jeudi 2 juin 2016

Rando Insolite en foret de Fontainebleau N° 3-Hauteur de la Solle-Gd Mt Chauvet-Salamandre-Mt Aigu-Gros Fouteau

 

Des randos pour ouvrir les yeux…


Je me posais la question suivante : Qu’elles points d’intérêts pourraient faire parcourir la foret à un randonneur peu motivé pour une promenade de la journée ? Personnellement je peux partir un matin sans but précis, faire et refaire les mêmes secteurs, avec la même joie, et découvrir ici un arbre avec une lucarne, là un rocher aux formes bizarres. Parfois de l’amertume lorsque les parcelles traversées ne sont pas dans l’état que l’on espérait les revoir. C’est en parcourant le Fort des Moulins qu’il m’est venu l’idée de réaliser des randos montrant les traces laissées par nos ancêtres. Ce secteur en est riche. Des traces du style inscriptions sur des rochers (sauf les rupestres), Monuments, ou fondations de bâtiments, plaques commémoratives. 
Il y a quelques temps sur un chemin de rando, j’ai croisé un groupe monstrueux. Il a fallut que je me pousse dans les ronces pour laisser passer ce troupeau. Qui m’a vu ? Qui m'a salué ? Peu de monde. La tête baissée, ils regardaient leurs pieds. Ils papotaient. Fallait voir leur têtes, lorsque je leurs disais bonjours…….. ! Peu la  lève.... la tête. Un peu lourde en ce dimanche matin. Peu ont entendu, ceux qui me découvre, on des yeux stupéfait, "c’est qui ce C.. "qui nous dérange !!!!  Il n’était que 10h00, ils n’étaient certainement pas exténués. Je me croyais dans le métro à une heure de pointe. A un moment je leur ai crié ne regardez pas vos pieds mais le paysage......
Cela ma donnée l’envie de rechercher dans mes souvenirs les points, ou Denecourt remerciait ses donateurs par une inscription sur un rocher, une plaque de marbre, ou en fonte d'un jeune sculpteur. C’est un bon point de départ. Quelques recherches sur internet me font compléter ceux que je ne connaissais pas. J’en arrive à réaliser sept circuits de plus de 20 km regroupant un bon nombre de ses points. Bien sur, les circuits restes ouverts, n’ayant pas la prétention de tout connaître. On pourra me prévenir de modifier tel ou tel circuit pour se rendre sur un point inconnu de moi.
J’ai omis tous ce qui est gravures rupestres, d’une part parce que j’en connais fort peu. A
l’époque ou je fréquentais les promenades du GERSARD je ne marquais pas sur la carte les « trous » ou l'on trouvaient ses marques. Je comptais sur ma mémoire, qui aujourd’hui est défaillante. Et, puis les gravures rupestres, elles datent des époques gauloise ou moyenâgeuse, il faut les respecter et éviter cela.
Un prénom gravés sur une triple enceintes, emprunte rupestre assez fréquente en foret, datant je crois du moyenne âge. Je ne souhaite pas être la cause de se ravage. Par contre des gravures modernes, visages, poissons, noms, phrases vous en aurez, elles me semblent moderne et plus curieuse qu’historique.




Le code mobile de cette randonnée est b309648
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Hé oui ! je n’ai pas mis non plus les points GPS. On ne joue pas au géocache.... Avec les points GPS on ne regarde plus autour de soit, mais son écran. Le tracé passe à coté de ce que l’on doit voir, à vous d’ouvrir les yeux, d’être curieux, de regardez, autour de vous. Ne soyez pas comme les moutons décrits plus haut. Si vous ne trouvez pas ce que j’ai vu, ce n’ai pas grave, vous aurez peut être vu autre chose, la foret rengorge de très beaux chênes, hêtres, arbres reliés, arbres greffés, champignons aux couleurs diverses, végétaux plus ou moins rares dans nos contrées.  
Une chose encore. Le temps de parcours ne tient absolument pas compte du temps de recherche. Sur certain point inconnu de moi, je suis revenu trois, quatre, cinq fois. Parfois après avoir abandonné plusieurs semaines, je revenais les idées plus clair et trouvais en trois minutes ce que j’avais cherché des heures.
Bonne promenade.

L’un des circuits les plus difficiles et le plus ‘’dangereux’’.

Difficile : Les inscriptions dans le premier quart du parcours se trouve en Réserve Biologique Intégrale.  Ce sont les secteurs de la foret ou l’ONF n’intervient pas. Les parcelles sont laissées dans l'état sans intervention de la main de l’homme. Il est DANGEREUX d’y pénétrer par temps venteux, Vous risquez de prendre une branche pourrie sur la tête. Il ne faut pas se promener n'importe ou, le piétinement risque de changer l’éco système du lieu et de fausser l’étude des chercheurs, respecter les allées, évitez le sous bois. Avec toute ses restrictions pourquoi venir dans ce lieu ? Avant la chape de plomb déposée sur plusieurs lieux de la foret, il y avait ici un magnifique sentier réalisé par Denecourt. Il y reste beaucoup de souvenirs, aujourd’hui presque oublié. Pas tout à fait tout de même. Là ou les ronces n’ont pas repris le dessus, là ou le houx vous laisse un petit passage vous retrouvé quelques traces presque invisibles qui prouve que malgré tout quelques amoureux ''des anciens sentiers'' cultives encore l’idée qu’il ne faut pas oublier ses merveilleux sentiers, envahi par le houx et les ronces.
Alors nous pénétrerons à l’intérieur des zones interdites le moins possible mais ce sera suivant la formule consacré à vos risques et périls.
Dangereux : Comme je viens de l’écrire par le risque de chute de branches, mais Dangereux également vers la station 14 et le Puits du Cormier se trouvant dans l'ancien polygone « de tir » zone ou l’on ne tir plus le canon, mais toujours réservé à la gendarmerie ou l’on trouve des pistes d’entraînements motos. Le puits du Cormier formant une butte sert de passage aux motos. Toute cette zone environ 3km de long sur environ 300m de large est terrain militaire et interdit au public. mais  le terrain n’est pas clôturé…….. Donc en semaine respectez l’interdiction, il serait dommage de se faire bousculer par un groupe de motard. Le samedi & le dimanche ; à pied généralement il n’y a moins de risque, si une ronde fait son tour, il y aura peut être une réprimande, Mais il y a également le club motos de la gendarmerie qui parfois utilise le lieu. Sans motards les 300 mètres sont vites traversés. Par contre ne vous aventurez pas en vélo et encore moins à moto sur les pistes d’entraînements, dans ce cas c’est tolérance zéro.
Entre nous ; j'ai longtemps rêvé de voir ce puits sa représentation graphique et sa légende dans le "Loiseau" m'intriguait. Lorsque j'ai osé franchir la pancarte terrain militaire et que j'ai trouvé le puits quelle déception. Reste trois gros arbres sur une butte de terre servant de piste d'entrainement, des ronces tout autour et un escalier difficile d'accès. Il y a encore.......
Dans toute cette partie du Petit Mont Chauvet à la route Ronde ce fut vraiment un terrain militaire pour l’artillerie et malgré un déminage on rencontre encore de nos jours des obus qui enfouis dans le sable remonte à la surface, il est donc impératif de ne pas y toucher. Moi je n’en ai jamais trouvé, mais je n’en ai jamais cherché. Dans l’une de mes balades j’avais regroupé toute un topo sur le sujet.
[http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/08/15-petites-promenades-en-foret-de.html]. j’ai entendu à la radio cette formule : « Celui qui à peur, meurt plusieurs fois, celui qui n’a pas peur meurt qu’une fois. En quarante ans de promenade en foret, je ne me suis jamais pris une branche sur la tête, mais j’évite de marché les jours de tempête, je dis tempête, pas vent fort.  je n’ai jamais vu d’obus, et enfin, je ne passe pas mon temps au milieu du polygone. En semaine je fais le détour, le dimanche si j’entends des motos je fais un détour tant pis pour le Puits du Cormier. Lorsqu'on la vu une fois plus rien nous attire pour y retourner et c'est dommage........
Très longue préliminaire mais il me semble qu’il fallait mettre les choses au point.
Bonne promenade.

 Circuit 3 Hauteur de la solle-Long Boyau- Salamandre- Gorges aux Houx- Mont Aigu

27 Stations : Il est préférable d’utiliser un GPS pour suivre l’itinéraire. Nous utilisons beaucoup de sentiers hors pistes balisées et chemins inscrits sur la carte.

Km    temps    arret    V/g     V/g    dénivelé
24      5h20     1h30    4,4       3,4    + 663m

(Attention le temps de parcours ne tiens pas compte de la recherche des sites notés en vert . J’ai refais le chemin après avoir retrouvé tous les points. Mais comme vous, certain point que je ne connaissais pas je les ai cherché, pas trouvé, j’y suis retourné deux ou trois fois. Vous chercherez certainement moins que moi, puisque le chemin passe à coté.)


Départ : Parking de Belle Croix sur la route ronde D301 entre la Table du Roi et le carrefour de la Croix du Grand Veneur.
                Station 01 : Belle Croix
Nous prenons la route des Ligueurs et suivons le balisage bleu 4-5, qui à un moment quitte le chemin pour bifurquer sur la gauche, nous suivons le sentier bleu à flanc de colline ou nous avons des vues sur l’hippodrome et le rocher Saint Germain. Poursuivons le sentier bleu, passons les mares des Ligueurs (*) et passons sous la petite folie Denecourt  un passage sinueux surbaissé dont les rochers supérieurs sont stabilisés par des murs parfaitement alignés de pavées. (Attention dans ce coin beaucoup de fausses pistes coupent ce passage impossible en VTT.) Nous arrivons à la station 2. En face de l’autre coté du sentier les ruines de la buvette.
                Station 2 & 2 bis :   Fontaine Sanguinède et fondation de l'ancienne buvette.
Poursuivons le sentier bleu et nous arrivons au carrefour des Ligueurs.  Avant ce carrefour nous trouvons sur la gauche une mare. Sur le guide des AFF édition 1975, on nous dit qu’elle a des reflets vert, l’ayant vu l’hiver je n’ai trouvé que des reflets « noir » (*) face à elle de l’autre coté du sentier (du moins je le crois) nous trouvons un tas de cailloux calcaire. Ce serait les vestiges des fondations du Monastère Menpehous.  D’après  J.Loiseau,P 25 édition 1970, ce serait des ruines Gallo Rmaine.  En cherchant un peut sous les feuilles on se rend compte que quelques pierres sont encore fichées dans le sol et pourraient former l’angle d’un mur. Je mets tout cela au conditionnel. On m’avait montré ce  
Pas convainquent comme preuve......!

lieu il y a plus de trente ans et je n’avais pas trouvé cela 
visuellement attrayant, alors aujourd’hui …. En regardant cette ancienne édition j’ai trouvé ce renseignement et ses quelques pierres calcaires dans un secteur plutôt siliceux. Je me dis ; l’important c’est de ne pas oublier. Dommage que l’on n’ait pas 
Vraiment pas convainquent........!

fait comme à la butte Saint Louis une restauration du site. Nous arrivons au carrefour des ligueurs. Nous prenons à gauche la route Amélie et entrons dans la réserve biologique intégrale. Nous descendons et arrivons au carrefour de la Vallée de la Solle, prenons à droite un sentier dans les fougères parcelle 262 (route Anaïs) on a un beau rocher sur la droite et au carrefour suivant la route des deux sœurs, nous grimpons à nouveau. Autour de nous quelques rochers. Nous passons sous un arbre. Sur la gauche un hêtre formant lucarne (Une branche rejoint le tronc principal.) Dans cette montée avant un rocher venant presque jusqu’au chemin envahie de houx passait l’ancien sentier bleu Denecourt, dénommé Le Sentier des Artistes. Pas facile à le suivre. Alors remontons jusqu'à la route goudronnée des hauteurs de la solle (sans voiture) que nous prenons à gauche. Cent mètres plus loin nous trouvons sur la gauche des rochers posés sur un chemin, afin d’éviter (avant que la route ne soit interdite aux voitures) d’y pénétrer. Nous prenons ce chemin à gauche (attention nous sommes en réserve biologique) nous nous dirigeons vers l’arbre pourrissant au sol passons à coté (pas dessus, afin de ne pas accélérer sa détérioration qui doit être naturel.) nous arrivons en bordure du plateau. Le chemin s’infléchit sur la droite (bien marqué au sol) descendons quelques marches et nous sommes à la
                Station 03 : Rocher des Deux Sœurs
Revenons sur la route par le même chemin. (Le sentier des artistes est un peut mieux visible dans cette partie, mais nous sommes en réserve biologique. Même si je serais pour une réouverture aux piétons (à condition de ne pas s’éparpiller dans la parcelle) de ce magnifique parcours (il me semble qu’il n’y a plus d’arbres dangereux, tous tombés et remplacé par du jeune houx. Il est vrai que je regardais plutôt ou je mettais les pieds. Il n’est pas évident dans l’état actuel de ne pas se détourner lorsque le houx devient trop touffu. Et puis si ce dernier s’ouvre aux piétons, les VTT s’y engouffrerons réaliserons des fausses pistes un peut partout ne voulant pas porter leur vélo pour respecter le tracé et ce serait la catastrophe pour la réserve. Nous reprenons la route sur notre gauche arrivons au carrefour du Gros Hêtre, laissons la route de droite, pour continuer le bitume longeant la
colline (attention à partir d’ici nous pouvons trouver des voitures.) Faisons un esse avec un premier virage à droite et après le quatrième virage à une cinquantaine de mètres nous trouvons de petits rochers pas trop loin de la route nous trouvons la station 4 (Si vous ne trouvez pas, ce n’est pas grave il n’y a plus grand-chose  a voir à la station 04.  
                Station  04 : Poéme. Que reste t’il : Sur la face plate du rocher à l’opposé de la route lorsque l’on prend du champ et que l’on a pas peur de ce griffer les jambes, on devine une ancienne trace ressemblant à un parchemin déroulé. Il y avait un poème. Lorsque l’on s’approche en haut à gauche on aperçois, une tache blanche avec un D noir, ce n’est pas très net.  Un peut plus bas une gravure  

avec une date.  Je me souviens, HOoooo !!!! il y a bien longtemps, cette discussion, entre un membre d’une association et l’un des responsables de cette même association. Cela concernait la signature de collinet situé dans la réserve biologique du Cuvier (promenade ouvrir les yeux N°2) L’un voulait repeindre ce souvenir, « l’autre » lui interdisait. Indépendant et n’en faisant qu’a sa tête, quelques temps plus tard je cherche cette inscription pour l'immortaliser sur la pellicule, avant sa disparition. (Pour les moins de trente ans c'est l'ancien support photographique avant le numérique.) J'en profitais pour retrouver l'ancien sentier. Au détour du chemin je trouve mon bonhomme perché sur son échelle, brosses et peinture à la main retraçant ce souvenir. Aujourd’hui le secteur à changé de statue, nous pouvons y pénétrer.  Peut être que grâce à lui nous avons conservé ce témoignage. Alors qu'ici nous avons tous perdu. Deux poèmes dans le secteur sont perdu à jamais, alors que la route est ouverte à la circulation qu'il y avait un resto, et que les peinture se trouvaient proche de la route. Les entretenir n'auraient beaucoup dérangé la réserve. Il y avait bien un GR, aujourd'hui balisage jaune, à l'opposer bordant l’hippodrome, je n'ai jamais compris pourquoi ce sentier avait été abandonné en bordure de la route.
Revenons sur notre route et approchons nous de ce qui nous semble être une clairière. En réalité il y avait un resto à cet endroit. Juste avant nous trouvons plein de choses à voir. Descendons une dizaine de mètres et l’on trouve un ancien sentier que l’on prend à gauche et l’on trouve la station 5
                               Station 05 : Grotte et rocher Paul & Victorine   
Face à ce rocher
                                Station 06 Roche qui Tremble : Qui ne tremble plus. Elle possède également des gravures.
Revenons sur nos pas  en suivant le sentier. Nous trouvons un rocher au ras du sol entre la route et le sentier, c’est la station 07
                                Station 07 : niche 1708 avec des noms gravés. J’ai lu que s’était la date la plus ancienne que l’on trouve en foret, mais j’ai trouvé 1683 dans les Hautes Plaine (bande de rocher à gauche du triple huit)
Continuons le sentier vers la surface plane. Sous le lierre nous trouvons la station 08 
  
Station 08 : Fontaine Mt. Chauvet 
Le chemin devient maintenant un peut difficile à suivre.  En effet nous allons faire un tour dans la réserve biologique. Revenons légèrement sur nos pas et nous trouvons un sentier qui descend dans le vallon encombré par endroit de fougère. Pour ce retrouver descendons vers cet énorme rocher en forme de menhir. Nous trouvons en contre bas sur notre droite une roche à trous
                Station 09 : roche à troues ;Nous y trouvons un immense numéro 77 peint en rouge « déteint »
 Certainement un repère sur l’ancien sentier Denecourt. Ce qui me semble étonnant c’est qu’on nous dit dans l’histoire des sentiers ; Les sentiers principaux étaient tracés de bleu et comportaient des lettres, les sentiers d’extensions étaient en rouge et comportaient des chiffres. 77 cela en fait des choses à voir en amont pour une extension ? Dans tous les cas, la roche est jolie.
Continuons de descendre, le chemin devient vraiment difficile avec les fougères, nous nous dirigeons sur la droite vers un gros rocher marqué d’un «P» avec un immense trou, niche, grotte, que l'on appelle chambre à Fontainebleau en partie haute. Nous trouvons un sentier et un balisage bleu. Comme il y a intersection d’anciens sentiers prendre le sentier qui remonte vers la route en laissant cet immense rocher à notre gauche. Le sentier tourne à gauche, et nous arrivons dans un passage entre deux rochers ou un arbre est tombé, nous devons passer entre le rocher et les branches, nous trouvons quelques traces bleues. On serpente dans les rochers , nous trouvons une belle balise bleu, grimpons dans les fougères (sur le rocher avec la balise en se retournant sur ce grand rocher à face plane on y trouve la station 10
                Station 10 : Incendie Mt. Chauvet.  Gravure en souvenir d’une catastrophe.
Sortons par le chemin sur notre gauche et dirigeons nous vers se rocher avec un auvent noté par un « R » remontons vers l’ancien "estaminet" (dalle de béton et détritus) le sentier devient un peut plus facile, nous sommes encore dans les rochers. Remontons vers l’esplanade et le mur de soutènement en béton. Attention à ne pas glisser, L’ONF à fait détruire le bâtiment, certainement pour qu’il ne soit pas squatté, mais à oublier de faire nettoyer en contre bas, et nous y trouvons bouteilles en verre parfois cassées, et reste de métal fort rouillé. Nous remontons vers la
cave, (ancienne grotte certainement aménagé en cave par le propriétaire.) Dans le coin il reste un rocher dont je n’ai pas encore retrouvé la trace. C’était un poème. J'ai lu que l'on ne voit que le fantôme de ce dernier…… et cela ne m'encourage pas à perdre du temps pour trouver un fragment de peinture. Poursuivons notre route des hauteurs de la solle (goudronnée) par la gauche. Pour trouver le prochain point il faut être attentif.... De la plate forme de l’ancien estaminet, Nous passons un premier virage à droite, le second à gauche, nous arrivons au point de vue avec un banc. Un virage assez serré à droite, nous en avons un autre à gauche  et une route descendant vers l’hippodrome. Ensuite nous avons un grand virage à droite, puis à gauche, encore un virage à droite encore un petit virage à gauche  et dans une partie a peu prêt droite nous trouvons sur la droite des vallons encastrés, avec des
chemins plus ou moins visible menant aux fronts de carrières. nous trouvons sur la droite mal tracé, un sentier le long d’une grosse branche tombé au sol. Ce passage est reconnaissable par un empilement de pavés formant muret de soutènement. Prenons ce sentier dans la bruyère menant à une ancienne carrière de grès. Ce dernier devient moins bien tracé sur quelques mètres dans les fougères, il grimpe sur le banc de coupe. Suivons le banc de coupe sur la gauche. On aperçoit un rocher dénudé au ras du sol, nous y trouvons la station 11
                Station 11 : Gravure incendie
   

Poursuivons un peu le bord du rocher qui s’affaisse un peu, ce qui nous permet de descendre dans le banc de coupe et de rejoindre la route goudronnée par un autre chemin. Nous prenons à droite la route goudronnée. Après une paire de virages nous trouvons un carrefour, une route sur la gauche descendant vers l’hippodrome et sur la droite deux chemins dont l’un avec des poteaux électriques, nous ne le prenons pas. Nous prenons l’autre qui ressemble à un sentier. Le sentier tourne sur la gauche, des rochers forment marches, il serpente dans le taillis. Coupons la route de la Reine, nous sommes sur la route de la tête à l’âne. Nous arrivons à la route goudronnée du Gros Fouteau que long prend à gauche c’est également le sentier bleu 4-5. A la première rencontre d’une route (Parcelle 276) nous prenons à droite (sentier bleu) pour un aller et retour à la station 12.
                Station 12 : chêne souvenir des forestiers morts en 1914 & 1918 (Il y avait un autre chêne 

du souvenir se trouvant à Franchard. juste devant le rocher au médaillon. Les branches de ce chêne gisent au sol devant le monument). Je suppose que les forestiers ont cherchés un arbre plus vigoureux devant durer des siècles. Il est dommage que l’hommage ne soit pas sur un support plus résistant.)
Revenons sur nos pas et reprenons la route sur la droite. Traversons la route Paul et continuons en face, le chemin du Gros Fouteau (attention pas la route goudronnée.) Nous avons quitté le sentier bleu.  Nous arrivons sur Fontainebleau, le chemin est devenu sentier. Nous contournons une clôture par la gauche après avoir traversé plusieurs routes nous trouvons une seconde clôture que nous contournons par la droite et nous arrivons au carrefour de la libération que nous traversons au feu tricolore. (Attention ; même au rouge sur la D607 les voitures venant du centre de Fontainebleau peuvent franchir ce carrefour.) Nous prenons le sentier sur la gauche de la D 409 sur une cinquantaine de mètres et trouvons un sentier, un peu plus loin nous rencontrons le balisage bleu du sentier 6-7 ainsi que le GR. (Anciennement le GR passait par ce chemin. Il a été détourné suite à la construction du tunnel passant sous la D607 au carrefour de Paris. Nous utiliserons ce tunnel au retour.) Nous nous approchons de la faisanderie.

Nous abandonnons le 6-7 pour prendre sur la gauche le 8 toujours un balisage bleu. On aperçoit le mur et les grandes portes de la faisanderie comportant des panneaux métalliques. Une liste des campings en foret totalement fausse est fixée aux vantaux. Il ne reste que trois campings ou plutôt bivouac en foret : Maisons forestière de Bois le Roi, Hippodrome de la Solle et Bourron Marlotte. Je rappelle que les feux sont interdits, par contre on y trouve un point d’eau (sauf à la solle, me semble t’il.) Poursuivons le bleu qui tourne sur la droite et emprunte l’ancienne route menant aux bâtiments de l’ONF isolé au milieu des pins.  Nous poursuivons par la route interdite à la circulation. Ne pas prendre celle longeant le mur de l’ONF. Nous abandonnons le GR. Puis cela se complique un peut, nous sommes au carrefour du Coq face à la faisanderie avec beaucoup de routes, un parcours sportif, et deux sentiers bleu le 8-8 et le 8. Nous prenons le 8 qui se trouve entre la route Levraut et Léonard de Vinci, il emprunte en son début les allées du parcours sportif. Nous traversons la pleine peuplée de quelques rochers. Nous grimpons le long Boyau et au sommet nous trouvons un bâtiment qui me semble t’il est militaire. Si la végétation n’avait pas poussée, nous aurions une belle vue sur le Polygone de tir.
                               Station 13  Poste d’Observation
Poursuivons le sentier bleu qui serpente dans les rochers. Le sentier coupe une route que nous prenons à gauche, c’est la route du Mont Fessat. Nous débouchons sur la route du long boyau que nous prenons à droite, puis au carrefour à gauche la route Fenille vers la route du Puits du Cormier. Nous arrivons sur une route goudronnée desservant le polygone de la gendarmerie centre d’entraînement des motards. Terrain Militaire entrée interdite. Ce terrain n’est pas très large un peu plus de trois cent mètres, mais très long. En son milieu la station 14. Pour se rendre au puits il suffit de suivre le chemin face à nous sur une centaine de mètres pour arrivée à la :
                Station 14  Puits du Cormier      
Je vous en conjure en semaine ne vous aventurez pas en ce lieu, vous 
risquez de vous faire renverser par les motards, qui « ICI » sont chez eux. Les weeks end, si vous entendez des motos faite le détour sans aller voir ce puits. Le club moto peut utiliser le terrain. De toute façon vous serez certainement déçus comme je l’ai été. Avec sa légende sa description je pensais à quelques chose de grandiose. Genre long tunnel voûté menant à un puits. Malheureusement, un ou des parcours de la gendarmerie ce servent de la butte et des vieux arbres qui l’entourent pour leur entraînements. Le dessus du puits comporte une de passage des motos, les cotés sont dans les ronces. Pas de tunnel, quelques marches à peine la trace d’une construction grandiose.



Ado, j'avais acheté le guide de Fontainebleau mystérieux. Les guides noires éditions Princesse et je pensais retrouver quelque chose comme l'image à droite (que l'on trouve P162) Mais voilà ce que l'on trouve.....

 Reprenons notre itinéraire : Pour ceux qui ont « la chance de se promener un dimanche » poursuivez cette large route sableuse, et de l’autre coté vous trouvez la route d’occident. Pour les malchanceux prendre à gauche la route goudronnée jusqu'à la D 152 que l’on prend sur la droite pour reprendre à droite la route d’occident. J’ai essayé de couper après le moto club mais ce n’est pas la bonne solution nous rencontrons des pistes de motos (nous sommes toujours en terrain militaire), puis nous buttons sur


les grillages du parcours de cross

3 circuit motos passent sur le puits. Ne vous y aventurez pas
 (après les chevaux vapeurs ce sont les vrais qui nous font barrage) du grand parquet. Certain dimanche, il sera plus facile de traverser le terrain militaire que de suivre le détour notamment lorsqu’il y a compétition au grand parquet. Un peut avant la route fenille provenant de la zone interdite, sur la gauche nous trouvons un sentier dans les fougères gravissant le rocher de la Salamandre.
Légende :  

 François Ier contre Serpent géant
Alors que la longueur des plus grands serpents vivant en forêt 
 n’excède guère le mètre, il en est un qui d’après la légende atteignait 18 pieds, ce qui fait quand même plus de 5,80 m, pour un poids qu’on pouvait estimer à un minimum de 160 kg. Pas mal pour un serpent européen, même s’il est bien loin du plus grand serpent capturé, un python réticulé de 15 m. Bien entendu, ce monstre venimeux n’échappait pas à la règle de trois : mangeur, tourmenteur et ravisseur de gens. « L’animal vivait dans les amas de rochers au sein desquels il se dissimulait. Ils lui offraient également protection, car ainsi il pouvait faire face à ses adversaires incapables de l’aborder à plusieurs en même temps. Un beau jour, François 1er décida d’en finir avec l’animal qui semait terreur et désolation.
Le roi, à qui on ne la faisait pas, se fit tailler une armure couverte de lames de rasoir, et partit en forêt. Il débusqua le prodigieux serpent qui aussitôt chercha à l’étouffer en enroulant ses anneaux autour de lui, selon la bonne vieille méthode des serpents constricteurs. Mais c’était sans compter avec l’armure inhabituelle de sa courageuse Majesté. Ce qui devait arriver, arriva : le serpent se débita de lui-même en morceaux et le roi eut tout le loisir d’achever la bête sans trop se mouiller. Deux bons coups de dague au travers la gorge et le tour était joué. Il put ainsi rentrer au château sous un tonnerre d’applaudissements et d’éloges, s’assurant du même coup d’un ou deux points supplémentaires aux prochaines élections »

Je rapproche cette légende qui n'est pas précise sur le lieux du rocher de la salamandre. Cet amphibien emblématique pouvant vivre sous l’eau et sur terre et l’emblème de François Premier.

La légende provient : traditions et légendes en Seine-et-Marne

La monté n’est pas facile, je n’ai pas trouvé de vrai sentier mais une piste de chevreuil me permettant de rejoindre la piste de crête qui est plus accessible par l'autre face. Serpentons sur les flancs de cette dune rocheuse. En partie haute nous y trouverons les restes de bâtiments militaires. Tout au long d’un sentier de crête nous passerons ; des ruines militaires, aux abris de carriers. Intéressant ou pas, à vous de juger. Cela 
donne un but et justifie le passage sur ce chemin avant d’atteindre la gravure en langue Corse. Nous passerons donc aux stations :
                Station 15 : Ruine Militaire         
                Station  16 : Borne en forme d’ogive sur  Rocher            
                Station 17 : Ruine Militaire
On longe ce premier bâtiment et l’on trouve le sentier de crête qui est relativement facile à suivre en direction de l’ouest, il est bien
marqué au sol. Nous coupons deux routes, sur la gauche nous apercevons les accès à l’aqueduc de la vanne passant en souterrain dans cette partie de la foret. Nous arrivons dans une zone différente

du rocher de la salamandre, nous remarquons des restes de pavés, nous marchons sur les rebuts des pavés de grès « Les Ecales » et nous allons passer devant trois fondations, d’abris de carrier. Cela me semble bien exigu pour être des maisons. Ses restes de constructions de pierres sèches, commencent à être prises en considération, et font parties du patrimoine de la foret, comme les rochers et les vieux arbres. Ne pas déplacer les pavés qui ne sont pas scellé, ne pas surélever les fondations. Laissons le soin aux archéologues de nous montrer comment on pouvait vivre dans cet espace exigu.
                Station 18 abri de carrier             
                Station 19 abri de carrier             
                Station 20 abri de carrier             
Après des méandres sur, et autours des écales, après un abri circulaire, un chemin plus visible descend sur notre gauche, il serait trop simple de prendre celui-ci. Nous remontons sur la droite et

arrivons face à un front de taille. Après avoir passé devant un dernier abri, nous arrivons devant le front de taille, ou nous trouvons la station 21

Station 21 : gravure en Corse et carte de la corse.


Montons par la gauche sur la platière et traversons se plateau gréseux. Descendons vers la route d’Occident et remontons en face. Attention suivant la piste suivie vous pouvez vous retrouver de nouveau dans l'espace du polygone et le circuit de trial de la Gendarmerie. Se diriger sur la gauche jusqu’au panneau interdisant les motos. On grimpe vers les gros rochers et l’on passe derrière. Une fois sur le plateau on se dirige nord –nord –Est, on longe plus ou moins les pancartes interdisant l’accès. Coupons un premier chemin, continuons de traverser le plateau jusqu'à la route de la gorge aux merisiers que l’on prend à droite. En bout du plateau nous rencontrons deux autres chemins. Nous prenons celui de gauche, nous descendons en formant un demi cercle. (Ne pas 
carte de la Corse
prendre celui formant un angle aigu et partant sur l’autre versant des gorges.) Ouf nous nous éloignons du polygone et du hors piste. Nous arrivons à un carrefour, coupons la route du Renard, nous rencontrons la route André que nous ne prenons pas et continuons la route du Renard se trouvant sur la gauche délimitée par les parcelles 127-128, nous  arrivons à la route du long boyau que nous prenons une vingtaine de mètres sur la gauche puis, le sentier mal marqué au sol dans les fougères sur la droite direction (Nord) nous apprendrons bien plus loin que nous sommes toujours sur la route du renard. Coupons la route du pin sylvestre et grimpons sur le long boyau. En haut nous trouvons une sente que nous prenons à droite, coupons une route, nous sommes toujours sur la route du renard, (les pancartes manques en partie basse.) Coupons la route du sommet et le sentier bleu, nous descendons vers les gorges du houx. Nous arrivons à la route des gorges de franchard, que nous prenons sur la droite, pour reprendre sur la gauche un chemin dans les fougères (route Germain Pilon) nous arrivons à une fourche que nous prenons sur la gauche. Nous rencontrons le sentier bleu que nous prenons à droite. Nous arrivons sur un bloc rocheux marqué (J). et à une intersection  de sentiers. Nous abandonnons le sentier 8 pour prendre sur la gauche le sentier 8-8 Passons dans l’immense grotte de la station 22
                Station 22 : Grotte du Chasse Noir         

Poursuivons le sentier 8 (route de Franchière.) Nous arrivons à un carrefour, nous abandonnons le sentier 8 pour prendre la route du déboucher sur la droite, passons le carrefour du déboucher
continuons en face, nous retrouvons la route des gorges de Franchard que nous prenons sur la gauche sur quelques mètres. Nous rencontrons le sentier bleu 8-8 que nous prenons à gauche et passons devant la station 23 un poème gravé sur un rocher au fond d’un espèce de couloir rocheux.
                Station 23 :  Poème des deux sylvains  
Continuons le sentier bleu 8-8 jusqu'à l’intersection avec le 8 que nous prenons à droite. Nous arrivons à la station 24
            
     Station 24 : Dernière Folie Denecourt. 
Dans cette immense construction on y trouve quelques gravures. Il me semble que la plus ancienne date de 1880 et puis peut être le dessin d'un anthropomorphe utilisant les fissures du rocher. Je dis bien peut être, je ne suis pas assez spécialiste pour vous affirmer que ce dessin était là avant les modifications herculéenne de Denecourt. Il semble que les mains ressembles à des A, ou peut être l'inverse, comment savoir si les noms de chaque coté  on utilisés une trace déjà gravé ou bien est-ce le bonhomme qui relie les deux noms...... 
Poursuivons le sentier bleu jusqu'à la route du Mont Aigu poursuivons le sentier bleu. Nous arrivons à la lettre « N » se trouvant pratiquement au sommet, un peut avant le point de vu. Nous trouvons après ce rocher sur notre droite un sentier dans les bruyères, prenons le, il tourne sur la droite, fait fourche, prennons à droite, nous serpentons  et passons sous les branches d’un pin, le sentier tourne à gauche et descend vers des blocs rocheux et la station 25
                Station 25 : gravure d’un nom (dont je ne connais pas la signification)
Continuons de descendre par ce petit sentier et nous rencontrons le sentier bleu N°8 que nous prenons à droite. Nous passons la lettre « S ». Poursuivons le sentier bleu jusqu’au carrefour du mont fessas et nous prenons sur la gauche la route du mont fessas. Coupons le sentier 7, Passons une clôture effondrée (j’espère qu’elle le restera) sortons en face par la porte en galva, (ne pas oublier de la refermer.  
il est vrai que cela ne sert à rien le grillage étant effondré de l'autre coté les animaux peuvent entrées et brouter tout ce qu'ils veulent.) Poursuivons notre route, coupons la D 409 (route de Milly). Nous trouvons une fourche et prenons la branche de gauche coupons la route goudronnée du château fermé à la circulation. Longeons la clôture de la parcelle en régénération. Coupons le sentier bleu et un peut plus loin nous trouvons dans le grillage un passage pour nous rendre à la station 26
Station 26 Roche Sidonie Mertens
Revenons sur nos bas reprenons la route du Mont Fessas. Dans le haut nous prenons à droite la route de la fosse à râteau et arrivons au nouveau carrefour de Paris. Pourquoi nouveau ? En 2014 fut crée ce passage souterrain ce qui désenclave cette partie de la foret. (Avant le carrefour était devenu infranchissable par la D 607 en deux fois deux voies. il fallait traverser soit au carrefour de la fourche soit au Grand Veneur.)  De l’autre coté suivre la route sur une vingtaine de mètres et revenir sur vos pas en empruntant le sentier au dessus du talus nous arrivons à la station 27
                Station 27  Notre Dame de la Délivrance
A ce carrefour nous trouvons la route des Ligueurs (Celle se trouvant le plus proche de la D 607) que nous ne quitterons plus jusqu’à Belle Croix. Attention nous entrons de nouveau dans la réserve biologique le chemin risque d’être encombré par des arbres.
[Pour marché en ‘’sécurité’’ revenir sur vos pas continuer la route Paul au carrefour vous retrouverez le sentier bleu 4/5 que vous prendrez à gauche et suivrez la monotone route goudronnée du Gros Fouteau, puis à gauche la route des hauteurs de solle et enfin à droite la route des ligueurs. Passant également en réserve biologique ce chemin est-il plus sécuritaire que l’autre…… ? , mais ici, pour une ou des raisons incompréhensibles nous avons le droit de passer.......]

Lexique

Station 01-Belle Croix :
Erigée vers 1304 par Pierre Tapereau, s'il faut en croire l'inscription placée par .son descendant, Simon Tapereau :
DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU PIERRE TAPEREAU FIT POSER UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU, POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER SIMON TAPEREAU CETTE CY PRIEZ DIEU QUE REPOSER PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY LE MOIS D'AOUT MDIIII.
Les Tapereau, seigneurs en partie de Brolles, existaient encore au XVIIe siecle.Les plans Picard, Boisseau, Scotin, désignent cette croix sous le nom de Croix Tapreau. Détruite en 1793, elle a été réédifiée en 1827 sans l'inscription. (Dictionnaire de la foret)

(*) Route des Ligueurs : 

Autrefois, dit-on, principale route pour se rendre au château de Fontainebleau. Elle se détachait de la route de Bourgogne à la Table du Roi (aujourd'hui route Ronde jusqu'au carrefour de Belle Croix), puis du carrefour de Paris arrivait au carrefour de l'Obélisque en traversant le Grand Parquet, pour aboutir à l'allée de la Chaussée (avenue de Maintenon), principale et pour ainsi dire seule entrée du château avant les travaux de François Ier.
La tradition veut que ce soit par cette route qu'en 1562 le duc de Guise, le maréchal de Saint-André et le connétable de Montmorency aient emmené de force, de Fontainebleau à Melun, le roi Charles IX : d'où son nom de route des Ligueurs.
Mais tout cela est problématique. Les anciennes cartes, Picart, Boisseau, Defer, ne portent aucune indication d'une route de ce genre. Les conjurés de 1562 ont plutôt suivi le chemin de Melun, route nationale n° 5 bis, lequel ne date pas de 1664, comme le dit Jamin, ou de 1751 à 1758, comme le dit M. A. Hugues. Il est bien antérieur. (Voir route nationale n° 5 bis.)
Il semble bien que c'est Jamin qui, par suite de cette erreur, a imposé à la route l'appellation de route des Ligueurs. Elle se nommait auparavant route à Dimps, du nom d'un marchand de bois qui l'avait réparée, et ce nom rappelait un fait plus certain que celui d'avoir été le théâtre de l'enlèvement d'un roi.

(Dictionnaire de la foret)
Station 2 :   Fontaine Sanguinède :

La fontaine Sanguinède fut construite par Denecourt en 1852, « à l'aide du généreux concours de la personne dont elle porte le nom. Outre ce bienfait, M. Sanguinède, je le dis avec plaisir, m'a fourni les moyens de créer sur d'autres points de la forêt diverses belles choses. L'eau de cette fontaine, quoique blondie par le sol de bruyère d'où elle sort, est bonne à boire. Il se trouve là, pendant la belle saison, quelqu'un autorisé à vendre de la bière et divers autres rafraîchissements ». Monsieur Sanguinède (l’accent aigue n’apparait que dans la 16e édition du guide Denecourt datée de 1856) était un riche négociant parisien qui versa la somme de 322 francs en faveur de la souscription ouverte par Denecourt en 1850. La fontaine fut restaurée en 1884 par Charles Colinet, qui écrit : « L’eau que donne cette fontaine étant malsaine, nous renonçons à faire les travaux nécessaires pour lui rendre son filet d’eau ». Je vous conseille d’aller visiter le site http://www.fontainebleau-photo.com/2014/09/la-fontaine-sanguinede.html d’où vient cette histoire, il y a de magnifiques cartes postales anciennes sur cette fontaine et la buvette.

Station 03 : le Rocher des Deux Sœurs : gravé, en 1829. En voici l’histoire selon Denecourt :
« Le rocher des deux sœurs, ne doit point son nom   comme on serait tenté de le supposer, à quelques romantiques histoires, mais tout simplement à une galanterie, à un procédé de courtoisie envers les deux filles de M. de Larminat, conservateur de la forêt, dont l’une se nommait Anaïs et l’autre Félicie. C’est à M.de Saint-Venant, capitaine de l’ex-garde royale qu’est due l’inscription. Disons que cet officier est devenu l’époux de la plus jeune des deux soeurs ».
Station 05 : Paul & Victorine : Je ne suis pas sur de ce que j’ai trouvé. La date de publication peut correspondre, le succès du livre peut également expliquer la gravure……..  L’Œuvre est un roman d’Émile Zola publié en 1886, le quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart. L’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque Paul Cézanne, grand ami de Zola.
Station 06 Roche qui Tremble :

Qui ne tremble plus. Elle possède des gravures. Baptisé Char des fées par Denecourt, qui admet qu'on la surnomme Roche qui remue car "elle bouge un peu lorsqu'une personne, montée sur la
base saillante, saute à coups cadencés". Les éditeurs de carte postale la baptisent bien plus souvent "Roche qui tremble", ce qui entraîne parfois quelque confusion avec la roche du même nom au rocher des demoiselles. http://bleau.hautetfort.com/album/le_mont_chauvet_les_hauteurs_de_la_solle/page1/

Station 08 Fontaine Mt. Chauvet : Une des plus anciennes fontaines de la forêt ; elle est citée dans

des actes de 1638. En mars 1889, le plafond s’étant écroulé, Charles Colinet fut obligé de démolir l’ancienne construction de grès qui entourait le bassin et fit reconstruire un cadre en grèserie. Sur le fronton, il fit graver deux dates : 1624 – 1889. La première date est l’année où la fontaine est citée dans des actes, la seconde, l’année de sa reconstruction qui coûta la somme de 313 francs. Colinet regrette d’avoir dû abattre le vieux chêne dont la ramure protégeait la fontaine et qui fut souvent reproduit par les peintre paysagiste. (Je vous invite à lire le blog http://www.fontainebleau-photo.com/2015/05/la-fontaine-du-mont-chauvet.html ou vous trouverez toute l’histoire de cette fontaine ainsi que l’histoire des carrières du Mont Chauvet dont le grès a servi à la construction du château.)

Station 11 Incendie Mont Chauvet : Cette gravure se rapporte au même incendie que la gravure
précédente celle-ci à en plus sur la continuité du rocher des noms.
               




 Station 14 Poste d’observation : Champ de Manœuvre. - Le premier a été établi dans la plaine qui s'étend entre le Rocher de la Salamandre, le Grand Parquet et la route d'Ury.
Les inconvénients qu'il présentait le firent abandonner pour le second, qui fut établi dans la Plaine du Mont Morillon. Le champ de courses (hippodrome de la solle)  sert aujourd'hui de champ de manœuvre. Cette dernière phrase date de la période de l’édition du Félix Herbet 1093.
Un peu d’Histoire :
Extraie tiré des adresses suivantes :  
http://www.motards-de-la-gendarmerie.info/polygone.htm

L'histoire de l'école d'application de l'artillerie à Fontainebleau est étroitement liée aux défaites françaises devant les armées prussiennes puis allemandes.
Installée à Metz par Bonaparte alors Premier consul depuis 1802, l'école a été évacuée le 15 août 1870 sur Paris afin de ne pas être enfermée dans la ville menacée de siège par l'armée prussienne.
Voici un extrait de la correspondance de Napoléon
Correspondance militaire de Napoléon Ier
Extraite de la correspondance générale et publiée par ordre du ministère de la guerre, Tome troisième.
Paris - 1876
Dispositions ordonnées pour l’école de Fontainebleau au maréchal Berthier
Saint-Cloud, 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805)
    "Mon intention est qu’un polygone soit établi à Fontainebleau. On choisira, à cet effet, une allée de la forêt où l’on puisse établir une butte à 240 toises. Il y aura à cette batterie une pièce de 6 et une pièce de 12 sur affût de campagne, un obusier, une pièce de 12 sur affût de côte, une pièce de 12 sur affût de place, une pièce de 24 sur affût de siège, deux mortiers, l’un de 8 pouces, l’autre de 12. La batterie, les plates-formes, la butte, tout sera construit par les élèves et sera établi avant le 1er vendémiaire. Mon intention est que chaque élève aille au polygone trente fois au moins par an, et tire lui-même de boulets et des bombes.
Il semble que cette lettre de Napoléon soit bien à l'origine de la création du polygone d'artillerie de Fontainebleau. Cet espace militaire, affecté au Ministère de la Guerre par décret de 1875 puis de 1939, sera mis à la disposition de l'Etat-Major Centre Europe après le second conflit mondial.
L'instruction est  très variée ; outre les exercices extérieurs (écoles à feux, batteries attelées, services en campagne, équitation, etc.)
Je vous invite à lire la suite soit sur les blocs d’origines ou un résumé sur http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/08/15-petites-promenades-en-foret-de.html

Station 15 Le puits du Cormier : Extrait du dictionnaire de Felix Herbet
 Le puits du Cormier était situé enlise le chemin d'Achères et l'Atelier Grandjean; il était autrefois accompagné d'un grand corps de bâtiment, couvert de pierre en terrasse et qui naguère a été démoli. C'est en ces termes que le P. Dan en parle, en 1642. Les ruines en subsistaient encore du temps de Castellan, qui en a laissé une eau-forte. 
Castellan dit avoir trouvé, en marge d'un exemplaire du P. Dan, une note d'une ancienne écriture qui racontait la légende du Puits du Cormier. Castellan est bien capable de l'avoir inventée; cependant elle a un caractère de sincérité qui Manque à ses autres narrations, celle de la Chaise-à-Marie et celle du Rocher de la Salamandre par exemple. Nous la rapporterons donc, par exception: Les jeunes gens des villages voisins se fiançaient irrévocablement en jurant par le Cormier et en buvant, dans la même tasse, de l'eau du puits. Si les nouveaux époux n'avaient pas d'enfant au tout d'un an et d'un jour, ils devaient faire une visite au Puits du Cormier, visite dont la procédure compliquée est indiquée par Castellan: la marche, les bras entrelacés, le repos sur un rocher déterminé, l'eau puisée par le mari dans la cruche spécialement apportée par la femme et versée par elle dans une auge voisine, tout cela dans l'obscurité avant que les premiers rayons du soleil n'aient frappé 'une roche blanche, point culminant du Mont Aigu. Le bon Castellan ajoute: que se passait-il encore dans cette nuit de frayeur, de fatigue et de mystère? On sait qu'il doute du succès du pèlerinage, ou du moins qu'il désire y joindre une petite formalité.
« Les jeunes gens se fiançaient en jurant par le Cormier, et en buvant ensemble dans la même tasse l’eau de ce puits extraordinaire. Cet engagement était considéré comme irrévocable. Une fois mariés, si les nouveaux époux n’avaient pas d’enfant au bout d’un an et un jour, il suffisait, pour faire cesser cette stérilité, d’accomplir les formalités suivantes : après avoir passé les premières heures de la nuit en prière, le jeune couple, sans avoir parlé à qui que ce fut de son dessein, partait de chez lui avant une heure du matin, et se rendait au puits par la ligne la plus directe, marchant du même pied, les bras entrelacés, la femme portant sur sa tête une cruche vide, le mari, une corde de crin. Ils prenaient le chemin le plus direct et quoique le moins praticable, et traversaient les cantons de la forêt désignés sous le nom de la Fosse au Râteau, la Tête à l’Ane, laissaient à droite le mont Fessas et le mont Aigu, traversaient la chaîne de rochers vers l’endroit où s’étendent maintenant les sinueux murs d’enceinte de la Faisanderie. Arrivés au sommet du coteau où il existait un rocher creusé en forme de niche avec un banc où ne pouvait s’asseoir qu’une seule personne, le couple aventureux reposait, en ayant bien soin de ne pas s’endormir pour être prêt à terminer sa tâche avant l’aurore. Ils n’avaient plus ensuite qu’à descendre jusqu’au fond de la vallée. Arrivé au but de sa course, le mari tirait de l’eau, à l’aide du vase attaché à la corde de crin ; la femme, replaçant celui-ci sur sa tête, allait seule vider le vase dans une auge située à une assez grande distance, et qui devait être remplie avant que les premiers rayons du soleil levant n’eussent frappé une pierre blanche qui formait le point culminant du Mont-Aigu. Le moyen était infaillible, disait-on, et quand par hasard, il ne réussissait pas, ce ne pouvait être que par l’omission de l’une de ces formalités, assez compliquées, que nous venons de décrire »
Antoine Laurent Castellan : Fontainebleau, Paris 1840, p 19-22. Extrait d'un autre texte dû cette fois à Laurent CASTELLAN
Je vous invite à lire le site : http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-le-puits-du-cormier-fontainebleau-note-0476-65919976.html ou vous trouverez une mine de renseignements sur l’histoire des puits en foret               
l'intérieur d'une niche
               Stations : 18-19-20 les abris de Carriers ; Si je ne pense pas que ce soit la résidence principale, vu l’étroitesse des bâtisses, elles font peut être partie de ce que nous appelons aujourd’hui des bivouacs pour se protéger de la grosse pluie, du vent, on y trouve des cheminées peut être pour ce réchauffé et réchauffé le maigre repas. L’été être à pied d’œuvre du levé du jour au couché du soleil. Retournant en ville en fin de semaine, le dimanche étant un jour sacré.  D’après ce que j’ai lu ils couchaient souvent sur le sable humide et attrapaient « Le rhume de la Saint Roch » (la silicose de nos mineurs) le dos sur du sable humide, le torse au soleil et le travail ou ils respirent en coupant les blocs de grès des fines particules de silice. Voici ce que j’ai trouvé sur ce travail arasant.
les traces de ces hommes, les « sans noms et sans grades » qui exploitèrent les carrières de grès pendant près de 600 ans... près de Moret. 
Au cours de l’histoire, le grès permit d’élever des menhirs et des dolmens. Roche abrasive, le grès est utilisé comme polissoirs pour les haches. Il a également servi de supports pour l’art rupestre. On notera que le grès est une roche non gélive (qui ne gèle pas) mais dont la dureté ne permet pas qu’elle soit sculptée, contrairement au calcaire. Sa principale utilisation est la fabrication de pavés. En effet, les carriers de la forêt de Fontainebleau ont taillé le grès pour paver les rues, construire les fondations d’un bon nombre de maisons anciennes, d’églises, de châteaux et de nombreux ouvrages L’exploitation des carrières dans la forêt de Fontainebleau a cessé en 1907 ; Il en reste aujourd’hui des vestiges dont les plus remarquables sont des pierres empilées ou en vrac recouvertes de végétation En effet, 
cela me fait penser aux loges de berger dans le Limousin

des alignements grèseux s’étendent sur 120 km, de Rambouillet à Montargis. Jean explique que le grès est une roche composée de sable (quartz) cimentée par de la silice dissoute pendant une époque fort longue et lointaine où le bassin parisien était envahi par la mer. Il nous précise qu’une platière est une plaque de grès parfois longue de 3 km de long et d’une épaisseur variant de 3 à 10 mètres. Arrivée devant un front de taille de la carrière du Rocher de la Combe, Jean nous explique les tâches accomplies par les carriers, dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, sous le soleil écrasant de l’été. Les carriers ne 
travaillaient pas l’hiver, mais, venant de Moret-sur-Loing ou de villages en bordure de forêt, ils partaient de leur logis, à la levée du jour et ne quittaient la carrière qu’à la tombée de la nuit. Les carriers, contrairement aux charbonniers, ne dormaient jamais dans la forêt. Les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons. Chaque maître carrier payait un droit de fortage pour exploiter les carrières de grès de la forêt, ce qui donna lieu à de nombreux conflits. Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute. La première phase de l’exploitation consistait à
 l’abattage d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes. Les carriers établissaient une distinction entre trois catégories de grès à partir de coups de marteaux frappés sur la roche. Les sons obtenus « pif, paf ou pouf » indiquaient la qualité du grès : grès dur ou vif (pif), franc, cohérent, « bien nourri » exploitable par les carriers (paf), mou et friable (pouf).
Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé. Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place. Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux.
Le transport des pavés jusqu’aux charrettes était effectué à dos d’hommes ou de femmes, comme l’illustre une reproduction présentée par Jean dont le sac à dos contenait une foule de documents judicieusement sélectionnés pour mieux nous éclairer. rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures. La rémunération était fixée pour cent pavés. Souvent mal nourris, minés par la fatigue, parfois l’alcool et surtout la silicose, les carriers ne vivaient guère plus de 40 à 45 ans. Ils ne se spécialisaient pas et tous étaient capables de mener les tâches de l’abattage à la de taille des roches. http://www.lesamisdemoret.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=22%3Ales-carriers-de-la-foret-de-fontainebleau&Itemid=1194
Site traitant du sable de Fontainebleau ; http://photonaturefontainebleau.over-blog.net/article-fontainebleau-sable-et-carrieres-0633-97035369.html
  Station 21 : gravure en Corse et carte de la corse. (POGHJU DI VENACU A L’AGROTTU DI U Mte CARDU, MEMORIA NOSTRA) Pourquoi en langue Corse ? simplement à cause de la 

carte. On peut sans trop d'erreur supposer que l'écriture est en corse Le traducteur internet indique  AU-DELÀ location Le refuge d'une Le M vous Cardo, MEMORY NOTRE (ce qui ne veut rien dire.) Après réflexion ; Ont peut deviné que Mte voudrait indiqué en abrégé un mont ou une montagne. Que mémory voudrait dire mémoire.
J'ai donc chercher sur internet si un Mont Cardu existait en Corse, et voila ce que j'ai trouvé : Le Monte Cardo (en corse Cardu, littéralement « chardon ») est l'un des plus hauts sommets du massif du Monte Rotondo, après notamment le Monte Rotondo (2 622 m) et la Maniccia (2 496 m). Cet imposant belvédère culmine à 2 453 m d'altitude, au cœur du parc naturel régional de Corse, et est aisément reconnaissable depuis l'ensemble du Cortenais par sa crête très dentelée.
 Le Monte Cardo est situé « à cheval » sur les communes de Venaco, dominant le village d'où il n'est pas visible, et de Corte, en Haute-Corse, ou depuis les villages de Riventosa, Poggio di Venaco, Casanova situés à son nord-est  
J'en déduit que Poghju (Poggio), Vanacu (Vanaco) sont des villages, Cardu une montagne. Que cette gravure est soit par nostalgie soit un hommage aux Corses certainement morts loin de chez eux..............

Station 22 : Grotte du Chasse Noir : Ce témoignage met fin à une longue lutte qui opposa le Sylvain aux artistes de la première moitié du 18ème siècle qui lui reprochaient de livrer la foret aux « Philistins »  (Guide des sentiers AAFF édition 1994 - P62.)
Le Chasseur Noir ou Grand Veneur c'est également une légende :
On raconte qu'en 1598, au cours d'une chasse, Henri IV entendit une meute de chiens et un cor. Il demanda au comte de Soissons d'aller voir de quoi il s'agissait mais celui-ci revint bredouille. C'est alors qu'apparut au milieu des arbres une figure de chasseur qui cria « Vous voulez me voir, me voici !
».
Ce chasseur fantastique, vêtu de noir, serait apparu plusieurs fois dans les bois, sans jamais faire de mal !
En 1899  un petit garçon de Veneux-Nadon. (Hameaux devenue village proche de Moret) Ce dernier l’aurait aperçu dans un fourré du Chêne feuillu, à la tombée de la nuit. Il le décrivit comme un grand homme noir habillé de vêtements très collants. Il montait un cheval qui galopait sans faire de bruit. La même année, une jeune Ecossaise aurait rencontré ce fantôme à la Mare d’Episy. Le scénario est classique : aboiements de chiens, sons de cors qui semblent d’abord lointains puis se rapprochent rapidement. Quelques précisions : les notes de l’instrument étaient longues et tristes et les yeux des chiens de la meute flamboyaient comme des braises dans l’obscurité. Le Grand Veneur qui était vêtu de noir, d’une sorte de pèlerine flottante et portait un cor de chasse brillant salua la jeune fille au passage. Détail inédit : les chiens, le chasseur et le cheval semblaient vaporeux, comme effacés.
- Historiquement, il serait tout d’abord apparut à Charles VI, mais aussi à Louis XII en 1499, puis à François 1er, Charles IX, Henri IV et de nouveau à Louis XIV en 1698. Concernant ce dernier, l’abbé Guilbert nous apprend que sur la route de Moret Louis XIV rencontra le chasseur noir qui le prévint de certains faits particuliers dont il ne parla à personne, mais qui furent confirmés plus tard par un maréchal-ferrant, parent de Nostradamus. On rapporte
également de façon fantaisiste qu’il aurait rendue visite à Napoléon Ier la veille de son abdication.
                        - En 1553, dans la Gorge aux loups, il serait apparut à Diane, fille d’Henri II, et à son époux Horace Farnèse.
                            - On dit qu’il se rendait visible particulièrement à certaines époques troublées et présageait des événements tragiques, ou la mort dans l’année pour celui qui l’avait contemplé de trop près.
                          - Il aurait annoncé à Louis XVI son décès prématuré et fait de même plus tard au duc de Berry, son assassinat par Louvel. Dans le même ordre d’idées, il aurait été aperçu peu de temps avant la mort du duc et de la duchesse de Bourgogne.            
        - Touchard-Lafosse va encore plus loin puisque d’après ce qu’il rapporte l’avertissement du Veneur était adressé directement à Gabrielle d’Estrées. Comme d’habitude le roi part chasser en forêt, mais voyez  plutôt : « Henri IV courait le cerf dans la forêt de Fontainebleau ; Gabrielle l'accompagnait. Il existait dans ce temps-là une vielle tradition populaire sur un prétendu grand-
veneur qui, depuis plusieurs siècles, chassait à grand renfort de meute et de cors dans cette forêt. Lorsqu’un événement sinistre devait se passer à la cour. Alors le grand-veneur était bon à consulter : il donnait des avis salutaires, et prévenait, s'il était écouté, de terribles catastrophes. Or, le roi, pendant un repos de chasse, déjeunait joyeusement avec Gabrielle et plusieurs de ses courtisans, lorsqu'un bruit de chiens mêlé de fanfares se fit entendre assez près.
                      « Bassompierre, montez à cheval, et voyez ce que c'est ! » ordonna le roi.
                Après un quart d'heure d'absence, le compagnon du roi revint: il était pâle et pensif.
                 « Eh bien! lui dit Henri, avez-vous vu le grand-veneur ? »
                « Non, Sire, mais je l'ai entendu assez près »


                  « Oh! Par ma barbe, c'est trop fort ! »
                « Il m'a parlé, Sire »
                « Et que vous a-t’il raconté ? »

                 « Je ne puis le répéter a Votre Majesté qu'en particulier ».
                      Et le roi s'étant retiré un peu à l'écart avec son favori, celui-ci reprit : « Cette voix, humaine ou infernale, m'a crié que si Votre Majesté ne renvoyait pas dès aujourd'hui Melle Gabrielle, il lui arriverait, à elle, un grand malheur » 
                         Henri ne parla point de cet étrange avertissement à sa maîtresse, et il n'eut garde de s'y conformer. A trois jours de la, Gabrielle d'Estrées expirait dans d'affreuses convulsions »
                       - On assure également qu’il se montre régulièrement tous les cent ans à la Croix de Montmorin.
                        - Divers gens, affirmèrent avoir vu le Chasseur Noir ou entendu son cor, le soir, vers le Rocher aux Nymphes ou pendant les nuits de tempête. D’autres l’ont rencontré par certaines nuits sans lune.] extraie de traditions et légendes de seine et marne. 
                Station 24 : Dernière Folie Denecourt    Écoutons le Sylvain qui
nous raconte l’origine du nom de cette grotte : « Mais d’où vient son nom demanderont les personnes qui n’en savent pas l’origine ? — Je vais en peu de mot en donner l'explication. C’était en 1853, en un beau jour d’automne, lorsqu’à peine venait d’être achevé mon belvédère, appelé le Fort de l’Empereur, baptême qui me fut imposé par l’Administration comme je l’ai déjà dit et écrit bien des fois dans mes Guides, c’était, dis-je, par un beau jour d’automne de 1853, je faisais ouvrir cette grotte du Serment, à la tête de quinze ouvriers carriers et terrassiers qui sapaient et fendaient les masses de grès, de manière à nous faire écraser et ensevelir tous sous les énormes blocs que leur rustique travail ébranlait et faisait écrouler à tout moment, c’était alors qu’un groupe de personnes, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs de mes amis, attirés par le bruit de cet étrange travail, et voyant cette formidable trouée, ils en furent comme effrayés et se mirent à me sermonner, en ami, bien entendu. — Mais, mon cher Denecourt, vous allez vous ruiner, s’écrièrent-ils ! — C’est mon dernier tour de force, répliquai-je. — Ah bah ! voici longtemps et bien des fois que vous nous dites cela, et vous recommencez toujours de nouvelles folies. — Je vous jure que ce sera la dernière, et la preuve, c’est que je la nommerai la grotte du Serment, et qu’à son entrée comme à sa sortie, seront gravées les initiales D.F.D. ce qui voudra dire : dernière folie Denecourt, puisque folie il ya, dites-vous. — Hé bien ! nous prenons acte de ce serment et pour le sceller complètement, nous viendrons ensemble ici, à la fin de cet hardi travail, inaugurer la grotte du Serment. Voilà tout bonnement l’histoire de 
l’origine du nom de cette grotte, nom qui frapperait davantage, s’il avait pour cause quelque fait dramatique, quelque scène plus ou moins émouvantes. »   « Ne quittons pas ce sombre et terrible lieu sans en contempler, néanmoins, les énormes masses de grès qui surplombent au-dessus de nos têtes et les quartiers de grès que les efforts de mes ouvriers sont parvenus à loger comme clefs de voûte ou comme cales pour maintenir en l’air ces pierres géantes, indépendamment des murs de soutènement qui les supportent. Contemplons aussi, après avoir passé sous un banc de grès très épais et haut à pic, un véritable portique druidique, taillé et sculpté par la main de la nature à l’entrée de la partie la plus vaste du souterrain. C’est alors seulement que nous pénétrons dans la grotte du Serment, dont la voûte d’une seule pierre pèse peut-être plus d’un million de kilogrammes !!! » Denecourt, 1873. http://www.fontainebleau-photo.com/2013/04/sentier-denecourt-n8-le-mont-aigu.html

Station 26 Roche Sidonie Mertens : [J'ai apporté quelques détails trouvé sur internet  à l'article du blog suivant http://randolib.wikispaces.com/F_Cuvier_Apremont]
  • Femme savante et criminelle : les « crimes » de Mathilde Frigard
Le 13 mai 1867, un cocher découvre le corps partiellement décomposé de Sidonie Mertens était découvert dans la forêt de Fontainebleau. Les soupçons se portèrent sur Mathilde Frigard, qui seule est revenue à Paris. Cette dernière, commerçante, a laissé à Caen, mari et enfants pour tenter fortune à Paris. Les médecins n’ayant pas réussi à se prononcer sur les causes de la mort de Mme Mertens, et le crime supposé n’ayant pas eu de témoin direct, le juge d’instruction partit en quête de preuves indirectes de la culpabilité de Mme Frigard. Il ne choisit pas de suivre l’argument classique des mauvaises mœurs de l’inculpée – qui pourtant aurait pu aisément être mis en avant – mais il privilégia la piste d’un crime d’argent. Pour l’étayer, il s’efforça de construire la figure monstrueuse d’une « femme virile », opposée à des personnages de victimes plus conformes à l’image que l’époque se faisait de la féminité. Femme d’affaires prête à tout pour s’enrichir, aventurière qui possédait des armes, Mme Frigard fut aussi, et peut-être avant tout, présentée par l’accusation comme une fille de médecin ayant glané en autodidacte des bribes de savoirs réservés aux hommes.

 Ainsi, le fait qu’elle lisait des livres de médecine, qu’elle était magnétiseuse (et non pas seulement
somnambule magnétique) et qu’elle pratiquait l’archéologie fut utilisé contre elle comme une preuve de sa monstruosité. Elle aurait ainsi dévié de leurs pratiques légitimes des savoirs (masculins) utilisés à des fins malhonnêtes. Aux yeux de l’historien pourtant, les pratiques savantes de Mme Frigard apparaissent conformes à celles de beaucoup d’amateurs contemporains d’archéologie ou de magnétisme. Nous avancerons l’argument que c’était bien parce qu’elle était une femme, et parce qu’elle s’était engagée dans des domaines réservés aux hommes, que ses recherches furent mises en avant comme preuve de sa culpabilité dans le meurtre.]
                Station 27 Notre dame de la délivrance
Extraie de La république de Seine et Marne 2001
C'est de 1954, année mariale que date le pèlerinage aux Madones de la forêt dont l'une d'elles : "Notre Dame de l'année mariale" au Mont Ussy, représentant la vierge et l'enfant, perpétue le souvenir depuis maintenant 47 ans, chaque premier dimanche d'octobre. Le pèlerinage se rendant aux Madones emprunte chaque année un itinéraire différent.
Actuellement, il existe sept madones en forêt :
La Bonne-Dame, à la sortie de Fontainebleau RN 606.
Notre Dame de la médaille miraculeuse, au carrefour des Huit-Routes, sur un chêne au départ de la route Léopold, remise en place dans un abri neuf, le 19 avril 2000 par I'ONF.
                Notre-Dame de I'ermitage de Franchard.
 Notre-Dame de la route de Paris ou de la délivrance en haut de la route de Paris, au départ de la route des Ligueurs - Notre-Dame de Grâces à Arbonne qui domine depuis une petite tour, la plaine de Chanfroy en haut du rocher de Corne-Biche.
Trois vierges sont peintes sur rocher :
Notre-Dame de l'année mariale au Mont-Ussy,
Notre-Dame du perpétuel  secours au rocher Saint-Germain,
Notre-Dame du Cuvier Châtillon, peinte au début du XXe siècle par Pierre l'Ermite (Mgr Loutil),
Deux statuettes ont disparu :
Notre-Dame du Gros-Fouteau, au carrefour du même nom, victime de vandalisme et qui avait été mise en place par les religieuses de Cluny en '1952 à l'origine.
 Notre-Dame du petit rocher, non loin de la maison forestière de Bois-le-Roi, et qu'il conviendrait de remettre en place I ‘une et I’ autre.

Rappelons aussi que la chapelle de la Bonne-Dame était très visitée tous les ans au 15 août et encore ces dernières années.

 

 

  Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.htm

 

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