vendredi 2 décembre 2016

65 - Petite Promenade. Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ? Bombon



Qu’y a-t-il derrière la Seine
Bombon

Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..
  Ado, j’aimais bien me promener à vélo de l’autre coté de la Seine, Je trouvais ses petits villages charment, les routes tranquilles. Cela me changeait un peu de la foret, mais je revenais vite à mes premiers amours ; la foret de Fontainebleau.

rue d'Ancoeur
Au centre du plateau de la Brie humide, ce territoire présente de nombreuses richesses naturelles et bâties. Encadré à l’ouest et au sud par les boucles de la Seine. il est traversé d’est en ouest par deux rivières, le ru d’Ancoeur et celui de la Vallée Javot, le long desquelles s’animent de charmants villages.
 Nomé :  Bunbun (vers 1142) ; Bomboium (vers 1145) ; Bonbon (1198) ; Bonbun (1209) ; Parrochia de Bombone (1239) ; A. de Bombonio (1280) ; Bombon en Brye (1565) ; Bombon en Brie (1670). Un véritable livre d’histoire de France à ciel ouvert s’offre à vous : laissez-vous impressionner par les fastes du château de Vaux-le-Vicomte, imaginez la vie féodale au temps du château fort de Blandy-les-Tours ou encore les chants et cérémonies données dans la collégiale Saint-Martin à Champeaux.
La vigne fut longtemps la culture dominante de Bombon mais cette activité disparut au XXe siècle au profit de l’élevage puis de l’agriculture céréalière. Le village est un témoignage vivant de cette ruralité. En 1207 le prieuré augustinien de Notre-Dame de Tréhans, dit parfois Tréyans, situé sur la paroisse, a été donné par Pierre de Corbeil, évêque de Sens, à l'abbaye du Jard qui gagnait ainsi un revenu annuel de 700 livres tournoi. La chapelle de Saint-Eloi, dépendant de l'églisse paroissiale de Bombon, rapportait 40 livres tournoi à l'archevêque. Fin XVe siècle l'abbaye du Jard eut un abbé du nom de Guillaume de Bombon (mort en 1400).
En mars 1699 (lettres patentes enregistrées en 1700) la seigneurie de Bombon est érigée en comté en faveur de Basile de Brenne de Postel. Marié à Marie-Madeleine Duret de Cevery, ils eurent pour enfant Edme-Charlotte de Brenne, comtesse de Bombon, dame du palais de la reine, mariée en 1720 à Marie-Thomas-Auguste Goyon, marquis de Matignon.
En 1772, Bombon était prieuré-cure et château de l'archidiaconé et doyenné de Melun, l'abbé de Chaumes en recevant les revenus. À cette époque, le seigneur en était M. Geoffroy, secrétaire du roi. Le village comptait 105 feux (783 habitants en 1841), et dépendait de Melun pour le bailli et le grenier à sel.
Vallée Javot
Vers 1840 le château et les fermes de Neuvy (ancien fief) et de Forest appartenaient aux héritiers Louis-Geoffroy de Montjay ; la ferme des Epoisses à la comtesse de Béthisy ; la ferme des Bordes-Chalonges, qui servait de maison de garde, et l'ancien château de Montjay, à M. de Bonneuil ; et le moulin à vent de Bombon à M. de Montjay fils.

Lénine a séjourné dans le village, avec sa mère et sa soeur l'été 1909. L'habitante qui le logeait se souvient d'un "homme aimable cherchant à être agréable". Il lui a même appris à monter à bicyclette !

 Entre vieilles rues et champs, découvrez ce petit village briard, son église du XIIe siècle, ses imposants corps de ferme et son somptueux château. Surnommée “Berceau de la victoire” en 1918, la commune est également un lieu chargé d’histoire en raison de l’installation du Quartier Général des Armées Alliées menée par le général Foch qui fit reculer le front Allemand au cours d’une contre-offensive conçue depuis le château.
l'Ancoeur [C'est dans la plaine de Brie, entre Mormant et Nangis, que l'Ancoeur prend sa source. Difficile de dire l'endroit précis puisque le sol a été drainé par l'aménagement de fossés et la pose de drain au XIXème siècle. Pourtant il est admis depuis des siècles que c'est près de la ferme du même nom, près de la RN 19 à Bailly-Carrois, que ce ruisseau prend sa source. D'où vient ce nom d'Ancoeur ? Dans un dictionnaire ancien, on trouve “ ancoeur : s. m. Art. vét. Enflure du fanon des bêtes à cornes. On dit aussi avant-coeur ”. Quel rapport avec ce cours d'eau : la forme ? Ou faut-il trouver une autre explication... http://www.3moulins.net/ancoeur.htm
Un ru qui change de nom suivant le lieu ou il coule……
C’est un affluent de la Seine en rive droite. Elle porte le nom de ru de Courtenain de sa source à Fontenailles, puis ru d'Ancœur jusqu'en amont de Blandy, ru d'Ancœuil de Blandy au parc du château de Vaux-le-Vicomte, pour devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la Seine à Melun. Wikipédia. Lorsque l’on regarde la carte on se rend compte que la ligne bleu de l’Ancoeur débute sous un pont entre les lieux dit des Grands Carreaux et les Massures (à quelques brasse de la ferme fortifiée d’Ancoeur.) (qui se trouve sous Nangis.) Le ru de Courtenain prend sa source à l’Est de Nangis contourne, du moins sur la carte Nangis pour finir sa course dans les bois au dessus de Fontenailles, proche du ru d’Ancoeur mais ne semble pas en être la continuité. Soit la carte est fausse…. Soit il y a erreur dans les écrits de wikipédia. Le site http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?article511 ne parle pas de Nangis mais de Grandpuits et sa localisation se trouve bien à quelque encablure de la ferme fortifiée d’Ancoeur.]
 « Ce n’est pas ‘’bombon’’ pour trouver ce village….  Ok, le terme n’est pas tout à fait approprié. Mais je n’ai pu m’empêcher de le faire. Bonbon ce rapporte plutôt à un prix, ici je l’utilise pour dire que ce n’est pas facile.
Pour si rendre : De Melun Prendre la D 636, puis la D215 (château de Vaux le Vicomte), passé à Champeau. Dans ce village la D57 direction Saint Méry puis Bombon.

Novembre 2015

 
 
 
Le code mobile de cette randonnée est b310051
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Km   temps    arret       V/d     V/g     dénivelé
11   2h00         8mn      5,6      5,2          57

On trouve de la place autour de l’église pour garer la voiture
L’église Saint-Germain de facture rustique, placée sous le patronage de Saint-Germain, évêque de Paris, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Elle était à la collation de l'abbé de Chaumes. Elle fut édifiée sur l’emplacement d’une ancienne chapelle dès le XIIe siècle. Le clocher est du XVe et s’élève à 48m. L’édifice a bénéficié d’importants travaux de restauration au XVIIe. Le porche actuele date du XVIIIe. Les trois colonnes seraient issues de l’ancien prieuré vendu comme bien national après la révolution. En 1667 deux cloches furent installées et baptisées ; Louise-Félix-Basile & marie Françoise.  Un siècle plus tard la loi impose une seule cloche par église, l’église subit un incendie. Le clocher et la cloche fut restaurée et rebaptisée Sophie-Marie. Si l’église est ouverte l’intérieur mérite l’attention du visiteur. ( topo tiré du panneau d’information.)
Le clocher en grès est du XVIe siècle. Avec ses 48 mètres de hauteur, il donne sa silhouette si particulière à l'église. Un auvent couvre par ailleurs l'entrée de l'édifice, dont l'escalier de grès souligne la monumentalité. Topic-topo
En 1926, une aventure survenue au curé de Bombon fit quelque bruit et engendra des chansons populaires.
L'abbé Denoyer a été flagellé le 5 janvier 1926 par une douzaine d'adeptes de la secte "Notre-Dame des Pleurs" de Bordeaux. L'affaire fit grand scandale et  une chanson sur ce fait divers fit le tour de la France. La Complainte du Curé de Bombon, créée par le chanteur marseillais Alibert se chantait sur l'air du Trompette en bois .
Qu'est-c'qu'il a pris,monsieur l'curé/ Comme trempette (bis)/ Pour attendrir les conjurés/ Le martyr s'mit à murmurer/ Ne frappez pas au même endroit/ J'vous l'confesse/ Changez d'fesse/ Si vous voulez savoir pourquoi?/ C'est qu'elles ne sont pas en bois..
J’ai trouvé d’autres paroles ainsi que toute l’histoire de cette affaire sur la site  http://www.584bt.org/bombon/page-18.html cette chanson dit ceci
Ils ont fouetté/ Monsieur le curé,/ Faut voir comme/ Le pauvre homme/ A le postérieur abîmé,/ Sans pitié, ils l’ont flagellé/Ces fanatiques venus sur terre/ Le frappèrent/ Lui retirant même son pantalon/ Dans l’église de Bombon. Mais vous trouverez toute les paroles de la chanson en page 3 du site internet.

Prendre la rue Grande puis la rue du château, nous sommes face au château poursuivons en prenant à droite la rue du parc au bout de cette rue nous prenons à gauche jusqu’au grille du château.

Le château fut construit au XVIIème par les Brenne. De juillet à octobre 1918, il servit de Quartier Général à Foch.
Bombon a été le "berceau de la Victoire" de 1918. En effet, le général Foch a transporté son poste de commandement à Bombon en 1918. Son bâton de Maréchal "lui a été remis dans la cour d'honneur du château en présence de tous les chefs d'état-major, maréchal Haig, maréchal Pershing, général Pétain et des plus hautes autorités politiques, le président de la République, Raymond Poincaré, Clémenceau [...], Painlevé, ancien ministre de la Guerre et ancien président du Conseil.  Le général Weygand  l'assistait ".
Revenons sur nos pas, dépassons la rue du par cet prenons la première à gauche rue du Charnois. Juste avant la station dépuration nous trouvons une grosse bâtisse en bordure d’un ru.


C’est un lavoir assez conséquent. [Contrairement aux autres communes, traversées par des ruisseaux, Bombon ne peut compter que sur des sources pour alimenter ce lavoir. Il fonctionnait encore après guerre. Le bâtiment est encore visible, la dernière fois que j'y suis passé il semblait y avoir des travaux, un espoir de le voir revenir dans son état initial ?
Ces récits sont tirés de "Bombon, village briard" de J. et H. Clayette.- Editions Amatteis : 1987. & http://alain.raffin.pagesperso-orange.fr]/histoire.htm
(Malheureusement les travaux n’ont semble t’ils servi qu’a obturer les ouvertures aujourd’hui il sert de dépôt.)
 Poursuivons cette rue qui devient chemin. Poursuivons tout droit en laissant le chemin sur notre gauche. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre nous prenons à droite puis dans un virage nous trouvons un chemin que nous prenons à gauche. On laisse sur la gauche un chemin descendant dans un vallon [Au loin nous apercevons les antennes de télétransmission de Saint assise. LES ANTENNES de SAINT ASSISE
Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.]
 Un peut plus loin nous en trouvons un second chemin que l’on prend à gauche nous descendons dans un taillis, le chemin tourne sur la droite après une alternance de bois et de prés, nous débouchons sur une route goudronnée, que nous prenons à gauche. Un peu après le pont sur l’ancoeur , nous trouvons un chemin que nous prenons à gauche. (Si vous avez des guêtres c’est le moment de les mettre.) Nous retrouvons notre ru et le suivons. Passons un pont composé d’une dalle de béton posé en travers du cours d’eau et prenons le chemin de droite longeant le cours d’eau. Ne pas prendre le chemin le plus facile qui grimpe face à nous. (On rejoindrait le large chemin) Il est un peut plus compliquer de suivre le cours d’eau sur la droite, et au printemps j’espère qu’il sera entretenu et que les orties seront coupé. (L’ortie est excellente pour la santé….. un peu désagréable par sa défense naturelle urticante mais cela ne dure pas.)
 Nous débouchons sur un autre chemin et continuons en face un sentier un peu mieux entretenu. Attention après un taillis, et le passage d’un fossé sur un pont réalisé en ancien poteau électrique en béton, ne pas continuer tout droit. Une borne en bois marque une intersection. Prenons à droite le chemin longeant l’Ancoeur. Nous apercevons un pont immense pour ce petit cours d’eau et débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Derrière nous, nous apercevons le château de Montjay devenu résidence pour personnes âgées, (je n’ai rien trouvé sur ce château. Mon premier parcours passait devant, mais j’ai trouvé que
 cela faisait beaucoup trop de bitume, alors mon second parcours passait derrières le château et le long du poney club, mais les chemins n’aboutisse pas tous et se perdent dans les bois qui sont privés. J’ai donc abandonné ces passages.) ainsi que les ruines du hameau des Trayans (vieilles maisons en ruine que l'on peut voir dans le film “ la soupe aux choux ”).
Anciennement, il y avait un prieuré de chanoines réguliers, Notre-Dame de Tréhans ou de Saint-Maur, dépendant de l'abbaye du Jard. L'ensemble fut vendu comme Bien National à la Révolution. Une famille y vivait encore dans les années 50. http://www.3moulins.net/ancoeur.htm
 Remontons cette route sur deux cent mètres environs, nous trouvons un chemin sur la droite que nous prenons, traversons un bois puis une route, continuons en face nous avons sur la gauche le mur du château de Bombon. Laissons le premier chemin sur la gauche et prenons le second, passons devant des grilles, longeons le mur du château dans une magnifique
 allée bordée d’arbres. Nous longeons un fossé et découvrons des grilles interdisant l’entrée d’un tunnel ou un égout. ‘’Moi je préfère tunnel, (même tunnel secret donnant accès à une pièce secrète du château, dont on a accès par une porte secrète situé dans un mur que l’on ouvre par un mécanisme secret cacher dans une moulure d’une superbe bibliothèque.’’  Ok, je délire un peu……J'ai trop lu de roman sur le moyen age) Un peu plus loin nous apercevons le château malheureusement le taillis d’arbres nous empêche une bonne vision des jardins.
(Lorsque l'on voit le nombre des arches on peut s'imaginer le débordement du ru d'Ancoeur...)
Nous arrivons sur la D57 que nous prenons à gauche. On aperçoit sur la droite la Croix St. Germain nous entrons  dans Bombon par la rue de Bréau, prenons le premier chemin intra muro sur la droite ‘’sente de la Gerbette’’   laissons la rue du Bourg continuons en face , nous arrivons à la rue du Moulin que nous prenons à gauche, puis la rue du Toc à droite. Nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche et retrouvons le parking.

(Château de Bombon coté jardin)





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