rando sac au dos - par Bleausard 77: Randonnée Le Plus Loin Possible : Le Mont Dieu

Randonnée Le Plus Loin Possible :

Le Mont Dieu - Dun sur Meuse

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Etape 56 : Le Mont Dieu – Dun sur Meuse; 37 km

mercredi 24 aout 2016

km temps arrêt V/d V/g dénivelé

37 6:54 1:00 5,3 4,7 513 +

Une très longue journée sous le soleil, presque pas d'ombre dans cette étape, il est annoncé à la radio 33° et aux thermomètres des pharmacies nous n'aurons "QUE 32°" à 16h. Je parts de ma chambre d'hôte avec un petit gout amer, une très belle bâtisse, des hôtes charmants, mais le repas du soir me reste un peu en travers de la gorge. Un plat unique et un désert, la présentation du désert sortait de l'ordinaire, charlotte au chocolat et biscuit de Reims. Enfin en hauteur cela ne représentait qu'1/4 de biscuit, je n'ai pas compté mais cela devais faire un cercle de 4 ou 6 gâteaux, pardon

quart de gâteau avec un peu de chocolat au milieu. Très bon, excellent même, mais un peu petit. On dut conserver la partie du milieu pour le crumble du lendemain. Le plat principale : Deux morceaux de filet mignon sur ratatouille et une pomme de terre. J'ai trouvé que pour le prix il manquait l'entrée et le fromage, mais peut être que dans les stages chez les grands cuisiniers "oui, l'hôtesse à fait un stage culinaire chez un grand cuisto" on leur dit de faire ainsi. C'était, très bon, excellent même, mais le chemineux que je suis aurait préféré en avoir un peu plus. Je me suis rattrapé sur le petit déjeuner qui était à l'anglaise. Enfin pas trop tout de même, étant le premier, je trouve trois petites viennoiseries les mini... Un mini croissant, un mini pain au chocolats, un mini

pain au raisin. Je demande si les trois sont pour moi ! Il m'est répondu que si je mange tout ils seront remplacés. Je comprends un peu tard qu'étant trois, c'était un chacun. J'en ai prix deux. j'ai compris la situation lorsque j'ai remarqué qu'il y avait trois œufs, trois demi tranche de jambons. Depuis le mois dernier et mes hôtes Hollandais je me suis aperçu que l’œuf et le jambon passaient bien le matin, alors maintenant je déjeune correctement, et puis faut bien ce remplir l'estomac, ce n'est pas avec ce que j'ai mangé hier que je vais pouvoir faire mes 37 km. Ce que je regrette mes bons repas

pour 13 euros en Thièrache. Pour cette nuit, j'ai cassé la tirelire, je n'avais rien trouvé d'autres, ou il fallait que je revoie tout l'itinéraire de la semaine.
Ce que je regrette également c'est de ne pas avoir vu qu'il y avait un gîte d'étape : La grange au mont 15 places et ils font le repas du soir, j'aurais certainement payé moins chère et manger un repas normal. En plus ce gîte, il est proche de la chambre d'hôte. Hier à la place de prendre le chemin avec les ornières sur la droite je le prenais sur la gauche.

Je ne rejoints pas le Gr et la route de la Chartreuse, le chemin d’accès est bien trop défoncé, je prends la petite route bitumée que je poursuis jusqu’à la rencontre de la D 30 ou je rencontre le GR 14. Beaucoup de bitume aujourd'hui, même avec le Gr 14. Pas beaucoup de photos, les paysages vallonnés sont trop vaste et avec mon petit appareil de baroudeur cela ne rend rien, surtout qu'il n'y a plus de premier plan. Dans les champs on commence, les labours et les semailles, quelques bottes de pailles ou de foins oubliées par ci par là. On traverse les Grandes Armoises continuons la D 130 jusqu’à la fourche ou nous quittons la départementale pour une petite route. Les petits villages sont traversés sous un soleil de plomb, pas âme qui vive, hors mis l'agriculteur dans son champ, tout les volets sont baissés

pour tenir les pièces situées derrière dans l'ombre. Il faut attendre Oches pour trouver un chemin de terre. Il fait trop chaud, pas un enfant ne joue dehors. Les champs s’égrènent les uns après les autres. Avec cette chaleur on se croirait dans le sud, je devais avoir la même température en juin dans les étapes des Alpilles. Ici il n'y a pas de garrigue mais des vallons et des champs à perte de vue . Heureusement il y a du vent ce qui rend cette chaleur supportable, c'est même rafraichissant lorsque l'on a un bosquet et

de l'ombre. Juste avant Fontenois c'est galère, le chemin est lamentable herbe jusqu'au genoux, il faut traverser un champ de maïs puis longer des barbelés le chemin est encombré de ronces. Personne n'a fait le GR 14 et du moins cette partie depuis plusieurs années. Même les bénévoles de la FFRP ne sont pas venus. Après Fontenois le chemin débouche sur la D6. Je quitte ici le GR 14 il descend bien trop bas ; Bar le duc et Vitry le François (Le GR 14 descend à Paris par Chalon, la montagne de Reims et les boucles de la marne. Il se divise en plusieurs branches le 14 A et le 14B pour arriver à Paris vers le bois de Vincennes.) J'emprunte un petit chemin et débouche sur la D 947 grosse nationale, mais avec un bon bas coté. A Buzancy je fais l'impasse sur la supérette, j'ai à manger pour midi, mais plus rien pour demain, il me semble que j'ai des commerces à

mon point d'arrivé. On trouve la D12 à la sortie du village, la statue de Jeanne d'Arc attire mon attention. [A l’entrée du village, juste après le garage automobile, à droite, la statue

est dans le parc dans l’angle de cette rue. Cette statue de Jeanne d’Arc trône dans ce petit clos depuis de nombreuses années. Mme Bertholet, propriétaire du jardin, nous explique qu’elle est repeinte par des jeunes gens de la famille quand c’est nécessaire.
Il n’y aucune raison pour qu’elle soit là. Mais elle est là et attire la curiosité de nombreux promeneurs. Elle est installée ici et rénovée pour le plaisir des touristes.

Elle aurait été posé ici sans aucune cérémonie, pour aucun événement particulier : en toute discrétion ! cette historique est signé Audrey sur le site http://www.zephyr-sarl.fr/blog_samaritaine/index.php/2006/12/11/statue_jeanne_d_arc_sur_la_route_du_camp.html]
Heureusement cette départementale est bordée de bois, ce qui me permet d'avoir un peu d'ombre. Après Andevanne l'on retrouvera pour un court moment le chemin des champs, ensuite le bitume jusqu'à Dun. Surprenant ce village au pied d'un mamelon rocheux et coincé par la Meuse. J'arrive à ma chambre d'hôte. Elle se situe en pleine ville, en bordure de la Meuse et

de la D 954. Elle fait l'angle d'une rue. Je me demande si c'est vraiment là. Extérieurement c'est une boutique. La façade aurait besoin d'un bon ravalement, (comme beaucoup de maisons dans ce centre ville) les volets sont rouillés. Les temps sont durs et le village doit avoir des soucies pour maintenir propre son patrimoine. Je trouve l’immense porte et l'information me confirment que c'est bien ici. Hôtesse charmante, elle me propose par cette chaleur un rafraichissement. Ils sont Hollandais et travail en France. La maison est immense, on me conduit dans ma chambre, encore plus surprenant cette chambre dont les murs sont peint en rouge,

par cette chaleur les volets rouillés sont fermer. Ces une chambre de trois personnes, un lit double et une alcôve avec un lit simple et l'on me dit que c'est ici ou je couche.... et puis pour ne pas salir le dessus du lit blanc du lit double (faut bien donner un peu de gaité à cette pièce) on dispose un drap dessus au cas ou je dépose mon sac que l'on croit sale.... sur le lit et que je salisse. Cela ma vexé. Je ne suis qu'un pauvre "chemineux". Je n'ai pas beaucoup apprécié cette sollicitude et j'ai bien fait attention à ne pas toucher ce grand lit.