Des randos pour ouvrir les yeux……… Apremont – Gros Sablon- Haute plaine – Franchard
Je
me posais la question suivante : Qu’elles
points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur
peu motivé pour une
promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans
but précis, faire et refaire
les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec
une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume
lorsque les
parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les
revoir.
C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de
réaliser des
randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est
riches. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les
rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques
commémoratives.
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!! Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peux ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!! Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt et d'autres Sylvains remerciaient ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part
parce que j’en connais fort peu. A
l’époque
ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la
carte les « trous » "appelés chambre ou grotte tout dépend de leur formations" ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma
mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et,
puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou
moyenâgeuse,
il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret,
datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage.
Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en
aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Il est vrai de demain..... elles seront historique.
Il est vrai de demain..... elles seront historique.
Trace Randogps Le code mobile de cette randonnée est b309650
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons d'écrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.
Une chose encore. Le temps de parcours ne tient
absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi,
je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines,
je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.
Circuit 4
Apremont – Gros Sablon- Haute plaine – Franchard
Apremont – Gros Sablon- Haute plaine – Franchard
26 Stations : Il est préférable d’utiliser un GPS pour suivre l’itinéraire. Nous utilisons beaucoup de sentiers hors pistes balisées et chemins inscrits sur la carte.
KM temps arret
V/d V/g Dénivelé
24 5h30 1h30
4,7 4,0 663 +
(Attention le temps de parcours ne tiens pas compte de la recherche des sites notés en vert . J’ai refais le chemin après avoir retrouvé tous les points. Mais comme vous, certain point que je ne connaissais pas je les ai cherché, pas trouvé, j’y suis retourné deux ou trois fois. Vous chercherez certainement moins que moi, puisque le chemin passe à coté.)
Novembre 2015
Départ Gorges d’Apremont. Personnellement je préfère un petit parking
situé sur la route ronde à proximité du carrefour du Grand Veneur sur le
passage du sentier 6
Mais l’on peut partir du parking du bas Bréau à Barbizon (après la
station 4) ou du carrefour de la Croix de Franchard. Je n’aime pas ses deux
derniers parkings surtout le week end. Bien trop de monde.
Nous ne prenons pas le sentier bleu, mais le chemin sur notre droite
entre le sentier N°6 et la route goudronnée coupons la route du rapin, nous
débouchons sur la route de Barbizon à Fontainebleau. 400m plus loin, dans un
carrefour mal défini entre la route du Milan et du Hoqueteau nous trouvons un
sentier sur la gauche que nous prenons. Nous trouvons rapidement le sentier
bleu que nous prenons sur la droite. Nous sommes route du chaos d’apremont. Nous
avons notre première station.
Revenons un peut sur nos pas et
poursuivons le sentier bleu, nous trouvons rapidement sur une surface lisse d’un
banc de grès la seconde station.
Station 02 : Plaque carrière Château
Poursuivons le sentier bleu qui nous fait circuler dans d’anciennes
carrières, nous avons un magnifique point de vue sur les gorges et ses chaos.
Pour l’instant les arbres sont parcimonieux et l’on ce rend bien compte des
célèbres chaos de Fontainebleau. En 2015 ou si vous disposez d’une carte
antérieure à cette date, la trace bleu ne passe pas du tout ou nous sommes. (Si
vous avez une carte encore plus ancienne vous devez êtes totalement perdu. La
trace du 6-6 ayant été changé au moins deux fois (sur la carte actuellement à
l’écran décembre 2015, non a jour, vous trouvez la première modif.) Attention au
changement de direction, ils sont à quatre vingt dix degrés. Nous descendons
dans un joli vallon par la route du Hochepied, (Oiseau
qu'on lâche seul après le héron pour le faire monter. {Dico de la foret}) et
prenons sur la droite la route des gorges d’Apremont, jusqu'à la rencontre du
sentier bleu N°6 (carrefour ou un rocher
ressemble à une tête de caniche) (enfin ça c'est ma vision de ce rocher) que nous prenons à droite. Nous quittons la
route des gorges d’Apremont et suivons le sentier 6 (sentier qui au départ
ressemble à une route) à une fourche un balisage jaune se joint au bleu. Nous
arrivons à l'intersection avec le 6-6. Ici nous approchons de la station 03.
Pour nous y rendre remonter sur quelques mètres le sentier 6-6 et le jaune dans
un virage nous trouvons sur la gauche un sentier se dirigeant vers les rochers,
nous serpentons entre ceux ci, contournons une espèce de grotte, passons
dans une faille, contournons un gros bloc de rocher et enfin nous débouchons
sur un espace moins rocheux. Derrière nous, une plaque de cuivre.
Station 03 Plaque Boyer
Ici aussi nous avons une belle
vue sur les chaos rocheux. Revenons sur nos pas redescendons le sentier 6-6 et
poursuivons le sentier 6 sur notre gauche par la mare aux biches. Traversons la
zone rocheuse, passons devant la mare aux
biches, nous rencontrons un peut plus loin un chemin. Abandonnons le sentier
bleu pour descendre cette route (route du désert pas de pancarte et il faut
grossir la carte au maxi pour avoir un nom) Nous sommes dans le val des
mousquetaires. Sur la gauche un beau rocher avec une immense fente, c’est la
Continuons de descendre nous
retrouvons la route de Barbizon à Fontainebleau que nous prenons à gauche. Nous
arrivons au carrefour du Bas Bréau, toujours aussi touristique et sentant
toujours autant la vieille huile de friture. C’est le coin que j’apprécie le
moins. Trop de monde, Trop d’aménagements hideux avec ses barrières protégeant
la chute de branches d’arbres bien trop vieux, pour rester en place avec autant de public, et que l’on a pas voulu remplacer
au moment opportun. On y trouve également des claustras protégeant des ronces….. J’ai
l’impression de rentrer dans un parc d’attraction en faillite, genre de parc tant décrié par "Loiseau". C'est "ÇA" la Foret de protection tant attendu avec ses 18 classements de protections ! Et encore je vous est éviter les affreux escaliers en "palette" qui plus est, placé entre deux rangées de fils de fer mal tendu afin de bien canaliser le promeneur. On installe cela un peu partout et l'on est fier de baliser un sentier nommé ÉROSION. Très peu pour moi. On aurait mieux fait de créer des sentiers là ou il n'y en avait pas..... 25 000 hectares ça en fait de la surface..... j'en ai tracé virtuellement un peut plus de cinquante en foret domaniale. Traversons le
carrefour et remontons un peu. Le parcours suit le sentier bleu, mais je le
trouve bien trop prêt de la route. Restez entre la route et les premiers
rochers. Coupons le GR. On trouvera un peut plus loin un sentier réservé aux
chevaux "la piste des dames", (Il emprunte une route forestière s'appelant la route des Dames.) balisé en orange à deux mètres de haut. Après un
chemin nous rencontrons un balisage jaune que nous suivons. Il s’infléchit sur
la droite, on contourne un chaos de rocher. Laissons sur la droite les
claustras, et sur la gauche nous apercevons le monuments des stations 05-06 prenons le sentier
bleu sur la gauche et grimpons à la,
Station 05 Monument Millet Rousseau,
Station 05 Monument Millet Rousseau,
derrière en continuent
le sentier bleu contournant le claustra nous arrivons à la
Station 06 plaque célébrant la première réserves Artistiques
Station 06 plaque célébrant la première réserves Artistiques
Quittons le sentier bleu et redescendons sur la gauche, nous trouvons un
sentier avec des marches et dirigeons nous vers le carrefour ou nous trouvons une route que nous
prenons à droite avec un balisage jaune, elle grimpe un peut, puis fait fourche. Prenons la branche de droite entre les parcelles720 & 715 route des gorges de
d’Apremont . Nous rencontrons le sentier bleu et jaune que nous prenons à
gauche passons entre des rochers retournez vous et vous verrez l’éléphant
poursuivons le sentier 6 et grimpons vers la station 07 par le sentier appelé
du temps de Denecourt "sentier des artistes" (du temps de Denecourt il portait le N°16), faut bien avouer qu’il grimpe pas
mal…. En haut nous arrivons à la
Station 07 : Henri
Chapu.
Horreur on à peint la gravure en bleu, on ne voit plus que cela. Ce doit être une nouvelle manie de peindre les gravures …. Il a été fait la même chose à la fontaine Maria. Il est vrai que je suis passé devant ce rocher de nombreuse fois sans l’avoir vu cette gravure. Elle n’est pas notée dans le guide AFF de 1975.
On trouve dans le guide de 1994 une note nous informant que nous sommes sur le sentier des artistes et que l’on passe au pied du rocher, mais pas de la gravure, il fallait ouvrir l’œil. Aujourd’hui je trouve que cela flash un peu trop, vivement que les intempéries et les lichens cachent tous cela. Poursuivons le sentier 6. Nous passons devant une grotte portant le N° 3 aujourd'hui peint en bleu hier en rouge.
Horreur on à peint la gravure en bleu, on ne voit plus que cela. Ce doit être une nouvelle manie de peindre les gravures …. Il a été fait la même chose à la fontaine Maria. Il est vrai que je suis passé devant ce rocher de nombreuse fois sans l’avoir vu cette gravure. Elle n’est pas notée dans le guide AFF de 1975.
On trouve dans le guide de 1994 une note nous informant que nous sommes sur le sentier des artistes et que l’on passe au pied du rocher, mais pas de la gravure, il fallait ouvrir l’œil. Aujourd’hui je trouve que cela flash un peu trop, vivement que les intempéries et les lichens cachent tous cela. Poursuivons le sentier 6. Nous passons devant une grotte portant le N° 3 aujourd'hui peint en bleu hier en rouge.
Station 08 : Grotte des Barbizonnières. Comme pour le rocher d’Artagnan, pas de gravure mais un numéro nous indiquant que cela devait être une déviation de la branche principale. Mais elle a une histoire cette grotte. Poursuivons le sentier bleu sur la crête. Nous passons devant de beaux rochers certain portent des numéros. Au moment ou nous rencontrons le GR 1 en provenance de notre gauche (route des ventes Alexandre.) quittons le sentier bleu et le GR. Chercher bien sur votre droite entre les rochers vous devez trouvez un sentier qui nous fait descendre en passant sous un dolmen, vers la route des gorges aux néfliers. Coupons cette dernière et continuons en face la route Alexandre. Nous garderons cette route jusqu'à la rencontre de la D11. La descente est rude après le plateau du point de vu du camp d’Arbonne. On retrouve une marque de l’ancien TMF. Après avoir traversé la D11 continuons en face jusqu'à ce que la route forme fourche prenons à gauche la route des buttes de Fontainebleau, puis à droite la route des Mathurins. Coupons la D 409 continuons en face et prenons sur la gauche la route du loup (route en stabilisée ouverte à la circulation pour ce rendre au parking) puis à droite la route du cul de chaudron (nom vulgaire de l'amélanchier, espèce d'alisier. L'expression Cul du Chaudron est fautive. Dictionnaire de la foret.) Nous arrivons au carrefour de la plaine de Macherin (parking) nous prenons à droite la route du cul du chaudron. Puis à droite la route des gorges de franchard. Nous passons un grand carrefour avec la route du louvard et le bornage. Un peut plus loin, au niveau du chemin de la roche Sylvie nous avons sur la gauche la Station 09 : Roche Sylvie
Poursuivons la route des gorges de Franchard, passons le chemin des
buttes et prenons le suivant sur la
gauche, nous remontons jusqu’à la rencontre du GR que nous
prenons à gauche. Nous suivons ce dernier qui serpente dans les rochers. A un
moment nous sommes commun à la route Darwin, mais dans les rochers du gros
sablon les routes de crête ne sont pas bien marquées au sol. Nous coupons la
route cavalière du louvard et grimpons en face (enfin pas tous à fait il faut
faire un esse sur cette route stabilisée en calcaire) jusqu’au premier chemin
que l’on rencontre et que l’on prend à gauche sur une dizaine de mètres (sur la
carte c’est le second, sur le terrain je ne me souviens plus si j’ai vu le
premier)
Remontons le chemin et reprenons le GR sur notre gauche. Après un
plateau rocheux nous quittons la route des hautes plaines pour suivre le GR sur
la gauche. Nous retrouvons une plaque indiquant la route Darwin. Nous passons
successivement de la route du loup, à la route des hautes plaine, le plus
simple suivons le GR. Nous arrivons à une intersection ou nous prenons encore à
gauche la route de Saint Mégrin un peu plus loin nous avons un point de vue sur
le nord ouest de la foret au loin les
antennes de Saint Asisse. Nous trouvons en bordure des diaclases et du chaos rocheux, une plaque triangulaire.
Poursuivons le GR, il descend sur la gauche par la route Mendel en bas
nous coupons la route des gorges de Franchard et poursuivons en face la
même route sur quelques mètres. Sur la face d’un rocher en très fin nous
trouvons la
Station 12 : des gravures très fines d’une mascarade
rupestre "le tracé de bisons" il y a trente ans au moment de leur
créations ils étaient très visibles aujourd’hui si vous les loupés ce n’est pas
bien grave. Je me demande même si j'ai bien retrouvé le rocher il me semble que cela ne ressemble pas aux dessins retrouvé dans les cahiers du GERSAR. Pour ceux qui ont cherchés et peut être trouvés revenir sur vos pas,
quittons le GR et prenons la route des gorges de franchard en direction des
ventes barbiers arrivée à cette route nous la prenons à droite et grimpons à
nouveau, nous retrouvons le GR et le TMF. Au trois quarts de la pente, un peut
avant les racines nous avons sur la droite une sente menant à un banc de coupe
ou nous trouvons la station
Station 13 caverne ou abri de carriers : On y trouve des gravures modernes assez fine, attention
vous êtes surveillé…… En sortant jetez un petit coup d’œil sur l’une des
pierres du mur.
Soleil-tri dents-lune peut être une abeille ou un papillon |
plaines que nous avons eu bien du mal à grimper (je vous assure que c’est la dernière fois.... pour ce passage-ci) en partie basse nous rencontrons à nouveau le GR que nous prenons à droite route des gorges de franchard (ce sont dans les rochers de gauche que nous trouvons le ’’trou’’ appelé le toit de la verte. Dans ce trou il y avait une belle triple enceintes qui a été saccage par une gravure. A la route du carnage nous rencontrons le sentier 7. Poursuivons la route des gorges de franchard commun au GR et au bleu. Lorsque ce dernier tourne à gauche, nous quittons le GR pour suivre le bleu. Nous passons devant une énorme caverne, plutôt un abri peu profond ravagé par des inscriptions c’est moderne.)
la station 14 L’Antre des
Druides
Poursuivons le sentier bleu et abandonnons le lorsqu’il grimpe sur la
platière pour se diriger vers le rocher perché. (Ce sentier 7 victime de son
succès à subit de très nombreuses modifications depuis sa création. Dans les
années 1980-90 un grave accident c’est produit à Franchard. Un rocher
déstabilisé par l’affouillement du sable du à la sur fréquentation à glissé. Je
vous rassure ce n’est pas de ce coté. Du coup de nombreux travaux ont été
réalisés [coté Ermitage], on à également détourné les GR 1 et 11 dans le creux
des vallées, et le sentier bleu sur la platière sans vérifier véritablement s’il s’y trouvait un danger. Parfois un simple escalier en pavées de grès aurai suffit à contenir le sable. Ce qui rend les GR et le sentier bleu mornent et sans intérêt. Le principe de précaution à prévalu. Le pire me semble t'il, c’est que dans cette zone surpeuplée on a installée le centre éco touriste, ce qui amènent encore un peut plus de monde. J’ai parfois du mal à comprendre…..
Poursuivons donc l’ancien balisage. Pour ce faire, après avoir vu la roche perchée (je ne me souviens plus s’il y a une étoile ou une lettre, nous passons entre deux murs de rocher et nous arrivons en bout de la dune nous passons sur la droite dans une faille avec des immenses rochers. C’est grandiose. Quelques traces nous montrent encore le passage. Après la faille le sentier partait sur la gauche dans le sable. Pour moi c’est la partie la plus litigieuse, le sable, des dalles rocheuses. Ici on aurait installé un escalier en grès pour contenir le sable, le sentier restait praticable. Descendons plutôt sur la gauche vers la route raymond. Nous trouvons également des sentiers de varappeurs qui nous conduisent sur cette même route. Sur cette route nous y trouvons le sentier bleu N° 7 que nous suivons. Vous devez arriver face (ou presque) au sentier 7 qui grimpe dans les rochers après la route Raymond, suivant le chemin que vous avez suivi redescendez cette route et prendre sur la droite le
balisage bleu. Nous grimpons en serpentant entre les rochers. Ensuite ce
n’est pas facile à expliquer. Sur la carte cela semble simple, il y a un virage
sur la gauche, sur le terrain ce n’est pas aussi visible que cela. Au trois
quarts de la monté avant un passage un peut plus étroit entre des rochers on
trouve sur la droite un chemin menant à des sites d’escalades. Le sentier
serpente au pied d’une énormes barre rocheuse et nous passons devant la
des vallées, et le sentier bleu sur la platière sans vérifier véritablement s’il s’y trouvait un danger. Parfois un simple escalier en pavées de grès aurai suffit à contenir le sable. Ce qui rend les GR et le sentier bleu mornent et sans intérêt. Le principe de précaution à prévalu. Le pire me semble t'il, c’est que dans cette zone surpeuplée on a installée le centre éco touriste, ce qui amènent encore un peut plus de monde. J’ai parfois du mal à comprendre…..
Poursuivons donc l’ancien balisage. Pour ce faire, après avoir vu la roche perchée (je ne me souviens plus s’il y a une étoile ou une lettre, nous passons entre deux murs de rocher et nous arrivons en bout de la dune nous passons sur la droite dans une faille avec des immenses rochers. C’est grandiose. Quelques traces nous montrent encore le passage. Après la faille le sentier partait sur la gauche dans le sable. Pour moi c’est la partie la plus litigieuse, le sable, des dalles rocheuses. Ici on aurait installé un escalier en grès pour contenir le sable, le sentier restait praticable. Descendons plutôt sur la gauche vers la route raymond. Nous trouvons également des sentiers de varappeurs qui nous conduisent sur cette même route. Sur cette route nous y trouvons le sentier bleu N° 7 que nous suivons. Vous devez arriver face (ou presque) au sentier 7 qui grimpe dans les rochers après la route Raymond, suivant le chemin que vous avez suivi redescendez cette route et prendre sur la droite le
C'est tout de même plus beau non!!! |
Station 15 : des empruntes de mains
Poursuivons se sentier qui devient plus ou moins visible, nous
l’abandonnons pour descendre dès que nous trouvons une sente vers la route des
gorges de franchard que nous prenons à gauche. Nous trouvons une pancarte
parking et sur la gauche nous avons un chemin qui serpente dans la fougère,
nous faisant déboucher sur la route Tavane (si vous ne la voyez
pas : pas grave. Au carrefour vous
prendrez à gauche la route tavane.) C’est également le sentier bleu N7 ainsi
que le GR et le TMF, que nous abandonnons quelques centaine de mètres plus loin
(lorsque le sentier bleu tourne à gauche.)A ce carrefour nous avons une pléiade
de pancartes on y trouve la direction du parking, la route tavane, et, Arbo
essence. Nous trouvons sur la droite un
sentier dans les fougères c’est l’ancien sentier bleu N°7 qui avait été
abandonné lorsque cette partie était en réserve artistique. Attention les vététistes ont
pas mal marqués leur passages. Nous arrivons à la mare aux pigeons que nous
longeons jusqu’au bout. Attention à la fourche prenons la branche de gauches le
long de la mare.
Nous débouchons sur un chemin (normalement face au sentier bleu) prenons cette route sur la gauche et à la rencontre du GR prenons ce dernier sur la droite. On coupe la route du monastère, continuons par la route de la mare aux pigeons. On retrouve le sentier bleu, nous coupons la route ronde dans un virage. Attention la visibilité n’est pas excellente et les voitures roulent vites. Continuons en face par la route des gorges aux houx et prenons la première à gauche route mazarin, abandonnons GR et sentier bleu. Puis la première à gauche route du mont aigu et nous arrivons à la station
Nous débouchons sur un chemin (normalement face au sentier bleu) prenons cette route sur la gauche et à la rencontre du GR prenons ce dernier sur la droite. On coupe la route du monastère, continuons par la route de la mare aux pigeons. On retrouve le sentier bleu, nous coupons la route ronde dans un virage. Attention la visibilité n’est pas excellente et les voitures roulent vites. Continuons en face par la route des gorges aux houx et prenons la première à gauche route mazarin, abandonnons GR et sentier bleu. Puis la première à gauche route du mont aigu et nous arrivons à la station
Station 16 : Croix de Franchard
Nous arrivons dans l’un des lieux que j’aime le moins, dans franchard coté
parking et esplanade de l’ermitage. J’ai toujours connu du monde dans ce lieu.
Faux dire qu’il y avait un resto. Le parking était bondé de randonneurs et de gastronomes,
c’est par ici que les rochers on glissés. Le sable ayant coulé comme une rivière du aux nombreux passages des touristes. Fallait bien digérer un peu, les
gastronomes se joignaient aux grands et petits randonneurs dans ce passage
obligé de la route Raymond, les enfants encore en age de jouer au sable, en
profitaient pour déstabiliser un peu plus les rochers en creusant à leur pied. On
ne voit pas le danger, et, puis un jour, pas
fait comme un autre ça glisse. Mais tant que cela ne bouge pas, on constate, on
informe, mais on ne fait rien…. Et puis après ? Après on crie au loup, on
applique un principe de précautions drastique. C’est tellement grave, que l’on a
plus le temps de vraiment analyser les choses, procédure d’urgence :
déviation de tout les circuits touristiques, fermeture du restaurant par un non
renouvellement du bail, mis en place de gros travaux de stabilisations des
rochers, vous le verrez nous passerons devant. C’est énorme, des travaux herculéen. C’est bien fait,
c’est un travail à la Denecourt, c'était nécessaire. Ces pavés sous les rochers auraient été posés
avant la coulé de sable, rien ne se serait passé. Mais fallait ne rien faire,
laisser la nature se dégrader. Le resto étant fermé, il n'aurait pu rester ici ; que les randonneurs et quelques
visiteurs en réduisant le parking. On aurait pu déplacer la foule, mais voilà cela n’allait plus il n’y avait
certainement pas assez de monde, alors on agrandi le parking et l’on crée un
éco musée. Je n’ai rien contre, mais : est-il bien placé dans un coin si
fragile ? Si l’on avait voulu regrouper du monde au aurait pas fait mieux.
Comme le faisait remarquer un collègue de travail. On nous attire à l'éco musé, et une
fois sur place on nous invite à partir sur d’autres lieux. Après deux
heures de voitures, les enfants veulent courir et grimper sur les rochers alors je suis
resté sur place avec la foule.
Toute ses réflexions me permettent de traverser le parking sans voir
les voitures. je prends l’ancienne route, elle est fermer à la circulation. Au
garage à vélo, je prends sur la gauche vers le poteau d’information, nous
retrouvons la route du monastère, le sentier bleu que nous suivons sur la
droite. Nous arrivons à la
Station 18 : Le Puits des "Ermites"
Tournons nous pour passer devant les restes de l’ermitage
Station
20 a : Portail de l’ancien restaurant.
Prenons sur la gauche la route de l’ermitage et passons devant
Station 21 : Tour de guet.
Poursuivons notre route et nous apercevons sur la gauche quelques
rochers et un vieux chêne en ruine protégé par une barrière en bois. La barrière ne protège pas l'arbre, mais vous.
Pour la suite j’ai coupé par la platière, l’été et par temps sec pas de
problèmes mais par temps de pluie les rochers deviennent glissants. Poursuivre
la route de l’ermitage puis à gauche la route Raymond. Nous arrivons dans la
partie la plus dégradée des gorges et la mieux stabilisé. C’est un beau travail
à la Denecourt. Nous descendons la route sableuse et apercevons sur la droite
comme sur la gauche de gros rochers formant grotte. ( à gauche la roche des
ermites à droite la roche qui pleure Sur la droite nous avons la
Station 23 La roche qui pleure (beaucoup de gravures sur cette roche mais également autour il faut faire un peu d’escalade pour passer derrière les roches mis là, pour barrer le passage.
Poursuivons notre route Raymond et descendons, nous trouvons sur la
gauche des rochers aux formes aériennes puis quelques roches nous barre le
passage afin de contenir le sable. Sur la gauche la
Nous trouvons sur la droite du chemin et quelques marches puis un sentier qui grimpe vers un belvédère, nous trouvons l’ancien sentier 7. (Celui qui à été abandonné après le glissement de terrain.) Cette partie n’est pas facile à trouver et à suivre, le GPS devient un outil rendant bien des services. C’est également l’ancien passage du GR 11. On suit les quelques traces bleu subsistantes jusqu'à ce qu’elles tournent sur la gauche à 90° et passe dans une faille, ou il ne faut pas être trop gros pour s'y engager. Nous abandonnons le bleu pour suivre la ligne des rochers, par endroit nous apercevons encore quelques marques rouges et blanche plus ou moins cachées ou effacées, on serpente sous la ligne de crête et l’on aperçoit des marques rose nous guidant dans la bonne direction. Nous sommes dans le massif de la cuisinière pas facile, de suivre un sentier entre les rochers dans ce dédale de diaclases, jusqu’au moment ou le passage devient un peu plus facile. Je trouve ce chemin bien plus intéressant que l’actuel sentier bleu qui passe juste au dessus. On comprend mieux dans certain passage très sableux le danger d’un affouillement. Sur la droite nous avons un belle roche (Oui, pas facile il n’y que cela par ici) le sentier tourne sur la droite et normalement on met la main sur une belle gravure.
Station 25 Roche jean
Goujon
Poursuivons ce sentier qui bizarrement devient un peu plus facile. Avant que ce ne soit un GR ce fut
une dérivation du sentier bleu principale de Denecourt. Il disposait de trace
rouge et de Numéro pour ses roches remarquables. Ce sentier débouche sur un
chemin un peu plus large que nous prenons à droite. Nous apercevons un long
banc de grès avec un "numéro 3" formant caverne
Station 26 Caverne Philippe Auguste
Voilà nous venons de terminer pour cette promenade les ‘’sites
remarquables’’ un petit bout de notre histoire locale, un petit bout des
sentiers disparus, abandonnées il y a très longtemps pour simplifier la
compréhension des sentiers, abandonnés, récemment pour des raisons écolo avec les réserves
biologiques, supprimé hier pour le principe de précaution et la sécurité.
Allons nous rester planté ici au milieu de nul part, grâce au GPS on va
pouvoir rentrer par un chemin différent que le classique sentier bleu N°7
puis la liaison du 7-6 trop simple pour nous. Et puis il faut "disperser le touriste" dans toute la foret. Nous remontons le chemin des alisiers sur la
droite en haut nous trouvons le sentier bleu N°7 actuelle que nous prenons à
gauche. Sur cette platière il n’est pas simple d’expliquer ou tourner à droite,
on a un premier virage à quatre vingt dix degrés sur la gauche poursuivons sur
la platière, contournons des rochers. Sur un pin nous trouvons un trait bleu et
un macaron jaune ainsi que des rochers en équilibre comportant des desquamations
polygonales (appelé également peau de crocodile. L’on trouve un chemin dans la fougère qui part sur la droite
descend puis fait une fourche. Prendre la branche de droite, à la seconde
fourche prendre à gauche le sentier le moins bien tracé. Nous restons à flanc
de colline, serpentons entre les rochers, l’un d'eux ressemble à un bonnet phrygien,
nous retrouvons un sentier que l’on prend à droite nous descendons dans un beau
vallon c’est la route de l’abeille et débouchons sur la route de l’ermitage que
l’on prend à droite. Vous avez loupé mon itinéraire, c’est que vous n’avez pas
de GPS alors vous pouvez continuer le sentier bleu jusqu'à la route du carnage
(qui porte bien son nom) quittez le sentier bleu et prendre cette route sur la
droite, descendre ses affreux escaliers fait en palette. Je ne comprends pas pourquoi ce coté ci
n’a pas été stabilisé comme l’autre coté. En pavés. Je suppose qu’après le prix de la
fabrication d’une grosse masse sphérique en fonte-graphite, ne servant à rien, il
ne restait plus suffisamment de liquidité pour réaliser un escalier en grès
comme au Coquibus……On aurait put appeler cela les cent marches de la cuisinière. Pour qu’elle raison je n’aime pas ses escaliers que
j'appelle des palettes? (C'est de la pure méchanceté les menuisiers ayant bien travaillé.) Simplement parce que j’ai faillis me tuer en me prenant les pieds dans des grillages pourris et accrocheurs. Le bois est imputrescible, mais sable, humus, lichens, humidité arrivent malgré tout à le rendre glissant, alors on a rien trouvé de mieux que de clouer un fin grillage sur le dessus pour évité de glisser, qui de passage en passage, fréquent ce déchire, baille, et vous fait un croc en jambes lorsque vous êtes inattentif, fatigué, après une rando de trente bornes. Il ne vous reste plus qu’à vous rattraper à ce que vous pouvez. Et lorsque vous avez un sac de 14kg sur le dos (entraînement pour mon RLPLP Ultrëa comme disent les jacquaires) ce n’est pas très facile. Une fois ce « provisoire » posé, il n’y a plus personne pour l’entretenir.
j'appelle des palettes? (C'est de la pure méchanceté les menuisiers ayant bien travaillé.) Simplement parce que j’ai faillis me tuer en me prenant les pieds dans des grillages pourris et accrocheurs. Le bois est imputrescible, mais sable, humus, lichens, humidité arrivent malgré tout à le rendre glissant, alors on a rien trouvé de mieux que de clouer un fin grillage sur le dessus pour évité de glisser, qui de passage en passage, fréquent ce déchire, baille, et vous fait un croc en jambes lorsque vous êtes inattentif, fatigué, après une rando de trente bornes. Il ne vous reste plus qu’à vous rattraper à ce que vous pouvez. Et lorsque vous avez un sac de 14kg sur le dos (entraînement pour mon RLPLP Ultrëa comme disent les jacquaires) ce n’est pas très facile. Une fois ce « provisoire » posé, il n’y a plus personne pour l’entretenir.
Revenons à notre trace. Le chemin à été refait au bulldozer et renforcé
au calcaire, on passe facilement devant la route Féron sans la voir, on se
trouve dans une espèce de tranché et l’on ne voit plus le carrefour et cette
route sur la gauche. Faut dire également que cette route de l’ermitage est
bordée de pin (froissez ses aiguilles, il me semble que cela sent la
citronnelle.) Donc, à la deuxième pancarte "rte de l’ermitage" parcelle 757 nous
trouvons la route Féron sur notre gauche. Nous sommes sur les
buttes de franchard et l’on se dirige vers le fourneau david. Remarquez comme
la végétation à changé, plus de bouleaux et de pin, des hêtres, du charmes, des
chênes et aucun rochers. On coupe la D 409 (route de Milly) continuons en
face. De route nous passons à sentier. Nous descendons et débouchons sur la
route de la plaine de macherin que nous prenons à droite. Un peut plus loin
nous trouvons la route de la roche qui pleure et le sentier 6-7. Continuons
tout droit. Nous coupons la route goudronnée de la gorge aux néfliers et à une intersection de sentier. C’est la fin du 7-6 et dans un virage le sentier 6. Sur la
carte ce n’est pas simple en effet nous prenons la route du bois et l’une des
branches du 6. Sur le terrain c’est la route du Hobereau.
Grossissez la carte pas (celle du GPS ) celle que vous regardez en suivant mon
lien, grossissez encore niveau maxi que lisez vous ? Hobereau et Oui, encore une partie de carte avec des erreurs.
J’espère que ce n’est pas l’IGN qui fournis l’armé, on n’est pas près de gagner
la guerre. Voila nous arrivons en bout
de ce chemin, à notre parking.
Lexique
Station 01 : La borne E. PEPIN : elle évoque la mort du
charretier écrasé par sa voiture, a proximité des carrières qui ont servi à
l’extraction des grès utilisés pour la construction du château de
Fontainebleau. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_27
(En 2015 qu'elle employeur mettrait son petites personnels ainsi en valeur pour la postérité.... !)
encastrée dans le grès du front de taille d’un des
bancs de grès autrefois exploités pour la construction du château de
Fontainebleau. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_27
Station 04 : roche d’Artagnan
elle porte un N°1 rouge rutilant en 2015. Aucune
plaque, aucune gravure, juste un numéro indiquant que nous sommes sur un ancien
sentier Denecourt. (Charles
de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan, est un homme de guerre français
né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, en Gascogne et mort au siège de
Maastricht le 25 juin 1673, pendant la guerre de Hollande. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/09/les-gorges-dapremont.html
Certain l’appelle la fissure des alpinismes, escaladé pour la première fois en 1934. Elle fut
longtemps le passage le plus difficile de la foret. La Fissure des Alpinistes est
ouvert à Apremont par Pierre Allain en 1933 ou 34. C'est la 1ère difficulté
N°5 de Bleau. wikipédia
(A une époque je pensais que ce numéro était exceptionnel, un numéro datent de Denecourt encore visible. J'en suis vite revenu. On en retrouve pas mal sur le sentier 6 les diverticules balisés en rouge du premier sylvain étant reprit en bleu par les AFF. Ce qui ne facilite pas la lecture de la carte...) Ce rocher repéré par Denecourt qui à première vu, ne paye pas de mine, n'est vraiment historique que pour les varappeurs.)
(A une époque je pensais que ce numéro était exceptionnel, un numéro datent de Denecourt encore visible. J'en suis vite revenu. On en retrouve pas mal sur le sentier 6 les diverticules balisés en rouge du premier sylvain étant reprit en bleu par les AFF. Ce qui ne facilite pas la lecture de la carte...) Ce rocher repéré par Denecourt qui à première vu, ne paye pas de mine, n'est vraiment historique que pour les varappeurs.)
Station 05 : Sculpté par Henri
Chapu et inauguré le 11 avril 1884. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/09/les-gorges-dapremont.html
Rousseau et
Millet qui ont fait la gloire du"hameau" de Barbizon se retrouvent côte à côte dans ce
bas-relief en bronze, encastré dans un rocher de la forêt qu'ils ont parcourue
pendant toute une partie de leur vie.
Ce monument à la mémoire des deux illustres peintres, inauguré en 1884, est l’œuvre du sculpteur Henri Chapu, qui l'a offert, avec l'aide d'une souscription publique organisée par les artistes de Barbizon.
En montant un peu plus haut, vous voyez une plaque commémorant la création des réserves artistiques. Station 6 :
Lorsque les peintres sont arrivés, ils ont trouvés de grands espaces complètement dénudés car les rochers à ce moment-là n'avaient pas d'arbres. Sous Louis Philippe, les forestiers ont plantés 4500 hectares de pins. Beaucoup de paysages se sont complètement bouchés. Ils coupaient égallement des vieux chênes qui servaient aux "rapins" de modèles. Alors les peintres se sont révoltés et ont obtenu, après une vingtaine d'années de bagarres, la création de réserves artistiques où ils pourraient peindre en toute tranquillité les vieux arbres.
Ce monument à la mémoire des deux illustres peintres, inauguré en 1884, est l’œuvre du sculpteur Henri Chapu, qui l'a offert, avec l'aide d'une souscription publique organisée par les artistes de Barbizon.
En montant un peu plus haut, vous voyez une plaque commémorant la création des réserves artistiques. Station 6 :
Lorsque les peintres sont arrivés, ils ont trouvés de grands espaces complètement dénudés car les rochers à ce moment-là n'avaient pas d'arbres. Sous Louis Philippe, les forestiers ont plantés 4500 hectares de pins. Beaucoup de paysages se sont complètement bouchés. Ils coupaient égallement des vieux chênes qui servaient aux "rapins" de modèles. Alors les peintres se sont révoltés et ont obtenu, après une vingtaine d'années de bagarres, la création de réserves artistiques où ils pourraient peindre en toute tranquillité les vieux arbres.
Malheureusement aujourd'hui ses vieux arbres ont disparus, comme on a pas sut ou voulu replanter autour il nous reste que des fantômes et des barrières.
Station 07 : Henri Chapu. Sculpteur et médailleur français, né au Mée-sur-Seine
le 29 septembre 1833, et mort à Paris le 21 avril 1891, est issu d'une famille modeste. Son
père est un ancien cocher devenu concierge à Paris. il remporte successivement,
en 1851, le second
grand prix de gravure en médaille, en 1853, le second grand prix de sculpture
et, en 1855, conjointement
avec Amédée Doublemard, le premier grand prix de sculpture, encore
appelé prix de Rome. Sa
production, très abondante, est souvent inspirée de l'antique. Il reçoit de
nombreux honneurs et distinctions, et devient l'un des sculpteurs les plus
sollicités de la IIIe République. Il est élu membre
de l'Académie des beaux-arts en 1880. (wikipédia)
Station
8 : Grottes des Barbizonnières, Restaurée par Colinet en 1804.
D'après le guide Denecourt-Colinet, ainsi appelée
parce que les femmes de Barbizon s'y réfugièrent en 1814, lors de l'invasion
des Prussiens et des Russes.
Station 09 : Roche Sylvie : j’ai trouvé un
traducteur de latin voila ce que cela donne. traduction littérale. Comme dans
chaque traduction il faut extrapoler et changer quelques mots pour obtenir une
phrase en français.
Bernard père et fils travaillant dans la forêt, il entendit la naissance de sa fille sylviae Il entendit son grand-père et le père
réjouissance Silvia dédié à son père
année 1955
Maintenant il est beaucoup plus simple de remettre
en ordre et de comprendre cette gravure. En fait c’est une carte de naissance
« Obélix n’était pas là, pour transporter le rocher à la famille»
station 10 :
Roche évidée, se nommerait "Chaire à Prêcher"
Il est à noter que dans cette zone rocheuse se trouve également des
gravures rupestres remontant au christianisme et une gravure représentant le
signe de l’infini comportant trois traits parallèles, appelé le triple 8 (cahier
du GERSAR ) C’est également sur l’une des parois de cette auvent que nous trouvons, ce
qui pour moi est la plus vieille date gravé, trouvé en foret ‘’1683’’ est elle
authentique ? toute est la question……..
Station 11 : Point de vue et antennes de Saint Assise
Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres
et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en
1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant
entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.
Station 14 : Antre des druides. Le Guide des AFF édition 1994 nous dit ; Evocation historique d’une occupation forestière gauloise. Parmi les nombreuses dégradations on y trouve deux gravures des années 1800
Malheureusement difficilement déchiffrable avec mon petit appareil |
Station 15 : Des empruntes de main à la peinture ocre.
Comme pour les bisons je pensais avoir conservé les articles de journaux traitant de ce qui doit être une mascarade. En effet un journaliste amis de la foret et amoureux de celle-ci laissait sa signature ou plutôt ses initiales toute les semaines en bas de sa chronique qu’il consacrait à nous apprendre l’histoire de la foret. C’était l’époque ou je découvrais cette dernière et j’avais soif de connaissances. Aujourd’hui J’ai toujours la même soif, je ne collectionne plus les articles de journaux mais je cherche sur internet. Et je ne trouve pas toujours ce que je veux. Que ce soit sur les bisons ou les empruntes je n’ai rien. Les créateurs des magnifiques blogs sur la foret, me dirons ; Mon gars fait comme nous consulte les archives départementales, consulte les archives des journaux, consulte les bibliothèques….. Mais voilà ce n’est pas mon truc….. Je ne suis qu’un ‘’Chemineux’’ et lorsqu’il fait beau, je préfère être sur les chemins, mais s’il pleut ce n’est pas cela qui arrête le pèlerin. Bon vous l’avez compris je ne suis pas fane des bibliothèques. Je préfère copier, ce que les autres ont trouvés. Sans jamais oublié qu’elles ne proviennent pas de moi, même si parfois j’oublie d’inscrire le site sur lequel je l’ai pris.
Station 16 : Croix
de Franchard
Anciennement croix Saint Félix (1624), puis croix rouge, la croix de Franchard s'appelle ainsi depuis 1697. Détruite en 1793, elle a été rétablie en 1827, mais les fleurs de Lys qui l'ornaient ont été supprimées en 1830.
Une inscription placée sur le socle en 1881 rappelle les terribles dégâts du verglas du 23 janvier 1879 et des gelées de l'hiver suivant (1879-1880) : 500.000 stères de pins maritimes furent alors détruits.
Anciennement croix Saint Félix (1624), puis croix rouge, la croix de Franchard s'appelle ainsi depuis 1697. Détruite en 1793, elle a été rétablie en 1827, mais les fleurs de Lys qui l'ornaient ont été supprimées en 1830.
Une inscription placée sur le socle en 1881 rappelle les terribles dégâts du verglas du 23 janvier 1879 et des gelées de l'hiver suivant (1879-1880) : 500.000 stères de pins maritimes furent alors détruits.
Aujourd’hui la plaque en bronze à
disparue.
Station 17 : Fontaine des Ermites
Ajouter une légende |
Creusé en 1813 pour les besoins du garde logé dans la maison
forestière, ce puits est profond de plus de 66 mètres. En 1904, il ne
fournissait que très peu d'eau, il fut donc fermé.
Station 19 : Ermitage de Franchard
Dès le douzième siècle et
peut-être auparavant, il y avait des ermites à Franchard. Simple chapelle dédiée à Saint Alexis, puis à la vierge sous le nom de Notre-Dame de
Franchard. Deux ermites y furent
successivement assassinés, ce qui n'empêcha pas Guillaume, un chanoine
d'Orléans, malgré son âge déjà avancé et ses infirmités, de prendre leur
succession. Avec lui l'ermitage commença à se transformer en un riche couvent
de l'ordre de Saint-Augustin, dépendant de Saint-Euverte d'Orléans, capable de
donner
l'hospitalité à une reine de France, Adèle, mère de Philippe-Auguste, affranchi du droit de visite des Supérieurs ecclésiastiques, largement doté par les seigneurs voisins. Grande chapelle, bâtiment conventuel, grand circuit environné de murailles, voilà ce qu'on voyait encore, quoiqu’en ruines, au XVIIe siècle, et ce qui ne répond guère à l'idée d'un ermitage isolé dans un désert. Aujourd'hui il ne subsiste qu'un pan de muraille contre lequel on a élevé une maison de garde.
Au XIIIesiècle, l'église était placée sous l'invocation de Notre-Dame : elle paraît avoir eu, à un certain moment, saint Alexis pour patron. Le couvent disparu fut remplacé par un prieuré à la collation du roi. Le prieur, sans être tenu d'aucune obligation de résidence, jouissait des propriétés et des droits qui avaient appartenu au couvent. Les bâtiments étaient abandonnés à des ermites, religieux ou lais, qui consentaient à vivre là, et qui n'avaient d'autres ressources que les aumônes des pèlerins, auxquels s'ajoutaient parfois les bénéfices de leurs délits et de leur brigandage. Nous connaissons comme prieurs : François Myreau, parrain en juillet 1561 ; Jean Deseaux, trinitaire, mort le 7 juillet 1631 ; un sieur de Saussay ; François Huguet, ministre des Mathurins, en 1676. Le contrat suivant prouve que le prieur était encore propriétaire à Samois, au XVIIe siècle.
Du 10 mai 1622 (Morlon). Rétrocession par Nicolas Barrière, marchand au Port à l'Anguille, paroisse de Samois à Fr. Paul Fouet, religieux du couvent de la Ste Trinité, prieur du prieuré de St Louis, d'un bail du 28 novembre 1612 portant sur quatre arpents un quartier et demi de terres, et un arpent de vignes, sis au terroir de Samois, appartenant au prieuré de N.-D. de Franchard. Le Fr. J. Deseaux religieux du couvent et prieur de Franchard accepte son confrère pour fermier, ce qui ne laisse pas que d'être bizarre et dissimule évidemment des combinaisons tendant à l'expulsion de Barrière.
Un fait divers fit sensation le 12 septembre 1626, lorsque le peintre Auguste Garondel et deux de ses compagnons furent assassinés à Franchard.
l'hospitalité à une reine de France, Adèle, mère de Philippe-Auguste, affranchi du droit de visite des Supérieurs ecclésiastiques, largement doté par les seigneurs voisins. Grande chapelle, bâtiment conventuel, grand circuit environné de murailles, voilà ce qu'on voyait encore, quoiqu’en ruines, au XVIIe siècle, et ce qui ne répond guère à l'idée d'un ermitage isolé dans un désert. Aujourd'hui il ne subsiste qu'un pan de muraille contre lequel on a élevé une maison de garde.
Au XIIIesiècle, l'église était placée sous l'invocation de Notre-Dame : elle paraît avoir eu, à un certain moment, saint Alexis pour patron. Le couvent disparu fut remplacé par un prieuré à la collation du roi. Le prieur, sans être tenu d'aucune obligation de résidence, jouissait des propriétés et des droits qui avaient appartenu au couvent. Les bâtiments étaient abandonnés à des ermites, religieux ou lais, qui consentaient à vivre là, et qui n'avaient d'autres ressources que les aumônes des pèlerins, auxquels s'ajoutaient parfois les bénéfices de leurs délits et de leur brigandage. Nous connaissons comme prieurs : François Myreau, parrain en juillet 1561 ; Jean Deseaux, trinitaire, mort le 7 juillet 1631 ; un sieur de Saussay ; François Huguet, ministre des Mathurins, en 1676. Le contrat suivant prouve que le prieur était encore propriétaire à Samois, au XVIIe siècle.
Du 10 mai 1622 (Morlon). Rétrocession par Nicolas Barrière, marchand au Port à l'Anguille, paroisse de Samois à Fr. Paul Fouet, religieux du couvent de la Ste Trinité, prieur du prieuré de St Louis, d'un bail du 28 novembre 1612 portant sur quatre arpents un quartier et demi de terres, et un arpent de vignes, sis au terroir de Samois, appartenant au prieuré de N.-D. de Franchard. Le Fr. J. Deseaux religieux du couvent et prieur de Franchard accepte son confrère pour fermier, ce qui ne laisse pas que d'être bizarre et dissimule évidemment des combinaisons tendant à l'expulsion de Barrière.
Un fait divers fit sensation le 12 septembre 1626, lorsque le peintre Auguste Garondel et deux de ses compagnons furent assassinés à Franchard.
En 1661, la duchesse de Montpensier raconte dans ses mémoires,
une promenade que Monsieur, frère du roi, fit dans les gorges, accompagné de sa
suite et des vingt-quatre-violons. En revenant le soir au château, ont mis le
feu à la forêt et il y eut, trois ou quatre arpents de brûlés.
le peintre Claude Lefebvre est l'auteur
d'une Nativité que le roi lui commande pour l'ermitage de Franchard.
En 1676, d'après l'abbé Guilbert, le sieur de Saussay se démet du titre de prieur, le roi remit l’ermitage aux Mathurins, Trinitaires de Fontainebleau, les revenus n'existaient plus, ceux-ci firent rétablir la chapelle et vinrent célébrer la Pentecôte ce qui attira la population en pèlerinage. En dehors de cet évenement, l’endroit restait dangereux car très isolé.
En 1676, d'après l'abbé Guilbert, le sieur de Saussay se démet du titre de prieur, le roi remit l’ermitage aux Mathurins, Trinitaires de Fontainebleau, les revenus n'existaient plus, ceux-ci firent rétablir la chapelle et vinrent célébrer la Pentecôte ce qui attira la population en pèlerinage. En dehors de cet évenement, l’endroit restait dangereux car très isolé.
Quant aux ermites, nous avons relevé
les noms d'Auguste Garondel, peintre, assassiné le 12 septembre 1626, et de ses
deux compagnons, Pierre Laiglantier et Noël Laiglantier. Voir son testament
dans Extrait d'actes et Notes concernant des artistes de Fontainebleau.
M. Bourges, 1901, p. 79.
En 1669, nous trouvons frère Paul Pean avec son camarade, frère Charles, et leur domestique Estienne. Lui aussi a fait son testament :
Aujourd'huy samedy dix huict may mil six cens soixante et neuf avant midy sur le requis de frère Paul Pean hermitte en l'hermitage de Franchard forest de Bière, les Feau présentement détenu au lict maladde dans l'hospital de la Charité Ste Anne, en la royalle parroisse d'Avon, nous notaire royal au d. Feau nous sommes transporté aud. hospital, lequel frère Paul Pean estant en très bon propos, sain d'esprit, mémoire et cognoissance, désirant donner ordre à ses affaires ... a dict et déclaré que au frère Charles hermitte cy devant son compagnon appartient moictyé de tout ce qui est dans le d. hermitage, en payant et satisfaisant par luy moictyé des debtes desquelles il est debteur envers les personnes cy après nommées, premièrement à Thoussaint Moret 62 lb, au sr François Paulmier 33 lb, à Jacques Vivon, marchant boucher quatorze ou quinze livres pour fourniture de chair de boucherie. Item a déclaré que dans l'ormoire derrière le cheminée du d. Franchard y a sept livres dix sols qui luy ont esté laissez par la piété et devotion de plusieurs particuliers pour faire dire des messes à intention de petits enfans, à raison de X sous chascune messe ; de plus a dict y avoir dans la d. ormoire six livres à luy appartenant ; a déclaré qu'il est deub les gages de Estienne qui demeure dans le d. hermitage et finallement a déclaré y avoir à luy appartenant au d. hermitage (sic) serviettes.
Signé Paul PEAN.En 1669, nous trouvons frère Paul Pean avec son camarade, frère Charles, et leur domestique Estienne. Lui aussi a fait son testament :
Aujourd'huy samedy dix huict may mil six cens soixante et neuf avant midy sur le requis de frère Paul Pean hermitte en l'hermitage de Franchard forest de Bière, les Feau présentement détenu au lict maladde dans l'hospital de la Charité Ste Anne, en la royalle parroisse d'Avon, nous notaire royal au d. Feau nous sommes transporté aud. hospital, lequel frère Paul Pean estant en très bon propos, sain d'esprit, mémoire et cognoissance, désirant donner ordre à ses affaires ... a dict et déclaré que au frère Charles hermitte cy devant son compagnon appartient moictyé de tout ce qui est dans le d. hermitage, en payant et satisfaisant par luy moictyé des debtes desquelles il est debteur envers les personnes cy après nommées, premièrement à Thoussaint Moret 62 lb, au sr François Paulmier 33 lb, à Jacques Vivon, marchant boucher quatorze ou quinze livres pour fourniture de chair de boucherie. Item a déclaré que dans l'ormoire derrière le cheminée du d. Franchard y a sept livres dix sols qui luy ont esté laissez par la piété et devotion de plusieurs particuliers pour faire dire des messes à intention de petits enfans, à raison de X sous chascune messe ; de plus a dict y avoir dans la d. ormoire six livres à luy appartenant ; a déclaré qu'il est deub les gages de Estienne qui demeure dans le d. hermitage et finallement a déclaré y avoir à luy appartenant au d. hermitage (sic) serviettes.
On notera que ces pieux reclus ne faisaient pas maigre, et qu'un mois après le carême, ils avaient déjà une forte note chez le boucher.
En 1671, deux ermites de Franchard se plaignent du vol de cinq ruches d'abeilles (Dorvet).
En mai 1676, Rouillon meurt à l'ermitage, et son décès est une occasion de conflit entre le curé de Fontainebleau, Durand, et le ministre des Mathurins, François Huguet, qui était en même temps prieur de Franchard. Le premier reprochait au second d'avoir porté les derniers sacrements à l'ermite, habitant de sa paroisse ; il est assez curieux de voir refuser à un prieur le droit d'administrer un de ses religieux.
Jacques Dondé succède comme ermite à Rouillon, en octobre 1676.
En 1680, l'ermite de Franchard est condamné pour délits forestiers (Domet).
Les anciennes chartes concernant l'abbaye de Franchard ont été citées ou indiquées par MM. Quesvers et Stein : Pouillé de l'ancien diocèse de Sens, et dans le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France, 1876, article signé A.B. (de Boislisle).
Après avoir été un lieu de pèlerinage, Franchard est devenu un but de promenade. C'est à la suite d'une collation offerte à Franchard par Monsieur, frère du roi, en novembre 1661, que, revenant de nuit avec des torches, on mit le feu à la forêt.
Par arrêt du Conseil du 20 février 1717, les bâtiments furent démolis ; il n'en subsista que ce que nous voyons aujourd'hui.
Le mur porte cette inscription : LE 9 JUIN 1900 LES MEMBRES DU PREMIER CONGRES INTERNATIONAL DE SYLVICULTURE ONT VISITE LA FORET DE FONTAINEBLEAU ET SE SONT REUNIS A FRANCHARD. L. DAUBREE ETANT CONSEILLER D'ETAT, DIRECTEUR DES EAUX ET FORÊTS, PRESIDENT DU CONGRES, D. RECOPE, CONSERVATEUR A PARIS, E. REUSS, INSPECTEUR A FONTAINEBLEAU, R. POMMERET, INSPECTEUR ADJOINT.
Dictionnaire de la foret
CETTE PLAQUE A
ÉTÉ APPOSÉE ICI LE 15 NOVEMBRE 1969 POUR RAPPELER LA CRÉATION DE L’UNION
INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE ET DE SES RESSOURCES FONDÉE
LORS DE LA CONFÉRENCE TENUE AU PALAIS DE FONTAINEBLEAU DU 30 SEPTEMBRE AU 7
OCTOBRE 1948.
Lors de la
création de l'UICN en 1948, André Billy, le président des amis de la forêt de
Fontainebleau, écrit : « La forêt de Fontainebleau, dont nous sommes
fiers de faire les honneurs aux participants de la Conférence internationale
pour la protection de la nature, est unique au monde, d'abord ; elle est
certainement la forêt la plus célèbre, le nom seul de Fontainebleau évoque dans
les contrées les plus reculées, de magnifiques images à celui qui le lit ou
l'entend. Cette réputation est amplement justifiée. La forêt de Fontainebleau
peut en effet se proclamer de saint Louis, de François Ier, d'Henri IV, de
Louis XIV et de Napoléon. Ce sont des références peu communes. Littérairement
et artistiquement, elle est, si l'on peut dire, de date récente, ne remontant
guère qu'aux origines du romantisme, mais tous les poètes et tous les artistes
l'ont célébrée depuis le début du siècle dernier. »
Le 14 mai 1847,
Denecourt conduit à Franchard la duchesse Hélène d’Orléans, avec ses
deux fils, Philippe et Robert âgés de 9 et 7 ans. Hélène est veuve depuis cinq
ans, elle était l'épouse de Ferdinand-Philippe d'Orléans, le fils aîné du
roi Louis-Philippe. Le dauphin est mort dans un accident de calèche en
1842. Denecourt fait découvrir à la duchesse les merveilles de son sentier
qu’il rebaptise pour l’occasion : « Le sentier de la Veuve ».
Station 20 : L’Œil de la Nation :
« L’oeil des
Nations » en fonte sphéroïdale de quatre mètres de diamètre, fut apposée en
1969 par le congrès de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature
: UICN.
C’est une œuvre de Thierry Martin
pesant plus de 2 tonnes, coulé d’une seule pièce (La république de Seine et
Marne novembre 1998 page 4)
CETTE PLAQUE A
ÉTÉ APPOSÉE ICI LE 15 NOVEMBRE 1969 POUR RAPPELER LA CRÉATION DE L’UNION
INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE ET DE SES RESSOURCES FONDÉE
LORS DE LA CONFÉRENCE TENUE AU PALAIS DE FONTAINEBLEAU DU 30 SEPTEMBRE AU 7
OCTOBRE 1948.
Lors de la
création de l'UICN en 1948, André Billy, le président des amis de la forêt de
Fontainebleau, écrit : « La forêt de Fontainebleau, dont nous sommes
fiers de faire les honneurs aux participants de la Conférence internationale
pour la protection de la nature, est unique au monde, d'abord ; elle est
certainement la forêt la plus célèbre, le nom seul de Fontainebleau évoque dans
les contrées les plus reculées, de magnifiques images à celui qui le lit ou
l'entend. Cette réputation est amplement justifiée. La forêt de Fontainebleau
peut en effet se proclamer de saint Louis, de François Ier, d'Henri IV, de
Louis XIV et de Napoléon. Ce sont des références peu communes. Littérairement
et artistiquement, elle est, si l'on peut dire, de date récente, ne remontant
guère qu'aux origines du romantisme, mais tous les poètes et tous les artistes
l'ont célébrée depuis le début du siècle dernier. »
Station 20 a : Reste d’un portail
Fondé par les
frères Lapotaire, ce restaurant fonctionna pendant plus de 140 ans. Dans la
cinquième édition de son indicateur, publié en 1850, Denecourt écrit : «
Traversez le vaste et sablonneux carrefour d'où s'élèvent ces grès et cette
croix, pour arriver, dix minutes plus loin, à l'humble ruine de Franchard,
habitée par un garde de la forêt. Là, on trouve, maintenant, un café
restaurant bien tenu par MM. Lapotaire frères. Il y a longtemps qu'un
établissement aussi utile était désiré par les nombreux amateurs et
visiteurs de la vaste forêt de Fontainebleau. On y est parfaitement bien
traité et pas trop cher : confortable, élégance, propreté, rien ne manque
au pavillon de l'ermitage de Franchard. »
En 1977, Jacques
Deray tourne dans le décor du restaurant, les scènes finales de son film «
le gang ». Depuis
le restaurant a fermé et le bâtiment s’est transformé en une ruine qui a
séduit le réalisateur Michel Gondry, il y tourne une scène de son film : «
la science des rêves » sorti en 2006.
Station 21 : Tour de Guet. (Vous allez me dire : Celui de Franchard n'est pas comma ça. En effet j'avais en numérique celui de la Malmontagne. Hors mis celui de la Crois d'Augas les autres sont du même model.
Pylone de guet : Les pylônes de Franchard, du
Long-Rocher et de la Croix de Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les
incendies de forêt. (Celui de la crois d’Augas est récent le précédent si je ne m’abuse,
était trop petit les arbres ayant un peut diminués son champ de vision et puis comme nous sommes
sur le point le plus haut de la foret, que Fontainebleau est dans une cuvette,
les réceptions télévisées étaient à une époque difficile, cette tour sert de
relais.) En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs centaines
d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de Franchard,
et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent l'émotion de
l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes postales. http://fr.topic-topos.com/tour-de-guet-de-franchard-fontainebleau
Voilà pour la création mais comment cela fonctionne ? Mardi
25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des 135
barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La
plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui
s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de
surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie,
sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services.
«Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur
5. RAS.»
Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin
en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points
culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de
surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après
les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du
domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a
pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an
à la
prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou
trois pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie
anti-incendie, un job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la
solitude, la nature et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je préfère en franc
cela représentait une bonne journée. Aujourd'hui 30 euros ne représente pas
grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie, pas de
travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.
«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue
pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une
carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte
selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part
le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. « Pylône
Barnolets à 2, je confirme: fumée à 290.
2 à
Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros
rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en
seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur
intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie
féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
14h37. La radio déverse maintenant ses messages en continu.
« 90 (le code de la voiture dépêchée sur place, ndlr) à
2. J'arrive sur les lieux. Foyer à la parcelle 129. Transmettez au
CCF (camion-citerne de forêt, ndlr) de prendre le chemin de la Croix Saint-Jérôme.
190 (un garde à pied,
ndlr) à 90. Prévenez les pompiers et faites venir une tronçonneuse.»
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne
de la caserne des sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de
poussière et croise celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le
feu a pris au pied d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un
chaos escarpé de rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents
mètres plus haut, un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des sillons sur son visage déjà noirci.
Il a arrosé le bas de la colline mais le feu continue sa progression vers le
sommet. La chaleur est suffocante.
15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau,
dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio
l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille
avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.»
15h45. Au pied de la colline, huit camions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs
de gas-oil et de fumée âcre. 15h55. Tout en haut du Rocher des
Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de
jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois
Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais
vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous
les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante.
Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les
buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un
deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à
travers le crépitement desflammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly,
presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe
portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des
camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous
continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin,
affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu
progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.»
Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
PIVOIS Marc]
J'ai trouvé cet article poignant, Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf)
J'ai trouvé cet article poignant, Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf)
Station 22 : Rocher du souvenir 14-18
Je trouve honteux qu’on laisse ce lieu dans ce désordre. Même les
tombes de nos poilus sont mieux entretenues par les municipalités dans nos
cimetières.
L’arbre du souvenir à vécu. C’est certainement la raison pour laquelle nous avons
un nouvel arbre au Gros Fouteau perpétuant le souvenir, mais on aurait pu nettoyer autour
du rocher comportant le médaillon à la mémoire des quatre forestiers mort pour
la France.
Station 23 : Roche qui pleure (la grottes des gravures "modernes" chercher dans et autour de la roche vous en trouverez certainement d'autres. Mais son histoire est bien plus interessante.)
Cette roche laissait autrefois
filtrer de l'eau goutte à goutte. La croyance populaire pensait que cette eau
était elle aussi miraculeuse pour les yeux des jeunes enfants. Le docteur Guérin, de Melun, la
recommandait pour cet usage. Aujourd'hui la roche ne pleure plus, mais à la fin
du XIXe siècle, les jeunes mères y baignaient encore le visage de leur nouveau-né,
lors du pèlerinage de Franchard le jour de la Pentecôte. Colinet raconte avoir
entendu les vers suivants, ils racontent pourquoi la roche ne pleure plus :
Voici la Roche-qui-pleure !
Les moines de ce canton
Mettant ses pleurs en flacon,
Avec ça, faisaient leur beurre.
Maintenant, qu’ils sont plus,
Ses regrets sont superflus !!
Les moines de ce canton
Mettant ses pleurs en flacon,
Avec ça, faisaient leur beurre.
Maintenant, qu’ils sont plus,
Ses regrets sont superflus !!
Clément Édouard
Dorvet (1815-1884), historien amateur, chroniqueur à l'Abeille de Fontainebleau
et secrétaire de la Sous-Préfecture, raconte que la Roche qui Pleure verse des
larmes sur un crime dont elle a été témoin : Raoul de Monfort, jaloux de son
frère Léonce qu'aimait la belle Blanche de Montfort, les auraient tués au pied
de la Roche
Grise, depuis Roche qui Pleure. Cela se serait passé sous le régne de Louis XI. Rapportée en 1871, cette légende semble être sortie tout entière de la tête de notre érudit local !
Grise, depuis Roche qui Pleure. Cela se serait passé sous le régne de Louis XI. Rapportée en 1871, cette légende semble être sortie tout entière de la tête de notre érudit local !
Station 25 : Roche Jean Goujon
né vers 1510, probablement en Normandie, c'est un sculpteur et architecte surnommé le « Phidias français », il est une des figures majeures de la Renaissance française. On ignore la date précise de sa mort, une légende veut qu'il ait été assassiné le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. En fait on retrouve sa trace en Italie quelque temps après le massacre. Protestant, il s'était expatrié pour échapper aux haines des catholiques français.
Voilà pour l’histoire du nom, mais
si je vous ai fait passé par ici ce n’est pas pour l’histoire mais pour la
gravure d’un visage qui guide vos pas et si vous regardez bien il y a également
un lézard. Chercher il se dort au soleil.
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