lundi 3 octobre 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : Dun sur Meuse - Damvilliers Etape 57

 Randonnée Le Plus Loin Possible :

     Dun sur Meuse - Damvilliers

Carte IGN        Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

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 Etape 57 : Dun sur Meuse - Damvilliers ; 24,2 km

jeudi 25 aout 2016

km     temps      arrêt      V/d      V/g      dénivelé
24,2   4:45         0:44      5,1       4,4          373+

La nuit fut difficile, faut dire qu'après le silence monacale du Mont Dieu, Dun sur Meuse coincé entre le fleuve, la route Nationale et la montagne, ce fut bruyant. Ce village qui était une place forte avec un château sur sa colline, à bien perdu de sa splendeurs. [Situé dans le nord de la Meuse, le bourg de Dun-sur-Meuse est composé de la ville basse et de la ville haute.
C’est vers 1053, qu’un château fut construit sur la colline et au XVIe siècle, la place fortifiée de Dun était alors une des clés de la Lorraine. La place fut assiégée et prise en 1591 par le duc de Bouillon, et à partir de 1642, elle connut, malheureusement, le même sort que la plupart des places fortes de Lorraine, c’est-à-dire le démantèlement.
Petit déjeuné sur la terrasse
Extrait de la monographie « Géographie historique, statistique et administrative du département de la Meuse »
par E. Henriquet – Publication 1838
Dun dépendit primitivement de la Lorraine Mosellane. Donné en 988 à l’église de Verdun, par l’empereur Othon IV, il passa ensuite à la puissante maison d’Apremont, qui y jouissait des droits régaliens et qui y fit battre monnaie (1387).
En 1399, la ville et la châtellenie de Dun revinrent aux ducs de Bar qui les conservèrent jusqu’à la cession définitive, qui en fut faite par le duc de Lorraine Charles IV, au roi de France Louis XIII, en 1633. Dun fit dès-lors partie du Clermontois, et fut donné par Louis XIV au grand Condé, dont les descendants en jouirent jusqu’à la révolution.
Dun a souffert plusieurs sièges : en 1533, les Anglais se présentèrent devant la place, ouvrirent la tranchée, et furent obligés de lever le siège trois mois après, ayant été repoussés dans tous les assauts qu’ils avaient donnés. En 1591, le vicomte de Turenne, duc de Bouillon et maréchal de France, surprit Dun, l’enleva par escaladade, et le garda jusqu’en 1595, qu’il fut remis au duc Charles III.
Au mois d’août 1642, on commença à démolir les fortifications de 
la ville et du château. Depuis ce temps, Dun n’a fait que décroître. Déjà cette ville avait beaucoup souffert quelques années auparavant, et des calamités de la guerre, et des ravages de la peste qui avait suivi l’irruption des Croates. A cette époque, Dun comptait 1200 maisons habitées par une population nombreuse, et en moins d’un quart de siècle, il se vit démantelé et presque entièrement dépeuplé.

Les traces des anciennes fortifications sont bien visibles encore ; 
dans plusieurs endroits les murs des remparts sont dans leur entier. Une ancienne porte de secours fait aujourd’hui encore communiquer la ville basse avec la ville haute. On montre un souterrain bien conservé, qui part de la ville haute et aboutit à une montagne voisine. Plusieurs parties du territoire portent encore des noms qui rappellent d’anciens souvenirs, tels que : la Bombarde, le Vieux-Château, etc. http://enlorraine.unblog.fr/2010/10/13/le-chateau-de-dun-sur-meuse-55/] Le démantèlement continue mais 
cette fois ci en ville basse. Cela me fait penser à tout ses villages situés sur une route à grande circulation (ici c'est la liaison entre Sedan et Verdun) il y passe des camions, c'est bruyant, une pellicule de pollution se dépose sur les murs. Dans cette rue principale qui ma semblé sombre, par d'un coté la colline et de l'autre une suite de maisons à deux ou trois étages aux façades grises et aux nombres de maisons ou de magasins fermés. Et  aujourd'hui, il fait très beau, le temps est claire on cherche l'ombre et malgré cette luminosité les façades sont ternes, elles font sales, beaucoup de boutiques sont fermées, à vendre. Dans cette ville base je n'aurai pas envie d'y résider, par contre le petit village attenant ou en ville haute pourquoi pas. Surtout qu'elle ne manque pas d'atout cette ville, supérette,
petite plage en bordure d'un lac (il faisait 33° et toute la ville se trouvait là), restaurant (plusieurs). La bonne trentaine de kilomètres réalisées hier sous le soleil ma bien fatigué et que je ne vois plus tout à fait les choses du bon coté.
 Ma nuit fut donc difficile, des voitures et des camions, mais ce fut surtout les cloches de l'église dominant la cité perchées sur cette colline. Elles sonnent toute les heures et demi heures. J'ai eu l'impression de ne pas avoir dormis entre deux sonneries. Ce n'est qu'une impression. bien sur, il faut se réhabituer aux bruits de la ville. 
Ce matin je parts tard très tard, pas avant neuf heures. Chez des Hollandais le petit déjeuné est bien sur à l'anglaise, il fait déjà chaud et la table est installée sur la terrasse face à la Meuse. Ici pas un bruit. J'ai le temps je n'ai que 24 km dommage que je n'ai pas pu profiter pleinement de ma nuit. Pourquoi que 24 km? A Dun je rencontre le GRP de pays aux marches de Meuse Nord et Sud. J'ai tracé mon itinéraire sur la carte grossièrement "route 200m"  j'avais un beau tracé. Lorsque j'ai voulu affiner à 200m "carte piétonne" je me suis aperçu que la trace avait disparue au raccord mal fait par l'IGN. En effet d'un coté des routes de l'autre sans bien se raccorder les traits noirs des sentiers. Franchement L'IGN travail fort mal.... et il est difficile de faire confiance à leur cartes. Donc au dernier moment, je n'ai pas pris cette branche du GRP qui me faisait faire 30km. Un jour, j'ai essayé de suivre un balisage réalisé sur une carte routière, c'était le GR 2013 entre la gare TGV d'Aix en Provence et cette dernière ville, ce fut une galère, je me suis bien dit que je ne recommencerais pas. Cette malheureuse expérience ma fait abandonner l'idée du sentier Eiffel passant par la Belgique, car je n'ai, la trace du coté Belge 

qu'en carte routière. Revenons à notre trace. A l'origine je devais passer par Montmédy, mais je n'ai pas trouvé de couchage.
  Cela commence bien, ici je rencontre le Grp de pays aux marches de Meuse Sud et il grimpe directement au rempart de l'ancien château, puis nous longeons ces mêmes remparts. les cloches mon tellement cassées les oreilles cette nuit que je ne pense même pas à me détourner du balisage pour la visite de l'église. Je poursuis par le tour des remparts et une vue magnifique sur la campagne. Nous sommes montés pour redescendre sur l'autre versant de ce 
mamelon. A la sortie du village, j'ai deux traces de Grp. l'une allant tout droit dans les champs et que la carte perdra autour de l'aéroport de Marville. L'autre tournant sur la droite, à l'angle d'une très belle maison. Je suis, ma trace à droite qui grimpe dans un bois. Toute la journée ce ne sera que succession de bois et de champs. Sans le savoir j'ai tracé le bon chemin... à couvert des bois, il fait encore chaud, très chaud à Damvilliers je lirais 40° au thermomètre de la pharmacie et aujourd'hui je n'ai pas ce petit vent chaud qui semble vous rafraichir. Tout est mouillé, même le short et pas qu'au niveau du dos ou le sac empêche la circulation de l'air. On passe Fontaine saint clair, elle porte bien son nom, On entend l'eau couler de partout. Puis de nouveau les bois. Sur le bord du chemin des

quantités  de stères de bois, un vrai rempart, cela fait bien un kilomètre de long. Nous arrivons tranquillement à Brandeville, ou nous ne rentrerons pas dans le village, le Gr à été modifié, il prend un charment sentier intra muro et c'est reparti pour une grimpette et les bois. En réalité la carte n'est pas synchro, des bouts de chemin balisés ne se raccorde pas. Sur le terrain je n'ai rien trouvé. D'après la carte le balisage évitait le village, je devais partir sur la gauche mais la 
peinture me dit tout droit vers le village et Brandeville. Par contre sur la carte  randonneur rien le néant...... Mais que fait l'IGN.  Puis une longue période de champ sur une butte, on est à 328 m d'altitude. Nous entrons dans le bois d'Ecurey ou sur la carte piéton je retrouve mon GR qui reprend au milieu de nul part. Long bois. Je fait une longue pose déjeuner (je coupe le GPS) et fait une sieste à mi ombre. J'en profite pour faire sécher l'intérieur des chaussures, les chaussettes et la chemise. La descente n'est pas facile, le chemin n'est pas très bien entretenu. On y trouve un croix en pierre, 
impossible de lire le nom dessus. [A Ecurey il y eu une abbaye aujourd'hui démantelée. Y a t'il un lien ? je n'ai rien trouvé sur internet.] Nous traversons Réville aux Bois nous sommes dans la pleine, il fait tellement chaud que les bouses de vache en séchant et se rétractant, décolle le bitume. Nous arrivons à Danviliers après quatre kilomètres de bitume.
  
                                          Il fait tellement chaud que la bouse de vache en séchant décolle le bitume
Eglise de Damvilliers

[L'Église Saint Maurice de Damvillers
...l'un des plus beaux édifices religieux du nord-meusien.
L'Église actuelle (15 - 16ème siècles) a remplacé l'ancienne, romane (11ème siècle) dont subsistent notamment les nefs latérales qui ont été relevées, deux fenêtres et la rosace aveuglées, le siège des célébrants et un pilier carré.

Le clocher tour (11 - 12ème siècles) servait, au Moyen-Âge, d'observatoire et de refuge pour les habitants lors des attaques que subissait le village. Il fut détruit en partie en 1637 durant le siège mené par le Maréchal Châtillon pour le roi de France, Louis XIII. C'est en 1777 que la tour fut surmontée d'une flèche.

Les 4 cloches, emportées par les allemands pendant la Première Guerre Mondiale, ont été remplacées en 1930. Elles ont pour nom : Maurice, Marie, Jeanne et Agathe.

La porte qui se détache sur le devant marque l'entrée de l'ancien cimetière qui entourait l'Église jusqu'en 1848. L'auvent placé au-dessus du porche provient d'un ermitage détruit pendant la Révolution. Il était situé sur la route de Dombras au lieu-dit "Jossifontaine". C'est l'abbé Mandre (1748-1825) qui récupéra cet auvent et fit restaurer l'Église des nombreux dégâts causés par la Révolution .

À l'intérieur, les vitraux de choeur, posés en 1944, rappellent trois événements de la vie de Saint-Maurice. Le vitrail monument aux morts est une particularité créée en 1933. Il faut remarquer la diversité des occulus, des clés de voûte et le beau tableau de Saint-Maurice, récemment restauré, offert par le Maréchal Gérardhttp://www.tourisme-damvillers.com/terre-d-art-et-d-histoire

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