Je
me posais la question suivante : Qu’elles
points d’intérêts pourraient me faire parcourir la foret à un randonneur
peu motivé pour une
promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans
but précis, faire et refaire
les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec
une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume
lorsque les
parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les
revoir.
C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de
réaliser des
randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est
riche. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les
rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques
commémoratives.
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peu ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!! Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt remerciait ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peu ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!! Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt remerciait ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part
parce que j’en connais fort peu. A
l’époque
ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la
carte les « trous » ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma
mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et,
puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou
moyenâgeuse,
il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret,
datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage.
Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en
aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.
Le code mobile de cette randonnée est b309646
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au
géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son
écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les
yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les
moutons décrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas
grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux
chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs
diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.
Une chose encore. Le temps de parcours ne tient
absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi,
je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines,
je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.
Le Nord de la foret
Km temps arret V/d V/g Dénivelé
33,3 7h00
1h00 4,8 4,1 529 +
Cette balade est la plus riche en stations, j'aurai pu faire deux ou trois promenade de 10 km mais je manquais à l'époque d'idées pour mes grandes promenades.
Le
départ peut se faire de plusieurs endroits : Samois – Croix d’Augas –
Cabaret Masson (hippodrome)
- Au
depart de Samois : Partir de la station 1 (Parking salle des fêtes [de la
Samoisienne) direction Bois le Roi-Melun-Paris. Après le monument au mort 500
m sur la gauche.
- Au
départ de la Croix d’Augas : Partir de la station 28 (Intersection des
départementales 606 et 116) de la D606 en provenance de Melun prendre la sortie
Fontaine le Port après la cote. En Provenance de Fontainebleau prendre la
sortie Bois le Roi- Fontaine le port, le Chatelet. De la D116 direction
Fontainebleau s’arrêter en haut de la côte vers la croix d'Augas.
- Au
départ du cabaret Masson partir de la station 35 (D 606, De Fontainebleau
direction Melun après la descente laissé sur la gauche l’accès à l’hippodrome
passer le virage nous trouvons un aménagement permettant d’atteindre le parking
sur la gauche. En provenance de Melun on a la chance d’avoir un panneau
d’information site du Cabaret Masson.
Description partant du
parking de la Samoisienne : Nous trouvons le sentier jaune nous faisant grimper
à la tour de Samois.
Station 01 :
Tour de Samois
Cette butte dominant Samois possède une légende : [ le Rocher de Samois a lui aussi sa légende. Rien de très gai. « une tradition qui s’appuie sur la sonorité du sol du Rocher pour affirmer qu’il est creux et renferme dans ses profondeurs une prodigieuse nappe d’eau, capable de submerger le pays si le Rocher venait à se disloquer par suite de quelque cataclysme. Cette tradition était à ce point conservée naguère qu’en septembre 1858, à la fête de Saint-Loup, (Patron de Samois) les eaux d’un orage et d’une trombe formidables, transformant les rues du village en torrents et se coalisant avec l’ouragan, emportèrent jusqu’à la Seine les établissements forains, dont les propriétaires s’arrachaient les cheveux de désespoir, pendant que les habitants terrorisés se lamentaient et que les anciens surtout criaient « que le Rocher était crevé et que tous allaient périr ] Victor Bouquet : Notice historique et archéologique de Samois-sur-Seine, chez E. le Deley, Paris 1913, p18]
Poursuivons le
sentier jaune passant derrière la tour et qui, après des rochers, descend en
ligne droite quittons le balisage lorsque celui-ci tourne à droite et
continuons la descente jusqu’au chemin que l’on prend à gauche.Nous
découvrons un pavillon au milieu des bois. Le Pavillon Magnier (appelé également le pavillon des Eaux de Sources.) Il y avait une
plaque sur ce pavillon, qui a été détruite, et malheureusement non remplacée.
(Il me semble que sur une carte postale la plaque y figure) [Un siècle de
Cartes Postales. Les Amis de Samois.] Elle rendait hommage à ce conseillé
municipal qui à donné l’eau courante à Samois en 1926…. Cette butte dominant Samois possède une légende : [ le Rocher de Samois a lui aussi sa légende. Rien de très gai. « une tradition qui s’appuie sur la sonorité du sol du Rocher pour affirmer qu’il est creux et renferme dans ses profondeurs une prodigieuse nappe d’eau, capable de submerger le pays si le Rocher venait à se disloquer par suite de quelque cataclysme. Cette tradition était à ce point conservée naguère qu’en septembre 1858, à la fête de Saint-Loup, (Patron de Samois) les eaux d’un orage et d’une trombe formidables, transformant les rues du village en torrents et se coalisant avec l’ouragan, emportèrent jusqu’à la Seine les établissements forains, dont les propriétaires s’arrachaient les cheveux de désespoir, pendant que les habitants terrorisés se lamentaient et que les anciens surtout criaient « que le Rocher était crevé et que tous allaient périr ] Victor Bouquet : Notice historique et archéologique de Samois-sur-Seine, chez E. le Deley, Paris 1913, p18]
Station
2 : Le Pavillon Magnier.
La
légende est elle une légende ?
Il existe bien une nappe d’eau sous le rocher « La nappe de Champigny » Le Pavillon Magnier, (nom du constructeur) abritait les anciennes pompes alimentant le village en eau potable. Le puits est aujourd’hui bouché.
De nos jours la station de pompage est a moitié enterré au pied de la butte derrière la Samoisienne, (nous y passeront sur le chemin de retour) entre la tour et le rocher appelé "Le gros bourdon". Les légendes sont tenaces et parfois réelle, au lieu que l'eau ne se trouve dans la butte (comme tout réservoir au dessus d'un village, on trouve sous le rocher à une grande profondeur des nappes d’eau : Une eau souterraine dont le forage capte les nappes de Champigny et de Saint-Ouen.
Nos ancêtres avec leur baguette de sourcier avait peut être "senti" l'eau, mais n'avaient peut être pas les moyens de l'atteindre, et par dépit on crée cette légende......
Il existe bien une nappe d’eau sous le rocher « La nappe de Champigny » Le Pavillon Magnier, (nom du constructeur) abritait les anciennes pompes alimentant le village en eau potable. Le puits est aujourd’hui bouché.
De nos jours la station de pompage est a moitié enterré au pied de la butte derrière la Samoisienne, (nous y passeront sur le chemin de retour) entre la tour et le rocher appelé "Le gros bourdon". Les légendes sont tenaces et parfois réelle, au lieu que l'eau ne se trouve dans la butte (comme tout réservoir au dessus d'un village, on trouve sous le rocher à une grande profondeur des nappes d’eau : Une eau souterraine dont le forage capte les nappes de Champigny et de Saint-Ouen.
Nos ancêtres avec leur baguette de sourcier avait peut être "senti" l'eau, mais n'avaient peut être pas les moyens de l'atteindre, et par dépit on crée cette légende......
http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/02/le-tour-des-sentiers-balises-de.html, http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Prenons
à gauche la route des Turlures, puis à droite la route du bornage coupons la
route du cèpe, poursuivons tout droit. Dans un virage à angle aigu nous ne
poursuivons pas le sentier jaune partant sur la droite poursuivons notre chemin du bornage,
nous arrivons à un carrefour avec trois bornes délimitant la foret domaniale
& communale. Prenons à droite la route Farewell, coupons un sentier jaune et laissons une route sur la
droite. Au carrefour nous prenons la route de biais sur notre droite route
Caprara. Nous arrivons à la ligne SNCF que nous suivons à gauche. Contournons
le poste électrique nous arrivons au pont SNCF. Traversons la ligne de chemin de fer par le
pont. Prenons le chemin sur la gauche longeant cette dernière sur une
cinquantaine de mètres. Nous retrouvons un balisage jaune (sur la carte sentier
13-15) que nous prenons à droite. Dans un premier temps il serpente dans les
fougères, puis grimpe légèrement. Nous approchons des premiers rochers, dont
l’un fait saillie. Le sentier tourne franchement à droite et l’on ne voit pas
toujours l’hommage à cette femme écrivain.
Station
3 a : K.
Mansfield
Poursuivons
le sentier jaune nous coupons une route (Bezout) continuons en face dans le
bois de pin, le sentier jaune commun au GR 1 E. Nous débouchons dans une zone
un peu plus dénudée (mais la végétation pousse vite) très sableuse comportant des rochers sur la droite. Après
le deuxième groupe de rochers, juste avant la descente vers la route Remard,
« autour de la cote 119 ». Sur la droite nous découvrons envahi par
des arbustes et la mousse un soubassement en béton.
Continuons
le sentier jaune, coupons la route Remard grimpons en face. Nous débouchons sur
la route goudronnée interdite à la circulation de la tour Denecourt que nous
prenons à droite jusqu'à l'esplanade de la Tour Denecourt
station 4 : Tour Denecourt
Descendons
de la tour et nous trouvons sur la gauche des rochers face à nous le sentier bleu
N°2 attention ici c’est un nœud de sentier et il faut bien prendre celui de
gauche l’information sur le panneau nous dit ; Esplanade de la tour
Denecourt et fontaine du Touring club. (nous avons le vide sur la gauche) nous
passons de beaux rochers et notamment sous un dolmen . Le sentier tourne sur la gauche,
descendons cette pente sur un chemin pavé afin
d’éviter le ravinement du site. Au carrefour avec les routes goudronnées de la tour Denecourt et de jean Bart fermés elle aussi à la circulation. Nous prenons sur la droite la route de la Butte à Guay en stabilisé de calcaire qui grimpe fortement. Poursuivons par le chemin sur notre gauche longeant la vallée, (route tournante de la butte à Guay, mais vous le saurez qu'à la fin.) Nous débouchons sur un chemin avant de prendre sur la gauche la route goudronnée de la Croix du Calvaire fermé à la circulation dans cette partie. Nous prenons le premier chemin sur la gauche qui descend et à une vingtaine de mètre, toujours sur la gauche nous avons une dalle de grès affleurant la colline formant auvent et couverte de terre. Sur sa face la magnifique ciselure de la GrotteTroubetzkoï. Dans les années 80 ou 90 un pilier fut construit pour soutenir la dalle, celle-ci se fissurant. ce qui aurait anéantie cette fine gravure.
d’éviter le ravinement du site. Au carrefour avec les routes goudronnées de la tour Denecourt et de jean Bart fermés elle aussi à la circulation. Nous prenons sur la droite la route de la Butte à Guay en stabilisé de calcaire qui grimpe fortement. Poursuivons par le chemin sur notre gauche longeant la vallée, (route tournante de la butte à Guay, mais vous le saurez qu'à la fin.) Nous débouchons sur un chemin avant de prendre sur la gauche la route goudronnée de la Croix du Calvaire fermé à la circulation dans cette partie. Nous prenons le premier chemin sur la gauche qui descend et à une vingtaine de mètre, toujours sur la gauche nous avons une dalle de grès affleurant la colline formant auvent et couverte de terre. Sur sa face la magnifique ciselure de la GrotteTroubetzkoï. Dans les années 80 ou 90 un pilier fut construit pour soutenir la dalle, celle-ci se fissurant. ce qui aurait anéantie cette fine gravure.
Station
05 - GrotteTroubetzkoï :
Descendons
le val Troubetzkoï, (route Cambard) coupons le sentier bleu, puis la route
goudronnée de la Tour Denecourt. Nous arrivons au carrefour de la Madeleine
immense carrefour en étoile, nous prenons à droite la route Bezout. Nous
arrivons au sentier bleu 2-13 et surtout au grillage du laboratoire végétal.
Longeons ce dernier sur la gauche. Passons un premier angle, dans le second,
après une première borne sans gravure à la seconde (950 A) nous trouvons une borne en grès délimitant la
foret domaniale de la ville d'Avon. Baissez-vous et regarder la face du grès au
raz du sol.
station
6. Borne couronnée
Poursuivons
le long du grillage et à l’angle avec la route Gaston Bonnier nous y trouvons
la seconde malheureusement tagué.
Station
7 Borne couronnée
Remontons cette route sur la droite en longeant la
ligne SNCF et les salles du laboratoire végétal. Laissons la route goudronnée
Denecourt sur la droite et un peut plus loin prenons à droite la route
Baudrillard. Après un virage, nous arrivons a un carrefour, laissons à droite la route de la
Madeleine et prenons également sur la droite le second chemin sans nom, moins
bien marqué au sol. Après un long plat,
il fait un beau virage à gauche, nous grimpons difficilement le Fort des Moulins, le chemin devient sentier et encombré par des cimiers. En partie haute
nous rencontrons le sentier bleu N° 2 que nous prenons à gauche. Nous arrivons
à la
Passons
devant un trait rouge (long et large) c’est peut
être un ancien balisage du sentier.
Denecourt et ses successeurs proches, n’utilisaient pas que le bleu sur leurs sentiers. (il ne me semble pas que cela ressemble à un balisage de GR)
Nous arrivons à la
Denecourt et ses successeurs proches, n’utilisaient pas que le bleu sur leurs sentiers. (il ne me semble pas que cela ressemble à un balisage de GR)
Nous arrivons à la
station 9 : Fontaine Désirée
Devant cette fontaine une belle table de grès et au dessus un beau
point de vue sur Avon. Nous rencontrons également une ancienne trace du GR marque rouge
et blanche barrée (marque qui ma semblé refaite ! alors que ce GR à été supprimé).
C’est l'ancien balisage du (GR1 diverticule) l'itinéraire à été supprimé et c'est dommage. Il reliait la gare de Fontainebleau à la branche principale du GR 1 passant au Cuvier Chatillon, en passant à la gare de Bois le Roi. C’était un magnifique parcours nous faisant traverser le Fort des Moulins, le
Cassepot, Vallée de la Solle, et
le Cuvier. C’était une bonne promenade de la journée de gare en gare nous
montrant différent aspects de la foret. Sur la droite nous avons des voies d’accès à d’anciennes
carrières. En prenant l’une d’elle, encombré de branches, nous débouchons
sur une vaste trouée et à notre droite un rocher avec des visages.
C’est l'ancien balisage du (GR1 diverticule) l'itinéraire à été supprimé et c'est dommage. Il reliait la gare de Fontainebleau à la branche principale du GR 1 passant au Cuvier Chatillon, en passant à la gare de Bois le Roi. C’était un magnifique parcours nous faisant traverser le Fort des Moulins, le
Roche Amélie |
Station 9c : roches Amélie
Revenons sur nos pas, reprenons le sentier bleu sur la droite. Nous arrivons à la
Poursuivons le sentier bleu nous arrivons à une patte d’oie, le
sentier fait un virage à gauche et un chemin se dessine sur la droite, nous
avons sur notre droite une sorte de petit cirque avec en fond un banc de grès comportant une surface plane.
Sur le rocher « ouvrez-bien vos yeux » vous y trouverez un grand
chiffre 12 au trois quart effacé, difficilement visible par temps humide ou
trop sec. Cette halte n’a pas été retenue dans les guides des AFF, je ne l’ai
pas retrouvé dans l’édition de 1975 n’y dans l’édition de 1995. En consultant
ma copie des sentiers Denecourt datent me semble t’il d’avant 1940, malheureusement je n’ai pas l’originale… je ne retrouve pas non plus cette halte.
Le chemin ce poursuit. Nous
arrivons à quelques marches, le chemin continue tous droit mais le sentier bleu
tourne sur la gauche. Nous arrivons à la.
station
12 : Fontaine Isabelle
De là nous allons faire un peut de hors piste pour
aller voir la grotte aux visages station 13 et le bloc aux poissons station 14. Pour
si rendre sans boussole n’y GPS une fois que l’on a vue la
fontaine, en sortant des marches, nous avons face à nous un monticule de terre
(reste de pavés appelé écales recouvert de terre et de mousse) entre le chemin
bleu et le chantier
de l’ancienne carrière. Cela forme un vallon, direction Est (entre 15 & 20° pour ceux utilisant une boussole), contournons le vallon par la gauche vers les rochers nous trouvons un sentier à peine marqué dans les fougères que nous prenons à gauche, nous sommes en direction Nord. Passons les fougères nous trouvons un second vallons, nous descendons légèrement, le sentier tourne à droite et vous devez trouver sur le rocher des têtes c'est la.
de l’ancienne carrière. Cela forme un vallon, direction Est (entre 15 & 20° pour ceux utilisant une boussole), contournons le vallon par la gauche vers les rochers nous trouvons un sentier à peine marqué dans les fougères que nous prenons à gauche, nous sommes en direction Nord. Passons les fougères nous trouvons un second vallons, nous descendons légèrement, le sentier tourne à droite et vous devez trouver sur le rocher des têtes c'est la.
station 13 : Grotte aux visages
Passons
en dessous remarquer l'intérieur un début de formation de cristaux (C'est moins grandiose que la grotte du même nom, mais me semble t'il bien plus intéressant que les visages gravés à l'entrée. Après me l'avoir fait découverte, tout fier de mon savoir, je l'avais montré lors d'une promenade avec
un groupe d'amis. Ce fut un bof des mômes qui ont fait ça.... rien d'historique. Qu'elle déception pour moi, je ne suis pas passé là depuis plus de trente ans.) Nous débouchons dans un nouveau vallon. Sur la gauche des rochers et un début d’alignement de pavés (du moins en 2015) dirigeons nous NE vers l’extrémité des rochers NNE passons les murets au dernier rocher suivons E puis tourner vers le rocher N ou nous apercevons la
station 14 Bloc aux poissons
un groupe d'amis. Ce fut un bof des mômes qui ont fait ça.... rien d'historique. Qu'elle déception pour moi, je ne suis pas passé là depuis plus de trente ans.) Nous débouchons dans un nouveau vallon. Sur la gauche des rochers et un début d’alignement de pavés (du moins en 2015) dirigeons nous NE vers l’extrémité des rochers NNE passons les murets au dernier rocher suivons E puis tourner vers le rocher N ou nous apercevons la
station 14 Bloc aux poissons
Poursuivons
le petit sentier à peine marqué au sol face à nous (N) sur quelques mètres. Nous
trouvons un chemin que nous prenons à droite. Nous arrivons sur une espèce de
clairière, c’est l’arboretum
de Bonnier nous nous dirigeons à droite entre les deux bosses avec des escaliers. La roche éponge se trouve sur la bosse de droite.
Coupons le sentier bleu. Face à nous un buisson d’arbre et un pan de rocher ouvrez bien vos yeux vous y trouverez la station 15
de Bonnier nous nous dirigeons à droite entre les deux bosses avec des escaliers. La roche éponge se trouve sur la bosse de droite.
Coupons le sentier bleu. Face à nous un buisson d’arbre et un pan de rocher ouvrez bien vos yeux vous y trouverez la station 15
Revenons sur nos pas, et reprenons le sentier bleu vers la grotte
colinet dont nous avons aperçu l’hommage gravé dans le bronze.
Station 16- Grotte Colinet
Poursuivons
le sentier bleu. Laissons sur la droite le sentier poursuivant sa course vers
la Croix du Calvaire et continuons tout droit toujours un sentier bleu mais
celui-ci conduisant à la gare de Fontainebleau. Station 16- Grotte Colinet
Sur le rocher marqué d’un I nous trouvons des initiales et une date.
Dans un virage nous avons le beau médaillon en bronze de la
Tout de suite après, en bordure de la route, sur un pan de rocher plan nous trouvons le médaillon de couleur marron la
Station 18- Nemorosa la Reine des bois.
Nous sommes sur la route goudronnée de la Reine Amélie, fermer à la circulation dans cette partie. Nous la remontons sur la droite. Nous apercevons des barrières en bois et le sentier bleu N° 2 coupant la route. Nous empruntons le sentier bleu sur la gauche. Nous apercevons sur la gauche des rochers et parmi eux un dolmen. Attention dans ce sens de promenade on peut passer devant sans le voir, il est un peut en retrait nous sommes à la
Station 19- Grotte Géorgine :
Poursuivons le sentier bleu N° 2 jusqu'à la
Station 20- Croix du Calvaire :
Admirons le paysage sur Fontainebleau, on aperçois les toits du château. L’esplanade de cette croix est ceinturée par des bornes en grès. Certaines carrés d’autres rondes. Ouvrez les yeux et chercher …... Vous trouverez peut être un nom.
Poursuivons le
sentier bleu qui serpente dans les rochers à la lettre X il faut se retourner
pour admirer la
Station 21- gravure
Benjamin :
Poursuivons le
sentier et nous arrivons à une intersection. Laissons le sentier qui monte
poursuivons le sentier bleu N° 2. Peut de temps après il fait un brusque virage
à gauche et il descend. Nous suivons le sentier bleu et nous arrivons en
bordure de la route nous rencontrons le GR que nous prenons à droite jusqu’au
carrefour au feu tricolore . De l’autre coté La Station
21b – Chapelle Notre dame du Bon Secours
Proche du
carrefour nous trouvons un balisage bleu
N°1-3 qui grimpe, nous le prenons après avoir vu l’ancien départ et
l’arbre ayant mangé les pancartes (21c) remontons en montant le sentier
bleu qui arrivée au banc de grès tourne à droite sur l’une des faces nous trouvons après ‘’B’’ une gravure. Attention suivant l’inclinaison du soleil nous passons à coté sans voir la gravure .
bleu qui arrivée au banc de grès tourne à droite sur l’une des faces nous trouvons après ‘’B’’ une gravure. Attention suivant l’inclinaison du soleil nous passons à coté sans voir la gravure .
Station
22- HIVER 1879
Continuons le sentier bleu 1-3 nous grimpons sur le banc de coupe
et continuons tout droit en direction de la croix d’Augas. Nous abandonnons le
chemin et le balisage bleu après une petite descente, dès la rencontre d’une
route nous prenons à droite. Sur un petit rocher nous avons une croix bleu,
le chemin monte légèrement et nous arrivons face à la route goudronnée de la
Reine Amélie juste à l’intersection avec la route du Calvaire. Nous rencontrons
un sentier bleu que nous prenons à gauche jusqu'à la première intersection.
Nous prenons à gauche la route Buffon. Poursuivons cette grande ligne droite
jusqu’au pylône
Station 23 : Tour
Géodésique en brique et pylône de Guet
Suivons le grillage sur la gauche et nous trouvons une seconde tour en brique à base cylindrique et au sommet carré.
Suivons le grillage sur la gauche et nous trouvons une seconde tour en brique à base cylindrique et au sommet carré.
Repère
géodésique :
Vadrouillant dans le secteur, il est vrai que l’hiver est plus approprié j' ai découvert un cube noir. En me dirigeant vers le sud puis au chênes Est 12°, il faut contourner un gros roncier pour trouver un cube Noir. L’été avec les fougères et les ronces ce n’est pas facile et l’on s’arrache les jambes. Nous sommes si vous l’avez trouvé devant la
Vadrouillant dans le secteur, il est vrai que l’hiver est plus approprié j' ai découvert un cube noir. En me dirigeant vers le sud puis au chênes Est 12°, il faut contourner un gros roncier pour trouver un cube Noir. L’été avec les fougères et les ronces ce n’est pas facile et l’on s’arrache les jambes. Nous sommes si vous l’avez trouvé devant la
Sortons comme nous pouvons plutôt direction sud. Nous trouvons un chemin au dessus du banc de coupe nous prenons le chemin sur la droite, nous apercevons le restaurant de la croix d’Augas et dans un virage un chemin qui descend au pied du banc de coupe, en bas sur la gauche et sous les ronces nous trouvons la gravure caverne d’Augas (c'était la petite sortie). Prenons le sentier bleu sur la droite sur la face lise du rocher nous avons les
(C'était l'entrée principale de la grotte. Durant mon adolescence on pouvait non sans danger circuler sous ce banc de grès.) Poursuivons le sentier bleu nous passons derrière le restaurant, remontons et poursuivons vers le pont notre chemin. Nous passons devant la
Station 27 Croix d’Augas :
Passons le pont longeons la barrière de sécurité et nous trouvons sur la gauche le sentier bleu N° 1 que nous suivons pour rejoindre la station 28 le sentier bleu est beaucoup plus jolie que la route de la butte aux aires (On peut si l’on est déjà fatigué couper par cette route goudronnée fermé à la circulation. Mais nous n’avons fait que 13 km sur les 33.
Poursuivons le sentier bleu qui serpente dans les rochers nous arrivons à une intersection de sentiers, laissons celui qui descend sur la gauche poursuivons tout droit. Nous arrivons à la route goudronnée de la butte aux aires que nous prenons sur la gauche descendons. Sur le bord de la route nous passons deux rochers et nous nous retournons juste après le second (celui qui ce trouve au plus prêt du bitume) nous sommes à la
Face à ce rocher nous trouvons une ravine qui grimpe sur quelques
mètres pour rejoindre le sentier bleu N° 1 que nous prenons à gauche, le
sentier serpente entre les rochers et nous apercevons une peinture sur un
rocher. Arrivée à la lettre M nous sommes à la
Station 29 : Vierge du Mont Ussy
Continuons le sentier bleu après la lettre ‘J’ le sentier monte
sur une esplanade : c’est le Belvédère de la Vallière, nous quittons le
sentier bleu, laissons la route de droite et prenons celle de gauche longeant
le dessus du banc de coupe c’est la route des points de vues. Nous débouchons
sur un large chemin que nous prenons à gauche sur la carte c’est la route
Leclerc Son du Marais. Ce nom m’a intrigué je n’ai pas
trouvé dans le dictionnaire de la foret, mais sur un site internet c’était un
inspecteur forestier en poste de 1849 à 1861, il a
établi un plan d’aménagement et d’exploitation de la foret. http://nomsdebleau.blogspot.fr/2010/01/cadres-eminents-des-eaux-et-forets.html
Continuons
cette route qu’une pancarte indique comme étant la route des points de vues, ce
qui ne correspond pas à la carte. Nous arrivons à un carrefour et prenons à
gauche la route du nid de l’aigle qui
descend et se rétrécie, nous coupons le sentier bleu. Continuons la descente,
nous recoupons le sentier bleu et arrivons en bas. Laissons sur notre gauche la
route du Mont Ussy continuons tout droit. Au carrefour suivant comportant deux
bancs nous prenons à droite la route de La Fontaine, puis encore à droite le chemin
goudronné (il me semble me souvenir qu’il porte le même nom, mais il n’y a pas
de pancarte. Nous montons, sur la gauche nous trouvons un beau rocher avec une
niche pouvant contenir une personne. Je me posais la question ; Que fait
tu là. La légende est sympa, mais ce n’est pas une promenade sur les légendes
et il n’y a pas d’inscriptions indiquant l’endroit. Mais en observant
l’intérieure, quelqu’un à gravé son nom du coup nous pouvons nous arrêter à la
Continuons de monter coupons la route de la Reine et continuons en
face. Nous coupons la route goudronnée des hauteurs de la solle (Attention
celle-ci est ouverte à la circulation.) descendons en face et nous arrivons à
l’hippodrome de la solle, au niveau du grillage, de la maison forestière, nous
trouvons un chemin que nous prenons à gauche contournant les bâtiments du
champ de course. Le chemin suit le grillage et nous apercevons coté hippodrome
un monticule de rochers : c’est la station 31.
Station 31 aviateur Canadien :
Avant la coupe des arbres nous avions la possibilité de nous
approcher un peu plus du grillage et dans l’angle on apercevais un peu mieux le
monument.
Aujourd’hui, il faut poursuivre le sentier jusqu’au bâtiments en parpaing et s’approcher de la porte grillagé pour le distinguer de loin. Poursuivons la route de la vallée de la solle, ne nous occupons pas des chemins sur notre gauche et longeons de plus ou moins prêt la longue piste de l’hippodrome. Vous aurez peut être la chance de rencontrer le pâtre et ses moutons, LONF à mis en place un nettoyage écologique et sélectif de cette plaine sableuse. En bout nous prenons la route de l’union sur notre droite puis la route du regard toujours sur la droite, nous coupons une première route puis la route du Luxembourg et prenons en face la route Hauy jusqu'à la rencontre du sentier bleu N° 4 que nous prenons à droite. Abrité par de gros bloc rocheux nous arrivons à la
Aujourd’hui, il faut poursuivre le sentier jusqu’au bâtiments en parpaing et s’approcher de la porte grillagé pour le distinguer de loin. Poursuivons la route de la vallée de la solle, ne nous occupons pas des chemins sur notre gauche et longeons de plus ou moins prêt la longue piste de l’hippodrome. Vous aurez peut être la chance de rencontrer le pâtre et ses moutons, LONF à mis en place un nettoyage écologique et sélectif de cette plaine sableuse. En bout nous prenons la route de l’union sur notre droite puis la route du regard toujours sur la droite, nous coupons une première route puis la route du Luxembourg et prenons en face la route Hauy jusqu'à la rencontre du sentier bleu N° 4 que nous prenons à droite. Abrité par de gros bloc rocheux nous arrivons à la
Station
32 Vierge saint Germain :
Poursuivons le sentier bleu jusqu’au moment ou nous débouchons
dans la plaine. Laissons les parkings sur la gauche et dirigeons nous vers les
rochers isolés proche de la D 606 il n’y a pas vraiment de sentier, n’y de
chemin dans cette plaine. C’est un immense terrain de jeu et de pique nique,
l’été il ne manque que la mer pour se croire sur la plage. Par endroit on
trouve des bornes avec une balise jaune pas assez nombreuses dans ce coin, les
suivre jusqu’au rochers avec les bancs, puis ce diriger vers le gros pin dont
l’un des tronc détaché de l’autre pousse à l’horizontale. On aperçois derrière
la
Station
33 Général Leclerc :
Revenons sur nos pas, dirigeons nous vers les rochers et le
premier parking. Juste avant la zone boisée, nous trouvons un ancien sentier
nous emmenant vers la fin de la barrière de sécurité. Traversons la D606 et
prenons la route du Luxembourg sur une cinquantaine de mètres. Nous trouvons le
sentier bleu 4-3 que nous prenons à droite cela monte un peu et l’on rencontre
un gros bloc de rocher marqué d’une lettre C nous y trouvons sur l’une des face
à la hauteur des yeux
Station 34 : Deux C entrelacés dans un cercle avec 3 points (ou petites cupules) horizontale
Continuons le sentier bleu, nous arrivons à un point peu évident
du sentier bleu ; l’intersection du sentier 3 et 4-3. Cette intersection
se trouve dans la boucle du sentier bleu N°3 et je trouve que cela manque un
peut de pancartes d’informations. Prenons la branche de gauche longeant une
ravine et arrivons à l’intersection avec le sentier jaune N°14. Quittons les
sentiers pour prendre à droite ce qui s’appelait sur les anciennes cartes la
route Des Graviers. (Il me semble avoir lu qu’il y
a eu une erreur de typo ce n’est pas Des Graviers mais DESGRAVIER [1749-1822 Auteur d'ouvrage de
vénerie.] Ce
chemin presque sentier avec les fougères débouche sur la route tournante des
points de vue du rocher Cassepot que nous prenons à droite. Après un plat et un
point de vue sur l’hippodrome nous descendons vers la route de la vallée de la
solle que nous prenons à gauche. Nous retrouvons la route tournante des points
de vues à l’opposé du rocher cassepot que nous prenons à gauche. (ne pas
prendre le sentier bleu.) La route monte et sur notre gauche à environ 200m du
carrefour nous trouvons la
Continuons
notre route qui monte, passons la route d’Yauville sur le plat, un peut plus loin nous trouvons
une date sur un rocher assez bas
Poursuivons notre chemin
dans un virage toujours un rocher bas on trouve une seconde date (Bien ouvrir
les yeux, nous pouvons passer devant sans voir la date, (qui n’est pas
franchement visible au raz du sol.) Je suis passe devant bien souvent sans la voir. Poursuivons, et nous
trouvons sur la droite un sentier qui descend dans les
fougères, c’est la route de la Conterie.
Nous arrivons à la route du rocher saint germain que nous prenons à gauche sur quelques mètres puis la première à droite, toujours la route de la Conterie. Coupons le sentier bleu 14/15 et nous arrivons route de Luxembourg que nous prenons à gauche. Laissons une route sur la droite et prenons la seconde : Route de la meute, nous rencontrons un sentier jaune que nous prenons sur la gauche c’est le sentier 15. Coupons une route à la seconde (route Eugénie) quittons le sentier jaune N° 15 qui tourne à gauche (Je sais il n’y a plus de balisage et ce n’est pas ces
nouvelles couleurs, jaune bleu qui arrange les choses. Je reste sur les couleurs de création des sentiers Samoisien JAUNE pour les sentiers ‘’13-14-15 ‘’ ce qui était claire pour un randonneur débutant lorsqu’il suivait l’une de ses trois promenades. Aujourd’hui on ne sait plus sur qu’elle sentier nous sommes et les erreurs sont faciles surtout ici au rocher Cassepot ou trois sentiers se rencontre ; le bleu des AFF, le jaune bleu de Samois (le bleu est dans le même ton que les sentiers bleu) et le jaune couleur pris dans les années 2000 pour les sentiers créé par l’ONF. Un casse tête de couleur pour un débutant regardant sa carte papier ou tout les sentiers sont bleu. Qu’elle direction prendre ; c’est le bleu ou le jaune bleu, à moins que ce soit le jaune bleu jaune. La question pourquoi les derniers arrivées n’ont pas choisi une autre couleur ? C’est tout de même plus simple de suivre un sentier bleu ou jaune, et une autre couleur. Dans des croisements de sentiers on sait tout de suite lequel prendre.......
Nous arrivons à la route du rocher saint germain que nous prenons à gauche sur quelques mètres puis la première à droite, toujours la route de la Conterie. Coupons le sentier bleu 14/15 et nous arrivons route de Luxembourg que nous prenons à gauche. Laissons une route sur la droite et prenons la seconde : Route de la meute, nous rencontrons un sentier jaune que nous prenons sur la gauche c’est le sentier 15. Coupons une route à la seconde (route Eugénie) quittons le sentier jaune N° 15 qui tourne à gauche (Je sais il n’y a plus de balisage et ce n’est pas ces
nouvelles couleurs, jaune bleu qui arrange les choses. Je reste sur les couleurs de création des sentiers Samoisien JAUNE pour les sentiers ‘’13-14-15 ‘’ ce qui était claire pour un randonneur débutant lorsqu’il suivait l’une de ses trois promenades. Aujourd’hui on ne sait plus sur qu’elle sentier nous sommes et les erreurs sont faciles surtout ici au rocher Cassepot ou trois sentiers se rencontre ; le bleu des AFF, le jaune bleu de Samois (le bleu est dans le même ton que les sentiers bleu) et le jaune couleur pris dans les années 2000 pour les sentiers créé par l’ONF. Un casse tête de couleur pour un débutant regardant sa carte papier ou tout les sentiers sont bleu. Qu’elle direction prendre ; c’est le bleu ou le jaune bleu, à moins que ce soit le jaune bleu jaune. La question pourquoi les derniers arrivées n’ont pas choisi une autre couleur ? C’est tout de même plus simple de suivre un sentier bleu ou jaune, et une autre couleur. Dans des croisements de sentiers on sait tout de suite lequel prendre.......
Poursuivons en face le Bleu jaune 12-15 (bleu jaune
"réelle" indiquant à l'époque de la création des sentiers Samoisien (1960) que l’on se dirige vers le sentier bleu N° 12 ) (S’il avait respecté leur norme cela aurait du être bleu -
jaune bleu superposé. Mais aujourd'hui on ne sait plus. Même le balisage du 15 empruntant la route Eugénie afin de rejoindre le sentier 14 n'est plus balisé.) Passons dans la parcelle grillagée par le trou
aménagé dans le grillage, ici il faut être souple et ne pas avoir un gros sac à
dos. Traversons la parcelle et sortons encore plus difficilement que nous y
sommes entrée. Poursuivons le sentier bleu-jaune et nous entrons à nouveau dans
une parcelle grillagée que nous traversons à nouveau. Nous grimpons la butte
Saint Louis. A mi pente nous trouvons l’intersection avec le sentier 12. Dans
un premier temps nous prenons la branche de gauche et grimpons jusqu'aux ruines
(Pour cette station il y a trois points à voir, le
sentier passe au milieu des fondations de l’ancienne ermitage. Vous allez dire
c’est trois pierres alignées, mais sur la gauche vous avez les reste d’une
voûte et sur la droite coté nord un trou carré pavé ressemblant à un puits.
Comme il n’a pas d’eau sous cette butte c’est le réfrigérateur des ermites. Le
cellier pour leur humble pitance. (situé au nord ce trou ne voit jamais le
soleil.) Humble pitance est un
bien grand mot, grâce aux pèlerinages cette ermitage était riche.
Redescendons par le même chemin
arriver à l'intersection avec le sentier 12 - 15 nous prenons à gauche le
sentier bleu N°12, continuons de descendre jusqu'à la rencontre
du chemin que nous prenons à droite (route des dix cors) [terme de vénerie désignant les ramifications de la parure
d'un cerf] Au carrefour nous prenons à droite la route des ventes
Bouchard c'est également le GR. Au carrefour suivant la route change de nom,
poursuivons tout droit par la route des Ecouettes. Coupons le sentier jaune
N°15 et au grand carrefour du même nom que la route, nous prenons légèrement a
gauche la route du cerf. Sur la fin de cette route nous longeons la D 138 (ancienne route
de Bourgogne.) Nous arrivons à la
Station 38 : Croix de Toulouse :
Traversons ce carrefour en faisant
le tour, attentions la D 138 et très fréquenté
: utiliser les protections centrales pour traverser en deux fois. Nous
nous rendons en face et prenons la route Duguay-Trouin jusqu'au carrefour ou
nous prenons à gauche la route d'Aumal, nous passons sous le pont de la ligne
de chemin de fer et au carrefour de Samois nous prenons en biais la route de la
fausse oronge jusqu'à la rencontre avec
le sentier jaune N°15 que nous prenons à gauche. (attention en oblique sur la
gauche se trouve également un sentier sans balisage : ne pas le prendre)
Après avoir coupé plusieurs routes nous arrivons à l orée de Samois suivons les
balises le long du grillage et après une monté le sentier tourne brusquement à
droite nous arrivons au rocher dit : du "gros bourdon". Nous
apercevons des traces rouge et blanche relatif au GR 2 mais celui-ci ne passe
plus par ici. Serpentons entre les rochers et sur une face du gros rocher en
hauteur nous trouvons la
Poursuivons le sentier jusqu'à la
rencontre du chemin que nous prenons à gauche. Nous passons devant le réservoir
et la station d'eau potable de Samois avec l'inscription 1952 (nous en avons
parler en début de promenade) continuons de descendre avant la barrière nous
trouvons un chemin sur la droite que nous prenons. Sur la gauche nous avons
l'ancien terrain de boules comportant un grillage qui entoure un second
grillage c'est l'endroit où se trouvais le derrick. Nous venons de faire le
tour complet de l'alimentation de l'eau à Samois. Nous longeons la salle des
fêtes et arrivons au parking.
LEXIQUE
Station 01-
La Tour de Samois : A été construite au sommet du rocher en 1879
par Isidore Hébert, sculpteur sur bois, sur un terrain concédé par la commune
pendant 25 ans. C'est à l’origine un pôle d’attraction touristique, avec une
guinguette et des balançoires, puis un local administratif. Jusqu’en 1905 la situation de la tour sur un
point haut servi de repère géodésique page 46 d’un siècle de cartes postales
édité par les Amis de Samois nous trouvons une représentation de la tour avec son
installation au sommet.
Laissée en mauvais état au terme de cette concession. En1928, la commune en prend la gestion. Remise en état, elle est ouverte aux visiteurs, son gardiennage est abandonné en 1936. Depuis la plate-forme, équipée d’une table d’orientation en 1962, on découvre un vaste panorama forestier. Elle fut fermée dans les années 1980-90 suite à de nombreuses dégradations, un escalier en bois qui ne devait plus être aux normes de sécurité, et c'était également me semble-il le lieu de rassemblement nocturne qui ne servait pas uniquement à admirer les étoiles..... . Extraie des sites : http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html & http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Laissée en mauvais état au terme de cette concession. En1928, la commune en prend la gestion. Remise en état, elle est ouverte aux visiteurs, son gardiennage est abandonné en 1936. Depuis la plate-forme, équipée d’une table d’orientation en 1962, on découvre un vaste panorama forestier. Elle fut fermée dans les années 1980-90 suite à de nombreuses dégradations, un escalier en bois qui ne devait plus être aux normes de sécurité, et c'était également me semble-il le lieu de rassemblement nocturne qui ne servait pas uniquement à admirer les étoiles..... . Extraie des sites : http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html & http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Station : 02- Le pavillon Magnier, et l’histoire de l’eau à Samois.
L'histoire de l'eau.
Nous trouvons page 138 dans Samois Du Village
rural au bourg rurbain par Georges Guillo Lohan.
Une pétition fut adressée au Conseil Municipal de Septembre
1911 afin d’obtenir une nouvelle fontaine au bas Samois. Une étude fut demandée
au service des Ponts et Chaussées ainsi qu’une étude pour alimenter toute la
commune en eau. La Guerre de 1914 retarda la réalisation qui ne sera mise
en service qu’en 1925.
En 1913 on envisage de creuser un puits au lieu dit
« le Rocher » En février 1914 le géologue rend un rapport favorable
et en juillet 1914 le Conseille municipal fixe les base du projet d’adduction
d’eau. Puits foré au pied du rocher et réservoir au sommet de la colline. Avec la déclaration de la guerre en aout, le projet fut abandonné. Après
la guerre un riche propriétaire Samoisien reprend à ses frais, le creusement du
puits d’essais jusqu’à 10 mètres. Il fallut attendre 1921 pour trouver l’eau
potable dans la nappe e Champigny à 64 mètres de profondeur, et il fallut
attendre encore cinq ans avant la mise en service du réseau. L’obstination du
Conseil municipal en vint à bout, en particulier celle de Jules Magnier, conseiller
municipal qui se bâtit durant 22 ans pour faire arriver l'eau dans chaque maison. Entrepreneur de maçonnerie, il se chargea en 1924 de
la construction du bâtiments des machines. Je passe de nombreuses années, avec
tout les aléas, problèmes du à la guerre, à l’augmentation de la population et
au modernisme pour en arriver à 1980 ou
le puits de la foret à tendance à s’ensabler, il est abandonné, pour un puits
en bordure de Seine. La qualité de l’eau s’en ressent. En 2005 après bien des
péripéties un forage est organisé dans un terrain privé (la foret étant classée
même la partie communale est sous protection. Il est impossible de réaliser le forage dans l’ancien
puits qui n’est plus en état de fonctionner. Cette fois c’est un forage à 70m qui fut réalisé dans un terrain privé (ancien terrain de boule en bordure de la foret. En
2008 l’accord de prélèvement est accordé et de nouveau Samois à une eau
potable…… ce qui nous amène à la
tradition ou la légende…que l'eau pourrait surgir du rocher et inonder le village (Vous trouverez ce livre à la Mairie ou a l’association ‘’Les Amis
de Samois’’ http://amis.de.samois.free.fr/index.htm) la plaque mériterait une rénovation |
(14 octobre 1888 - 9 janvier 1923), nom de plume de Kathleen Beauchamp, est une écrivaine et une poétesse britannique d'origine néo-zélandaise. Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle de modernisme avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Katherine_Mansfield
Station 03 bis : Je n’ai pas retrouvé de documents (même dans le livre de Mr. Guillo-Lohan sur Samois) sur ce que je vais vous compter. C’est donc du bouche à oreille…… Lors de la guerre 1939-1945. Après l’occupation de la partie nord de la France et afin de protéger, les deux lignes SNCF, le pont de Valvin (ou du moins le pont de péniche) Des avions alliés, trois batteries anti aérienne furent installées au petit rocher cassepot. Sur ce site vous trouverez l’histoire des ponts sur la Seine et beaucoup de cartes postales.
http://melun77.com/pagesmelun1940/pagemelun1940-pontsseine/pagemelun19406-corbeilabray.html
Il faut s’imaginer ce lieu totalement dénudé d’arbres (Je l’ai connu beaucoup moins boisé.) Au début des années 1980, l’un des deux créateurs des sentiers Samoisiens m’a montré et compté cette histoire. J’ai retrouvé un socle, mais je n’ai pas cherché les autres qui doivent ce trouver sous la mousse et les feuilles.
Station 04 -Tour Denecourt :
Anciennement Fort l’empereur, est une tour d'observation de la forêt de Fontainebleau édifiée sur le sommet Est de la chaine du Cassepot. Située à 136 mètres d'altitude, elle offre une vue à 360 degrés sur la forêt. Construite en 1851 par Claude-François Denecourt, (créateur des sentiers de promenades en foret de Fontainebleau) la tour est inaugurée le 23 novembre 1853 par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Écroulée en 1878 suite à un tremblement de terre, elle fut rebâtie par Claude-Charles Colinet grâce à une souscription publique. (wikipédia)
Claude-François Denecourt (1788-1875)
Claude-François Denecourt. Estampe (AD77, 5 Fi 1039)
Le personnage
Ancien militaire, Claude-François Denecourt est l’auteur des
premiers guides touristiques sur la forêt de Fontainebleau.
Son histoire avec la Seine-et-Marne
Nommé concierge de la caserne de Fontainebleau, Claude-François Denecourt y arrive en 1832. Considéré comme le bienfaiteur de la forêt, il trace les sentiers, marque les itinéraires des promeneurs et crée même des grottes artificielles, des tunnels et des passages souterrains. Le « sylvain de Fontainebleau », comme le nomme Théophile Gautier, consacre quarante années de sa vie et une bonne partie de ses revenus à l’entretien de cette forêt.
Il a contribué à la popularisation en publiant Promenades dans la forêt de Fontainebleau (1844) et Délices de Fontainebleau.
http://archives.seine-et-marne.fr/claude-francois-denecourt-1788-1875
Nommé concierge de la caserne de Fontainebleau, Claude-François Denecourt y arrive en 1832. Considéré comme le bienfaiteur de la forêt, il trace les sentiers, marque les itinéraires des promeneurs et crée même des grottes artificielles, des tunnels et des passages souterrains. Le « sylvain de Fontainebleau », comme le nomme Théophile Gautier, consacre quarante années de sa vie et une bonne partie de ses revenus à l’entretien de cette forêt.
Il a contribué à la popularisation en publiant Promenades dans la forêt de Fontainebleau (1844) et Délices de Fontainebleau.
http://archives.seine-et-marne.fr/claude-francois-denecourt-1788-1875
Il serait bien trop long et lassant (peut être) de
conter ici la merveilleuse histoire de Denecourt. Je laisse le soin à ceux que
cela intéresse, de tapoter son nom sur un moteur de recherche et vous serez
certainement surpris par l’histoire de cette ancien grognard.
Station 5 : GrotteTroubetzkoï ; L’abri fut construit par Denecourt en 1852, il indique dans son guide : « La couronne et les initiales que vous voyez gravées sur l’épaisseur de ce grès, représentent en partie le chiffre de la noble étrangère à qui j’ai dédié ce lieu de repos champêtre. » La noble étrangère est Anna Troubetzkoï. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
En 1846, la famille du prince russe Troubetskoï s’installe au
château de Bellefontaine. Ils donneront du faste à ce château avec 40 employés.
Puis c'est Nikolaï Orloff, aide de camp de l'empereur de Russie, qui
l'occupera. Nicolas Orloff (1824-1885), ambassadeur de Russie à Londres,
Paris et Berlin, épousa Catherine,fille de Nicolas Troubetzkoï, propriétaire du
château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine. Catherine décéda en 1875, à l’âge
de 35 ans. Nicolas Orloff fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe,son père était le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787 -1862),
militaire russe qui combattit Napoléon de 1805 à 1815. C’est en son honneur que
le Chef Urbain Dubois (1818-1901) créa la fameuse recette de rôti de
veau « Orloff ». Nicolas Orloff est mort à Bellefontaine. Qui sait que
la fameuse recette du veau Orloff a été inventée au château de Bellefontaine
par le prince Alexis Orloff, en 1846? Le jeune prince, qui habite à Paris, en fait sa
résidence d'été. Une nuit, de retour à Samois, il demande à son cuisinier
d'improviser une recette pour ses amis. Le cuisinier accommode les restes :
un rôti de veau, une farce aux champignons, des épices, dont du paprika et la recette entre dans la légende.
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, contribua à la construction du Presbytère actuel pour une somme de 8000 francs et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870 joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d’otages, il participa aux dépenses du à l'invasion par une somme de 2284 francs.
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, contribua à la construction du Presbytère actuel pour une somme de 8000 francs et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870 joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d’otages, il participa aux dépenses du à l'invasion par une somme de 2284 francs.
A sa mort, le prince Nicolas Orloff, son gendre, fut en
1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant
qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui
menaçait d'une reprise de cell-ci. Il fut l'un des créateurs de l'Alliance
franco-russe. Son décès, en avril 1885, donna lieu à Samois à de grandioses
funérailles.
Pendant 50 ans Wladimir et Alexis Orloff et leurs
descendants subventionnèrent l'hospice et le bureau de bienfaisance.
Station
06 & 7 - bornes gravées : Vers
1750, le roi Louis XV décida de faire ceindre le domaine royal de bornes
marquant les limites de ses terres. A peu de choses près, ce domaine constitue
aujourd'hui l'essentiel de la commune de Fontainebleau, forêt comprise. Il
fallut exactement 1055 bornes en grès pour boucler ce périmètre. Actuellement,
la majeure partie de ces édicules, d'importance assez inégale, existent encore.
La borne n° 1050, est celle ayant le
plus grand nombre gravé encore conservée. En effet, les 5 suivantes et
dernières ont été détruites il y
a peu lors de la construction d'un lotissement. Sur notre borne l'on distingue trois niveaux de gravures ; en chef la couronne royale, au centre le nombre 1050, et pour terminer la lettre C qui signifiait couchant (direction de l'ouest sous l'ancien régime). A son sommet, la limite qui tournait à angle droit à cet endroit est matérialisée par une gravure coudée. Cette grande borne en grès mesure 124 cm hors sol dans sa partie la plus haute. Elle se situe dans le bois aux Moines. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77014_1Nos bornes portent les N° 950 et 907 A (une autre borne existe de l’autre coté de la ligne de chemin de fer)
a peu lors de la construction d'un lotissement. Sur notre borne l'on distingue trois niveaux de gravures ; en chef la couronne royale, au centre le nombre 1050, et pour terminer la lettre C qui signifiait couchant (direction de l'ouest sous l'ancien régime). A son sommet, la limite qui tournait à angle droit à cet endroit est matérialisée par une gravure coudée. Cette grande borne en grès mesure 124 cm hors sol dans sa partie la plus haute. Elle se situe dans le bois aux Moines. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77014_1Nos bornes portent les N° 950 et 907 A (une autre borne existe de l’autre coté de la ligne de chemin de fer)
Si le C = Couchant le A est peut être
égale à Austral (sud)
Septentrion · Septentrional · Orient · Oriental · Midi · Méridional · Occident · Occidental · Levant · Couchant · Nordet · Suet · Suroît · Noroît -Boréal · Austral (wikipédia) |
Station 9 - Fontaine Désirée : Fontaine découverte
en 1837 lors des travaux au lieu dit de la butte à Guay. Son aménagement fut
fait par Denecourt en 1852. Désirée est le prénom de l'épouse du forestier
Marrier de Bois d'Hiver. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_11
Station 10 - Fontaine Dorly : Fontaine créee et baptisée par
Denecourt en 1852. Dorly est un négociant à Paris, conseiller municipal à
Fontainebleau, un des premiers souscripteurs de l'œuvre de Denecourt. Elle fut
restaurée en 1898 par Colinet . http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_11
Station
11 - Roche
Mathew ; Voila ce
que nous dit le site.
http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html Denecourt s'explique ainsi : « Outre les marques indiquant en certains endroits les chemins qu’il faut préférer, nous avons également figuré cà et là des chiffres et des lettres au moyen desquels nous signalons, soit un point de vue, soit un vieux chêne, soit une curieuse roche … » Dans la dernière édition de son indicateur, puis dans les guides Denecourt-Colinet, la numérotation est abandonnée, seules les lettres de l'alphabet sont utilisées et le sont
l'une des plus ancienne traces |
Cette roche est mentionnée dans la 16e édition du guide Denecourt, daté de 1856 : « En quittant la fontaine Dorly, le sentier se poursuit entre les débris entassés et murés de la carrière, où bientôt vous allez vous trouver dans l'endroit le plus solitaire de ces agrestes ruines dont les grès, coupés à pic et ombragés par des ronces et des pampas divers, offrent l'aspect d'une lugubre Thébaïde ... surtout en passant près les N. 11 et 12, désignant les roches du Père Mathew ». Theobald Mathew (1790-1856), est un prêtre Capucin à l’origine des premières associations d’abstinence à l’alcool en Irlande. (sur la carte représentant les sentiers anciens, mis en ligne sur le site nous ne voyons pas cet arrêt. Allons un peut plus loin et posons une question.
Théobald Mathew : Né le 10 octobre 1790 au château familiale de Thomastown, cousin de la fondatrice des Sœurs de la Présentation. Très jeune, il est préoccupé par les pauvres. Il possédait une disposition humanitaire charitable et pieuse, soignant les malades, aveugle et boiteux et cela à imprégné sa vie future. Il rejoint les frères capucin en 1810. En 1819, il fonde la société Jésephian précurseur de Saint Vincent de Paul. Jusqu’au 18ème siècle l’ivresse en Irlande n’est pas considérée comme un vice. William Martin fonde en 1835 ‘’Abstinence Totale Société’’ mais il se rend compte que sans l’influence d’un prêtre son mouvement est un échec. Il prend contacte avec Mathew, le convainc que l’abstinence total est le seul remède, il rentre dans l’association. Il en devient président en 1839 et il est estimé que 60 000 personnes avaient fait une promesse. Il entame une grande tournée en Ecosse, Angleterre et Etat Unis.
Voilà pour l’histoire. La question : Que vient
faire ce nom en Foret de Fontainebleau. Ordinairement Denecourt donnait un nom
à un site, à un rocher, à un arbre, à un bienfaiteur, une personne célèbre du
moment pour le remercier de son don, de son aide. Ici Mathew ne semble même pas
avoir mi les pieds en France. Disons que cela à donné l’idée de l’association
des ‘AAA’.
Donc le chiffre presque effacé
est à mon avis est plus historique que le nom donné à ce rocher. (je m’excuse auprès
des descendants ou de l’association) mais le « chiffre » mériterait
d’être entretenu, ce qui du même coup, maintiendrait le nom. Ici nous ne sommes pas en réserver biologique…. Et c’est
l’histoire des sentiers DENECOURT. Je me souviens lors d’une promenade avec les
AFF dans le Cuvier, d’une discussion entre un membre de cette digne association et d'un responsable qui n’était pas favorable à la restauration de la signature
de Colinet (ouvrir les yeux 1) situé en zone
de réserve biologie intégrale et sur un sentier abandonné. En recherchant les
anciens sentiers du Cuvier Chatillon j’ai été surpris de voir ce MONSIEUR
perché sur une échelle, brosse douce à
la main, retirer les lichens du rocher, peinture et pinceaux au pied de son échalier pour restaurer cette signature. Sans lui, peut être…..Que…comme les
poèmes, situé sur des roches au niveau des Hauteurs de le Solle, cette marque historique
aurait totalement disparue.
Station 12 : Fontaine Isabelle : Fontaine crée et baptisée par
Denecourt en 1866. Isabelle est le prénom de la fille du sculpteur Adam-Salomon.
Adam Salomon à réalisé quelques créations pour Denecourt.
Station 13- Grotte aux Visages : Nous là trouvons un peut partout sur les sites internet. Gravure
certainement moderne, personnellement elle ne m’inspire pas. Je ne trouve pas
cela très jolie et lors de mes promenades je la zappais sans difficulté. Ce qui
m’intéressait le plus c’est ce que l’on trouve en dessous, pas les gravures
certainement moderne, mais un début de formation de cristaux.
Station 14- Bloc aux
poisson : Personnellement je l’appelle le rocher au bélier, mais on pourrait l'appeler ; au poisson et
au paon. Ce sont les trois représentations qui nous « saute
aux yeux » Je me souviens lors d’une promenade ou
« je montrais mes connaissances …. un promeneur me dit :
Oui c’est bien jolie c'est comme les visages, cela n'a rien d'historique, ce sont des mômes qui ont dégradé la roche. Rien, de rien d’historique……. Passons notre chemin. Qu’elle déception pour moi qui essayait de montrer ce qui n'était pas dans les guides.....
Oui c’est bien jolie c'est comme les visages, cela n'a rien d'historique, ce sont des mômes qui ont dégradé la roche. Rien, de rien d’historique……. Passons notre chemin. Qu’elle déception pour moi qui essayait de montrer ce qui n'était pas dans les guides.....
Station
16- Grotte Colinet : Cette grotte fut mise au jour en 1899 par Charles
Colinet (1839-1905), ancien fonctionnaire des Ponts et Chaussées, disciple de
Denecourt,. Le 27 mai 1900, lors d’une cérémonie en l'honneur du second
sylvain, furent placés sur le rocher au-dessus de la grotte, deux médaillons en
bronze : Un portrait de Colinet œuvre du peintre et sculpteur Léon Gausson,
un sonnet d'Adolphe Retté (1863-1930), poète et écrivain anarchiste. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
un sonnet d'Adolphe Retté (1863-1930), poète et écrivain anarchiste. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Erigé par souscription publique. Sur
le médaillon : AU SYLVAIN DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU CHARLES COLINET LES
ARTISTES LES POETES ET LES TOURISTES sur la plaque au-dessous, poème d’Adolphe
Rette :
Passant, arrête-toi, contemple le sylvain Et les grès assouplis travaillent sous sa
main.
Qui t’offre la forêt de songe et de mystère Par lui la source chaude et la grotte
profonde
Unis ta voix au chœur des aînés de al terre Tandis qu’au seuil les faunes roux mènent
leur ronde
Le hêtre, le bouleau, le grand chêne et le pin. Attire le rêveur en son obscurité.
Ces sentiers sinueux où fleurit la bruyère Or voici : les amants de la forêt
sauvage
Il les
trace, il les ouvre à ton pas incertain En l’honneur du sylvain révèlant
sa beauté Les
genêts d’or lui font un nimbe de lumière Sur ce roc sourcilleux ont placé
cette image.
Charles
Colinet (1839-1905), sylvain et
continuateur de l’œuvre de Claude François
Denecourt (1788 - 1875). Il
continua à tracer le réseau de sentiers dans la forêt de Fontainebleau, ce réseau porte le nom
« Colinet-Denecourt ». wikipédia
un peut court comme hommage. Charles Colinet, fut le successeur
de Claude-François
Denecourt, il poursuivra
l’œuvre du Sylvain, devenant ainsi, le second Sylvain de la forêt de
Fontainebleau. Il naquit le 26 septembre 1839 dans la commune Les
Loges-en-Josas. Il fit ses études au collège de Melun et s’installa à
Fontainebleau 1860. Conducteur des Ponts et Chaussées, puis chef de bureau de
l’ingénieur, il prit sa retraite en 1890. C’est en 1865 qu’il rencontre l’homme
qui allait changer sa vie ; le journaliste Ernest Bourges le présente à
Denecourt pour la rectification d’une carte de la forêt. Colinet écrit en 1895
: « J’habite Fontainebleau depuis 1860, c’est à dire que les trois quarts de
ma vie se sont passés dans la forêt. Jeune homme, je l’ai parcourue avec
Denecourt qui m’en a fait comprendre le charme et la poésie ; un jour vint où
je pus, moi aussi, lui consacrer mes soins, alors ce fut pour moi une véritable
passion . » Après la mort de Denecourt, survenue le 24 mars 1875, Colinet
publia au printemps 1876, la 18e édition du guide Denecourt. Il publia par la
suite plusieurs autres éditions, d’un format plus petit (in-16°), ce qui
permettait de l’avoir en poche lors d’une promenade en forêt. Ces nouvelles
éditions prirent le nom de guide Denecourt-Colinet. Tout en poursuivant l’œuvre
éditoriale de Denecourt, Colinet lança de nombreux travaux de restauration et
d’embellissement grâce à l’argent récolté par une souscription. En 1878 il fit
reconstruire la
Tour Denecourt, en 1879 il
restaura le sentier
des Demoiselles inventé par
le serrurier Bournet et ensuite abandonné. Il restaura la fontaine Sanguinède
en 1884, puis toutes les fontaines du sentier
n°2, enfin la fontaine du
Mont Chauvet qui s’était écroulée en 1889. Il fit construire la fontaine Maria,
du nom de sa femme, en 1891. Il fit creuser différentes mares comme celle qui
porte son nom, la mare aux Canards, aux Biches, aux Bouleaux, du Gros Fouteau,
Froideau ... Il fit creuser la grotte Maria Brunetti, la grotte qui porte son
nom, la caverne d’Augas. Il restaura la grotte du Serment et du Chasseur Noir.
Colinet inventa de nombreux nouveaux sentiers dont les principaux sont la
promenade du Cuvier-Châtillon, la partie sud du sentier n°4 actuel,
de la Solle au Rocher
Saint-Germain, le sentier du Rocher
Cassepot, le sentier du
Long-Boyau et de nombreux
sentiers de liaisons. En 1904, Colinet écrit : « Après la mort de Denecourt,
en 1875, je n’avais, pour assurer l’entretien de 150 kilomètres de sentiers,
que les 500 francs de la subvention de la Ville ; cette somme ne me permettait
que d’aller au plus pressé, lorsqu’en 1878, le succès de la souscription que
j’avais lancé pour reconstruite la Tour Denecourt, me donna l’idée d’associer
mes concitoyens à l’œuvre que j’avais entreprise. J’ouvris donc une
souscription permanente en faveur de mes sentiers. Cette souscription atteint
aujourd’hui (1904) le chiffre de 65,400 francs, égal à la somme dépensée pour
l’entretien et les nouveaux travaux. » C’est en hommage à ces généreux
donateurs que Colinet écrivit sur ce rocher sa reconnaissance. « Colinet a
magnifiquement étendu et parachevé le chef-d’œuvre de Denecourt. » Ainsi
s’exprime l’écrivain Adolphe Retté dans le Souvenir Colinet, livre qui
lui a été offert le 27 mai 1900, à l’occasion de l’inauguration de son
médaillon, don des artistes, des poètes et des touristes et situé près de la
Roche Éponge sur le sentier
n°2. Le 11 mai 1905, la
maladie qui minait Charles Colinet finit par l’emporter. Sa femme Maria
continua son œuvre. Biographie copié sur http://www.fontainebleau-photo.com/2010/11/sentier-denecourt-n5-rocher-du-cuvier.html
Station 17- médaillon Foucher de Careil : Dû au sculpteur Ernest Dubois et inauguré le 25 mai 1907, en
l’honneur de ce sénateur qui avait proposé en 1876, l'extension des
réserves artistiques de la forêt de Fontainebleau. Sénateur de Seine-et-Marne
sous la IIIe République, écrivain et philosophe, Foucher de Careil (1826-1891),
siégeait au centre gauche de la Chambre haute. Il proposa d'augmenter de 1000
hectares la série artistique placée en dehors de tout aménagement. (Devenue réserve biologique) http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Station 18- Nemorosa la Reine des bois. Et sa légende.
Ce médaillon en fonte, scellé en 1849, est l'œuvre du
sculpteur Adam-Salomon. Ce profil féminin perpétue une légende médiévale
inventée de toutes pièces par le poète et menuisier Alexis Durand et publiée
dans le guide Denecourt de 1849.
Au début de l'été 1360, le terrible Prince Noir assiégea le village de Samois. Le Chevalier René de Fontainebleau décida d'emmener sa compagne, la belle Délia dans une grotte cachée dans la forêt afin de la soustraire au danger. Les combats terminés, René retourna rechercher Délia, il la trouva sans vie, empoisonnée par une vipère. Fou de douleur, René passa des jours à pleurer sur le rocher. Un soir, une jeune fille couronnée de fleurs lui apparut, c’était Némorosa, la fée des bois. René finit par succomber aux charmes de l'apparition. On raconte que par une belle journée d'automne, René et Némorosa quittèrent cette terre à tout jamais. Alexis Durand a publié en 1836 : « La Forêt de Fontainebleau, poème en quatre chants, suivi de poésies diverses ».
Vos traits semblent sortir du roc, Et vivez des feux du soleil.
Vous avez un dais de verdure, Vous aimer est le bien suprême !
Et pour trône un énorme bloc. Un jour le beau René l’osa :
Les yeux à l’occident vermeil, Me voulez-vous aimer de même
Vous buvez l’eau de la tempête O rêveuse Némorosa ?
http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Station 19- Grotte Géorgine :En façade presque effacé se trouve gravé le nom de la grotte. Georgine Adam-Salomon, épouse du célèbre sculpteur et photographe. Elle est l'auteur d'un court article intitulé « Souvenir », publié dans le livre hommage à Denecourt en 1855. Son prénom est gravé sur la roche. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Sur le dolmen nous apercevons un peu sur la gauche sur une face du rocher nettoyé de mousse nous apercevons le dessin au trois quart effacé d’une lyre et sur l’un des piliers du dolmen nous trouvons la seconde lyre, un peu plus lisible étant protégé par la pierre du dessus et soutenue par de la peinture noir.
Station 20- Croix du Calvaire : Entre 1731 et 1755 on construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet). Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831. La croix actuelle a été construite en 1838. (Dictionnaire de la foret)
Datée de 1699,elle aurait été posée par une personne pieuse en
1697 sur le sommet des rochers du Fort des Moulins, qui prit le nom de<
calvaire > Détruit en 1793, reconstruit en 1805, un pèlerinage eut lieu a à
partir de 1825. Elle fut détruite en 1830 considérée comme nuisible au maintien
de l'ordre public. Elle fut réédifiée en 1837. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77186_10
Dernière précision sur la croix
Une première croix fut édifiée en 1697 et prix
le nom de Calvaire, puis remplacée par trois autres croix vers 1731. L’endroit
devint le but d’un pèlerinage très suivi. En 1793, comme toutes les autres
croix de la forêt, les trois croix du calvaire furent mises à terre. On
raconte, qu’un sans-culotte nommé Couthor, perdu la vue une semaine après son
geste sacrilège, et fut réduit à la mendicité.
Les trois croix furent reconstruites en 1805 et remplacées par une seule en 1838, c’est la croix actuelle, faite d’un seul bloc de grès et qui coûta la somme de 2000 francs. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Les trois croix furent reconstruites en 1805 et remplacées par une seule en 1838, c’est la croix actuelle, faite d’un seul bloc de grès et qui coûta la somme de 2000 francs. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Admirons le paysage sur Fontainebleau, on
aperçois le toit du château.
Pour ceux qui ont lu jusque là......
L’esplanade de cette croix est ceinturée par
des bornes en grès. Certaine carré d’autres rondes. A l’extrémité droite coté
route sur une des faces de la borne carré se trouve un nom et une date Hamard
1909. Est-ce le nom du sculpteur de la Croix ? ou un simple graffiti…
Station 21- gravure Benjamin :
Fils de Pauline, épouse Févier propriétaire à Fontainebleau et souscripteur des travaux Denecourt. Pour son fils, officier de marine. http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html
Station
21b Notre dame du Bon Secours
Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours
1661 Le sieur Dauberon, capitaine du Grand
Condé, venait rejoindre la cour à Fontainebleau, fin novembre. En descendant le
chemin de Melun, son cheval s’emballa et son éperon fut pris dans l’étrier. Le
cavalier, traîné sur plusieurs dizaines de mètres jusqu’à l’emplacement de la
chapelle actuelle, invoqua Notre-Dame. Son cheval, miraculeusement, s’arrêta
net. Le gentilhomme fut relevé sain et sauf ! Il fit placer une image de
sa protectrice sur le tronc d’un grand chêne, là où son cheval s’était arrêté
1690 La première chapelle Notre-Dame du
Bon-Secours dite chapelle de la Bonne Dame est construite sur l’initiative du
curé Maurice Faure et un pèlerinage est instauré.
1793 La révolution entraîne la destruction du
petit oratoire.
1821 A l’initiative de la duchesse
d’Angoulême, et grâce à la générosité de Louis XVIII et des paroissiens, une
nouvelle chapelle est reconstruite par l’architecte Maximilien-Joseph Hurtault.
Le plafond est orné d’une toile marouflée relatant l’histoire par le peintre
Merry Joseph Blondel (1781-1853).
1865 L’édifice est restauré sous Napoléon
III, mais conserve l’aspect que nous lui connaissons, ainsi que le plafond
refait par le peintre Marcel
1926 La chapelle est inscrite à l’inventaire
des monuments Historiques.
1935 Elle est l’objet de travaux d’entretien.
2015 travaux d’entretien
La
légende : A la fin de novembre 1661, le sieur Dauberon, gentilhomme
ordinaire de monsieur le prince Louis de Bourbon, le grand Condé, et capitaine
dans son régiment, venait rejoindre la cour à Fontainebleau. Il fut renversé
par son cheval, vers la croix d'Augas, sur le grand chemin de Melun, et une de
ses jambes étant restée accrochée à l'étrier, il fut traîné sur les cailloux
tout le long de la descente. Au-milieu du danger qu'il courait, il invoqua la Sainte-Vierge, envers laquelle il avait toujours eu une
dévotion particulière; aussitôt, son cheval s'arrêta court, et il put se
relever sans avoir été blessé.
Le 3 mai suivant, pour perpétuer la mémoire de cet évènement, Dauberon fit bénir une image de la Vierge, que le sieur Durand, premier curé de la paroisse de Fontainebleau, alla poser processionnellement, sur un chêne, à l'endroit où l'animal s'était arrêté; il joignit à cette statuette un récit authentique écrit en latin, sur parchemin, de ce qui s'était passé. En 1690, l'arbre étant tombé en vétusté, un sieur Grenet, prêtre de l'église de Fontainebleau, fît bâtir, de ses propres deniers, un petit oratoire, dédié à Notre-Dame-de-Bon-Secours, et sur le frontispice duquel fut représentée l'histoire de Dauberon. Mais il existe aussi un acte authentique portant les noms d’officiers du roi et divers bourgeois ayant pris part à une souscription.
Cet oratoire, vénéré des habitants du pays, fut, bien entendu, détruit à la Révolution. Après la Restauration, madame la duchesse d'Angoulême, lors de son premier voyage à Fontainebleau, vient s'agenouiller sur la place où avait été la chapelle, et témoigna le désir de voir celle-ci réédifiée. M. Philipeau, curé de la ville, se mit à la tête de l'entreprise; les souscriptions affluèrent de toute part; sur les anciennes fondations, un nouveau bâtiment, qui subsiste encore maintenant, s'éleva bientôt, d'après les plans de M.Heurtaut, architecte du palais; le miracle fut retracé, non plus sur le frontispice, mais au plafond, par le pinceau du peintre Blondel. Cet oratoire fut béni le 30 septembre 1821, devant les autorités civiles et militaires, en grand costume, et une multitude de fidèles. En 1864, Napoléon III fit faire des restaurations importantes à ce monument. Le clergé de la paroisse s'y rend processionnellement, chaque année, le premier dimanche d'octobre.
Le 3 mai suivant, pour perpétuer la mémoire de cet évènement, Dauberon fit bénir une image de la Vierge, que le sieur Durand, premier curé de la paroisse de Fontainebleau, alla poser processionnellement, sur un chêne, à l'endroit où l'animal s'était arrêté; il joignit à cette statuette un récit authentique écrit en latin, sur parchemin, de ce qui s'était passé. En 1690, l'arbre étant tombé en vétusté, un sieur Grenet, prêtre de l'église de Fontainebleau, fît bâtir, de ses propres deniers, un petit oratoire, dédié à Notre-Dame-de-Bon-Secours, et sur le frontispice duquel fut représentée l'histoire de Dauberon. Mais il existe aussi un acte authentique portant les noms d’officiers du roi et divers bourgeois ayant pris part à une souscription.
Cet oratoire, vénéré des habitants du pays, fut, bien entendu, détruit à la Révolution. Après la Restauration, madame la duchesse d'Angoulême, lors de son premier voyage à Fontainebleau, vient s'agenouiller sur la place où avait été la chapelle, et témoigna le désir de voir celle-ci réédifiée. M. Philipeau, curé de la ville, se mit à la tête de l'entreprise; les souscriptions affluèrent de toute part; sur les anciennes fondations, un nouveau bâtiment, qui subsiste encore maintenant, s'éleva bientôt, d'après les plans de M.Heurtaut, architecte du palais; le miracle fut retracé, non plus sur le frontispice, mais au plafond, par le pinceau du peintre Blondel. Cet oratoire fut béni le 30 septembre 1821, devant les autorités civiles et militaires, en grand costume, et une multitude de fidèles. En 1864, Napoléon III fit faire des restaurations importantes à ce monument. Le clergé de la paroisse s'y rend processionnellement, chaque année, le premier dimanche d'octobre.
C'est de 1954, année mariale que date le pèlerinage aux Madones de
la forêt dont l'une d'elles : "Notre Dame de l'année mariale" au Mont
Ussy, représentant la vierge et l'enfant, perpétue le souvenir depuis
maintenant 47 ans, chaque premier dimanche d'octobre. Le pèlerinage se rendant
aux Madones emprunte chaque année un itinéraire différent.
Actuellement, il existe sept madones en forêt :
La Bonne-Dame, à la sortie de
Fontainebleau RN 606.
Notre Dame de la médaille
miraculeuse, au carrefour des Huit-Routes, sur un chêne au départ de la route
Léopold, remise en place dans un abri neuf, le 19 avril 2000 par I'ONF.
Notre-Dame de I'ermitage de Franchard.
Notre-Dame de la route de Paris ou de la
délivrance en haut de la route de Paris, au départ de la route des Ligueurs -
Notre-Dame de Grâces à Arbonne qui domine depuis une petite tour, la plaine de
Chanfroy en haut du rocher de Corne-Biche.
Trois vierges sont peintes sur rocher :
Notre-Dame du perpétuel secours au rocher Saint-Germain,
Notre-Dame du Cuvier Châtillon,
peinte au début du XXe siècle par Pierre l'Ermite (Mgr Loutil),
Deux statuettes ont disparu :
Notre-Dame du Gros-Fouteau, au
carrefour du même nom, victime de vandalisme et qui avait été mise en place par
les religieuses de Cluny en '1952 à l'origine.
Notre-Dame du petit rocher, non loin de la
maison forestière de Bois-le-Roi, et qu'il conviendrait de remettre en place I
‘une et I’ autre.
Rappelons aussi que la chapelle
de la Bonne-Dame était très visitée tous les ans au 15 août et encore ces
dernières années.
Station
22- HIVER 1879 gravure à lire sur le
rocher
Station 23 : TOUR Géodésique et pylone de Guet
Pylone de guet : Les pylônes de Franchard, du Long-Rocher et de la Croix de
Vitry sont élevés en 1904, pour lutter contre les incendies de forêt. (Celui de
la crois d’Augas est récent. Le précédent si je ne m’abuse, était trop
petit les arbres ayant un peut diminués son champ de vision et puis comme
nous sommes sur le point le plus haut de la foret, que Fontainebleau est dans
une cuvette, les réceptions télévisées étaient à une époque difficile, cette
tour sert de relais.)
En effet, trois importants incendies ravagent plusieurs
centaines d'hectare de bois, en 1893 à Apremont, en 1897, dans les gorges de
Franchard, et en 1904 au plateau de Belle-Croix. Ces incendies provoquent
l'émotion de l'opinion publique et font la fortune des marchands de cartes
postales. http://fr.topic-topos.com/tour-de-guet-de-franchard-fontainebleau
Voilà
pour la création mais comment cela fonctionne ? j'ai trouvé cet article de journal sur le net.
Mardi 25 juillet 1995, 13h30. Thomas prend son service quotidien en haut des
135 barreaux du pylône de Franchart, au coeur de la forêt de Fontainebleau. La
plate-forme tangue mollement à 42 mètres au-dessus de l'océan d'arbres qui
s'étend à perte de vue. Première tâche, contacter par radio le PC du service de
surveillance des feux de l'ONF (Office national des forêts) à La Faisanderie,
sorte de quartier général de la forêt où sont regroupés différents services.
«Franchard à 2. Je suis en haut. Vent moyen. Visibilité 4 sur
5. RAS.»Le talkie-walkie crachote bientôt le même message sibyllin en provenance des six autres tours de guet disséminées sur les points culminants des 22.000 ha de la forêt de Fontainebleau. Ce système de surveillance fonctionne de mai à octobre. C'est l'une des mesures prises après les derniers grands incendies survenus en 1976. Depuis, malgré l'extension du domaine forestier et la multiplication du nombre de départs de feu, aucun n'a pris des proportions considérables. L'ONF consacre 500.000 F (76224,5 €) par an à la prévention. Outre un investissement sur l'entretien et le quadrillage de l'espace par des chemins forestiers, l'office a acquis ses propres moyens d'intervention, notamment six camions-citernes dotés de pompes.
Thomas ouvre un roman, jumelles au cou. Toutes les deux ou trois
pages, il interrompt sa lecture pour scruter l'horizon. Vigie anti-incendie, un
job d'été comme les autres pour cet étudiant. «J'aime la solitude, la nature
et... je n'ai pas le vertige! 200 F (30,4 €) par jour, (Je
préfère en franc cela représentait une bonne journée de travail. Aujourd'hui 30 euros ne
représente pas grand chose.) en espérant qu'il fasse beau : les jours de pluie,
pas de travail, pas de paie!»
14h22. La radio reprend vie.«Coquibus à 2. Fumée blanche à 150, je répète...»
Thomas pointe ses jumelles vers l'ouest. Rien en vue pour le moment. Au PC, deux techniciens de l'ONF viennent de tirer sur une carte murale un fil noir qui part du pylône du Coquibus et traverse la carte selon un angle de 150°. Mais pour arriver à déterminer le point exact d'où part le feu, une triangulation, c'est-à-dire trois relevés, s'impose. « Pylône Barnolets à 2, je confirme: fumée à 290.
2 à Franchart. Tu peux faire une visée à 250?»
Thomas se précipite sur l'appareil de visée, un gros rapporteur placé au centre de la plate-forme et muni d'un compas.
«Franchart à 2, ça y est, je la vois, elle est à 255.»
La fumée se voit à l'oeil nu. Elle s'épaissit de seconde en
seconde. A La Faisanderie, trois fils se croisent maintenant sur la carte. Leur
intersection tombe au cœur du massif des Trois Pignons. Sur la radio, une voie
féminine rappelle tous les effectifs ONF à La Faisanderie.
15h12, carrefour du Rocher des Souris. La première citerne de la caserne des
sapeurs-pompiers de Fontainebleau arrive dans un nuage de poussière et croise
celle de l'ONF, qui a déjà vidé ses 2.500 litres d'eau. Le feu a pris au pied
d'une colline. Le vent pousse les flammes à travers un chaos escarpé de
rochers, de fougères, de bruyères et de bouleaux. Deux cents mètres plus haut,
un garde de l'ONF attend qu'on rebranche sa lance. La sueur trace des
sillons sur son visage déjà noirci. Il a arrosé le bas de la colline mais le
feu continue sa progression vers le sommet. La chaleur est suffocante.15h25. Le lieutenant, des sapeurs-pompiers de Fontainebleau, dirige les manœuvres avec le responsable de l'ONF. Il demande par radio l'engagement d'un deuxième groupe. «Il faut absolument le prendre en tenaille avant qu'il n'arrive au sommet. Mettez une équipe sur le flanc gauche.»
15h45.
Au pied de la colline, huitcamions-pompes se relaient sans interruption dans un puissant mélange d'odeurs de gas-oil et de fumée âcre. 15h55. Tout en haut du Rocher des Souris, un petit plateau de sable et de rochers d'environ 300 m2, planté de jeunes pins, la vue est stupéfiante de beauté sur les gorges des Trois Pignons. Au loin, derrière le clocher d'Arbonne, la plaine du Gâtinais vibre sous le soleil. Une bourrasque de vent et les flammes surgissent de sous les rochers. Deux pompiers ont posé leur lance: la pression est insuffisante. Avec une rage dérisoire, ils tapent du pied sur le feu et arrachent les buissons de bruyère à la main. «Faut pas qu'il passe, hurle l'un deux. Putain, faites monter des pompes-relais!» Ça gueule de partout à travers le crépitement des flammes. Dix minutes plus tard, deux jeunes pompiers volontaires de Milly, presque des enfants, émergent péniblement des fougères. Sur leur dos, une pompe portative et des tuyaux enroulés.
17h. L'incendie paraît maîtrisé. Mais la ronde des camions-pompes des sept casernes mobilisées se poursuit. «Nous continuerons d'arroser jusqu'à 22 ou 23 h ce soir, et encore demain matin, affirme Jean-Pierre de l'ONF. Ici, le sol est fait de tourbe et le feu progresse sournoisement à 20 ou 50 cm sous le sol. Il faut noyer pour éviter une reprise.»
Efficace: deux hectares seulement ont brûlé. Sans doute pas de manière accidentelle. L'ONF comme les pompiers qualifient la majorité des incendies de «volontaires». Pour eux, le terme englobe la pyromanie, l'intention de nuire, mais aussi le jet d'un mégot dans un fourré par temps sec.
PIVOIS Marc]
Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif est interdit (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf)
Pour ceux que l'histoire des incendies en foret intéresse voici un lien avec la revue forestière traitant le sujet (http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/27782/RFF_1951_5_364.pdf?sequence=1)
Un lien également avec l'arrêté préfectoral de 2011 interdisant de fumer et d'apporter des allumettes ou tout appareil producteur de feu à l'intérieur du massif est interdit (http://s4.e-monsite.com/2011/06/01/54278717arinterdictions-2011-pdf.pdf)
Repère géodésique : Tour ronde et haut carré en brique ; La tour de brique mesure 25m de haut et ce trouve au point le plus haut de la foret 146m (Guide des sentiers édité par les AFF 1975)
Un point géodésique est un point matérialisé dont les
coordonnées (bidimensionnelles ou tridimensionnelles suivant le type de point)
sont connues avec
L’existence de différents types de points géodésiques est essentiellement liée
aux deux procédés de triangulation qui permettaient, avant l’avènement des
techniques modernes de positionnement par satellite, de déterminer les
coordonnées d’un point : l’intersection et le relèvement.Dans le cas de
l’intersection, on stationne des points connus et, après s’être orienté sur
d’autres points, on vise les points à déterminer.
précision .
Dans le cas du relèvement, on stationne le point à déterminer et on vise des
points connus. On voit bien que, dans les deux cas, il est nécessaire d’avoir
des points qui peuvent être stationnés, et le plus pratique dans ce cas là est
qu’ils soient implantés au sol, et de points que l’on peut viser, où d’où l’on
peut effectuer des visées, et donc qui sont suffisamment haut au-dessus des
obstacles potentiels (relief, végétation, etc.). http://geodesie.ign.fr/index.php?page=points_geodesiquesQuant aux cheminées géodésiques elles sont, ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repères au sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée très précise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur et dans toute la hauteur de la colonne. Ainsi protégé des remous du vent, ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des points secrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major". Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés ou oubliés et seule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminée d'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pas prévenu de sa véritable fonction.
station 24 : Cube noir : Je n'ai pas trouvé d'inscriptions et je me dit qu'il n'est pas tombé du ciel. Si
vous l’avez trouvé je l'ai appelé « borne IGN » étant sur
le point le plus haut de la foret, A part des extras terrestre qui aurai déposé
ce dé de pierre noir, je ne vois pas ce que cela peut être d’autre.
Mon GPS indique 137 m. Sur la carte le point le plus haut 146m.
Qui fait une erreur de 5 m ? je n'ai jamais vérifié les données
d'altitudes carte, GPS.
Station 25 grotte d’Augas : Fermé au public depuis 1986 suite à son effondrement. En 1868 Denecourt la qualifiait de plus vastes. Colinet l’agrandie en 1880. La roche en éclatant à réveillé le propriétaire du restaurant qui dormait sur place. La roche à certainement cédé durant les travaux d’aménagement de la N°6 (D606) et de l’affouillement du aux gamins. Les travaux du carrefour de la croix d'Augas, juste au-dessus, obligèrent à la murer en 1973 pour des raisons de sécurité. |
On rentrait à
moitié courber par le trou le plus grand vers le médaillon et l’on pouvait en
sortir à plat ventre par le trou que nous avons vu tout à l’heure. Une sacré
aventure….. Je me souviens qu’avec les
copains, dès que nous avons eu l’age de partir en foret sans les parents, nous
montions à cette caverne et l’on ne se contentait pas de traverser cette immense
table de grès par en dessous comme elle était posé sur du sable blanc ou jaune
très friable on se fabriquait des passages, des boyaux. Vous trouverez le
détail de l’histoire de cette grotte http://www.new-aaff.aaff.fr/images/VOIX-DE-LA-FORET/HISTOIRE-1/effondrementcaverneaugas.pdf
Station 26 MERWART : Paul Merwart est un peintre polonais au style “orientaliste” né en 1855. Devenu devient peintre officiel de la Marine française, il réalise au Sénégal plusieurs grands tableaux destinés à la décoration du pavillon du Sénégal et du Soudan de l’exposition universelle de 1900 qui se tient à Paris. L’un de ces tableaux, Gorée à l’approche du crépuscule, qui se trouvait à la mairie de Gorée, fut détruit dans le bombardement de l’île par les Anglais en 1940. Paul Merwart est décédé à St-Pierre de la Martinique en 1902, lors de l’éruption de la Montagne Pelée. Ses restes sont enterrés derrière le médaillon de bronze, quelques os retrouvés après l'éruption du Mont Pelé en 1901, identifiés grâce à sa chaîne de montre et à son lorgnon. http://senegalmetis.com/Senegalmetis/Merwart.html
Station 27 Croix d’Augas : Croix ancienne. La carte publiée en 1624, à Châlons, par H. Picart, porte : la croix Dogast. La Nouvelle description de la forêt qui est une carte copiée par Boisseau sur la précédente, vers 1648, porte la même mention. Brisée à la Révolution, elle a été rétablie en 1827. Abattue par un ouragan en 1900 elle a été relevée en 1901.
Jehan d'Auga remplissait au moins de 1563 à 1583 les charges de capitaine et gouverneur du château de Fontainebleau, et de grand forestier de la forêt de Bière ; le 23 juin 1585, c'est Pierre de la Garrigue, sieur de Myramont, son gendre, comme ayant épousé Marguerite Dauga, qui en est revêtu. II vend son office à Jehan Le Faure, commissaire ordinaire des guerres, moyennant 4600 écus d'or.
Le P. Dan cite la route de la Croix Dogas ; on nommait ainsi sans doute le chemin qui est devenu la route nationale n° 5 bis. Il nomme aussi la Croix Dogas, ainsi dite d'un grand forestier, et "est posée à l'entrée du pavé qui descend du grand chemin de Paris à Fontainebleau" (dictionnaire de la foret) Je n'ai pas fait le tour des croix et des obélisques de la foret, il me semble en avoir compté 13 ayant résisté à la révolution et au temps. Nous avons fait les plus excentrés : Le Calvaire et Augas. Les autres se trouvant sur la route de Bourgogne (D 138) et route Ronde.
Route Ronde nous trouvons ; Belle Croix (D 124 Rocher Cassepot). Grand Veneur (Intersection des D 607-D124-D301). Croix de Franchard (D 301 Franchard). Croix de Souvray (intersection D 301 et 152). Croix de St. Hérem (intersection D301 et D607). Croix du Grand Maître (intersection D 301 et 148 Malmontagne, ventes au Diable). Croix de Montmorin (D 301 et D606)
Route de Bourgogne nous trouvons : Croix de Guise D 138 (Mont Andart). Obélisque de la "Croix" de Toulouse (D 138 et D116). Croix de Vitry (Bois le Roi intersection des D 606 & D 138).
Trois excentrés : Obélisque (D 607 et 606 Fontainebleau) Croix du Calvaire (Fort des Moulins au dessus d'Avon) Croix d'Augas (intersection D 606 et 116) Vous trouverez quelques explications sur l'origine des croix qui sont souvent lié à la création de la route ronde pour les rendez-vous de chasse dans le dictionnaire de la foret que l'on trouve en ligne http://docplayer.fr/7332650-Dictionnaire-historique-et-artistique-de-la-foret-de-fontainebleau.html
Station
28 BOIS D'YVER :
Marrier de Boisdhyver (Jean) était lieutenant en la maîtrise particulière des eaux et forêts. Son fils, Achille, a été conservateur de la forêt de Fontainebleau de 1830 à 1848. Il a fait ouvrir plusieurs routes.
D’après le guide des AFF 1975 il aurai fait construire cette route.
Marrier de Boisdhyver (Jean) était lieutenant en la maîtrise particulière des eaux et forêts. Son fils, Achille, a été conservateur de la forêt de Fontainebleau de 1830 à 1848. Il a fait ouvrir plusieurs routes.
D’après le guide des AFF 1975 il aurai fait construire cette route.
Vous
trouverez sur ce site le travail de ce forestier. https://books.google.fr/books?id=SCA-AQAAMAAJ&pg=PA131&lpg=PA131&dq=Marrier+de+Boisdhyver&source=bl&ots=MKHSVU9azB&sig=AZ_LuAKJLRHHSaEfu8Iw-ooGS-A&hl=fr&sa=X&ved=0CDUQ6AEwBGoVChMI5LbYvsruyAIVAekmCh2ZbgmF#v=onepage&q=Marrier%20de%20Boisdhyver&f=false . Dans
ce document nous découvrons que la foret en 1830 n’était pas autant arboré
qu’aujourd’hui, il existait les nombreuses zones sableuses et rocheuses étaient
dénudées.
Station 29 : Vierge du Ussy ; Cette Vierge à l'enfant fut peinte en 1954 par Casolaine et Rolland. http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-les-vierges-de-fontainebleau-note-0462-63976595.html
Station 30 : Chaise à Marie :
Rocher creux, appelé chambre à Fontainebleau. Son histoire a été inventée par Castellan, mise en vers par Ernest Lionnet en 1879, et rapportée ici par Jean Loiseau : « En 1705 vivait dans un château situé aux bords de l’Ebre la famille Tudela, composée du père, de sa fille Marie et d’une vieille parente. Pendant la Guerre de Succession d’Espagne, cette famille donna asile à un officier français grièvement blessé. Les deux jeunes gens ne purent se voir longtemps sans s’aimer, et quand la blessure de l’officier fut guérie, il partit en jurant à Marie un éternel amour. Peu après, le château fut détruit ; la jeune fille devenue orpheline vint à Toulouse, où elle se fit
religieuse de Saint-Vincent-de-Paul, et de là fut envoyée
à Fontainebleau, à l’hospice du Mont Pierreux. Un soir on transporta à
l’hôpital un officier blessé par des brigands. C’était l’ancien hôte des bords
de l’Ebre, celui dont Marie avait pieusement conservé le souvenir au fond de
son cœur. Moins heureuse cette fois, elle ne put l’arracher à la mort et
sa raison sombra dans une folie douce et inoffensive. La pauvre Marie venait
chaque jour s’agenouiller dans la grotte du Mont-Ussy qui prit le nom de
Confessionnal de la Sœur Marie ou Chaise-Marie »
http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.htmlStation 31 aviateur Canadien : Monument inauguré le 11 novembre 1949 commémore le sacrifice de 4 aviateurs alliés tombés le 4 juillet 1944 pour libérer notre pays. Ceux-ci étaient à bord d’un quadrimoteur canadien touché au-dessus de Bois-le-Roi qui a explosé au-dessus du champ de courses et s’y est écrasé. Parmi les personnalités présentes le jour de l’inauguration, on nota le général Blanc, commandant en chef à l’Etat-Major des Armées occidentales, le général Mollard, commandant la Place de Fontainebleau et Maître Pajot, sénateur-maire de la ville. Ce dernier évoqua dans son discours avec beaucoup de clairvoyance le temps qui passe :
« Dès ce soir, le temps commencera à accomplir son œuvre et à effacer cette inscription. Dès ce soir, une poussière faite du sable du désert autant que du sable de la forêt, faite aussi de la cendre de leurs ossements, commencera à ronger ce monument. Mais les héros qui sont morts ici sont de ceux qui consentent à ce que leurs propres cendres détruisent leur nom pour que survive seulement leur idéal ».
Puis ce monument sombra effectivement dans un certain oubli, mais il y a peu, en 2005, Monsieur Jean-claude Vasseur, actuellement trésorier-adjoint et délégué communal de notre comité, entreprit de l’en faire sortir et de le remettre en état. Une cérémonie y fut organisée à l’issue de la commémoration des 60 ans des adieux du Général Leclerc de Hauteclocque à ses hommes.
Eric Daubard
Avant la coupe des arbres nous pouvions la possibilité
de nous approcher un peu plus du grillage et dans l’angle on apercevais un peu
mieux le monument aujourd’hui, il faut poursuivre le sentier jusqu’au bâtiments
en parpaing et s’approcher de la porte grillagé pour le distinguer de loin.
Station
32 Vierge saint Germain : La grotte est ornée d'une image de la Vierge peinte vers 1880
par le sculpteur
Charles Cordier (1827-1905). Elle fut
restaurée une première fois vers 1985 puis une seconde fois en 2014. http://www.fontainebleau-photo.com/2011/11/le-rocher-saint-germain-sentier.htmlStation 33 Général Leclerc :
C'est le 21 juin 1945, à Fontainebleau, que se déroule la
prise d'armes au cours de laquelle le général Leclerc quitte le commandement de
sa division - qui reçoit la plus haute distinction américaine, la Presidential
Unit Citation - pour le transmettre au colonel Louis Dio. Lorsque dans un
silence poignant, après avoir salué ses 1 687 tués, il se tourne pour lui dire
un dernier adieu,
son émotion est visible. Sa voix, plus lentement, plus
gravement que d'habitude, résonne, rauque, sourde, inoubliable : "Quand
vous sentirez votre énergie fléchir, rappelez-vous Koufra, Alençon, Paris,
Strasbourg".
http://alencon-histoire.chez-alice.fr/deuxiemedivisionblindee.htm
Nous trouvons une pierre gravée à l’arrière du monument
fortement noircie : Ce monument à été offert par M. Etienne Dally ancien
de la deuxième DB Sénateur de Seine et Marne, Président du Conseil Général, 6
juin 1965.
Station 34 : C Entrelacé inscrit dans un cercle.
Je n’ai pas trouvé sur internet ce que cela voulais dire. Peut être la marque d’amoureux, varappeurs…… On peut imaginer que la gravure fut réalisée lors de la longue attente (la gravure est profonde) de l’un des varappeurs que son (sa) collègue est terminé (e) sa grimpette. (A moins que ce ne soit la marque d’extra terrestres et que le signe indique la direction du cube en pierre noir situé à l’endroit le plus haut de la foret permettant d’ouvrir la porte des étoiles…….. La porte est ouverte à toutes les extrapolations. Certain y voie le sigle d'une grande marque de parfum, ou une représentation peut être maçonnique.
Station 35 Gravure d’un hiver rigoureux (A lire sur le rocher)
Station 36 -36 bis : Gravure d’une année : J’ai toujours cru que c’était la date d’un hiver rigoureux qui aurai anéanti les plantations de jeunes pins. J’ai découvert récemment que c'est la date de la création d’un point de vue, qui aujourd’hui par manque d’entretien n’existe plus. C'est dommage pour une route forestière s’appelant « route des points de vues ? »
Station 37 Butte St Louis :
Cette ancienne chapelle, dont il ne reste que des ruines, est particulièrement intéressante sur un plan historique car nous ramenant aux temps ou le roi Louis IX de France était propriétaire des terres de Bois-le-Roi. Ce lieu fait ainsi un lien entre l'histoire locale et l'histoire de France. C'est en 1297, soit 27 ans après la mort de Louis IX, que l'église le canonisât et
qu'il devint ainsi saint Louis, le faisant du même coup Patron de la France. Saint Louis émit le voeu d'édifier cette chapelle, suite à une aventure que nous nous ferons le plaisir de vous conter. Elle fut dédiée au saint du jour, saint Vincent , et la butte fut dénommée la "Butte Saint Louis".
Ce lieu devint rapidement célèbre, trop même. A la fête de saint Louis, le 25 août, un pèlerinage important s'y déroulait. De la veille au lendemain, on y venait de dix à douze lieues à la ronde et il s'y trouvait quelques fois trois à quatre mille personnes. Les troncs étaient bien garnis. Les pèlerins se montraient généreux. Les prieurs étaient peut-être trop riches, et deux d'entre eux furent assassinés; l'un, le sieur de Marigny, vers 1637, et l'autre en juin 1699. Ces assassinats vont avoir de graves conséquences qui aboutiront à la décision de Louis XIV de raser la chapelle. Il n'en reste plus à l'heure actuelle que des ruines. Des fouilles furent entreprises au cours du siècle dernier sur cette butte, et l'on y trouva les corps des deux prieurs assassinés et quelques pièces de monnaie. Mais autour de la Butte Saint Louis demeure une vieille légende, bien oubliée à l'heure actuelle, qui prétend que lorsque un évènement important de l'histoire nationale doit arriver, une biche blanche - certains disent une dame blanche - apparaît dans les environs... (d'après le livre "Bois-le-Roi, mon village" de Robert Lesourd, ancien maire de Bois-le-Roi (1910 - 1991)
http://www.journees-du-patrimoine.com/SITE/chapelle-saint-louis--bois-roi-16358.htm
La ville de Bois le Roi nous laisse sur notre faim,
voyons ce que nous dit le site des légendes et traditions. Ce lieu en
ruine est riche en légendes et petite histoire. Je vais essayer d’en
résumer ce qui me semble l’essentielle. Consulté le site pour l’intégrale il
est très intéressant. Tous ou presque toutes les légendes que vous trouvez sur
mon blog proviennent de ce site, cela m’évite de rechercher dans différent
livres et je ne les ai pas tous, loin de là. Ici c’est facile, elles sont toutes
rassemblées, cela me permet de les retrouver rapidement. Un copié - collé et la voilà agrémentant une promenade.
Il y a encore peu de temps de ça, les habitants de Bois-le-Roi croyaient qu’une biche blanche (ou une Dame Blanche) apparaissait au sommet de la Butte Saint-Louis quand un événement grave se préparait. Jusqu’ici, je n’ai découvert aucune mention d’un quelconque témoignage évoquant un présage de ce type, même si certaines personnes auraient aperçu l’animal durant la fin des seventies. De plus je ne parviens toujours pas à comprendre la relation qui existe entre cette tradition et le récit historique plus ou moins légendaire attaché à ce tertre. Pour rappel,
Il y a encore peu de temps de ça, les habitants de Bois-le-Roi croyaient qu’une biche blanche (ou une Dame Blanche) apparaissait au sommet de la Butte Saint-Louis quand un événement grave se préparait. Jusqu’ici, je n’ai découvert aucune mention d’un quelconque témoignage évoquant un présage de ce type, même si certaines personnes auraient aperçu l’animal durant la fin des seventies. De plus je ne parviens toujours pas à comprendre la relation qui existe entre cette tradition et le récit historique plus ou moins légendaire attaché à ce tertre. Pour rappel,
« Le roi saint Louis
s’égara en forêt alors qu’il traquait un cerf. Après avoir erré pendant un bon
moment, il grimpa en haut d’une butte pour tenter d’évaluer la situation. A ce
moment une troupe de brigands l’encercla, bien décidés à lui faire la peau.
L’un d’eux pourtant proposa seulement de lui piquer sa bourse. Le monarque
refusa et se défendit comme il put, mais voyant que les choses tournaient mal,
sonna de son cor pour qu’on vienne le tirer de là. Cet instrument était un peu
spécial. Il avait été donné au roi par un ermite et avait le pouvoir
d’épouvanter ses ennemis et d’attirer ses amis, ce qui tombait plutôt bien et
mis rapidement fin à tous ses problèmes. Le roi pardonna à celui qui n’en avait
eu qu’après son argent et fit étrangler les autres. En reconnaissance de cette
aventure tenant du miracle, le roi fit bâtir un ermitage et comme l’aventure
était arrivée le jour de la fête de la Saint-Vincent, la chapelle fut appelée
Saint-Vincent-du-Montouy ».
Peu après la canonisation de saint Louis, elle prit le
nom de Saint-Louis-en-Beaulieu. Beaulieu est vite dit quand on
connaît les histoires sordides attachées à cet endroit : ermites assassinés
et religieux défroqués qui étaient loin d’être des modèles de vertu. Les
bâtiments furent rasés vers 1700 et les ruines fouillées à deux reprises vers
1869 et un peu avant la seconde guerre mondiale.
Concernant ce lieu et le reste,
certains auteurs, comme Quesvers, Stein et Louis Vincent, ont émis des
théories, avec plein d’idées et d’hypothèses dedans. Même si elle reprend leurs
raisonnements, madame Iablokoff est la seule à donner un semblant d’explication
à la présence prophétique de la biche, celle qui nous intéresse tout
particulièrement.
Voici ce qu’elle nous raconte en gros : dans un texte datant de 1004, il est
rapporté que Robert le Pieux aurait fait construire dans la forêt de Bière un
monastère dédié à saint Germain ainsi qu’une église Saint-Michel. Jusqu’ici,
personne n’avait jamais découvert de preuves suffisantes pour déterminer avec
exactitude la localisation de ces deux bâtiments. Cependant, des recherches
effectuées au sommet de la butte par Louis Vincent révélèrent des vestiges plus
anciens que ceux de la chapelle Saint-Louis. L’auteur suppose donc que l’église
bâtie par Robert le Pieux avait pu se situer au sommet et, pour expliquer les
motivations du souverain, présume une fois de plus qu’il y avait peut-être
autrefois sur cette butte un sanctuaire antique, peut-être celtique, porteur
d’un culte encore vivace qu’il fallait définitivement radier ou détourner en
faveur de l’église.
Et la biche blanche dans tout ça ? J’y viens. D’après l’auteur, cet animal mythique lié au culte lunaire est souvent l’indicatrice d’un lieu anciennement sacré. On a donc affaire à une apparition très localisée et peut-être à la manifestation d’une divinité archaïque.
Alors la biche blanche, ultime témoin de notre bon vieux paganisme ?
Possible, en tous cas c’est le message que C. Kh. Iablokoff cherche à nous faire passer et moi je trouve ça plutôt excitant. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
Et la biche blanche dans tout ça ? J’y viens. D’après l’auteur, cet animal mythique lié au culte lunaire est souvent l’indicatrice d’un lieu anciennement sacré. On a donc affaire à une apparition très localisée et peut-être à la manifestation d’une divinité archaïque.
Alors la biche blanche, ultime témoin de notre bon vieux paganisme ?
Possible, en tous cas c’est le message que C. Kh. Iablokoff cherche à nous faire passer et moi je trouve ça plutôt excitant. http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/canton-de-fontainebleau.html
Station 38 Croix de Toulouse :
L'arrêt du Conseil du 12 juillet 1723 nous parait s'appliquer à la Croix de Toulouse : "Sur ce qui a été représenté au Roi, en son Conseil, par le sieur marquis de Montmorin, gouverneur et capitaine des chasses de Fontainebleau, que Louis XIV, dans l'intention de faire planter une croix dans la forêt dudit Fontainebleau par les soins du sieur marquis de Saint Hérem, père du susnommé, lui avait fait donner une colonne pour être employée à cet usage ; en conséquence Sa Majesté a ordonné que cette colonne servirait à la construction dont il s'agit, dans l'un des carrefours de la forêt de Fontainebleau, et a enjoint au sieur de La Faluère, grand maître des eaux et forêts du département de Paris, de tenir la main à l'exécution de cet arrêt, etc."
M. Domet dit que cette croix a été construite en 1726 ; mais c'est évidemment par erreur, car, dès l'an 1725, elle est citée dans le livret des chasses du Roi comme servant de lieu d'assemblée chasse à courre. Le nom du comte de Toulouse semble ne lui avoir été attribué que par pure courtisanerie. Il était alors grand veneur.
La colonne de marbre que le roi a donné pour la construction de cette croix provenait de la. Belle Cheminée, et cela ne laisse pas que de constituer un problème. La salle de la Belle Cheminée n'a été transformée en théâtre que sous Louis XV, en 1733, et c'est à cette date que M. Pfnor, dans son Guide du Palais, et M. Bourges, dans Quelques notes sur le Téatre de la Cour, placent la destruction de la Cheminée et la dispersion de ses é1éments. Or, la Croix de Toulouse existait au moins depuis 1725, et même depuis 1723. Bien plus, le roi Louis XIV avait déjà l'intention de disposer de cette colonne, entre 1701 et 1715, ce qui permet de supposer que la cheminée était déjà démolie sous son règne. Louis XV serait moins coupable qu'on ne l'a toujours pensé. Mais les allégations du marquis de Saint-Hérem, quoique acceptées par le Conseil, sont peut-être mal fondées. Louis XIV n'a sans doute pas exécuté son dessein. La destruction de la Belle Cheminée n'est certaine qu'en 1723, et cela ne doit point nous surprendre, si nous songeons que c'est alors seulement que la salle de la Belle Cheminée,a commencé à servir aux représentations théâtrales.
La Croix de Toulouse a été détruite en l793, comme les autres croix de la forêt. Voici à la date du 19 frimaire an II (9 décembre 1793), un acte relatif a cette démolition.
Les citoyens Barthélémy et Athanase Dressin, chargés de démolir plusieurs croix, de laquelle démolition et enlèvement ils se sont rendus adjudicataires, ayant observé qu'ils n'ont pas procédé à l'enlèvement de la croix dite de Toulouse, attendu que cette croix a été accordée à la commune de Moret, et qu'ils n'ont pu procéder à la démolition et enlèvement des croix dites de Montmorin et Saint Hérem, attendu qu'elles ont été données à la commune de Nemours, le Conseil général a autorisé les dits citoyens à démolir et enlever les dites croix, à la charge de fournir de pierres et autres démolitions tant à la Municipalité qu'à la Société populaire (Mss. Chabouillé).
La Croix de Toulouse a été remplacée par une pyramide, à la fin du règne de Louis XVIII, d'après Domet, mais probablement plus tôt, puisque sur le plan de 1809, on trouve déjà l'indication de : Pyramide de la Croix de Toulouse. (Dictionnaire de la Foret)
Station 39 plaque René Maus
René Lucien Maus
Date d'anniversaire: 24 avril
1900
Lieu de naissance: 10ème,
Paris, Paris, Île-de-France, France
Décès: 28 novembre 1978 à
Samois-sur-Seine, Seine-et-Marne, Île-de-France,
Occupation: Avocat à la Cour
Le cinquantenaire des sentiers samoisiens.
Les sentiers samoisiens, nés de la volonté et de la persévérance de deux membres influant de l'association les Amis de Samois, René Maus et Georges Guillo Lohan.
Nombreux furent ceux qui voulurent montrer leur attachement à ces sentiers qui permettent de parcourir les massifs forestiers aux alentours du village (sentiers numérotés 13, 14 & 15) : les marcheurs venant des trois sentiers convergèrent vers la plaque à la mémoire de René Maus apposée sur le Rocher du grand Bourdon (il me semble que c’est une erreur il ce nomme GROS Bourdon) où furent rappelés les deux ans de travaux acharnés nécessaires pour la création des sentiers.
Voilà ce que j’ai trouvé sur internet. Je ne suis pas écrivain
et je ne sais pas écrire d’hommage. Pour moi ce fut autre chose qu'un état civil, un maire ou un ''animateur'' de promenade .
Monsieur Maus, fut Maire de la commune de Samois avant 1977, président de l’Association Les Amis de Samois. C’est à cette époque que je l’ai connu. J’avais 20 ans. Je commençais tout juste des promenades un peu lointaines en foret. Pour moi, ce fut autre chose qu’un simple guide de promenade. C’est lui qui me mit le pied à l’étrier de la découverte de la foret de Fontainebleau et me fit comprendre que derrière les rochers, le sable, et les arbres, il y avait autre chose : Une histoire, des légendes, de la science. Il m’impressionnait, il connaissait tout sur tout. Je ne l’ai, malheureusement pas connu longtemps. Lorsqu’il organisait des promenades une fois par mois pour l'association, vous pouviez lui poser une question sur la foret, jamais en difficulté, pas besoin de notes, il avait tout en tête. Malgré tout dans son sac il avait son carnet. Dans le groupe, il parlait avec tout le monde, de tout et pas spécialement de notre sylve. On avait envie de venir à ses promenades de l'écouter. Montagnard confirmé, il avait fait l’une des marches d’approche du sommet mythique de l’Himalaya. Nous avions fait en aout 1978, l’ancien TMF en deux jours. Dures journées, ou les derniers kilomètres lui rappelait certainement des épisodes de la guerre et les longues marches des colonnes de prisonniers. C’est plus qu’un ami que j’ai perdu. Il ma transmis un bien précieux, un livre sur la foret : Histoire de la forêt de Fontainebleau, par Paul Domet.
(Paul Domet a passé les trois-quarts de sa vie en forêt de Fontainebleau. Pour la faire revivre dans sa mémoire, il a commencé à se raconter à lui-même l'histoire de la forêt. Réalisant qu'il n'existait pas de livre sur le sujet, il a lu tout ce qui avait été écrit et a décidé de publier le résultat.) J’ ai dévoré ce livre.
Aujourd'hui, grâce au net j'essaie de transmettre ce que j'ai eu tant de mal à apprendre.......
Monsieur Maus, fut Maire de la commune de Samois avant 1977, président de l’Association Les Amis de Samois. C’est à cette époque que je l’ai connu. J’avais 20 ans. Je commençais tout juste des promenades un peu lointaines en foret. Pour moi, ce fut autre chose qu’un simple guide de promenade. C’est lui qui me mit le pied à l’étrier de la découverte de la foret de Fontainebleau et me fit comprendre que derrière les rochers, le sable, et les arbres, il y avait autre chose : Une histoire, des légendes, de la science. Il m’impressionnait, il connaissait tout sur tout. Je ne l’ai, malheureusement pas connu longtemps. Lorsqu’il organisait des promenades une fois par mois pour l'association, vous pouviez lui poser une question sur la foret, jamais en difficulté, pas besoin de notes, il avait tout en tête. Malgré tout dans son sac il avait son carnet. Dans le groupe, il parlait avec tout le monde, de tout et pas spécialement de notre sylve. On avait envie de venir à ses promenades de l'écouter. Montagnard confirmé, il avait fait l’une des marches d’approche du sommet mythique de l’Himalaya. Nous avions fait en aout 1978, l’ancien TMF en deux jours. Dures journées, ou les derniers kilomètres lui rappelait certainement des épisodes de la guerre et les longues marches des colonnes de prisonniers. C’est plus qu’un ami que j’ai perdu. Il ma transmis un bien précieux, un livre sur la foret : Histoire de la forêt de Fontainebleau, par Paul Domet.
(Paul Domet a passé les trois-quarts de sa vie en forêt de Fontainebleau. Pour la faire revivre dans sa mémoire, il a commencé à se raconter à lui-même l'histoire de la forêt. Réalisant qu'il n'existait pas de livre sur le sujet, il a lu tout ce qui avait été écrit et a décidé de publier le résultat.) J’ ai dévoré ce livre.
Aujourd'hui, grâce au net j'essaie de transmettre ce que j'ai eu tant de mal à apprendre.......
Devant cette plaque il ne faut pas oublier le deuxième sylvain
de la commune M. Guillo-Lohan, le « second sylvain » Samoisien décédé
lui aussi.
L’ancien maire de Samois-sur-Seine, Georges Guillo-Lohan, est décédé chez lui ce mercredi 18 mars 2015, à l’âge de 79 ans. Passionné de nature, il connaissait par cœur la forêt de Fontainebleau. ” Une exceptionnelle mémoire lui permettait de décrire tous les itinéraires qu’il avait parcourus et de les faire revivre à ses auditeurs, souligne l’actuel maire, Didier Maus. Avec mon père, il avait créé en 1960 les sentiers samoisiens, balisés de jaune, qui permettaient de marcher autour de Samois.
L’ancien maire de Samois-sur-Seine, Georges Guillo-Lohan, est décédé chez lui ce mercredi 18 mars 2015, à l’âge de 79 ans. Passionné de nature, il connaissait par cœur la forêt de Fontainebleau. ” Une exceptionnelle mémoire lui permettait de décrire tous les itinéraires qu’il avait parcourus et de les faire revivre à ses auditeurs, souligne l’actuel maire, Didier Maus. Avec mon père, il avait créé en 1960 les sentiers samoisiens, balisés de jaune, qui permettaient de marcher autour de Samois.
Mon second Ami, également président des Amis de
Samois, également maire de la commune, il a poursuivi mon éducation pour la connaissance de la foret. Lors de
l’inauguration des sentiers « JAUNE » il avait été crée une
chanson
LE CHANT DES SENTIERS
SAMOISIENS
Sur l’air des
« Chevaliers de la table ronde »
Compagnons de Samois-sur Seine
Allons voir les nouveaux
sentiers (bis)
Allons voir … oui, oui, oui
Allons voir … non, non, non
Allons voir les nouveaux
sentiers. (bis)
En suivant toutes les marques
jaunes & bleues, vous irez aux crêtes du Cassepot. (Bis)
Vous irez … oui, oui, oui,
Vous irez … non, non, non,
Vous irez aux crêtes du
Cassepot. (bis)
Vous trouverez d’autres marques
jaunes & bleues
Pour aller à la Tour Denecourt.
(bis)
Pour aller … oui, oui, oui,
Pour aller … non, non, non,
Pour aller à la Tour Denecourt.
(bis)
A travers bruyères et fougères,
Vous verrez de très beaux
rochers. (bis)
Vous verrez … oui, oui, oui,
Vous verrez … non, non, non,
Vous verrez de très beaux
rochers. Bis)
|
Vous pourrez regagner la Seine,
Qui miroite au pied de Samois.
(bis)
Qui miroite … oui, oui, oui,
Qui miroite … non, non, non,
Qui miroite au pied de Samois.
(bis)
Et pour nous payer de nos
peines,
Vous suivrez souvent nos
sentiers. (bis)
Vous suivrez … oui, oui, oui,
Vous suivrez … non, non, non,
Vous suivrez souvent nos
sentiers. (bis)
Chaque année, dans notre
village,
Vous viendrez toujours plus
nombreux (bis)
Vous viendrez … oui, oui, oui,
Vous viendrez … non, non, non
Vous viendrez toujours plus
nombreux. (bis)
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.htm |
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