerre. En traversant cet ancien champ de bataille je n'ai pas l'impression de revivre la guerre de mon grand père (qui à été gravement blessé,
mais qui ne nous parlait pas de ça guerre). Je sais que mes grands parents ont souffert ici ou sur la Marne. Lorsque je traverse la foret de Verdun, je me dis simplement, ils se sont battu ici pour nous tous, plus simplement pour la France… Je découvre le reste d’une ancienne tranchée, un trou d'obus, en me disant cela devait être terrible car un siècle plus tard le temps n’a pas nivelé la guerre. lorsque je fais trois pas dans la boue (un peu en dessous de la cheville), je me dis que ce n'est rien, ils en avaient jusqu'au genoux et ils y restaient des semaines entières. Je ne sais pas si j'exprime correctement ma pensée, qui divague un peu avec la fatigue de cette semaine et ce soleil qui ne ma pas quitté. J'espère qu'elle sera comprise, ce n'est pas un oubli, de ma part, c'est simplement une autre façon de ce souvenir, chaque kilomètres nous rappelle ses atrocités. Cette traversée c'est également un hommage à nos poilus. Nous arrivons au village détruit de Beaumont en Verdunois. Il ne reste plus une pierre….. On se demande pourquoi la source et ses vasques ont résisté. [Elle fait partie des neuf communes « mortes pour la France » après la Première Guerre mondiale qui ne comptent aucun habitant. Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de
Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 23 février 1916 et repris le 8 octobre 1918 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
Cette
commune ne possède aucun habitant. C'est l'un des neufs villages français détruits durant la Première Guerre
mondiale, dans ce secteur, qui n'a
jamais été reconstruit. Déclaré « village mort pour la France » à la fin des hostilités. Il fut décidé de
conserver cette commune en mémoire des événements qui s'y déroulèrent. La
commune est aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées
par le préfet de la Meuse. Wikipédia]
Quittons à regret le bon chemin de
Beaumont et reprenons notre chemin herbeux mais un peu moins boueux. Nous sortons
de la zone militaire et passons à Louvemont côte du Poivre village également détruit. Une
chapelle marque l’emplacement du village. Nous regagnons, et pour une fois je
n’en suis pas mécontent, le bitume, puis la route forestière de l’orne. La
route est agréable, elle descend et il n'y a pas beaucoup de voiture. Nous gagnons la D 913 puis Bras sur Meuse. Dans
ce village je trouve une belle fontaine aménagé avec des grilles disposées à quelques centimètre sous l'eau, afin que les
ados n’y déposent pas de canettes et bouteilles, c’est très bien pour moi cela me
permet d’y poser le pied sans enfoncer ce dernier au dessus de la cheville, et de nettoyer mes chaussures et mon bâton plein de
boue. Jusqu'à présent je n’ai pas trop souffert du soleil, ce matin il était
encore trop tôt, ensuite j’étais principalement en foret, maintenant je suis en
terrain dégagé et il est midi, il fait très chaud. Je traverse le village en
évitant la départementale et grimpe vers le bois Gravier.
Louvemont côte du Poivre :
Le chemin nous fait passer à trois cent mètres de la fontaine du Roi de Prusse, trop fatigué, trop chaud, je ne m'y rends pas. Un peu plus bas nous avons un ouvrage militaire pour protéger les soldats des obus ennemis. Sur la carte je vois un endroit pour manger, il est à l’ombre mais la place est prise. On emprunte peu de temps la D913b et l’on prend le chemin sur notre gauche. Large chemin dans un bois en cours d’aménagement. Pas d’ombre. Au carrefour ou je devais bifurquer pour traverser la plaine, l’herbe à été coupé et les arbres un peu plus hauts me donnent de l’ombre. Je fais ma pose du midi et même une petite sieste. Pour rejoindre le chemin du Tacot, il faut traverser une colline agricole en plein soleil. Après la sieste c’est un peut dur surtout que ça monte. Me voici sur le Chemin du Tacot. Je le pensais en plein soleil, mais il est ombragé et bien plat [Ce chemin bien plat avec ce nom « Tacot » ma fait penser au chemin de fer à voie étroite Decauville. On en retrouve quelques traces au alentour de Fontainebleau ; "Le Tacot des lacs, carrière de sable de Grès sur Loing (77) ou des anciennes carrières de pavé en grès à Montigny ou Nemours" dans le 77 également (Dans le livre; Fontainebleau - Nemours Des Chemins de fer des Sablieres au Tacot des Lacs. 150 ans d’histoire édition Amatteis 1989.) En regardant la carte on se rend conte que le chemin ne passe pas trop loin du fort de Belleville et se dirige vers Douaumont.
J’ai cherché sur internet et je n’ai
pas trouvé de documents explicites, mais un blog donnant une explication allant
dans le sens de ma pensée [j’ai copier les explications de ce bloggeur :
Il y avait effectivement deux gares à Verdun La gare de l'Est, "la voie normale" et la gare Meusienne, "à voie métrique". Ce deuxième chemin de fer s'appelait "le tacot" ou encore le (Charles) Varinot du nom du concepteur.
Le Varinot d'un côté est devenu "la voie sacrée ferroviaire" et de l'autre, il passait sur le pont de la Galavaude, montait derrière le cimetière de Belleville et arrivait à sa première gare; Fleury devant Douaumont à l'emplacement exact de l'actuel Mémorial de la bataille. Cette voie a également déterminé la limite du repli de la Woêvre au début de la bataille de Verdun.
( En 1914 trois types de voies existaient à Verdun ; la normale, la métrique et la 60 militaire)
(plan Todt http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_Todt).
Pour plus de détails, il faut lire "la voie sacrée ferroviaire" (imprimerie Frémont), on me l'avait délicatement "emprunté" mais j'en ai retrouvé un exemplaire chez un bouquiniste.
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grande-Guerre/verdun-gare-1914-sujet_861_1.htm
Louvemont côte du Poivre :
Nous longeons un
ouvrage en béton, je suppose que c’était pour surveiller l’horizon. [Retranchements
L’ouvrage de Froideterre est renforcé par des éléments d’intervalle pour l’infanterie de position. Des parapets bétonnés permettent d’abriter
des tireurs debout et de balayer, au fusil, les flancs extérieurs de la
côte. https://verdunmonsite.wordpress.com/de-1914-a-1916/ouvrages-fortifies/ouvrage-de-froideterre/]
Le chemin nous fait passer à trois cent mètres de la fontaine du Roi de Prusse, trop fatigué, trop chaud, je ne m'y rends pas. Un peu plus bas nous avons un ouvrage militaire pour protéger les soldats des obus ennemis. Sur la carte je vois un endroit pour manger, il est à l’ombre mais la place est prise. On emprunte peu de temps la D913b et l’on prend le chemin sur notre gauche. Large chemin dans un bois en cours d’aménagement. Pas d’ombre. Au carrefour ou je devais bifurquer pour traverser la plaine, l’herbe à été coupé et les arbres un peu plus hauts me donnent de l’ombre. Je fais ma pose du midi et même une petite sieste. Pour rejoindre le chemin du Tacot, il faut traverser une colline agricole en plein soleil. Après la sieste c’est un peut dur surtout que ça monte. Me voici sur le Chemin du Tacot. Je le pensais en plein soleil, mais il est ombragé et bien plat [Ce chemin bien plat avec ce nom « Tacot » ma fait penser au chemin de fer à voie étroite Decauville. On en retrouve quelques traces au alentour de Fontainebleau ; "Le Tacot des lacs, carrière de sable de Grès sur Loing (77) ou des anciennes carrières de pavé en grès à Montigny ou Nemours" dans le 77 également (Dans le livre; Fontainebleau - Nemours Des Chemins de fer des Sablieres au Tacot des Lacs. 150 ans d’histoire édition Amatteis 1989.) En regardant la carte on se rend conte que le chemin ne passe pas trop loin du fort de Belleville et se dirige vers Douaumont.
Une tranchée presque comblées |
Il y avait effectivement deux gares à Verdun La gare de l'Est, "la voie normale" et la gare Meusienne, "à voie métrique". Ce deuxième chemin de fer s'appelait "le tacot" ou encore le (Charles) Varinot du nom du concepteur.
Le Varinot d'un côté est devenu "la voie sacrée ferroviaire" et de l'autre, il passait sur le pont de la Galavaude, montait derrière le cimetière de Belleville et arrivait à sa première gare; Fleury devant Douaumont à l'emplacement exact de l'actuel Mémorial de la bataille. Cette voie a également déterminé la limite du repli de la Woêvre au début de la bataille de Verdun.
( En 1914 trois types de voies existaient à Verdun ; la normale, la métrique et la 60 militaire)
(plan Todt http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_Todt).
Pour plus de détails, il faut lire "la voie sacrée ferroviaire" (imprimerie Frémont), on me l'avait délicatement "emprunté" mais j'en ai retrouvé un exemplaire chez un bouquiniste.
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grande-Guerre/verdun-gare-1914-sujet_861_1.htm
Sur L’Est Républicain je trouve dans un article. En 1911,
édification du chemin de fer départemental, dit " le Tacot ". http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2016/08/10/retour-sur-le-passe-bellevillois-d-avant-1914
Je mets également un lien vers un ouvrage traitant des
petits trains de la grande guerre. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_fer_d%C3%A9partementaux_de_la_Meuse]
Pendant
cette bataille, l’abri se trouvera à proximité immédiate du front
surtout avant septembre 1916. Il sera visé à plusieurs reprises par
l’artillerie de l’ennemi qui ne produira pas de dégât important au
bâtiment. Aujourd’hui,
l’abri est d’accès libre, il se situe sur les sentiers du champ de
bataille, il possède d’ailleurs un grand nombre de vestiges métalliques. https://verdunmonsite.wordpress.com/de-1914-a-1916/ouvrages-fortifies/ouvrage-de-froideterre/]
Avant de quitter ce beau chemin, sur notre gauche dans ce ciel bien bleu nous apercevons, dépassant au dessus de la colline et des arbres la pointe blanche de l'Ossuaire de Douaumont [La bataille de Verdun, 21 Février 1916 – Décembre 1916, 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables. 26.000.000 d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m², des milliers de corps déchiquetés , environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus. L’ossuaire garde en son sein les restes des soldats morts sur le champ de bataille afin de préserver leur souvenir. http://www.verdun-douaumont.com/] Nous ne passons pas devant l'ossuaire je mets ses trois photos réalisées en 2014 lors d'un week-end consacré aux souvenirs.... "Le Champ de Bataille" de Verdun et de l'Argonne. Plus jamais cela... et pourtant vingt ans plus tard on remet cela et depuis le canon des fusils n'a pas beaucoup refroidit.
Nous traversons une dernière fois un bois et j’arrive à Belleville, village aggloméré à Verdun. Sans difficulté mais sous un soleil de plomb j’arrive à la Gare de Verdun.
[L’abri de combat MF2 est construit de 1906 à 1907, en rive droite de la Meuse, sur les pentes de Froideterre à 279 mètres d’altitude entre l’ouvrage de Charny, l’abri de combat MF1 et l’ouvrage de Froideterre. Cet abri d’une compagnie modèle 1898 possède une capacité de 200 places assises pour héberger l’infanterie du secteur. Son coût de construction est approximativement de 90 000 francs. En 1915,
suite au déclassement des places fortes, on prévoit de détruire l’abri
avec des charges d’explosifs en cas d’approche de l’ennemi. Mais le déroulement de la bataille de Verdun va obliger l‘Etat-major à conserver ce solide point d’appui pour l’aménager en poste de commandement du secteur.
Au loin L'ossuaire de Douaumont |
Avant de quitter ce beau chemin, sur notre gauche dans ce ciel bien bleu nous apercevons, dépassant au dessus de la colline et des arbres la pointe blanche de l'Ossuaire de Douaumont [La bataille de Verdun, 21 Février 1916 – Décembre 1916, 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables. 26.000.000 d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m², des milliers de corps déchiquetés , environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus. L’ossuaire garde en son sein les restes des soldats morts sur le champ de bataille afin de préserver leur souvenir. http://www.verdun-douaumont.com/] Nous ne passons pas devant l'ossuaire je mets ses trois photos réalisées en 2014 lors d'un week-end consacré aux souvenirs.... "Le Champ de Bataille" de Verdun et de l'Argonne. Plus jamais cela... et pourtant vingt ans plus tard on remet cela et depuis le canon des fusils n'a pas beaucoup refroidit.
Nous traversons une dernière fois un bois et j’arrive à Belleville, village aggloméré à Verdun. Sans difficulté mais sous un soleil de plomb j’arrive à la Gare de Verdun.
Belle gare construite par Eiffel. Belle gare car elle à été
rénové, elle sent le neuf, le parvis est « encore » en réfection.
Je rentre à l’intérieur….. personne pas un chat n’y même une souris. Derrière
leur vitres deux employés attendant le client. Je ne suis pas encore client. Un
écran m’informe que c’est un BUS qui va à Bar le duc – Que c’est un BUS qui va
à Montmédy – Que c’est un BUS qui va à Metz - Que c’est un bus qui va à Meuse
TGV. 17h45, j’ai le temps. Mais pourquoi ont ils rénovés la gare si ce sont des bus qui remplacent les trains ? Je vais faire un petit tour en ville. En
sortant je me dirige vers le Pôle
Multimodale. (j’avais cru lire sur
internet qu’il y avait
des bus SNCF et un autre service passant également par la gare TGV. L’horaire de la navette SNCF me semblait un peut courte sachant qu’il faut environ 30 minutes pour s’y rendre, elle n'arrivait que 10 mn avant l'arrivée du train. J'aurais aimé me changer avant de monter dans le TGV. Je demande aux deux personnes qui sont au bureau du Pôle Multimodale mais « savent pas » allez voir les horaires sur l'abris N°1. Et puis, ils se souviennent qu’ils ont copiés les horaires, cherchent dans tout les papiers cacher sous le comptoir, un peu le bazar la dessous... On dirait mon bureau... et me tendent un papier. Je suis perdu, l’horaire ne correspond à rien. Voyant un bus marqué Navette TGV qui attend, je m’y dirige. Mais non, le bus, malgré ce qu’il y a d'écrit en gros dessus, à une tout autre destination. Servent à quoi ses gens derrière leur bureaux s’ils ne savent pas. C’est un pôle multimodale ou simplement pour les autocars privés…Pas rassuré je fais mon tour en ville. J’aime bien l'arrivé dans Verdun par la Porte Neuve c’est impressionnant ce rond point avec cette galerie de statues, Les haut murs de la citadelle, cette chicane. Je me pose quelques instants à la ‘’baraque de la Cantinière’’ Boisson fraiches et restauration rapide avec uniquement des produits en provenance de la Meuse. Généralement autour de ses Food-Truck ça sent la vieille huile
chaude, ici non. Ils ont un site internet et même le petit futé leur a consacré un article. https://fr-fr.facebook.com/lescantinieres/ http://www.petitfute.com/v21630-verdun-55100/c1165-restaurants/c4-cuisine-francaise/1545415-les-cantinieres.html
Verdun |
des bus SNCF et un autre service passant également par la gare TGV. L’horaire de la navette SNCF me semblait un peut courte sachant qu’il faut environ 30 minutes pour s’y rendre, elle n'arrivait que 10 mn avant l'arrivée du train. J'aurais aimé me changer avant de monter dans le TGV. Je demande aux deux personnes qui sont au bureau du Pôle Multimodale mais « savent pas » allez voir les horaires sur l'abris N°1. Et puis, ils se souviennent qu’ils ont copiés les horaires, cherchent dans tout les papiers cacher sous le comptoir, un peu le bazar la dessous... On dirait mon bureau... et me tendent un papier. Je suis perdu, l’horaire ne correspond à rien. Voyant un bus marqué Navette TGV qui attend, je m’y dirige. Mais non, le bus, malgré ce qu’il y a d'écrit en gros dessus, à une tout autre destination. Servent à quoi ses gens derrière leur bureaux s’ils ne savent pas. C’est un pôle multimodale ou simplement pour les autocars privés…Pas rassuré je fais mon tour en ville. J’aime bien l'arrivé dans Verdun par la Porte Neuve c’est impressionnant ce rond point avec cette galerie de statues, Les haut murs de la citadelle, cette chicane. Je me pose quelques instants à la ‘’baraque de la Cantinière’’ Boisson fraiches et restauration rapide avec uniquement des produits en provenance de la Meuse. Généralement autour de ses Food-Truck ça sent la vieille huile
chaude, ici non. Ils ont un site internet et même le petit futé leur a consacré un article. https://fr-fr.facebook.com/lescantinieres/ http://www.petitfute.com/v21630-verdun-55100/c1165-restaurants/c4-cuisine-francaise/1545415-les-cantinieres.html
Je poursuis par le centre ville, les petites rues, puis le
quai de Londres, la porte Chaussée, l’immense statue de la victoire dominant la ville basse. Attention ce n’est qu’un aperçu de Verdun en 1h30 on ne peut
tout faire et il est très intéressant de visiter la
citadelle, le musée
restauré pour le centenaire, le champ de
bataille avec Douaumont, l’Ossuaire, les villages détruits et la colline de Vauquois. Sur cette colline, d’un coté des Français de l’autre des Allemands. Ils
auraient pu jouer la positions aux dés, aux cartes, au foot, mais non, ils se tiraient dessus à porté de baïonnettes. Ils
pouvaient également et simplement se serrer la main d’une tranchée à l’autre,
mais non, il fallait détruire l’ennemi, comme ils ne pouvaient le faire par
l’extérieure, ils l’ont fait en creusant des galeries et en déposants des mines,
ce qui à provoqué d’énorme cratères encore très visible aujourd’hui.
Je retourne à la gare. Toujours personne dans cette gare. Cette
fois ci je demande au préposé ou je dois prendre mon billet pour la navette.
Pardon j’ai du vous réveiller dans vos rêveries… On me répond. Ou vous voulez, ici ou au bus,
bon je le prends ici, vous êtes sur… pour la navette de 17h45? y en a
d’autres ? Fait ch... ce type, j'ai eu personne de la journée et il va m'obliger à faire un arrêt de caisse pour 4,50€. "J’suis" méchant cela ne s’est pas passé comme cela, mais j’ai
vraiment eu l’air de l’em…..der. J’ai cherché
sur internet la gare de Verdun et j’ai trouvé sur wikipédia ceci
En 2014, la gare est rénovée dans le
cadre de la création d'une gare multimodale et de la célébration du centenaire
de la bataille de Verdun en 2016. Le montant des travaux s'élève à 376 600 € (source wikipédia)
Une Question ? A quoi sert il de dépenser autant d’argent à restaurer une gare si c’est pour faire circuler des bus ? et aujourd'hui je dirais à quoi sert la SNCF puisqu'elle supprime les trains de nuit, elle supprime les petites lignes, mais sur ordre commande des TGV pour remplacer des intercités. On roule sur la tête...... Ils y a tellement de train en gare, que l’herbe pousse sur les voies. Ils auraient mieux valu améliorer les abris bus et y mettre des écrans pour connaître la destination est le temps restant à attendre le prochain bus. C’est un pôle Multimodale le plus mal aménagé que j’ai fréquenté. (En comparaison avec Aix en Provence et Avignon). J’ai honte, Honte d’être en France, Honte pour Verdun sous préfecture et ville du centenaire. A Laon sous préfecture, des arbres poussent sur les voies, ici des herbes. Dans les deux cas. Plus de train parce qu’ils n’y a plus de voyageurs! ou il n’y a plus de voyageurs parce que l’offre ne correspond plus à la demande ??? Je cherche les toilettes ne voit aucune information. Je ne vais pas réveiller une seconde fois les préposés derrière leur carreau, j'ai encore le temps et le pole multimodale est accolé au parking d'un super marché, je suis sur de trouver des toilettes pour me changer et ne pas sentir trop la transpiration dans le train.
je vous mets ma petite virée en ville en attendant le bus pour la gare TGV.
Une Question ? A quoi sert il de dépenser autant d’argent à restaurer une gare si c’est pour faire circuler des bus ? et aujourd'hui je dirais à quoi sert la SNCF puisqu'elle supprime les trains de nuit, elle supprime les petites lignes, mais sur ordre commande des TGV pour remplacer des intercités. On roule sur la tête...... Ils y a tellement de train en gare, que l’herbe pousse sur les voies. Ils auraient mieux valu améliorer les abris bus et y mettre des écrans pour connaître la destination est le temps restant à attendre le prochain bus. C’est un pôle Multimodale le plus mal aménagé que j’ai fréquenté. (En comparaison avec Aix en Provence et Avignon). J’ai honte, Honte d’être en France, Honte pour Verdun sous préfecture et ville du centenaire. A Laon sous préfecture, des arbres poussent sur les voies, ici des herbes. Dans les deux cas. Plus de train parce qu’ils n’y a plus de voyageurs! ou il n’y a plus de voyageurs parce que l’offre ne correspond plus à la demande ??? Je cherche les toilettes ne voit aucune information. Je ne vais pas réveiller une seconde fois les préposés derrière leur carreau, j'ai encore le temps et le pole multimodale est accolé au parking d'un super marché, je suis sur de trouver des toilettes pour me changer et ne pas sentir trop la transpiration dans le train.
je vous mets ma petite virée en ville en attendant le bus pour la gare TGV.
Pour une carte plus lisible Carte inter active et trace GPS
La visite de la ville mérite plus d'une heure et demi, il faut visiter la citadelle souterraine, il faut visiter le musée et bien sur faire la visite du champ de bataille avec l'ossuaire, le fort de Douaumont et puis et surtout la colline de Vauquois en Argonne. Sur cette colline les tranchées étaient sur chaque versant. Ils pouvaient presque ce serrer la main sans sortir de la tranchée, au lieu de ça ils ont préférer creuser des tunnels chacun de leur coté, malheureusement pas pour se serrer la main mais pour déposer des mines sous la tranchée du voisin. Cette colline percée d’effondrement de cratères c'est vraiment saisissant. Les tranchées sont encore visibles et l'on ressent bien les conditions de vie des soldats. J'ai mis quelques photos. Bien d'autre lieux sont à faire et pour les connaitre il y a les Offices de Tourismes. Ceux que je site mon vraiment marqué.
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