vendredi 2 décembre 2016

67 - Petite Promenade. Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ? Fontaine le port

Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ?
Fontaine le port


Cette promenade à reçu 2 étoiles par les randonneurs
Un village caché.

Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi, par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..

C’est un charment village coincé entre la colline et la ligne de chemin de fer. Pas de chance une bande de terre plate leur donnais une vue sur la Seine mais la construction  de la plate forme des voies talus d'une dizaine de mètres de haut leur barres la vue sur la Seine [ la ligne SNCF rive droite a été achevé en 1884 par le PLM dans le cadre de la réalisation de la ligne Corbeil- Melun-Montereau, par Juvisy et Héricy. A partir de la création de la SNCF, intervenue le 1 janvier 1938, les lignes ont été modernisées, électrifiées et se trouvent aujourd'hui intégrées à l'ensemble du réseau de transports d' Ile de France. http://fontaineaucoeur.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=41La mise en service à la fin du 19ème siècle, de la Gare SNCF ainsi que l’impulsion donner par le Maire de l’époque M. Soupeaux Ferdinand en développant le tourisme permirent un nouvel essor pour le village. Avec la proximité de Fontainebleau et de sa forêt,  le village offrait la possibilité de s’adonner aux joies de la pêche et du bateau pour tous les Parisiens.
Grâce à eux, des résidences secondaires se bâtirent et les touristes d’un week-end affluèrent. La renommé des hôtels restaurants et de leur spécialité, permis aux artisans et aux  commerçants de retrouver un peu de prospérité. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8

Pas facile d’accéder à ce village… Déjà de Melun ce n’est pas simple ; Je vous laisse le soin de trouver le sens de circulation pour rejoindre les bords de Seine et trouver (après l’ancienne prison) situé dans l’Ile Saint Etienne la D 39, Traverser Chartrettes , longer la Seine arrivée au pont passant sur la Seine , ne pas prendre le passage à niveau. Vous trouverez un pont passant sous les voies ferrées et des places de parking juste derrière.
Nous pouvons atteindre Fontaine le Port par l’itinéraire du Chatelet. De Melun la D 605 (route de Montereau. Arrivée au Chatelet , au second feu à droite direction D116 Fontaine le Port. Nous trouvons à l’entrée du village une petite rue (rue de la vallée) direction tout commerces, Mairie, Poste salles des Fêtes, prenons cette rue qui descend fortement on se croirait à la montagne nous trouvons les parkings juste avant le talus des voies ferré.




Carte IGN     Carte inter active et trace GPS

Carte sur Randogps         Le code mobile de cette randonnée est b310055
 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
                                                                        

 Janvier 2016

KM    temps    arret    V/d     V/g     Dénivelé
 11      2h15     11mn    5,0      4,6         126m


"Fontaine le Port", apparaissant au début du 12ème  siècle sous le vocable de " FONTANAE IN PORTUS ". FONTANAE fait allusion aux nombreuses sources qui coulent à flan de coteau, quant au qualificatif de PORTUS il indique qu'un passage existait en ce lieu, permettant de franchir le fleuve et de passer d'une rive à l'autre. Après les massacres de Vitry le François Saint Bernard conseilla  à Louis VII de faire une Croisade  et le Roi s'y prépara. Avant de partir, il fit des dons importants aux monastères qui se trouvaient sur son domaine, en particulier, aux Saints Pères de
Melun. Par une charte datée de 1147, il créa même une abbaye à Sainte Acyre (Ste Assise aujourd'hui ), mais l'humidité qui régnait dans les bâtiments étant nuisible à la santé des moines, Louis VII fit transférer l'abbaye à BARBEL (Barbeau ) en 1156. Ce lieu, situé sur le domaine royal entre Fontanae in Portus et Héricilum ( Héricy ) convenait parfaitement, comprenant une exploitation agricole et un vignoble à flancs de coteaux donnant un vin assez renommé, souvent servi sur la table royale. On retrouve sur d’ancienne carte  le lieu dit « Le Clos des Moines » Louis VII fit de très nombreux séjours dans cette abbaye, si chère à son cœur.  Autrefois le gué permettait de traverser la Seine pour aller sur la rive

opposée. Il devint au 12ème Siècle, la propriété des moines de Barbeau, qui percevaient un péage sur la traversée, avant de le remplacer par un bac. Fontaine le Port a été longtemps un pays de vigne et de chasse.
 À cette époque fut bâtie à Barbeau, dans le sud du territoire actuel de la commune, l'Abbaye de Barbeau, richement dotée par le roi Louis VII qui y fut enterré dans un tombeau monumental.
Du village médiéval de Fontaine le Port il reste la tour du clocher de l'église Saint Martin, qui est du XIIIe siècle, la nef datant, pense-t-on, du XVIe siècle. C'était un petit village agricole qui était aussi un point de passage : 
un bac, dont le péage revenait jusqu'en 1740 aux religieux de Barbeau, permettait de traverser la Seine à peu près à l'emplacement du pont actuel. Les forêts entourant le village étaient des chasses royales : au XVIIIe siècle on y chassait encore le loup.
À la fin de l'Ancien Régime, ces forêts étaient ressenties comme une calamité par les villageois dont les cultures étaient dévastées par les incursions du gros gibier qui réussissait parfois à traverser la Seine. Comme d'autres villages de la région, la paroisse de Fontaine le Port s'est ainsi ruinée en dépensant 35 000 livres afin de faire enclore d'un mur ses champs et ses jardins.
L'Abbaye de Barbeau fut pillée par les sans-culotte en 1793, puis 

transformée sous le Premier Empire en maison des orphelines de la Légion d'honneur. Un prêtre, l'abbé Lejeune, réussit à mettre à l'abri à Chartrettes les restes du roi Louis VII qu'il put rapporter à Barbeau en 1813. En 1817, le 30 juin, la dépouille du roi fut à nouveau exhumée et transférée officiellement à l'église de Fontaine-le-Port où une messe solennelle fut dite et où l'on rendit à la dépouille de Louis VII les honneurs militaires avant de la transférer à l'Abbaye Royale de Saint-Denis.
L'Abbaye elle-même fut détruite au XIXe siècle. Le village était toujours un modeste village agricole et viticole (la côte de Barbeau était couverte de vignes). Il s'est considérablement développé avec la construction du premier pont en 1862, puis l'arrivée du chemin de fer en 1897. Cela entraîna la disparition du port auquel le village devait son nom, mais fit venir des Parisiens dont les plus fortunés firent construire des résidences secondaires. Au début du XXe siècle on trouvait dans le village des cafés et même un hôtel.
Passage stratégique mentionné comme tel dès 1589 (à l'époque c'était un bac), le pont de Fontaine le Port fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises : détruit en 1870, rebâti deux fois, détruit à nouveau en 1940, reconstruit en 1941 puis redétruit, cette fois par les Allemands en retraite, en 1944, enfin rebâti en 1946. wikipédia
 On raconte que lorsque se lève le crépuscule sur le pont de Fontaine, les fantômes du passé resurgissent. C’est l’ombre de Phillippe  le Bel, victime d’une attaque alors qu’il chassait dans les bois de Maubuisson, agonisant au fond d’une barque qui remontait la Seine afin de pouvoir mourir à Fontainebleau où il était né. C’est Henri IV traversant le gué de Fontaine pour chevaucher jusque chez Gabrielle d’Estrées au château de Chartrettes. C’est encore Louis XIII enfant, venu chasser dans les bois de Massoury, où Louis XV et sa cour traquaient les meutes de loups vers l’Abbaye de Barbeau. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8
Prenons la rue Gen Roux et remontons la Rue Jean Moulin (Pour ceux étant venu par les bords de Seine ils sont mis d’office dans le vif du sujet ) La Seine à creusé un sacré coteau. Nous débouchons dans la rue de la République que nous prenons à gauche et arrivons face à l’église.
[L'église de Fontaine-le-Port est du XVIe siècle, son clocher du XIIIe. Sa nef et son choeur ont été souvent remaniés. Dans le bas-côté est une chapelle Saint-Nicolas. On y note une "Samaritaine" et une "Résurrection". Le maître-autel est en bois sculpté. Les panneaux des boiseries (XVIIe siècle), reproduisent le Christ et les Apôtres. A relever quelques pierres tombales dont celles de Philippe Senneton, bailli de Sens, et de sa femme, Marie Clausse. http://frederic.simon1.free.fr/eglise-fontaine-le-port.html . Une Cloche de 1692 est encore utilisé (panneau d’information.) ] 
prenons face à à cette dernière la place de la poste au fond de la ruelle nous trouvons un sentier sur la gauche longeant le flanc de la colline un peu au dessus de la ligne SNCF. Ce sentier se nomme sur la carte ‘’rue de la foret’’
de rue il n’en a que le nom, c’est un sentier boueux et très glissant surtout l’hiver, il draine toute les eaux du plateau. Ce sentier est malgré tout intéressant nous passons en bout des belles propriétés. Ce sentier rejoint la foret en bout du village et nous suivons un chemin balisé toujours à flanc de colline nous avons par moment de belles vues sur la foret de Fontainebleau et Samois. Nous traversons un ancien parking et la D 47 poursuivons en face quittons le chemin

pour prendre sur la droite un petit sentier   balisé. Laissons la branche du sentier balisé descendant sur la droite, poursuivons en face remontons jusqu’au chemin de la vallée Creuse quittons le balisage qui tourne à gauche pour prendre à droite un chemin qui descend puis remonte à flanc de coteau. Nous quittons ce chemin pour prendre le premier chemin de la Queue de Fontaine à Féricy, c’est un chemin très boueux dans sa première partie puis à été stabilisé en gravillon de silex. (Dans la pacelle 15 sur la droite à quelques encablures de la route dans une partie très humide il s'y trouve trois mares (deux sur la carte la plus grande celle de l’entonnoir) il a fallut que je recherche sur le cadastre pour trouver la mare de l'abîme http://fericy.fr/fericy77/wp-content/uploads/2015/09/itineraire_vallee_javot.pdf  Une légende y est rattachée :
L’Abîme qui marchait aux cloches d’église
Au tout début, il y a une mare. Une mare et un abîme. Un trou abyssal dont on prétend que personne n’a jamais réussi à en atteindre le fond. Située à l’écart du village de Féricy, sur le flanc nord de la Forêt Domaniale de Barbeau, à quelques encablures de la limite de commune avec Fontaine-Le-Port, cette mare n’avait jamais vraiment fait parler d’elle. Du moins jusqu’à la révolution française. A cette époque, la tradition, encore présente dans la mémoire d’une poignée d’anciens, rapporte : «  Que les anciennes cloches de l’église, enfouies en 1789, dans la « Mare de l’Abîme » et qui, envasées, n’ont jamais pu êtres récupérées, se font entendre à ceux qui se penchent au-dessus de l’onde, car elles sonnent encore pour la fête de Sainte-Osmanne
D’une façon plus prosaïque, « On prétend également qu’elles furent cachées dans les caveaux de l’église. Après la terreur, elles furent remontées pour être redescendues à nouveau, brisées et, après de longues négociations, jetées à la seine ». En réalité, « les débris ont été déposés chez le citoyen Pléau et refondus par la suite pour en faire trois nouvelles cloches ». Quant aux quatre battants et la corde qui restait à l’une d’elles, « ils furent envoyés à l’administration municipale du Châtelet, qui a vendu 9 cordes dont le produit a surtout servi à des amusements, notamment à acheter un violon pour faire danser la jeunesse du pays ».A part ça, c’est une jolie mare. On peut toujours la voir aujourd’hui. La Mare de l’Abîme se trouve dans un coin de clairière, en lisière de bois, au lieu-dit actuel Les Bois de Barbeaux, La laîche des marais à envahie son centre et ses berges. Son fond est tapissé d’herbes aquatiques épaisses. L’eau est claire et limpide en surface. Une certaine ambiance y règne qui ferait dire à n’importe qui ayant un tant soit peu d’accointance avec le fantastique qu’elle porte bien son nom. extraie des Traditions et légendes de Seine et Marne http://traditionsetlegendesdeseineetmarne.blogspot.fr/2009/05/reliques-vendre-elements-pour-un.html
Traversons la D 47 poursuivons en face et prenons le premier chemin sur la droite la route de la Vallée Creuse aux plaines de la Coudre. Le chemin fait un coude sur la gauche, laissons un chemin sur la droite
  
De belles maisons datent certainement de la belle époque du nouveau chemin de fer
  nous sommes en lisière de la foret. Nous retrouvons la route de la Queue de Fontaine à Féricy. Au porte du village nous prenons le chemin de droite vers le château d’eau, nous débouchons dans la rue des Sablons nous prenons ensuite la rue de la coudre puis à gauche le chemin des Chasses. Dans le virage le long d’un transformateur électrique nous trouvons un sentier qui descend fortement dans un vallon encaissé. Attention c’est très glissant. Nous arrivons au ru du Chatelet , ne pas franchir le vieux pont à arche simple. Suivre le chemin de gauche le long du ru (pas facile glissant.) C’est agréable sauf l’été ou le ru s’écoule très

lentement et l’on a plus le bruit de l’eau dévalent les cailloux. Ici nous n’avons plus l’impression d’être à 60km de Paris. Dans le bas nous trouvons une grande roue d’un moulin à eau. Elle ma toujours étonnée, Je la trouve trop grande, trop haute, sans bief pour le ru qui à des variations de hauteur d’eau importante. Passons entre les maisons et les restes d’un puits. Traversons la rue du Gen Roux poursuivons en face dans le parc ou nous avons de magnifiques platanes. Nous arrivons à la rue de la Vieille Montagne. Après le pont, nous avons un beau lavoir et à une époque ce bras du ru était peuplé de ragondins.
Lorsque je descends le ru du Châtelet, l'hiver ou après une grosse pluie ne n'ai plus l'impression d'être en grande banlieue parisienne mais beaucoup plus loin... dans un massif d'une moyenne montagne
        

 
 



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