Vieux condé (haut) - Condé sur Escault Etape 44
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Etape 44 Vieux Condé (haut) - Condé sur Escault 19 km
Vendredi 24 juillet
km Temps arret V/d V/g Dénivelé
19,3 3h42 0:21mn 5,2 4,7 128 +
Au départ de la chambre d’hôte je ne rejoins pas le GR, mais je suis la route le long de la frontière afin de rejoindre plus directement Notre Dame de Bon Secours. La route me fait sourire suivant les virages je passe de France en Belgique et de Belgique en France, du moins c'est ce que je pense en regardant les plaques minéralogiques. Après Mont de Péruwelz je rentre en foret et me dirige vers le château de l'Ermitage entouré d'un grand parc de verdure. [ Unique témoignage de l’architecture néoclassique palladienne de la région, le château de l’Hermitage fut édifié entre 1786 et 1789 par l’architecte Chaussard pour le prince Anne-Emmanuel de Croÿ. Le bâtiment principal actuel fut construit entre 1785 et 1788 par le Duc
Chateau de l'Ermitage |
Anne-Emmanuel de Croÿ, fils du Maréchal, en remplacement de l’ancien pavillon de chasse, maintes fois agrandi, du comte Christophe de Roghendorf en 1546. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-nord-chateau-a-conde-escaut-chateau-l-hermitage.html]. Je me trompe. je crois être à la Basilique. je suis un peu étonné, mais je n'ai rien de plus précis en tête, et ce matin j'ai laissé mes extraies de carte dans mon sac. alors je décide de couper pour rejoindre Condé sur Escault. En effet ma trace remonte jusqu’à la frontière pour redescendre et le tout en foret (sur mon GPS la basilique n'est pas indiqué.) Ce n'est
pas une bonne idée. Si au départ, le chemin est convenable, la fin est désastreuse... plein d'herbes et d’orties. [Vaste écrin de verdure enchâssant ce joyau qu'est le château de l'Hermitage" ou lambeau de la mythique forêt charbonnière, la forêt de Bonsecours couvre 484 hectares sur la commune de Condé et 297 en Belgique, compte non tenu des enclaves privées. Elle forme ainsi le noyau du premier parc naturel transfrontalier.
Elle est divisée en deux par une percée rectiligne, la route de Bonsecours, qui permet depuis Condé d'apercevoir la silhouette ramassée de la basilique Notre-Dame dominant une colline de 63 mètres.
Dans ses parcelles aux noms parfois insolites, comme "Gilles le sot" ou "le Cerf vaillant", les essences dominantes sont le chêne pédonculé, le hêtre et
le frêne. Cette forêt a connu une multitude de petits propriétaires, acant de tomber entièrement en 1608 dans l'escarcelle des Croÿ qui en dessinèrent la forme actuelle dans les moindres détails. Sa singularité tient en ses huit allées en étoile qui convergent vers le château.
Dans sa rotonde, le regard se perd aussi dans huit directions correspondant à autant de baies vitrées, comme l'avait voulu Emmanuel de Croÿ.
C'est lui qui fit aménager un rendez-vous de chasse du XVIe siècle en gentilhommière. En revanche, c'est son fils Anne-Emmanuel qui voulut lui donner l'aspect et proportions qu'il a conservés. Le château fut terminé juste à temps pour être séquestré à la Révolution comme bien d'émigré. Aujourd'hui propriété privée, il n'entre pas dans le cadre des visites de Condé mais il vaut plus que le détour.
Basilique N.D. de Bon Secours |
lorsque je coupe la route je m’aperçois que la Basilique est plus haut sur la gauche. j'aurai du suivre ma trace. Je remonte cet immense boulevard sorte de troué dans la foret, jusqu'au village. Dommage en arrivant par ce coté nous passons devant des resto abandonnés [La basilique Notre-Dame de Bon-Secours, (autrefois dite Notre-Dame-du-chêne-entre-deux-bois) est située au centre même de Bon-Secours, un village à la frontière franco-belge qui fait aujourd'hui partie de Péruwelz, dans la province de Hainaut (Région wallonne de Belgique). Elle est le centre
d'un pèlerinage qui débuta au Moyen Âge autour d'un vieux chêne dédié
à Notre-Dame-du-chêne-entre-deux-bois).
La basilique actuelle, dédiée à la Vierge-Marie, fut construite de 1885 à 1892 dans un style néogothique assez massif. Un chêne au sommet d’une butte sert au Moyen Âge de borne entre les territoires de Péruwelz, Blaton et Condé-sur-l'Escaut. Une statue s’y trouve accrochée. Elle est vénérée sous le vocable de Notre-Dame du chêne entre-deux-bois, surtout par les habitants de
Peruwelz pour lesquels ces lieux étaient terrain commun, laissé à l’usage de tous pour le pâturage, la récolte de bois et autres produits de la forêt. Au début du XVIIe siècle le chêne est mourant, et l’image disparue. Le bois de l’arbre abattu est utilisé pour faire une nouvelle statue de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus. Elle est placée dans un petit abri de pierre, à l’endroit même du chêne disparu. Le vénération reprend (sous le nom de Notre-Dame de Bon-Secours) d’autant plus que la peste ravageant la région épargne la ville de Peruwelz. En 1637 les autorités de Péruwelz, reconnaissant de la protection mariale reçue, adoptent en quelque sorte la statue. Une chapelle est construite pour l’abriter. Tous les jours une messe y est célébrée. Les pèlerins commencent à affluer. wikipédia]
Je quitte le GR 121 et poursuis
Le terril "montagne du nord" |
la carte coté Belge n'est pas plus détaillé sur Géoportail que sur mon GPS, je n'ai plus le détail. En mai, je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas se fier à une trace reprise sur une carte routière (voir début du périple 2015 et ma mise en condition en voulant rejoindre Aix en Provence par le GR 2013.) Nous traversons la foret de Bonsecours en direction de Condé sur Escault. Je retrouve les champs, le balisage à changé par endroit et nous
poursuivons en traversant quelques villages. Nous arrivons sur un ancien site minier transformé en étang et base de Loisirs. Hier à la chambre d'hôte on ma conté que lors de l’arrêt des mines de charbon, les galeries ont été inondées, ces dernières, ce sont effondrées et c'est devenu d'immenses lacs. De loin nous apercevons un chevalement. Nous longeons un terril en cours de plantation. Je n'y résiste pas je grimpe sur le tas de charbon et de pierre noir. C'est compact ça tiens sous les chaussures (moi qui est connu le charbon comme mode de chauffage. Papa était obligé de mettre des planches pour contenir la pyramide qui avait toujours tendance à s'écrouler.) De la haut belle vue sur les étangs, le chevalement. La descente est encore plus rude que la monté. "Bien fait t'avais qu'a pas monté" En bas je retrouve mon balisage. Enfin je vois un chevalement de prêt, il a été reconstruit sur un ancien carreau de mine ou tout a été démolie. Cela me fait bizarre, et je trouve cette tour mal à propos, il manque les bâtiments autours.
Je contourne tout les étangs. Je suis surpris par Condé sur Escault, c'est une ancienne ville fortifiée, il reste un ancien fort et un système d’inondation. [Le nom Condé vient du celtique Condat(e), qui signifie « confluent » (ici celui de la Haine, aujourd'hui détournée, et de l'Escaut). Le nom est romanisé en Condatum à l'époque gallo-romaine avant de devenir Conde au XIVe siècle.
Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793), comme beaucoup de communes
de France dont le nom tient alors d'une connotation féodale ou religieuse, la commune, alors nommée Condé, prend le nom de Nord-Libre et ce, jusqu'à l'ordonnance de 1814[Informations douteuses]
Condé sur Escault |
La ville, très disputée, est tour à tour prise par les troupes flamandes de Jacques van Artevelde, par le roi de France Louis XI en 1477.
par les forces espagnoles de don Juan d'Autriche, par le maréchal français Turenne. En 1655 et en 1656, la ville est défendue par, entre autres Vauban (qui ne commande pas).
En 1676, le « Roi Soleil » s'empare de Condé (le siège est dirigé par Vauban) qui devient définitivement française en 1678 par le traité de Nimègue. Vauban puis du Buat améliorent les fortifications de la vieille place forte.
En 1901, Condé-sur-l'Escaut perd son titre de place forte : l'État autorise alors son démantèlement en 1923 et durant la Seconde Guerre mondiale, la
commune est occupée par les Allemands qui exploitent ses ouvriers et sa mine de charbon.
Le charbon est exploité à la fosse Ledoux jusqu'en 1989, date de la fermeture définitive de la mine, jusque-là première source d'emplois pour les hommes. Le site est détruit en 1991. La commune prend son nom actuel de « Condé-sur-l'Escaut », en 1886. wikipédia]
je prends le tram pour Valencienne ou je vadrouille en ville en attendant l'heure du train.
Valenciennes
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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