dimanche 2 octobre 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : Charleville Mézières - Sedan Etape 54

Randonnée Le Plus Loin Possible :

    Charleville Mézières - Sedan



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Etape 54 Charleville Mézières - Sedan ; 31,2 km 

lundi 22 aout 2016
 
km    temps    arret    V/d    V/g     dénivelé
31,2   6:00      0:50    5,2     4,6         404+

Dernière partie de mon périple, Charleville - Verdun pour l'année 2016. Ma première journée Charleville- Sedan.
Cette fois ci, ma trace, est bonne, je ne me suis pas trompé de gare. Je photographie, l'église que je n'avais pas vu la dernière fois, puis je traverse la Meuse pour retraverser le petit canal creusé dans « l’isthme », de cette langue de terre entouré d’eau.  [La Meuse (néerlandais : Maas, wallon : Moûse) est un fleuve européen de 950 kilomètres de long dont le bassin, 
relativement étroit, est orienté sud-nord. Elle traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas et se jette dans la mer du Nord. Elle prend sa source à 409 mètres d’altitude. La Meuse a constitué l’une des frontières entre le Saint-Empire romain germanique et la France au Moyen Âge et l'est restée dans les faits jusqu'au XVIIe siècle.

Par ailleurs, ce fleuve est considéré comme étant le plus vieux fleuve du monde. Le fait que la Meuse traverse le massif ardennais, formé durant le Paléozoïque, explique pour partie cette interprétation.

La Meuse prend sa source en France à Pouilly-en-Bassigny, petit village relevant de la commune du Châtelet-sur-Meuse. Son lieu de source est alors à 409 mètres d'altitude. La Seine, la Marne et l'Aube prennent leur source non loin de celle de la Meuse, sur le Plateau de Langres.
Le fleuve quitte rapidement le département de la Haute-Marne. Dans les Vosges, un phénomène géologique particulier a lieu au niveau de Bazoilles-

sur-Meuse : les pertes de la Meuse, où le fleuve s'infiltre en sous-sol pour 

ressurgir à Neufchâteau. Au niveau de Neufchâteau, la Meuse quitte une plaine argileuse pour pénétrer le front des côtes de Meuse et couler dans une vallée étroite et calcaire. Dans le département de la Meuse, qui lui doit son nom, elle poursuit son cours dans une étroite vallée au sol calcaire, recevant les eaux de courts affluents. A Dun-sur-Meuse 
où le fleuve quitte les côtes de Meuse pour rejoindre la plaine argileuse de la Woëvre. Il y serpente alors sur un terrain à très faible pente. À Stenay, la Meuse pénètre de nouveau dans une vallée étroite et traverse un nouveau front de côtes, l'extrémité nord des côtes de Moselle.
La Meuse traverse les Ardennes. Elle continue à serpenter dans une vallée 
de plus en plus étroite.
Le fleuve rejoint ensuite une plaine herbeuse et argileuse de nouveau assez large. A Sedan, Elle bute alors sur les contreforts du Massif ardennais et vire à 180 ° vers le sud puis peu après plein ouest, en longeant l'ancien massif montagneux couvert de forêts. A Charleville Mézières la Meuse semble hésiter sur son cours lors de la traversée de la ville : elle fait trois boucles d'ouest en est avant 
de reprendre la direction du nord. Elle pénètre alors dans le massif de l'Ardenne par une vallée très étroite dont les pentes sont densément boisées. Elle traverse maintenant des sols schisteux, noirs. À partir de là, les méandres sont nombreux jusqu'à la sortie de l'Ardenne. extraie de wikipédia]
J’aurais du lire l'article de wikipédia en entier et plus tôt. Il me fait vraiment regretter d’avoir pris la route entre Charleville et Aubigny la Pothée, j’aurai du suivre ma première idée et la Meuse dans la pointe de Givet.

Beaucoup de bitume dans cette journée. Carte en main, je me rends conte qu'un chemin grimpant la colline évite la D58, il est dans les bois et ce dernier n'est pas clôturé. C'est une bonne et une mauvaise idée. La bonne ; c'est que l'on n'a pas de voitures. La mauvaise ; c'est que le chemin n'est qu'une ornière boueuse. je n'ai pas encore enlevé mes ''jambes'' à mon

 pantalon de marche, il fait beau sur toute la France sauf ici. Une bande de nuage persistera jusqu'à midi. Bien tard pour se mettre en short les chaussures sont déjà pleine de boue. Je remonte la partie basse du pantalon jusqu'au dessus des genoux pour ne pas le salir. Sur le plateau nouvelle déconvenue je devais contourner un terrain de sport, terrain clôturé, j'ai suivi le grillage, le chemin est peu fréquenté, cela ma permis de nettoyer mes chaussures dans les herbes encore humides. Après un parcours sportif nous retrouvons le bitume, traversons Gernelle. Le soleil c'est montré, mes chaussures n'ont plus de boue, je transforme
cherchons ou mettre les pieds
 mon pantalon en short. Une petite appréhension en arrivant à Rumèle. La pancarte, m'indique ''Issancourt et Rumel, sur la carte c'est le nom d'une autre commune. je suis sur la D 57 et l'autre commune s'y trouve aussi, mais voila ce n'est pas ma trace. Perdu, ma carte ne correspond pas à ma trace. Je vérifie sur mon GPS, ma trace va bien à Sedan, alors je ne comprends pas et range ma carte. Au centre du village je comprends tout. Il n'y a pas d'erreur la D57 fait un coude, la trace sur ma carte papier est juste. La pancarte anticipe la communauté de communes. Une nouvelle petite modif à la ferme du Pré Bayard, sur la carte, je coupais par le Bois de la Hart, mais une partie du chemin est privée barrière et

hautes herbes me barre le passage. On est obligé de redescendre et de passer par le village. Par la route nous traversons la rivière ''la Claire'', puis l'on doit traverser le bois de Falizette et son ruisseau. Pas confiance en ma trace qui me semble un peu trop rectiligne et il y a ce ruisseau à traverser. Est-il large? Le chemin est fermer par une barrière, un bucheron ouvre cette dernière pour reprendre son
tracteur de bois. je lui demande si le chemin est accessible. Il me demande ou je vais, St. Menges...puis Sedan. Oh ne passez par la, prenez cette route et continuez tout droit. - ça passe pas par là ? - Si,si, mais une fois sur le plateau faudra prendre à gauche enfin ce ne sera pas facile, alors que part là, c'est tout droit. Me voilà parti sur ce chemin plat dans la plaine de la rivière Claire [longueur 8,5km]. Cela me semble bizarre. Pour me rendre à ma destination, je dois contourner cette colline à ma droite.
La Claire

                 

Ou alors, on ne sait pas compris avec mon bucheron. En regardant sur le GPS, Je ne peux pas arrivée à St. Menges directement par cette route, elle est trop à gauche, sur ma carte mon beau chemin devient un simple trait noir rencontrant plein d'autres traits noir. Du coup je prends le premier chemin sur ma droite grimpe sur la colline et rejoint ma trace. Comme je lui avais dis que j'allais à Sedant, c'était peut être un raccourcie pour cette dernière. Je n'y ai pas pensé sur le moment. En regardant la carte sur grand écran je me dis ; Heureusement que je n'ai pas suivi le conseille de ce brave homme, je me serais retrouver en Belgique. Je
retrouve ma trace, mes ornières et, ma boue. C'est une foret dense, d'un coté des sapins de l'autre des feuillus. Petite dépression et j'arrive au ruisseau qui m'inquiétait tout à l'heure. Le ruisseau... Ruisseau est un bien grand mot. Ru conviendrait mieux, ou source. Cinq branches et quatre pierres permettent de le traverser. On grimpe à nouveau et l'on débouche sur un plateau cultivé. On redescend sur St. Menges, on traverse le village. Au carrefour je vois que la direction de Sedan
Ruisseau est un bien mot pour ce ru
emprunte la D6 sans regarder ma trace, je suis cette direction, mais ma trace ne passe pas par le bitume mais par le chemin communal. Demi tour, pour reprendre le bon itinéraire, traverser le village de Floing et grimper à nouveau sur une colline. Au sommet je découvre Sedan dans sont creux de vallée. Nous entrons également dans une zone qui à souffert lors de la première guerre mondiale. Nous passons devant un premier mémorial honorant la cavalerie africaine, puis un cimetière militaire. Nous rencontrons le Gr 14 que nous suivons. Il est intéressant car il
nous fait rejoindre la ville par de petits chemins ou de petites routes. Je n'avais rien préparer sur Sedan et je n'ai pas vu grand chose. Pas même son château fort, le plus grand d'Europe. Je n'ai pas poussé assez loin ne pensant pas que Sedan était si étendu. Voyant beaucoup d'immeubles, je me suis dis qu'après la guerre s'il restait des bâtiments anciens ils seraient dans l'Ile et je me suis trompé. J'ai modifié la trace pour la faire passer devant le château.
[Sedan : La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR, elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ». La ville de Sedan se développe autour du château fort bâti par Évrard III de La 
Sur la route une église fortifiée

Marck à partir de la fin des années 1420. Le château ne cessera d'être perfectionné et agrandi au cours des siècles suivants et en particulier par Jean Errard. Les seigneurs de La Marck sont reconnus seigneurs souverains de Sedan par le roi de France Henri II, en 1549, sous Henri-Robert de La Marck qui choisit la religion protestante. Pour prix de cette reconnaissance de souveraineté du prince sur ses terres, le prince devait au roi assistance en cas de guerre, ne pas prendre parti contre ses intérêts et lui ouvrir les places fortes s'il en faisait la demande. En échange le roi lui accordait sa protection et payait une partie des fortifications.
Charleville-Sedan le chemin du souvenir
Pendant les guerres de Religion, de nombreux protestants sont accueillis dans la Principauté de Sedan, intellectuels, avocats, artisans, ils sont la source de la prospérité de la ville. L'académie de Sedan attire professeurs et élèves. Le Prince de Sedan bat sa monnaie, contrôle une manufacture d’armes. En 1611, Jean Jannon, graveur de caractères et imprimeur-éditeur, est actif à Sedan. Bernard Palissy invente le procédé de fabrication de ses émaux à Sedan. Les horlogers Forfaict participent à cette richesse. La dentelle point de Sedan est alors très recherchée. Henri de La Tour d'Auvergne devient duc de Bouillon en épousant, en 1591, la dernière héritière des La Marck, Charlotte de La Marck. Prince bâtisseur, il développe la ville et les fortifications urbaines.
Sedan

La principauté est rattachée à la France le , après la bataille de la Marfée puis la prise de la ville par le Roi le 1 août 1641, après quelques jours de siège. Puis vint le complot de Cinq-Mars contre Richelieu. En effet, le prince Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon a participé à ce complot. Il obtient la vie sauve en échange de la Principauté. Abraham de Fabert d'Esternay est gouverneur de Sedan de 1642 à 1662.
En 1641, les filles de la Charité s'installent à Sedan pour la création d'un hôpital. La ville connaît alors un important 
développement économique grâce à la création de manufactures royales de draps, comme la Manufacture royale de draps Le Dijonval en 1646. Le drap de Sedan est en laine, il sert à fabriquer des pardessus et des tentures. Depuis 1878, les tapis « Point de Sedan », fabriqués mécaniquement, font perdurer cette tradition du textile qui employa des milliers de personnes dans le passé (cette manufacture des « tapis point de Sedan » a fermé en 2008 et appartient désormais à la ville de Sedan).

Le 1er septembre 1870, l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, fut encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille eut lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues eurent lieu. Les troupes d'infanterie de marine françaises se défendirent âprement. Ces combats sont symbolisés par l'épisode de la « Maison de la dernière cartouche », des combattants réfugiés 
dans une maison ne se sont rendus qu'après avoir épuisé leur munitions et les armes à la main. Cette maison est un musée que l'on peut visiter de nos jours. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoqua la fin du Second Empire le 4 septembre 1870. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifia 
pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La défaite précipita le déclassement de la place forte et permit l'extension de la ville. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés.
D'autres batailles eurent lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en août 1914 et en novembre 1918. Durant la Bataille de France, l'armée allemande fit une percée décisive en traversant la Meuse le 13 mai 1940 aux abords de Sedan. Frénois et Torcy sont mis en feu par la Luftwaffe le 13, et une fois la ville prise dans la journée par les Allemands du XIX. 
Armee-Korps de Heinz Guderian, elle subit le feu de l'artillerie française. Sedan est ainsi en partie détruite au cours des combats, « des rues entières ont été rasées », puis reconstruite après la Seconde Guerre mondiale sous la direction de l'architecte Jean de Mailly. wikipédia]



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