Que y a t-il sur la rive droite de la Seine ?
Le Chatelet
Le Chatelet
Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisé
coté rive gauche de la Seine, mais qu’ y a t’il rive droite. Il y a la Brie.
Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi, par des collègues
citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de
camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent :
Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la
Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..
C’est un village que je n’aimais pas. La raison en était simple. Il se trouve sur l’axe Melun- Montereau et avant la construction de l’autoroute, ce n’était que défilé de camions. Aujourd’hui cela va beaucoup mieux même si la départementale est un peu chargé de voiture. C’est un village qui m’a surpris, je l’ai redécouvert lors de la promenade des trois châteaux (Fontainebleau-Le Chatelet- Blandy. 40 ou 42 km suivant le tracé et organisé par le conseil générale.) Un grand parc, des sentiers intra muraux ; Ils ne sont pas ancestraux, mais circulé en sécurité
(sans voitures) même dans une zone pavillonnaire cela m’a plu. Le château d’un style vraiment différent des deux précédents, cela m’a décidé à chercher une promenade. Cela n’a pas été simple. Je voulais relier Fontaine le port au Chatelet en suivant son ru. Malheureusement certain passage sont privés, même dans les champs on trouve des panneaux privés et piégés…… ou alors les chemins n’aboutissent pas. Restait les routes, soit peut larges, soit avec beaucoup de circulation.
C’est ainsi que je me suis aperçu que les chemins étaient plutôt organisés en suivant la vallée de la Seine du moins pour les piétons.
Le Châtelet-en-Brie tient son nom du castellarium
(ou castelletum ou castellum) un poste militaire (castrum stativum) que les
Romains établirent à mi-chemin de Condate (Montereau) et de Melodunum (Melun).
Il est fort
probable qu’un village gaulois existait, justifié par une topographie favorable
ainsi que par la présence d’une source, qui devait plus tard être mise sous la
protection de Sainte-Reine.
Le manoir du
château des Dames pourrait marquer le lieu de castrum, compte tenu de sa
situation sur le bord de la voie antique.
le
24 octobre 1284, le futur roi Philippe IV le Bel fit escale dans le village.
C’est ce même roi qui, après avoir fondé à Poissy le monastère de Saint-Louis
pour y accueillir des religieuses dominicaines, leur accorda en 1314 le droit
de justice, et certains droits féodaux sur la paroisse du Châtelet et de ses
environs, depuis Les Ecrennes jusqu’à Héricy. En 1384, les Dames de Poissy
achetèrent la seigneurie du Châtelet et la maison fortifiée que l’on commença à
appeler le "Château des Dames". Ce château, plusieurs fois
reconstruit ou aménagé, est aujourd’hui propriété communale.
La proximité du
pont de Samois a toujours fait du Châtelet un lieu de passage entre la Brie et
le Gâtinais. Durant les guerres de Religion le prince de Condé et de duc de
Guise s’opposèrent l’un à l’autre aux abords d’Héricy.
Sous
l’Empire ; les Châtelains eurent plusieurs occasions d’accueillir Napoléon
1er sur le chemin de la chasse. En 1809, ils acclamèrent les glorieux soldats
de Suchet en route vers l’Espagne. En 1814, ils retrouvèrent ces mêmes troupes
rappelées cette fois pour stopper l’invasion des Wurtembourgeois et des Russes
et ils prêtèrent main forte au général Pajol qui parvint à arrêter l’avance
ennemie à Montereau. Mais ce ne fut que provisoire. La commune fut alors, pour
quatre ans, soumise à l’occupation et au pillage.
En 1851, l’ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, devait
toutefois entraîner la chute rapide de cette vie liée au roulage. http://www.shcb77.fr/LAVT1.phpDépart le Chatelet en Brie sur la carte mon point de départ ne se trouve pas dans le village mais j’ai changé d’avis après avoir réalisé la rando. Le Châtelet se trouve sur la D 605 entre Melun et Montereau. Le Parking sur la place de l’église rue de l’Hotel de Ville (au deuxième feu à gauche dans le sens Melun Montereau, ou vers le château des Dames rue du 19 mars 1962 parking de la salle des fêtes ou de l’ancien super marcher. Au premier feu à droite puis première à droite.
Carte IGN Carte inter active et trace GPS
Carte dans Randogps Le code mobile de cette randonnée est b310053
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Janvier 2016
KM temps
arret V/d V/g
Dénivelé
14 2h40
10mn 5,3 5,0 75m
J’ai choisi comme parking celui du
Château des Dames. Prenons la rue du 19 mars 1962 sur la gauche et pénétrons
dans le parc du château pour en admirer l’extérieur.
[Château des Dames : Cet édifice présente une
architecture baroque inédite pour la région, (néo-normande). Le premier Château
des Dames fut probablement construit à cet endroit au XIVème siècle, entre 1314
et 1384. Au départ, c’était une maison forte (ferme fortifiée) assurant la
protection de ses hôtes contre les pillards et les vagabonds qui étaient
nombreux à cette époque. Il commandait l’entrée ouest du village. Au cours de
la guerre de Cent Ans, il fut entouré d’une enceinte avec des fossés et des
tourelles (3 tours sont visibles sur un plan)
Philippe IV
le Bel roi de France, fit escale dans le village le 24 Octobre 1284. En 1314,
les religieuses de Poissy obtinrent du roi, les droits féodaux et les droits de
justice du Châtelet et de ses environs (des Ecrennes jusqu’à Héricy). Ces droits subsistèrent jusqu’à la Révolution. Les terres restèrent dans le domaine royal jusqu’en 1384, c’est seulement en cette année qu’elles furent données aux religieuses. Cette bâtisse que l’on appelait jusqu’alors "le châtel" commença à être appelée le château des Dames. Les Dames de Poissy étaient représentées au Châtelet par leur prévôt qui était chargé de la justice, et par le receveur qui percevait les cens, champarts et
autres droits seigneuriaux. Ce receveur résidait sans doute au château car il était aussi le métayer de la ferme du château.
justice du Châtelet et de ses environs (des Ecrennes jusqu’à Héricy). Ces droits subsistèrent jusqu’à la Révolution. Les terres restèrent dans le domaine royal jusqu’en 1384, c’est seulement en cette année qu’elles furent données aux religieuses. Cette bâtisse que l’on appelait jusqu’alors "le châtel" commença à être appelée le château des Dames. Les Dames de Poissy étaient représentées au Châtelet par leur prévôt qui était chargé de la justice, et par le receveur qui percevait les cens, champarts et
autres droits seigneuriaux. Ce receveur résidait sans doute au château car il était aussi le métayer de la ferme du château.
Les
"bonnes dames" bénéficièrent de ces profits et privilèges pendant
quatre siècles, jusqu’à la Révolution. En 1789 le château et sa ferme furent
vendus comme biens nationaux.
Les bâtiments
subirent alors les dégradations du temps. En 1861 un notaire d’Aubervilliers,
M. Polycarpe Maclou POUSSIÉ (1822-1897) fit l’acquisition du château en ruine.
De 1861 à 1885 M. POUSSIÉ, avec l’aide de l’architecte M. Cuvillier, transforma
l’ensemble, pour édifier le château, les communs et les bâtiments
d’exploitation que nous connaissons toujours à l’heure actuelle.
La date de
1885 en chiffres romains, sur la façade du château, correspond à la fin des
travaux.
A la mort de
M. POUSSIÉ, son domaine atteignait la superficie de 440 ha.
En 1911,
Odette POUSSIÉ, (1888-1979), petite-fille de Polycarpe Maclou, épouse
Jean-Jacques DOLLFUS. Ils deviendront par héritage les propriétaires du
château.
Les
propriétaires du château furent ensuite M. Potel et M. Gourret. Enfin, devant
maître Mazel notaire, la commune du Châtelet-en-Brie se porte acquéreur du château en date du 16 juin 1998. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
maître Mazel notaire, la commune du Châtelet-en-Brie se porte acquéreur du château en date du 16 juin 1998. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Ressortons du parc et prenons sur la gauche la rue du
Général De Gaulle. Nous arrivons sur la D 605 nous la traversons prenons à
gauche puis la première à droite (juste avant les pompiers) au bout de la rue
nous prenons le sentier intra muraux du Pas de la Peupleraie. Dans l’angle
laissons les chemins de gauche et l’aire de jeu, prenons à droite coupons la
rue de la loge aux Bergers, poursuivons en face. Nous débouchons rue des grands
jardins que nous prenons à droite sur quelques mètres pour prendre à gauche le
Pas des Marjolets. Nous arrivons à l’église.
Au cœur du village, l'église, sous le vocable de la pénitente de Magdala,
Sainte Marie-Madeleine, dresse fièrement son clocher jusqu'à 42 mètres du
sol. La construction de l'édifice s'échelonne du XIIIe siècle
pour les parties les plus anciennes (sanctuaire, chœur, transept), à la fin du
Moyen Âge. Le clocher, point de mire de nombreuses routes des environs, est
carré, à trois étages et couvert par une toiture briarde en double bâtière
surmonté d'une flèche de charpente couverte d'ardoises. Le plan de l'église est
relativement simple. L'ensemble paraît remonter à la première moitié du XIIIe siècle,
malgré l'archaïsme des voûtes sexpartites du chœur. La nef, beaucoup plus
sobre, à charpente apparente, témoigne d'une construction en plusieurs étapes relevant de commanditaires différents. Le chœur comprend deux travées voutées bordées au sud par une ancienne chapelle seigneuriale.
sobre, à charpente apparente, témoigne d'une construction en plusieurs étapes relevant de commanditaires différents. Le chœur comprend deux travées voutées bordées au sud par une ancienne chapelle seigneuriale.
La charpente qui la couvre est un bel exemple de charpente médiévale,
anciennement ornée d'un lambris remplacé aujourd'hui par un enduit de plâtre.
La nef est bordée, au sud, par une galerie de bois qui fait office de porche
et, au nord, par un bas-côté actuellement désaffecté. Contre le côté nord du
chœur, s'élève le clocher de l'église dont les premiers étages paraissent dater
du XIIIe siècle alors que les niveaux supérieurs n'ont été
construits qu'à la fin de l'époque médiévale ou peut-être même durant l'époque Classique. Classée depuis 1921 parmi les Monuments Historiques, l'église Sainte Marie-Madeleine du Châtelet-en-Brie compte parmi les grands édifices de Seine-et-Marne. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
construits qu'à la fin de l'époque médiévale ou peut-être même durant l'époque Classique. Classée depuis 1921 parmi les Monuments Historiques, l'église Sainte Marie-Madeleine du Châtelet-en-Brie compte parmi les grands édifices de Seine-et-Marne. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Traversons la rue de l’Hotel de
Ville et prenons la ruelle Duroux se trouvant vers la Mairie, puis sur la
gauche la ruelle Baudra et enfin sur la droite la ruelle du parc Sainte Reine.
Nous passons devant le Lavoir.
[Le
lavoir tel qu’on peut le voir aujourd’hui est alimenté par une source pour se
déverser dans le ru du Châtelet.
Il a été complètement restauré et aménagé en 1990 pour s’intégrer au cadre du parc et permettre aussi parfois l’organisation de concours de pêche. Qu’en est-il des origines de ce lavoir et quelles en furent ses diverses transformations ?
Aucun élément ne nous permet de dater la construction du premier bâtiment.
Ce que l’on peut dire, c’est qu’en 1853, la municipalité dresse un devis pour la démolition de l’ancien lavoir qui date au moins du début du XIXe siècle.
On peut supposer que cette démolition n’a pas eu lieu car aucune délibération de conseil municipal ne laisse apparaître de dépenses engagées pour ce travail.
En 1866 des travaux de peinture sont effectués pour le compte de la commune et en 1880 des travaux de ravalement intérieur et extérieur, ainsi que de couverture sont exécutés, sous la direction de l’architecte M. Bulot. Mais c’est surtout en 1885-1886 les travaux d’agrandissement sont réalisés. C’est ainsi que le lavoir est rallongé de 6 mètres pour atteindre une longueur de 18 mètres. Il est fermé en amont et en aval ; des travaux de couverture, de ravalement et de peinture sont exécutés et un cabinet d’aisance est construit. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Il a été complètement restauré et aménagé en 1990 pour s’intégrer au cadre du parc et permettre aussi parfois l’organisation de concours de pêche. Qu’en est-il des origines de ce lavoir et quelles en furent ses diverses transformations ?
Aucun élément ne nous permet de dater la construction du premier bâtiment.
Ce que l’on peut dire, c’est qu’en 1853, la municipalité dresse un devis pour la démolition de l’ancien lavoir qui date au moins du début du XIXe siècle.
On peut supposer que cette démolition n’a pas eu lieu car aucune délibération de conseil municipal ne laisse apparaître de dépenses engagées pour ce travail.
En 1866 des travaux de peinture sont effectués pour le compte de la commune et en 1880 des travaux de ravalement intérieur et extérieur, ainsi que de couverture sont exécutés, sous la direction de l’architecte M. Bulot. Mais c’est surtout en 1885-1886 les travaux d’agrandissement sont réalisés. C’est ainsi que le lavoir est rallongé de 6 mètres pour atteindre une longueur de 18 mètres. Il est fermé en amont et en aval ; des travaux de couverture, de ravalement et de peinture sont exécutés et un cabinet d’aisance est construit. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Entrons dans le parc prenons la
première allée sur la droite, contournons le lac passons le petit pont au
dessus du ru et prenons l’allée de droite à la
fourche, nous pouvons allé voir la source Sainte Reine ou prendre la branche de droite pour nous diriger vers la chapelle Sainte Reine.
fourche, nous pouvons allé voir la source Sainte Reine ou prendre la branche de droite pour nous diriger vers la chapelle Sainte Reine.
[Reine, était une jeune bergère chrétienne vivant à Alise
en Bourgogne, site probable de la bataille d’Alésia.
Née en 238, elle meurt le 7 septembre 253, suppliciée par le proconsul romain Olibrius qui voulut abuser d’elle. Le nom d’Olibrius est resté dans le langage courant pour désigner un bravache, un fanfaron cruel. Le culte chrétien vénérait déjà Sainte-Reine dès le IVème siècle, ce qui est attesté par les découvertes archéologiques d’objets portant le mot de « regina ».
C’est à l’abbaye de Flavigny qu’en 866 sont transférées ses reliques, et c’est de là que va se diffuser à partir de l’an mil, le culte de Sainte-Reine, qui s’étendra à toute l’Europe.
Née en 238, elle meurt le 7 septembre 253, suppliciée par le proconsul romain Olibrius qui voulut abuser d’elle. Le nom d’Olibrius est resté dans le langage courant pour désigner un bravache, un fanfaron cruel. Le culte chrétien vénérait déjà Sainte-Reine dès le IVème siècle, ce qui est attesté par les découvertes archéologiques d’objets portant le mot de « regina ».
C’est à l’abbaye de Flavigny qu’en 866 sont transférées ses reliques, et c’est de là que va se diffuser à partir de l’an mil, le culte de Sainte-Reine, qui s’étendra à toute l’Europe.
La source du Châtelet est d’abord placée par les Celtes
sous l’invocation d’une divinité du paganisme.
Etant en bordure de l’ancienne voie allant à Alise Sainte Reine, on peut considérer que ce nom de Sainte Reine lui fut donné à cause des pèlerins s’y rendant, ou peut-être même par eux. Ce culte est en tout cas fort ancien au Châtelet, où il est très populaire.
La fontaine est alors fréquentée pour la guérison des maladies vénériennes et par les femmes désirant avoir des enfants. Des bains
sont installés pour faire bénéficier les malades de l’eau d’une source, « la fontaine des Dartreux ». L’eau de cette source est réputée pour ses propriétés contre les maladies de la peau y compris les maladies vénériennes. On ignore à quel moment précis durant le Moyen-âge, le culte de Sainte-Reine fut institué, et comment la source fut connue comme miraculeuse.
Grâce à cette eau, la reine Anne d’Autriche aurait donné à la France un dauphin, le futur Louis XIV en 1638. Madame de Sévigné et
Jean Racine s’en font expédier des bouteilles pour guérir des maux de gorge. Madame de Saint Loup, Casimir V roi de Pologne et la princesse de Conti vinrent y « prendre les eaux ».
A l’origine, la chapelle se trouvait au fond de la vallée, à côté de la source. La Chapelle de la Sainte Trinité, ou chapelle Sainte Reine actuelle, fut bâtie sur le bord de la fontaine par le sieur des Essarts et Dame Sylvain et bénie le 28 avril 1737 par André, curé d’Héricy. Les pierres et les tuiles de la Maladrerie servirent à son édification.
La chapelle faisait dans les temps reculés partie d’un Chapitre « le Clos Sainte-Reine » (cadastre 1809) qui fut détruit.
Après la vente des biens nationaux, elle est rachetée (en fait échangée) en
1821 par la commune et rendue au culte.
En 1841, l’abbé Rouffiac, curé doyen fit reconstruire le porche qui précède la chapelle.
En 1900, l’abbé Bled curé-doyen fit procéder à la réfection du plafond et au ravalement de la façade.
En 1935, l’abbé Péricart, curé-doyen, fit refaire la toiture, les murs extérieurs, les grilles et les peintures intérieures.
En 1950, l’abbé Jozon fit restaurer la chapelle.
En 2000, la commune, fit refaire charpente et toiture
Pèlerinage, procession à la fontaine, et messe eurent longtemps lieu le 7 septembre à la chapelle. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Etant en bordure de l’ancienne voie allant à Alise Sainte Reine, on peut considérer que ce nom de Sainte Reine lui fut donné à cause des pèlerins s’y rendant, ou peut-être même par eux. Ce culte est en tout cas fort ancien au Châtelet, où il est très populaire.
La fontaine est alors fréquentée pour la guérison des maladies vénériennes et par les femmes désirant avoir des enfants. Des bains
sont installés pour faire bénéficier les malades de l’eau d’une source, « la fontaine des Dartreux ». L’eau de cette source est réputée pour ses propriétés contre les maladies de la peau y compris les maladies vénériennes. On ignore à quel moment précis durant le Moyen-âge, le culte de Sainte-Reine fut institué, et comment la source fut connue comme miraculeuse.
Grâce à cette eau, la reine Anne d’Autriche aurait donné à la France un dauphin, le futur Louis XIV en 1638. Madame de Sévigné et
Jean Racine s’en font expédier des bouteilles pour guérir des maux de gorge. Madame de Saint Loup, Casimir V roi de Pologne et la princesse de Conti vinrent y « prendre les eaux ».
A l’origine, la chapelle se trouvait au fond de la vallée, à côté de la source. La Chapelle de la Sainte Trinité, ou chapelle Sainte Reine actuelle, fut bâtie sur le bord de la fontaine par le sieur des Essarts et Dame Sylvain et bénie le 28 avril 1737 par André, curé d’Héricy. Les pierres et les tuiles de la Maladrerie servirent à son édification.
La chapelle faisait dans les temps reculés partie d’un Chapitre « le Clos Sainte-Reine » (cadastre 1809) qui fut détruit.
Chapelle Sainte Reine |
En 1841, l’abbé Rouffiac, curé doyen fit reconstruire le porche qui précède la chapelle.
En 1900, l’abbé Bled curé-doyen fit procéder à la réfection du plafond et au ravalement de la façade.
En 1935, l’abbé Péricart, curé-doyen, fit refaire la toiture, les murs extérieurs, les grilles et les peintures intérieures.
En 1950, l’abbé Jozon fit restaurer la chapelle.
En 2000, la commune, fit refaire charpente et toiture
Pèlerinage, procession à la fontaine, et messe eurent longtemps lieu le 7 septembre à la chapelle. http://www.shcb77.fr/LAVT1.php]
Fontaine d’Audebert |
[Cette croix était implanté à
l’intersection de l’ancienne voie romaine et du chemin menant à la commune (La
petite et la Grande Commune sont aujourd’hui ‘’des fermes ou bâtiments’’ situé
dans la foret de Villefermoy)Comme l’attestent les cartes cette croix à
toujours été à cet emplacement, la plus ancienne date de 1728, elle fut
réédifié en 1935 par l’Abbé Péricart. Celle-ci date de 2010. La plupart des
croix au Chatelet on été érigées au Moyen Age soit à la sortie du village, soit
à l’écart au croisement des chemins. Vétuste elles disparurent du paysage,
L’abbé Péricart doyen du village de 1930 à 1938, eut le désir de toute les
relever et tînt sa promesse. (Extraie du panneau d’information)]
Poursuivons notre chemin nous débouchons sur un large chemin
que nous prenons à droite, passons devant les grandes maisons (certainement une
ancienne ferme transformée en appartements. C’est le nombre de boîtes aux lettres
à l’entrée qui me fait penser à cela.) Traversons la D605 poursuivons en face
par la route goudronnée menant à Féricy. A l’orée de la foret de Barbeau nous
trouvons un chemin sur la droite avec une pancarte marqué le Chatelet. Puis
nous prenons le premier chemin sur la droite (toujours fléché) nous passons une
ancienne ferme et arrivons sur une grande exploitation. J’abandonne ici le
fléchage et poursuis sur la gauche par la route bitumée (Le fléchage fait
traverser la zone industrielle.) Nous arrivons sur la D 47 que nous prenons à
droite. Avec la traversée de la D605 c’est la partie la plus problématique de
cette balade. Nous arrivons au pont de la Chomarderie au dessus du ru des
grands champs. Juste avant le pont nous trouvons un sentier longeant le rue, je
ne suis pas sur qu’au printemps et en été il soit praticable encombré par les
ronces et les orties en fin de parcours il faut traverser le ru à gué. La
descente n’est pas facile, mais l’on peut toujours tenter l’aventure. Remontons
la rue jusqu’à la stèle et prenons le chemin de gauche on retrouve un balisage
jaune. Nous débouchons dans une rue allant à Fontaine le
Port que nous prenons à droite et au carrefour à gauche. Au niveau de la station d’épuration nous trouvons un chemin qui remonte sur la droite au départ dans la verdure puis entre les maisons nous débouchons sur la route de Fontaine le Port (accès principal) la prenons légèrement sur la droite puis à gauche le chemin intra muraux, nous suivons le balisage jaune. Laissons le sentier continuant tout droit et prenons celui de droite, traversons une rue (chemin de l’Yauveux) continuons en face et nous débouchons dans l’allée des pignons blancs que nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres et de nouveau un sentier sur la gauche le chemin des Guyottes en bout de l’impasse, nous trouvons un sentier que nous prenons à gauche. Nous débouchons dans le chemin de la Verderie et trouvons un sentier sur la droite. Nous débouchons chemin des trois Poulains qui débouche dans l’allée des pignons blancs et si vous êtes garer au château des Dames vous êtes arrivée.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
Port que nous prenons à droite et au carrefour à gauche. Au niveau de la station d’épuration nous trouvons un chemin qui remonte sur la droite au départ dans la verdure puis entre les maisons nous débouchons sur la route de Fontaine le Port (accès principal) la prenons légèrement sur la droite puis à gauche le chemin intra muraux, nous suivons le balisage jaune. Laissons le sentier continuant tout droit et prenons celui de droite, traversons une rue (chemin de l’Yauveux) continuons en face et nous débouchons dans l’allée des pignons blancs que nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres et de nouveau un sentier sur la gauche le chemin des Guyottes en bout de l’impasse, nous trouvons un sentier que nous prenons à gauche. Nous débouchons dans le chemin de la Verderie et trouvons un sentier sur la droite. Nous débouchons chemin des trois Poulains qui débouche dans l’allée des pignons blancs et si vous êtes garer au château des Dames vous êtes arrivée.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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