vendredi 4 décembre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR122 Loquignole - La Groise Etape 47

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 122

Loquignole - La Groise Etape 47

Cette rando à été primée 2 étoiles par les randonneurs
Du 24 Aout 2015 au 28 Aout 2015 


Le code mobile de cette randonnée est b309104

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 Etape 47  Loquignole - La Groisse 28 km    

  Mercredi 26 aout

  km    Temps      arrêt         V/d       V/g     Dénivelé  
  23      4h26       1:22mn       5,2       4,0        255 +

Encore une fois c'est la rencontre des gens charmants. Revenons sur la soirée d'hier. A un bon kilomètre de la, dans le village, une petite auberge, plat unique 10 euros. Vers dix-neuf heures, je descends à la réception et, surprise je ne suis pas seul. Deux autres dames attendent également, notre hôtesse qui doit nous emmener en voiture. Présentation rapide. Mes deux acolytes sont Hollandaise, elles font la route Van Gogh en vélo. 
[Artiste incompris et inconnu de son vivant, Vincent Van Gogh, qui flirtait avec la folie de façon quasi-permanente, est mort il y a 125 ans, jour pour jour, à Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise), le 29 juillet 1890 ! Il succombait à un geste suicidaire, d’une balle tirée dans sa poitrine, deux jours plus tôt !
Le peintre hollandais, bien qu’ayant rencontré certains de ses pairs à la notoriété bien assise (on pense immédiatement aux impressionnistes), s’éteignait presque dans l’anonymat le plus complet, à l’âge de 37 ans ! Il n’aurait vendu qu’un seul tableau durant son existence au terme tragique !
Van Gogh passera la fin de sa vie, en région parisienne, non loin de chez son frère Théo, à Auvers-sur-Oise. Il est sous la bienveillance médicale du docteur Gachet ! Van Gogh réalisera son portrait, qui figure aujourd’hui parmi les dix tableaux les plus chers du monde : 82,5 millions de dollars ! Le record est détenu par Paul Gauguin avec un tableau vendu à 300 millions de dollars…
En dépit d’un état mental instable, Van Gogh, à l’inverse stable dans l’art de manier le pinceau, créera plus de 80 peintures en l’espace de seulement deux mois ! Avec 900 tableaux et un millier de dessins, le tout en huit années prolifiques, Van Gogh aura droit à une reconnaisse posthume méritée !
Landrecies

Enterré sobrement, à Auvers-sur-Oise, aux côtés de son frère Théo, Van Gogh, a rendu son dernier lieu de résidence célèbre, avec pas moins de 200 000 visiteurs chaque année, s’y attardant, pour un pèlerinage respirant le recueillement, l’émotion et l’admiration devant une telle figure majeure !
Cet anniversaire est ponctué d’évènements spéciaux : à l’Auberge Ravoux (où l’artiste avait une chambre), Le Grand Atlas de Van Gogh, a été offert à ses descendants ! Ces derniers ont également paré de fleurs (tournesols et dahlias jaunes que Van Gogh appréciait) les tombes voisines des deux frères ! (http://www.actu-mag.fr/2015/07/29/vincent-van-gogh-seteignait-il-y-a-125-ans-auvers-sur-oise-sen-souvient/)]

Elles sont parties de Hollande et elles vont à Auver sur Oise, 500 km. Ce fut le cadeau d’anniversaire de la plus âgé. Alors, je sais, on ne donne pas l'age des dames, mais là, tout de même, il y a respect. 75 ans. Non pas à elles deux, mais pour une seule. Elles font 70 km par jour lorsqu'il n'y a rien à visiter ayant trait au peintre. De plus cette dame, à réalisé trois fois le chemin Jacquaire, et elle a bien rigolé, lorsque sa "copine"  lui a traduit que j'essayais de faire un tour de France avec un sac de 15
kg. Elle a fait le chemin de Compostelle avec si je me souviens bien 5 kg. Moi je veux bien..... j'ai pris la liste de Compostelle sur une page internet et elle arrive à ... je crois 8kg. Sur l'une de mes pages il y a la comparaison entre la liste de Compostelle et ce que j'emporte. Malheureusement pour moi je suis bien au dessus, sans prendre tout ce qu'il dise. avec un sac à dos pesant un peut plus de 2 kg, faut plus grand chose dedans pour atteindre le poids fatidique. La seconde personne est plus jeune et parle un français parfait. Pas une faute de syntaxe, du vocabulaire, et pointe d'accent. J'ai cherché sur internet la trace de cette route mais je n'ai rien trouvé entre la Hollande et la banlieue parisienne. La restauratrice a cru que nous étions  en couple. Elle nous a mis à la même table. La salle est tellement grande..... qu'il était difficile de faire autrement.

Chacun à une table nous aurions été si proche que cela aurai été identique. L'auberge est petite, divisée en deux. D'un coté le bar, avec une grande table et des bancs, aujourd'hui c'est l'affluence, il ma semblé comprendre que c'était une réunion de préparation pour la futur saison de chasse. La flamiche c'est une tarte chaude avec du fromage comme ingrédient "ici du Maroille", tout doit être dans la cuisson, juste à point, pas trop coulant lorsque l'on coupe cela ne doit pas totalement couler dans l’assiette. Délicieux. Puis fromage et désert. Le tout pour 10 euros sans la boisson. Le repas fut accompagné de causeries, mes Hollandaises veulent tout connaitre sur la France, un peut de politique, enfin de ce qui se passe en ce moment. Elles me parlent voyages.
 A la fin du repas nous refusons la proposition de l'aubergiste et rentrons à pied dans notre chambre d'hôte. Bonne nuit. 
Ce matin il fait beau et, même chaud. Hier, j'ai regarde la carte et j'ai vu que le 122 zigzaguait dans le massif. Pour une fois j'aurai put emprunter un petit sentier, à la place de ses grandes allées, et bien j'ai vite abandonne. Ce n'ai pas Fontainebleau avec son sable, le chemin glisse et les herbes me trempe. Des que je trouve la grande allée je la prends. Manque de chance elle est herbeuse aussi, et 
glisse comme le sentier. C'est à croire que les sous bois sont plus accessibles que les allées, mais je pense qu'il ne faut pas s'y risquer sauf si l'on veut en ressortir couvert de boue. Puis je coupe une route forestière goudronnée, qui coupe à trois reprises le 122 et abouti au même carrefour ou, si ma carte est juste, je retrouve mon balisage. Bingo, je n'ai eu que les chaussures de détrempé. Je suis sortie de la foret, j'ai retrouvé les champs, les vaches et les prairies avec leur bosquets d'arbres.

 Pour rejoindre Landrecie, nous faisons une grande boucle, je n'en saurais jamais la raison, j'ai repéré sur le GPS une route, qui me fait arriver en ville et qui coupe la boucle me faisant suivre le canal. Pour me motivé dans ce choix "j'accuse le GR " d'être mal tracé. Après tout il y a plein de routes forestières permettant de sortir vers l'écluse d'Etoquies et de suivre la Sambre, au lieu de faire une première fois le chemin en lisière et une seconde fois en bordure de l'eau. Bingo. j'arrive également en ville, traversée par la D 934 roulante et à fort trafique de camions, mai il y a un trottoir. (C'est peut être pour cela que l'on fait ce grand détour.) 
Landrecie : C'est une ancienne ville fortifiée, sans fortification. J'arrive sur une place avec l'information : Emplacement de l'ancien rempart.
[Landrecies est marqué par l'inflexion du cours de la Sambre : en amont, elle s'écoule vers le nord-ouest, en aval vers le nord-est.
Cette inflexion a une signification géologique profonde. La Sambre s'écoule d'abord depuis les contreforts des Ardennes, où elle prend sa source. Arrivée à hauteur de Landrecies, elle est captée par l'ancien bassin d'avant-pays du microcontinent avalonnais. Ce bassin est d'orientation sud-ouest - nord-est. Cette bordure nord des Ardennes forme donc un creux : au sud, le massif ardennais ou ses contreforts, au nord le bassin houiller carbonifère. Ce sillon dit de "Sambre et Meuse" commence donc à Landrecies, se poursuit 

jusqu'à Namur (confluent avec la Meuse, qui à cet endroit s'engouffre à son tour dans le Sillon) et Liège.
Landrecies est donc le point de départ d'une structure fondamentale qui structure la géographie du massif ardennais, et par là elle fut une clé dans le contrôle de l'espace entre les Pays-Bas espagnols et la France ; elle est aussi un point de passage évident pour une armée contournant les Ardennes. C'est pourquoi cette ville fut fortifiée par Vauban, même si la fortification fut par la suite rasée. Landrecies va faire l'objet d'une longue lutte acharnée entre ces derniers et le royaume de France. Pillée à plusieurs reprises (par le duc de Vendôme en 1521, par François Ier en 1543), la ville occupée par les Français de 1543 à 1544 est assiégée par Charles Quint, avant que le traité 
de Crépy ne la rende à ce dernier. En 1635, la France déclare la guerre à l’Espagne et les Pays-Bas espagnols. Landrecies, ville espagnole bastionnée aux confins du comté de Hainaut et proche de la frontière avec la France, sera en premières lignes des incursions et bombardements des troupes de Louis XIII. C’est sous Louis XIV que la ville est reprise,cette fois définitivement, par Turenne et La Ferté en 1655. Au XIXe siècle, Landrecies s'ouvre davantage au monde extérieur, avec la canalisation de la Sambre de 1826 à 1839 et le passage de la voie ferrée Paris-Bruxelles-Amsterdam en 1855. 

Landrecies démantèle ses remparts à partir de 1894, contrairement à sa voisine Le Quesnoy qui s'y refuse. extraie wikipédia)]
Je trouve sur la place de la mairie une grande statue de Dupleix. [Joseph-François Dupleix, né le à Landrecies et mort le à Paris, fut gouverneur de Pondichéry et commandant général des établissements français de l'Inde. extraie wikipédia]

Je ne comprends plus. Le GR 122 ne passe pas en ville, il suit la Sambre, et j'ai un GR, passant en ville. Sur mon extraie de carte papier je n'ai rien. Je suis ma trace qui me fait longer la Sambre. C'est au village suivant que je comprends pourquoi, les bords du canal sont  également suivi par le 665 le chemin Jacquaire. Nous y trouvons une coquille en bronze sur le pont ou, il se sépare du 122. De retour à la maison je me rends compte que la carte IGN est une nouvelle fois à la ramasse. J'ai pas de mots plus détestable pour ses gens, qui ne font pas leur boulot jusqu'au bout. Le tracé du 665 passant à Landrecie existe sur la carte que "j'appelle routière", mais disparait dès que l'on grossie pour obtenir le détail "Randonneur". Messieurs de l'IGN faite votre travail correctement : Les GR c'est sur la carte de détail qu'ils sont utiles, ainsi que les sentiers locaux, pas sur une carte routière elle n'est pas assez détaillée...... Après ce petit coup de gueule, reprenons notre itinéraire le long de la Sambre canalisée, je suis surpris, j'y rencontre du monde. Des locaux, promeneurs, un cueilleur de mures, en plus elles sont énormes ses mures, cela va faire de belles confitures, et bien sur des pêcheurs. Ils profitent de ce formidable beau temps.
Catillon
Midi, je fais ma pose en bordure de ce que j'ai toujours appelé le canal, même en cherchant sur internet je n'ai pas trouvé la différence entre canal et rivière....Adossé à un arbre je déballe mon casse croute. Le soleil sèche, chaussures et chaussettes des dernières pluies. Derrière moi, dans un fossé coule un ru, je ne peux penser que c'est tout ce qui reste de la rivière, ce ru et se terrain marécageux bordé d'étangs. Après une heure de pose et une micro sieste je repars. Nous devions passé devant "le donjon", une butte avec un oppidum entouré d'eau. Je ne l'ai pas vu. Par contre nous passons devant un cimetière Anglais. Nous arrivons à Catillon sur Sambre, son clocher vu de loin me semble important et je fais un détour. je suis surpris par la départementale traversant le village chargé de camions et le peu de personnes rencontrées.
 Heureusement le centre du village est plus calme. Je découvre le chemin de demain, traverse la Sambre et part vers La Groise, long chemin dans un village tout en longueur. La chambre d'hôte se trouve à l'opposé. Une grosse maison caractéristique des anciens de relais de poste. Je passe sous le porche, il est de bonne heure, et je n'ai pas trouvé d’attrait pour refaire une pose, la rivière n'est pas vivante, aucun bateau, pas de café pour faire patienté. Je devais avoir une petite trentaine de kilomètres, les petits raccourcies mon amené à vingts trois. Malgré  
le début d'après midi (généralement les arrivée sont autour de 16h00)je suis accepté dans la chambre. Mon sac à dos et mes grosses chaussures font que l'on m'autorise une dérogation.
Passé le porche je suis subjugué..... d'une part la bâtisse en angle est immense, mais le jardin est magnifique. Une partie avec des massifs de fleurs colorés sans un brin d'herbe, une pelouse impeccable, et des arbustes. C'est le propriétaire qui entretien, d’ailleurs je le surprends dans son massif. Après s’être changé, il me conduit dans ma chambre. On rentre dans une  maison dont la disposition des pièces est à l'ancienne. Un couloir et son escalier centrale des pièces plutôt petites à droite et à gauche. Les propriétaires doivent être collectionneur ce sont de beaux meubles qui embellissent l'espace. J'ai une petite chambre avec tout le confort souhaité
 meublé avec gout. Après la douche, je redescends m'installer dans le jardin pour écrire mon journal du jour, profité du soleil, du vent chaud, vent par moment très fort et "jouir" du jardin. Demain sera un autre jour, il est prévu de la pluie toute la journée. C'était déjà dans les prévisions à dix jours et ce vent orageux n'annonce rien de bon. Demain j'ai trente six kilomètres de rando et je n'ai pas du tout envie de passer un peu plus de sept heures sous la pluie sans pose. Je prépare un raccourcie. Le GR poursuit par le canal quitte ce dernier pour un tour dans les champs et les bois, puis tourne sur la gauche pour retraverser le canal et entrée dans la Thiérache et ses églises fortifiées. J'ai remarqué sur mon GPS que si je ne repasse pas le canal, mon point de chute de demain ne se trouve pas si loin que cela de La Groise. Un seul bémol, que du bitume du début à la fin. Il y a un restaurant à un bon 
kilomètre, mais j'ai trimbalé mon repas du soir toute la journée, et puis, ici personne ne m'emmène en voiture, alors je mange dans ma chambre. Je soigne également mes pieds, je ne supporte pas mes nouvelles chaussures des"Lowa" (plus de 400km au compteur et toujours aussi mal). Je voulais plus léger que mes "mérel" mes pieds en paye la différence. Sur le pied droit, en plus de mon ongle de pouce, qui se décolle, (depuis la promenade de juin) j'ai des ampoules. Jamais je n'ai eu d'ampoules dans les mérel. Sur mon pied gauche, en plus des ampoules, j'ai également l'ongle du pouce qui en a pris un coup et j'ai depuis lundi un bleu sous l'ongle d'un petit doigt. Je ne comprends pas, j'ai une pointure de plus, et cette semaine hors mis les ronces du premier jour, je n'ai pas butté dans les pierres ou les bordures de trottoirs.


 
 
 
 
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