Fontaine le port
Un village caché.
Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi, par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..
Grâce à eux, des résidences secondaires se bâtirent et les touristes d’un week-end affluèrent. La renommé des hôtels restaurants et de leur spécialité, permis aux artisans et aux commerçants de retrouver un peu de prospérité. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8
Carte IGN Carte inter active et trace GPS
Carte sur Randogps Le code mobile de cette randonnée est b310055
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Janvier 2016
Melun. Par une charte datée de 1147, il créa même une abbaye à Sainte Acyre (Ste Assise aujourd'hui ), mais l'humidité qui régnait dans les bâtiments étant nuisible à la santé des moines, Louis VII fit transférer l'abbaye à BARBEL (Barbeau ) en 1156. Ce lieu, situé sur le domaine royal entre Fontanae in Portus et Héricilum ( Héricy ) convenait parfaitement, comprenant une exploitation agricole et un vignoble à flancs de coteaux donnant un vin assez renommé, souvent servi sur la table royale. On retrouve sur d’ancienne carte le lieu dit « Le Clos des Moines » Louis VII fit de très nombreux séjours dans cette abbaye, si chère à son cœur. Autrefois le gué permettait de traverser la Seine pour aller sur la rive
opposée. Il devint au 12ème Siècle, la propriété des moines de Barbeau, qui percevaient un péage sur la traversée, avant de le remplacer par un bac. Fontaine le Port a été longtemps un pays de vigne et de chasse.
Du village médiéval de Fontaine le Port il reste la tour du clocher de l'église Saint Martin, qui est du XIIIe siècle, la nef datant, pense-t-on, du XVIe siècle. C'était un petit village agricole qui était aussi un point de passage :
un bac, dont le péage revenait jusqu'en 1740 aux religieux de Barbeau, permettait de traverser la Seine à peu près à l'emplacement du pont actuel. Les forêts entourant le village étaient des chasses royales : au XVIIIe siècle on y chassait encore le loup.
À la fin de l'Ancien Régime, ces forêts étaient ressenties comme une calamité par les villageois dont les cultures étaient dévastées par les incursions du gros gibier qui réussissait parfois à traverser la Seine. Comme d'autres villages de la région, la paroisse de Fontaine le Port s'est ainsi ruinée en dépensant 35 000 livres afin de faire enclore d'un mur ses champs et ses jardins.
L'Abbaye de Barbeau fut pillée par les sans-culotte en 1793, puis
transformée sous le Premier Empire en maison des orphelines de la Légion d'honneur. Un prêtre, l'abbé Lejeune, réussit à mettre à l'abri à Chartrettes les restes du roi Louis VII qu'il put rapporter à Barbeau en 1813. En 1817, le 30 juin, la dépouille du roi fut à nouveau exhumée et transférée officiellement à l'église de Fontaine-le-Port où une messe solennelle fut dite et où l'on rendit à la dépouille de Louis VII les honneurs militaires avant de la transférer à l'Abbaye Royale de Saint-Denis.
L'Abbaye elle-même fut détruite au XIXe siècle. Le village était toujours un modeste village agricole et viticole (la côte de Barbeau était couverte de vignes). Il s'est considérablement développé avec la construction du premier pont en 1862, puis l'arrivée du chemin de fer en 1897. Cela entraîna la disparition du port auquel le village devait son nom, mais fit venir des Parisiens dont les plus fortunés firent construire des résidences secondaires. Au début du XXe siècle on trouvait dans le village des cafés et même un hôtel.
Passage stratégique mentionné comme tel dès 1589 (à l'époque c'était un bac), le pont de Fontaine le Port fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises : détruit en 1870, rebâti deux fois, détruit à nouveau en 1940, reconstruit en 1941 puis redétruit, cette fois par les Allemands en retraite, en 1944, enfin rebâti en 1946. wikipédia
de rue il n’en a que le nom, c’est un sentier boueux et très glissant surtout l’hiver, il draine toute les eaux du plateau. Ce sentier est malgré tout intéressant nous passons en bout des belles propriétés. Ce sentier rejoint la foret en bout du village et nous suivons un chemin balisé toujours à flanc de colline nous avons par moment de belles vues sur la foret de Fontainebleau et Samois. Nous traversons un ancien parking et la D 47 poursuivons en face quittons le chemin
pour prendre sur la droite un petit sentier balisé. Laissons la branche du sentier balisé descendant sur la droite, poursuivons en face remontons jusqu’au chemin de la vallée Creuse quittons le balisage qui tourne à gauche pour prendre à droite un chemin qui descend puis remonte à flanc de coteau. Nous quittons ce chemin pour prendre le premier chemin de la Queue de Fontaine à Féricy, c’est un chemin très boueux dans sa première partie puis à été stabilisé en gravillon de silex. (Dans la pacelle 15 sur la droite à quelques encablures de la route dans une partie très humide il s'y trouve trois mares (deux sur la carte la plus grande celle de l’entonnoir) il a fallut que je recherche sur le cadastre pour trouver la mare de l'abîme http://fericy.fr/fericy77/wp-content/uploads/2015/09/itineraire_vallee_javot.pdf Une légende y est rattachée :
D’une façon plus prosaïque, « On prétend également qu’elles furent cachées dans les caveaux de l’église. Après la terreur, elles furent remontées pour être redescendues à nouveau, brisées et, après de longues négociations, jetées à la seine ». En réalité, « les débris ont été déposés chez le citoyen Pléau et refondus par la suite pour en faire trois nouvelles cloches ». Quant aux quatre battants et la corde qui restait à l’une d’elles, « ils furent envoyés à l’administration municipale du Châtelet, qui a vendu 9 cordes dont le produit a surtout servi à des amusements, notamment à acheter un violon pour faire danser la jeunesse du pays ».A part ça, c’est une jolie mare. On peut toujours la voir aujourd’hui. La Mare de l’Abîme se trouve dans un coin de clairière, en lisière de bois, au lieu-dit actuel Les Bois de Barbeaux, La laîche des marais à envahie son centre et ses berges. Son fond est tapissé d’herbes aquatiques épaisses. L’eau est claire et limpide en surface. Une certaine ambiance y règne qui ferait dire à n’importe qui ayant un tant soit peu d’accointance avec le fantastique qu’elle porte bien son nom. extraie des Traditions et légendes de Seine et Marne http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/reliques-vendre-elements-pour-un.html
lentement et l’on a plus le bruit de l’eau dévalent les cailloux. Ici nous n’avons plus l’impression d’être à 60km de Paris. Dans le bas nous trouvons une grande roue d’un moulin à eau. Elle ma toujours étonnée, Je la trouve trop grande, trop haute, sans bief pour le ru qui à des variations de hauteur d’eau importante. Passons entre les maisons et les restes d’un puits. Traversons la rue du Gen Roux poursuivons en face dans le parc ou nous avons de magnifiques platanes. Nous arrivons à la rue de la Vieille Montagne. Après le pont, nous avons un beau lavoir et à une époque ce bras du ru était peuplé de ragondins.
Lorsque je descends le ru du Châtelet, l'hiver ou après une grosse pluie ne n'ai plus l'impression d'être en grande banlieue parisienne mais beaucoup plus loin... dans un massif d'une moyenne montagne
Mes autres PetitesPromenades
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire