samedi 5 décembre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR122 La Groise - Chigny Etape 48

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 122

  La Groise - Chigny Etape 48

Au départ ce devait être le GR 122 mais ce fut un raccourcie par le bitume
Du 24 Aout 2015 au 28 Aout 2015 

En Bleu le GR 122. En Rouge mon raccourci sous la pluie

Carte IGN          Trace GPS et topo sans Commentaires                Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309105

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
 

 Etape 48  La Groisse - Chigny 36 km (par le GR)

  Jeudi 27 aout (pardon nous sommes en novembre)

  km    Temps      arrêt         V/d       V/g     Dénivelé  
  26      4h46       0:28mn       5,5       5,0        199 +


J'ai bien dormi, mais réveillé de bonne heure 5:00 du matin. Hé oui! Un ancien relais de poste se trouve au bord d'une route, celle ci ce dirige vers Laon, les camions commencent leur rotations. Pour une nuit, faut pas rêver on allait pas me donner une chambre coté jardin.
Il a plu, il pleuvra, il pleut fin, il pleut très fin, mais une pluie pénétrante. J'ai l'impression de marcher au mois de novembre, il fait même un peu frais. Il fait tout juste jour lorsque je longe la départementale avec tout ses camions.
Hier, j'ai révisé mon trajet. Le GR poursuit son parcours de l'autre coté du canal. Impossible de vraiment couper, et pour rejoindre Chigny il y a 36 km. Par beau temps pas de problèmes ou presque..... On peut faire des poses, reprendre des forces et repartir. Et puis je me lasse un peu de ce paysage toujours aussi plat, je n'y trouve pas d’attrait, alors marcher pour marcher, je veux bien, mais par temps de pluie pas marrant. Je risque de sortir tout crotté après avoir traverse le bois de Coincy. Par contre en regardant la carte je me rends compte que l'on peu raccourcir en restant dans le triangle des D 1043-946-1029. On traverse cette dernière et nos arrivons à Chigny. Le seule inconvénient de ce parcours, du bitume jusqu'au bout. Je me suis dit, s'il pleut, je fais cette route. S'il pleut moins je pourrais toujours me balader dans la foret du Nouvion. S'il ne pleut pas je fais le GR 122.
Donc il pleut, la première partie n'est pas drôle quelques kilomètres sur les D 946 et 1043. Il y a beaucoup de camions, mais une partie dispose de trottoirs, le reste des bas cotés assez large et lors de mon passage bien entretenus. Sur ses deux axes il y a beaucoup de camions. Ensuite nous empruntons des départementales ou vicinales plus besoins de se cramponner à son bâton lors du passage de ses énormes camions. les villages se suivent et se ressembles, sous la pluie. Pas un temps à flâner. Passons les villages de Fesmy le Sart et Boué, ici l'on peut faire ses courses, ce sera le seul endroit de ce parcours ou c'est possible. Poursuivons avec la Junière, Grand et Petit Fauconnier, pour arriver a Esqueheries, puis Leschelle et enfin Chigny. La route est tracée le paysage peu varié. A Fesmy, j

remarque Une église avec une balance pour peser les tombereaux, incrusté dans le mur du cimetière attenant à l'église. A Boué je suis passé devant une grosse usine de fabrication de lait pour bébé. Nous sommes en Thiérache [La Thiérache est une région naturelle qui regroupe des terroirs de France et de Belgique où l'on retrouve des traits paysagers et architecturaux similaires : présence du bocage, de l'herbage, terrains vallonnés, habitat dispersé, maisons traditionnelles construites en pierres ou en briques avec des insertions en pierre et munies d'une toiture en ardoise.
Située au nord-est du département de l'Aisne, elle déborde sur les départements français du Nord et des Ardennes, mais aussi sur les provinces belges de Hainaut et de Namur. Elle correspond globalement aux contreforts occidentaux du massif ardennais.
La plus importante agglomération est Fourmies (Nord). wikipédia]
Nous sommes dans un secteur d’églises fortifiées. A Esquéhérie nous passons devant un bel édifice. [Érigées pour la plupart aux XVIe et XVIIe siècles, les églises fortifiées de Thiérache sont le fruit d’une architecture pensée sous la double contrainte du religieux et de la guerre, oeuvre « d’un peuple acharné à ne pas mourir ».
En milieu rural où les habitations en pan de bois et torchis offraient une résistance dérisoire, seule l’église édifiée en maçonnerie possédait assez d’étendue et de solidité pour recueillir la communauté villageoise menacée.
On peut distinguer deux formes de défense : la première, la plus spectaculaire, consiste en un donjon de brique et pierre rajoutée à l’espace liturgique. La seconde, l’église, percée de meurtrières, cantonnée de tours ou d’échauguettes, est conçue comme un système défensif à part entière. 


Terre de passages, d’églises et d’invasions

  L’histoire de la Thiérache, depuis le Haut Moyen Âge et jusqu’à la fin de la Renaissance, pourrait pour partie se confondre avec l’histoire des invasions dont elle fut le théâtre. En raison de sa situation géographique (au nord-est de l’actuel département de l’Aisne), elle fit d’abord office de frontière stratégique lors des guerres mérovingiennes qui opposèrent, au VIe et VIIe siècles principalement, les deux royaumes de Neustrie et d’Austrasie.
Pillée puis en partie dévastée pendant les invasions normandes de la seconde moitié du IXe siècle, la Thiérache fut à nouveau la victime collatérale du déchirement de l’empire carolingien au Xe siècle.
Durant toute la guerre de Cent ans, et après trois siècles de prospérité et de paix relative, Anglais et Bourguignons n’eurent de cesse de ravager abbayes et églises paroissiales, laissant la population à ses propres conditions de survivance, la famine s’ajoutant à la misère et à la peste.
Contrairement à une idée tenace, les fortifications des églises de Thiérache n’ont sans doute pas commencé pendant la guerre de Cent ans. S’il semble attesté que l’église de Chaourse fut bien fortifiée en l’an 1370, il s’agit probablement là d’un cas isolé, relatif à la décision du roi Charles V d’assurer la protection du village comme dépendance de l’Abbaye Royale de Saint-Denis, dont il était le suzerain.
Les fortifications ont plus vraisemblablement commencé au XVIe siècle et se sont encore prolongées sur tout le XVIIe. http://www.encyclopedie.picardie.fr/Eglises-fortifiees-de-la-Thierache.html]
J'ai appris à la chambre d'hôte que ses églises étaient divisées en trois : La partie basse était réservé au culte, le premier étage à la guerre ou du moins à se défendre et, le dernier étage à la vie des familles au milieu des poules, canard et autres animaux afin de survivre en cas d'encerclement. Certaine église dispose d'un puits directement dans le lieu saint.
Bien entendu nous ne faisons que du bitume, la pluie n'a pas cessée, je suis trempé jusqu'au os, j'ai manger sous un arbre, à l’abri de la pluie, mais pas des égouttures des feuilles,  je me suis refroidi. J'arrive de très bonne heure à la chambre d'hôte. Cela ma fait gagner 10km. Je suis mouillé, mais propre. pas une tache de boue, normale je n'ai fais que du bitume. J'arrive comme hier de très bonne heure. Vu ma tenue, mouillé jusqu'au os, on ose peut être pas me laisser dehors. "Après réflexion je ne pense pas que se soit le genre de la maison de laisser les gens dehors." La chambre d’hôte est bizarrement faite. Ce sont deux maisons séparées par un jardinet, ou l'on trouve la statue d'une vierge. Mon hôtesse me présente la maison et me propose le garage pour faire sécher mes affaires. Le soir cette chambre d'hôte fait repas, nous sommes vraiment dans une maison d'habitation habité uniquement par les touristes. Je laisse mes chaussures détrempées derrière la porte d'entrée. Nous montons l'escalier et dans le couloir je suis surpris par la déco : Croix, Chapelet, vitrine rempli de statuettes de la vierge. Je me dis : je suis dans l'ancienne cure. L'église se trouve juste derrière. J'ai une petite chambre donnant sur le jardin. Ici, du moins dans ce village je ne serais pas réveillé par les camions. Le village se meurs, un habitant aurai même dit : Il n'y a plus personne qui se promène dans les rues, pas même les chiens. Ma chambre est atypique. Il faut descendre quatre marches, poutres apparentes, Le papier de la chambre est d'un autre age, la déco aussi, des portraits "peut être de la famille" dans un cadre digne d'un brocanteur. Le lit est haut (à l'ancienne) avec un énorme édredon peut être en plume d'oie. 'Jme' souviens en avoir eu un comme ça étant gamin. Une grosse armoire et, un lavabo. Les sanitaires et la salle de bain sont dans le couloir. Je ne me souviens plus si c'était dans les descriptions. Le prix était intéressant, il y avait le repas et je n'avais de toute façon rien trouvé d'autre sur ma route. D’où les 36 km d'origine. Il a plut toute l'après midi, même pas pu sortir pour faire le tour du village. Le soir nous avons bien mangé; Soupe, plat principale (escalope panées avec ses légumes) fromages et dessert. Je dis nous, un couple d'une cinquantaine d'année c'est joint à moi pour diner. La femme à passé sa jeunesse dans un village de la région, profitant d'un rassemblement du vélo club de son mari dans une ville frontalière ou il doit le lendemain réaliser un circuit  d'au moins 70 km, jusqu'au source de l'Oise qui se trouve en Belgique. Étant dans le coin, elle a voulu revoir le village de son enfance.

 
 
 
 
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