Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 122
Condé sur Escault - Gommegnies Etape 45
Du 24 Aout 2015 au 28 Aout 2015
Le code mobile de cette randonnée est b237716
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Etape 45 Condé sur Escault - Gommegnie 32 km
Lundi 24 aout
km Temps arrêt V/d V/g Dénivelé32 6h06 0:30mn 5,2 4,8 354 +
Beaucoup de km pour ne voir que de petites choses. Hors mis la rencontre de gens charmants, le GR fait faire pas mal de km mais évite peut être les centres d’intérêts telle que Cambrai, Maubeuge, Maroille. J'aime pas la ville, mais lorsque je ne trouve pas de centres d’intérêts dans la campagne je me dis que dans la ville je risque de trouver une belle architecture. Je suis un "chemineux" alors je marche, je marche, par contre j'aime bien avoir quelque chose à regarder, les kilomètres passent plus vites.
Debout 4 h pour les trajets en trains. C'est déjà tout un périple rien que pour rejoindre Condé sur Escault. J'ai "merdouillé" pour le TGV, j'ai pris un Paris Lille au lieu d'un paris Valenciennes. Je suis obligé de prendre un TER pour rattraper ma bourde puis le tram jusqu'à Vieux Condé. 5 h de transport et derrière, j'ai 32 km pour rejoindre ma chambre d’hôte. Le beau temps n'est pas de la partie, il pleut.
A Condé sur Escault nous longeons le lac Latour, sous la pluie battante la vision sur le Cheminement, perdu sur sa plate forme d'herbe est bien triste. Nous longeons ensuite l'Escaut qui ressemble plus à un canal qu'à une rivière. [La fosse Chabaud-Latour ou François de Chabaud-Latour de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Condé-sur-l'Escaut. Les trois puits sont commencés le et la fosse commence à extraire avec deux puits en 1875, le puits no 3 assurant l'aérage. Tous trois sont alignés sur un même axe. Les venues d'eau sont fortes, puisqu'en 1884, il faut exhaurer 900 m3 par jour. Avec la mise en service de la fosse Ledoux,
la fosse Chabaud-Latour cesse peu à peu de remonter sa production à
partir de 1904 au profit de celle-ci. L'extraction cesse définitivement
en . Le puits no 1 est serrementé et comblé en 1915 tandis que les puits nos 2 et 3 assurent le retour d'air. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale,
elle est ensuite reconstruite dans des proportions plus modestes, des
cités étant bâties sur une partie du carreau de fosse, c'est ainsi que
le puits no 1 se retrouve dans le jardin d'une maison.
La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Les puits Chabaud-Latour nos 2 et 3 cesse d'aérer en 1972 et sont comblés l'année suivante.Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Chabaud-Latour nos 1, 2 et 3, et installe un exutoire de grisou sur le puits no 1. Les cités ont été rénovées, le carreau de fosse des puits nos 2 et 3 est un espace vert. La cité pavillonnaire Chabaud-Latour a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.] Si j'ai bien compris les explications de la dernière chambre d'hôte le mois dernier, le lac c'est formé après l'abandon de la mine et le submergement des galléries. Ensuite il n'y a pas grand chose à dire et cela se voit avec le nombre de photos. Nous quittons les bords de la rivière et longeons la frontière. Le chemin pourrais devenir agréable en longeant l'Hogneau et l'Aunelle, mais ses petites rivières servent plutôt d'égout et certain passage sente vraiment mauvais. [L’Hogneau, également écrit Honniau ou Grande Honnelle pour sa partie coulant en Belgique, est une rivière franco-belge du nord de la France (Avesnois) et Hainaut belge qui se jette dans l'Escaut.
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| Pont tout rouillé sur l'Escault |
La longueur de son cours d'eau est de 37,6 km ou 35,5 km.
En Belgique, sur un parcours de 12 km., l'Hogneau est connu sous le nom de Grande Honnelle.]
A Quiévrechain que l'on contourne (à 13km du départ) nous traversons un parc très bien aménagé. Il y à même un lac et des bancs, cela ma permis de manger au sec, il ne pleuvait plus. Ce village ma impressionné il avait une barre d'immeuble très longue, comme dans la grande banlieue parisienne.
[Adhérente à l'intercommunalité de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, Quiévrechain fait également partie de l'unité urbaine de Valenciennes qui est la troisième du département du Nord.
C'est aussi par Quiévrechain que la vaste agglomération de Valenciennes est attenante à la Belgique.
Après la Révolution, l'exploitation du sous-sol de Quiévrechain fut
concédée à la compagnie de Saint-Saulve puis à celle d'Anzin, mais cette
dernière abandonna la partie au sud de la ligne Valenciennes-Crespin à
Grégoire Joseph Libert qui, plus heureux que ses prédécesseurs, fit des
sondages couronnés de succès en 1830. En 1836, il fonda la compagnie des
mines de Crespin couvrant les territoires de Crespin, Onnaing, Sebourg,
Quiévrechain, Quarouble et Rombies. La concession resta inexploitée de
1842 à 1875. Le puits no 1 fut exploité de 1880 à 1949, le no 2 de 1902 à 1950.C'est grâce à sa forte industrialisation et donc à un chômage faible et des entreprises ancrées dans la vie communale, que la ville fait preuve d'une effervescente (vie associative et festive) durant les années 1970 depuis, la ville a connu une désindustrialisation conséquente, avec notamment de nombreuses fermetures d'usines métallurgiques, verrerie, etc., entraînant une hausse du chômage et la migration de population vers d'autres territoires plus attractifs en matière d'emplois. wikipédia]
A Rombies et Marchipont le
GR a été modifie, il suit la rivière au lieu de passer en ville. Ne sachant pas ou le balisage me menait j'ai suivi ma trace et l'ancien tracé. J'avais trop peur d'un allongement du parcours qui est déjà bien long pour un après midi. A Wargnies le Grand, je ne comprend pas la trace, il me semble qu'avec l'autoroute il y a eu des modifications. Là encore je quitte le balisage pour suivre le tracé que j'ai sur mon GPS. Logiquement le chemin que je prends abouti à un pont franchissant l'autoroute, mais voilà il n'aboutit que dans les champs et les barbelés. Je franchis ceux ci pour atteindre un bois en bordure de l’autoroute, j'aperçois ce pont, mais fait rapidement demi tour après être tombé trois fois les pieds pris dans des ronces grosses comme un pouce. Il était bien tard pour faire demi tour. Enfin cela ma permis de découvrir un second pont un peut plus loin celui-ci je peux le rejoindre sans franchir les barbelés mais en marchant en bordure du champs. Sur la carte j'ai modifié la trace pour passer directement sur le pont par la route. Je ne comprends pas ce que j'ai fais lors de l'étude de ce passage. A Wargnies le Petit, je quitte le GR 122 pour me rendre à ma chambre d'hôtes. je ne quitterais plus la D 87. Je passe devant un monastère [Monastère du Sacré Coeur, communauté Nazareth.(Ancien Château du Baron de l'Epine) les soeurs rédemptoristes qui resteront à Wargnies durant 60 ans. http://villesetvillagesdelavesnois.org/wargnieslepetit/wargnies_le_petit.html
Historique
La communauté Nazareth est née autour d’une famille dans la mouvance du Renouveau Charismatique, le 1er
février 1975, dans le diocèse de Lille. Elle se retrouvait, dix ans
plus tard, le 15 août 1985, accueillie dans le diocèse de Cambrai, où
elle prenait en compte un très grand monastère que venaient de quitter
des sœurs rédemptoristines. Il semblait évident à l’époque que des
frères et sœurs en nombre seraient envoyés par la Providence, pour
compléter le noyau familial qui s’installait et constituer une
communauté de vie, à l’instar d’autres communautés qui naissaient alors
en d’autres lieux. Il n’en a pas été ainsi. En effet, les années
passant, la communauté s’est enrichie de nouveaux membres qui, bien que
Nazaréens, n’avaient pas l’appel à résider au monastère, mais à vivre en
plein monde de la spiritualité nazaréenne, qui s’était précisée au long
des années. C’est la raison pour laquelle la communauté Nazareth se
présente comme une communauté d’alliance. http://www.cathocambrai.com/page-110861.html]
La route me parait longue, 32 km dans une grande après midi ce n'ai plus de mon age. En
cours de route je me suis pris une rincée, pas longtemps, la grosse pluie
d'orage avec des bourrasques de vent. En deux minutes l'eau est descendu dans
les souliers et j’étais trempé. quinze minutes après soleil. j'arrive à Gommenies. Encore un village tout en longueur. Je me crois arrivée, croisant un habitant ayant profité de l'éclaircie pour aller chercher son pain. Celui-ci me regarde avec insistance avant de rentrer chez lui. Je pense que c'est le propriétaire de la chambre d'hôte, heureux de me voir avec une heure de retard par rapport à ce que j'avais annoncé. Je donne le mot de passe 
"Bonjour" et lui demande s'il connait la chambre d'hôte n'ayant pas vu d'affichette sur ça façade. Oh laaaa!, me dit-il c'est à au moins 4 km. Lorsque je vous dis que ce village est tout en longueur....... A ma tête déconfit, encore une heure de marche et du coup ; deux heures de retard. Il me dit, je vais vous y emmener en voiture ....... On a du faire 2km, il me raconte qu'il est également marcheur, qu'il organise des randos pour le village, et qu'il a fait le Tour du Mont Blanc. Ouf, me voilà arrivée. 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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